Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1925-02-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 février 1925 06 février 1925
Description : 1925/02/06 (Numéro 22667). 1925/02/06 (Numéro 22667).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k629091n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2008
6 25
Le Petit Journal'
£
DERNIÈRE HEURE
SERVICES SPECIAUX TELEGRAPHIQUES, TELEPHONIQUES ET T-S.F. PU c Petit Joanul »
L'ambassadeur d'Angleterre
parle de la sécurité
aux « Amis de la France »
« Suivons le tlux de la sécurité
et de 7a paix », dit lord Crewe
L'ambassadeur de Grande-Bretagne à
Paris, lord Crewe, a prononcé Hier an;
important discoure an déjeuner offert
par les '< Âmis de la France » à la
presse française ët anglaise.'
,« .Ne nous cachons, pus,, a-t'-il dit;
qùo' nous sommes arrivés "S. un mo- !
ment difficile, dans la ' poliïique euro4
péenne. Le temps .éçoùlé depuis I'ar- fi
misticc de. 1918 .n'a' refroidi à aucun
degré, les sentiments d'amitié et.de re
connaissance entré ' les . Alliés de, lai
• guerre ; au contraire, ces. sentiments
'continuent • de .s'affermir et' de s'ani
mer avec le passage des'années. Tou-
. icfois, plusieurs problèmes de ' la paix,
aussi .compliqués que les problèmes .de
' la guerre, deviennent de plus- en. plus
difficiles; à résoudre. » : ,
Lord Crewe a ensuite cité les vers
«élèbres de Shakespeare qui recom
mandent de se confier à la marée pro
pice . qui mène au succès : • ' ■
« Cette marée montante, nous Pavons'
utilisée dans Je domaine économique en
"f^çon^hnt le plan. Dawesf ; gardona-
, nous bien de laisser échapper'une ma-
,râe favorable dans les problèmes de ta
sécurité et de la paix définitives tout en
conservant nos • droits et nos devoirs.
■comme ils furent déclarés dans les
traités. »
. 'Puis il a conclu en . ces tomes :
-« he/but que nous devons envisager,
■c'est la renaissance de la confiance dans
tous les pays de 'l'Europe, aussi bien
star le terraip . politique que sur le ter-
tain économique. Ansni je vous rappeî-
i« la pftrase - d'un honvme d'Etat -qu'on
nè saurait accuser d'une simplicité en
fantine, le cardinal de Retz.
' » On trouve dans les. fa'meum Mémoi
res celle maxime pénétrante : « On est
aussi .souvent dupe par la défiante. Que
par la -confiance. > Je recommande oette
: maxime à la ' considération de nos ad
versaire# de. la atterre, tans oublier son
application possible à nous-mêmes. Pour
tant, j'ose citer una pensée d'une auto
rité- devant laquelle le cardinal aurait
. dû s'incliner. ; celle dé. l'Evangile. Là
il est. ordonné d'unir à l'innocence des
colombes la prudence des serpents. C'est
la' tâche, de.la presse, et aussi son haut
privilège, do prêter son aide au. réUt-
blissement de la confiance on tous les
pays 9e l'Europe. ..
• » $ann avoir l'impolitesse de vous flau
iw, je .tiens à vous assurer qu'à ■ cet
égard les journalistes peuvent exercer
une influence .•-jtlus profonde et. . plus
étendue Que celle Se tous les ministres
et 'de toui les ambassadeurs de toutes
tef puissances du monde. »
M. Painlevé répondit, • saluait le
<. représentant de la nation, voisiné
«nie » :
« H egt impossible, continua-t-11, que
'nos deux grands pays, qùl 6ont en cou-
tact partout sur la face du globe, n'en
éprouvent pas parfois quelques fric
tions ; mais, de infime qu'aux jours tra
giques de la guerre, .la décision fut ob
tenue- par -ta- .oomplâte-««rilaharatlM» de
mos armées, bout des difficultés do la paix, si Ton
. Observe dans les deux pays le mot d'or
dre commun « Confiance et Jjpyauté
La carrière héroïque
de Lemaître .
Henri Lema'tre qui vient d'arriver
à Dakar avec Arrachard eoiiimença la
guerre comme caporal à. l'escadrille M.
F. 5. Le travail consistait à faire des re
connaissances lointaines, des réglages
d'artillerie, • de rares ■ lancements de
bombas. Notre héros, dès premiers
jours, se -révélait par son courage, s-on
endurance et su'volonté-de-réussir îii
mission quel qui 1 soit le péril.
J'avais l'honneur d'appru-tenir à son
escadrille. Ensemble-nous fîmes tout le
front de l'est, de' Reifojt à Epinal,
puis Nancy, ïoul, Commercv, Void.
Partout Lemaître laissa le souvenir
d'un pilote remarquable. Je me sou
viens du bombardement or- Meta qu'il
accomplit'lo. 26 décembre 1914 en re-
présaille de ' l'agression contre Nancy,
. = LES NEGOCIATIOHS COMMERCIALES
FRANCO-ALLEMANDES
Les Allemands présentent
nne suggestion inacceptable
■ La.séance plf'niàre .qui avait été
demandée par la délégation^ allemande
elle-même • et qui avait été' annoncée
pour hier après-midi n'a pas eu lieu.
En effet, ayant l'heure fixée, M
Trendelenburg présenta à ,M. Raynalr
dy, ministre du ■ Commerce, une sug
gestion nouvelle et imprévue .qui ré--
damait un examen Sérieux de la délé
gation française avant toute discussion:
■ "en réunion plénièré et cjiii, par consé
quent, obligeaij: le président, M. Ray-
njiidyj à ajourner celle-ci.
C'est donc seulement aujourd'hui
après-midi —r à moins que .les Alle
mands ne modifient encore une fois
leurs vues — que l'assemblée attendue
poùr hier sè 'tiendra au .ministère du
Commerce. ,
Bien que la ■ proposition allemande
n'ait pas été communiquée à la presse,
nous croyons savoir qu'elle aura pour
bift de faire .octroyer par la France
à l'Allemagne la claitse de la nation
H plus favorisée.
Or, on sait qub le principe nàeme
en a été déjà écarté par nos délégués
chaque fois qu'il a «té envisagé dans
lés pourparlers précédents. ;
En fait, une telle suggestion' serait
inacceptable, parce qu'elle est contraire
, à la législation actuelle et'lierait-par
avance le -Parlement qui n'a pas eu-
•oare étsMi les nouveaux tarifs doua
•niera. '
•enne,
lanc I
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fcp.TW*; jÊfiedala *
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500K
la Diète provienne
4evra choisir an nouveau
président du Conseil
M. Brauns renonce à constituer
■ le ministère
Berlin, 5 Fév. — Les pourparlers!
do if!. Brauns en' vue .'de la constitu
tion du ■ ministère prussien ont échoué,
comme on pouvait s'y attendre par
suite de l'attitude des populistes qui'
ont.refusé de collaborer avoe k's so
cialistes. ;
M. Brauns* s'est rendu chez le pré -i
sident ,de la Dicte prussienne .et lui a;
fait savoij:'qu'il renonçait à la prési
dence du Conseil 1 cm Prusse. La Diète 1
prussienne devra donc procéder à nou
veau à l'élection d'un autre président
duConsfeil.
On parle dé' la candidature très pro
bable de M. Horion qui constituerait
un cabinet s'appuyant sur 'les , démo
crates et le! centre,...qui serait toléré
suivant, le programme qu'il présentera,
ou bien par. les populistes ou. bien par
les socialistes. ■
Des rafles dans Paris
gar nu zeppelin, dans la tiuit 'do Noël,
ette opération calma l'ardeur meur
trière de l'ennemi pendant quelques
mois. En plein jour, à ,14 heures, Ije-
maître i>artit avec 4 bombes et 2.000
fléchettes, en oompafjnia, de deux.de ses
camarades. Tous .trois allaient. lancer
leurs obus sur les hangars de Fresca-
ty et ,.réser\-èrent leurs fléchette^ à .la
place 'de Metz ,ou une musique militai
re donnait un concert : on apprit qut;
cette, attaque avait ,t'ait 300 victimes.-
Bientôt Lemaître 'demanda, à ; se spé
cialiser dans le bombardement.. Affecté
au groupe Happe, de glorieuse mémoi
re, il commande une escadrille de Ca-
proni, puis de Bréguet ; le jour, la
nuit, ses ■ pilotes et lui répandent la
terreur. Habsbeini, Obcrndorf furent
parmi ses phis beaux exploits. ï)e la
bataille d'Obèrndorf du 12 .octobre
1916, il rentra- -avec la moitié seule
ment do ses équipages. L'Allemand, en
nwnbre avait, livré .une chasse conti
nuelle à ces avions que rien- ne pou
vait détourner, de .leur devoir.
La Division Aérienne, où brilla, d'un
si pur éclat le eoliJnel Yuillcmin, at
tire ensuite Je ; lieutenant Lemaître. Ce
lui-ci se consacre uniquement aux atta
ques. de jour et provoque l'admiration
<îe -toits par-sa . it>ugud'entraîaeuc ,d'hommesj .
Il- prend part à toutes les fameuses
expéditions qui collaborèrent do façon
si efficace à notre .'victoire. Lors de
l'avance .ennemie et au moment de no
tre contre-pffensive,.ies Bréguet de Le
maître provoquent quotidiennement la
panique dans los rangs allemands. L'es
cadrille qu'il commande, la B, R. 120,,
va .partout, nul -barrage ne l'empêche
de. passer, malgré les lourdes. pertes et
miraculeusement, comme . Vujlleniin,
Lemaître,' toujours en tête du danger,
n'est jamais atteint. • ' . -
Il termine la gueire avec ce bilan
134 bombardements,, dont 7B de nuit,
et : deux avions ; ennemis. abattus. Ces
victoires, il les a-remportées le 2 juin
1918 au-dessus de .Monues,.,ct le 2 oc
tobre 191S. — Jacques Mortànè.
L'incendie de larue Réaumnr
[SUITE DE LA. PREMIERE PAGE]
• Deux pompiers blessés"
Légèrement blessés, l'un au bras, le
second à la tête, deux pompiers ont dû
être évacués par la voiture d'ambu
lance. ' . ... ■
. Les pompes ont continué a fonc
tionner jusqu'à 17 h. '30.' '
Plusieurs assurances éoiïvrent en
partie les dégâts qui s'élèveraient à
trois millions';
Le bruit a couru dans. Paris, hier,
que le feu s'était propagé en .raison du
manque d'eau.-
A la " préfecture de la Seine, nous
avons, vu AL Giraud, directeur-général
des travaux qui a été profondément
surpris de cette fausse nouvelle.
— Elle- est si loin de la vérité, nous
a-t-il dit, que le colonel HyVert a féli
cité le service -des eaux de la-.prompti
tude avec- laquelle il s'était mis & la
hauteur de» la circonstance et de ses
besoins impérieux. » ,
Nombreuses arrestations
M., Guillaume, " commissaire à, lp. di
rection do la police', judiciaire, a fait
hier dans la soirée, accpmpagné de M.
Bonin, son secrétaire; de l'inspecteur
principal--Leroy,' et des brigadiers/Bona.-
my et ^àrtinot, et d'une ecMxàntaine
d'inspecteurs, ' plusieurs ' rafles dans, di
vers endroits mal fréquentés do la ca
pital». Jjes ..policiers ont op4ré dans. des
établisséinentR i-ue de- Douai, rjie Vic-
tor-Mriasê et' faubourg .Siint-Martin,
dans un bar bien connu: ' •' , :
Deux camions de la piiêfecture ont
Vamené 51. Guillaume et ses inspecteurs
vei-p " minuit, quai dés jOrfèvres, 'avec
une soixantaine . de personnes, ..hommes
ou femmes, qui ont été interrogés.
Après vérification de' leur'domicile, la'
plupart ont été renvoyés. Cependant
une quinzaine dliommes et une dizaine?
de fèmmes ont' été' gardés au qttai des
ï)rfèyres. , . . . . ...,.
" Vers une lieurè dy matin, M.'Gulllau-
,me. est reparti avec soa inspecteurs .pour
faire deux autres rafles au " pied de la.
Montagne SaJnte-GeneVifeVe. * ' , " - **
LE'TRIBUNAL SE MONTRE INDULGENT
Mère do sept enfants ' vivants, «ur le
point d'en mettre au monde .un huitiè
me, uno marchande des ' quatre-saisons,
Léôcadie Blanc-Madailly, est. une, proV
fessidnncille dû vol dans'les grands ma
gasins, aui a déjà- subi 23 condamnations
entrairiant 2S0. années - d'interdiction de
séjour., .■ , ' . .
. EIIq cmnparaissflit, hier, devant la 11*
chambre 1 correctionnelle; où éUè 'avait
à répondre de son délit. habituel: Mais
le tribunal, en laison de la proche ma
ternité de l'inculpé*;, autant que pur un
sentiment de pitié polir les autres en.
fants, dont plie Hssume seule la charsre,
n'a. pas vbuiu lui appliquer, la peine ' de
la relégation- dont elle' est passible et
«Vst contenté de lui inflii?eï -,trois mois
fip 'prison" istus tntprdleUbn' Uè séJiMir ct
oans relégation. • ''
Une jeune femme se jettes
du septième'étage
. Jja nU'.t dernière, • Mme Berijrttonii
née Ang:oIlna Ixs Qorre, Sî . mis , s'eàt
jetée de la fenBtrc dé 'spïi ioffement, au
septièmb étage, sur la cour;- 4, rue Hou-
dard-de-la-MOtte, ■ à Paris.: Transportée
à l'hôpital Bouoieaut, elle vy 'est ■ morte,
Le mari de : la défunte, 'M;' Michel Ber.
