Titre : Le Rappel / directeur gérant Albert Barbieux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1880-10-04
Contributeur : Barbieux, Albert. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328479063
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 79956 Nombre total de vues : 79956
Description : 04 octobre 1880 04 octobre 1880
Description : 1880/10/04 (N3860). 1880/10/04 (N3860).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune
Description : Collection numérique : La Commune de Paris Collection numérique : La Commune de Paris
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7532262v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-43
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2012
(Œ RAPPEE DU t OCTOBRE
*
A neuf heures du matin,
Parqueteui's, la corporation en assemblée
générale et extraordinaire, salle et rue Pé-
trelle. - _.-
A une heure,
Layelicrs-emballeurs, assemblée générale de
toute la corporation, salle de l'Alhambra, 23,
faubourg du Temple.
Menuisiers en bâtiment, toute la' corpo-
ration. Réunion générale extraordinaire, salle
Ragache, 61, rue Lecourbe (Vaugirard).
L'assemblée générale trimestrielle de l'Union
prévoyante des ouvriers balanciers syndiqués
(société en formation), 122, rue Vieille-du-
Temple.
A deux heures,
L'Union professionnelle des ouvriers en
voiture. Assemblée générale au siège social,
10, rue Lecourbe.
La chambre syndicale ouvrière de la cor-
donnerie de Paris. Conférence corporative
privée au bénéfice de la délégation au congrès
national dn Havre, saUc Rivoli, 100, rue Saint-
Antoine, à l'entrée de la r e de Rivoli.
L'Association générale d'ouvriers tailleurs.
Assemblée générale, maison Vantier, 55, bou-
levard Voltaire.
*
,LA COLLECTION DE CHAUSSUBES
DE
JULES JACQUEMART
L'éminent aquafortiste enlevé si préma-
turément à l'art spécial dont il était l'une
des plus puissantes illustrations, car il
excellait à rendre, avec autant de science
que de simplicité dans les moyens, en
quelques traits, la matière même des ob-
jets qu'il reproduisait de préférence par
la gravure : métaux, ivoire, ébène, cris-
tal, pierres précieuses, etc., Jules Jacque-
mart était, à ses moments perdus, et il en
perdait assez souvent pour se livrer à sa
passion, un collectionneur acharné des
choses d'autrefois.
Dans les notices consacrées à l'artiste
et à l'homme, cette semaine, personne
n'a foit mention de la curieuse et bizarre
collection de chaussures qui lui avait
coûté tant de recherches, d'échanges, de
correspondances et d'argent.
Jacquemart en était très fiêr: Un jour,
il m'emme: a la visiter. C'est le souvenir
de cette visite que je résume dans les li-
gnes suivantes.
Cette vaste collection, qui comprenait
tous les pays et tous les temps, était ran-
gée méthodiquement, par-nationalités,
sur des rayons superposés, courant le long
des murailles dans deux grandes salles
consacrées à ce musée d'un genre nou-
veau. Musée unique, pourrait-on dire aussi,
car, à Cluny et dans les collections parti-
culières, les chaussures curieuses ne figu-
rent qu'à l'état d'exception et, en petit
nombre. Le musée Jacquemart comptait
trois ou quatre cents pièces originales, de
premier choix, d'une authenticité par-
faite.
On n'y voyait pas, il est vrai, la sandaio
mignon; rV Ithodope, enlevée par un
aigle, et, u1 a fourni la donnée de. la
pantoufle de la légende de Cendrillon ;
mais, à côté d'une mu 'e papale qu'un dé-
vot ;aurait payée fort cher, on voyait de
ridicules souliers à la poulaine, pointus
comme des cornes de bœuf, que suivait
un soulier de paysan du temps de Louis
XIV, d'une taille extraordinaire, un sou1-
lier d'ogre. Des bottes de raffin és Louis XIII,
parfumées à la civette, côtoyaient des
bottes à chaudron, massives, de véritables
monuments de cuir, à base de clcus. Il y
avait, dans la chaussure des seizième, dix-
septième el dix-huitième siècles (côté des
femmes), des merveilles, les unes d'Italie,
les autres de France, des chefs-d'œuvre
en cuir de couleur, en velours, en satin,
constellés de perles, brodés, passementés,
pasquillés, décorés de mille façons char-
mantes. Les hauts patins des Vénitiennes
avaient pour compagnons lès hauts patins
de bois incrustés de nacre des Turques,
les sabots cisc e. des Normandes de jadis,
les alpargates espagnoles et les bottes
fourrées des femmes esquimaux.
De l'antiquité, dame, il n'y avait pas
grand'chose : la fragilité des chaussures
est connue! Quelques sandales, un co-
thurne en débris, une cnémide, bronze et
cuir, et quelques autres pièces en mauvais
état, témoignaient seuls de l'art des cor-
donniers au temps où ils critiquaient im-
prudemment les tableaux de façon à se
laire duc — ne sutor ultra erepidam «ne
va pas plus haut que la bottine ! » Mais,
à partir du moyen-âge, la collection Jac-
quemart offre des specimens très intéres-
sants à tous les points de vue : artistique,
poétique, industriel, philosophique, his-
torique, etc.
Les chaussures de l'extrême Orient
m'ont laissé des souvenirs particuliers
d'élégante barbarie et d'ignorance ingé-
nieuse. Je rappelle, entre autres san-
dales de : - iculptées et peintes, prove-
nant de 1 aide, une paire de sandales co-
loriées à ravir, dont l'extrémité est garnie
d'une cheville terminée par un bouton de
lotus fermé. Cette (heville, qui se glisse
entre le pouce et le doigt voisin, main-
tient solidement la chaussure au pied, et,
coquetterie bizarre, à chaque pas de la
beiie Hindoue qui mettait ces sandales, la
fleur de lotus s'épanouissait montrant
l'intérieur de ses pétales d'azur ou
pourpre.
ilien de plus inattendu et do plus gra-
cieux.
Que deviendra cette collection singu-
lière? Comme elle ferait bien, et pour
l'instruction et pour le plaisir des yeux,
dans une des trop nombreuses salles du
Louvre que remplit la série interminable
des pots plus ou moins authentiques de la
collection Campana !
Mais ! K'at qui ne s'est pas encore dé-
cidé à accepter la merveilleuse collection
révolutionnaire que lui offre M.-de Liesville,
se gardera bien d'empêcher le musée
Jacquemart d'être acquis par l'Angleterre,
s'il est mis un jour aux enchères.
ERNEST D'UERVILLY.
.—————————
DERRIERE LA TOILE
Spectacles de la semaine à l'Opéra :
Lundi, la Juive; mercredi, Aida; vendredi,
l' ¡lfrlccÛne; samedi, Paust..
♦ -
** -
La réapparition du Comte Ory sur l'am, he
de l'Opéra ne tardera pas.
L'ouvrage de Hossini sera prôt vers le 15
octobre, mais M. Vaucorbeïl voudrait offrir le
môme soir le Comte Ory et h Koriaane.
Si les deux ouvrages peuvent être sur pied
à peu de jours de distance, l'administration
de l'Académie de musique les présentera le
même soir, quitte à ne les faire passer que du
20 au 2o.
+*
Les Inutiles, la comédie de M. Edouard
Cidol qu'on prétendait, à tort, avoir été reti-
rée du répertoire du Second-Théâtre-Français,
- sera, dès aujourd'hui dimanche,reprise sur
la scène de l'Odéon.
La pièce aura pour interprètes : MM. Porel,
Rebel, Amaury, François, Brémont, Cresson-
nois, etc.; Mlles .Sisos et Valdteufel.
*
Juarez ou la guerre du Mexique, le drame de
M. Gassier, que devait jouer le Châleau-d'Eau,
et dont nous avons parlé, est interdit par la
censure.
»
La séance annuelle de l'Institut, dans la-
quelle on exécutera la cantate de M. Lucien
Hillemacher, est fixée au samedi 30 octobre,
et non au 16 octobre, comme on l'a an-
noncé.
* +
M. Salvayre, le compositeur, travaille en ce
moment à un grand ôpéra, R-chard III, et,
chose qui m'intéresse un peu moins, à un grand
oratorio.
* *
Ainsi que je l'ai annoncé, Mlle Thérésa a
été reçue hier t oir membre dn Caveau.
Quatrevingt-huit convives, au Palais-Royal,
,dans le grand salon de Douix.
Selon le vieil usage, au milieu du repas, le
président, M. Eugène Grangé, chargé de pro-
céder officiellement à cette réception, a dit
une p:èce de vers.
Mlle Thérésa, très émue, a pu à peine lire
la réponse que venaient d'improviser deux des
assistants.
Après le diner, Mlle Thérésa a chanté le ron-
deau de Paris en Actions, puis, selon la cou-
tume, la parole a été donnée aux sociétaires
qui avaient des œuvres nouvelles à faire en-
tendre.
ÉMILE MARS Y.
————-< $ .—————-
MAISON DU PONT. N EU F P&rdeSSUS moussa I £ ?
e ——
Ai ALBANEL, TAILLEUR
178, rue Montmartre, 178, au coin du Bûulevard.
- «sassost PRBMSSS. ©asss'
Hautes Nouveautés Françaises et Anglaises
Vent6 (tu comptant. - 25 o d~coEOË~e.
—
V. aux ann.Emission Société Française Financière.
_n
à TRAVERS LA BOURSE
Cours de la ISesate
3 o/O
Comptant, dernier cours. 83 40 - Baisse 25
Fin courant, dern. cours. 85 57 - Baisse 18
* 3 0/0 amortissable
Comptant, dernier cours. 87 20 - Baisse 40
Fin courant, dern. cours. 87 Sii - Baisse 20
4 1/3 0/0
Comptant, dernier cours. fi.1 73 - Baisse 15
a 0/0
Copiptant,dernier cours. 120 15 — Baisse 03
Fin courant dern. cours. 120 40 — Baisse 10
C- - -
La hausse que nous pressentions s'est ac-
centuée sur les nouvelles plus , rassurantes ,
venues d'Orient. -
Nous laissons le 3 CiO à 85 60; l'amortissa.
ble reste à 87 52; le 4 112 à 114 7o ; le 5 0^0
à 120'40.
Les valeurs, dont la liquidation a eu lieu
aujourd'hui dans des conditions relativement.
satisfaisantes, sont-restées dans un bon cou-
rant de fermeté.
La Banque de France à 3,477 tiO; la Banque
de Paris à 1,110 fr.
1. Reprise sur les actions du Crédit foncier de
France.
Les vendeurs, ayant fait fausse route, pa-
raissent vouloir devenir acheteurs, car tout
indique une hausse nouvelle.
Les souscriptions aux actions du Crédit fon-
cier algérien, pour la part réservée aux ac-
tionnaires du Crédit foncier, suit une marche
qui ne laisse aucun doute sur l'excellent
résultat de l'opération.
1.03 actions de h Banque nationale et celles
de la Société-nouvelle manifestent de bonnes
tendances à la reprise, justifiée d'ailleurs par
la situation de ces deux entreprises.
Nous avons assisté à l'ouverture de la suc-
cursale de la Société nouvelle, boulevard
Montmartre. Nous avons admiré l'élégance et
le confort de cet établissement, confié à l'in-
telligente direction de M. Debove.
Les bons de l'Assurance financière, depuis
leur admission à la cote officielle, donnent
lieu à des demandes suivies qui rapprochent
les cours du pair.
Nous avons dit que la banque anglo-fran-
çaise (The English and french Bank) mettrait
en vente 23,000 actions le 15 et le 16 couraut.
Nous apprenons que ce'.tc entreprise organise
des services de caisse et de dépôts en dehors
de son but principal, qui est de s'occuper d'é-
missions et de placements de titres sur le
marclie de t^ri?.
On annonce, pour la première quinzaine du
mois courant, l'émission de 25,000 obliga-
tions de ia Compagnie parisienne des Voitures
« l'Urbaine ». On compte sur le succès *de
cette opération, essentiellement parisienne,
et qui a pour but d'aitler une- entreprise dont
le service est justement apprécie, à dévelop-
per son matériel d'exploitation. Nous revien-
drons sur cette in'éressante affaire.
Nous aurons également à revenir sur une
opération qu'on nous signale. Il s'agit de la
vente de 7,609 actions de l'importante raffi-
nerie desjfiueres Eienne et Cizard de Nantes.
Urâ'13.
c l-
Petite SSosarsa
Emprunt 5 0[0. — 120 33, 32, 40, 37.
— 3 0|0. — »» »».
Turc 5 0|0. — 9 97, 10, »».
e>
~t)~-et.t~i!eHSM~%MSM~s!tM'RSaia~~
AU
,ro' , :,
0 Ki
MAISON ARISTIDE BOUCICAUT
AVIS
I:lîa.uguration des
Agrandissements
ET
ET PUBLIQUE
DES NOUVEAUTÉS DE LA SAISON
Lundi 11 Octobre
-
- - ,L
GRANDS MAGASINS DU
LOUVRE
DEMAIN
LUNDI 4 OCTOBRE
ET JOURS SUIVANTS
L'EXPOSITION GÉNÉRALE
DES
NOfflSiTlSJlfll
l ¡ U 1 .1 tllJ j] -:1 ¡ iJ i(
Grande Mise en Vente
DES
TOILETTES SOSltLI
J J)1~ £ fl¡
Manteaux et Confections, Cos-
tumes, Peignoirs, Matinées, Mo-
des , Jupes et Jupons, Lingerie
fine, Vêtements d'enfants.
Pour les détails, voir la nomenclature
que publient tous les grands journaux de
ce matin.
SOIERIES
La Galerie des Soieries sera
extrêmement curieuse à visiter; elle
contiendra 47 MILLE PIÈCES de
tissus nouveaux : Peluchss, Damas,
Brocarts, ainsi que les Tissus clas-
siques appelés à faire sensation.
DRAP de SOIE HOIR 3 m 0
pr jupes et costuin es. I i
L r 60 L' t~
Larg * 60 c. Le mètre. a tf Uf
SATIN COULEUR tout soie,
belle qualité, largeur F3
Sa/56 centimètres. g |
l Le mètre, W E
VÉRITABLES S ATI N S DU -
* CHSSSEicutsoie, 1 g"
largeur 59/60 centim., Jf g ih| i
en noir. Le mètre. S h f
En couleur (beau choix Esa 9 o..
de nuances). S O g 1 j
Le mètre. M IïJ
SATIN MERVEILLEUX NOIR
,de la première fabrique 5 asa p
de Lyon. IÆrgr 38/60 g~ Ê
cent. Le mètre. a f U
SATIN DAMASSÉ 6 fr
NOIR tout SOIE, jk
largr 58/60. Li mètre.
Cette étoffe a toujours été vendue
11 50.
VELOURS NOIR Rayure satin tout
ce qui se fait de beau, ff3 7 u-
dispositions variées. fi8%
Largr 48/50. Le mètre. a M
UNE TRÈS GROSSE AFFAIRE
PEt-UCHE DE SOIE 2 9 0
noire et couleur. , ',.< |Jj
Le mèt,~-e. 2Î;90
j ( —:
Velours Jacquard noir, fond satin
(coupé et frisé). Pc- l, Il
lits rt gr. dessins. 1
Lr 56/58 c,. Le mètre. S U D %3 1ty1?
Cette magnifique étoffe, la plus belle
qui existe, ne coûterait pasmoins de
25 francs en fabrique.
EXCEPTIONNEL
7,000 paires bas dë- soie de la
i plus belle qualité. Gr. 9 0
choix de nuances, pr f S §
1 dames. La paire. a a 0
Î La valeur de ces magnifiques Bas esi
de 15 francs.
Le POINTAGE qui a été exécuté, far,
dernier, aux quatre portes, le jour dt
f ouverture de V Exposition, cl s Nou-
veautés d'hiver, a établi q Cil était entr,
dans les Grands Magasins du Louvre :
64,821 personnes; ce chiffra serc
certainement clépasié LUNDI 4 OC-
TOBRE.
K~-~.?k~i~s~
—————— —————
Aujourd'hui dimanche, salle des Ecoles, rue
d'Arras, à deux heures, séance du Comité des
femir.es, avec le concours des étudiants. -
Allocution, par Armand Labosse sur les fem-
me3.
Entrée, 25 cent. — On aura des lettras uil
fyjrcau.
.', ..J -. ii
FAITS DIVERS
Li voleuse de boucles d'oreilles d'enfant,
dont nous avons parlé, a été arrêtée hier chez
un bijoutier, auquel elle oSrait de ces bi-
joux. r - ..,d , ■- \- r :, -
—' Fète du arrondissement. - Aujour-
d'hui, dimanche, à midi, au bénéfice de la
caisse de; écoles, grand steeple-chase arca-
dien. Courses à âne sur la rue du Champ-
d'Asile (partie comprise entre la place Denfert-
Rochereau et l'avenue, du Maine. — 260 fr. de
prix.
— On vient d'enlever les rails du tramway
qui se rendait à Passy par l'avenue du Troca-
déro et le bois de Boulogne.
lj.e tramway s'y rend en droite ligne en tra-
versint le jardin du Trocadéro.
— Le concert de la musique de la garde ré-
publicaine et les festivals donnés par l'orches-
tre Besselievrc, continuent à attirer une foule
énorme à l'Exposition de l'Union centrale des
beaux-arts appliqués à l'industrie, au palais
des Champs-Elysées.
—————— ——————
GRANDS MAGASINS DU
FMI
IV
Nous appelons do nouveau l'atten-
tion de notre Clientèle sur nos Opéra-
tions exceptionnelles de Soieries qui
seront mises en vente
Ommm l., Gm~n~ ~I
U L lui kl LU 0 1
Les SATINS que nous allons ven-
dre 3 fr. et 4 fr. 60 le mètre ne valent
pas moins de 5 et 7 fr.; quant aux
MERVEILLEUX ils seront vendus
3 fr. moins cher q::e leur valeur.
A toutes ces OCCASIONS il con-
vient d'ajouter : une affaire de
rï- L L W-"ta E ÎD 1- 7
FAILLE EOIRE
:' i:i .,., ~,' ¡:.~
en chaîne cuite
très bonne qualité, que nous vendrons
FRANCS
LOT COMPOSÉ DE
tlCHEMIRE DE SOIE
Il et 8§ portées de chaîne, et de
SâflIS BI LION
étoffes noires de premier ordre, lar-
geur 60 centimètres, dont la valeur
n'est pas inférieure à 8 et 9 fr., et que
nous vendrons
~~M~ FRANCS
ET UNE AFFAIRE DE 300 PIÈCES
SATilS DUCHESSE
il !t1~ u-lJ llu~
TOUT SOIE
toutes nuances nonvelles, largeur
58/60 centimètres, qui seront vendus
presque moitié qe leur valeur, e'est-à-
dire
FR.
FlS'-,
Ncms citerons également les FÉ
KINS NOIRS, Velours et Satin
à 5 fr. 90; les FAILLES PRE-
MIÈRES à 7 fr. 50.
En rèâuiaé, nous ne eroiguODJi!
fsftg de le redire, nous ne redou-
tas AficraE UOXCJ'nCEN(JE,
et 5C(;)lIiE solsicîiotss la C02BtS:aT'K&8e!!Bj
car fasasals plias belle oceasiesa n'a
été 'offerte sfaslaeler DE SUPER.
SES SOIEIMIES à des jprix aMSSt
bas.
LE CRÉDIT LYONNAIS
Boulevard des Italiens, 19, à Paris
reçoit les dépôts d'argent aux taux d'intérêt ci-dessous:
Remboursables à vue. 1 0/0 l'an.
— ",', à 8 mois. 2 0/0 —
- â 6 mois., 2 î/2 0/0 —
- à 1 an 7 3 0/0 —
- à 1 an
— à 18 mois.. 3 1/2 0/0 -
— à 2 ans 4 0/0 -
— à 3 ans 4 1/2 0/0 —
Il prête sur rentes, obligations françaises et étrangères,
cotées ou non cotéfes à la Bourse de Paris.
Les intérêts sont calculés au taux des avances de la
Banque de France.
La commission varie suivant la nature des titres.
Il escompte le papier de commerce sur la France o4
l'étranger.
Il ouvre des crédits sur garanties et hypothèques.
Il délivre des traites et des ietlresde crédit sur tous pays.
Il reçoit les titres en dépôt; il encaisse les coupons.
Il se charge de l'exécution des ordres de Bourse.
Il reçoit saus fiais les demandes de souscription.
————.——
DEUIL AU SiBLIER.
Dimanche 3 Octobre, ExpesHiosa des nou-
veaux Modèles pl'la saison d hiver, en
®S»HÉEAHS,13O.;IESETLJI22GE«»ÂEPRS3«ÏSB2.
Lundi 4 octobre el jours suivants, Mise, n Vente.
NOTA. Tous nos modèles sont exclusifs.
■ M. ,
- -- -- - --
-", .>~ -. ",-' -.., ¡. "-' 0" ,";" .,.
';:!.:Ct. '~?-\F~,> ,r~:,<;-¿:.;:j;:); '-';~~
A L.~
rLIIJI 1 «1- « n
PARIS,
lUNDI 4 OCTOBRE
OUVERTURE DE
L'EXPOSITION GÉNÉRALE
~.f¡¡'J. li' t 1 11 ~~Hi1.i.ll~
DES
iïïMwi Biiiia
11 lJ i f]1l 1 > Al 1 fj
Le catalogue illustre en frasîf ais, Izoç-
IsmtSreSg et a 3 Se KHI» sa «3, contenant as
pSaBïcSaes de dessin, est expédié franco à
'outcs les dames des départements et de
l'étranger dont nous avons l'adresse sur nos
réperloires et à toutes les personnes qui vou-
dront bien nous en faire la demande.
N. B. — Nous rappelons au public que le 8
juillet dernier il a été perdu dans nos magasins
dès obligations foncières 400 fr. 3 0/0 1877.
Pricre de les réclamer à notre caisse principale.
G■COCXX)
SPECTACLES DU DIMANCHE 3 OCTOBRE
JProHC" iiîs» * 7 h. 3/4. — Les Ouvriers. - L'Ami
Fritz. - :• -
OIJérLt) 0 h. 0/0. - Relâche.
Cdéon. 8 h. 0/0. - Les Précieuses Ridicules. —
L:$Inutiles. *
Opèr!9-Ho6M!q!BC.S7 h. 1/2. - tes Noces de
Jeannette. — Les Dragons de Fillars.
ViiUïScvïHSc, S h. 0/0. — Nos Députés en robe
de chambrv. —L'Heure du Pâtissier.
Variétés, 7 h. 1/2. — Horace et Liline. — La
Femme à Papa.
Palnis-noya), 8 h. 0/0. — Le s deux Chambres,
L'Impromptu. — Les Diables roses.
Porfc-St-Hartin, 0 h 0/0. — Relâche.
CSUÀTEEEÎ, 8 h. 0/0. — Les Pilules du Diable.
Gyalluase, 7 b. 0/0. — La Papillonne. — Nina
la Twusc. — L'Innocente.
TSi. tics r¥a4Î0SlS, 7 h. i/2. - Les Nuits
du Boulevard.
Gaité, 0 h. 0/p. — Clôture.
CiiîïiCîîsa-«3 IE.UI, 8 h. 0/0. — Casque en Fer.
Asî2ïîiG"-di-G»mIî|îie, 7 à. 0/0. — Robert-
Maairc.
Kesîaïssaacc, 7 h. 3/4. — La Chouette. —
La peii p. M n iée.
Ir- 01 lies- Dr-% lllal!4 il eV, 8 h. 1/4. — La Filli
du Tambour Major.
S5o«îTcs-î*.is*3sicas, 8 h. 0/0. - L'Avocat
(/;;-s maris. - Les Mousquetaires au couvent.
Claasiy, 8 b. 0/0. — U.i Objet d'art. - Le
Mnrjiand de LOlidres.
K0(2vca:i{ci; 8 h. 1/4. — Bringodard. - Le
Voyage en Amérique.
Athénée, 8 h. J/2. — Gredin de Sapeur. -
La Gogueite.
F SÎ M T : s ÎC S-Is a R 2*5 cii ïî es, 8 h. 1/2. — Le
M¿;'ltl":el' de Meudon.
Tlséâis*© Hèjaaeet. 7 h. 1/2. — La Ruelle. —
La Tat\n'aie.— Les Vitriers.
B~TB~cs «5ï3 râ'orJ, 8 h. 0/0. — La he de
Bohême.
IS5ppoic2'»3 £ îe. — Tons les soirs à 8 h. 112. —
i'.i-i>!-s-î.t lion Mipplémeutaire, à 3 h., jeuJis,
uititauche? et Jête.-:.
Cl £ *gï5C-ï#'JEiè. - Rcprésentationj équestres
loua les E'iir-.
OreiHC E'cî'aniiiïo., 8 h. — Ueprésentations
t!i;uedtr« s,
FofiseiS-SSaï'Sgsay, 8 h. 0/0. - Une Date
faia'e. - iarolienue et Clarinette. — Une Filie
ierribU. - Main leste.
8 b.-Speclo.de tous Jessoirs.
ISe"ïevi*'c; 7 h. 3/4. — La Parapluie d'Oscar.
- La lJuclus,e de la VauÓaïèl'e.
Thé&tre de la ViHeUe, 7 h. 3/4. • —
L-i Puits des Quatre- Chemins.
Salle «Iiïs Cagsîreliies. - Tous les soir-1, à
S h. lo .iormcis scieuiiliques et littéraires.
Ko«ci*i-SS©5:«lIaa. - 8 h. Prestidigitation,
lI;¡.¡g,c, par Hubert Houdiu fils.
®é»s*aasaa caasvcrscl. — Jardin géographi-
que de MuiitîO'Uiïs.
Le gérant responsable : AD. PELLEPOET.
Imprimerie du Rappel; AD. PRI.LEPOBT, imprimeur,
18, rue de Valois.
Caractères Virey. — Machines ÎJarinoai. — Encres Lorilleux.
VENTE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE
DE
38,000 Actions nouvelles de 500 fr.
DE LA.
SOCIÉTÉ ANONYME
CAPITAL : VINGT-CINQ MILLIONS
Les dividendes sont payables les 1er Février et 1er Août.
CONDITIONS DE LA SOlSCaiPTION :
Versement en Souscrivant. » T • 100 fr.
- à la Répartition, du 10 au 20 Octobre. 200 »
- du 10 au 15 Novembre 200 »
- du 10 au 15 Décembre 200 »
- du 10 au 15 Janvier 18~1. 200 »
900 fr.
Une bonification de £ 3 jv?si s?.s pa. action est accordée aux acheteurs qui libéreront leurs
titres par anticipation à la répartition. — Les intérêts sur les tersements en retard seront de
6 0/0. - Les titres seront remis en échange du dernier versement.
AVIS AUX ANCIENS ACTIONNAIRES
12,000 actions nouvelles sont réservées — au prix de 800 fr., ou 790 fr., par action
libérée à la répartition — par privilège, aux porteurs des 12,000 actions anciennes, à
raison de un titre nouveau pour un titre ancien. — Les conditions de la vente sont les
mêmes que ci-dessus, excepté que le dernier versement sera de 100 fr. — Pour jouir de ce
privilège, les anciens actionnaires devront produire, à l'appui du 1er versement, le titre
ancien qui sera rendu estampillé. - Le droit à ce privilège sera épuisé le 9 octobre.
—————.- 4
Après neuf ans de preuves d'une prospérité croissante et non inter-
rompue, l'assemblée générale des actionnaires a décidé d)augmente.,"
le capital de la Société, pour le mettre en rapport avec le développe-
ment de ses affaires. — Les aivi&emïïes rfisfs'c68i«?'« Jis&tgm'à ce Je us*
s*'&ssS Jitsstuês élë issfért&sfs's is ss fi'issic-3 par action, et les cours des
actions indiquent la valeur de cet Etablissement financier : ainsi elles
sa négociaient.en 1876 à 550 fr., en 13*?'? à 650 fr., en 1878 à
750 fr., en tS79 à 850 fr.; elles sont aujourd'hui à 950 fr. et elles
représentent encore au cours d'émission
Un p'aceBieait à pljas de Go'VO O/O
mais cette hausse est loin d'être à son terme, et l'augmentation du
capital devant procurer l'élévation des bénéfices,tles souscripteurs ont
en perspectivendes avantages garantis par le passé.
Si las anciens actionnaires profitent d'une partie de la prime, les
nouveaux y participent aussi, puisqu'une large part de cette prime
reste à la Société, pour s'ajouter aux bénéfices mis en réserva depuis
sa fondation.
LeS titres anciens étant inscrits à la Cote officielle, l'admission deS'
titres nouveaux aura lieu après leur libération.
Les décisions des assemblées générales et les rapports officiels du
conseil d'administration contenant les renseignements les plus étendus
sur la situation de la Société, seront envoyés franco à toute personne
sur en fera la demande.
4
LA SOUSCRIPTION SERA OUVERTE
10 ,"
les JEUDI 7 & VENDREDI 8 OCTOBRE 1880
A LA
SOCIÉTÉ FRANÇAISE FINANCIÈRE
18, rue de la ,Chaussée-d' .-nit.a, à Paris.
Les coupons à éc?;éance d'acloftfs et les titres facilement nfgociatlcs le jour de leut
réception seront acceptés en paiement SAKS COSI&ISSIGIN Kl COURTAGE.
N
riri. ULTL u'i- - uv
Les souscriptions peuvent être adressées DÈS MAINTENANT à Ea Société
ff'tfàssçaâs» Financière. Les actions ainsi demandées avant le 7 octobre seroiU
irrèiitCtMes. Le§ autres seront soumises à uns réduction proportion.'àç1^
*
A neuf heures du matin,
Parqueteui's, la corporation en assemblée
générale et extraordinaire, salle et rue Pé-
trelle. - _.-
A une heure,
Layelicrs-emballeurs, assemblée générale de
toute la corporation, salle de l'Alhambra, 23,
faubourg du Temple.
Menuisiers en bâtiment, toute la' corpo-
ration. Réunion générale extraordinaire, salle
Ragache, 61, rue Lecourbe (Vaugirard).
L'assemblée générale trimestrielle de l'Union
prévoyante des ouvriers balanciers syndiqués
(société en formation), 122, rue Vieille-du-
Temple.
A deux heures,
L'Union professionnelle des ouvriers en
voiture. Assemblée générale au siège social,
10, rue Lecourbe.
La chambre syndicale ouvrière de la cor-
donnerie de Paris. Conférence corporative
privée au bénéfice de la délégation au congrès
national dn Havre, saUc Rivoli, 100, rue Saint-
Antoine, à l'entrée de la r e de Rivoli.
L'Association générale d'ouvriers tailleurs.
Assemblée générale, maison Vantier, 55, bou-
levard Voltaire.
*
,LA COLLECTION DE CHAUSSUBES
DE
JULES JACQUEMART
L'éminent aquafortiste enlevé si préma-
turément à l'art spécial dont il était l'une
des plus puissantes illustrations, car il
excellait à rendre, avec autant de science
que de simplicité dans les moyens, en
quelques traits, la matière même des ob-
jets qu'il reproduisait de préférence par
la gravure : métaux, ivoire, ébène, cris-
tal, pierres précieuses, etc., Jules Jacque-
mart était, à ses moments perdus, et il en
perdait assez souvent pour se livrer à sa
passion, un collectionneur acharné des
choses d'autrefois.
Dans les notices consacrées à l'artiste
et à l'homme, cette semaine, personne
n'a foit mention de la curieuse et bizarre
collection de chaussures qui lui avait
coûté tant de recherches, d'échanges, de
correspondances et d'argent.
Jacquemart en était très fiêr: Un jour,
il m'emme: a la visiter. C'est le souvenir
de cette visite que je résume dans les li-
gnes suivantes.
Cette vaste collection, qui comprenait
tous les pays et tous les temps, était ran-
gée méthodiquement, par-nationalités,
sur des rayons superposés, courant le long
des murailles dans deux grandes salles
consacrées à ce musée d'un genre nou-
veau. Musée unique, pourrait-on dire aussi,
car, à Cluny et dans les collections parti-
culières, les chaussures curieuses ne figu-
rent qu'à l'état d'exception et, en petit
nombre. Le musée Jacquemart comptait
trois ou quatre cents pièces originales, de
premier choix, d'une authenticité par-
faite.
On n'y voyait pas, il est vrai, la sandaio
mignon; rV Ithodope, enlevée par un
aigle, et, u1 a fourni la donnée de. la
pantoufle de la légende de Cendrillon ;
mais, à côté d'une mu 'e papale qu'un dé-
vot ;aurait payée fort cher, on voyait de
ridicules souliers à la poulaine, pointus
comme des cornes de bœuf, que suivait
un soulier de paysan du temps de Louis
XIV, d'une taille extraordinaire, un sou1-
lier d'ogre. Des bottes de raffin és Louis XIII,
parfumées à la civette, côtoyaient des
bottes à chaudron, massives, de véritables
monuments de cuir, à base de clcus. Il y
avait, dans la chaussure des seizième, dix-
septième el dix-huitième siècles (côté des
femmes), des merveilles, les unes d'Italie,
les autres de France, des chefs-d'œuvre
en cuir de couleur, en velours, en satin,
constellés de perles, brodés, passementés,
pasquillés, décorés de mille façons char-
mantes. Les hauts patins des Vénitiennes
avaient pour compagnons lès hauts patins
de bois incrustés de nacre des Turques,
les sabots cisc e. des Normandes de jadis,
les alpargates espagnoles et les bottes
fourrées des femmes esquimaux.
De l'antiquité, dame, il n'y avait pas
grand'chose : la fragilité des chaussures
est connue! Quelques sandales, un co-
thurne en débris, une cnémide, bronze et
cuir, et quelques autres pièces en mauvais
état, témoignaient seuls de l'art des cor-
donniers au temps où ils critiquaient im-
prudemment les tableaux de façon à se
laire duc — ne sutor ultra erepidam «ne
va pas plus haut que la bottine ! » Mais,
à partir du moyen-âge, la collection Jac-
quemart offre des specimens très intéres-
sants à tous les points de vue : artistique,
poétique, industriel, philosophique, his-
torique, etc.
Les chaussures de l'extrême Orient
m'ont laissé des souvenirs particuliers
d'élégante barbarie et d'ignorance ingé-
nieuse. Je rappelle, entre autres san-
dales de : - iculptées et peintes, prove-
nant de 1 aide, une paire de sandales co-
loriées à ravir, dont l'extrémité est garnie
d'une cheville terminée par un bouton de
lotus fermé. Cette (heville, qui se glisse
entre le pouce et le doigt voisin, main-
tient solidement la chaussure au pied, et,
coquetterie bizarre, à chaque pas de la
beiie Hindoue qui mettait ces sandales, la
fleur de lotus s'épanouissait montrant
l'intérieur de ses pétales d'azur ou
pourpre.
ilien de plus inattendu et do plus gra-
cieux.
Que deviendra cette collection singu-
lière? Comme elle ferait bien, et pour
l'instruction et pour le plaisir des yeux,
dans une des trop nombreuses salles du
Louvre que remplit la série interminable
des pots plus ou moins authentiques de la
collection Campana !
Mais ! K'at qui ne s'est pas encore dé-
cidé à accepter la merveilleuse collection
révolutionnaire que lui offre M.-de Liesville,
se gardera bien d'empêcher le musée
Jacquemart d'être acquis par l'Angleterre,
s'il est mis un jour aux enchères.
ERNEST D'UERVILLY.
.—————————
DERRIERE LA TOILE
Spectacles de la semaine à l'Opéra :
Lundi, la Juive; mercredi, Aida; vendredi,
l' ¡lfrlccÛne; samedi, Paust..
♦ -
** -
La réapparition du Comte Ory sur l'am, he
de l'Opéra ne tardera pas.
L'ouvrage de Hossini sera prôt vers le 15
octobre, mais M. Vaucorbeïl voudrait offrir le
môme soir le Comte Ory et h Koriaane.
Si les deux ouvrages peuvent être sur pied
à peu de jours de distance, l'administration
de l'Académie de musique les présentera le
même soir, quitte à ne les faire passer que du
20 au 2o.
+*
Les Inutiles, la comédie de M. Edouard
Cidol qu'on prétendait, à tort, avoir été reti-
rée du répertoire du Second-Théâtre-Français,
- sera, dès aujourd'hui dimanche,reprise sur
la scène de l'Odéon.
La pièce aura pour interprètes : MM. Porel,
Rebel, Amaury, François, Brémont, Cresson-
nois, etc.; Mlles .Sisos et Valdteufel.
*
Juarez ou la guerre du Mexique, le drame de
M. Gassier, que devait jouer le Châleau-d'Eau,
et dont nous avons parlé, est interdit par la
censure.
»
La séance annuelle de l'Institut, dans la-
quelle on exécutera la cantate de M. Lucien
Hillemacher, est fixée au samedi 30 octobre,
et non au 16 octobre, comme on l'a an-
noncé.
* +
M. Salvayre, le compositeur, travaille en ce
moment à un grand ôpéra, R-chard III, et,
chose qui m'intéresse un peu moins, à un grand
oratorio.
* *
Ainsi que je l'ai annoncé, Mlle Thérésa a
été reçue hier t oir membre dn Caveau.
Quatrevingt-huit convives, au Palais-Royal,
,dans le grand salon de Douix.
Selon le vieil usage, au milieu du repas, le
président, M. Eugène Grangé, chargé de pro-
céder officiellement à cette réception, a dit
une p:èce de vers.
