Le Blog
Gallica
La Bibliothèque numérique
de la BnF et de ses partenaires

1 janvier 2013

«Exprimer l’humanité dans une espèce d’œuvre cyclique ; la peindre successivement et simultanément sous tous ses aspects, histoire, fable, philosophie, religion, science, lesquels se résument en un seul et immense mouvement d’ascension vers la lumière ; faire apparaître, dans une sorte de miroir sombre et clair (…) cette grande figure une et multiple, lugubre et rayonnante, fatale et sacrée, l’Homme ; voilà de quelle pensée, de quelle ambition, si l’on veut, est sortie la Légende des Siècles » (2). Le projet de Victor Hugo porte la marque de la fascination du XIXe siècle romantique pour le genre épique. Il est ici revisité par le génie poétique d’Hugo et sous-tendu par une vision philosophique de l’humanité. La légende des siècles est portée par la puissance évocatrice du verbe du poète et par une poétique de l’Histoire qui court de la Genèse aux « Temps présents ». Cette oeuvre, la seule épopée moderne possible pour Baudelaire, est un sommet de la poésie française.

1 janvier 2013

Quatre ans avant l'abolition de l'esclavage (1848), Louis-Timagène Houat (1809-1890 ?) publiait à Paris Les Marrons à l'enseigne de la librairie Ebrard, installée dans le Passage des Panoramas.

1 janvier 2013

Le 19 juin 1792,jour anniversaire de l’abolition de la noblesse, des armoiries et des titres par l’Assemblée Constituante, Condorcetconvainquit l’Assemblée législative de décréter la destruction de toutes les collections de titres généalogiques conservés dans les dépôts d’archives et les bibliothèques de Paris et des départements. Le Cabinet des Titres y perdit une partie des collections qui avaient valu à la Bibliothèque du Roi la réputation de posséder les fonds les plus riches d’Europe en matière de généalogie, « la plus ridicule mais la plus incurable des passions » de la ci-devant noblesse française.

1 janvier 2013

Au bout de deux ans d’existence, la page Facebook de Gallica vient d'atteindre les 15 000 fans. Après avoir donné la parole aux Gallicanautes, il est donc grand temps de lever le voile : qui suit Gallica sur Facebook ?

Pages