' rettoni,' taillteur, était 1 absent au moment
où sa : femme ■ s'est jetéo par la .fenêtre.
Maures contre Es pagnols
' ''Madrid (via Hendayé), ^5 Fév. 1 —
L«j indigènes de : lu colonie espagnole
du 'cap : Juby se seraient-soulevés 'et
une batterie d'artillerie aurait été en
voyée, de TCénéfifTe au câp' Juby pour
réprimer le mouvement.
. (Le cap Juby est situé à environ ' 600
kilomètres au nord de Villa Cisneros, où
viennent d'atterrir les aviateurs fran
çais.] .
Le pourvoida générai toq Nathnsins
est réjeté
La Cliambre criminelle de la Cour
de, Cassation rejeté hier, le pourvoi
formé par le général allemand vou
^"athusius,. qui avait été condamné à ' 1
un fin de prison pour vol, lé 20 no
vembre dernier, par' le conseil, de guer
re de Lille., On sait, que le général
avait été gracié par le gouvernement
français. 1
Deux, enfants, .disparus
dans le ÎS" arrondissemen
à Paris. ...
Le relèvemenldes Pensions
devant la €hambre
• ^ * * » v ■* — - * ' • * - i ■
Après un éloquent discours de M. Jean Goy
la Chambre demande à la Commission d'examiner
de nouveau les demandes des Mutilés
Le ^euiif) Louis iMidars. ; 14- ans,' a,
quitté depuis deux jours le domicile
de ses parents, 79, rue de Patav, Au
guste 1 Obéniche,' du même âge,-demeu
rant 30, me Domréiuy, a disparu éga
lement.. . : ,
' Jje . preinier de ces ■ enfants a lés
cheveux châtains; le ; visage 'allongé;
le teint mat,, le.s' yeux marron. Il'
porte: un ;,veston ét uii pantalon bleu,
une "vareuse marron et un ^>érct noir.
Le second a le visage rond, teint
coloré, cheVeux et soureils châtain et
porte un complet bleu marine, -un par
dessus marron. ; .
Le cambriolage tragique
de Pavillon-soùs-Bois
HAARMANN ET SON COMPLICE
VONT ÊTR E EXÉCUTES
Berlin, 5 Fév; — La demande en
révision déposée par Grans, ,1e oom-
.plice de Haannann, le boucher de Ha
novre, . coirdaiimé ainsi que ce dernier
à la peine de mort, a été rejetée. ;
L'exécution des deux condamnés
aura lieu sous peu, .
Les suites .données à ia plainte
dè M. Léon Daudet
, La plainte de Mi Léon Daudet on
meurtre et détournemènt de mineur, au
sujet de.son. fils. Philippe, a été-trans
mise hier par- M. Prouharam; procu
reur de la République, nu premier pré
sident do là cour d'appel," M. André..
Ce haut magistrat a signé sur-le-champ
une ordonnance de . soit communiqué,
au procureur général, M. Scherdlin. Ce
dernier, après examen du dossier d'ins
truction . constitué par . M. Barnaud,'
prendra ses réquisitions. S'il conclut
au rejet do la. plainte il-n'y aura pas
de nouvelle enquête. Dans le cas con
traire un conseiller à la cour d'appel
sera désigné et après inculpation pro
visoire de ceux qui font l'objet de la
plainte, MM. Colpmbo, Lannes, Delan-
ge, Harlier et Le Flaoutter, l'informa
tion siéra continuée.
La décision du procureur général ne
sera prise que dons quelques jours.
NURM1 BAT LE RECORD
.des 4.000 yards
en 10 minutes 55 secondes
Newarfc (New-Jersey), 5 Fév. — Le
ctmreur finlandais Nurmi a gagné fa
cilement hier soir une course de. deux
milles en 11' 59" 4/5. Le record de
Ritola, établi la veille à New-York,
n'a pas été atteint
D autre part, Nurmi a couvert le3
.4.000 yûrds en 10' 55",, battant le. re
cord de Shrubl)..
. [SUITE- DE LÀ PREMIERE PAGE] : .
'■ « Que feites-Vous. là .? » lui deman-,
dai-je tout en me tourn&nt pour saisir
uneihachette aue J'avais aperçue.. ., ;
Je n'avais .'pas le temps, 1 hélas, de
m'emparer de Cette arme, que déjà . le
bandit avait sorti dè sa poche un re
volver et faisait feu sur-mol à bout
portaiit- . - r. • , * . ■
Je sentais alors ùnç yiyp. douleur à
la. mâchoire. Htourdi, je .chancelais
l'homme en profitait pour prendre 'la
'fuite.. , * ; i ,
Malgré sa blessure ,M. Simon, se.
lauçiait à J« poursuite de son "agres
seur. et ..bientôt un voisin, M. Yarnay
et diverses '.autres personnes se' joi
gnaient à lui. Une véritable chassa s'or
ganisa mais le bandit, avait de bonnes
jambes et il ne put être rattrapé.
—r Quelques Instants, après, continue;
M. Simon, M. Collombet, commissaire:
de police do Noisy-le-Sec, q^o j'avais
fait prévenir, aj-rivait et, procédait aux
constatations.
C'est ainsi que j compte qu'il y avait déjà longtemps
que les malfaiteurs « travaillaient >
lorsque je les avais dérangés par mon
arrivée Inopinée. En effet, ils .avaient
eu le temps d'emporter tout le linge et
l'argenterie, .une pendule ot la bicy
clette de mon srendi-e, une machine en
tièrement nfeuve ft,- fourche double et
portant le numéro 454.567. Enfin, dans
la cave où je' venais d'être blessé, les
bandits avaient préparé plusieurs bal-
Jots de vêtements et autres objets
qu'ils se disposaient à- enlever.
Ijes malfaiteurs qui s'étaient vêtus
avec mes effets et ceux' do mon gen
dre avaient abandonné ' sur place leurs
vêtements en loques.
- 'Tout récemment pour effectuer'je ne
sa.is quel branchement, 1 des ouvriers
d'une entreprise d'électricité ayant pé
nétré chez moi par escalade, en mon
absence et sans m'avoir prévenu, je
me demande si ce n'est bas ce fâcheux
précédent qui donna, aux bandits,
l'idée'de dévaliser ma villa. Ils avaient
en effet, pu se rendre compte ainsi,
que ma maison était inoccupée - peu-.;
dant la semaine. -
Après une suspension . de séance,
MM. Marcel Héraud et le colonel Pi
cot demandent J© rcrivoi du chapitre
relatif aux pensions des,mutilés, le co
mité d'entente se réunir de
main et le groupé des députés mutilés,
lie s'étaut 'pas eneore prononcé. 1
Gouvernement et commission accep
tent le rcrivoi. mais après intervention-
de MM. Jean Goy, J. Boyer et. Char
les Bertrand, la "discussion immédiate^
est ordonnée. . . , ' v
M. Marcel. ^ Héraud précise ' que le
vote de la motion, aura le sens d'une
invitation 1 à'la .commission' de! portier
l'indice de 1,70 à 1,80; ; • '. <-' V
M. Glémentel
M. Clémeutcl; montant à.la 1 tribune,J
déclare qu'il, viejit y remplir^ un devoir
sacré. • •'
Il s'incline avee respect • devaut les
sacrifices-de.'nos' héros 'et rend hom 1
mage à ! leur patience; > "
— Jamais la France ne • fera trop pour
les mutilés.-Mais".il faut tenir compte
de la- (Situation "financière.
Le' ministre des Finances', explique
que le, chemin dè, fer de l'Etait et ceux
d'Alsace-Lorraine ' vont" faire' appel. à
Ifép'arfcrié; ■ si eèt emprunt -tte réussit
pas, c'est" ; là trésorerie' qui devra sup
porter la- charge, r Cette trésorerie ne
pourrait Supporter -la charge q'ui 'ré-
imlterait pour elle de l'adoption de l'in
dice 1,80; • • ; ■
La caisse, des- pensions- n'existe" que
EUT'le"'papier.
'.Nous'lui en,wy.oâ?' iin l milliard '406
mlllions^à payer. Comment peut-elle le
faire '? !
Nous. devons ; placer :uh emprunt' pour
îepnjiiir. cette caisse. ' ', i ; v
* II 1 faudra .apporter de: l'argent frais;
M. Charles' Beiiraiid.. Vous- es
trouverez «1 !
Ijè ministre des Finances èroit qu'en
effet cet emprunt peut, et doit réussir. ;
si cet .espoir était ■ déçu„ il,'faudrait
créçx' defe. .taxes nouvelles. ■ Car - les mu T
tjlés / comprennent que ce. ferait; nu
leurré, dè lies payer avec .l!aï5rënt a aa-
çignats. ■ , ' -, .•
■ .M.- Clémentel fait , appel .à an
effort solidaire et jprdent pour, bon»
&eir ' la caisse, 3ës " Pemrioiis,
— Ije gouvernement ne veut pas po
ser. . la question - de' .confiance. ! II! roui,
laisse juges, absolument juges. Il vous
demande, sans 'oser L'6spi§rer, 'de voter
l'indice' 1,54.-' I! veut donner ; satisfaction
aux mutilés; mals'.il-èxise que les res
sources soient!fournies par un.-emprunt
spécial . ou, bien, il vçus demandei'a dç
voter des tsutes -spéciales. (Applaudisae-
méota à çauc^a).;".,,,,
.M. About : demande à.la; Chambre- de
voter le coesffîcient - de J. f 80 • indispetv
sable pour ; établir le taux de la . penî
siôn .dans. sa., capacité i d'achat priuii-
tive, : .. ■ ' '
, it Vinéent'. Auriçl .fait- lia' exposé
de là situation .;, avec, l'indice dç 1.54
la dépende était de . 2 milliards 201
millioiis.
— Que demandent lés. mutjlés î L'a
justement de« pensions au coût ;actnel
de, la vie. Il fallait donc, établir,l'aug-
mentation ' du '«'coût de ' la 'vje, par, rap
port à, ce qù'ir .était lors du.yoté da la
loi; 1 j
", M. Piëtri a.' été, olïfygé' de ce ^ravaiL
Il a recherché en toute équité quel était
le coefficient 'à' établir; M.; Piétrl a. fait
un travail • remarquablement ' fouillé., Il
établit que même en prenant, pour' point
de 'départ, non pas'décembre'"1918, .mais
août 1918, le coefficient,' d'augmentation
n'est pas.de 1,80, mais "de 1,65. Noub
avona voulu faire une transaction. Nous
avorui -proposé -au comité d'entente '1,70
pour, cent.*
, L'ers tour' reproche 1 M. Maginot
d'avoir iuâiiqué', dans son discoujts
d'Angers} dè. probité iritellectuellç. (Ap
plaudissements' à gauche,' protestation^
àii centre et' a droite),
: M. Màgjinot.: •— ,Vous ayeis fait .vous-
même certaines promesses aux' ascen
dants.get. (Applaudissements à droite et' au
.centre;),:-:""" :... j.-..
M. ■ Vinccnt-Aurtol.-.:—• Je ne veux pais
çoiitïnuér" ces polémiques. '
M. 1 Maginot. Vous fereK bien !
IL' yloeent Auriol .termine-par,l'of
fre .d'une transactîôxi..",. ' ''
-> Le. commission dos Finances ac
cepte le renvoi 'à la c'ommissiou à. cette
double condition ,d'.ente»t«.. les. muti
lés et le, gouvernement, .et. .de .répartir
autrement le crédit qui-flgure-au bud
get, ou bien, si le coefficient" do 1.80 ■ est
admis,' que des ressources eoïrespoïidan-
tes. soient trouvées après' le' vote de la
Ipi ; de 'Finances; mais étant entendu
pas les. mutilés eux-mêmes en augmen
tant les. impôts de 1 consommation. (Ap
plaudissements .à; gauche.)
' M. Jean Goy ' 1 4
sans trouver les ressources correspon
dantes.
<— X.e dollai-, l'étalon or, se stabilise;
si. nous laissons s^établir le déséquili
bre dans le budget, tout ce que nous
avons fait sera .inutile. Ce..serait pro
céder à l'égard des mutilés à une vé
ritable-escroquerie et cela le gouverne
ment. ne le fera jamais. (Applaudisse
ments à gauche et à. l'extrême gau-
,che). ,
Après quelques païgles "vibrantes de
M. le colouel Picot le renvoi est or
donné ' . ', ■
. M.'Jean Goy dit qu'il s'agit de sa
voir à quel moment les tarifs actuels
ont été fixés, S'appuyant sur . des . dé
clarations de'MM> Pierie Rameil et'do
Chappedelaine, il établit que c'est- sur
lès statistiques du'deuxième trimestre
dé 1918. '
r- -L'indice de cette époque était' de
2.S31 ; avijourd'hvù, il est de 4.S8. Si vous
divisez 4,28 par 2.881, vous trouvez
1,88. ' (Applaudissements à droite et au
centre.) ' •
' M". Jean Goy regrette que ,1a caisse"
des pensions n'ait 'pas encore fonction
né. Si cette caisse doit'soulager les gé
nérations les pins profites de la guer
re," l'emprunt de-- dotation sera souscrit
par' lés mutilés eux-mêmes.
