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Fauré dans Gallica

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Gallica publie de nouvelles sélections consacrées à un des plus grands musiciens français, Gabriel Fauré (1845-1924). Découvrez une soixantaine de ses manuscrits et des centaines de lettres de sa correspondance, entre autres.

Gabriel Fauré dans le jardin du Conservatoire de Paris, rue de Madrid (1918)

Resté quelque peu dans l'ombre de ses contemporains Debussy ou Ravel, Fauré n'en demeure pas moins un des plus grands compositeurs français de son temps, doté d'un langage très personnel et original, auteur d'une œuvre considérable ayant laissé des chefs-d'œuvre dans presque tous les domaines : piano, mélodie, musique de chambre, opéra, musique religieuse…

Gallica rend visible une soixantaine de partitions manuscrites de Fauré. Une des premières à signaler est celle de son Requiem, un des plus célèbres du répertoire. Ce manuscrit, qui servit pour la première exécution de l'œuvre en janvier 1888, contient des parties instrumentales ajoutées manifestement après la création ; mais la première édition du Requiem contiendra d'autres parties encore, laissant penser qu'un manuscrit intermédiaire, non retrouvé, a dû être établi. Autre œuvre bien connue de Fauré, son Élégie pour violoncelle, dont on pourra voir le manuscrit de la version orchestrale.
 

Esquisse d'une fugue pour piano en si mineur, manuscrit autographe (1864). Fauré signe une caricature de Camille Saint-Saëns, son professeur à l'école Niedermeyer.

Ces partitions ne sont pas les seuls documents manuscrits de Fauré à être présents dans Gallica : on y trouvera, en outre, plusieurs centaines de lettres de sa correspondance. Envoyées aux destinataires les plus variées, ces lettres réservent à la fois des anecdotes croustillantes et des aveux intimes de la part du musicien. Les ensembles de lettres les plus importants sont ceux envoyés à sa femme Marie et à sa maîtresse la pianiste Marguerite Hasselmans.
 

Lettre de Fauré à sa maîtresse, Marguerite Hasselmans (7 juillet 1916)

On trouvera également plusieurs séries de portraits et de photographies, soit de Fauré, soit en rapport avec lui et avec son œuvre. Les portraits du musicien, très nombreux dans Gallica, le montrent soit entouré de ses proches, soit dans des lieux emblématiques de sa carrière musicale (son orgue de l'église de la Madeleine, son bureau au Conservatoire de Paris, rue de Madrid…). D'autres photographies visibles ici ont été prises par Fauré lui-même dans plusieurs de ses lieux de villégiature, en Suisse et à Monte-Carlo.
 

Création de l'opéra Prométhée aux arènes de Béziers (26 août 1900). Un déluge s'apprête à éclater et à interrompre la représentation.

Les collections de Gallica consacrée à Fauré sont présentées en détail dans la nouvelle rubrique qui leur est consacrée.

 

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