Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1881-10-10
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 10 octobre 1881 10 octobre 1881
Description : 1881/10/10 (Numéro 453). 1881/10/10 (Numéro 453).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
t’ÎNTBANSIGEANr
sbsbbbbbbssb
ne (demandent pas une augmentation de sa
Xaire, mais de la fixité dans le commencement
des heures de'travail, de façon a pouvoir tou
jours faire leur journée pleine,
Une grève a éclaté à Marseille, parmi les ou
vriers cordiers de trois corderies, à la suite
du refus des patrons d’accorder une augmen
tation de salaire de 30i00, demandée par les
ouvriers.
Pour toutes les èommünkeRàhs ouvrières,
• ■E.Vauglià*»
Malgré toutes les recherches, la police
n’avait pu découvrir les coupables, elle ne
les trouvera peut-être jamais, et M. Bourée
eût pu prendre le deuil de ses valeurs, si le
jbasard n’etait venu à son aide.
Un des garçons de l’hôtel, en furetant,
hier-matin, dans un placard- de la chambre
où Iç vol fut accompli, trouva, dans le fond,;
tout au fond, un paquet assez volumineux;
ne contenant pas moins de 12A obligations
du chemin de fer du Nord. Ces valeurs étant;
nominatives avaient été dédaignées des,vo
leurs qui savaient très bien ne pouvoir s’en
dessaisir sans certaines formalités compro
mettantes.
Le vol se réduit donc maintenant à 7,000
francs.
Faits divers
1,15 Temps. — "La pression est toujours
supérieure à - 775 “l” 1 -dans le - centre et le
sud de la Russie, mais. en s’éloignant vers
le nord et l’ouest, , elle tomba* rapidement
au-dessous de 770 “*i^. ■ ^ i y s
La baisse barométrique qui se produit au
nord de l’Europe est occasionnée par les
faibles pressions signalées hier au large de
la Norwège et qui se sont propagées vers
l’est ; celle qui a lien en France et sur la
Méditerranée est due à des mouvements se
condaires mal définis qui amènent, de la
pluie ou des bruines dans un grand nom
bre de stations. -
La température est en Musse présque
partout et l’isotherme de 10° se montre de
nouveau sur les côtes ouest d’Europe, elle
s’avance même à travers les Rçs-Britanni-,
ques jusqu’à la mer du Nord.
En France, les hauteurs barométriques
sont assez uniformes, le temps est faible et
variable, excepté sur le Golfe de Gascogne,
où il 1 souffle du Nord-Est. Le temps Va res
ter couvert ou pluvieux.
Variations atmosphériques d’hier
7 heures du matin .,..... 9°. au-dessus de 0.
11 — 10». deO.
1 heure de l’après-midi 12? .•**«, deO.
; Sauteur barométrique i 'lùliïqxÉa..
' ij- -. -, i * i r
: Un repas' interrompt*. — Si jamais
déjeuner «’est terminé d’une façon tragique,;
c’est certainement celui que faisaient hier,
entre midi et une -heure, deux ouvriers
peaussiers dans un restaurant de la riie
Greaeta. -
Ces deux' ouvriers, qui se nomment l’un
Tiger Léonard, 22 ans, et l’autre Yoinchet
Jules, 2h ans, étaient attablés en face l’un de
l’autre dans l’établissement, précité et devi
saient de choses et d’autres, tout en dégus
tant le savoureux haricot de mouton qu’on
leur avait servi; 11 faut croire cependant que
la conversation roulait sur un sujet brûlant
car tout à coup Jules, animé d’une fureur
soudaine, se lève comme mû par un resssort
et dépose sur la- joue de son camarade un
soufilet des plus retentissants,
A son tour, Léonard bondit sur l’insulteur
te le frappe à la joue d’un violent coup de
couteau.
— Je n’aurai pas trop de tout ton sang,
misérable, hurlait le giflé, pour me venger
de cet outrage. -
Et il allait frapper de nouveau, lorsque
le patron et plusieurs clients de la maison
s’interposant désarmèrentle meurtrier qn’on
eut toutes les peines du monde à maintenir,
tant était grande sa rage, jusqu’à l’arrivée
des gardiens de la paix.
Bien que grave, la blessure de Jules ne
met pas ses jours en danger; quant A
Léonard, il a été mis à la disposition de la
justice. -. • » <' *
Encore et toojour» les omulbnt.—
Comme la Compagnie P.-L.-M., la ligne de
Montmartre à la place Saint-Jacques a le
privilège des accidents; aussi étions-nous
grandement étonnés qu’un, si long, espace
de temps se fût écoulé sans que nous eus
sions à mentionner quelque avarie arrivée
à l’une des voitures de ladite ligne. Cette
lacune vient d’être comblée. -.
Hier, dans le faubourg- Montmartre, l’é
crou d’une des voitures précipitées s’est dé
taché et peu s’en est fallu que la roue ne
suivit l’écrou. Heureusement, le conducteur
s’aperçut à temps de cet accident dont les
suites auraient pu être graves, la voiture,
dessus et dedans, étant au complet. II fit
descendre les voyageurs que ce contre
temps dut singulièrement contrarier.
Et on attend toujours le fameux rapport
demandé par la Ville à la Compagnie géné
rale des omnibus sur les causes de ces sor
tes d’accidents par trop fréquents et sur la
façon dont, ladite Compagnie comptait y
remédier. Gageons qu’on l’attendra long
temps, ce fameux rapport!
Un. éboulcmcnt, rue Jolo«>C£sàr.
— Là rue Jules-César a été mise en émoi,
hier soir, par un événement dont les con
séquences ont entrainé malheureusement la
mortd’une victime.
Vers six heures- et demie, l’une des faça
des du chantier de bois et-de charbons^ de
MM. Leveillé et Nizévolles s’est éboulée sous
la poussée des monceaux de charbon en
tassés contre ses parois. — Le bruit épou
vantable de cet effondrement attira aussitôt
un nombre considérable de curieux autour
.du lieu où l’accident venait de se produire,
et chacun en-commentait déjà les consé
quences; qu’on pensait devoir être très
graves.
Ces craintes étaient,en effet, d’autant plus
vives et plus justifiées/iue, quelques minu
tes auparavant, on avait vu un groupe de
'petites filles jouer sur le trottoir. ’
On les croyait ensevelies sous les décom
bres; aussi le déblaiement fut-il rapidement
organisé par les ouvriers des chantiers d’a
lentour et des agsnts du douzième arron
dissement, sous la direction de l’officier de
paix. On se rendit compte, fort' heureuse
ment, que les craintes au sujet des enfants
n’ét&ient pas fondées, En effet, celles-ci
étaient parties .quelques secondes avant
Téboulesnent.
i Par malheur, un conducteur d’omnibus
du boulevard ContsoscarpB, le sieur Ravien,
qui passait au même moment le long du
mur, fut renversé par les débris et recou
vert par eux.
j Relevé presque aussitôt, on le transporta
à la pharmacie de l’angle de la rue de Lyon,
où, malgré tous les soins, il expira peu de
minutes après, au milieu des plus cruelles
souffrances.
Son corps a été transporté à son domi
cile, boulevard de Bercy.
Une enquête a été ouverte pour savoir à
qui incombent les responsabilités.
L’asslettc an Isctsrre. — C’est pas
toujours les mêmes qu’auront l’assiette au
beurre, dit certain axiome populaire, que
dédaignaient fort, du reste, -deux - camion
neurs de la Compagnie de l’Ouest, les nom
més Ernest D... et Louis N...
Ces deux, employés étaient, depuis plur
sieurs semaines déjà, véhémentement soup
çonnés de faire main basse sur quelques-
unes des. appétissantes mottes de beurre
que nous envoie la Normandie. Malgré la
plus active surveillance, on ne pouvait les
prendre en flagrant déHt de vol. Des agents
de la sûreté ont été plus heureux» -
Hier, ils ont -pincé les deux camion
neurs au moment où, à quelques centaines
de mètres de la gare, ils remettaient à leurs
ménagères le produit de leur larcin quoti
dien.
Ernest et Louis sont actuellement au Dé
pôt, où ils ont tout, loisir de méditer sur les
dangers qu’il y a à trop aimer le beurre.
Le feu. —- Un commencement ‘ d’incen
die s'est déclaré la nuit dernière, vers deux
heures, dans l’usine de M. Paupier, fabri
cant d’instruments de pesage, 8b, rue Saint-
Maur.
Aussitôt prévenus, les pompiers du pas
sage Ménilmontant, du boùlevard Richard-
Lenoir et de la caserne de Sévigné, se hâté-!
rent d’accourir sur le lieu du sinistre et pu
rent, après une heure et demie de travail,
se rendre complètement maîtres dufeu qui,
ayant pris à un tas de chiffons déposés près,
delà machine à vapeur, s’était rapidement;
dommuniqué à la toiture, de l’usina qu’on
ne parvint à préserver qu’en partie.
