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- LIVRAISON DE JANVIER 1890.
- LIVRAISON DE FEVRIER 1890.
- LIVRAISON DE MARS 1890.
- LIVRAISON D'AVRIL 1890.
- LIVRAISON DE MAI 1890.
- LIVRAISON DE JUIN 1890.
LES CORPORATIONS OUVRIÈRES. 521
le maçon, le charpentier, le menuisier, le peintre, le forgeron, le
plombier, etc.; là viennent aussi le boulanger, le boucher, le
charcutier, le laitier, le fruitier,l'épicier, le marchand de,Vin, etc.
Ces derniers, qui ont pour but de pourvoir au besoin de la
nourriture, semblent moins utiles, puisque les familles récoltent
sur leur domaine presque tout ce qui leur est nécessaire à ce point
de vue. Biais il ne faut pas oublier que ces artisans travaillent
avant tout pour le personnel urbain.
Voilà donc nos artisans bien nettement séparés des paysans
et constituant un groupe à part dans le bourg, ou la cité. Mais
ils sont encore sous la dépendance de la campagne, soits la dépen-
dance des ruraux, qui forment la masse de la population et la
plus grande partie de leur clientèle.
Ils vont briser ce dernier lien et constituer leur indépendance;
ils vont créer l'autonomie de la Cité. Cette dernière étape était
nécessaire pour la constitution du régime corporatif.
III.
A mesure que la clientèle rurale augmente et s'enrichit, la po-
pulation urbaine s'enrichit et se développe, puisque ses progrès
sont intimement liés à ceux des ruraux. On voit donc augmenter,
du même coup, le nombre des artisans et des gens adonnés aux
cultures intellectuelles.
La ville tend alors à avoir des intérêts propres.
Cela, s'explique. Tant que l'agglomération urbaine était peu
importante, elle ne répugnait pas à n'être qu'une dépendance de
la campagne; elle trouvait même la chose avantageuse, puisque
c'était la campagne qui fournissait presque toute la clientèle. Mais
à mesure que la ville se développe, ses intérêts diffèrent de plus
en plus de ceux de la campagne; ils deviennent de plus; en plus
distincts : la ville tend à se suffire à elle-même. Les artisans trou-
vent d'ailleurs dans l'agglomération urbaine une clientèle suffi-
sante.
Alors la cité veut se soustraire à l'influence rurale, au gouver-
le maçon, le charpentier, le menuisier, le peintre, le forgeron, le
plombier, etc.; là viennent aussi le boulanger, le boucher, le
charcutier, le laitier, le fruitier,l'épicier, le marchand de,Vin, etc.
Ces derniers, qui ont pour but de pourvoir au besoin de la
nourriture, semblent moins utiles, puisque les familles récoltent
sur leur domaine presque tout ce qui leur est nécessaire à ce point
de vue. Biais il ne faut pas oublier que ces artisans travaillent
avant tout pour le personnel urbain.
Voilà donc nos artisans bien nettement séparés des paysans
et constituant un groupe à part dans le bourg, ou la cité. Mais
ils sont encore sous la dépendance de la campagne, soits la dépen-
dance des ruraux, qui forment la masse de la population et la
plus grande partie de leur clientèle.
Ils vont briser ce dernier lien et constituer leur indépendance;
ils vont créer l'autonomie de la Cité. Cette dernière étape était
nécessaire pour la constitution du régime corporatif.
III.
A mesure que la clientèle rurale augmente et s'enrichit, la po-
pulation urbaine s'enrichit et se développe, puisque ses progrès
sont intimement liés à ceux des ruraux. On voit donc augmenter,
du même coup, le nombre des artisans et des gens adonnés aux
cultures intellectuelles.
La ville tend alors à avoir des intérêts propres.
Cela, s'explique. Tant que l'agglomération urbaine était peu
importante, elle ne répugnait pas à n'être qu'une dépendance de
la campagne; elle trouvait même la chose avantageuse, puisque
c'était la campagne qui fournissait presque toute la clientèle. Mais
à mesure que la ville se développe, ses intérêts diffèrent de plus
en plus de ceux de la campagne; ils deviennent de plus; en plus
distincts : la ville tend à se suffire à elle-même. Les artisans trou-
vent d'ailleurs dans l'agglomération urbaine une clientèle suffi-
sante.
Alors la cité veut se soustraire à l'influence rurale, au gouver-
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