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- TABLE DES MATIERES DU TOME DIXIEME.
- TABLE ANALYTIQUE DES TOMES IX ET X. (ANNEE 1890.)
- Cette Table suit les divisions de la Nomenclature sociale. Elle présente ainsi, en abrégé, un exposé analytique des questions traitées dans la Revue et. par conséquent, un précieux instrument d'étude. (Voir le tableau général de la Nomenclature, t. II, p. 493 et suivantes, et l'exposé détaillé de chaque partie, t. I, p. 399 à 410; t. II. p. 22 à 48, 534 à 570, etc.)
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314 LA SCIENCE SOCIALE.
Les centres urbains, fondés ou développés par la conquête ro-
maine, ouvrirent dans ces forêts, dès les premiers siècles de notre
ère, de larges éclaircies en dégageant leur banlieue et en la met-
tant en culture. Bientôt le défrichement s'accrut, soit pour éten-
dre les emblavures, soit pour suffire à l'approvisionnement en bois
des villes disséminées dans le pays de Paris surtout, et dans son
pourtour. Ces villes consommaient beaucoup de bois de construc-
tion et de chauffage. Bientôt leur voisinage fut dégarni, il fallut
aller plus loin. Au milieu du quinzième siècle, on imagina le
flottage, qui permettait le transport à longue distance presque
sans frais. Dès lors, les percées se reculèrent et s'élargirent le long
des cours d'eau, si bien que, dès le seizième siècle, « l'ancienne
enceinte forestière de l'Ile-de-France est coupée en massifs par
de larges éclaircies (1). » Ce fut autant de gagné pour la cul-
ture.
La forêt aurait probablement disparu tout à fait sous la hache
des bûcherons et des paysans, et cela depuis longtemps déjà, si
une autorité puissante n'était venue arrêter une exploitation qui
tendait à tout découvrir. Dès le onzième siècle, en effet, les rois,
qui ne trouvaient déjà plus guère à proximité de Paris le gros
gibier nécessaire pour donner de l'intérêt à leurs chasses, acqui-
rent plus au loin quelques grands massifs qui n'avaient pas en-
core été entamés et qui sont restés depuis lors dans le domaine
public. C'est grâce à ce fait que la forêt de Fontainebleau a pu
subsister (2).
Le village de Bourron est adossé à la lisière méridionale de
cette forêt ; elle le couvre presque de ses beaux ombrages, l'abrite
des vents du nord, et détourne de ses moissons les orages du midi.
Au sud, s'étendent les champs cultivés, sur les collines qui bor-
nent le cours d'une rivière aux eaux rapides, claires comme le
cristal, le Loing. Telle est la situation géographique générale du
village. Voyons maintenant comment la population s'est organisée
sur ce coin de terre, et ce qu'elle y est devenue, sous la double
influence du milieu et du travail.
(1) Maury, p. 172.
(2) P. Domet, op. cit.
Les centres urbains, fondés ou développés par la conquête ro-
maine, ouvrirent dans ces forêts, dès les premiers siècles de notre
ère, de larges éclaircies en dégageant leur banlieue et en la met-
tant en culture. Bientôt le défrichement s'accrut, soit pour éten-
dre les emblavures, soit pour suffire à l'approvisionnement en bois
des villes disséminées dans le pays de Paris surtout, et dans son
pourtour. Ces villes consommaient beaucoup de bois de construc-
tion et de chauffage. Bientôt leur voisinage fut dégarni, il fallut
aller plus loin. Au milieu du quinzième siècle, on imagina le
flottage, qui permettait le transport à longue distance presque
sans frais. Dès lors, les percées se reculèrent et s'élargirent le long
des cours d'eau, si bien que, dès le seizième siècle, « l'ancienne
enceinte forestière de l'Ile-de-France est coupée en massifs par
de larges éclaircies (1). » Ce fut autant de gagné pour la cul-
ture.
La forêt aurait probablement disparu tout à fait sous la hache
des bûcherons et des paysans, et cela depuis longtemps déjà, si
une autorité puissante n'était venue arrêter une exploitation qui
tendait à tout découvrir. Dès le onzième siècle, en effet, les rois,
qui ne trouvaient déjà plus guère à proximité de Paris le gros
gibier nécessaire pour donner de l'intérêt à leurs chasses, acqui-
rent plus au loin quelques grands massifs qui n'avaient pas en-
core été entamés et qui sont restés depuis lors dans le domaine
public. C'est grâce à ce fait que la forêt de Fontainebleau a pu
subsister (2).
Le village de Bourron est adossé à la lisière méridionale de
cette forêt ; elle le couvre presque de ses beaux ombrages, l'abrite
des vents du nord, et détourne de ses moissons les orages du midi.
Au sud, s'étendent les champs cultivés, sur les collines qui bor-
nent le cours d'une rivière aux eaux rapides, claires comme le
cristal, le Loing. Telle est la situation géographique générale du
village. Voyons maintenant comment la population s'est organisée
sur ce coin de terre, et ce qu'elle y est devenue, sous la double
influence du milieu et du travail.
(1) Maury, p. 172.
(2) P. Domet, op. cit.
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