Les dégâts sont importants et consistent
en matériel et immeuble brûlé ; on les éva
lue à 25,000 francs environ. Ils sont couverts
par une assurance.
Le feu s’est déclaré l’avant-derntère nuit
dans une/ maison en construction, avenue
de l’Alma, n° 2.
Les flammes ont pris naissance dans un
hangar en planches où se remise lamachine
à vapeur du chantier.
Le surveillant des travaux, un maçon du
nom de Noël Bord, dormait dans la baraque
lorsque l’incendie se déclara. Déjà les flam
mes V entouraient et allaient mordre ses vê
tements lorsque le gardien de la paix Mar-
del pénétra au foyer du feu et prit Bord A
demi asphyxié pour le porter dans une
pharmacie voisine. Le pauvre et infortuné
maçon était déjà fort grièvement brûlé. On
l’a transporté à l'hospice Beaujon.
Tentative de vol. — Hier matin, bou
levard des Capucines, une tentative de vol
d’une audace -Inouïe a été commise chez
MM. Taffin et Hoffmann, bijoutiers joailliers.
Au moment où on faisait l’étalage, un
jeune homme* très bien vêtu entra et de
manda à voir des bijoux de prix. Profitant
d'un moment où il ne pensait pas être vu,
il fit mai,n basse sur divers objets de très
grande valeur et notamment sur tm magni
fique chronomètre marin.
On aperçut son manège et au moment où
il se disposait à fuir, il se trouva cerné et
enfermé dans ;ie magasin; Les - gardiens de
la paix étant intervenus, le conduisirent au
commissariat de police de la rue de Pro
vence.
Départements et Étranger
L’aiIFftire de la vite JNotre-Dame-
Afrs-’Vficlelecs (suite).— Nos lecteurs vou
dront bien se rappeler le récit que nous
avons fait, il y a dix jours environ, d’un
vol Considérable accompli, dans une cham-
1 {|ï d’bôtel de cette rue, au préjudice des
époux Bourée, de passage à Paris.
Pendant le sommeil de ces voyageurs, de
hardis coquins avaient pénétré dans la
chambre et avaient emporté une valise de
voyage, renfermant pour cinquante mille
francs de titres nominatifs et au porteur.
Marseille, 8 octobre. — Des ordres sont
arrivés pour prendre au fort du château
d’if, prison d’Etat, les dispositions néces
saires pour .recevoir des prisonniers tuni
siens qui y sont attendus.
— Le paquebot la Ville-de-Rome, qui n’a
pu partir jeudi soir par suite de son abor
dage avec le Raphaël et qui a eu deux pla
ques enfoncées dans l’avant de tribord, a
été aussitôt mis entre les mains des ouvriers.
Aussi, hier matin, ce paquebot étant réparé,
a levé l’ancre et est parti pour sa destina
tion à Gran. Quant au Raphaël, il est tou
jours sous l’eau. Rien encore n’a été tenté
pour le renflouer» .
Madrid, 7 octobre, soir. — On signale de
grands dégâts matériels, par suite d'inonda
tions dans les provinces de Murcie.
La Ségura a augmenté de G métrés.
BIaisoh bu PO NT‘NEU F Pardessus drapé 20 1
GODCHAU æ! 35
NÉCROLOGIE
Un vieillard de quatre-vingt-cinq ans, M.
Dubrunfaut, demeurant rue des Meuniers, à
Bercy, a été trouvé hier matin asphyxié par
une fuite de gaz qui s’est déclarée dans sa
chambre à coucher pendant son sommeil.
M. Dubrunfaut était un savant distingué,
qui a fait des travaux fort remarquables sur
les matières sucrées et qui a rendu à cette
industrie de grands services.
Ses obsèques auront lieu demain lundi, à
midi.
Afrique, por lp citoyen Chabert; 6' Le citoyen
Robelet.
Prix d’entrée ; 25 centimes.
Le Cercle républicain du département- des
Deux-Sèvres convoque tous les originaires dû-
département .à la réunion qui aura lieu au
siège social, 33, rue da Viarmes,-demain lun-?
di 10 octobre, à huit heures du soir. i
Le citoyen Albert ‘Pétrot a fait hier, au
Cercle de l’Union du quinzième -arrondisse-;
ment, une conférence très applaudie sur la
politique extérieure de la France.
Conférence publique contradictoire orgni-
sée dans le onzième arrondissement, par le
comité général du parti ouvrier, mardi 11 oc
tobre, -A finit heures du "soir, salle du Com--
mfetfee, SA, -faubourg du Temple.
Ordre du jour : Les dernières élections mu
nicipales et législatives. — Ce qu’elles ont été.
Ce qu’elles auraient dû-être. - • - .
Orateurs inscrits':
J. Allemane, J. LaÊusquière, ÎS. Deyriaud
P. Brousse.
AVIS. — Tous lés citoyens qui désireraient
prendre la parole et- soutenir la contradiction
sont invités à se faire inscrire A l’ouverture de
la séance.
Prix d’entrée : 50 centimes.
Réunion d’urgence de tous les délégués au
Comité central de la circonscription Vin-
cennes-Charenton,aujourd’hui dimanchc,à neuf
heures du.matin, 16, rue du Levant, à Vin-
cennes. ■
Organisation d’un grand meeting, relatif à
la question africaine. — Nomination de com-i
missaires délégués.
Pour le président,
Le,secret aire-adjoint,
A.-Lan oui. ,
Le groupe anarchiste des cinquième et trei
zième arrondissement, tiendra une réunion
privée le mardi 11 courant, salle Fournier, à
hui t heures et demie du-soir rue Pascal, 19.
Ordre du jour : Attitude des révolutionnaires
dans la question tunisienne.
Les, délégués des cinq départements bretons (
nommés dans la réunion du 28 )loût dernier
(mairie du quatrième arrondissement), con
vient à nouveau leurs compatriotes à l’assem
blée générale qui aiir-a. lieu le dimanche 9 oc
tobre, rue Saint-Martin, 159, à deux heures
précises.
Objet : 1. Formation d’une Société générale
bretonne de secours mutuels.— 2.'Lecture des
statuts adoptés par lés délégués. — 3. Récep
tion des adhérents bretons ou fils de père bre
ton munis d’un titre d’identité.
Une réunion aura lieu le dimanche 9 octo
bre, salle Lévis, à 1 heure du soir. -
Conférence des citoyens- Guesde, Labus-
quièfc, Brousse.
Ordre du jour : Questions sociales. — Affai
res tunisiennes.
Entrée : 50 c.
Le secrétaire, Devaud,
1 Rue de Jussieu, 27.
Les membres des cercles des départements
fédérés et des corporations ouvrières sont ins
tamment priés d’y assister.
. Les dames- sont admises gratuitement.
La société de secours mutuels l’Union de la
charcuterie, donnera lundi 10 octobre, boule
vard Sébastopol, 00, à neuf heures du -soir, sa
réunion trimestrielle.
•Ordre du jour : -Rapport .financier ; distribu
tion des nouveaux statuts.
Les républicains originaires du département
de Maine-et-Loire qui désirent fonder un cer-
c'e républicain, sont priés d’assister à la réu
nion qui aura lieu mardi 12 octobre, à 8 h. Ii2
du soir, café de Viarmes, 33, rue de Viarmcs
(Malle au Blé). -
/Les républicains originaires du département
de la Nièvre, qui désirent fonder un cercle ré
publicain, sont priés d’assister A la réunion
qui aura lieu lundi 11 octobre, à 8 heures- et
demie du soir, au calé de Viarmes, 33, rue do
Viarmes (Ilalle-au-Blé).
RÉUNIONS & CONFÉRENCES
Une conférence privée, organisée par les
première et deuxième sections du Réveil social
(groupe des jeunes travailleurs), pour l’envoi
d’un délégué au Congrès de Reims, aura lieu
le mardi 11 octobre 1881, à huit heures du soir,
salle de la Rosière, rue de Charenton, 66.
Ordre du jour : P La Femme dans la Société
de l’Avenir, par la citoyenne Léonie Rouzade ;
Education et Action du Parti Ouvrier, par le
citoyen Deynaud; 3" Aux Jeunes Gens, par le
citoyen Fournière; JP Du Congrès Ouvrier, par
le citoyen J'iéron; 5* Les Enfants du Peuple en
Dans sa séance du 6 octobre, la Fédération
des cercles républicains des départements, A
Paris, a adopté un projet de Statuts constitu
tifs. de la République française, destinés A or
ganiser enfin la justice sociale et A assurer la
liberté des citoyens et des citoyennes de la
République.
La Fédération appelle A la discussion des
principe» constitutifs tous les citoyens et ci
toyennes qui y voudront participer. Les per
sonnes qui voudront avoir la parole successi
vement pour des exposés de principes sont
'priées de se faire; inscrire à l’avance au secré
tariat de la Fédération, place de Valois, 5.
La première grande réunion publique pour
ces assises de la démocratie de Paris sc tien
dra A-la salle delà Redoute, rue : Jean-Jacques
Rousseau et sera prochainement indiquéë,
\pour le'23 octobre, probablement.
Ordre du jour, de la première .séance : Pro
position des Staiutsconstitutifs de la Répu
blique française, rédigés par la Fédération
des .cercles républicains des départements à
Paris; Situation politique* et exposé des motifs
par le citoyen Jules Allix; Lecture et discus
sion par les citoyens D r Brissaud-et Isidore
Saumagne, rédacteurs. /
La discussion générale et libre commencera
dès la première séance.
Un sténographe est demandé pour ces réu
nions.
Le secrétaire de la Fédération,
, Jules Allix.
TRIBIJNAUS:
Le « coup » des frères
On ne voit ces choses qu’à Marseille, mon
bon 1
Par un beau soir du mois de septembre
dernier, M. A... se promenait sur la Can-
nebière. Après avoir humé son moka dans
un des célèbres cafés qui orqent cette
fameuse avenue, il remontait la rue
Noailles.
Une jeune et jolie fille, le voyant seul,
s’approche de lui" et d’une voix douce et
tremblante lui demande timidement l’hos
pitalité. M. A.,.,— vous savez s’il fait chaud
a Marseille — offre son bras à la charmante
enfant et se dispose à l’emmener chez lui,
rue Châteauredon. ...
Voilà donc le couple parti. M. A... pres
sait naturellement le pas, écoutant avec
bienveillance le babillage de sa jeune com
pagne. Arrivé devant sa maison*M. A... est
tout surpris de voir sa jeune-amie s’arrête^
et lui demander la permission d’allçç pré
venir ses parents. '
M. A..., sans, s’arrêter davantage aux rér
flexions bizarres que pouvait suggérer pa
reille demande, consent, et la jeune fille*
s’esquive prestement. M. A... monte chez lui,
prépare en vue du retour de son amie quel
ques -ustensiles indispensables et - attend.
Dix minutes après la tendre Célestine 1 — car
elle s’appelait Célestine. — arrive et se jette
dans les bras du galant négociant.
Tout à coup, on cogne fortement à la porte :
« Qui est là? crieM. A.... furieuxd’ètredé-
rangé.en-pareil moment.’ t • {
« Ouvrez! » lui répond-on.
M.. A... va. ouvrir et se trouve en pré
sence de trois individus qui l’injurient, le.
traitent de séducteur, et l'accusent d'avoir,
détourné leur sœur de son devoir. -,
Un d’entre eux, tellement émotionné, se
trouve mal et se laisse choir sur une chaise
où M. A... avait.dépôts bon pantaloh et son
i gilet. '
» M. A..., légèrement étonné, ne.perdit pas
son "sang-froid.' Il parvint a mettre à la
porte la jeune Gélevtine et ses trois frères,
lesquels, dans l’escalier, firent à leur sœur
bien-aimée les remontrances les mieux
senties. ■
Soulagé par je départ de cette honnête*:
famille, M. A... reprit ses effets, un peu
fripés par l’évanouissement de celui des
frères qui-s’était montré si affecté. .
Il constata alors, avec la plus grande sur-î
prise, que sa montre .en ,.or et ; son. porte-
monnaie, qui contenait ICO francs, avaient
disparu.
Le premier moment d’émotion passé, il
courut chez M. Ambrogi, commissaire du
huitième arrondissement, auquel-, il confia
sa mésaventure. Ce magistrat ouvrit une
enquête, et ne tarda-pas à mettre -la main
sur la jolie Célestine et sur scs trois pseudo-
frères, les nommés Alexandre -Rovery, Sau-
ran et Reynaud.
; Alexandre Rovery est ■ celui qui-;; s’esi
trouvé mal sur la montre et le porte-mon
naie. Les,deux autres n’ont fait qu’injurier
M. A... ■ ; - * ■ :
C’est cette affaire qui a été jugée hier par
la chambre - des vacations du tribunal de
Marseille.
Les accusés n’ont pas cherché à nier les
faits qui leur sont reprochés. Après délibét
ration, le tribunal a condamné : .Alexaijdré
Rovery, à deux ans de prison; Sauran, à
treize mois; Célestine Ruault, à un an, et
Rcynand, en raison de lai-récidive, -à trois
ans de prison et cinq ans de surveillance.
AXJ
Maison Aristide BOUCICAUT
Infautldde
Dans cette cause, les jurés n’avaient pas
à prononcer sur le sort d’une jeune fille que
la misère forçait à tuer son enfant. L’accu
sée estainc femme de quarante ans, mère
déjà de huit enfants et q.ui, voulant, dissi
muler le fruit d’amours clandestines avec
un voisin, a étouffé son’ enfant nouveau-
né. *
Elle se nomme Méianio-*Valentin' femme
Louison et elle est directrice de la salle d’a
sile de Chàtillon-sous-les-Côtes Elle com
paraissait dernièrement devant la cour d’as
sises de la Meuse.
■ L’acte d’accusation lui reproche les faits
suivants':
Depuis l’année 1859, l’accusée dirigeait la
salie d’asile do la commune de Chàtillon-
sous-les-Côtes. Sa conduite laissait à dési
rer sous le rapport des mœurs quand, en*
180à, elle épousa le nommé Sébastien Loi*,
son.
Paresseux et ivrogne, cet, individu fut con
damné le 17 novembre. 1880 par la cour
d’assises,de .Meurthe-et-Moselle en deux an
nées d’emprisonnement pour complicité de ;
vols qualifiés. L’opinion publique soupçon
na la femme Loison d’avoir sciemment re--
oélè le produit des soustractions fraudu- *
leuses reprochées à son mari. Peu de temps i.
après l’arrestation- de ce dernier, l’accusée
entretint avec un de ses Voisins dès relu-* £
lions coupables dont une grossesse ne tarda
pas à être la conséquence.
Après avoir soigneusement- diSsimülé son
état, la femme Loison résolut, au moment
du terme, de faire disparaître son enfant
en lui donnant Jn mort. Le fi juin 1881, en.
effet, elle sentit les douleurs do l’enfalite
ment, se retira dans son grenier, où elle *
mit au monde une fille née viable ét bien
consti'.uée. Aussitôt elle étouffa -l’enfant en
lui serrant le cou, puis en l’enveloppant
dans une botte de paille. Surprise par son
fils Léon, âgé de quinze ans, qui manifes
tait son indignation et sa douleur, elle usa
de son autorité pour le contraindre non
seulement à se taire, mais à l’assister même
dans la perpétration do son crime. Elle
parvint, en effet, à lui faire emporter le
cadavre, que le jeune Léon* alla jeter dans
un trou profond au milieu des bois.
Mais la sage-femme à laquelle l’aceusée
dut recourir dès le lendemain constata les
traces d’un accouchement à terme et; mal
gré les supplications de la femme Loison,
elle fit à la justice les révélations que lui
commandait sa conscience. Après avoir
cherché. ,à nier son crime, l’accusée sc vit
ïéduite par les résultats de l’information à
entrer dans ! la voie de complets aveux.
L’accusée est une grande femme aux traits
durs. Elle paraît plus queison âge. Propre-,
ment vêtue, elle pleure a chaudes larmes.
M. le président Stainviiie l’interroge. Elle
avoue les faits qui lui sont reprochés.!
Plusieurs témoins viennent .déposer -sans
rien ajouter aux faits déjà révélés par l’ac
cusation.
Après le réquisitoire prononcé par M. Cas-
.tillard, substitut du procureur do là Répu
blique et la défense présentée" par M® Vicq,
avoué, le j.ury rapportant un verdict affir
matif mitigé de circonstances atténuantes,
la femme Loison a été condamnée à cinq,
ans de travaux forcés.
Ftaonmie ta plus digne de ee titre
par la qualité' et le bon, marché réel ;
..de toutes ses marchandises.
. Lundi 10 Octobre
Mardi J1, Mercredi 12
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quinze mois de prison d’un sieur Achard,
se disant directeur du Crédit central.
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société anonyme dont le siège est 8, rue du
Faubourg-Montmartre, nous prie de décla
rer que le sieur Achard n’a jamais eu au
cune attache avec son établissement.
Georges Meusy.
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Le citoyen Hiance, membre du groupe de
l’Alliance socialiste du dix-huitième arron
dissement, prie les socialistes d’assister à
l’enterrement de la citoyenne Clémence-
Eugénie Hiance, sa fille, décédée dans sa
vingt-quatrième année, 30, rue Ravignan,
qui aura lieu aujourd’hui dimanche, à neuf
heures précises.
On se réunira à la maison mortuaire.
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mier Empire. 13 volumes in-8°, contenant
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planches in-folio,représentant les principales
batailles. Prix : 100 francs. Payables. fr.
tous les k mois Librairie Abel Pilon. A.
Levasseur, successeur, rue do Fleuras, 33,
à Paris.
Théâtres
Voici le programme des- représentations de.
l’Opéra pour la semaine prochaine :
Lundi, 10 : Aida.
Mercredi, 12 : la Favorite, la Korrigane. .
Vendredi, l/i : Faust.
Samedi, 15 : Représentation de gala, à l’oc
casion du Congrès international des électri
ciens et de l’Exposition iaternationale dlcleo
tricité.
Les bureaux ne seront pas ouverts. ,
-.... x ! '
Les matinées d’aujourd’hui :
Opéra-Comique : Fra Diav.olo, Ricltard Cœur
de Lion. . i
Odëon : Les Femmes Savantes, les Fourberies
de Scapin.
Gymnase : Lo Duel de Pierrot, Brutus, On
demande un Gouverneur.
. Variétés . Nmiche. ■ .
Cliât-clct : Michel Strogoff.
Porte Saint-Martin : La Biche au Bois.
Bouffes : La Masaotte.. .
Renaissance : Vtüil Crevé ,
Ambigu : L'Assommoir.
Folies-Dramatiqucs : La Fille de Mme Angot.
-Comédie-Parisienne : Léo.
-Cluny : Les Braconniers.
Robert-Boudin : Matinée enfantine.
Demain lundi , notre eçnfrèiie.Henri delà
Pommeraye fera à la salle.;du boulevard des
Capucines, son 127* feuilleton'parlé. Il fera le
compte rendu d o Lia, la pièce de M. Jean Ma
lus, et traitera la question des jeunes au
-théâtre. - . - ,
D’après-toutes les probabilités, le Testament
■de Mae-Farlane, le vaudeville pantomime en
trois actes et cinq tableaux, de notre ami
William Busnacli, sera joué le 10 de ce mois, à
la Comedie-Parisienne.
Cet ouvrage sera précédé, comme lever de
rideau, d’une comédie en un acte du même
auteur, déjà représentée au Palais-Royal, et
qui porte le titre de Première Fraîcheur.
On assure que M. Dormeuil a renoncé à jouer
une revue de fin d’année. U songerait à faire
débuter Dailly, après que lo traité avec les
Agoust aura .pris fin, dans une pièce nou
velle, expressément écrite pour le joyeux co
mique, par..... Nous savons'le nom do l’au-
tsur,mais nous avons promis le secrej jusqâ’u
ce que le traité soit signé.
. X -
Les Deux Roses, d’Hervé, devant passer aux
Folies-Dramatiques vers le 15 octobre, la
Fille de Mme Angot n’aura plus qu’un petit
nombre de représentations.
Avis donc aux personnes qui, chose invrai
semblable, n'ont pas encore vu le charmant
opéra comique de Lecoq, et à celles qui dési
rent le revoir!
X
Un tableau intéressant des Soirées Pari
siennes aux Variétés, sera certainement celui
de la salle de spectacle.
Figurez-vous le. promicr. plan de la scène
converti, de chaque côté en loges continuant
Celles 4e. la salle. Loges occupées par des in-'
iterprètes de la pièce.
Le second plan, masqué par un rideau qui,
une lois levé, démasque une autre véritable
.scène avec coulisses, toile da fond, etc..., et
sur laquelle per^itra miss Æ{teâ ainsi que di
0 . »
vers artistes, engagés spécialement pour ce ta
bleau. ' '
' -• X '■ ' /
J’apprends Rengagement 'de Mlle èlanche
Robert aux Fantaisies-Parisiennes.
Nos félicitations à M. Dernesty.
Mme Frank-Duvernoy.va partir prochaine
ment pour Turin, où elle est engagée à de
brillantes conditions.
La gracieuse artiste travaille en ce moment
le rôle d’Eisa de Lohengrin, qui figure sur le
répertoire qu’elle doit chanter eh Italie.
v X '
Mardi prochain, à la Comédie-Française, re
prise de la Princesse de Bagdad, pour la ren
trée de Mlle Croizcttc.
..X - .. *
M.-Victorien Sardou. a îuîhier aux artistes du
théâtre du Vaudeville la grande comédie qui
doit être jouée, cct hiver, à ce théâtre.
L’action se passe à Nice ; le titre n’est pas
encore connu.
Les principaux rôles seront joués par MM*
Dupuis, Dieudonné, Bcrton, et Mmes Pierson,
Legaultet Réjaue. ■■
X
*
Mlle Augusta Holmès,- dont les Argonautes
ont obtenu un si grand succès cet été, vien**
de terminer une symphonie intitulée Pologne.
Sà nouvelle œuvre sera exécutée au Cirque-
d’Hiver, soit le 16, soit le &3 de ce mois.
X
M. Jean Marras a fait avant-hier, avec un
grand succès, aux artistes de l'Odéon, la lec
ture de son drame : la Famille d’Armelles.
La première aura lieu en novembre.
On avait parlé, pour cet hiver, d’une reprise
d’Angclo, au Théâtre-Français.
Victor Hugo a, en effet, donné son autorisa
tion à M. Perrin. Mais ladijjlributipn. des ftjleiS
nfest .pas encore faite* . :
;.X ■'
Par suite d’eiïtente avec lfes auteurs du
Grain de Sable, c’est une reprise de Jeanne,
Jeannette et Jeanneton qui succédera aux Deux
Roses, aux Folies-Dramatiqucs. C’est seule
ment après l’opéra comique de Lacôme que
passera le Grpin de Sable.
X
Le succès de Malheur aux Pauvres ! au théâ
tre du Château-d’Eau s’affirme, et, pour parer
aux accidents, la pièce est répétée en double.:
les sociétaires du théâtre du , Château d’Eau
auront.donc, le temps d’apporter tous leurs
soins à la San-Felice, de M. Maurice Draclî.
x c
Demain, à l’Opéra-Comique, reprise du Par
don de Ploërmel, pour la rentrée de la char
mante Mlle Van Zandt.
X
Il est peu probable que la première de la
reprise de Monte-Cristo puisse avoir fieu
mardi prochain,; comme ou l’a annoncé. La
pièce n’est pas absolument prête, et les nom
breux changements de décors ont besoin en
core de plusieurs jours de répétition.
Un tableau qui demandait trente-cinq minu
tes à être monté, lTte.de Monte-Cristo, a été
supprimé comme faisant longueur. L’ancien
drame do Monte-€ristf>, joué jadis au Théâtre-
Uistoriqnc, commençait à ®i?t- heures et" demie
pour finir à minuit; réduite à de plus raison
nables proportions, la plèbe pourra commen
cer le soir de la première à huit heures et
finir -à minuit vingt minutes. ■
'Monte-Cristo sera fort bien joué, et tout fait
présager un vrai succès pour ce drame, qu’on
n’a pas vu depuis trente ans.
Après Monte-tCristo ,la Gaîté montera Quatre-
ningttreize, grand drame ,en onze tableaux,
tiré par M. Paul Meurice du roman do Victor
Hugo.
L’éditeur Rousseau, 9, place des Victoires,
vient de publier un très amusant monologue,
la Guigne, par A Rinthod.
Beaucoup de verve et beaucoup d’entrain.
Recommandé aux amateurs de nouvelles jo
viales et humoristiques.
. .... v - X
Voici une anecdote assez piquante, extraito
des annales de l’Opéra.
Lorsque, il y a une trentaine d’années, on
monta ù l'Académie de musique la Jérusalem
de Verdi, on avait besoin pjur la mise en
scèue de quelques chameaux ou dromadaires.
Le Jardin d’acclimatation n’étant pas en
core créé, force fut de s’adresser au directeur
du Jardin-des-Plantes,lequel en référa au mi
nistre.
Or, veut-on savoir la réponse monumentale
que fit cct. honorable fonctionnaire ? Il déclara
que des animaux consacrés à la science ho
sauraient, sans manquer à leur mission, mon
ter sur les planches «l’un théâtre et servir à
des plaisirs mondains.
Que les temps sont changés 1 Tous les ani
maux de la création -ont, depuis lors, défilé
sur nos théâtres et contribué pour leur bonne -
part au succès littérait-e dc certainçs œuvres,
accomplissant leur mission seientilùjue en met-
ta-nt l’histoire -naturelle à la portée do tout le
monde.
• Magnifique soirée de réouverture au Palace-
Théâtre. Grâce à l’immensité de la salle, plus
de cinq mille personnes ont pu assister au
début du remarquable ballet milanais, dont le
succès s’est brillamment établi dès le premier
jour» .
Depuis hier samedi, la direction a inauguré
ses l'êtes do nuit (précédées de la représenta
tion théâtrale), qui se continueront pendant
toute la saison.
Brizaoier.
COURSES AU BOIS DE BOULOGNE
PRONOSTICS
Prix du Moulin
Héristal; Le Dan.
Prix de.la Cascade
Bretonne.
. Handicap libre
Bariolet; Frondeuse.
Prix Gladiateur
Ecurie Lagrange.
Premier prix d’Automne
Turbulent; Parlementaire.
Deuxième prix d Automne
Péronne; Musette II* ~ ;
V ' ;c@utatqr*
sbsbbbbbbssb
ne (demandent pas une augmentation de sa
Xaire, mais de la fixité dans le commencement
des heures de'travail, de façon a pouvoir tou
jours faire leur journée pleine,
Une grève a éclaté à Marseille, parmi les ou
vriers cordiers de trois corderies, à la suite
du refus des patrons d’accorder une augmen
tation de salaire de 30i00, demandée par les
ouvriers.
Pour toutes les èommünkeRàhs ouvrières,
• ■E.Vauglià*»
Malgré toutes les recherches, la police
n’avait pu découvrir les coupables, elle ne
les trouvera peut-être jamais, et M. Bourée
eût pu prendre le deuil de ses valeurs, si le
jbasard n’etait venu à son aide.
Un des garçons de l’hôtel, en furetant,
hier-matin, dans un placard- de la chambre
où Iç vol fut accompli, trouva, dans le fond,;
tout au fond, un paquet assez volumineux;
ne contenant pas moins de 12A obligations
du chemin de fer du Nord. Ces valeurs étant;
nominatives avaient été dédaignées des,vo
leurs qui savaient très bien ne pouvoir s’en
dessaisir sans certaines formalités compro
mettantes.
Le vol se réduit donc maintenant à 7,000
francs.
Faits divers
1,15 Temps. — "La pression est toujours
supérieure à - 775 “l” 1 -dans le - centre et le
sud de la Russie, mais. en s’éloignant vers
le nord et l’ouest, , elle tomba* rapidement
au-dessous de 770 “*i^. ■ ^ i y s
La baisse barométrique qui se produit au
nord de l’Europe est occasionnée par les
faibles pressions signalées hier au large de
la Norwège et qui se sont propagées vers
l’est ; celle qui a lien en France et sur la
Méditerranée est due à des mouvements se
condaires mal définis qui amènent, de la
pluie ou des bruines dans un grand nom
bre de stations. -
La température est en Musse présque
partout et l’isotherme de 10° se montre de
nouveau sur les côtes ouest d’Europe, elle
s’avance même à travers les Rçs-Britanni-,
ques jusqu’à la mer du Nord.
En France, les hauteurs barométriques
sont assez uniformes, le temps est faible et
variable, excepté sur le Golfe de Gascogne,
où il 1 souffle du Nord-Est. Le temps Va res
ter couvert ou pluvieux.
Variations atmosphériques d’hier
7 heures du matin .,..... 9°. au-dessus de 0.
11 — 10». deO.
1 heure de l’après-midi 12? .•**«, deO.
; Sauteur barométrique i 'lùliïqxÉa..
' ij- -. -, i * i r
: Un repas' interrompt*. — Si jamais
déjeuner «’est terminé d’une façon tragique,;
c’est certainement celui que faisaient hier,
entre midi et une -heure, deux ouvriers
peaussiers dans un restaurant de la riie
Greaeta. -
Ces deux' ouvriers, qui se nomment l’un
Tiger Léonard, 22 ans, et l’autre Yoinchet
Jules, 2h ans, étaient attablés en face l’un de
l’autre dans l’établissement, précité et devi
saient de choses et d’autres, tout en dégus
tant le savoureux haricot de mouton qu’on
leur avait servi; 11 faut croire cependant que
la conversation roulait sur un sujet brûlant
car tout à coup Jules, animé d’une fureur
soudaine, se lève comme mû par un resssort
et dépose sur la- joue de son camarade un
soufilet des plus retentissants,
A son tour, Léonard bondit sur l’insulteur
te le frappe à la joue d’un violent coup de
couteau.
— Je n’aurai pas trop de tout ton sang,
misérable, hurlait le giflé, pour me venger
de cet outrage. -
Et il allait frapper de nouveau, lorsque
le patron et plusieurs clients de la maison
s’interposant désarmèrentle meurtrier qn’on
eut toutes les peines du monde à maintenir,
tant était grande sa rage, jusqu’à l’arrivée
des gardiens de la paix.
Bien que grave, la blessure de Jules ne
met pas ses jours en danger; quant A
Léonard, il a été mis à la disposition de la
justice. -. • » <' *
Encore et toojour» les omulbnt.—
Comme la Compagnie P.-L.-M., la ligne de
Montmartre à la place Saint-Jacques a le
privilège des accidents; aussi étions-nous
grandement étonnés qu’un, si long, espace
de temps se fût écoulé sans que nous eus
sions à mentionner quelque avarie arrivée
à l’une des voitures de ladite ligne. Cette
lacune vient d’être comblée. -.
Hier, dans le faubourg- Montmartre, l’é
crou d’une des voitures précipitées s’est dé
taché et peu s’en est fallu que la roue ne
suivit l’écrou. Heureusement, le conducteur
s’aperçut à temps de cet accident dont les
suites auraient pu être graves, la voiture,
dessus et dedans, étant au complet. II fit
descendre les voyageurs que ce contre
temps dut singulièrement contrarier.
Et on attend toujours le fameux rapport
demandé par la Ville à la Compagnie géné
rale des omnibus sur les causes de ces sor
tes d’accidents par trop fréquents et sur la
façon dont, ladite Compagnie comptait y
remédier. Gageons qu’on l’attendra long
temps, ce fameux rapport!
Un. éboulcmcnt, rue Jolo«>C£sàr.
— Là rue Jules-César a été mise en émoi,
hier soir, par un événement dont les con
séquences ont entrainé malheureusement la
mortd’une victime.
Vers six heures- et demie, l’une des faça
des du chantier de bois et-de charbons^ de
MM. Leveillé et Nizévolles s’est éboulée sous
la poussée des monceaux de charbon en
tassés contre ses parois. — Le bruit épou
vantable de cet effondrement attira aussitôt
un nombre considérable de curieux autour
.du lieu où l’accident venait de se produire,
et chacun en-commentait déjà les consé
quences; qu’on pensait devoir être très
graves.
Ces craintes étaient,en effet, d’autant plus
vives et plus justifiées/iue, quelques minu
tes auparavant, on avait vu un groupe de
'petites filles jouer sur le trottoir. ’
On les croyait ensevelies sous les décom
bres; aussi le déblaiement fut-il rapidement
organisé par les ouvriers des chantiers d’a
lentour et des agsnts du douzième arron
dissement, sous la direction de l’officier de
paix. On se rendit compte, fort' heureuse
ment, que les craintes au sujet des enfants
n’ét&ient pas fondées, En effet, celles-ci
étaient parties .quelques secondes avant
Téboulesnent.
i Par malheur, un conducteur d’omnibus
du boulevard ContsoscarpB, le sieur Ravien,
qui passait au même moment le long du
mur, fut renversé par les débris et recou
vert par eux.
j Relevé presque aussitôt, on le transporta
à la pharmacie de l’angle de la rue de Lyon,
où, malgré tous les soins, il expira peu de
minutes après, au milieu des plus cruelles
souffrances.
Son corps a été transporté à son domi
cile, boulevard de Bercy.
Une enquête a été ouverte pour savoir à
qui incombent les responsabilités.
L’asslettc an Isctsrre. — C’est pas
toujours les mêmes qu’auront l’assiette au
beurre, dit certain axiome populaire, que
dédaignaient fort, du reste, -deux - camion
neurs de la Compagnie de l’Ouest, les nom
més Ernest D... et Louis N...
Ces deux, employés étaient, depuis plur
sieurs semaines déjà, véhémentement soup
çonnés de faire main basse sur quelques-
unes des. appétissantes mottes de beurre
que nous envoie la Normandie. Malgré la
plus active surveillance, on ne pouvait les
prendre en flagrant déHt de vol. Des agents
de la sûreté ont été plus heureux» -
Hier, ils ont -pincé les deux camion
neurs au moment où, à quelques centaines
de mètres de la gare, ils remettaient à leurs
ménagères le produit de leur larcin quoti
dien.
Ernest et Louis sont actuellement au Dé
pôt, où ils ont tout, loisir de méditer sur les
dangers qu’il y a à trop aimer le beurre.
Le feu. —- Un commencement ‘ d’incen
die s'est déclaré la nuit dernière, vers deux
heures, dans l’usine de M. Paupier, fabri
cant d’instruments de pesage, 8b, rue Saint-
Maur.
Aussitôt prévenus, les pompiers du pas
sage Ménilmontant, du boùlevard Richard-
Lenoir et de la caserne de Sévigné, se hâté-!
rent d’accourir sur le lieu du sinistre et pu
rent, après une heure et demie de travail,
se rendre complètement maîtres dufeu qui,
ayant pris à un tas de chiffons déposés près,
delà machine à vapeur, s’était rapidement;
dommuniqué à la toiture, de l’usina qu’on
ne parvint à préserver qu’en partie.
Les dégâts sont importants et consistent
en matériel et immeuble brûlé ; on les éva
lue à 25,000 francs environ. Ils sont couverts
par une assurance.
Le feu s’est déclaré l’avant-derntère nuit
dans une/ maison en construction, avenue
de l’Alma, n° 2.
Les flammes ont pris naissance dans un
hangar en planches où se remise lamachine
à vapeur du chantier.
Le surveillant des travaux, un maçon du
nom de Noël Bord, dormait dans la baraque
lorsque l’incendie se déclara. Déjà les flam
mes V entouraient et allaient mordre ses vê
tements lorsque le gardien de la paix Mar-
del pénétra au foyer du feu et prit Bord A
demi asphyxié pour le porter dans une
pharmacie voisine. Le pauvre et infortuné
maçon était déjà fort grièvement brûlé. On
l’a transporté à l'hospice Beaujon.
Tentative de vol. — Hier matin, bou
levard des Capucines, une tentative de vol
d’une audace -Inouïe a été commise chez
MM. Taffin et Hoffmann, bijoutiers joailliers.
Au moment où on faisait l’étalage, un
jeune homme* très bien vêtu entra et de
manda à voir des bijoux de prix. Profitant
d'un moment où il ne pensait pas être vu,
il fit mai,n basse sur divers objets de très
grande valeur et notamment sur tm magni
fique chronomètre marin.
On aperçut son manège et au moment où
il se disposait à fuir, il se trouva cerné et
enfermé dans ;ie magasin; Les - gardiens de
la paix étant intervenus, le conduisirent au
commissariat de police de la rue de Pro
vence.
Départements et Étranger
L’aiIFftire de la vite JNotre-Dame-
Afrs-’Vficlelecs (suite).— Nos lecteurs vou
dront bien se rappeler le récit que nous
avons fait, il y a dix jours environ, d’un
vol Considérable accompli, dans une cham-
1 {|ï d’bôtel de cette rue, au préjudice des
époux Bourée, de passage à Paris.
Pendant le sommeil de ces voyageurs, de
hardis coquins avaient pénétré dans la
chambre et avaient emporté une valise de
voyage, renfermant pour cinquante mille
francs de titres nominatifs et au porteur.
Marseille, 8 octobre. — Des ordres sont
arrivés pour prendre au fort du château
d’if, prison d’Etat, les dispositions néces
saires pour .recevoir des prisonniers tuni
siens qui y sont attendus.
— Le paquebot la Ville-de-Rome, qui n’a
pu partir jeudi soir par suite de son abor
dage avec le Raphaël et qui a eu deux pla
ques enfoncées dans l’avant de tribord, a
été aussitôt mis entre les mains des ouvriers.
Aussi, hier matin, ce paquebot étant réparé,
a levé l’ancre et est parti pour sa destina
tion à Gran. Quant au Raphaël, il est tou
jours sous l’eau. Rien encore n’a été tenté
pour le renflouer» .
Madrid, 7 octobre, soir. — On signale de
grands dégâts matériels, par suite d'inonda
tions dans les provinces de Murcie.
La Ségura a augmenté de G métrés.
BIaisoh bu PO NT‘NEU F Pardessus drapé 20 1
GODCHAU æ! 35
NÉCROLOGIE
Un vieillard de quatre-vingt-cinq ans, M.
Dubrunfaut, demeurant rue des Meuniers, à
Bercy, a été trouvé hier matin asphyxié par
une fuite de gaz qui s’est déclarée dans sa
chambre à coucher pendant son sommeil.
M. Dubrunfaut était un savant distingué,
qui a fait des travaux fort remarquables sur
les matières sucrées et qui a rendu à cette
industrie de grands services.
Ses obsèques auront lieu demain lundi, à
midi.
Afrique, por lp citoyen Chabert; 6' Le citoyen
Robelet.
Prix d’entrée ; 25 centimes.
Le Cercle républicain du département- des
Deux-Sèvres convoque tous les originaires dû-
département .à la réunion qui aura lieu au
siège social, 33, rue da Viarmes,-demain lun-?
di 10 octobre, à huit heures du soir. i
Le citoyen Albert ‘Pétrot a fait hier, au
Cercle de l’Union du quinzième -arrondisse-;
ment, une conférence très applaudie sur la
politique extérieure de la France.
Conférence publique contradictoire orgni-
sée dans le onzième arrondissement, par le
comité général du parti ouvrier, mardi 11 oc
tobre, -A finit heures du "soir, salle du Com--
mfetfee, SA, -faubourg du Temple.
Ordre du jour : Les dernières élections mu
nicipales et législatives. — Ce qu’elles ont été.
Ce qu’elles auraient dû-être. - • - .
Orateurs inscrits':
J. Allemane, J. LaÊusquière, ÎS. Deyriaud
P. Brousse.
AVIS. — Tous lés citoyens qui désireraient
prendre la parole et- soutenir la contradiction
sont invités à se faire inscrire A l’ouverture de
la séance.
Prix d’entrée : 50 centimes.
Réunion d’urgence de tous les délégués au
Comité central de la circonscription Vin-
cennes-Charenton,aujourd’hui dimanchc,à neuf
heures du.matin, 16, rue du Levant, à Vin-
cennes. ■
Organisation d’un grand meeting, relatif à
la question africaine. — Nomination de com-i
missaires délégués.
Pour le président,
Le,secret aire-adjoint,
A.-Lan oui. ,
Le groupe anarchiste des cinquième et trei
zième arrondissement, tiendra une réunion
privée le mardi 11 courant, salle Fournier, à
hui t heures et demie du-soir rue Pascal, 19.
Ordre du jour : Attitude des révolutionnaires
dans la question tunisienne.
Les, délégués des cinq départements bretons (
nommés dans la réunion du 28 )loût dernier
(mairie du quatrième arrondissement), con
vient à nouveau leurs compatriotes à l’assem
blée générale qui aiir-a. lieu le dimanche 9 oc
tobre, rue Saint-Martin, 159, à deux heures
précises.
Objet : 1. Formation d’une Société générale
bretonne de secours mutuels.— 2.'Lecture des
statuts adoptés par lés délégués. — 3. Récep
tion des adhérents bretons ou fils de père bre
ton munis d’un titre d’identité.
Une réunion aura lieu le dimanche 9 octo
bre, salle Lévis, à 1 heure du soir. -
Conférence des citoyens- Guesde, Labus-
quièfc, Brousse.
Ordre du jour : Questions sociales. — Affai
res tunisiennes.
Entrée : 50 c.
Le secrétaire, Devaud,
1 Rue de Jussieu, 27.
Les membres des cercles des départements
fédérés et des corporations ouvrières sont ins
tamment priés d’y assister.
. Les dames- sont admises gratuitement.
La société de secours mutuels l’Union de la
charcuterie, donnera lundi 10 octobre, boule
vard Sébastopol, 00, à neuf heures du -soir, sa
réunion trimestrielle.
•Ordre du jour : -Rapport .financier ; distribu
tion des nouveaux statuts.
Les républicains originaires du département
de Maine-et-Loire qui désirent fonder un cer-
c'e républicain, sont priés d’assister à la réu
nion qui aura lieu mardi 12 octobre, à 8 h. Ii2
du soir, café de Viarmes, 33, rue de Viarmcs
(Malle au Blé). -
/Les républicains originaires du département
de la Nièvre, qui désirent fonder un cercle ré
publicain, sont priés d’assister A la réunion
qui aura lieu lundi 11 octobre, à 8 heures- et
demie du soir, au calé de Viarmes, 33, rue do
Viarmes (Ilalle-au-Blé).
RÉUNIONS & CONFÉRENCES
Une conférence privée, organisée par les
première et deuxième sections du Réveil social
(groupe des jeunes travailleurs), pour l’envoi
d’un délégué au Congrès de Reims, aura lieu
le mardi 11 octobre 1881, à huit heures du soir,
salle de la Rosière, rue de Charenton, 66.
Ordre du jour : P La Femme dans la Société
de l’Avenir, par la citoyenne Léonie Rouzade ;
Education et Action du Parti Ouvrier, par le
citoyen Deynaud; 3" Aux Jeunes Gens, par le
citoyen Fournière; JP Du Congrès Ouvrier, par
le citoyen J'iéron; 5* Les Enfants du Peuple en
Dans sa séance du 6 octobre, la Fédération
des cercles républicains des départements, A
Paris, a adopté un projet de Statuts constitu
tifs. de la République française, destinés A or
ganiser enfin la justice sociale et A assurer la
liberté des citoyens et des citoyennes de la
République.
La Fédération appelle A la discussion des
principe» constitutifs tous les citoyens et ci
toyennes qui y voudront participer. Les per
sonnes qui voudront avoir la parole successi
vement pour des exposés de principes sont
'priées de se faire; inscrire à l’avance au secré
tariat de la Fédération, place de Valois, 5.
La première grande réunion publique pour
ces assises de la démocratie de Paris sc tien
dra A-la salle delà Redoute, rue : Jean-Jacques
Rousseau et sera prochainement indiquéë,
\pour le'23 octobre, probablement.
Ordre du jour, de la première .séance : Pro
position des Staiutsconstitutifs de la Répu
blique française, rédigés par la Fédération
des .cercles républicains des départements à
Paris; Situation politique* et exposé des motifs
par le citoyen Jules Allix; Lecture et discus
sion par les citoyens D r Brissaud-et Isidore
Saumagne, rédacteurs. /
La discussion générale et libre commencera
dès la première séance.
Un sténographe est demandé pour ces réu
nions.
Le secrétaire de la Fédération,
, Jules Allix.
TRIBIJNAUS:
Le « coup » des frères
On ne voit ces choses qu’à Marseille, mon
bon 1
Par un beau soir du mois de septembre
dernier, M. A... se promenait sur la Can-
nebière. Après avoir humé son moka dans
un des célèbres cafés qui orqent cette
fameuse avenue, il remontait la rue
Noailles.
Une jeune et jolie fille, le voyant seul,
s’approche de lui" et d’une voix douce et
tremblante lui demande timidement l’hos
pitalité. M. A.,.,— vous savez s’il fait chaud
a Marseille — offre son bras à la charmante
enfant et se dispose à l’emmener chez lui,
rue Châteauredon. ...
Voilà donc le couple parti. M. A... pres
sait naturellement le pas, écoutant avec
bienveillance le babillage de sa jeune com
pagne. Arrivé devant sa maison*M. A... est
tout surpris de voir sa jeune-amie s’arrête^
et lui demander la permission d’allçç pré
venir ses parents. '
M. A..., sans, s’arrêter davantage aux rér
flexions bizarres que pouvait suggérer pa
reille demande, consent, et la jeune fille*
s’esquive prestement. M. A... monte chez lui,
prépare en vue du retour de son amie quel
ques -ustensiles indispensables et - attend.
Dix minutes après la tendre Célestine 1 — car
elle s’appelait Célestine. — arrive et se jette
dans les bras du galant négociant.
Tout à coup, on cogne fortement à la porte :
« Qui est là? crieM. A.... furieuxd’ètredé-
rangé.en-pareil moment.’ t • {
« Ouvrez! » lui répond-on.
M.. A... va. ouvrir et se trouve en pré
sence de trois individus qui l’injurient, le.
traitent de séducteur, et l'accusent d'avoir,
détourné leur sœur de son devoir. -,
Un d’entre eux, tellement émotionné, se
trouve mal et se laisse choir sur une chaise
où M. A... avait.dépôts bon pantaloh et son
i gilet. '
» M. A..., légèrement étonné, ne.perdit pas
son "sang-froid.' Il parvint a mettre à la
porte la jeune Gélevtine et ses trois frères,
lesquels, dans l’escalier, firent à leur sœur
bien-aimée les remontrances les mieux
senties. ■
Soulagé par je départ de cette honnête*:
famille, M. A... reprit ses effets, un peu
fripés par l’évanouissement de celui des
frères qui-s’était montré si affecté. .
Il constata alors, avec la plus grande sur-î
prise, que sa montre .en ,.or et ; son. porte-
monnaie, qui contenait ICO francs, avaient
disparu.
Le premier moment d’émotion passé, il
courut chez M. Ambrogi, commissaire du
huitième arrondissement, auquel-, il confia
sa mésaventure. Ce magistrat ouvrit une
enquête, et ne tarda-pas à mettre -la main
sur la jolie Célestine et sur scs trois pseudo-
frères, les nommés Alexandre -Rovery, Sau-
ran et Reynaud.
; Alexandre Rovery est ■ celui qui-;; s’esi
trouvé mal sur la montre et le porte-mon
naie. Les,deux autres n’ont fait qu’injurier
M. A... ■ ; - * ■ :
C’est cette affaire qui a été jugée hier par
la chambre - des vacations du tribunal de
Marseille.
Les accusés n’ont pas cherché à nier les
faits qui leur sont reprochés. Après délibét
ration, le tribunal a condamné : .Alexaijdré
Rovery, à deux ans de prison; Sauran, à
treize mois; Célestine Ruault, à un an, et
Rcynand, en raison de lai-récidive, -à trois
ans de prison et cinq ans de surveillance.
AXJ
Maison Aristide BOUCICAUT
Infautldde
Dans cette cause, les jurés n’avaient pas
à prononcer sur le sort d’une jeune fille que
la misère forçait à tuer son enfant. L’accu
sée estainc femme de quarante ans, mère
déjà de huit enfants et q.ui, voulant, dissi
muler le fruit d’amours clandestines avec
un voisin, a étouffé son’ enfant nouveau-
né. *
Elle se nomme Méianio-*Valentin' femme
Louison et elle est directrice de la salle d’a
sile de Chàtillon-sous-les-Côtes Elle com
paraissait dernièrement devant la cour d’as
sises de la Meuse.
■ L’acte d’accusation lui reproche les faits
suivants':
Depuis l’année 1859, l’accusée dirigeait la
salie d’asile do la commune de Chàtillon-
sous-les-Côtes. Sa conduite laissait à dési
rer sous le rapport des mœurs quand, en*
180à, elle épousa le nommé Sébastien Loi*,
son.
Paresseux et ivrogne, cet, individu fut con
damné le 17 novembre. 1880 par la cour
d’assises,de .Meurthe-et-Moselle en deux an
nées d’emprisonnement pour complicité de ;
vols qualifiés. L’opinion publique soupçon
na la femme Loison d’avoir sciemment re--
oélè le produit des soustractions fraudu- *
leuses reprochées à son mari. Peu de temps i.
après l’arrestation- de ce dernier, l’accusée
entretint avec un de ses Voisins dès relu-* £
lions coupables dont une grossesse ne tarda
pas à être la conséquence.
Après avoir soigneusement- diSsimülé son
état, la femme Loison résolut, au moment
du terme, de faire disparaître son enfant
en lui donnant Jn mort. Le fi juin 1881, en.
effet, elle sentit les douleurs do l’enfalite
ment, se retira dans son grenier, où elle *
mit au monde une fille née viable ét bien
consti'.uée. Aussitôt elle étouffa -l’enfant en
lui serrant le cou, puis en l’enveloppant
dans une botte de paille. Surprise par son
fils Léon, âgé de quinze ans, qui manifes
tait son indignation et sa douleur, elle usa
de son autorité pour le contraindre non
seulement à se taire, mais à l’assister même
dans la perpétration do son crime. Elle
parvint, en effet, à lui faire emporter le
cadavre, que le jeune Léon* alla jeter dans
un trou profond au milieu des bois.
Mais la sage-femme à laquelle l’aceusée
dut recourir dès le lendemain constata les
traces d’un accouchement à terme et; mal
gré les supplications de la femme Loison,
elle fit à la justice les révélations que lui
commandait sa conscience. Après avoir
cherché. ,à nier son crime, l’accusée sc vit
ïéduite par les résultats de l’information à
entrer dans ! la voie de complets aveux.
L’accusée est une grande femme aux traits
durs. Elle paraît plus queison âge. Propre-,
ment vêtue, elle pleure a chaudes larmes.
M. le président Stainviiie l’interroge. Elle
avoue les faits qui lui sont reprochés.!
Plusieurs témoins viennent .déposer -sans
rien ajouter aux faits déjà révélés par l’ac
cusation.
Après le réquisitoire prononcé par M. Cas-
.tillard, substitut du procureur do là Répu
blique et la défense présentée" par M® Vicq,
avoué, le j.ury rapportant un verdict affir
matif mitigé de circonstances atténuantes,
la femme Loison a été condamnée à cinq,
ans de travaux forcés.
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Faubourg-Montmartre, nous prie de décla
rer que le sieur Achard n’a jamais eu au
cune attache avec son établissement.
Georges Meusy.
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Le citoyen Hiance, membre du groupe de
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dissement, prie les socialistes d’assister à
l’enterrement de la citoyenne Clémence-
Eugénie Hiance, sa fille, décédée dans sa
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qui aura lieu aujourd’hui dimanche, à neuf
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Théâtres
Voici le programme des- représentations de.
l’Opéra pour la semaine prochaine :
Lundi, 10 : Aida.
Mercredi, 12 : la Favorite, la Korrigane. .
Vendredi, l/i : Faust.
Samedi, 15 : Représentation de gala, à l’oc
casion du Congrès international des électri
ciens et de l’Exposition iaternationale dlcleo
tricité.
Les bureaux ne seront pas ouverts. ,
-.... x ! '
Les matinées d’aujourd’hui :
Opéra-Comique : Fra Diav.olo, Ricltard Cœur
de Lion. . i
Odëon : Les Femmes Savantes, les Fourberies
de Scapin.
Gymnase : Lo Duel de Pierrot, Brutus, On
demande un Gouverneur.
. Variétés . Nmiche. ■ .
Cliât-clct : Michel Strogoff.
Porte Saint-Martin : La Biche au Bois.
Bouffes : La Masaotte.. .
Renaissance : Vtüil Crevé ,
Ambigu : L'Assommoir.
Folies-Dramatiqucs : La Fille de Mme Angot.
-Comédie-Parisienne : Léo.
-Cluny : Les Braconniers.
Robert-Boudin : Matinée enfantine.
Demain lundi , notre eçnfrèiie.Henri delà
Pommeraye fera à la salle.;du boulevard des
Capucines, son 127* feuilleton'parlé. Il fera le
compte rendu d o Lia, la pièce de M. Jean Ma
lus, et traitera la question des jeunes au
-théâtre. - . - ,
D’après-toutes les probabilités, le Testament
■de Mae-Farlane, le vaudeville pantomime en
trois actes et cinq tableaux, de notre ami
William Busnacli, sera joué le 10 de ce mois, à
la Comedie-Parisienne.
Cet ouvrage sera précédé, comme lever de
rideau, d’une comédie en un acte du même
auteur, déjà représentée au Palais-Royal, et
qui porte le titre de Première Fraîcheur.
On assure que M. Dormeuil a renoncé à jouer
une revue de fin d’année. U songerait à faire
débuter Dailly, après que lo traité avec les
Agoust aura .pris fin, dans une pièce nou
velle, expressément écrite pour le joyeux co
mique, par..... Nous savons'le nom do l’au-
tsur,mais nous avons promis le secrej jusqâ’u
ce que le traité soit signé.
. X -
Les Deux Roses, d’Hervé, devant passer aux
Folies-Dramatiques vers le 15 octobre, la
Fille de Mme Angot n’aura plus qu’un petit
nombre de représentations.
Avis donc aux personnes qui, chose invrai
semblable, n'ont pas encore vu le charmant
opéra comique de Lecoq, et à celles qui dési
rent le revoir!
X
Un tableau intéressant des Soirées Pari
siennes aux Variétés, sera certainement celui
de la salle de spectacle.
Figurez-vous le. promicr. plan de la scène
converti, de chaque côté en loges continuant
Celles 4e. la salle. Loges occupées par des in-'
iterprètes de la pièce.
Le second plan, masqué par un rideau qui,
une lois levé, démasque une autre véritable
.scène avec coulisses, toile da fond, etc..., et
sur laquelle per^itra miss Æ{teâ ainsi que di
0 . »
vers artistes, engagés spécialement pour ce ta
bleau. ' '
' -• X '■ ' /
J’apprends Rengagement 'de Mlle èlanche
Robert aux Fantaisies-Parisiennes.
Nos félicitations à M. Dernesty.
Mme Frank-Duvernoy.va partir prochaine
ment pour Turin, où elle est engagée à de
brillantes conditions.
La gracieuse artiste travaille en ce moment
le rôle d’Eisa de Lohengrin, qui figure sur le
répertoire qu’elle doit chanter eh Italie.
v X '
Mardi prochain, à la Comédie-Française, re
prise de la Princesse de Bagdad, pour la ren
trée de Mlle Croizcttc.
..X - .. *
M.-Victorien Sardou. a îuîhier aux artistes du
théâtre du Vaudeville la grande comédie qui
doit être jouée, cct hiver, à ce théâtre.
L’action se passe à Nice ; le titre n’est pas
encore connu.
Les principaux rôles seront joués par MM*
Dupuis, Dieudonné, Bcrton, et Mmes Pierson,
Legaultet Réjaue. ■■
X
*
Mlle Augusta Holmès,- dont les Argonautes
ont obtenu un si grand succès cet été, vien**
de terminer une symphonie intitulée Pologne.
Sà nouvelle œuvre sera exécutée au Cirque-
d’Hiver, soit le 16, soit le &3 de ce mois.
X
M. Jean Marras a fait avant-hier, avec un
grand succès, aux artistes de l'Odéon, la lec
ture de son drame : la Famille d’Armelles.
La première aura lieu en novembre.
On avait parlé, pour cet hiver, d’une reprise
d’Angclo, au Théâtre-Français.
Victor Hugo a, en effet, donné son autorisa
tion à M. Perrin. Mais ladijjlributipn. des ftjleiS
nfest .pas encore faite* . :
;.X ■'
Par suite d’eiïtente avec lfes auteurs du
Grain de Sable, c’est une reprise de Jeanne,
Jeannette et Jeanneton qui succédera aux Deux
Roses, aux Folies-Dramatiqucs. C’est seule
ment après l’opéra comique de Lacôme que
passera le Grpin de Sable.
X
Le succès de Malheur aux Pauvres ! au théâ
tre du Château-d’Eau s’affirme, et, pour parer
aux accidents, la pièce est répétée en double.:
les sociétaires du théâtre du , Château d’Eau
auront.donc, le temps d’apporter tous leurs
soins à la San-Felice, de M. Maurice Draclî.
x c
Demain, à l’Opéra-Comique, reprise du Par
don de Ploërmel, pour la rentrée de la char
mante Mlle Van Zandt.
X
Il est peu probable que la première de la
reprise de Monte-Cristo puisse avoir fieu
mardi prochain,; comme ou l’a annoncé. La
pièce n’est pas absolument prête, et les nom
breux changements de décors ont besoin en
core de plusieurs jours de répétition.
Un tableau qui demandait trente-cinq minu
tes à être monté, lTte.de Monte-Cristo, a été
supprimé comme faisant longueur. L’ancien
drame do Monte-€ristf>, joué jadis au Théâtre-
Uistoriqnc, commençait à ®i?t- heures et" demie
pour finir à minuit; réduite à de plus raison
nables proportions, la plèbe pourra commen
cer le soir de la première à huit heures et
finir -à minuit vingt minutes. ■
'Monte-Cristo sera fort bien joué, et tout fait
présager un vrai succès pour ce drame, qu’on
n’a pas vu depuis trente ans.
Après Monte-tCristo ,la Gaîté montera Quatre-
ningttreize, grand drame ,en onze tableaux,
tiré par M. Paul Meurice du roman do Victor
Hugo.
L’éditeur Rousseau, 9, place des Victoires,
vient de publier un très amusant monologue,
la Guigne, par A Rinthod.
Beaucoup de verve et beaucoup d’entrain.
Recommandé aux amateurs de nouvelles jo
viales et humoristiques.
. .... v - X
Voici une anecdote assez piquante, extraito
des annales de l’Opéra.
Lorsque, il y a une trentaine d’années, on
monta ù l'Académie de musique la Jérusalem
de Verdi, on avait besoin pjur la mise en
scèue de quelques chameaux ou dromadaires.
Le Jardin d’acclimatation n’étant pas en
core créé, force fut de s’adresser au directeur
du Jardin-des-Plantes,lequel en référa au mi
nistre.
Or, veut-on savoir la réponse monumentale
que fit cct. honorable fonctionnaire ? Il déclara
que des animaux consacrés à la science ho
sauraient, sans manquer à leur mission, mon
ter sur les planches «l’un théâtre et servir à
des plaisirs mondains.
Que les temps sont changés 1 Tous les ani
maux de la création -ont, depuis lors, défilé
sur nos théâtres et contribué pour leur bonne -
part au succès littérait-e dc certainçs œuvres,
accomplissant leur mission seientilùjue en met-
ta-nt l’histoire -naturelle à la portée do tout le
monde.
• Magnifique soirée de réouverture au Palace-
Théâtre. Grâce à l’immensité de la salle, plus
de cinq mille personnes ont pu assister au
début du remarquable ballet milanais, dont le
succès s’est brillamment établi dès le premier
jour» .
Depuis hier samedi, la direction a inauguré
ses l'êtes do nuit (précédées de la représenta
tion théâtrale), qui se continueront pendant
toute la saison.
Brizaoier.
COURSES AU BOIS DE BOULOGNE
PRONOSTICS
Prix du Moulin
Héristal; Le Dan.
Prix de.la Cascade
Bretonne.
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Bariolet; Frondeuse.
Prix Gladiateur
Ecurie Lagrange.
Premier prix d’Automne
Turbulent; Parlementaire.
Deuxième prix d Automne
Péronne; Musette II* ~ ;
V ' ;c@utatqr*
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