Mlle Thérésa, très émue, a pu à peine lire
la réponse que venaient d'improviser deux des
assistants.
Après le diner, Mlle Thérésa a chanté le ron-
deau de Paris en Actions, puis, selon la cou-
tume, la parole a été donnée aux sociétaires
qui avaient des œuvres nouvelles à faire en-
tendre.
ÉMILE MARS Y.
————-< $ .—————-
MAISON DU PONT. N EU F P&rdeSSUS moussa I £ ?
e ——
Ai ALBANEL, TAILLEUR
178, rue Montmartre, 178, au coin du Bûulevard.
- «sassost PRBMSSS. ©asss'
Hautes Nouveautés Françaises et Anglaises
Vent6 (tu comptant. - 25 o d~coEOË~e.
—
V. aux ann.Emission Société Française Financière.
_n
à TRAVERS LA BOURSE
Cours de la ISesate
3 o/O
Comptant, dernier cours. 83 40 - Baisse 25
Fin courant, dern. cours. 85 57 - Baisse 18
* 3 0/0 amortissable
Comptant, dernier cours. 87 20 - Baisse 40
Fin courant, dern. cours. 87 Sii - Baisse 20
4 1/3 0/0
Comptant, dernier cours. fi.1 73 - Baisse 15
a 0/0
Copiptant,dernier cours. 120 15 — Baisse 03
Fin courant dern. cours. 120 40 — Baisse 10
C- - -
La hausse que nous pressentions s'est ac-
centuée sur les nouvelles plus , rassurantes ,
venues d'Orient. -
Nous laissons le 3 CiO à 85 60; l'amortissa.
ble reste à 87 52; le 4 112 à 114 7o ; le 5 0^0
à 120'40.
Les valeurs, dont la liquidation a eu lieu
aujourd'hui dans des conditions relativement.
satisfaisantes, sont-restées dans un bon cou-
rant de fermeté.
La Banque de France à 3,477 tiO; la Banque
de Paris à 1,110 fr.
1. Reprise sur les actions du Crédit foncier de
France.
Les vendeurs, ayant fait fausse route, pa-
raissent vouloir devenir acheteurs, car tout
indique une hausse nouvelle.
Les souscriptions aux actions du Crédit fon-
cier algérien, pour la part réservée aux ac-
tionnaires du Crédit foncier, suit une marche
qui ne laisse aucun doute sur l'excellent
résultat de l'opération.
1.03 actions de h Banque nationale et celles
de la Société-nouvelle manifestent de bonnes
tendances à la reprise, justifiée d'ailleurs par
la situation de ces deux entreprises.
Nous avons assisté à l'ouverture de la suc-
cursale de la Société nouvelle, boulevard
Montmartre. Nous avons admiré l'élégance et
le confort de cet établissement, confié à l'in-
telligente direction de M. Debove.
Les bons de l'Assurance financière, depuis
leur admission à la cote officielle, donnent
lieu à des demandes suivies qui rapprochent
les cours du pair.
Nous avons dit que la banque anglo-fran-
çaise (The English and french Bank) mettrait
en vente 23,000 actions le 15 et le 16 couraut.
Nous apprenons que ce'.tc entreprise organise
des services de caisse et de dépôts en dehors
de son but principal, qui est de s'occuper d'é-
missions et de placements de titres sur le
marclie de t^ri?.
On annonce, pour la première quinzaine du
mois courant, l'émission de 25,000 obliga-
tions de ia Compagnie parisienne des Voitures
« l'Urbaine ». On compte sur le succès *de
cette opération, essentiellement parisienne,
et qui a pour but d'aitler une- entreprise dont
le service est justement apprécie, à dévelop-
per son matériel d'exploitation. Nous revien-
drons sur cette in'éressante affaire.
Nous aurons également à revenir sur une
opération qu'on nous signale. Il s'agit de la
vente de 7,609 actions de l'importante raffi-
nerie desjfiueres Eienne et Cizard de Nantes.
Urâ'13.
c l-
Petite SSosarsa
Emprunt 5 0[0. — 120 33, 32, 40, 37.
— 3 0|0. — »» »».
Turc 5 0|0. — 9 97, 10, »».
e>
~t)~-et.t~i!eHSM~%MSM~s!tM'RSaia~~
AU
,ro' , :,
0 Ki
MAISON ARISTIDE BOUCICAUT
AVIS
I:lîa.uguration des
Agrandissements
ET
ET PUBLIQUE
DES NOUVEAUTÉS DE LA SAISON
Lundi 11 Octobre
-
- - ,L
GRANDS MAGASINS DU
LOUVRE
DEMAIN
LUNDI 4 OCTOBRE
ET JOURS SUIVANTS
L'EXPOSITION GÉNÉRALE
DES
NOfflSiTlSJlfll
l ¡ U 1 .1 tllJ j] -:1 ¡ iJ i(
Grande Mise en Vente
DES
TOILETTES SOSltLI
J J)1~ £ fl¡
Manteaux et Confections, Cos-
tumes, Peignoirs, Matinées, Mo-
des , Jupes et Jupons, Lingerie
fine, Vêtements d'enfants.
Pour les détails, voir la nomenclature
que publient tous les grands journaux de
ce matin.
SOIERIES
La Galerie des Soieries sera
extrêmement curieuse à visiter; elle
contiendra 47 MILLE PIÈCES de
tissus nouveaux : Peluchss, Damas,
Brocarts, ainsi que les Tissus clas-
siques appelés à faire sensation.
DRAP de SOIE HOIR 3 m 0
pr jupes et costuin es. I i
L r 60 L' t~
Larg * 60 c. Le mètre. a tf Uf
SATIN COULEUR tout soie,
belle qualité, largeur F3
Sa/56 centimètres. g |
l Le mètre, W E
VÉRITABLES S ATI N S DU -
* CHSSSEicutsoie, 1 g"
largeur 59/60 centim., Jf g ih| i
en noir. Le mètre. S h f
En couleur (beau choix Esa 9 o..
de nuances). S O g 1 j
Le mètre. M IïJ
SATIN MERVEILLEUX NOIR
,de la première fabrique 5 asa p
de Lyon. IÆrgr 38/60 g~ Ê
cent. Le mètre. a f U
SATIN DAMASSÉ 6 fr
NOIR tout SOIE, jk
largr 58/60. Li mètre.
Cette étoffe a toujours été vendue
11 50.
VELOURS NOIR Rayure satin tout
ce qui se fait de beau, ff3 7 u-
dispositions variées. fi8%
Largr 48/50. Le mètre. a M
UNE TRÈS GROSSE AFFAIRE
PEt-UCHE DE SOIE 2 9 0
noire et couleur. , ',.< |Jj
Le mèt,~-e. 2Î;90
j ( —:
Velours Jacquard noir, fond satin
(coupé et frisé). Pc- l, Il
lits rt gr. dessins. 1
Lr 56/58 c,. Le mètre. S U D %3 1ty1?
Cette magnifique étoffe, la plus belle
qui existe, ne coûterait pasmoins de
25 francs en fabrique.
EXCEPTIONNEL
7,000 paires bas dë- soie de la
i plus belle qualité. Gr. 9 0
choix de nuances, pr f S §
1 dames. La paire. a a 0
Î La valeur de ces magnifiques Bas esi
de 15 francs.
Le POINTAGE qui a été exécuté, far,
dernier, aux quatre portes, le jour dt
f ouverture de V Exposition, cl s Nou-
veautés d'hiver, a établi q Cil était entr,
dans les Grands Magasins du Louvre :
64,821 personnes; ce chiffra serc
certainement clépasié LUNDI 4 OC-
TOBRE.
K~-~.?k~i~s~
—————— —————
Aujourd'hui dimanche, salle des Ecoles, rue
d'Arras, à deux heures, séance du Comité des
femir.es, avec le concours des étudiants. -
Allocution, par Armand Labosse sur les fem-
me3.
Entrée, 25 cent. — On aura des lettras uil
fyjrcau.
.', ..J -. ii
FAITS DIVERS
Li voleuse de boucles d'oreilles d'enfant,
dont nous avons parlé, a été arrêtée hier chez
un bijoutier, auquel elle oSrait de ces bi-
joux. r - ..,d , ■- \- r :, -
—' Fète du arrondissement. - Aujour-
d'hui, dimanche, à midi, au bénéfice de la
caisse de; écoles, grand steeple-chase arca-
dien. Courses à âne sur la rue du Champ-
d'Asile (partie comprise entre la place Denfert-
Rochereau et l'avenue, du Maine. — 260 fr. de
prix.
— On vient d'enlever les rails du tramway
qui se rendait à Passy par l'avenue du Troca-
déro et le bois de Boulogne.
lj.e tramway s'y rend en droite ligne en tra-
versint le jardin du Trocadéro.
— Le concert de la musique de la garde ré-
publicaine et les festivals donnés par l'orches-
tre Besselievrc, continuent à attirer une foule
énorme à l'Exposition de l'Union centrale des
beaux-arts appliqués à l'industrie, au palais
des Champs-Elysées.
—————— ——————
GRANDS MAGASINS DU
FMI
IV
Nous appelons do nouveau l'atten-
tion de notre Clientèle sur nos Opéra-
tions exceptionnelles de Soieries qui
seront mises en vente
Ommm l., Gm~n~ ~I
U L lui kl LU 0 1
Les SATINS que nous allons ven-
dre 3 fr. et 4 fr. 60 le mètre ne valent
pas moins de 5 et 7 fr.; quant aux
MERVEILLEUX ils seront vendus
3 fr. moins cher q::e leur valeur.
A toutes ces OCCASIONS il con-
vient d'ajouter : une affaire de
rï- L L W-"ta E ÎD 1- 7
FAILLE EOIRE
:' i:i .,., ~,' ¡:.~
en chaîne cuite
très bonne qualité, que nous vendrons
FRANCS
LOT COMPOSÉ DE
tlCHEMIRE DE SOIE
Il et 8§ portées de chaîne, et de
SâflIS BI LION
étoffes noires de premier ordre, lar-
geur 60 centimètres, dont la valeur
n'est pas inférieure à 8 et 9 fr., et que
nous vendrons
~~M~ FRANCS
ET UNE AFFAIRE DE 300 PIÈCES
SATilS DUCHESSE
il !t1~ u-lJ llu~
TOUT SOIE
toutes nuances nonvelles, largeur
58/60 centimètres, qui seront vendus
presque moitié qe leur valeur, e'est-à-
dire
FR.
FlS'-,
Ncms citerons également les FÉ
KINS NOIRS, Velours et Satin
à 5 fr. 90; les FAILLES PRE-
MIÈRES à 7 fr. 50.
En rèâuiaé, nous ne eroiguODJi!
fsftg de le redire, nous ne redou-
tas AficraE UOXCJ'nCEN(JE,
et 5C(;)lIiE solsicîiotss la C02BtS:aT'K&8e!!Bj
car fasasals plias belle oceasiesa n'a
été 'offerte sfaslaeler DE SUPER.
SES SOIEIMIES à des jprix aMSSt
bas.
LE CRÉDIT LYONNAIS
Boulevard des Italiens, 19, à Paris
reçoit les dépôts d'argent aux taux d'intérêt ci-dessous:
Remboursables à vue. 1 0/0 l'an.
— ",', à 8 mois. 2 0/0 —
- â 6 mois., 2 î/2 0/0 —
- à 1 an 7 3 0/0 —
- à 1 an
— à 18 mois.. 3 1/2 0/0 -
— à 2 ans 4 0/0 -
— à 3 ans 4 1/2 0/0 —
Il prête sur rentes, obligations françaises et étrangères,
cotées ou non cotéfes à la Bourse de Paris.
Les intérêts sont calculés au taux des avances de la
Banque de France.
La commission varie suivant la nature des titres.
Il escompte le papier de commerce sur la France o4
l'étranger.
Il ouvre des crédits sur garanties et hypothèques.
Il délivre des traites et des ietlresde crédit sur tous pays.
Il reçoit les titres en dépôt; il encaisse les coupons.
Il se charge de l'exécution des ordres de Bourse.
Il reçoit saus fiais les demandes de souscription.
————.——
DEUIL AU SiBLIER.
Dimanche 3 Octobre, ExpesHiosa des nou-
veaux Modèles pl'la saison d hiver, en
®S»HÉEAHS,13O.;IESETLJI22GE«»ÂEPRS3«ÏSB2.
Lundi 4 octobre el jours suivants, Mise, n Vente.
NOTA. Tous nos modèles sont exclusifs.
■ M. ,
- -- -- - --
-", .>~ -. ",-' -.., ¡. "-' 0" ,";" .,.
';:!.:Ct. '~?-\F~,> ,r~:,<;-¿:.;:j;:); '-';~~
A L.~
rLIIJI 1 «1- « n
PARIS,
lUNDI 4 OCTOBRE
OUVERTURE DE
L'EXPOSITION GÉNÉRALE
~.f¡¡'J. li' t 1 11 ~~Hi1.i.ll~
DES
iïïMwi Biiiia
11 lJ i f]1l 1 > Al 1 fj
Le catalogue illustre en frasîf ais, Izoç-
IsmtSreSg et a 3 Se KHI» sa «3, contenant as
pSaBïcSaes de dessin, est expédié franco à
'outcs les dames des départements et de
l'étranger dont nous avons l'adresse sur nos
réperloires et à toutes les personnes qui vou-
dront bien nous en faire la demande.
N. B. — Nous rappelons au public que le 8
juillet dernier il a été perdu dans nos magasins
dès obligations foncières 400 fr. 3 0/0 1877.
Pricre de les réclamer à notre caisse principale.
G■COCXX)
SPECTACLES DU DIMANCHE 3 OCTOBRE
JProHC" iiîs» * 7 h. 3/4. — Les Ouvriers. - L'Ami
Fritz. - :• -
OIJérLt) 0 h. 0/0. - Relâche.
Cdéon. 8 h. 0/0. - Les Précieuses Ridicules. —
L:$Inutiles. *
Opèr!9-Ho6M!q!BC.S7 h. 1/2. - tes Noces de
Jeannette. — Les Dragons de Fillars.
ViiUïScvïHSc, S h. 0/0. — Nos Députés en robe
de chambrv. —L'Heure du Pâtissier.
Variétés, 7 h. 1/2. — Horace et Liline. — La
Femme à Papa.
Palnis-noya), 8 h. 0/0. — Le s deux Chambres,
L'Impromptu. — Les Diables roses.
Porfc-St-Hartin, 0 h 0/0. — Relâche.
CSUÀTEEEÎ, 8 h. 0/0. — Les Pilules du Diable.
Gyalluase, 7 b. 0/0. — La Papillonne. — Nina
la Twusc. — L'Innocente.
TSi. tics r¥a4Î0SlS, 7 h. i/2. - Les Nuits
du Boulevard.
Gaité, 0 h. 0/p. — Clôture.
CiiîïiCîîsa-«3 IE.UI, 8 h. 0/0. — Casque en Fer.
Asî2ïîiG"-di-G»mIî|îie, 7 à. 0/0. — Robert-
Maairc.
Kesîaïssaacc, 7 h. 3/4. — La Chouette. —
La peii p. M n iée.
Ir- 01 lies- Dr-% lllal!4 il eV, 8 h. 1/4. — La Filli
du Tambour Major.
S5o«îTcs-î*.is*3sicas, 8 h. 0/0. - L'Avocat
(/;;-s maris. - Les Mousquetaires au couvent.
Claasiy, 8 b. 0/0. — U.i Objet d'art. - Le
Mnrjiand de LOlidres.
K0(2vca:i{ci; 8 h. 1/4. — Bringodard. - Le
Voyage en Amérique.
Athénée, 8 h. J/2. — Gredin de Sapeur. -
La Gogueite.
F SÎ M T : s ÎC S-Is a R 2*5 cii ïî es, 8 h. 1/2. — Le
M¿;'ltl":el' de Meudon.
Tlséâis*© Hèjaaeet. 7 h. 1/2. — La Ruelle. —
La Tat\n'aie.— Les Vitriers.
B~TB~cs «5ï3 râ'orJ, 8 h. 0/0. — La he de
Bohême.
IS5ppoic2'»3 £ îe. — Tons les soirs à 8 h. 112. —
i'.i-i>!-s-î.t lion Mipplémeutaire, à 3 h., jeuJis,
uititauche? et Jête.-:.
Cl £ *gï5C-ï#'JEiè. - Rcprésentationj équestres
loua les E'iir-.
OreiHC E'cî'aniiiïo., 8 h. — Ueprésentations
t!i;uedtr« s,
FofiseiS-SSaï'Sgsay, 8 h. 0/0. - Une Date
faia'e. - iarolienue et Clarinette. — Une Filie
ierribU. - Main leste.
8 b.-Speclo.de tous Jessoirs.
ISe"ïevi*'c; 7 h. 3/4. — La Parapluie d'Oscar.
- La lJuclus,e de la VauÓaïèl'e.
Thé&tre de la ViHeUe, 7 h. 3/4. • —
L-i Puits des Quatre- Chemins.
Salle «Iiïs Cagsîreliies. - Tous les soir-1, à
S h. lo .iormcis scieuiiliques et littéraires.
Ko«ci*i-SS©5:«lIaa. - 8 h. Prestidigitation,
lI;¡.¡g,c, par Hubert Houdiu fils.
®é»s*aasaa caasvcrscl. — Jardin géographi-
que de MuiitîO'Uiïs.
Le gérant responsable : AD. PELLEPOET.
Imprimerie du Rappel; AD. PRI.LEPOBT, imprimeur,
18, rue de Valois.
Caractères Virey. — Machines ÎJarinoai. — Encres Lorilleux.
VENTE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE
DE
38,000 Actions nouvelles de 500 fr.
DE LA.
SOCIÉTÉ ANONYME
CAPITAL : VINGT-CINQ MILLIONS
Les dividendes sont payables les 1er Février et 1er Août.
CONDITIONS DE LA SOlSCaiPTION :
Versement en Souscrivant. » T • 100 fr.
- à la Répartition, du 10 au 20 Octobre. 200 »
- du 10 au 15 Novembre 200 »
- du 10 au 15 Décembre 200 »
- du 10 au 15 Janvier 18~1. 200 »
900 fr.
Une bonification de £ 3 jv?si s?.s pa. action est accordée aux acheteurs qui libéreront leurs
titres par anticipation à la répartition. — Les intérêts sur les tersements en retard seront de
6 0/0. - Les titres seront remis en échange du dernier versement.
AVIS AUX ANCIENS ACTIONNAIRES
12,000 actions nouvelles sont réservées — au prix de 800 fr., ou 790 fr., par action
libérée à la répartition — par privilège, aux porteurs des 12,000 actions anciennes, à
raison de un titre nouveau pour un titre ancien. — Les conditions de la vente sont les
mêmes que ci-dessus, excepté que le dernier versement sera de 100 fr. — Pour jouir de ce
privilège, les anciens actionnaires devront produire, à l'appui du 1er versement, le titre
ancien qui sera rendu estampillé. - Le droit à ce privilège sera épuisé le 9 octobre.
—————.- 4
Après neuf ans de preuves d'une prospérité croissante et non inter-
rompue, l'assemblée générale des actionnaires a décidé d)augmente.,"
le capital de la Société, pour le mettre en rapport avec le développe-
ment de ses affaires. — Les aivi&emïïes rfisfs'c68i«?'« Jis&tgm'à ce Je us*
s*'&ssS Jitsstuês élë issfért&sfs's is ss fi'issic-3 par action, et les cours des
actions indiquent la valeur de cet Etablissement financier : ainsi elles
sa négociaient.en 1876 à 550 fr., en 13*?'? à 650 fr., en 1878 à
750 fr., en tS79 à 850 fr.; elles sont aujourd'hui à 950 fr. et elles
représentent encore au cours d'émission
Un p'aceBieait à pljas de Go'VO O/O
mais cette hausse est loin d'être à son terme, et l'augmentation du
capital devant procurer l'élévation des bénéfices,tles souscripteurs ont
en perspectivendes avantages garantis par le passé.
Si las anciens actionnaires profitent d'une partie de la prime, les
nouveaux y participent aussi, puisqu'une large part de cette prime
reste à la Société, pour s'ajouter aux bénéfices mis en réserva depuis
sa fondation.
LeS titres anciens étant inscrits à la Cote officielle, l'admission deS'
titres nouveaux aura lieu après leur libération.
Les décisions des assemblées générales et les rapports officiels du
conseil d'administration contenant les renseignements les plus étendus
sur la situation de la Société, seront envoyés franco à toute personne
sur en fera la demande.
4
LA SOUSCRIPTION SERA OUVERTE
10 ,"
les JEUDI 7 & VENDREDI 8 OCTOBRE 1880
A LA
SOCIÉTÉ FRANÇAISE FINANCIÈRE
18, rue de la ,Chaussée-d' .-nit.a, à Paris.
Les coupons à éc?;éance d'acloftfs et les titres facilement nfgociatlcs le jour de leut
réception seront acceptés en paiement SAKS COSI&ISSIGIN Kl COURTAGE.
N
riri. ULTL u'i- - uv
Les souscriptions peuvent être adressées DÈS MAINTENANT à Ea Société
ff'tfàssçaâs» Financière. Les actions ainsi demandées avant le 7 octobre seroiU
irrèiitCtMes. Le§ autres seront soumises à uns réduction proportion.'àç1^
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Collections numériques similaires Fonds régional : Rhône-Alpes Fonds régional : Rhône-Alpes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RhoneAlp1"Édit... portant suppression de l'office de notaire au fauxbourg de la Croix-Rousse de Lyon, et l'établissement dudit office au bourg de Cuire... [Enregistré au Parlement le 8 janvier 1716.] /ark:/12148/bd6t54204044p.highres Lettres patentes du Roy, sur arrest du Conseil, pour l'abonnement de la capitation de Bourgogne & de Bresse de l'année 1716. Données à Paris le 29. fevrier 1716. /ark:/12148/bd6t542040720.highres
- Auteurs similaires Fonds régional : Rhône-Alpes Fonds régional : Rhône-Alpes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RhoneAlp1"Édit... portant suppression de l'office de notaire au fauxbourg de la Croix-Rousse de Lyon, et l'établissement dudit office au bourg de Cuire... [Enregistré au Parlement le 8 janvier 1716.] /ark:/12148/bd6t54204044p.highres Lettres patentes du Roy, sur arrest du Conseil, pour l'abonnement de la capitation de Bourgogne & de Bresse de l'année 1716. Données à Paris le 29. fevrier 1716. /ark:/12148/bd6t542040720.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7532262v/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7532262v/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7532262v/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7532262v/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7532262v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7532262v
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7532262v/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest