Revues savantes de Loire-Atlantique

Publications disponibles de 1808 à 1915
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Une Société d'agriculture, commerce et arts fut fondée à Nantes en 1791, la Révolution la fit disparaître avant qu'elle ait eu le temps de rien publier.

Publications disponibles de 1859 à 1933
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Fondée le 9 août 1845, réorganisée et autorisée le 15 mai 1855, cette Société publie à partir de 1859 un Bulletin.

Publications disponibles de 1877 à 1922

Cette Société, fondée en 1877, fait paraître des Bulletins, des volumes de Mélanges historiques, et des volumes d'Archives. Elle prit à son compte, en 1889, la Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou fondée, en 1857, par M. de la Borderie.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine