Les professionnels et simples amateurs de la marionnette sont tous regroupés ces jours-ci dans la charmante ville de Charleville-Mézières à l'occasion du Festival mondial des théâtres de marionnettes. Les malheureux qui ne peuvent y aller pourront se consoler en consultant les nombreux documents numérisés qui se trouvent sur Gallica ! Deux ans après le lancement du bel outil qu'est le Portail des arts de la marionnette, où en sommes-nous ?
Depuis 2011, le département des Arts du spectacle a fait un effort particulier de numérisation de ses collections touchant aux arts de la marionnette, venant ainsi compléter les nombreux imprimés et plus rares images qui étaient déjà présents dans Gallica. Le résultat en est un ensemble de plusieurs milliers de documents : livres, revues et recueils de coupures de presse, images de toutes sortes et, bien sûr, objets eux-mêmes fournissent un matériel de plus en plus complet au chercheur, tout autant qu'une occasion de découverte ludique aux amateurs ou simples curieux.
Travail des femmes, droit de vote, éducation, la lutte pour l'égalité des sexes revêt de nombreux aspects au fil des siècles, avant même l'apparition du terme féminisme.
Quels spectacles pouvait-on voir à Paris à l'aube de la Première Guerre mondiale ? La numérisation d'une partie des dessins d'Yves Marevéry (1888-1914) - au nombre de 262 pour l'instant, le programme sera poursuivi en 2014 - nous en offre déjà un bel aperçu.
En 1907, alors qu'il n'a que 19 ans, Yves Marevéry dessine déjà depuis sept ans des silhouettes d'acteurs lors des matinées de la Comédie-française qu'il suivait avec sa soeur et ses amis. Il réalise cette même année un portrait de Georges Feydeau, auteur alors en pleine gloire qui vient d'achever la rédaction de La puce à l'oreille (venez découvrir le portrait de l'acteur Germain qui interprétait le rôle de Poche dans cette pièce). Ce même dessin rassemble plusieurs acteurs jouant quatre pièces différentes, reflet de ce que l'on joue beaucoup à l'époque : vaudevilles, revues, opérettes.
Le 20 octobre 1827, les forces navales anglaise, russe et française remportent à Navarin (Grèce) une importante victoire sur la flotte de l’Empire ottoman. Pour garder trace officielle de ce haut fait, c’est tout naturellement vers le peintre Louis Garneray (1783-1857) que les autorités se tournent. Familier des combats maritimes dans l’océan Indien comme des prisons flottantes anglaises, ancien matelot de Surcouf et auteur de récits maritimes tirés de sa propre expérience, il est missionné par le ministre de la Marine dès le mois de novembre 1827 pour aller recueillir, sur les lieux, la matière nécessaire à la réalisation d’un tableau commémoratif.