Revues savantes de Gironde

publications disponibles de 1820 à 1929 ; voir la table générale 1712-1875
voir la notice du CTHS voir le site de l'Académie

Instituée par lettres patentes du 5 septembre 1712, supprimée en 1793 et reconstituée en 1800 sous le nom de Société d’agriculture,

publications disponibles de 1840 à 1866

La Commission des monuments et documents historiques de la Gironde, fondée en 1839, a fait paraître de 1840 à 1865 une série de Rapports et de Comptes rendus. La publication de ces fascicules, interrompue en 1856, fut reprise en 1865, mais pour s’arrêter aussitôt.

publications disponibles de 1802 à 1822

Fondé en 1783, supprimé à la Révolution, le Muséum de Bordeaux fut réorganisé le 25 vendémiaire an X et vécut jusque sous la Restauration. Il a fait paraître avant la Révolution un choix de ses travaux en un volume ; puis de 1802 à 1822, il a publié, sous le titre de Bulletin polymathique, un recueil dont la collection comprend vingt volumes. [Lasteyrie, Bibliographie, t.1, p.633)

publications disponibles de 1874 à 1928

voir la notice du CTHS voir le site de la Société

Cette société, fondée le 26 août 1873, publie depuis 1874 un recueil de ses travaux dont douze volumes ont déjà paru. (Lasteyrie, Bibliographie, t.1, p.639)

publications disponibles de 1859 à 1936

Cette société, fondée en 1858 et autorisée le 8 juillet de la même année, a fait paraître de 1859 à 1885, sous le titre d’Archives historiques du département de la Gironde, vingt-quatre volumes de documents inédits. Les tomes XI et XX contiennent des tables chronologiques des pièces publiées dans les vingt premiers volumes. [Lasteyrie, Bibliographie, t.1, p.644)

publications disponibles de 1874 à 1934

Cette Société a été fondée à Bordeaux a la suite du Congrès tenu dans cette ville en 1872 par l'Association française pour l'avancement des sciences ; la Société d'anthropologie et d'ethnographie du Sud-ouest a fusionné avec elle en 1894.

publications disponibles de 1856 à 1939

La Société philomatique de Bordeaux n'est autre que l'ancien Muséum du XVIIIe siècle, qui fut rétabli en 1808. La Société n'a pas eu d'organe direct pour la publication des travaux de ses membres avant 1807, époque eu elle a fondé la Revue philomathique de Bordeaux, qui forme depuis 1898 un volume par an. (Lasteyrie V)

publications disponibles de 1909 à 1925

L'Union des Sociétés savantes du Sud-Ouest, après avoir tenu ses deux premiers congrès en 1907 à Bordeaux et en 1908 à Pau, a tenu ses troisièmes assises en 1910, à Auch.

publications disponibles de 1906 à 1911
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Cette Société, fondée en 1904 et réorganisée en 1935, a pour objet l’étude et la conservation des monuments anciens de Saint-Emilion. Elle a publié un Bulletin à périodicité variable. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.2, p.310)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine