A la fin du XIXe siècle, l'expression « Presse coloniale » recouvrait un ensemble de périodiques facilement identifiables. Ainsi, en préambule à la série des neuf articles qu'il consacra à ce sujet dans le Bulletin de la presse du 16 mars au 29 juin 1899, le journaliste Paul Combes pouvait écrire : « Ce titre "La Presse coloniale" peut s'entendre de deux façons différentes. Il peut s'appliquer, en effet, soit aux journaux édités dans les colonies, soit aux organes, qui dans la métropole, s'occupent plus spécialement des questions coloniales ».
"Le pouvoir doit être bien distingué des fonctions ; la nation délègue en effet les diverses fonctions publiques ; mais le pouvoir ne peut être aliéné ni délégué. Si l'on pouvait déléguer ces pouvoirs en détail, il s'en suivrait que la souveraineté pourrait être déléguée."
Dans le cadre du partenariat entre l'Assemblée nationale et la Bibliothèque nationale de France, Gallica offre l'accès en ligne au projet de Constitution française de 1791, annoté de la main de Robespierre, entré dans les collections de la Bibliothèque de l'Assemblée nationale en juin 1989, par acquisition en vente aux enchères publiques pour les célébrations du bicentenaire de la Révolution française.
Tunnels immergés, tunnels forés, bateau sous-marin, pont mobile, digue… l’idée d’une liaison fixe reliant la France à l’Angleterre est ancienne. Ce bras de mer de trente-trois kilomètres de large, cette « mer d’argent qui défend [l’Angleterre] comme un rempart, ou comme les douves protectrices d’un château, contre l’envie des contrées moins heureuses »[i], n’a pas cessé de susciter l’imagination des ingénieurs français et anglais. De Nicolas Desmarets qui, dès 1751, suggéra la construction d’un tunnel, à Aimé Thomé de Gamond considéré comme le père du tunnel foré, sans oublier l’anglais William Austin qui proposa de construire un tunnel composé de trois galeries comportant notamment deux voies de chemin de fer, ou le projet de pont du français Vérard de Sainte-Anne, la liste est longue.
En 1558, le Vénitien Niccolo Zeno (1515-1565) fait publier le récit des voyages que deux de ses ancêtres, les amiraux Niccolo et Antonio Zeno, auraient entrepris dans l’Atlantique nord à la fin du XIVe siècle , ainsi qu’une « Carta da navegar » décrivant les terres explorées à cette occasion. Cette œuvre, qui était pourtant une supercherie, a connu le succès et une postérité certaine, et son évocation permet de découvrir, grâce aux documents disponibles sur Gallica, les enjeux intellectuels et politiques de la connaissance géographique du monde à l’époque moderne.