Titre : Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers
Auteur : Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers. Auteur du texte
Éditeur : Impr. F. Cocharaux (Auch)
Date d'édition : 1991-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34426497s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 31687 Nombre total de vues : 31687
Description : 01 octobre 1991 01 octobre 1991
Description : 1991/10/01 (A92)-1991/12/31. 1991/10/01 (A92)-1991/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65762887
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LC20-66
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
- Aller à la page de la table des matières503
- TABLE DES MATIÈRES
- Publications de la Société Archéologique
- Bureau de la Société pour l'année 1991
- Sociétés qui font échange de leurs publications avec le bulletin de la Société Archéologique du Gers
- COMMUNICATIONS
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 72
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 226
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 326
- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 443
- .......... Page(s) .......... 463
- .......... Page(s) .......... 472
- BIBLIOGRAPHIE
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 235
- .......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 357
- .......... Page(s) .......... 358
- .......... Page(s) .......... 496
- CHRONIQUE
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 132
- .......... Page(s) .......... 133
- .......... Page(s) .......... 243
- .......... Page(s) .......... 244
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 363
- .......... Page(s) .......... 366
- .......... Page(s) .......... 367
- .......... Page(s) .......... 368
- .......... Page(s) .......... 369
- .......... Page(s) .......... 370
- .......... Page(s) .......... 371
- .......... Page(s) .......... 372
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 374
- .......... Page(s) .......... 491
- .......... Page(s) .......... 492
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 494
- COURRIER DES CHERCHEURS ET DES CURIEUX
- IN MEMORIAM
- .......... Page(s) .......... 490
498 SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE ET HISTORIQUE DU GERS
En 1791, Marboy de Sabazan, qui le remplace, exerce dictatoriale-
ment son mandat et démissionne après la journée sanglante du 21 mars
1791.
D'Aydie de Bétoulin restera ensuite en fonction jusqu'en 1800. De
1800 à 1848, faute de subsides, la rénovation de la ville sera inachevée :
les larges fossés restent nauséabonds, les ruelles mal pavées, le cimetière
exigu.
La révolution parisienne de février 1848 déclenche l'enthousiasme
populaire et porte à la mairie et au Parlement Victor Dominique Gounon.
Mais le 4 décembre 1851, les républicains apprennent le coup d'Etat
césarien. Ils s'insurgent, et quatre d'entre eux seront déportés en Algé-
rie. Le régime bonapartiste aura du mal à s'implanter à Eauze. Mais,
comme le montre Georges Courtès, Napoléon III a la chance de régner
au cours d'une phase d'expansion économique (1850-1873) et la prospérité
dans les campagnes fera des Eluzates de fervents bonapartistes, et qui le
resteront après la chute de l'Empire. L'Armagnac est quadrillé par les
trois Cassagnac et leurs acolytes (Mocquart à Eauze). C'est en 1890
seulement que les républicains reprendront le pouvoir. L'homme de la
situation sera le médecin Joseph Masclanis. Il poursuit la modernisation
de la ville entreprise par Cassagnac. Eauze dispose de l'eau en abondance
et s'éclaire à l'électricité.
« Le chiffre de population de la commune d'Eauze est aujourd'hui
identique à celui de 1790» dans un département qui se dépleuple. Son
environnement explique sa stabilité. Le tiers des S.A.U. des cantons du
Bas-Armagnac portent des vignobles. Dès 1904, ils ont triomphé de la
crise phylloxérique et des ravages cryptogamiques. Vin et eau-de-vie
génèrent tout un artisanat.
Si la première guerre mondiale a « ressoudé la population en une
sorte d'union sacrée », la fin des hostiiltés a rallumé les passions politi-
ques. De 1935 à 1965, à l'exception de la période vichyssoise, Robert
Daury, sera le maire, fervent socialiste, ambitieux et autoritaire. Son rôle
de «bâtisseur» a été considérable. De 1965 à 1988, la gauche désunie a
laissé le pouvoir à des « défenseurs d'intérêts communaux » dont le per-
sonnage essentiel a été Jean Faget.
En 1988 et en 1989, le professeur Pierre Pédussaut a ressoudé la gau-
che et repris la mairie.
Les chapitres VII et VIII recensent les édifices religieux et civils
d'Eauze. Mademoiselle Legrand étudie successivement l'église Saint-Luperc,
œuvre de Jean Marre, « construction homogène jaillie en quelques années
à la fin du XVI" siècle », et les églises du canton d'Eauze pour lesquelles
Saint-Luperc a servi souvent de modèle.
Monsieur Jean Gugole a fait un travail neuf : remontant à la cité
antique et à la citadelle médiévale que l'on décèle au cours des fouilles ;
il décrit avec précision la ville du XVIIIe siècle, avec le beffroi de son
hôtel de ville, la halle, les « couverts » de la place. La Maison de Jeanne
d'Albret n'est pas la seule à colombage. Si les hôtels sont rares, hors les
murs, les « castets » (Esperous, Blancastel), les chartreuses (St-Aubin, Le
Bouet) sont nombreux, ainsi que les résidences néo-gothiques bâties au
En 1791, Marboy de Sabazan, qui le remplace, exerce dictatoriale-
ment son mandat et démissionne après la journée sanglante du 21 mars
1791.
D'Aydie de Bétoulin restera ensuite en fonction jusqu'en 1800. De
1800 à 1848, faute de subsides, la rénovation de la ville sera inachevée :
les larges fossés restent nauséabonds, les ruelles mal pavées, le cimetière
exigu.
La révolution parisienne de février 1848 déclenche l'enthousiasme
populaire et porte à la mairie et au Parlement Victor Dominique Gounon.
Mais le 4 décembre 1851, les républicains apprennent le coup d'Etat
césarien. Ils s'insurgent, et quatre d'entre eux seront déportés en Algé-
rie. Le régime bonapartiste aura du mal à s'implanter à Eauze. Mais,
comme le montre Georges Courtès, Napoléon III a la chance de régner
au cours d'une phase d'expansion économique (1850-1873) et la prospérité
dans les campagnes fera des Eluzates de fervents bonapartistes, et qui le
resteront après la chute de l'Empire. L'Armagnac est quadrillé par les
trois Cassagnac et leurs acolytes (Mocquart à Eauze). C'est en 1890
seulement que les républicains reprendront le pouvoir. L'homme de la
situation sera le médecin Joseph Masclanis. Il poursuit la modernisation
de la ville entreprise par Cassagnac. Eauze dispose de l'eau en abondance
et s'éclaire à l'électricité.
« Le chiffre de population de la commune d'Eauze est aujourd'hui
identique à celui de 1790» dans un département qui se dépleuple. Son
environnement explique sa stabilité. Le tiers des S.A.U. des cantons du
Bas-Armagnac portent des vignobles. Dès 1904, ils ont triomphé de la
crise phylloxérique et des ravages cryptogamiques. Vin et eau-de-vie
génèrent tout un artisanat.
Si la première guerre mondiale a « ressoudé la population en une
sorte d'union sacrée », la fin des hostiiltés a rallumé les passions politi-
ques. De 1935 à 1965, à l'exception de la période vichyssoise, Robert
Daury, sera le maire, fervent socialiste, ambitieux et autoritaire. Son rôle
de «bâtisseur» a été considérable. De 1965 à 1988, la gauche désunie a
laissé le pouvoir à des « défenseurs d'intérêts communaux » dont le per-
sonnage essentiel a été Jean Faget.
En 1988 et en 1989, le professeur Pierre Pédussaut a ressoudé la gau-
che et repris la mairie.
Les chapitres VII et VIII recensent les édifices religieux et civils
d'Eauze. Mademoiselle Legrand étudie successivement l'église Saint-Luperc,
œuvre de Jean Marre, « construction homogène jaillie en quelques années
à la fin du XVI" siècle », et les églises du canton d'Eauze pour lesquelles
Saint-Luperc a servi souvent de modèle.
Monsieur Jean Gugole a fait un travail neuf : remontant à la cité
antique et à la citadelle médiévale que l'on décèle au cours des fouilles ;
il décrit avec précision la ville du XVIIIe siècle, avec le beffroi de son
hôtel de ville, la halle, les « couverts » de la place. La Maison de Jeanne
d'Albret n'est pas la seule à colombage. Si les hôtels sont rares, hors les
murs, les « castets » (Esperous, Blancastel), les chartreuses (St-Aubin, Le
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