M.. Bovier- Lapicrre. — ' Chaque , qu'on - augmente de 1/10 le taux des
pensions, on autrmeiite les charges de
l'Etat de'170 millions. Mais c'fest à la
condition que ta. caisse des Pensions
fonctionne • et celle-ci. ne fonctionnera
que si cet emprunt -de. 1.500 millions
est voté .chaque année pendant quinze
ans. • ■ ' .. , , • , .
M. Jean Goy. conteste la thèse du
ministre. On emprunter^; 1.5Û0 mil
lions cette année, mais le montant des
emprunts ira toujours diminuant pour
tomber à zéro dans quinze ans, .
L'orateur ajoute qu'avec, le coeffi
cient de 1,80; les orphelins qui touchant
500 francs, toucheront 540 francs, ce
qui entraînerait une dépense supplé
mentaire. Il-arrive ainsi à un milliard
440 millions.',
M. Jean Goy demande si le minis
tre des Finances n'a .pas compté- deux
fois les mêmes dépenses, sous forme
d'allocations. provisoires et -, sous forme
de pensions ; si cela était, il y aurait
mie somme de, 239 millions disponible.
M. Clémentel. — ; Je suis ' disposé 21
faire procéder à une révision si- votre
thèse est reconnue pxacte, j'en serai
trçs heureux. (Applaudissements.) ■
M. Goy critique «gaiement l'appli
cation aux invalides de la guerre'de la
table do mortalité des rentiers. Or,
dans les compagnies d'assurances, on
calcule qu'un invalide de 40 ■% cor
respond à un ' vieillissement de'. quatre
ans et demi. Mais les mutilés de guer
re sont souvent, en-outre,-des malades.
J'admets cependant ^ le chiffre de
quatre ans et. demi.' L'âge moyen " des
mutilés serait .ainsi ,porté à quarante-
deux; ans et .demi. '.
Dâiis" ces conditionsi la table de mor
talité donne aux mutilés de guerre une
sui-vie. de'- 2T ans. ,-Ils vivraient 70 - ans. '
_ M. Jean' Goy' estime que, même ain
si, l'annuité-à payer. par la caisse,, de«'
Pensions est ,de I milliârd .377 millions
et non de 1 milliard 500 millions, chif
fres du gouvernement. Un autre argu
ment renféreo.sa- thèse;,-à savoir qu'u
ne catégorie' des victimes ; de- la guerre,
lès orphelins, disparaîtra dans quel
ques années, quand les orphelins au
ront .18 ans. '
L'orateur conclut qu'il n'a pas de
raison'de no-pas donner satisfaction
àu ministre -de. la Guerre. Même .s'A
sè^trompait, il-n'admettrait pas que las
générations futures puissent se plain
dre dp la .eharge qui Va leur êtro lais
sée;- ' *' ;' i ■ " ; '} '• '
■ Toute là Chambre applaudit, longue
ment le- porte-pàrole des mutilés que
ses amie félicitent chaleureusement.
Mj Vincent Anriol prend acte de là
thesé'.si. forte et si. Iiabile de M. Jean
Qoy.'' ; '
—- Si. vous ' àvêz raison,. le probl&rne
est résolu. L'annuité que.nous vous ac
cordons vous donne satisfaction. Si'c'est
là. caisse ■ des ' penâions qui doit, servir
le 1;80;. la commission et le- koliverne-
mojjt sont d'accord avec vous. M. Pié-
tri croit vop. .chiffres, exacts, maia vous
ea s prenez , . ia : • responsabilité,. ( Appi^u^
âissements à-prauche.),
M. Jean Goy. — Puisque tout, le ,mon-
fe eet d'accord, « n'y'a' "qu'à voter;' (Ap
plaudissements au centre',et & droite.) ,
. . M. Piétri , -
, jf.' Pietrî regrette de n'être pas tout
à fait d'accord àvec M. Goy mais il
se réjouit d'avoir, par ses travaux apr
porté 150 millions aux mutilés. (Ap
plaudissements sur. de nombreux bancs.)
' Il préciâe que ses calculs.ont fait. ènr
trer en 'ligne de ,compte" le loyer .et, le
vêtement que les calculs du'gouverne
ment avaient négligés. ^. V
Question délicate et . ardue, itu pos
sible. à discuter en séance, , le renvoi-à
là cominission s'impose. 11' aboutira.à
là solution là plus conforme ■ aux inte-
i*ê{s ^des,,mntiliîs. s ( Ajpplaùdissementa.) ^
• ■ M. Herriot dit :'
« Il faut saùver la Trésorerie î î
'. ■■ Le président du'Conseil déclare qu'il
accepte le ■ renvoi il .constate d'a}>brd
qu'on "diseute sur des chiffres. Ceux
de M. Jean Goy 'demandent' à ,Étijl'
étudiés. S'ils sont ' reconnus sûrs, le
problème -est résolu' avec lé crédit ins
crit au budget, mais • il faut être prit'
dont; • '■' '
- ' L'orateur 1 -donne, le résultât : des - eal-
«iilfr du ministère des Finances. Mon
tant actuel des. Pensions : 2 milliards
200.000 francs ; indice, 1,54 3 milliard?
522 millions. ■ ;. indice, 1,70 3 milliards
806 millions ; indice 1,80 1 3 milliards
983 millions. 1
, — Cela ferait '1.700 millions à trouver
au. 'lieu des 1.400 millions do m ;
Jean'GOy.' Il est 1 impossible de décider
ce' aoir dahs «cette incertitude. Il faut
que. des : spécialistes revoient les calculs.
: . Le président du Conseil constate que
les facilités d'emprunt, sic sont restreint-
tes ; cette difficulté va -peser sur tout
le budget, car tontes les augmentations
vont retentir sur la trésorerie. Qu'il
s'agisse dés P. T. T., des Régions dé
vastées, du fond commun des compa
gnies, la difficulté-est la-même.
■ *— Ou dit que la caisse des Pensions
va faire .un emprunt et /que.nos compa
triotes feront, un ..effort «d m 'faveur -qui
lie, serait pas . fait pour d'autres. Mais
pour qup cet, emprunt ne retentisse pas
sur -la trésorerie,..Il faut qu'on apporte
de il'argent frais et non des 'bons de là
-Défense , Nationale.' OU,' CETTE AN
NEE, SAUVEE LA. TRESOKERIB,
C'EST LE DEVOIR ESSENTIEL DE
LA CHAMBRE ET DU GOUVERNE
MENT.,,-Nous .sommes, arrivés ô. un
moment où tout' retombe' sur l'Etat., >
.. M. Outrey., —■ Pour ramener, la conl
fiance, ne divise? pas'le pays. (Bruits.)
M. Herriot — Vous avez tort i de dlrè
Cpla ,• au . moment - où jo veux rester sur
le terrain économique.. . r>
IjO président du Conseil demande à
la Chambre de s'élever ' au-dessus des
intérêts .de groupe.
M. Duval-Arnoult, — C'est ce que
nous faisons)tous.'. ■- ' . ; ,
M. Herriot demande aux ' mutilés
eux-mêmes dé faire un effort dans le
sens national.
— Par exemple, faut-Il que des in
demnités de vie chère se cumulent sur
la >même tête ? .
> M. Jean Gôy. —. Cela dépend dé
quelle indemnité il s'agit ' ? :>
■_ L'orateur pose - également la ques
tion'de shvoir si les mutilés favorisés'
de la fortune ne pourraient renoncer S
l'augmentatiQn. Il a promis.de ne pas
faire , d'inflation : il demande qu'on
l'aide à faire, son devoir de chef du
gouvernement. ■
' Quand flous aurons fixé. la sonî-
me, qùand iious aurons revu les' muti
les; quand nous aurons vu quel est,
devant le péril du pays, leur dernier
mot, il faudra, prouver, notre .dévoue
ment aux mutilés autrement que par
des paroles. Il faudra des taxes et des
tgjfcs 'qui ne 'pèsent pas sur ]e cou
çommateur déjà, chargé. ; (Applaudisse
ments à l'extrême gauche, à gauche
et'sur certains . bancs aui centre et. à
droite.)
■ SI- Balanant — Prenez garde de fal r
re peser sur les mutilés une.impopula
rité, grave. ", ■.
M. Herriot. -r- Jc. ne dis rien qui
soit une provocation. Je dis ' que s'il
manque de l'argent, nous ne le deman
derohs pas à ceux qui soint déjà suri,
chargés.
. Cet argent nous le demanderons Bans
violence, sans instinct de vengeance
ceux qui peuvent le donner. (Applau
dissements' unanimes).
. Le président du Conseil estime qu'il
serait dangereux df voter des charges
Au début dé l'après-midi, devant un
auditoire restreint, sur un chapitre ré
servé de l'Agriculture, M. Astier, dépu
té de l'Ardèi'he, avait fait adopter par
la Chambre un amendement en faveur
de la sérieiftiilture.
. M. de Chammard obtient; du minis
tre, cette réponse, que le cumul' de l'in
demnité pour charges de famille'et de
la- bourse' soit admis pour les bourses
des départements et des communes. •
A' M. Paul Coustans qui demande
quelles magistrats ne soient pas'nom
més dans, les régions où ils ont des in
térêts politiques,, le garde-des .Sceaux
promet dé tenir, compte do eon, obser
vation. , . , . .....
On vote ensuite les crédits '• relatifs
à 'l'assistance aux vieillards et aux' fa
milles 1 nombreuses. >
Aujourd'hui à la Chambre,
; débat sur notre : 5
approvisionnement en blé
A la demànde de la Commission*
d'Agriculture de la Chambre,
M. Qneaille remanie son ]
CETTE
DIGESTI0R1
qui vous cause 'tant dé souffrances
deviendra, normale, comme celle d'une
personne en parfaite santé, si vous prenez,
une deini-cuillerée à café de Magnésie
Bismurèe - dans un peu d'eau après*, les
repas, 'i'ousi vos malaises dizestiî's, brû
lures,, dilatation, renvois acides, vomis
sements, etc., etc., disparaîtront en cinq
minutes parce que la Magnésie Bis murée
neutralise l'excès d'acidité qui est presque
toujours .la cause du mal. Satisfaction
garantie ou argent remboursé.' t.a Ma
gnésie Bismuree (marque déposée) s«
trouve dans toutes les pharmacies. .
, Qn. a vu on première page que le
gouvernement. était .préoccupe à, juste
titre ,de là question ou blé et i du .pain.
■ ' L.a commission d'Apiculture de la
Chambre a 'entendu-' nier à ce sujet
M.' Queuille, ministre dé l'Agriculture.
Elle' a "décidé le - ministre à .remanier
complètement son -projet cernant ■ notro ravitaillement en blé.-. '
■_ Sur les; suggestions de ,-la commis
sion, le ministre a accepté -l'idée de
constituer une' masse de manœuvre de
150,000.000 de francs destinée à. l'a-
cfiàt'dé blés étrangers qui seront jetés
sur lé marché, par étapes, afin de ra
mener "progressivement-les cours aux
environs de 100 francs le .quintal; De
plus, il a été décidé;qu'il,convenait de
se montrer, d'une < extrême rigueur ,eu-
vei-s ' ceux ; des .détenteurs.. de ■ blé - qui
n'auront pas déclaré exactement. ' leurs
stocks. Ces quantités dissimulées seront
réquisitionnées (d'office'par' l'Etat 'feans
préjudice tfés -pénalités gui atteindront
ceux qui 'sé seront livres à' des dissi
mulations. '
. "On a vu plus haut en-quoi .consistait
ie projet de loi. idont M... Queuille
avait { exposé. • les - grandes lignes au
groupe radical de Ta Chambre, a avant
de le soumettre à la' commission de
l'Agriculture..
' lie' projet remaiié tera examiné-ce
inatin au ':Çonséil des .'ministres, pré
senté à la .signature du_ Président de
la Republique et déposé aussitôt sur
lç bureau^ de. la Chambre. , ; '
"Le vote, de *» projet, !çtui-intervien
dra sans doute en. fin de jouniée,, coni^
tituera la oonplusion Içgique, dp l'in
terpellation sur lé prix du 'pain^qùi
se discute aujourd'hui!matin' et'aoir.
Gomment, pendant 10 ans,
v le désertenr Panl Grappe
se fil passer pour nne femme
C'est un bien étrange roman que ce
lui de Paul Grappe, connu dans le
quartier de? Batignolles, où il. habite,
30, rue de Saussure, sous le nom de
Suzanne Landgard; dite la « Gar
çonne ». ' ■....' ■ '• .-•_ ■" ;
• Au .moment de ' là "mobilisation, il
était caporal au 102* régiment d'infan
térié. Le '4 novembre 1914, un éelat
d'obus lui enleva deux phalanges de
l'index droit.On erut à, unemutilation
volontaire et le caporal eomparut de-
vantune cour* martiale. 1 Les témoigna
ges : de ses camarades le firent acquit
ter. 4 ,; .. ... ■' , . .
. Néanmoins, une. suspicion pesait sur
lui, et peu après, il désertait.
. Il revint à Paris, retrouva sa fem
me et il imagina, pour dépister lès re
cherches, de-revêtir', un costume fémi
nin. ' v ■
.11 laissa pousser ses cheveux, fit dis
paraître sa moustache et transforma
sa voix pour compléter l'illusion^
, Merveilleusement métamorphosé, il
î>ut se- faire embaucher comme coutu
rière, 1 puis comme < mouleuse » dans
une. fabriqué de cadres.' Ses compa
gnes d'atelier l'appelaient la « gar
çonne » ; et" ne "croyaient pas si bien
.dire.
Dès que la loi d'amnistie fut votée,
là «: gar< ( 'onné > , que cette existence
singulière commençait à fatiguer, déci
da de reprendre sep .vêtements mascu
lins et s'en ' vint conter son : étrange
"aventure à un officier de la plaee de
Paris. . 1 ■' ■■ ■ •
LES COUR SES
Hier, Vincexmes'
PRIX DE MIRANDE . (monté), ' 6.000
francs. .2.600 mètres.' — M: Trouvllle, à
M.. Ii. Vautelet (Pain) ; S. Truck, à M. R.
Bbuis (A. Choisselet) $. Tapageur, à
M. E. Roguler (Neveux).- Non placés. :
Janvier, Sirius, Toramy, Tourbillon, Sau-
tilla.nt, . Tovirterollè, . Télégramme, Tolé
rante. Tamise. — 3'5S"4/5. S'55"2/5. S'fi5"
4/5; 3'56". Le kilomètre en; l'33"l/2.. ,
» PRIX DE , SUC Y (atteJty,. 6.000. francs,
2.500 mètres.—'li Topsy; à Mlle Ch. Roby
(Lenain). ; 2. Ténébreuse, il M. N.'Ageà
(Bouiey) ' ;; a. Tahure, > M.; H. Masaon
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bieuse,. Trtbouleéu (distancé, de la î* glaise
pour avoir passé, le. poteau, au galop).
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Jan, T. S. P.; Tarasque,. Servo*, Sultane,
SJilomée,' Sans Souci. — S'5T''4/S, J!6S",
3'58"l /lo; 3'S9"l/5. Le kilom. en l'35"l/S.
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francs, 2.200-.mètres* — JL Vagabond IL
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toria ir, : à ' Mme J. ' Cavey (L. -Pottier).
Non placés. î Verdier, Vengeur, ni.—'3'SÏ"
2/5, S'49"2/5, 3'49"3/ï, 4'..: Lo kilpm. en
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placés : Virago, Vuitbert V,. Volupté. IL
Veinard II, Violetta IL Valfleùrie. — 3'
Sr'2/5, 3'55", 3'55"1/10. S'55"l/B. Le, kit
en l'32-"ll/20.; ; '
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30.000 francs, 2.500 mètres. —• 1. Passeport,
à M. A. V. Bulot.(Finn)..'; 2. Ogotaï Khan,
à M, H. Massob (H. Maiafcn) iî. Uranie,
à M. F. Vanackère . (CapoVllla). Non, pla
cés : Stabati Turlurette,. Quicksllver, Së-
mandria, (restée' au' 'poteau), Téléma-
que" ÎV, Roi te] ot, Brage, NfiW-ïork. - *-*.
3'37'.', 3'39," ( . .3'39"1/10, 3'10"l/5. Le kiL
en l'26"4/5.
PRIX' DE. DOUAI (monté). 8:000 francB,
2.300 mètre?. — 1. UIloù., ,à. M. F. Caldas
(Neveux) î 2.'Uléâ, à M. 'H. Bajllère
(Chrétien). Non placés : Uzès II, Unité,
Upremlei', Uranua.; —; 3'49"2/5, 3'49!'4/5,
S!50"3/5, a;51",. Le kilom. en l'29"19/20.'
PRIX RU POITOU ' (attelé)i 10,000 "fr„
2.800: mètres." —-1. Usage, à. M. A. Royfer
(Finn), ; 2., Unann, à.M, Windels (Th.
Monsieur). Non" placés : V. D.' L., Un Rê
ve, 'Ultra' Mondaine, Uramls.- •—4'14'Y '4'
14-1/10, 4'19"3/5,. 4'2471/5. - Le kilom. en
l'30"ï/l(X ; . ' ■ . "
RESULTATS DU PARI MUTUEL
1" c.. Trouvllle ........G. 41 B0 .29,
' ,- —* ••••••'••P.
Trùck P.
• î Tapageur ........P.
c. Topsy : ..Q.
.P.
Ténébreuse P;
Tahuré P.?
c.ïi^asàlicmd. P U.:.><3.û
' •• P'-
Victoria n ...... .P.
c. Vaienco ......... 5G!*,
— - ............P;.''
Vaoulette ........P.
Very Quick ......P.
c. .Passeport ...G.
, , — .p.
Ogftta! Khan ... .F. 1S' * ] *'
: UranioY.. ...ïvVi» S» '
c.'- uîioa ... .....•"*» m w.
Z.C t l,;. ."ïPi".
.: Uléti
c,...Usags .<3--
. :P.-
Unanh. • ,.,.v. .. .P.
Dernière heure sp(»1iye
Les Quarts de finale de la Coupe
. de France
I^a Fédération Française de Football
Association a\ procédé thler 'au tirage au
sort pour les quarts de finale de la Coupe
de France qui seront disputés, le 1# mars.
L'ordre des quatre rencontrés est le
suivant : ' -. ■ • '. ■ •
C.A.S. Généraux Paris contre A.F. Ga
renne-Colombes, à Amiens..
' Olympique , Paris contre Olympique
Marseille, à Lyon (terrain du Lyon O.U.).
Stade B'ranqals contre K.C. Rouen, à
Paris (stade Bergeyre).
K.C. Cette contre Amiens A.C., & Mar
seille. .! ...
' On notera, une fois de plus les facéties
de la commission qui préside au choix
des teiTains. Alors que le Stade ' Fran
çais* jouera à. Paris, l'Amiens A.C. devra
aller & Marseille, ajoutant ainsi à son
actif un nombre appréciable, de kilomè
tres : depuis le premier tour cle la Coupe,
Amiens se déplaça à Saint-Aubin, effectua
deux, fols le voyage à Paris, puis se ren
dit à Metz et joua enfin dimanche ' der
nier & Paris. Mais, pour compenser, les
deux clubs parisiens, le C.A.S. Généraux
et TA.F. Garenne-Colombes iront . à
Amiens. Les voyages, dit-on, forment la
jeunesse. — JU*. 6f.
POUR AVOIR DU BON VIN
' Il faut soigner convenablement la vi
gne et surtout la fumer au bon mo
ment Pour ce faire, lisez dans le nu-
méro 1492 du Petit Journal Agricole,
l'article de' M. Deville : « Pour {fumer
rationnellement la vigne. >
-Chez tous les marchands de jour
naux ou fil, rue Lafayette, Parti con
tre 0 fr. 40. . . i
fa
15
.25 >
44 E0.
486 >
■105
139 50
40, >'■
, 12 >
10,50
10 50
SI 501
.13 50 j
24 50
•21.50;
16 ».
12 ».
29 50
17 60
ï 21 50 .
18 '»
13 50
17 »
. 10 50
13 50
24 ' »
328 >
59 50
44 50
20 »
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5 50
5 50
.18 »
7 »
14' »
10 50
« »■
7
17
S.»
9 »
6 ; fee
9M
Hier, Caxmea
r PRIX DH IiA. SOCIETE DB '8PORT DB
FRANCE. (steeplo-chase, mixte, gentle
men). 6.000 francs," 4.000 mètrea. — 1. Dur
Ccsnr' (M. Chapelle) ; 2. Poivrot (M. de. la
Forest). Non« placés, Anthêor.,Ruport, .—
3 long., 10 long., 15 "long. " '
Mutuel unifié i S francs ,
: , Mutuel.' — G, : 7 •; Pl. s -6, 6.50.-
PRIXs DH SAlNTE-MARGUBRITH
(Haies, handicap), 7.000 francs, 2.800 mè
tres.:— 1. Zurltos- (P., Thibault) ! ,2. Mi»
thra (Pont), Non placés : Krdara*. Fia»,
Vieux Rouen, Ii\iméo. — 2 1. 1/2,- 3 1., 4-1.
Mutuel, r—;G(" : 5.50 ; pl. ï 7,-8.50. .
PRIX DES TRAMWAYS (stfeeple-chase,
2« f sérié), 2.000 francs, '3.500 mètres. —.1.
Êoint. Kllllan (M. de Vàtidière) : 2. .PitH-
ka II (M. Bazon). Non placés : Idaïis, Kingigport,
Koukla. Mlfoiop VIII, Ténébreuse.. —
Courte encolure; S long.,..5 long...
Mutuel. î—G. :• 9.50* ; *PI.'! 6, 6.50."11.
PRIX DBS TRAMWAXS i (deuxième
série).. . — , 1. : Verdun. XIII (M. . de
Lat'our) ; '2. Donîzetti ,(M. ' Prinét). 'Nori
placés •: Doré. Gleudes, Loyauté (arrê
tée), . Mlst|nguette IV (tombée), . Sans
Gêne X. — 1 long. «1/2, 4 long.; 5 long.'
Mutuel. — G. : 13.50 ; Pl. : 1 7. .
PRIX DBS HOTELS ; (Haies). 10.000 ir.,
3,200 mètres, r— 1. iBcrlière (Pont), '; 'S.
Berrilque (Bguse. Hélios II. Blye Cover. — l lqng.1/3,
1/2 long.. S long., i-;
Mutuel. — G.' : 117.50 ; Pl. : 3». 13.
VPRIX! DBS' BANQUES (steeple), 81250
francs, 3.400 mètres» rr-, 1. Ninon, (Thi
bault) ; 2. Ramstriit (Gottlieb) ; S.-Mire-
beau' II tBedclôup). Non ' placés : Llght
for- me,- Rij>ble, : Magicity, La,. Draga,
L'Oiseau de Feu. — 2 long., 1 1. 1/2, H
Mutuel. — G. : 11.80 ; H. 7, lï; 8.50.
*' : i ,i i '■
.-. .. Hier, Pau , .
PRIX DU KIOSQUE. — 1. Le Bénédic
tin (Bjarrotte) ; 3. BiacK Larry (Diguar-
1-e)" i 3.-RUeur (D. Kalley). liions-,
3/4 Jonsueur, . ■ . _ , ' .
Mutuel. — Pes. : ÏS.50 ; Pel. ! 10.
■ E» PRIX DE LA SOCIETE DES STEE
PLES. — 1. Religieuse. (D. Kalley) S.,
Bolide (Rosslo). tombé, remonté. — Loin.
■ Mutuel. — Pes., : 1L.50 : Pel.,: Î6.50.
PRIX DES HOTELS DE PAU. — 1. Sea
Lion (U.Lescallo); 2. Vaucler (Andrews).
Non placés : 'Frivol; Dorothy Dickson. 1 —
3 long., 1 long.,%5 long. ' .
Mutuel. — Pes. : G., 16.50 ; P.,,18,- 22.50.
. Pel, : G.. 7.50 : P., >5.50. 8.50 .
6« PRIX DE LA SOCrE7TH.DBS ^THE-
PLBS. — 1. Chaco (L. Nia-udot). : i-
Kenilwôrth (D. KaBey). —-8 longueurs.
Mutuel. '— Pes. : .8 i Pel. : 6,50.
'Anjourd'hul 'vendredi,, pas d« Course».
'Demain samedi : Courses an Trot . 4
Vlpcetirves et Courses - d'obstacle» à Can-
nés. ■ ' . "
■ La Morlaye.
ASSURANCES
, ' • » V " "• 1. ' k
de l'Exposition des Arts décoratifs
L'assurance de f Exposition Interna
tionale des Arts Décoratifs ayant don
né'"lieu'dans une partie de là presse à
des commentaires inexacts, de nature; à
induire les exposants en erreur et à les
entraîner. dans de sérieuses _ difficultés,
le ■ Commissaire général estime de son
devoir de rappeler qu'il a souscrit uno
police globale pour les risques de l'Ex
position, en vertu, du droit qui lui ap
partient de fixer, dans l'iritérôt de tous, ,
les conditions d'admission à l'Expoai-
tlon. .<
Etant '-donné - la carence de certains
assureurs frangais « incendie. et tous
risques » qui n'ont pas cru, devoir ré
pondre l'appel du Commissaire géné
ral, le pïacement de ces risques a étâ
confié & l'assureur qui a présenté des
propositions tangibles donnant satisfac
tion à l'intérêt de tous les exposants et
offrant toute garantie.'
Les assurances françaises ont d'ail
leurs obtenu dans ce placement des ris
ques toute la part qu'il "leur a convenu
de prendre •• < . ;
Le Petit Journal'
£
DERNIÈRE HEURE
SERVICES SPECIAUX TELEGRAPHIQUES, TELEPHONIQUES ET T-S.F. PU c Petit Joanul »
L'ambassadeur d'Angleterre
parle de la sécurité
aux « Amis de la France »
« Suivons le tlux de la sécurité
et de 7a paix », dit lord Crewe
L'ambassadeur de Grande-Bretagne à
Paris, lord Crewe, a prononcé Hier an;
important discoure an déjeuner offert
par les '< Âmis de la France » à la
presse française ët anglaise.'
,« .Ne nous cachons, pus,, a-t'-il dit;
qùo' nous sommes arrivés "S. un mo- !
ment difficile, dans la ' poliïique euro4
péenne. Le temps .éçoùlé depuis I'ar- fi
misticc de. 1918 .n'a' refroidi à aucun
degré, les sentiments d'amitié et.de re
connaissance entré ' les . Alliés de, lai
• guerre ; au contraire, ces. sentiments
'continuent • de .s'affermir et' de s'ani
mer avec le passage des'années. Tou-
. icfois, plusieurs problèmes de ' la paix,
aussi .compliqués que les problèmes .de
' la guerre, deviennent de plus- en. plus
difficiles; à résoudre. » : ,
Lord Crewe a ensuite cité les vers
«élèbres de Shakespeare qui recom
mandent de se confier à la marée pro
pice . qui mène au succès : • ' ■
« Cette marée montante, nous Pavons'
utilisée dans Je domaine économique en
"f^çon^hnt le plan. Dawesf ; gardona-
, nous bien de laisser échapper'une ma-
,râe favorable dans les problèmes de ta
sécurité et de la paix définitives tout en
conservant nos • droits et nos devoirs.
■comme ils furent déclarés dans les
traités. »
. 'Puis il a conclu en . ces tomes :
-« he/but que nous devons envisager,
■c'est la renaissance de la confiance dans
tous les pays de 'l'Europe, aussi bien
star le terraip . politique que sur le ter-
tain économique. Ansni je vous rappeî-
i« la pftrase - d'un honvme d'Etat -qu'on
nè saurait accuser d'une simplicité en
fantine, le cardinal de Retz.
' » On trouve dans les. fa'meum Mémoi
res celle maxime pénétrante : « On est
aussi .souvent dupe par la défiante. Que
par la -confiance. > Je recommande oette
: maxime à la ' considération de nos ad
versaire# de. la atterre, tans oublier son
application possible à nous-mêmes. Pour
tant, j'ose citer una pensée d'une auto
rité- devant laquelle le cardinal aurait
. dû s'incliner. ; celle dé. l'Evangile. Là
il est. ordonné d'unir à l'innocence des
colombes la prudence des serpents. C'est
la' tâche, de.la presse, et aussi son haut
privilège, do prêter son aide au. réUt-
blissement de la confiance on tous les
pays 9e l'Europe. ..
• » $ann avoir l'impolitesse de vous flau
iw, je .tiens à vous assurer qu'à ■ cet
égard les journalistes peuvent exercer
une influence .•-jtlus profonde et. . plus
étendue Que celle Se tous les ministres
et 'de toui les ambassadeurs de toutes
tef puissances du monde. »
M. Painlevé répondit, • saluait le
<. représentant de la nation, voisiné
«nie » :
« H egt impossible, continua-t-11, que
'nos deux grands pays, qùl 6ont en cou-
tact partout sur la face du globe, n'en
éprouvent pas parfois quelques fric
tions ; mais, de infime qu'aux jours tra
giques de la guerre, .la décision fut ob
tenue- par -ta- .oomplâte-««rilaharatlM» de
mos armées,
. Observe dans les deux pays le mot d'or
dre commun « Confiance et Jjpyauté
La carrière héroïque
de Lemaître .
Henri Lema'tre qui vient d'arriver
à Dakar avec Arrachard eoiiimença la
guerre comme caporal à. l'escadrille M.
F. 5. Le travail consistait à faire des re
connaissances lointaines, des réglages
d'artillerie, • de rares ■ lancements de
bombas. Notre héros, dès premiers
jours, se -révélait par son courage, s-on
endurance et su'volonté-de-réussir îii
mission quel qui 1 soit le péril.
J'avais l'honneur d'appru-tenir à son
escadrille. Ensemble-nous fîmes tout le
front de l'est, de' Reifojt à Epinal,
puis Nancy, ïoul, Commercv, Void.
Partout Lemaître laissa le souvenir
d'un pilote remarquable. Je me sou
viens du bombardement or- Meta qu'il
accomplit'lo. 26 décembre 1914 en re-
présaille de ' l'agression contre Nancy,
. = LES NEGOCIATIOHS COMMERCIALES
FRANCO-ALLEMANDES
Les Allemands présentent
nne suggestion inacceptable
■ La.séance plf'niàre .qui avait été
demandée par la délégation^ allemande
elle-même • et qui avait été' annoncée
pour hier après-midi n'a pas eu lieu.
En effet, ayant l'heure fixée, M
Trendelenburg présenta à ,M. Raynalr
dy, ministre du ■ Commerce, une sug
gestion nouvelle et imprévue .qui ré--
damait un examen Sérieux de la délé
gation française avant toute discussion:
■ "en réunion plénièré et cjiii, par consé
quent, obligeaij: le président, M. Ray-
njiidyj à ajourner celle-ci.
C'est donc seulement aujourd'hui
après-midi —r à moins que .les Alle
mands ne modifient encore une fois
leurs vues — que l'assemblée attendue
poùr hier sè 'tiendra au .ministère du
Commerce. ,
Bien que la ■ proposition allemande
n'ait pas été communiquée à la presse,
nous croyons savoir qu'elle aura pour
bift de faire .octroyer par la France
à l'Allemagne la claitse de la nation
H plus favorisée.
Or, on sait qub le principe nàeme
en a été déjà écarté par nos délégués
chaque fois qu'il a «té envisagé dans
lés pourparlers précédents. ;
En fait, une telle suggestion' serait
inacceptable, parce qu'elle est contraire
, à la législation actuelle et'lierait-par
avance le -Parlement qui n'a pas eu-
•oare étsMi les nouveaux tarifs doua
•niera. '
•enne,
lanc I
,.U0 oe 0R0 1
\4*iQ
fcp.TW*; jÊfiedala *
HouaMottg*^ -A
77Mrnortfyoamom >
deDuiers
J\Tfâmer
S'iouls
m
ÛaF
mes
tourbe!
ôaKeîï
0 U9
500K
la Diète provienne
4evra choisir an nouveau
président du Conseil
M. Brauns renonce à constituer
■ le ministère
Berlin, 5 Fév. — Les pourparlers!
do if!. Brauns en' vue .'de la constitu
tion du ■ ministère prussien ont échoué,
comme on pouvait s'y attendre par
suite de l'attitude des populistes qui'
ont.refusé de collaborer avoe k's so
cialistes. ;
M. Brauns* s'est rendu chez le pré -i
sident ,de la Dicte prussienne .et lui a;
fait savoij:'qu'il renonçait à la prési
dence du Conseil 1 cm Prusse. La Diète 1
prussienne devra donc procéder à nou
veau à l'élection d'un autre président
duConsfeil.
On parle dé' la candidature très pro
bable de M. Horion qui constituerait
un cabinet s'appuyant sur 'les , démo
crates et le! centre,...qui serait toléré
suivant, le programme qu'il présentera,
ou bien par. les populistes ou. bien par
les socialistes. ■
Des rafles dans Paris
gar nu zeppelin, dans la tiuit 'do Noël,
ette opération calma l'ardeur meur
trière de l'ennemi pendant quelques
mois. En plein jour, à ,14 heures, Ije-
maître i>artit avec 4 bombes et 2.000
fléchettes, en oompafjnia, de deux.de ses
camarades. Tous .trois allaient. lancer
leurs obus sur les hangars de Fresca-
ty et ,.réser\-èrent leurs fléchette^ à .la
place 'de Metz ,ou une musique militai
re donnait un concert : on apprit qut;
cette, attaque avait ,t'ait 300 victimes.-
Bientôt Lemaître 'demanda, à ; se spé
cialiser dans le bombardement.. Affecté
au groupe Happe, de glorieuse mémoi
re, il commande une escadrille de Ca-
proni, puis de Bréguet ; le jour, la
nuit, ses ■ pilotes et lui répandent la
terreur. Habsbeini, Obcrndorf furent
parmi ses phis beaux exploits. ï)e la
bataille d'Obèrndorf du 12 .octobre
1916, il rentra- -avec la moitié seule
ment do ses équipages. L'Allemand, en
nwnbre avait, livré .une chasse conti
nuelle à ces avions que rien- ne pou
vait détourner, de .leur devoir.
La Division Aérienne, où brilla, d'un
si pur éclat le eoliJnel Yuillcmin, at
tire ensuite Je ; lieutenant Lemaître. Ce
lui-ci se consacre uniquement aux atta
ques. de jour et provoque l'admiration
<îe -toits par-sa . it>ugu
Il- prend part à toutes les fameuses
expéditions qui collaborèrent do façon
si efficace à notre .'victoire. Lors de
l'avance .ennemie et au moment de no
tre contre-pffensive,.ies Bréguet de Le
maître provoquent quotidiennement la
panique dans los rangs allemands. L'es
cadrille qu'il commande, la B, R. 120,,
va .partout, nul -barrage ne l'empêche
de. passer, malgré les lourdes. pertes et
miraculeusement, comme . Vujlleniin,
Lemaître,' toujours en tête du danger,
n'est jamais atteint. • ' . -
Il termine la gueire avec ce bilan
134 bombardements,, dont 7B de nuit,
et : deux avions ; ennemis. abattus. Ces
victoires, il les a-remportées le 2 juin
1918 au-dessus de .Monues,.,ct le 2 oc
tobre 191S. — Jacques Mortànè.
L'incendie de larue Réaumnr
[SUITE DE LA. PREMIERE PAGE]
• Deux pompiers blessés"
Légèrement blessés, l'un au bras, le
second à la tête, deux pompiers ont dû
être évacués par la voiture d'ambu
lance. ' . ... ■
. Les pompes ont continué a fonc
tionner jusqu'à 17 h. '30.' '
Plusieurs assurances éoiïvrent en
partie les dégâts qui s'élèveraient à
trois millions';
Le bruit a couru dans. Paris, hier,
que le feu s'était propagé en .raison du
manque d'eau.-
A la " préfecture de la Seine, nous
avons, vu AL Giraud, directeur-général
des travaux qui a été profondément
surpris de cette fausse nouvelle.
— Elle- est si loin de la vérité, nous
a-t-il dit, que le colonel HyVert a féli
cité le service -des eaux de la-.prompti
tude avec- laquelle il s'était mis & la
hauteur de» la circonstance et de ses
besoins impérieux. » ,
Nombreuses arrestations
M., Guillaume, " commissaire à, lp. di
rection do la police', judiciaire, a fait
hier dans la soirée, accpmpagné de M.
Bonin, son secrétaire; de l'inspecteur
principal--Leroy,' et des brigadiers/Bona.-
my et ^àrtinot, et d'une ecMxàntaine
d'inspecteurs, ' plusieurs ' rafles dans, di
vers endroits mal fréquentés do la ca
pital». Jjes ..policiers ont op4ré dans. des
établisséinentR i-ue de- Douai, rjie Vic-
tor-Mriasê et' faubourg .Siint-Martin,
dans un bar bien connu: ' •' , :
Deux camions de la piiêfecture ont
Vamené 51. Guillaume et ses inspecteurs
vei-p " minuit, quai dés jOrfèvres, 'avec
une soixantaine . de personnes, ..hommes
ou femmes, qui ont été interrogés.
Après vérification de' leur'domicile, la'
plupart ont été renvoyés. Cependant
une quinzaine dliommes et une dizaine?
de fèmmes ont' été' gardés au qttai des
ï)rfèyres. , . . . . ...,.
" Vers une lieurè dy matin, M.'Gulllau-
,me. est reparti avec soa inspecteurs .pour
faire deux autres rafles au " pied de la.
Montagne SaJnte-GeneVifeVe. * ' , " - **
LE'TRIBUNAL SE MONTRE INDULGENT
Mère do sept enfants ' vivants, «ur le
point d'en mettre au monde .un huitiè
me, uno marchande des ' quatre-saisons,
Léôcadie Blanc-Madailly, est. une, proV
fessidnncille dû vol dans'les grands ma
gasins, aui a déjà- subi 23 condamnations
entrairiant 2S0. années - d'interdiction de
séjour., .■ , ' . .
. EIIq cmnparaissflit, hier, devant la 11*
chambre 1 correctionnelle; où éUè 'avait
à répondre de son délit. habituel: Mais
le tribunal, en laison de la proche ma
ternité de l'inculpé*;, autant que pur un
sentiment de pitié polir les autres en.
fants, dont plie Hssume seule la charsre,
n'a. pas vbuiu lui appliquer, la peine ' de
la relégation- dont elle' est passible et
«Vst contenté de lui inflii?eï -,trois mois
fip 'prison" istus tntprdleUbn' Uè séJiMir ct
oans relégation. • ''
Une jeune femme se jettes
du septième'étage
. Jja nU'.t dernière, • Mme Berijrttonii
née Ang:oIlna Ixs Qorre, Sî . mis , s'eàt
jetée de la fenBtrc dé 'spïi ioffement, au
septièmb étage, sur la cour;- 4, rue Hou-
dard-de-la-MOtte, ■ à Paris.: Transportée
à l'hôpital Bouoieaut, elle vy 'est ■ morte,
Le mari de : la défunte, 'M;' Michel Ber.
' rettoni,' taillteur, était 1 absent au moment
où sa : femme ■ s'est jetéo par la .fenêtre.
Maures contre Es pagnols
' ''Madrid (via Hendayé), ^5 Fév. 1 —
L«j indigènes de : lu colonie espagnole
du 'cap : Juby se seraient-soulevés 'et
une batterie d'artillerie aurait été en
voyée, de TCénéfifTe au câp' Juby pour
réprimer le mouvement.
. (Le cap Juby est situé à environ ' 600
kilomètres au nord de Villa Cisneros, où
viennent d'atterrir les aviateurs fran
çais.] .
Le pourvoida générai toq Nathnsins
est réjeté
La Cliambre criminelle de la Cour
de, Cassation rejeté hier, le pourvoi
formé par le général allemand vou
^"athusius,. qui avait été condamné à ' 1
un fin de prison pour vol, lé 20 no
vembre dernier, par' le conseil, de guer
re de Lille., On sait, que le général
avait été gracié par le gouvernement
français. 1
Deux, enfants, .disparus
dans le ÎS" arrondissemen
à Paris. ...
Le relèvemenldes Pensions
devant la €hambre
• ^ * * » v ■* — - * ' • * - i ■
Après un éloquent discours de M. Jean Goy
la Chambre demande à la Commission d'examiner
de nouveau les demandes des Mutilés
Le ^euiif) Louis iMidars. ; 14- ans,' a,
quitté depuis deux jours le domicile
de ses parents, 79, rue de Patav, Au
guste 1 Obéniche,' du même âge,-demeu
rant 30, me Domréiuy, a disparu éga
lement.. . : ,
' Jje . preinier de ces ■ enfants a lés
cheveux châtains; le ; visage 'allongé;
le teint mat,, le.s' yeux marron. Il'
porte: un ;,veston ét uii pantalon bleu,
une "vareuse marron et un ^>érct noir.
Le second a le visage rond, teint
coloré, cheVeux et soureils châtain et
porte un complet bleu marine, -un par
dessus marron. ; .
Le cambriolage tragique
de Pavillon-soùs-Bois
HAARMANN ET SON COMPLICE
VONT ÊTR E EXÉCUTES
Berlin, 5 Fév; — La demande en
révision déposée par Grans, ,1e oom-
.plice de Haannann, le boucher de Ha
novre, . coirdaiimé ainsi que ce dernier
à la peine de mort, a été rejetée. ;
L'exécution des deux condamnés
aura lieu sous peu, .
Les suites .données à ia plainte
dè M. Léon Daudet
, La plainte de Mi Léon Daudet on
meurtre et détournemènt de mineur, au
sujet de.son. fils. Philippe, a été-trans
mise hier par- M. Prouharam; procu
reur de la République, nu premier pré
sident do là cour d'appel," M. André..
Ce haut magistrat a signé sur-le-champ
une ordonnance de . soit communiqué,
au procureur général, M. Scherdlin. Ce
dernier, après examen du dossier d'ins
truction . constitué par . M. Barnaud,'
prendra ses réquisitions. S'il conclut
au rejet do la. plainte il-n'y aura pas
de nouvelle enquête. Dans le cas con
traire un conseiller à la cour d'appel
sera désigné et après inculpation pro
visoire de ceux qui font l'objet de la
plainte, MM. Colpmbo, Lannes, Delan-
ge, Harlier et Le Flaoutter, l'informa
tion siéra continuée.
La décision du procureur général ne
sera prise que dons quelques jours.
NURM1 BAT LE RECORD
.des 4.000 yards
en 10 minutes 55 secondes
Newarfc (New-Jersey), 5 Fév. — Le
ctmreur finlandais Nurmi a gagné fa
cilement hier soir une course de. deux
milles en 11' 59" 4/5. Le record de
Ritola, établi la veille à New-York,
n'a pas été atteint
D autre part, Nurmi a couvert le3
.4.000 yûrds en 10' 55",, battant le. re
cord de Shrubl)..
. [SUITE- DE LÀ PREMIERE PAGE] : .
'■ « Que feites-Vous. là .? » lui deman-,
dai-je tout en me tourn&nt pour saisir
uneihachette aue J'avais aperçue.. ., ;
Je n'avais .'pas le temps, 1 hélas, de
m'emparer de Cette arme, que déjà . le
bandit avait sorti dè sa poche un re
volver et faisait feu sur-mol à bout
portaiit- . - r. • , * . ■
Je sentais alors ùnç yiyp. douleur à
la. mâchoire. Htourdi, je .chancelais
l'homme en profitait pour prendre 'la
'fuite.. , * ; i ,
Malgré sa blessure ,M. Simon, se.
lauçiait à J« poursuite de son "agres
seur. et ..bientôt un voisin, M. Yarnay
et diverses '.autres personnes se' joi
gnaient à lui. Une véritable chassa s'or
ganisa mais le bandit, avait de bonnes
jambes et il ne put être rattrapé.
—r Quelques Instants, après, continue;
M. Simon, M. Collombet, commissaire:
de police do Noisy-le-Sec, q^o j'avais
fait prévenir, aj-rivait et, procédait aux
constatations.
C'est ainsi que j
que les malfaiteurs « travaillaient >
lorsque je les avais dérangés par mon
arrivée Inopinée. En effet, ils .avaient
eu le temps d'emporter tout le linge et
l'argenterie, .une pendule ot la bicy
clette de mon srendi-e, une machine en
tièrement nfeuve ft,- fourche double et
portant le numéro 454.567. Enfin, dans
la cave où je' venais d'être blessé, les
bandits avaient préparé plusieurs bal-
Jots de vêtements et autres objets
qu'ils se disposaient à- enlever.
Ijes malfaiteurs qui s'étaient vêtus
avec mes effets et ceux' do mon gen
dre avaient abandonné ' sur place leurs
vêtements en loques.
- 'Tout récemment pour effectuer'je ne
sa.is quel branchement, 1 des ouvriers
d'une entreprise d'électricité ayant pé
nétré chez moi par escalade, en mon
absence et sans m'avoir prévenu, je
me demande si ce n'est bas ce fâcheux
précédent qui donna, aux bandits,
l'idée'de dévaliser ma villa. Ils avaient
en effet, pu se rendre compte ainsi,
que ma maison était inoccupée - peu-.;
dant la semaine. -
Après une suspension . de séance,
MM. Marcel Héraud et le colonel Pi
cot demandent J© rcrivoi du chapitre
relatif aux pensions des,mutilés, le co
mité d'entente se réunir de
main et le groupé des députés mutilés,
lie s'étaut 'pas eneore prononcé. 1
Gouvernement et commission accep
tent le rcrivoi. mais après intervention-
de MM. Jean Goy, J. Boyer et. Char
les Bertrand, la "discussion immédiate^
est ordonnée. . . , ' v
M. Marcel. ^ Héraud précise ' que le
vote de la motion, aura le sens d'une
invitation 1 à'la .commission' de! portier
l'indice de 1,70 à 1,80; ; • '. <-' V
M. Glémentel
M. Clémeutcl; montant à.la 1 tribune,J
déclare qu'il, viejit y remplir^ un devoir
sacré. • •'
Il s'incline avee respect • devaut les
sacrifices-de.'nos' héros 'et rend hom 1
mage à ! leur patience; > "
— Jamais la France ne • fera trop pour
les mutilés.-Mais".il faut tenir compte
de la- (Situation "financière.
Le' ministre des Finances', explique
que le, chemin dè, fer de l'Etait et ceux
d'Alsace-Lorraine ' vont" faire' appel. à
Ifép'arfcrié; ■ si eèt emprunt -tte réussit
pas, c'est" ; là trésorerie' qui devra sup
porter la- charge, r Cette trésorerie ne
pourrait Supporter -la charge q'ui 'ré-
imlterait pour elle de l'adoption de l'in
dice 1,80; • • ; ■
La caisse, des- pensions- n'existe" que
EUT'le"'papier.
'.Nous'lui en,wy.oâ?' iin l milliard '406
mlllions^à payer. Comment peut-elle le
faire '? !
Nous. devons ; placer :uh emprunt' pour
îepnjiiir. cette caisse. ' ', i ; v
* II 1 faudra .apporter de: l'argent frais;
M. Charles' Beiiraiid.. Vous- es
trouverez «1 !
Ijè ministre des Finances èroit qu'en
effet cet emprunt peut, et doit réussir. ;
si cet .espoir était ■ déçu„ il,'faudrait
créçx' defe. .taxes nouvelles. ■ Car - les mu T
tjlés / comprennent que ce. ferait; nu
leurré, dè lies payer avec .l!aï5rënt a aa-
çignats. ■ , ' -, .•
■ .M.- Clémentel fait , appel .à an
effort solidaire et jprdent pour, bon»
&eir ' la caisse, 3ës " Pemrioiis,
— Ije gouvernement ne veut pas po
ser. . la question - de' .confiance. ! II! roui,
laisse juges, absolument juges. Il vous
demande, sans 'oser L'6spi§rer, 'de voter
l'indice' 1,54.-' I! veut donner ; satisfaction
aux mutilés; mals'.il-èxise que les res
sources soient!fournies par un.-emprunt
spécial . ou, bien, il vçus demandei'a dç
voter des tsutes -spéciales. (Applaudisae-
méota à çauc^a).;".,,,,
.M. About : demande à.la; Chambre- de
voter le coesffîcient - de J. f 80 • indispetv
sable pour ; établir le taux de la . penî
siôn .dans. sa., capacité i d'achat priuii-
tive, : .. ■ ' '
, it Vinéent'. Auriçl .fait- lia' exposé
de là situation .;, avec, l'indice dç 1.54
la dépende était de . 2 milliards 201
millioiis.
— Que demandent lés. mutjlés î L'a
justement de« pensions au coût ;actnel
de, la vie. Il fallait donc, établir,l'aug-
mentation ' du '«'coût de ' la 'vje, par, rap
port à, ce qù'ir .était lors du.yoté da la
loi; 1 j
", M. Piëtri a.' été, olïfygé' de ce ^ravaiL
Il a recherché en toute équité quel était
le coefficient 'à' établir; M.; Piétrl a. fait
un travail • remarquablement ' fouillé., Il
établit que même en prenant, pour' point
de 'départ, non pas'décembre'"1918, .mais
août 1918, le coefficient,' d'augmentation
n'est pas.de 1,80, mais "de 1,65. Noub
avona voulu faire une transaction. Nous
avorui -proposé -au comité d'entente '1,70
pour, cent.*
, L'ers tour' reproche 1 M. Maginot
d'avoir iuâiiqué', dans son discoujts
d'Angers} dè. probité iritellectuellç. (Ap
plaudissements' à gauche,' protestation^
àii centre et' a droite),
: M. Màgjinot.: •— ,Vous ayeis fait .vous-
même certaines promesses aux' ascen
dants.
.centre;),:-:""" :... j.-..
M. ■ Vinccnt-Aurtol.-.:—• Je ne veux pais
çoiitïnuér" ces polémiques. '
M. 1 Maginot. Vous fereK bien !
IL' yloeent Auriol .termine-par,l'of
fre .d'une transactîôxi..",. ' ''
-> Le. commission dos Finances ac
cepte le renvoi 'à la c'ommissiou à. cette
double condition ,d'.ente»t«.. les. muti
lés et le, gouvernement, .et. .de .répartir
autrement le crédit qui-flgure-au bud
get, ou bien, si le coefficient" do 1.80 ■ est
admis,' que des ressources eoïrespoïidan-
tes. soient trouvées après' le' vote de la
Ipi ; de 'Finances; mais étant entendu
tant les. impôts de 1 consommation. (Ap
plaudissements .à; gauche.)
' M. Jean Goy ' 1 4
sans trouver les ressources correspon
dantes.
<— X.e dollai-, l'étalon or, se stabilise;
si. nous laissons s^établir le déséquili
bre dans le budget, tout ce que nous
avons fait sera .inutile. Ce..serait pro
céder à l'égard des mutilés à une vé
ritable-escroquerie et cela le gouverne
ment. ne le fera jamais. (Applaudisse
ments à gauche et à. l'extrême gau-
,che). ,
Après quelques païgles "vibrantes de
M. le colouel Picot le renvoi est or
donné ' . ', ■
. M.'Jean Goy dit qu'il s'agit de sa
voir à quel moment les tarifs actuels
ont été fixés, S'appuyant sur . des . dé
clarations de'MM> Pierie Rameil et'do
Chappedelaine, il établit que c'est- sur
lès statistiques du'deuxième trimestre
dé 1918. '
r- -L'indice de cette époque était' de
2.S31 ; avijourd'hvù, il est de 4.S8. Si vous
divisez 4,28 par 2.881, vous trouvez
1,88. ' (Applaudissements à droite et au
centre.) ' •
' M". Jean Goy regrette que ,1a caisse"
des pensions n'ait 'pas encore fonction
né. Si cette caisse doit'soulager les gé
nérations les pins profites de la guer
re," l'emprunt de-- dotation sera souscrit
par' lés mutilés eux-mêmes.
