Revues savantes de Haute-Vienne

Publications consultables de 1807 à 1912

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La Société d’agriculture, sciences et arts de Limoges a été formée en 1759 sous les auspices de Pajot de Marcheval, intendant de la Généralité de Limoges,  et autorisée par décision du contrôleur général des finances des 12 août et 17 décembre 1760 et par arrêt du Conseil du 12 mai 1761.

Publications consultables de 1846 à 1947
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Un arrêté préfectoral du 3 décembre 1845 avait institué à Limoges une Commission d’histoire et d’archéologie. Ce fut l’embryon d’où sortit, peu de mois après, la Société archéologique et historique du Limousin.

Publications consultables de 1906 à 1915

Cette Société a été fondée en 1903, elle publie un Bulletin depuis 1906 (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1907-1908, p.181).

Publications consultables de 1889 à 1912

Cette Société a été fondée au mois de mars 1889. Les plus actifs de ses membres s'adonnent de préférence aux sciences naturelles ou préhistoriques, et la part que l'histoire et l'archéologie proprement dites occupent dans ses travaux est assez mince. Elle publie un Bulletin, qui aurait dû paraître tous les deux mois, mais dont la périodicité n'a pas toujours été très régulière. (Lasteyrie VI, p.690)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine