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7 octobre 2014

Jules Michelin, né à Paris en 1817, receveur au service des Douanes de son état, est par passion un artiste, un peu plus qu’amateur, peintre, et surtout lithographe et aquafortiste. Paysagiste quand ce genre triomphe et aquafortiste quand s’affirme le renouveau de l’eau-forte originale, soutenu de manière engagée par la Société des aquafortistes, il est tout à fait représentatif de son époque. Il est aussi collectionneur de céramiques et de gravures, comme le montre le catalogue de la vente de sa collection en 1898, après sa mort survenue à Limoges en 1870, et celle de sa veuve, née Adèle Barbier, héritière d’une fabrique de caoutchouc. Car, pour compléter ce portrait, il faut aussi présenter Jules Michelin comme le père de André et Édouard Michelin, fondateurs, dans la lignée de leur grand-père maternel, de la manufacture de caoutchouc de Clermont-Ferrand.

L’activité artistique de Michelin commence dans les années 1840 par une série de dessins présentés au Salon à diverses reprises à partir de 1844 et publiés dans L’Artiste en 1846. Mais c’est la lithographie qui devient rapidement son mode d’expression favori avec huit paysages lithographiés publiés également dans L’Artiste entre 1847 et 1852. Deux maîtres ont guidé ces débuts : Camille Roqueplan (1803-1855), lui-même artiste lithographe estimé, et Charles Ramelet (1805-1851), producteur de planches à caractère plus commercial.

29 septembre 2014

Sur le moteur de recherche de Gallica, « Révolution » renvoie à 113 705 réponses, « Napoléon » à 60 296 résultats, soit presque autant que « Jésus », avec 60 596 réponses. Ce simple exemple montre l’importance des monographies, périodiques, journaux ou gravures évoquant la période révolutionnaire et impériale, qui furent le théâtre d’un immense essor de la presse et du commerce de la librairie.

28 septembre 2014

« Bouquiniste : on appelle ainsi un homme qui arpente tous les coins de Paris, pour déterrer les vieux livres & les ouvrages rares, & celui qui les vend. Le premier visite les quais, les petites échoppes, tous ceux qui étalent des brochures ; il en remue les piles qui sont à terre ; il s’attache aux volumes les plus poudreux, & qui ont la physionomie antique. Ce n’est que de cette manière que l’on trouve à bas prix les ouvrages les plus curieux. » Louis-Sébastien Mercier, Tableau de Paris, chapitre 144, 1782.

26 septembre 2014

Gaston Leroux naît à Paris en 1868. Orphelin de père en 1887, il entame des études de droit et devient avocat stagiaire trois ans plus tard. La carrière de journaliste l’attire cependant davantage. Il entre dans la profession en publiant de petits articles dans L’Echo de Paris

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