M.. Bovier- Lapicrre. — ' Chaque ,
pensions, on autrmeiite les charges de
l'Etat de'170 millions. Mais c'fest à la
condition que ta. caisse des Pensions
fonctionne • et celle-ci. ne fonctionnera
que si cet emprunt -de. 1.500 millions
est voté .chaque année pendant quinze
ans. • ■ ' .. , , • , .
M. Jean Goy. conteste la thèse du
ministre. On emprunter^; 1.5Û0 mil
lions cette année, mais le montant des
emprunts ira toujours diminuant pour
tomber à zéro dans quinze ans, .
L'orateur ajoute qu'avec, le coeffi
cient de 1,80; les orphelins qui touchant
500 francs, toucheront 540 francs, ce
qui entraînerait une dépense supplé
mentaire. Il-arrive ainsi à un milliard
440 millions.',
M. Jean Goy demande si le minis
tre des Finances n'a .pas compté- deux
fois les mêmes dépenses, sous forme
d'allocations. provisoires et -, sous forme
de pensions ; si cela était, il y aurait
mie somme de, 239 millions disponible.
M. Clémentel. — ; Je suis ' disposé 21
faire procéder à une révision si- votre
thèse est reconnue pxacte, j'en serai
trçs heureux. (Applaudissements.) ■
M. Goy critique «gaiement l'appli
cation aux invalides de la guerre'de la
table do mortalité des rentiers. Or,
dans les compagnies d'assurances, on
calcule qu'un invalide de 40 ■% cor
respond à un ' vieillissement de'. quatre
ans et demi. Mais les mutilés de guer
re sont souvent, en-outre,-des malades.
J'admets cependant ^ le chiffre de
quatre ans et. demi.' L'âge moyen " des
mutilés serait .ainsi ,porté à quarante-
deux; ans et .demi. '.
Dâiis" ces conditionsi la table de mor
talité donne aux mutilés de guerre une
sui-vie. de'- 2T ans. ,-Ils vivraient 70 - ans. '
_ M. Jean' Goy' estime que, même ain
si, l'annuité-à payer. par la caisse,, de«'
Pensions est ,de I milliârd .377 millions
et non de 1 milliard 500 millions, chif
fres du gouvernement. Un autre argu
ment renféreo.sa- thèse;,-à savoir qu'u
ne catégorie' des victimes ; de- la guerre,
lès orphelins, disparaîtra dans quel
ques années, quand les orphelins au
ront .18 ans. '
L'orateur conclut qu'il n'a pas de
raison'de no-pas donner satisfaction
àu ministre -de. la Guerre. Même .s'A
sè^trompait, il-n'admettrait pas que las
générations futures puissent se plain
dre dp la .eharge qui Va leur êtro lais
sée;- ' *' ;' i ■ " ; '} '• '
■ Toute là Chambre applaudit, longue
ment le- porte-pàrole des mutilés que
ses amie félicitent chaleureusement.
Mj Vincent Anriol prend acte de là
thesé'.si. forte et si. Iiabile de M. Jean
Qoy.'' ; '
—- Si. vous ' àvêz raison,. le probl&rne
est résolu. L'annuité que.nous vous ac
cordons vous donne satisfaction. Si'c'est
là. caisse ■ des ' penâions qui doit, servir
le 1;80;. la commission et le- koliverne-
mojjt sont d'accord avec vous. M. Pié-
tri croit vop. .chiffres, exacts, maia vous
ea s prenez , . ia : • responsabilité,. ( Appi^u^
âissements à-prauche.),
M. Jean Goy. — Puisque tout, le ,mon-
fe eet d'accord, « n'y'a' "qu'à voter;' (Ap
plaudissements au centre',et & droite.) ,
. . M. Piétri , -
, jf.' Pietrî regrette de n'être pas tout
à fait d'accord àvec M. Goy mais il
se réjouit d'avoir, par ses travaux apr
porté 150 millions aux mutilés. (Ap
plaudissements sur. de nombreux bancs.)
' Il préciâe que ses calculs.ont fait. ènr
trer en 'ligne de ,compte" le loyer .et, le
vêtement que les calculs du'gouverne
ment avaient négligés. ^. V
Question délicate et . ardue, itu pos
sible. à discuter en séance, , le renvoi-à
là cominission s'impose. 11' aboutira.à
là solution là plus conforme ■ aux inte-
i*ê{s ^des,,mntiliîs. s ( Ajpplaùdissementa.) ^
• ■ M. Herriot dit :'
« Il faut saùver la Trésorerie î î
'. ■■ Le président du'Conseil déclare qu'il
accepte le ■ renvoi il .constate d'a}>brd
qu'on "diseute sur des chiffres. Ceux
de M. Jean Goy 'demandent' à ,Étijl'
étudiés. S'ils sont ' reconnus sûrs, le
problème -est résolu' avec lé crédit ins
crit au budget, mais • il faut être prit'
dont; • '■' '
- ' L'orateur 1 -donne, le résultât : des - eal-
«iilfr du ministère des Finances. Mon
tant actuel des. Pensions : 2 milliards
200.000 francs ; indice, 1,54 3 milliard?
522 millions. ■ ;. indice, 1,70 3 milliards
806 millions ; indice 1,80 1 3 milliards
983 millions. 1
, — Cela ferait '1.700 millions à trouver
au. 'lieu des 1.400 millions do m ;
Jean'GOy.' Il est 1 impossible de décider
ce' aoir dahs «cette incertitude. Il faut
que. des : spécialistes revoient les calculs.
: . Le président du Conseil constate que
les facilités d'emprunt, sic sont restreint-
tes ; cette difficulté va -peser sur tout
le budget, car tontes les augmentations
vont retentir sur la trésorerie. Qu'il
s'agisse dés P. T. T., des Régions dé
vastées, du fond commun des compa
gnies, la difficulté-est la-même.
■ *— Ou dit que la caisse des Pensions
va faire .un emprunt et /que.nos compa
triotes feront, un ..effort «d m 'faveur -qui
lie, serait pas . fait pour d'autres. Mais
pour qup cet, emprunt ne retentisse pas
sur -la trésorerie,..Il faut qu'on apporte
de il'argent frais et non des 'bons de là
-Défense , Nationale.' OU,' CETTE AN
NEE, SAUVEE LA. TRESOKERIB,
C'EST LE DEVOIR ESSENTIEL DE
LA CHAMBRE ET DU GOUVERNE
MENT.,,-Nous .sommes, arrivés ô. un
moment où tout' retombe' sur l'Etat., >
.. M. Outrey., —■ Pour ramener, la conl
fiance, ne divise? pas'le pays. (Bruits.)
M. Herriot — Vous avez tort i de dlrè
Cpla ,• au . moment - où jo veux rester sur
le terrain économique.. . r>
IjO président du Conseil demande à
la Chambre de s'élever ' au-dessus des
intérêts .de groupe.
M. Duval-Arnoult, — C'est ce que
nous faisons)tous.'. ■- ' . ; ,
M. Herriot demande aux ' mutilés
eux-mêmes dé faire un effort dans le
sens national.
— Par exemple, faut-Il que des in
demnités de vie chère se cumulent sur
la >même tête ? .
> M. Jean Gôy. —. Cela dépend dé
quelle indemnité il s'agit ' ? :>
■_ L'orateur pose - également la ques
tion'de shvoir si les mutilés favorisés'
de la fortune ne pourraient renoncer S
l'augmentatiQn. Il a promis.de ne pas
faire , d'inflation : il demande qu'on
l'aide à faire, son devoir de chef du
gouvernement. ■
' Quand flous aurons fixé. la sonî-
me, qùand iious aurons revu les' muti
les; quand nous aurons vu quel est,
devant le péril du pays, leur dernier
mot, il faudra, prouver, notre .dévoue
ment aux mutilés autrement que par
des paroles. Il faudra des taxes et des
tgjfcs 'qui ne 'pèsent pas sur ]e cou
çommateur déjà, chargé. ; (Applaudisse
ments à l'extrême gauche, à gauche
et'sur certains . bancs aui centre et. à
droite.)
■ SI- Balanant — Prenez garde de fal r
re peser sur les mutilés une.impopula
rité, grave. ", ■.
M. Herriot. -r- Jc. ne dis rien qui
soit une provocation. Je dis ' que s'il
manque de l'argent, nous ne le deman
derohs pas à ceux qui soint déjà suri,
chargés.
. Cet argent nous le demanderons Bans
violence, sans instinct de vengeance
ceux qui peuvent le donner. (Applau
dissements' unanimes).
. Le président du Conseil estime qu'il
serait dangereux df voter des charges
Au début dé l'après-midi, devant un
auditoire restreint, sur un chapitre ré
servé de l'Agriculture, M. Astier, dépu
té de l'Ardèi'he, avait fait adopter par
la Chambre un amendement en faveur
de la sérieiftiilture.
. M. de Chammard obtient; du minis
tre, cette réponse, que le cumul' de l'in
demnité pour charges de famille'et de
la- bourse' soit admis pour les bourses
des départements et des communes. •
A' M. Paul Coustans qui demande
quelles magistrats ne soient pas'nom
més dans, les régions où ils ont des in
térêts politiques,, le garde-des .Sceaux
promet dé tenir, compte do eon, obser
vation. , . , . .....
On vote ensuite les crédits '• relatifs
à 'l'assistance aux vieillards et aux' fa
milles 1 nombreuses. >
Aujourd'hui à la Chambre,
; débat sur notre : 5
approvisionnement en blé
A la demànde de la Commission*
d'Agriculture de la Chambre,
M. Qneaille remanie son ]
CETTE
DIGESTI0R1
qui vous cause 'tant dé souffrances
deviendra, normale, comme celle d'une
personne en parfaite santé, si vous prenez,
une deini-cuillerée à café de Magnésie
Bismurèe - dans un peu d'eau après*, les
repas, 'i'ousi vos malaises dizestiî's, brû
lures,, dilatation, renvois acides, vomis
sements, etc., etc., disparaîtront en cinq
minutes parce que la Magnésie Bis murée
neutralise l'excès d'acidité qui est presque
toujours .la cause du mal. Satisfaction
garantie ou argent remboursé.' t.a Ma
gnésie Bismuree (marque déposée) s«
trouve dans toutes les pharmacies. .
, Qn. a vu on première page que le
gouvernement. était .préoccupe à, juste
titre ,de là question ou blé et i du .pain.
■ ' L.a commission d'Apiculture de la
Chambre a 'entendu-' nier à ce sujet
M.' Queuille, ministre dé l'Agriculture.
Elle' a "décidé le - ministre à .remanier
complètement son -projet
■_ Sur les; suggestions de ,-la commis
sion, le ministre a accepté -l'idée de
constituer une' masse de manœuvre de
150,000.000 de francs destinée à. l'a-
cfiàt'dé blés étrangers qui seront jetés
sur lé marché, par étapes, afin de ra
mener "progressivement-les cours aux
environs de 100 francs le .quintal; De
plus, il a été décidé;qu'il,convenait de
se montrer, d'une < extrême rigueur ,eu-
vei-s ' ceux ; des .détenteurs.. de ■ blé - qui
n'auront pas déclaré exactement. ' leurs
stocks. Ces quantités dissimulées seront
réquisitionnées (d'office'par' l'Etat 'feans
préjudice tfés -pénalités gui atteindront
ceux qui 'sé seront livres à' des dissi
mulations. '
. "On a vu plus haut en-quoi .consistait
ie projet de loi. idont M... Queuille
avait { exposé. • les - grandes lignes au
groupe radical de Ta Chambre, a avant
de le soumettre à la' commission de
l'Agriculture..
' lie' projet remaiié tera examiné-ce
inatin au ':Çonséil des .'ministres, pré
senté à la .signature du_ Président de
la Republique et déposé aussitôt sur
lç bureau^ de. la Chambre. , ; '
"Le vote, de *» projet, !çtui-intervien
dra sans doute en. fin de jouniée,, coni^
tituera la oonplusion Içgique, dp l'in
terpellation sur lé prix du 'pain^qùi
se discute aujourd'hui!matin' et'aoir.
Gomment, pendant 10 ans,
v le désertenr Panl Grappe
se fil passer pour nne femme
C'est un bien étrange roman que ce
lui de Paul Grappe, connu dans le
quartier de? Batignolles, où il. habite,
30, rue de Saussure, sous le nom de
Suzanne Landgard; dite la « Gar
çonne ». ' ■....' ■ '• .-•_ ■" ;
• Au .moment de ' là "mobilisation, il
était caporal au 102* régiment d'infan
térié. Le '4 novembre 1914, un éelat
d'obus lui enleva deux phalanges de
l'index droit.On erut à, unemutilation
volontaire et le caporal eomparut de-
vantune cour* martiale. 1 Les témoigna
ges : de ses camarades le firent acquit
ter. 4 ,; .. ... ■' , . .
. Néanmoins, une. suspicion pesait sur
lui, et peu après, il désertait.
. Il revint à Paris, retrouva sa fem
me et il imagina, pour dépister lès re
cherches, de-revêtir', un costume fémi
nin. ' v ■
.11 laissa pousser ses cheveux, fit dis
paraître sa moustache et transforma
sa voix pour compléter l'illusion^
, Merveilleusement métamorphosé, il
î>ut se- faire embaucher comme coutu
rière, 1 puis comme < mouleuse » dans
une. fabriqué de cadres.' Ses compa
gnes d'atelier l'appelaient la « gar
çonne » ; et" ne "croyaient pas si bien
.dire.
Dès que la loi d'amnistie fut votée,
là «: gar< ( 'onné > , que cette existence
singulière commençait à fatiguer, déci
da de reprendre sep .vêtements mascu
lins et s'en ' vint conter son : étrange
"aventure à un officier de la plaee de
Paris. . 1 ■' ■■ ■ •
LES COUR SES
Hier, Vincexmes'
PRIX DE MIRANDE . (monté), ' 6.000
francs. .2.600 mètres.' — M: Trouvllle, à
M.. Ii. Vautelet (Pain) ; S. Truck, à M. R.
Bbuis (A. Choisselet) $. Tapageur, à
M. E. Roguler (Neveux).- Non placés. :
Janvier, Sirius, Toramy, Tourbillon, Sau-
tilla.nt, . Tovirterollè, . Télégramme, Tolé
rante. Tamise. — 3'5S"4/5. S'55"2/5. S'fi5"
4/5; 3'56". Le kilomètre en; l'33"l/2.. ,
» PRIX DE , SUC Y (atteJty,. 6.000. francs,
2.500 mètres.—'li Topsy; à Mlle Ch. Roby
(Lenain). ; 2. Ténébreuse, il M. N.'Ageà
(Bouiey) ' ;; a. Tahure, > M.; H. Masaon
(H. Masson). ' Non ' placés' : ' Thaïs;. 'Sca-
bieuse,. Trtbouleéu (distancé, de la î* glaise
pour avoir passé, le. poteau, au galop).
Tombola (arrêtée),, Sauve Q'ui, Peut,' Tra-
Jan, T. S. P.; Tarasque,. Servo*, Sultane,
SJilomée,' Sans Souci. — S'5T''4/S, J!6S",
3'58"l /lo; 3'S9"l/5. Le kilom. en l'35"l/S.
PRIX! DE P1THÏVIERS (monté),. 6.000
francs, 2.200-.mètres* — JL Vagabond IL
à .M., Gypteau (R. C. Slmonard) •; ï-, Vjcr
toria ir, : à ' Mme J. ' Cavey (L. -Pottier).
Non placés. î Verdier, Vengeur, ni.—'3'SÏ"
2/5, S'49"2/5, 3'49"3/ï, 4'..: Lo kilpm. en
l'38"4/5. . ..... - .. .
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à' M. 'F.' Gallaert (Cnudde) 2: Vaoulétte,
A M. L. Lemaître .(L. Boudet) ; 3. Very
Quick, à 11 a. Bloch (L., Hémard).. Non
placés : Virago, Vuitbert V,. Volupté. IL
Veinard II, Violetta IL Valfleùrie. — 3'
Sr'2/5, 3'55", 3'55"1/10. S'55"l/B. Le, kit
en l'32-"ll/20.; ; '
PRIX D'ITALIE (Ifitériiational, attelé),
30.000 francs, 2.500 mètres. —• 1. Passeport,
à M. A. V. Bulot.(Finn)..'; 2. Ogotaï Khan,
à M, H. Massob (H. Maiafcn) iî. Uranie,
à M. F. Vanackère . (CapoVllla). Non, pla
cés : Stabati Turlurette,. Quicksllver, Së-
mandria, (restée' au' 'poteau), Téléma-
que" ÎV, Roi te] ot, Brage, NfiW-ïork. - *-*.
3'37'.', 3'39," ( . .3'39"1/10, 3'10"l/5. Le kiL
en l'26"4/5.
PRIX' DE. DOUAI (monté). 8:000 francB,
2.300 mètre?. — 1. UIloù., ,à. M. F. Caldas
(Neveux) î 2.'Uléâ, à M. 'H. Bajllère
(Chrétien). Non placés : Uzès II, Unité,
Upremlei', Uranua.; —; 3'49"2/5, 3'49!'4/5,
S!50"3/5, a;51",. Le kilom. en l'29"19/20.'
PRIX RU POITOU ' (attelé)i 10,000 "fr„
2.800: mètres." —-1. Usage, à. M. A. Royfer
(Finn), ; 2., Unann, à.M, Windels (Th.
Monsieur). Non" placés : V. D.' L., Un Rê
ve, 'Ultra' Mondaine, Uramls.- •—4'14'Y '4'
14-1/10, 4'19"3/5,. 4'2471/5. - Le kilom. en
l'30"ï/l(X ; . ' ■ . "
RESULTATS DU PARI MUTUEL
1" c.. Trouvllle ........G. 41 B0 .29,
' ,- —* ••••••'••P.
Trùck P.
• î Tapageur ........P.
c. Topsy : ..Q.
.P.
Ténébreuse P;
Tahuré P.?
c.ïi^asàlicmd. P U.:.><3.û
' •• P'-
Victoria n ...... .P.
c. Vaienco ......... 5G!*,
— - ............P;.''
Vaoulette ........P.
Very Quick ......P.
c. .Passeport ...G.
, , — .p.
Ogftta! Khan ... .F. 1S' * ] *'
: UranioY.. ...ïvVi» S» '
c.'- uîioa ... .....•"*» m w.
Z.C t l,;. ."ïPi".
.: Uléti
c,...Usags .<3--
. :P.-
Unanh. • ,.,.v. .. .P.
Dernière heure sp(»1iye
Les Quarts de finale de la Coupe
. de France
I^a Fédération Française de Football
Association a\ procédé thler 'au tirage au
sort pour les quarts de finale de la Coupe
de France qui seront disputés, le 1# mars.
L'ordre des quatre rencontrés est le
suivant : ' -. ■ • '. ■ •
C.A.S. Généraux Paris contre A.F. Ga
renne-Colombes, à Amiens..
' Olympique , Paris contre Olympique
Marseille, à Lyon (terrain du Lyon O.U.).
Stade B'ranqals contre K.C. Rouen, à
Paris (stade Bergeyre).
K.C. Cette contre Amiens A.C., & Mar
seille. .! ...
' On notera, une fois de plus les facéties
de la commission qui préside au choix
des teiTains. Alors que le Stade ' Fran
çais* jouera à. Paris, l'Amiens A.C. devra
aller & Marseille, ajoutant ainsi à son
actif un nombre appréciable, de kilomè
tres : depuis le premier tour cle la Coupe,
Amiens se déplaça à Saint-Aubin, effectua
deux, fols le voyage à Paris, puis se ren
dit à Metz et joua enfin dimanche ' der
nier & Paris. Mais, pour compenser, les
deux clubs parisiens, le C.A.S. Généraux
et TA.F. Garenne-Colombes iront . à
Amiens. Les voyages, dit-on, forment la
jeunesse. — JU*. 6f.
POUR AVOIR DU BON VIN
' Il faut soigner convenablement la vi
gne et surtout la fumer au bon mo
ment Pour ce faire, lisez dans le nu-
méro 1492 du Petit Journal Agricole,
l'article de' M. Deville : « Pour {fumer
rationnellement la vigne. >
-Chez tous les marchands de jour
naux ou fil, rue Lafayette, Parti con
tre 0 fr. 40. . . i
fa
15
.25 >
44 E0.
486 >
■105
139 50
40, >'■
, 12 >
10,50
10 50
SI 501
.13 50 j
24 50
•21.50;
16 ».
12 ».
29 50
17 60
ï 21 50 .
18 '»
13 50
17 »
. 10 50
13 50
24 ' »
328 >
59 50
44 50
20 »
.fcBO
5 50
5 50
.18 »
7 »
14' »
10 50
« »■
7
17
S.»
9 »
6 ; fee
9M
Hier, Caxmea
r PRIX DH IiA. SOCIETE DB '8PORT DB
FRANCE. (steeplo-chase, mixte, gentle
men). 6.000 francs," 4.000 mètrea. — 1. Dur
Ccsnr' (M. Chapelle) ; 2. Poivrot (M. de. la
Forest). Non« placés, Anthêor.,Ruport, .—
3 long., 10 long., 15 "long. " '
Mutuel unifié i S francs ,
: , Mutuel.' — G, : 7 •; Pl. s -6, 6.50.-
PRIXs DH SAlNTE-MARGUBRITH
(Haies, handicap), 7.000 francs, 2.800 mè
tres.:— 1. Zurltos- (P., Thibault) ! ,2. Mi»
thra (Pont), Non placés : Krdara*. Fia»,
Vieux Rouen, Ii\iméo. — 2 1. 1/2,- 3 1., 4-1.
Mutuel, r—;G(" : 5.50 ; pl. ï 7,-8.50. .
PRIX DES TRAMWAYS (stfeeple-chase,
2« f sérié), 2.000 francs, '3.500 mètres. —.1.
Êoint. Kllllan (M. de Vàtidière) : 2. .PitH-
ka II (M.
Koukla. Mlfoiop VIII, Ténébreuse.. —
Courte encolure; S long.,..5 long...
Mutuel. î—G. :• 9.50* ; *PI.'! 6, 6.50."11.
PRIX DBS TRAMWAXS i (deuxième
série).. . — , 1. : Verdun. XIII (M. . de
Lat'our) ; '2. Donîzetti ,(M. ' Prinét). 'Nori
placés •: Doré. Gleudes, Loyauté (arrê
tée), . Mlst|nguette IV (tombée), . Sans
Gêne X. — 1 long. «1/2, 4 long.; 5 long.'
Mutuel. — G. : 13.50 ; Pl. : 1 7. .
PRIX DBS HOTELS ; (Haies). 10.000 ir.,
3,200 mètres, r— 1. iBcrlière (Pont), '; 'S.
Berrilque (B
1/2 long.. S long., i-;
Mutuel. — G.' : 117.50 ; Pl. : 3». 13.
VPRIX! DBS' BANQUES (steeple), 81250
francs, 3.400 mètres» rr-, 1. Ninon, (Thi
bault) ; 2. Ramstriit (Gottlieb) ; S.-Mire-
beau' II tBedclôup). Non ' placés : Llght
for- me,- Rij>ble, : Magicity, La,. Draga,
L'Oiseau de Feu. — 2 long., 1 1. 1/2, H
Mutuel. — G. : 11.80 ; H. 7, lï; 8.50.
*' : i ,i i '■
.-. .. Hier, Pau , .
PRIX DU KIOSQUE. — 1. Le Bénédic
tin (Bjarrotte) ; 3. BiacK Larry (Diguar-
1-e)" i 3.-RUeur (D. Kalley). liions-,
3/4 Jonsueur, . ■ . _ , ' .
Mutuel. — Pes. : ÏS.50 ; Pel. ! 10.
■ E» PRIX DE LA SOCIETE DES STEE
PLES. — 1. Religieuse. (D. Kalley) S.,
Bolide (Rosslo). tombé, remonté. — Loin.
■ Mutuel. — Pes., : 1L.50 : Pel.,: Î6.50.
PRIX DES HOTELS DE PAU. — 1. Sea
Lion (U.Lescallo); 2. Vaucler (Andrews).
Non placés : 'Frivol; Dorothy Dickson. 1 —
3 long., 1 long.,%5 long. ' .
Mutuel. — Pes. : G., 16.50 ; P.,,18,- 22.50.
. Pel, : G.. 7.50 : P., >5.50. 8.50 .
6« PRIX DE LA SOCrE7TH.DBS ^THE-
PLBS. — 1. Chaco (L. Nia-udot). : i-
Kenilwôrth (D. KaBey). —-8 longueurs.
Mutuel. '— Pes. : .8 i Pel. : 6,50.
'Anjourd'hul 'vendredi,, pas d« Course».
'Demain samedi : Courses an Trot . 4
Vlpcetirves et Courses - d'obstacle» à Can-
nés. ■ ' . "
■ La Morlaye.
ASSURANCES
, ' • » V " "• 1. ' k
de l'Exposition des Arts décoratifs
L'assurance de f Exposition Interna
tionale des Arts Décoratifs ayant don
né'"lieu'dans une partie de là presse à
des commentaires inexacts, de nature; à
induire les exposants en erreur et à les
entraîner. dans de sérieuses _ difficultés,
le ■ Commissaire général estime de son
devoir de rappeler qu'il a souscrit uno
police globale pour les risques de l'Ex
position, en vertu, du droit qui lui ap
partient de fixer, dans l'iritérôt de tous, ,
les conditions d'admission à l'Expoai-
tlon. .<
Etant '-donné - la carence de certains
assureurs frangais « incendie. et tous
risques » qui n'ont pas cru, devoir ré
pondre l'appel du Commissaire géné
ral, le pïacement de ces risques a étâ
confié & l'assureur qui a présenté des
propositions tangibles donnant satisfac
tion à l'intérêt de tous les exposants et
offrant toute garantie.'
Les assurances françaises ont d'ail
leurs obtenu dans ce placement des ris
ques toute la part qu'il "leur a convenu
de prendre •• < . ;
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