Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1925-02-05
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 février 1925 05 février 1925
Description : 1925/02/05 (Numéro 22666). 1925/02/05 (Numéro 22666).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6290908
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2008
DERNIERE HEURE
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•/J
Les de ttes inter alliées
MM. Baliwin, Chamberlain
et Churchill vont fixertes termes
de la /épouse à M. Clémente!
Londres, à Fév. — TJp second Con
seil de cabinet s'est réuni aujourd'hui
à Downinç Street, sous là présidence
de Ivj. Baïdwin. A part lord Robert
Ceeil,, retenu à Genève, tous les minis
tres étaient présents. Le gouvernement
a exatainé plasieurs questions d'ordre
intérieur tel que le budget que sou-
inettrà M. Churchill lors de la réu 1
iiion du Parlement 'mardi prochain.
Le problème épineux dé la protec
tion ou plutôt comme on le nomme
maintenant de la sauvegarde des in
dustriel, des maisons ouvrières, etc..:,
a été examiné, mais c'est encore la
question des dettes interalliées qui a
primé sur les antres. On laisse enten
dre ce soif que le projet de réponse
rédigé par M. Churchill est considé
rablement modifié èt gue le texte en
a été confié à un comité qui comprend
M. Baldtvin,, M. Chamberlain, M.
"Winston Churchill. .
. Cette réponse sera très longue et
comme je vous le disais hier exprime
ra la - décision du gouvernement. de se
rattacher à la note Bal four. — (Dép.
"•Petit Journal.) •'
LORD BRADBURY
eaquittantsesfonctionsàlaC.D.R.
rend justice à la France
et à Topinion fra nçaise
Lord Bradbury, ancien délégué' bri
tannique à la Commission des Répara
tions, ' fut, hier, l'hôte au déjéuner
Hebdomadaire de l'Association de la
presse anglo-américaine à Paris.
Répondant aux > félicitations expri
mées par le président, M. H. W.
Smith sur sa promotion à la pairie,
l'ancien délégué remarqua qu'après
fune' période qui a suivi la paix, pen
dant laquelle les espoirs du monde os
cillaient entre les milliards et le millé-
,'naire, on était arrivé, heureusement, à
une conception plus -claire et plus pra
tique des possibilités financières.
Il croyait,. également, que la .situa
tion politique s'était améliorée. Sons
ce rapport et bien qu'on lui _ repro.-
chât quelquefois d'avoir critiqué un
peu- sévèrement la France, il lui sem
blait toutefois que le sentiment domi
nant en France est aujourd'hui tout
aussi libéral et généreux que partout
ailleurs en Europe. Pour que les es
poirs pour l'avenir fussent réalisés, il
fallait appliquer dans le champ de ,1a
politique internationale l'idéal fran
çais non seulement de là liberté, mais
surtout de' l'égalité et de, la fraternité.
Lord Bradbury part aujourd'hui
pour la Suisse où il va prendre quel
ques semaines de repos.
LES ÉLECTIONS EN EGYPTE
se dessinent en faveur
des partisans de Zaghlonl Pacha
Graves désordres à Mehalla-Kebir
Londres, 4 Fév. — On mande du
Caire à l'Agence Beuter
Les élections des collèges électoraux
qui doivent ensuite choisir les dépjités
semblent s'être déroulées généralement
dans le calme. . ..
Toutefois, on mande de Mehalla-Xe-
bir que la foule a pris- d'assaut une
salle de vote, a brise-les unies et . dé
truit les bulletins .de vote.. La police
étant impuissante à rétablir l'ordre, le
ministre de l'Intérieur a envoyé un dé
tachement de troupes à Mehalla-Kebir.'
Le sous-secrétaire de l'Içtérienr s'y «st
également rendu par train spécial pour'
y prendre les mesures nécessaires et
ouvrir une enquête, '
Zaghloul pacha n'a pas été élu
délégué r . ;
L'ancien premier ministre nationa
liste, Zaghloul pacha, n'a pas été élu?
délégué au collège électoral de sa cir
conscription dç Caire. Il a été battfz
d'une seule voix. Cela rie signifie i>às
nécessairement qu'il ne sera pas élu
député.
Maïs ses partisans seraient
désignés en forte majorité
• Londres, 4 Fév. — On mpnde dù
Caire à l'agence Reuter .
Les partisans de Zaghloul pacha
déclarent que, selon les nouvelles paty
venues jusqu'ici des provinces, 9,0 %
des partisans ■ de Zaghloul, ■ candidats
délégués aux collèges électoraux, ont
été élus. Les zaghloulistes déclarent
également que, dans la circonscription,
du Caire où Zaghloul pacha n'a pas
été élu délégué, 220 sut 225 délégués
élus sont zaghloulistes. L'ancien pre
mier ministre, Sarwat pacha, n'a pas
été élu délégué. ,
"NOMMEZ PATRIARCHE UN TURC"
snggère. le cabinet d'Angora
Angora, 4 ..Fév. ..— Cliukri Kaya
bey, ministre des. Affaire^ étrangères
de Turquie, a confirmé que le patriar*
che grec réalisait les conditions vou
lues pour être transféré, en Grèce.
Avec un peu. de bonne volonté on
pourrait résoudre le conflit en nom
mant au patriarcat un Grec sujet
turc, ayant le droit de résider kiCons-
.tantinople.
Mais l'Eglise grecQue
veut un chef grec
Athènes. 4 Fév. — Le gouverne
ment hellénique est toujours désireux
de recourir à l'arbitrage de la Cour de
La Haye. Il repousse la suggestion
turque consistant à nommer un autre
patriarche « non échangeable ». En
effet, le plus grand nombre des archet*
vêques grecs né réalisent pas les con
ditions voulues pour résider en Tur
quie et se trouveraient exclus dé l'élec
tion au patriarcat.
Un fils étrangle sa mère
Chartrees, 4 Fév. — A Rouvray-.
Saint-Denis, Jules Maupu, cantonnier,
âgé de 53 ans, a, au couss d'une dis
cussion provoquée par l'ivresse, étran
glé sa mere. Maupu, arrêté, a fait des
aveux.
Une double opposition
an Sénat italien
contr e M. Mus solini
, La loi . « Gentille »
: ne plaît pas aux sénateurs
Rome, 4 Fév. — Au Sénat italien,
le gouvernement dirigé par M. Mus
solini, vient de se heurter à une dou
blé opposition.
Une commission sénatoriale vient de
repousser le projet de réforme mili
taire présente par le ministre de
la Guerre^ ce qui entraînera peut-être
la démission de ce dernier.
Voici ? d'autre part, que la réforme
universitaire, operée par l'ancien ' mi
nistre de l'Instruction publique, M.
Gentille, soulève dans la Hante' As;
semblée de vives critiques. La loi
Gentille a été si malmenee par divers
Orateurs, qu 'un sénateur -s'est écrié, au
milieu de l'hilarité générale !
— Ne serait-il pas opportun que
quelqu'un parlât en sa faveur. »
LE PRÉSIDENT COOLIDGE
enverrait en Europe
son homme de confiance
Washington, 4 Fév. — On com-
ihente vivement l'information .d'après
laquelle M. Franck Stearns se ren
dra en Europe en'mars prochain. .
' M. Franck Stearns, qui fut un im
portant négociant de Boston, est l'a
mi intime du président. Coolidge au-
Erès duquel . il .réside à la Maison
lanche.
On voit, dans ce fait, _une/nouvelle
prouve de la détermination du prési
dent Coolidge de prendre personnel
lement la direction des Affaires étran
gères quand M. Hughes aura quitté
le : département d'Etat.
Le président Coolidge, ajoute-t-on,
a Pintention de faire tous ses efforts
pour l'établissement d'une paix réel
le et la limitation des armements.
C'est dans ce but'qu'il va envoyer en
Europe M. Stèarns, lequel jouera vis
à-vis de l'actuel président des Etats-
Unis, le même rôle que le Colonel
House à l'égard du président Wilson.
■L'opinion générale est que, bien
que M. Stearns ne soit chargé d'au
cune mission officielle, il s'entretien
dra durant son séjour en Europe avec
les principaux leaders politiques et
financiers. ■
LETîAID PARIS-DAKAR
Des félicitations aux aviateurs
A la commission de la Marine mili
taire, aptes la réélection ,du bureau, le
bruit ayant couru que ' les aviateurs
Lemaître et Arrachard étaient sarrives
à, Dakar,, il a été décidé .sur la propo
sition de M. Delaroche-Vernet que le
message suivant serait adressé sur-le-
champ à M. Laurent-Eynac : . „
« Veuillez transmettre aux deux avia
teurs qui ont réalisé le raid merveilleux
de France à Dakar sans escale-lès féli
citations ' unanimes et l'expression de la 1
patriotique fierté des membres de la
commission de la Marine militaire de la
Chambre des députés. »
Les commissions de l'Armée et de !a
Marine marchande ont adressé au aous-
secrétaire d'Etat à l'Aéronautique un
message analogue.
Enfin le groupe parlementaire aéro
nautique à la Chambre des députés a
adressé aux aviateurs Lemaître et Ar
rachard à Dakar le télégramme sui
vant"
« Fiers de votre magnifique succès,
vives félicitations, honneur aux ailes
françaises.
» Le prësldént,
* Signé : Girod, député.*
Le général Sarrail .
fait son entrée à Damas
Damas, 4 Fév. — Le général Sar
rail a' regu . un accueil enthousiaste.
Une foule immense, formant une haie
ininterrompue de deux kilomètres, a
chaleureusement 'acclamé le haut-com
missaire. ;. < .
Une grande réception- a suivi, à la
quelle figuraient tous les éléments des
populations.
La tragédie de Nome
L'aviateur arrive après, le trappeur
Seattle, 4 Février. — Des dépêches
annoncent que l'aviateur Roy Darling
est arrivé à Nome. Il pilotait un-appa
reil affrété par les services de la ma
rine, dans* le but d'apporter à la popu
lation de Nome- le sérum dont elle
manquait. -•
M. Jusserand est arrivé hier
à Paris
M. Jusserand, qui vient de (quitter
l'ambassade de France à Washington,
après avoir séjour née vingt-deux ans
aux Etats-Unis, est arrivé, hier matin
au Havre, à bord du paquebot Paris.
L'ex-ambassadeur emporte l'impres
sion qtçe la question du règlement de
la dette française aux Etats-Unis
pourra < recevoir une solution qui ne
nous écrasera pas.
M. Jusserand est arrivé à Paris à
tnidi trente. ■ \
La suppression du bordereau
. de coupons
Aprêa. M. Bonnefous, M. Dutreil vient
de déposer un amendement à» la loi de
Finances, tendant à la suppression des
articles relatifs au bordereau die coupons.
L'exposé des motifs est ainsi conçu .:
« . Le bordereau de coupons que nous
avons combattu a fait ses preuves., i
» Non seulement il a imposé aux ban
ques, et en général aux établissements
qui font profession de payer les pro
duits de valeurs mobilières, une tenue
de comptabilité exagérément compliquée,
ce qui est. déjà, un mal, mais il crée
dans le pays un état d'esprit préoccu
pant. ' '■■■ ... . . ... «■'■ . .- 1
» De nombreux porteurs de valeurs
mobilières n'ont pas touché leurs cou
pons depuis le 1" janvier. D'autres,'qui
en ont le-moyen ont fait ou font passer
leurs titres et leurs capitaux & l'étran
ger. » $ -T - .
Le protectionnisme
britannique s'organise
s . ■ ■ ■ ■ ■
Toute Industrie pourra obtenir
des droits protecteurs
Londres, 4 Fév. — D'après le nou
veau plan adopté hier à la réunion
du cabinet conservateur et publié dans
un Livre Blanc paraissant aujour
d'hui, toute industrie importante qui
à l'avenir, se considérerait comme
handicapée par une ■ concurrence ex
ceptionnelle et anormale pourra-de
mander an Board of Trade, ministère
du Commerce, d'ouvrir -une enquête.
Si la demande est accordée et si
l'enquête conclut à l'application d'nn
droit, après approbation du Board of
Trade et de la Trésorerie, ce droit se
ra institué par une loi des Finances
ordinaire ou exceptionnelle.
A *ce sujet, le Daily Chronieîe (li
béral) écrit :
« Si nous n'y prenons pas garde,
nous verrons que les comités, du Board
of Trade, seront Investis de pouvoirs
qui leur permettront de renverser
complètement la politique financière
de la Grande-Bretagne. »
La Westminster Gazette, (libérale)
considère que ce projet permet^ de
faire une politique de tarifs géné
raux î
< Ce qui, dit-elle, constitue un man
quement caractérisé aux promesses
contenues dans le discours du trône;
Le gouvernement pourra sans aucun
projet de loi imposer n'importe quel
tarif pour peu que les industries inté
ressées le demandent. »
UN OURAGAN DEVASTE
la région de Trébizonde
Une centaine de morts
Londres, 4 Fév. — On mande de
Constantinople aux Central News
qu'un épouvantable ouragan a ravagé
la région de Trébizonde. Un grand
nombre de maisons ' se ' sont écroulées
ensevelissant: les habitants sous les dé
combres. Le nombre des morts est
d'une centaine environ. ■— (Dép. Pe
tit Journal.)
Lazare Teissier, le concierge
dè la rue Mogador, -
demande sa mise en liberté
provisoire :
Lazare Teissier, le concierge de la
rue Mogador, -soupçonné d'avoir assas
siné dans sa cave le gargon de bureau
Louis Boulay, n'a cessé, ainsi que le
Petit Journal l'a relaté, '■ de protester de
son innocence. Il a demandé au< juge,
H. Jousselin, & être & nouveau conduit,
il y a de cela trois semaines, "rue Mo
gador, afin d'y fournir sur place des ex
plications sur les traces de qang rele
vées à la cave. •
Le juge n'a pu r faire droit à la de
mande-de Teissier, l'expert) M. Bayie,
directeur de l'identité judiciaire; lie lui
ayant pas- encore - remis- : «on' rapport
technique sur les i découvertes, faites
rue Mogador. . . . • ; 1
Louis Teissier vient donc d'adresser
au juge, par l'entremise de son défen
seur, M" Gautràt, une demande de mi
se en liberté provisoire. M. Jousselin a
réservé sa décision.
Un monstre de Sept ans
Los Angeles, 4 Fév. — Une fillette
de 7 ans vient de faire à' la police des
aveux terrifiants.
' Cette enfant a déclaré qu'elle a cou
pé le poignet d'une de ses petites ca
marades âgée de 6 ans ; elle aurait
tenté d'empoisonner les clients de l'hô
tel qu'elle habite et aurait fait absor
ber de l'arsenic à une femme qui a suc
combé. Le monstre précoce a avoué en
fin qu'elle a fait avaler du verré pilé
à ses deux soeurs qui sont mortes dans
d'effroyables souffrances.
Des contrebandiers surpris
tuent on gendarme et en
blessent grièvement un autre
Strasbourg, 4 Fév. — Dans la ré
gion de Bouxwiller où, depuis quelque
temps, l'audace dés contrebandiers ne
connaît plus de bornes, deux gendar
mes viennent d'être, l'un tué, l'autre
grièvement blessé; alors qu'ils vou
laient procéder à l'arrestation de
fraudeurs. ' '
Ces deux fonctionnaires étaient par
tis en tournée quand, sur-la route de
Kerwiller à Schalkendorf, ils rencon
trèrent trois individus poussant une
voiture d'enfant de laquelle sortait un
sao d'avoine. Les gendarmes arrêtèrent
le trio qui leur paraissait suspect et
l'invitèrent à leur montrer,ce que con
tenait la voiture d'enfant.
Le sac d'avoine cachait une valise
La valise .contenait on bidon de 40
litres d'alcool. .
Se voyant' découverts, deux des con
trebandiers essayèrent de fuir. Rat
trapés par lès gendarmes, ils furent
mis dans l'impossibilité de s'échapper,
à nouveau. Ils ? allaient être acheminés
ainsi que leur complice, vers Boux-
willer, quand un de ces derniers, sor
tant brusquement de sa poche nn re
volver, fit/feu sur les gendarmes qui,
blessés au ventre, s'affaissèrent - pen
dant que les malfaiteurs prenaient la
fuite.
L'un des blessés, le moins atteint,
M. Schoeffter, se traîna sur la route
jusqu'au village le plus proche situé
a un' kilomètre du lieu de l'agression
pour réclamer du secours. Il perdit
ensuite connaissance.
Son camarade, M. Louis Allemann,
qu'on alla chercher, fut transporté à>
l'hôpital de Haguenau d'abord, puis à
l'hôpital militaire de Strasbourg en
suite, où il'succomba peu après..
Un des contrebandiers est déjà ar
rêté/les noms des deux autres sont
connus et leur arrestation est consi
dérée comme imminente.
INFORMATIONS POLITIQUES
L'indemnité de £00 franc» au person
nel de la T. C. R. P. — En réponse à. une
demande de M. Lemarehand, conseiller
général, le préfet de la Seine vient de
faire connaître que le personnel de la
T. C. R. P. touchera l'indemnité excep
tionnelle de 500 .francs au cours de la
première quinzaine de février. .
Les négociationscommerciales
franco-allemandes
En quoi consiste l'accord
entre les producteurs de fer
et les ' métallurgistes allemands
Nous avons annoncé qu'un arrange
ment était, intervenu entre les produc
teurs de fer et les métallurgistes alle
mands. ,
Le ministre allemand de l'Eeonomie
publique, M. Neuhans, a fait à ce su
jet à un rédacteur de la Gazette de
Cologne les déclarations suivantes ■ :
«. il ne s'agit pas d'un contrat, enco
re, moins de son entrée , en vigueur :
il s'agit seulement d'un protocole entre
quelques représentants des deux indus
tries: qui se trouvaient à ce moment-là
à Paris en qualité d'experts auprès de la
délégation commerciale' allemande. Les
experts de l'industrie métallurgique al
lemande arrivèrent à Paris ■ au début , de*
décembre et ceux des producteurs de
ter un peu plus . tard.
» Au cours des négociations .entre les
représentants de ^'industrie métallurgi
que et là partie adverse, la tactique de
cette dernière consistant à amener une
scission: entre l'industrie métallurgique
et les producteurs, de^fer est apparue
nettement.
> £>às que nos experts se sont aper
çus de cette manœuvre, il se sont as-,
semblés' et se sont engagés, afin de
combattre :1a tentative française, à fai
re front unique dans l'intérêt général
allemand.
Telle .est la signification propre du
protocole du 18 décembre dont le but
principal est- ainsi de renforcer la paix
& l'Intérieur de l'économie allemande.
Répondant ensuite à la demande : Jus
qu'à quel point . l'industrie métallurgi
que allemande possédait-elle des inté
rêts particuliers que les experts fran
çais. ont cru pouvoir exploiter ? M.
Neuhaus a déclaré que, jusqu'au 10 jan
vier, l'industrie métallurgique du sud
et du centre de l'Allemagne recevait son
fer principalement de l'Alsace-Lorraine
et de la Sarre mais que, depuis cette
date, elle doit payer une taxe, de 10
marks par tonne "de fer brut .importé
d'Aîsace-Lorraine et de la Sarre. Cette
industrie aurait dono intérêt à prolon
ger l'entrée libre du contingent alsacien-
lorrain' et c'est pour < atteindre ce but
que la partie adverse cherchait à ga
gner notre industrie métallurgique. Mais
celle-ci a &i voir suffisamment loin
pour ne pas, en' vue d'un avantage pas
sager, se rendre & un tel jeu. Elle a un
intérêt vital-& avoir -une base de fer
dans son propre pays afin de ne pas
être exposée en période de tension éco
nomique générale, à avoir son ravitail
lement- en fer coupé. -
M. Neuhaus a rappelé également les
demandes de certains milieux' privés et
officieux français pour. ' que la France
obtienne une participation dans l'in
dustrie allemande.
. Ce fut 25, ensuite 51 et. enfin 60 %
des actions que l'on demandait pour
être portés au compte des réparations et
finalemejit, l'occupation de la Ruhr
avait, en premfer lieu, pour but de..fai
re passer l'industrie productrice du fer
allemand dans les mains des Français.
L déclaré ensuite que les Allemands avaient
refusé la prolongation du système pré
cédent en ce qui concerne le contingent
alsacien-lorrain - car, sans compter les
difficultés économiques intérieures, tou
tes les autres nations exportant du fer
seraient en mesure d'exiger de l'Allema
gne en vertu. du, principe ..de la nation
la plus favoriséej la liberté d'Importer
en Allemagne .ce qui serait -une situa
tion intenable pour l'écononjie alleman
de. ' !
» Parlant, • d'autre part, des difficultés
qui résultent de ce féftt ppur la France
— la surproduction .du fer — ït JNeu-
haua a dit qu'es tant, que pays qui ve^t
une entente économique avec la Fran
ce, l'Allemagne : ne pouvait pas fermer
les yeux sur cette situation,
M: Neuhaus a terminé en déclarant
qu'il croit être autorisé & dire qu'un
grand nombre de personnalités françai
ses -bien informées connaissaient : le
contenu du protocole en question, pour
la bonne raison que, du côté allemand,
il n'y avait aucune raison de le tenir se
cret. - -■
Naturellement nous reproduisons' ces
déclarations à titre documentaire et en
faisant toutes les réserves qu'elles ap
pellent.
Le càs de M n< Uminska
[SUITE DE LA PREMIERE PAGE]
C'est alors que, dans un geste de
tragique désespoir, il chargea devant
elle un revolvef qu'il avait jusque-là
dissimulé; Ceci fait, il indiqua à sa
compagne qu'un coup de feu tiré dans
la bouche est toujours mortel. >
Aussi épouvantée que révoltée à
l'idée, de se soumettre a une pareille
alternative,. Mlle Uminska essaya par
des mots id'inutile réconfort de 1 lutter
contre , l'inéluctable et d'apaiser le
pauvre agonisant dont la morphine at
ténuait passagèrement les souffrances.
L'atroce dilemme
Soudain, sous l'effet de la drogue,
Zysnowski parut s'endormir.
» Je compris alors qu'à son réveil,
dit-elle, ses souffrances recommence
raient plus effroyables et qu'on tente
rait^ encore bien inutilement de les
apaiser. Jô pensais à ce qu'il m'avait
dit quelques jours auparavant, que s'il
n'avait pas le courage de se tuer,
c'était à njoi d'avoir ce courage pour
lui épargner, des souffrances. Hélas I
à ce moment, il dormait'la bouche ou
verte. N'écoutant que le cri de ma
tendresse et de ma pitié, et voulant
lui épargner- de souffrir à jamais/
aveuglément je devins docile à sa ter
rible prière. ■ '
» Je retirai 'doucement de "sous son
oreiller le revolver qu'il avait chaîné
lui-même, et je tirai; fermant ies yeux
pour ne pas voir. J'étais affolée.
, » Sons ma main tremblante, la balle,
au lieu de ? le frapper dans la bouche,
pénétra dans la tempe. Et tandis qu'il
expirait ;sans avoir rouvert les yeux,
je me précipitai hors de la chambre
en appelant au secours. On. accourut,
je m'évanouis, mais les soins furent
vains, on ne put le ranimer. »
a Je ne veux pas me détendre » ,
Interrogée par le juge d'instruction
quelques jours après cette tragédie et.
tout < angoissée encore au souvenir ter
rifiant de ce qu'elle avait fait, Mlle
Uminska, sanglotante, ne put que ré-:
pondre :
— Je ne veux pas me défendre. J'ai
tué le seul homme que j'oie jamais ai
mé î Et ce fut tout.,»
Depuis, l'infortunée et sentimentale
meurtrière est demeurée résignée à son
destin - qui la préoccupe moins que le
fardeau de sa douleur terriblement
surhumaine, qui l'apparente aux héroï
nes antiques.
Son acte homicide, si légitime mo
ralement qu'on puisse le prétendre, ne.
pouvant aux termes de notre vieux co-'
de donner lieu à une absolution avant
la lettre; c'est-à-dire à un non-lieu, que
n'admet pas la loi en cas d'homicide
volontaire, Mlle Uminska a été ren
voyée devant le jury qui aura à répon
dre en son/âme et conscience si
elle eut tort ou non. — P. H.
A LA COMMISSION SENATORIALE
DES FINANCES
Le rapport de M. Henry Bérenger
; snrles crédits rectificatifs
. du budget , de 1924
La commission sénatoriale des Finan»
ces, réunie sous la présidence de M. Mil-
^lies-Lacroix, a entendu le rapport de M.
Hènry Berenger sur les crédits rectifU
j 5?„? OIlcernan,; l'exécution du budget
ao 1924.
On se souvient que la plupart de ces
crédits avaient été disjoints par le Sé-
nat en décembre' dernier pour être exa
minés et discutés avec tout le soin né
cessaire. Le rapporteur général a fait
un exposé complet de la situation finan
cière en 1924. Il a montré que lé sys
tème de la, reconduction d'un budget
sur l'autre, en l'espèce de 1923 n 1924,
n avait pas donné de bons résultats. Les
comptes x>nt été employés -et n'ont pas
été diminués, bien au contraire, et l'on
a eu besoin de cinq lois de finances' en
quatorze mois pour aboutir à ces résul
tats médiocres. M. Henry Bérenger a to
talisé les recettes et les dépenses affé
rentes aux deux budgets de 1924, le bud
get dit général et le budget dit des dé
penses recouvrables. Réunis en un seul,
Us se présentent -au 31 janvier 1925 de
la manière suivante :
Dépenses : 32.899.000.000.
Recettes : 28.749.000.000.
Déficit : 3.650.000.000.
Mais il convient de remarquer que ce
déficit était beaucoup plus considérable
les années précédentes et qu'il n'a cessé
d'aller en diminuant depuis 1920, D'au
tre part, si Ton s'en était'tenu à la
classification antérieure du budget gé
néral ordinaire, on aurait abouti â cons
tater pour ce budget général en .1924
uh excédent de 3 milliards 500 millions,
même en y comprenant l'allocation ex
ceptionnelle'de 500 francs aux fonction-
noires, II n'y a donc pas lieu de s'éton
ner du déficit constaté car il provient
de l'incorporation de toutes l'es dépen
ses recouvrables dans la budget général
et il accuse une diminution de plus du
triple par rapport à l'année 1923. Cette
diminution est ■ due & des plus-values
fiscales pour plus de cinq milliards en
1924 et -aussi à ; l'application des nou
velles lois fiscales d'avril dernier.
M. lîenry Bérenger a ensuite examiné
la Trésorerie en "1924. n a montré que
l'ensemble de ces décaissements,s'est
évalué à 88 milliards ' 913 'millions de
francs, dépassant ainsi de six milliards
cinq cents millions les dépenses pure
ment budgétaires. Ces décaissements de
Trésorerie ont concerné les uns 'des dé
penses extra-budgétaires (comptes spé
ciaux, intérêts Banque de France, rem
boursement de la dette extérieure) ; les
autres des dépenses de capital faites
pour les régions libérées. *
Le rapporteur général a demandé que
certains de ces comptes de • Trésorerie
soient désormais - réincorporés ,au bud
get. M. Henry Bérenger a ensuite ana
lysé la. situation de la dette publique en
1924. Il a montré qu'elle s'est accrue
de plus de sept milliards pour, la dette,
intérieure et de près d'un milliard au
pair pour> la .dette extérieure. Il en a
conclu à la nécessité, de consolider ot
d'amortir le plus tôt possible. Enfin le
rapporteur général a terminé par un ta
bleau de la production nationale en
1924. Elle s'est considérablement ac
crue et la balance commerciale se chif
fre par un excédent de plus de un mil
liard trois cents millions alors qu'elle
se soldait ' en 1923 par un déficit de
deux milliards deux cents millions.
Le franc s'est stabilisé, il n'y a donc
pas lieu à pessimisme. Partout-le dé
ficit-causé par la frueVre diminue, >La
France pourra continuer en 1925 son
redressement budgétaire et économique
& condition que l'on réalise de rigou
reuses économies dans les administra
tions et que l'op fasse confiance aux
capitaux comme çùx contribuables. '
. Ce remarquable exposé a été accueilli
par les applaudissements unanimes des
membres de la commission.
Un sous-officier écrasé
par un tank, à Sàtory
Le sergent Jaccjues Evain faisant
partie du 503' Régiment de chars de
combat, en garnison à Versailles, ap
prenait hier matin à de jeunes re
crues la manœuvre d'un tank, sur le
terrain du camp de Satory.
Le sous-offlcier s'était i placé en
avant du char d'assaut pour expliquer
la manœuvre et en même temps com
mander le mécanicien. Mais à un mo
ment donné, le sergent Evain glissa,
et malgré les appels des hommes qui
entouraient le char, le mécanicien qui
était enfermé dans ; le tank n'entendit
point et continua sa course.
Une dés «henilles du char d'assaut
passa sur le corps du sergent, mais
heureusement le choo fut amorti par
des branches d'arbres qui se trouvaient
sur" le sol. Le sergent Evain fut aussi
tôt relevé et transporté à l'hôpital Do
minique Larray à 'Versailles, où le
major Boyé a constaté qu'il était at
teint d'une . fracture du bassin.
Le sous-officier a du être opéré par
deux chirurgiens. On espère le sauver.
M .Evain, député, père du blessé,
avisé- aussitôt, est aile prendre des
nouvelles de son fils
Dernière heure sportive
Kid Francis a battu Jeannot
par abandon - ^
. La séance organisée, hier soir, à la
salle Wagram, s'est déroulée devant une
salle comble. Le matoh principal qui
opposait -Kid Francis et;Jeannot se ter
mina prématurément, celui-ci abandon-r
non); jm cours du. deuxième round à.
la suite d'une fracture du quatrième mé
tacarpien de là main droite,
Le second match en 10 rounds, qui
mettait en présence Drouhin et Julien,
alla à la limite et se termina par la
nette, victoire de Drouhin aux points.
Ce con}t»at fut disputé avec acharne
ment ; Julien fit preuve d'un courage
remarquable, tandis ' que Drouhin hési
tant en plusieurs occasions à poursui
vre son avantage perdit le bénéfice d'u
ne victoire par knock out.
'I
Dempsey va matcher
contre le noir Hary Wills
Londres, 4 Fév. — Les milieux spor
tifs .londoniens n'ont lias caohé leur sur
prise en apprenant' aujourd'hui que
Dempsey avait'-décidé 'de-rencontrer . le
noir Hary ' • Wîlls, dans deux'ou trois
mois. On se.souvient que le champion
avait jusqu'à présent toujours refusé de
se mesurer avec un homme de couleur.
Kn Amérique, , on compare Hary Wills
& Jack Johnson, lorsque ce dernier était
& l'apogée de sa carrière, livrais le match,
au cours duquel il battit Firpo, en sep
tembre dernier, ne semble pas justifier
cette opinion. Wills est un joueur, de
1 m. 90, du poids de 95 kilos. :
-Dempsey espère, avec ce match et
celui qu'il disputera à Gibbons, en juin,
encaisser une somme d'un million de
dollars^.; ce qui lui.permettra de quitter
le ring! et d'épouser sa fiancée, JVIiss
Estelle Taylor, l'étoile de cinéma. —
(Dép. Petit Joubutl.)
La réforme électorale
est ajournée au lendemain
des élections municipales
. La Commission, du suffrage univer
sel de la Chambre a entendu, hier, le
ministre de l'Intérieur sur le projet
de réforme électorale. M. Cha'utemps
a répondu à un questionnaire concer
nant l'organisation du scrutin d'ar
rondissement Après discussion, il est
apparu que la Commission, .dont les
opinions sont -nettement partagées,
était dans l'impossibilité de se pro
noncer en faveur d'un système déter
miné. M. Pierre Laval a proposé de
laisser la Chambre libre d'adopter Un
régime électoral nouveau sans sugges
tions de la Commission, qui étudiera
le projet en faveur duquel l'Assemblée
se sera prononcée. ..*
M. Chantemps a promis de revenir
devant la Commission, après les élec
tions municipales, ' pour - exposer. son
plan non pas de péréquation intégrale,
mais de remaniement des circonscrip
tions électorales, plan basé à la fois
sur le chiffre de la population,et l'uni
té géographique.
La loi d'amnistie ne s'applique pas
; au cas de MM. Cachin
et Vaiilant-Contnrier
La chambre des appels correctionnels
présidée par M. Boucard, avait à sta
tuer hier sur les: conclusions relatives
à la loi -d'amnistie déposées par les dé
fenseurs de MM. Cachin et Vaillant-
Couturier, condamnés en première ins
tance, pour provocation de militaires &
la désobéissance dans un but de propa
gande anarchiste.
Contrairement aux conclusions de' la
défense et à la thèse soutenue par l'a
vocat général Laffond, là Cour a jugé
que la/loi d'amnistie du 3 janvier 1925
ne pouvait s'appliquer au cas de MM.
Vaillant-Couturier et Cachin. En consé
quence, les débats ont été renvoyés au
11 mars prochain, pour être jugés sur
Je fond. -
Programme des Spectacles
Opéra. — Relâche.
Com.-Franç., 8 h. 15. — La Part du Roi.
Blanchette. Deux Couverts.
Opéra-Comique, 8 h. 30. — La Basoche
Odéon, 8 h. 30. —' L'Arlésienne.
Gaîté-Cyrique, 8 b. 35. —\Rip. >
Châtelet, 8 b. 3U. — A qui le Milliard T
Ambigu,. 8 h. 45. — Reine d'Amour.
Arts, 8 h. 45. — Tota Mulier.
L'Atelier, 8 h. 45. — Chacun sa vérité.
Athénée, S h. 45. — La Vie de. Gargon. '
L'Avenue, s h. — Pépète.
Bouffe*-Paris., 8 h. 45. — Troublez-moi.
Capucines, 9 h. — Où allons-nous ? rev.
Caumartin, 9 h. — L'Amant rêvé.
Com. Champs-Elysées, 8 b. 30.— Le Ma
riage de M. Le. Troubadec.
Studio. Champs-Ely*., 8 h. S0. —' Mlle
Julie. Déjeuner d'artistes.
Cluny, 8 h. 45. — Un petit nez retroussé.
Daunou, 8 h. 45. *—■ Chéri.
Déjazet. "8 h. 80.— Cinq femmes sur le dos.
Edouard.VII, 8 h. 30; — Le Tribun.
Etoile. Rel&che.
Femina, 8 h. 45. Le Bel Amour. -
Folles.Dramatiques, 8 ù. 45. — Ernest.
Qrand-Gulgnol, ! h. — Le Château de la
mort lente.
Gymnase, » h. — La Galerie des Glaces,
Madeleine, 8 h. 45.— La Beauté du Diable
Mathurlns, 8 b. 45. —- Natchalo.
Michel, 8 h. 45. — Le Qreluchon délicat.
Nouveautés* 8 h. — Chlfforton. /
Th. da Parla, 8 h. 45. — La Tentation.
Porte«St«Martln, 8 h. 15. -> Peer Gynt
Palais-Royal, 8 h. 45. — Le Monsieur de
Cinq heures.
Potlnière, 8 b. Mon .Vieux (Mare. Deval).
Renaissance, 8 h. 30. — Xja Vierge au
Grand-Coeur. • > •
Sarah-Bernh., 8 h. 16. — L'Aiglon.
Qatté.Hochechouart, 8 h. ÎO. —- GH-Qrl
Scala, 8 h. 45. —■ Une grosse affaire, •
Trlanon, 8 h. 80. •— La Chanson de Paris.
Variétés, 8 H. 45, — Le fruit Vert
Vaudeville, 8 h. 45. —• 1a Tendresse.'
Folles-Bergire, 8 h. S0. — Cœurs en forle.
Olympia, » h. 80, 8 h. 80. Nouveau progr.
Casino de Paria, — Bonjour Paris.
Moulin-Rouge. — Grande Revue.
Empire. (Wagr. «0-68). — Raquel Meller.
Alhamb. — W. Pantzer; Ivan • Tzarevltch.
Mayûl, La Nouvelle Revue: Très excitante.
Palace. — yive- la Femme I revue.
Nouv.'Clrq., 8 h. 80. Mat. jeudi Bam. Dim.
Cirque do Paris, 8 b. 80. Mat Jdl. Dlm
Clrq-d'Hiver, 8 b. 10. Les Fratellini, 15 a t
Médrano, .8 h. 30. — Mat. Jeudi, Dlm.
Gaumont, 8 h. 15. — The White Slster.
Max Llnd.,Raquel Meller d.Terre promise
Caméo (32, bd Italiens). Monte là-doseua
Mogador, —- Les 10 Commandements.
Artlstlc, : 8 h. 80. Faubourg Montmartre.
Marivaux. — Le Miracle des Loup».
Mad.-CIné. — L» Brlère, de L. Poirier.
DERNIERE HEURE
COMMERCIALE
HALLE AU BLE - (Paris, 4 Fév.) *
culture procède activement aux
î c ^, a,rips » et au * battages.
Létat des récoltes est assez satisfaisant.
A notre réunion de ce Jour, les prix pré-
et même d^as-
sés parfois. On tenait aux 100 kilos, dé-
part : •
Beaue ®- 182 • Loiret. 1S2 à
138 ; XiOir-et-Cher, Touraine, 133 h 184 :
ï«fe v if? ne . 1S4 : Ailler, 186.60 &
136.50 ; Cher, Nièvre, 185.& 186 s Ven-
dée, Anjou, 133 : Loire-Inférieure. 133
J-l'* ! _Ois e , 127 à 129 ; Somme, 125 &
127 k 123 î Nord, Pas-de-
Calais, 124 & 125 ; Aube, 129 à 130 :
Manie, Tonne, 130 à 181. — Farines ;
supérieures, 164 à 166, selon rayons. —
Seigles : ,107. — Sarrasins. : normands.
94 ; bretons, 98 ; limousins, 94 & 85. —
Avoines : grises de Beauce. Eure. Brie,
98 a 94 ;' grises d'hiver; 92 ; noires du
Centre, 98 & 94 : noires- et grlises de
Bretagne, 90 & 92*; bigarrées. 89 ; Jau-"
nés et blanches, 90 & 91 Llgowo, 92 à
93. — Orges : Beauce. 120 : Sarthe,
Mayenne. 117 à 118 : Champagne, 110 :
Berrl, 118 à 120 ; Gâtinais. 121, —- Es
courgeons : Beaucfe, Gâtinais, 108 à 103.
— Mais : disponible Dunkerque, 105 :
Bordeaux, 105 à 108. — Sons : gros." 66
& 57 ; ordinaires, 64 à 55.
MARCHE des INNOCENTS, Paris 4 Fév.
Pommes de terre. — En général, les
offres sont des ; plus. limitées sauf en pro
venances, de Bretagne, qui sont moins re
cherchées pour l'exportation en Angle
terre. Les affaires se traitent en couver
ture des besoins courants de la consom
mation & des prix marquant une ten
dance plus faolle. On cote aux 100 kilos
départ : Hollande, ,65 à 75 - ; saucisse
Loiret, 46 & 47 ; Haute-Vienne et Creu
se, 47 à; 48 ; Bretagne, 43 & 44 : ronde
Jaune, 38 à 39 selon provenances ; royal
kldney, 47 à 48 ; flouck, 45 à 46 ; impe-
ra,tor, '83. < , ■
OLEOS ET SAINDOUX (Paris, * Fév.)
Cours moyens, non officiels, pratiqués
pendant le mois de janvier. , 1925. On
cote aux 1Q0 «kilos Oléo": extra, '450 ;
prem. quai. 435 ; 'ordinaire, 420 .; infé
rieure, 405. — Saindoux : 680.
SUIFS (Prix au 1001 kilos), Paris, 4 Fév..
Cours offleiel . du suif indigène nu 43.°
1/2 franco Paris;' 380 contre 395 la se
maine passée, i — Cours commercial du
suif en branches au rendement de 70 0/0
« frais de fonte en moins », 266 '' contre
276.50 la' semaine passée.
MARCHE. DU HAVRE (Clôt), 4 Fév.
Cafés (le sac .de 50 k.) : fév. 500.25,
mars 492.25, avril 489,25, mai 470.26, juin
464.75, Juili. 454, août 445, sept. 435, oct
429.50, nov. 424.50, déc. 418, janv. incoté.
Tendance terme. - Ventes 5.500 sacs.
Cotons (la .balle de 50: kilos) : fév. 581,
mars 585, avril 591, mai 595, juin 595,
juilL 596. août 594, sept. 593, ocL 590,
nov. 588; déc. 5891 janv. 589. Tendance
calme. Ventes 1.950 balles. —^ Laines (la
balle de 100 ki) : fév. 1.780, mars 1.780,
avril 1.750, mal. 1.750, Juin 1.750, Juill.,
août, sept, oct., nov., déc., janv. inco
té. Tendance calmé. 1 »
MARCHE DE LiVERPOOL (CM.). 4 Fév.
Cotons américains : fév. 13.02, mars
13.10, avril-13.11, mai 13.19, Juin 13.20,
Juill, 13.24, août, 13.20, sept. 13.15, oct..
13.10, nov. 13.07, déc. 13.03. Janv: 13. '
MARCHE D'ALEXANDRIE (Cl.), 4 Fév.
Cotons (en talaris par icantar environ
45 k.)-,f: ( Ashmouni, sur < fév. 34.65, sur
avril 34.80. sur oct. 33.20 Sakeilarldis, sur
mars 64.20, «ur mai 60.70, sur nov.' 44.35.
Voici da magnifiques "occasions! ''-■
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;;anise deux réunions : la première, le
leudl 5 février, à. 20 h. S0, à la Bellevil-
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•/J
Les de ttes inter alliées
MM. Baliwin, Chamberlain
et Churchill vont fixertes termes
de la /épouse à M. Clémente!
Londres, à Fév. — TJp second Con
seil de cabinet s'est réuni aujourd'hui
à Downinç Street, sous là présidence
de Ivj. Baïdwin. A part lord Robert
Ceeil,, retenu à Genève, tous les minis
tres étaient présents. Le gouvernement
a exatainé plasieurs questions d'ordre
intérieur tel que le budget que sou-
inettrà M. Churchill lors de la réu 1
iiion du Parlement 'mardi prochain.
Le problème épineux dé la protec
tion ou plutôt comme on le nomme
maintenant de la sauvegarde des in
dustriel, des maisons ouvrières, etc..:,
a été examiné, mais c'est encore la
question des dettes interalliées qui a
primé sur les antres. On laisse enten
dre ce soif que le projet de réponse
rédigé par M. Churchill est considé
rablement modifié èt gue le texte en
a été confié à un comité qui comprend
M. Baldtvin,, M. Chamberlain, M.
"Winston Churchill. .
. Cette réponse sera très longue et
comme je vous le disais hier exprime
ra la - décision du gouvernement. de se
rattacher à la note Bal four. — (Dép.
"•Petit Journal.) •'
LORD BRADBURY
eaquittantsesfonctionsàlaC.D.R.
rend justice à la France
et à Topinion fra nçaise
Lord Bradbury, ancien délégué' bri
tannique à la Commission des Répara
tions, ' fut, hier, l'hôte au déjéuner
Hebdomadaire de l'Association de la
presse anglo-américaine à Paris.
Répondant aux > félicitations expri
mées par le président, M. H. W.
Smith sur sa promotion à la pairie,
l'ancien délégué remarqua qu'après
fune' période qui a suivi la paix, pen
dant laquelle les espoirs du monde os
cillaient entre les milliards et le millé-
,'naire, on était arrivé, heureusement, à
une conception plus -claire et plus pra
tique des possibilités financières.
Il croyait,. également, que la .situa
tion politique s'était améliorée. Sons
ce rapport et bien qu'on lui _ repro.-
chât quelquefois d'avoir critiqué un
peu- sévèrement la France, il lui sem
blait toutefois que le sentiment domi
nant en France est aujourd'hui tout
aussi libéral et généreux que partout
ailleurs en Europe. Pour que les es
poirs pour l'avenir fussent réalisés, il
fallait appliquer dans le champ de ,1a
politique internationale l'idéal fran
çais non seulement de là liberté, mais
surtout de' l'égalité et de, la fraternité.
Lord Bradbury part aujourd'hui
pour la Suisse où il va prendre quel
ques semaines de repos.
LES ÉLECTIONS EN EGYPTE
se dessinent en faveur
des partisans de Zaghlonl Pacha
Graves désordres à Mehalla-Kebir
Londres, 4 Fév. — On mande du
Caire à l'Agence Beuter
Les élections des collèges électoraux
qui doivent ensuite choisir les dépjités
semblent s'être déroulées généralement
dans le calme. . ..
Toutefois, on mande de Mehalla-Xe-
bir que la foule a pris- d'assaut une
salle de vote, a brise-les unies et . dé
truit les bulletins .de vote.. La police
étant impuissante à rétablir l'ordre, le
ministre de l'Intérieur a envoyé un dé
tachement de troupes à Mehalla-Kebir.'
Le sous-secrétaire de l'Içtérienr s'y «st
également rendu par train spécial pour'
y prendre les mesures nécessaires et
ouvrir une enquête, '
Zaghloul pacha n'a pas été élu
délégué r . ;
L'ancien premier ministre nationa
liste, Zaghloul pacha, n'a pas été élu?
délégué au collège électoral de sa cir
conscription dç Caire. Il a été battfz
d'une seule voix. Cela rie signifie i>às
nécessairement qu'il ne sera pas élu
député.
Maïs ses partisans seraient
désignés en forte majorité
• Londres, 4 Fév. — On mpnde dù
Caire à l'agence Reuter .
Les partisans de Zaghloul pacha
déclarent que, selon les nouvelles paty
venues jusqu'ici des provinces, 9,0 %
des partisans ■ de Zaghloul, ■ candidats
délégués aux collèges électoraux, ont
été élus. Les zaghloulistes déclarent
également que, dans la circonscription,
du Caire où Zaghloul pacha n'a pas
été élu délégué, 220 sut 225 délégués
élus sont zaghloulistes. L'ancien pre
mier ministre, Sarwat pacha, n'a pas
été élu délégué. ,
"NOMMEZ PATRIARCHE UN TURC"
snggère. le cabinet d'Angora
Angora, 4 ..Fév. ..— Cliukri Kaya
bey, ministre des. Affaire^ étrangères
de Turquie, a confirmé que le patriar*
che grec réalisait les conditions vou
lues pour être transféré, en Grèce.
Avec un peu. de bonne volonté on
pourrait résoudre le conflit en nom
mant au patriarcat un Grec sujet
turc, ayant le droit de résider kiCons-
.tantinople.
Mais l'Eglise grecQue
veut un chef grec
Athènes. 4 Fév. — Le gouverne
ment hellénique est toujours désireux
de recourir à l'arbitrage de la Cour de
La Haye. Il repousse la suggestion
turque consistant à nommer un autre
patriarche « non échangeable ». En
effet, le plus grand nombre des archet*
vêques grecs né réalisent pas les con
ditions voulues pour résider en Tur
quie et se trouveraient exclus dé l'élec
tion au patriarcat.
Un fils étrangle sa mère
Chartrees, 4 Fév. — A Rouvray-.
Saint-Denis, Jules Maupu, cantonnier,
âgé de 53 ans, a, au couss d'une dis
cussion provoquée par l'ivresse, étran
glé sa mere. Maupu, arrêté, a fait des
aveux.
Une double opposition
an Sénat italien
contr e M. Mus solini
, La loi . « Gentille »
: ne plaît pas aux sénateurs
Rome, 4 Fév. — Au Sénat italien,
le gouvernement dirigé par M. Mus
solini, vient de se heurter à une dou
blé opposition.
Une commission sénatoriale vient de
repousser le projet de réforme mili
taire présente par le ministre de
la Guerre^ ce qui entraînera peut-être
la démission de ce dernier.
Voici ? d'autre part, que la réforme
universitaire, operée par l'ancien ' mi
nistre de l'Instruction publique, M.
Gentille, soulève dans la Hante' As;
semblée de vives critiques. La loi
Gentille a été si malmenee par divers
Orateurs, qu 'un sénateur -s'est écrié, au
milieu de l'hilarité générale !
— Ne serait-il pas opportun que
quelqu'un parlât en sa faveur. »
LE PRÉSIDENT COOLIDGE
enverrait en Europe
son homme de confiance
Washington, 4 Fév. — On com-
ihente vivement l'information .d'après
laquelle M. Franck Stearns se ren
dra en Europe en'mars prochain. .
' M. Franck Stearns, qui fut un im
portant négociant de Boston, est l'a
mi intime du président. Coolidge au-
Erès duquel . il .réside à la Maison
lanche.
On voit, dans ce fait, _une/nouvelle
prouve de la détermination du prési
dent Coolidge de prendre personnel
lement la direction des Affaires étran
gères quand M. Hughes aura quitté
le : département d'Etat.
Le président Coolidge, ajoute-t-on,
a Pintention de faire tous ses efforts
pour l'établissement d'une paix réel
le et la limitation des armements.
C'est dans ce but'qu'il va envoyer en
Europe M. Stèarns, lequel jouera vis
à-vis de l'actuel président des Etats-
Unis, le même rôle que le Colonel
House à l'égard du président Wilson.
■L'opinion générale est que, bien
que M. Stearns ne soit chargé d'au
cune mission officielle, il s'entretien
dra durant son séjour en Europe avec
les principaux leaders politiques et
financiers. ■
LETîAID PARIS-DAKAR
Des félicitations aux aviateurs
A la commission de la Marine mili
taire, aptes la réélection ,du bureau, le
bruit ayant couru que ' les aviateurs
Lemaître et Arrachard étaient sarrives
à, Dakar,, il a été décidé .sur la propo
sition de M. Delaroche-Vernet que le
message suivant serait adressé sur-le-
champ à M. Laurent-Eynac : . „
« Veuillez transmettre aux deux avia
teurs qui ont réalisé le raid merveilleux
de France à Dakar sans escale-lès féli
citations ' unanimes et l'expression de la 1
patriotique fierté des membres de la
commission de la Marine militaire de la
Chambre des députés. »
Les commissions de l'Armée et de !a
Marine marchande ont adressé au aous-
secrétaire d'Etat à l'Aéronautique un
message analogue.
Enfin le groupe parlementaire aéro
nautique à la Chambre des députés a
adressé aux aviateurs Lemaître et Ar
rachard à Dakar le télégramme sui
vant"
« Fiers de votre magnifique succès,
vives félicitations, honneur aux ailes
françaises.
» Le prësldént,
* Signé : Girod, député.*
Le général Sarrail .
fait son entrée à Damas
Damas, 4 Fév. — Le général Sar
rail a' regu . un accueil enthousiaste.
Une foule immense, formant une haie
ininterrompue de deux kilomètres, a
chaleureusement 'acclamé le haut-com
missaire. ;. < .
Une grande réception- a suivi, à la
quelle figuraient tous les éléments des
populations.
La tragédie de Nome
L'aviateur arrive après, le trappeur
Seattle, 4 Février. — Des dépêches
annoncent que l'aviateur Roy Darling
est arrivé à Nome. Il pilotait un-appa
reil affrété par les services de la ma
rine, dans* le but d'apporter à la popu
lation de Nome- le sérum dont elle
manquait. -•
M. Jusserand est arrivé hier
à Paris
M. Jusserand, qui vient de (quitter
l'ambassade de France à Washington,
après avoir séjour née vingt-deux ans
aux Etats-Unis, est arrivé, hier matin
au Havre, à bord du paquebot Paris.
L'ex-ambassadeur emporte l'impres
sion qtçe la question du règlement de
la dette française aux Etats-Unis
pourra < recevoir une solution qui ne
nous écrasera pas.
M. Jusserand est arrivé à Paris à
tnidi trente. ■ \
La suppression du bordereau
. de coupons
Aprêa. M. Bonnefous, M. Dutreil vient
de déposer un amendement à» la loi de
Finances, tendant à la suppression des
articles relatifs au bordereau die coupons.
L'exposé des motifs est ainsi conçu .:
« . Le bordereau de coupons que nous
avons combattu a fait ses preuves., i
» Non seulement il a imposé aux ban
ques, et en général aux établissements
qui font profession de payer les pro
duits de valeurs mobilières, une tenue
de comptabilité exagérément compliquée,
ce qui est. déjà, un mal, mais il crée
dans le pays un état d'esprit préoccu
pant. ' '■■■ ... . . ... «■'■ . .- 1
» De nombreux porteurs de valeurs
mobilières n'ont pas touché leurs cou
pons depuis le 1" janvier. D'autres,'qui
en ont le-moyen ont fait ou font passer
leurs titres et leurs capitaux & l'étran
ger. » $ -T - .
Le protectionnisme
britannique s'organise
s . ■ ■ ■ ■ ■
Toute Industrie pourra obtenir
des droits protecteurs
Londres, 4 Fév. — D'après le nou
veau plan adopté hier à la réunion
du cabinet conservateur et publié dans
un Livre Blanc paraissant aujour
d'hui, toute industrie importante qui
à l'avenir, se considérerait comme
handicapée par une ■ concurrence ex
ceptionnelle et anormale pourra-de
mander an Board of Trade, ministère
du Commerce, d'ouvrir -une enquête.
Si la demande est accordée et si
l'enquête conclut à l'application d'nn
droit, après approbation du Board of
Trade et de la Trésorerie, ce droit se
ra institué par une loi des Finances
ordinaire ou exceptionnelle.
A *ce sujet, le Daily Chronieîe (li
béral) écrit :
« Si nous n'y prenons pas garde,
nous verrons que les comités, du Board
of Trade, seront Investis de pouvoirs
qui leur permettront de renverser
complètement la politique financière
de la Grande-Bretagne. »
La Westminster Gazette, (libérale)
considère que ce projet permet^ de
faire une politique de tarifs géné
raux î
< Ce qui, dit-elle, constitue un man
quement caractérisé aux promesses
contenues dans le discours du trône;
Le gouvernement pourra sans aucun
projet de loi imposer n'importe quel
tarif pour peu que les industries inté
ressées le demandent. »
UN OURAGAN DEVASTE
la région de Trébizonde
Une centaine de morts
Londres, 4 Fév. — On mande de
Constantinople aux Central News
qu'un épouvantable ouragan a ravagé
la région de Trébizonde. Un grand
nombre de maisons ' se ' sont écroulées
ensevelissant: les habitants sous les dé
combres. Le nombre des morts est
d'une centaine environ. ■— (Dép. Pe
tit Journal.)
Lazare Teissier, le concierge
dè la rue Mogador, -
demande sa mise en liberté
provisoire :
Lazare Teissier, le concierge de la
rue Mogador, -soupçonné d'avoir assas
siné dans sa cave le gargon de bureau
Louis Boulay, n'a cessé, ainsi que le
Petit Journal l'a relaté, '■ de protester de
son innocence. Il a demandé au< juge,
H. Jousselin, & être & nouveau conduit,
il y a de cela trois semaines, "rue Mo
gador, afin d'y fournir sur place des ex
plications sur les traces de qang rele
vées à la cave. •
Le juge n'a pu r faire droit à la de
mande-de Teissier, l'expert) M. Bayie,
directeur de l'identité judiciaire; lie lui
ayant pas- encore - remis- : «on' rapport
technique sur les i découvertes, faites
rue Mogador. . . . • ; 1
Louis Teissier vient donc d'adresser
au juge, par l'entremise de son défen
seur, M" Gautràt, une demande de mi
se en liberté provisoire. M. Jousselin a
réservé sa décision.
Un monstre de Sept ans
Los Angeles, 4 Fév. — Une fillette
de 7 ans vient de faire à' la police des
aveux terrifiants.
' Cette enfant a déclaré qu'elle a cou
pé le poignet d'une de ses petites ca
marades âgée de 6 ans ; elle aurait
tenté d'empoisonner les clients de l'hô
tel qu'elle habite et aurait fait absor
ber de l'arsenic à une femme qui a suc
combé. Le monstre précoce a avoué en
fin qu'elle a fait avaler du verré pilé
à ses deux soeurs qui sont mortes dans
d'effroyables souffrances.
Des contrebandiers surpris
tuent on gendarme et en
blessent grièvement un autre
Strasbourg, 4 Fév. — Dans la ré
gion de Bouxwiller où, depuis quelque
temps, l'audace dés contrebandiers ne
connaît plus de bornes, deux gendar
mes viennent d'être, l'un tué, l'autre
grièvement blessé; alors qu'ils vou
laient procéder à l'arrestation de
fraudeurs. ' '
Ces deux fonctionnaires étaient par
tis en tournée quand, sur-la route de
Kerwiller à Schalkendorf, ils rencon
trèrent trois individus poussant une
voiture d'enfant de laquelle sortait un
sao d'avoine. Les gendarmes arrêtèrent
le trio qui leur paraissait suspect et
l'invitèrent à leur montrer,ce que con
tenait la voiture d'enfant.
Le sac d'avoine cachait une valise
La valise .contenait on bidon de 40
litres d'alcool. .
Se voyant' découverts, deux des con
trebandiers essayèrent de fuir. Rat
trapés par lès gendarmes, ils furent
mis dans l'impossibilité de s'échapper,
à nouveau. Ils ? allaient être acheminés
ainsi que leur complice, vers Boux-
willer, quand un de ces derniers, sor
tant brusquement de sa poche nn re
volver, fit/feu sur les gendarmes qui,
blessés au ventre, s'affaissèrent - pen
dant que les malfaiteurs prenaient la
fuite.
L'un des blessés, le moins atteint,
M. Schoeffter, se traîna sur la route
jusqu'au village le plus proche situé
a un' kilomètre du lieu de l'agression
pour réclamer du secours. Il perdit
ensuite connaissance.
Son camarade, M. Louis Allemann,
qu'on alla chercher, fut transporté à>
l'hôpital de Haguenau d'abord, puis à
l'hôpital militaire de Strasbourg en
suite, où il'succomba peu après..
Un des contrebandiers est déjà ar
rêté/les noms des deux autres sont
connus et leur arrestation est consi
dérée comme imminente.
INFORMATIONS POLITIQUES
L'indemnité de £00 franc» au person
nel de la T. C. R. P. — En réponse à. une
demande de M. Lemarehand, conseiller
général, le préfet de la Seine vient de
faire connaître que le personnel de la
T. C. R. P. touchera l'indemnité excep
tionnelle de 500 .francs au cours de la
première quinzaine de février. .
Les négociationscommerciales
franco-allemandes
En quoi consiste l'accord
entre les producteurs de fer
et les ' métallurgistes allemands
Nous avons annoncé qu'un arrange
ment était, intervenu entre les produc
teurs de fer et les métallurgistes alle
mands. ,
Le ministre allemand de l'Eeonomie
publique, M. Neuhans, a fait à ce su
jet à un rédacteur de la Gazette de
Cologne les déclarations suivantes ■ :
«. il ne s'agit pas d'un contrat, enco
re, moins de son entrée , en vigueur :
il s'agit seulement d'un protocole entre
quelques représentants des deux indus
tries: qui se trouvaient à ce moment-là
à Paris en qualité d'experts auprès de la
délégation commerciale' allemande. Les
experts de l'industrie métallurgique al
lemande arrivèrent à Paris ■ au début , de*
décembre et ceux des producteurs de
ter un peu plus . tard.
» Au cours des négociations .entre les
représentants de ^'industrie métallurgi
que et là partie adverse, la tactique de
cette dernière consistant à amener une
scission: entre l'industrie métallurgique
et les producteurs, de^fer est apparue
nettement.
> £>às que nos experts se sont aper
çus de cette manœuvre, il se sont as-,
semblés' et se sont engagés, afin de
combattre :1a tentative française, à fai
re front unique dans l'intérêt général
allemand.
Telle .est la signification propre du
protocole du 18 décembre dont le but
principal est- ainsi de renforcer la paix
& l'Intérieur de l'économie allemande.
Répondant ensuite à la demande : Jus
qu'à quel point . l'industrie métallurgi
que allemande possédait-elle des inté
rêts particuliers que les experts fran
çais. ont cru pouvoir exploiter ? M.
Neuhaus a déclaré que, jusqu'au 10 jan
vier, l'industrie métallurgique du sud
et du centre de l'Allemagne recevait son
fer principalement de l'Alsace-Lorraine
et de la Sarre mais que, depuis cette
date, elle doit payer une taxe, de 10
marks par tonne "de fer brut .importé
d'Aîsace-Lorraine et de la Sarre. Cette
industrie aurait dono intérêt à prolon
ger l'entrée libre du contingent alsacien-
lorrain' et c'est pour < atteindre ce but
que la partie adverse cherchait à ga
gner notre industrie métallurgique. Mais
celle-ci a &i voir suffisamment loin
pour ne pas, en' vue d'un avantage pas
sager, se rendre & un tel jeu. Elle a un
intérêt vital-& avoir -une base de fer
dans son propre pays afin de ne pas
être exposée en période de tension éco
nomique générale, à avoir son ravitail
lement- en fer coupé. -
M. Neuhaus a rappelé également les
demandes de certains milieux' privés et
officieux français pour. ' que la France
obtienne une participation dans l'in
dustrie allemande.
. Ce fut 25, ensuite 51 et. enfin 60 %
des actions que l'on demandait pour
être portés au compte des réparations et
finalemejit, l'occupation de la Ruhr
avait, en premfer lieu, pour but de..fai
re passer l'industrie productrice du fer
allemand dans les mains des Français.
L
refusé la prolongation du système pré
cédent en ce qui concerne le contingent
alsacien-lorrain - car, sans compter les
difficultés économiques intérieures, tou
tes les autres nations exportant du fer
seraient en mesure d'exiger de l'Allema
gne en vertu. du, principe ..de la nation
la plus favoriséej la liberté d'Importer
en Allemagne .ce qui serait -une situa
tion intenable pour l'écononjie alleman
de. ' !
» Parlant, • d'autre part, des difficultés
qui résultent de ce féftt ppur la France
— la surproduction .du fer — ït JNeu-
haua a dit qu'es tant, que pays qui ve^t
une entente économique avec la Fran
ce, l'Allemagne : ne pouvait pas fermer
les yeux sur cette situation,
M: Neuhaus a terminé en déclarant
qu'il croit être autorisé & dire qu'un
grand nombre de personnalités françai
ses -bien informées connaissaient : le
contenu du protocole en question, pour
la bonne raison que, du côté allemand,
il n'y avait aucune raison de le tenir se
cret. - -■
Naturellement nous reproduisons' ces
déclarations à titre documentaire et en
faisant toutes les réserves qu'elles ap
pellent.
Le càs de M n< Uminska
[SUITE DE LA PREMIERE PAGE]
C'est alors que, dans un geste de
tragique désespoir, il chargea devant
elle un revolvef qu'il avait jusque-là
dissimulé; Ceci fait, il indiqua à sa
compagne qu'un coup de feu tiré dans
la bouche est toujours mortel. >
Aussi épouvantée que révoltée à
l'idée, de se soumettre a une pareille
alternative,. Mlle Uminska essaya par
des mots id'inutile réconfort de 1 lutter
contre , l'inéluctable et d'apaiser le
pauvre agonisant dont la morphine at
ténuait passagèrement les souffrances.
L'atroce dilemme
Soudain, sous l'effet de la drogue,
Zysnowski parut s'endormir.
» Je compris alors qu'à son réveil,
dit-elle, ses souffrances recommence
raient plus effroyables et qu'on tente
rait^ encore bien inutilement de les
apaiser. Jô pensais à ce qu'il m'avait
dit quelques jours auparavant, que s'il
n'avait pas le courage de se tuer,
c'était à njoi d'avoir ce courage pour
lui épargner, des souffrances. Hélas I
à ce moment, il dormait'la bouche ou
verte. N'écoutant que le cri de ma
tendresse et de ma pitié, et voulant
lui épargner- de souffrir à jamais/
aveuglément je devins docile à sa ter
rible prière. ■ '
» Je retirai 'doucement de "sous son
oreiller le revolver qu'il avait chaîné
lui-même, et je tirai; fermant ies yeux
pour ne pas voir. J'étais affolée.
, » Sons ma main tremblante, la balle,
au lieu de ? le frapper dans la bouche,
pénétra dans la tempe. Et tandis qu'il
expirait ;sans avoir rouvert les yeux,
je me précipitai hors de la chambre
en appelant au secours. On. accourut,
je m'évanouis, mais les soins furent
vains, on ne put le ranimer. »
a Je ne veux pas me détendre » ,
Interrogée par le juge d'instruction
quelques jours après cette tragédie et.
tout < angoissée encore au souvenir ter
rifiant de ce qu'elle avait fait, Mlle
Uminska, sanglotante, ne put que ré-:
pondre :
— Je ne veux pas me défendre. J'ai
tué le seul homme que j'oie jamais ai
mé î Et ce fut tout.,»
Depuis, l'infortunée et sentimentale
meurtrière est demeurée résignée à son
destin - qui la préoccupe moins que le
fardeau de sa douleur terriblement
surhumaine, qui l'apparente aux héroï
nes antiques.
Son acte homicide, si légitime mo
ralement qu'on puisse le prétendre, ne.
pouvant aux termes de notre vieux co-'
de donner lieu à une absolution avant
la lettre; c'est-à-dire à un non-lieu, que
n'admet pas la loi en cas d'homicide
volontaire, Mlle Uminska a été ren
voyée devant le jury qui aura à répon
dre en son/âme et conscience si
elle eut tort ou non. — P. H.
A LA COMMISSION SENATORIALE
DES FINANCES
Le rapport de M. Henry Bérenger
; snrles crédits rectificatifs
. du budget , de 1924
La commission sénatoriale des Finan»
ces, réunie sous la présidence de M. Mil-
^lies-Lacroix, a entendu le rapport de M.
Hènry Berenger sur les crédits rectifU
j 5?„? OIlcernan,; l'exécution du budget
ao 1924.
On se souvient que la plupart de ces
crédits avaient été disjoints par le Sé-
nat en décembre' dernier pour être exa
minés et discutés avec tout le soin né
cessaire. Le rapporteur général a fait
un exposé complet de la situation finan
cière en 1924. Il a montré que lé sys
tème de la, reconduction d'un budget
sur l'autre, en l'espèce de 1923 n 1924,
n avait pas donné de bons résultats. Les
comptes x>nt été employés -et n'ont pas
été diminués, bien au contraire, et l'on
a eu besoin de cinq lois de finances' en
quatorze mois pour aboutir à ces résul
tats médiocres. M. Henry Bérenger a to
talisé les recettes et les dépenses affé
rentes aux deux budgets de 1924, le bud
get dit général et le budget dit des dé
penses recouvrables. Réunis en un seul,
Us se présentent -au 31 janvier 1925 de
la manière suivante :
Dépenses : 32.899.000.000.
Recettes : 28.749.000.000.
Déficit : 3.650.000.000.
Mais il convient de remarquer que ce
déficit était beaucoup plus considérable
les années précédentes et qu'il n'a cessé
d'aller en diminuant depuis 1920, D'au
tre part, si Ton s'en était'tenu à la
classification antérieure du budget gé
néral ordinaire, on aurait abouti â cons
tater pour ce budget général en .1924
uh excédent de 3 milliards 500 millions,
même en y comprenant l'allocation ex
ceptionnelle'de 500 francs aux fonction-
noires, II n'y a donc pas lieu de s'éton
ner du déficit constaté car il provient
de l'incorporation de toutes l'es dépen
ses recouvrables dans la budget général
et il accuse une diminution de plus du
triple par rapport à l'année 1923. Cette
diminution est ■ due & des plus-values
fiscales pour plus de cinq milliards en
1924 et -aussi à ; l'application des nou
velles lois fiscales d'avril dernier.
M. lîenry Bérenger a ensuite examiné
la Trésorerie en "1924. n a montré que
l'ensemble de ces décaissements,s'est
évalué à 88 milliards ' 913 'millions de
francs, dépassant ainsi de six milliards
cinq cents millions les dépenses pure
ment budgétaires. Ces décaissements de
Trésorerie ont concerné les uns 'des dé
penses extra-budgétaires (comptes spé
ciaux, intérêts Banque de France, rem
boursement de la dette extérieure) ; les
autres des dépenses de capital faites
pour les régions libérées. *
Le rapporteur général a demandé que
certains de ces comptes de • Trésorerie
soient désormais - réincorporés ,au bud
get. M. Henry Bérenger a ensuite ana
lysé la. situation de la dette publique en
1924. Il a montré qu'elle s'est accrue
de plus de sept milliards pour, la dette,
intérieure et de près d'un milliard au
pair pour> la .dette extérieure. Il en a
conclu à la nécessité, de consolider ot
d'amortir le plus tôt possible. Enfin le
rapporteur général a terminé par un ta
bleau de la production nationale en
1924. Elle s'est considérablement ac
crue et la balance commerciale se chif
fre par un excédent de plus de un mil
liard trois cents millions alors qu'elle
se soldait ' en 1923 par un déficit de
deux milliards deux cents millions.
Le franc s'est stabilisé, il n'y a donc
pas lieu à pessimisme. Partout-le dé
ficit-causé par la frueVre diminue, >La
France pourra continuer en 1925 son
redressement budgétaire et économique
& condition que l'on réalise de rigou
reuses économies dans les administra
tions et que l'op fasse confiance aux
capitaux comme çùx contribuables. '
. Ce remarquable exposé a été accueilli
par les applaudissements unanimes des
membres de la commission.
Un sous-officier écrasé
par un tank, à Sàtory
Le sergent Jaccjues Evain faisant
partie du 503' Régiment de chars de
combat, en garnison à Versailles, ap
prenait hier matin à de jeunes re
crues la manœuvre d'un tank, sur le
terrain du camp de Satory.
Le sous-offlcier s'était i placé en
avant du char d'assaut pour expliquer
la manœuvre et en même temps com
mander le mécanicien. Mais à un mo
ment donné, le sergent Evain glissa,
et malgré les appels des hommes qui
entouraient le char, le mécanicien qui
était enfermé dans ; le tank n'entendit
point et continua sa course.
Une dés «henilles du char d'assaut
passa sur le corps du sergent, mais
heureusement le choo fut amorti par
des branches d'arbres qui se trouvaient
sur" le sol. Le sergent Evain fut aussi
tôt relevé et transporté à l'hôpital Do
minique Larray à 'Versailles, où le
major Boyé a constaté qu'il était at
teint d'une . fracture du bassin.
Le sous-officier a du être opéré par
deux chirurgiens. On espère le sauver.
M .Evain, député, père du blessé,
avisé- aussitôt, est aile prendre des
nouvelles de son fils
Dernière heure sportive
Kid Francis a battu Jeannot
par abandon - ^
. La séance organisée, hier soir, à la
salle Wagram, s'est déroulée devant une
salle comble. Le matoh principal qui
opposait -Kid Francis et;Jeannot se ter
mina prématurément, celui-ci abandon-r
non); jm cours du. deuxième round à.
la suite d'une fracture du quatrième mé
tacarpien de là main droite,
Le second match en 10 rounds, qui
mettait en présence Drouhin et Julien,
alla à la limite et se termina par la
nette, victoire de Drouhin aux points.
Ce con}t»at fut disputé avec acharne
ment ; Julien fit preuve d'un courage
remarquable, tandis ' que Drouhin hési
tant en plusieurs occasions à poursui
vre son avantage perdit le bénéfice d'u
ne victoire par knock out.
'I
Dempsey va matcher
contre le noir Hary Wills
Londres, 4 Fév. — Les milieux spor
tifs .londoniens n'ont lias caohé leur sur
prise en apprenant' aujourd'hui que
Dempsey avait'-décidé 'de-rencontrer . le
noir Hary ' • Wîlls, dans deux'ou trois
mois. On se.souvient que le champion
avait jusqu'à présent toujours refusé de
se mesurer avec un homme de couleur.
Kn Amérique, , on compare Hary Wills
& Jack Johnson, lorsque ce dernier était
& l'apogée de sa carrière, livrais le match,
au cours duquel il battit Firpo, en sep
tembre dernier, ne semble pas justifier
cette opinion. Wills est un joueur, de
1 m. 90, du poids de 95 kilos. :
-Dempsey espère, avec ce match et
celui qu'il disputera à Gibbons, en juin,
encaisser une somme d'un million de
dollars^.; ce qui lui.permettra de quitter
le ring! et d'épouser sa fiancée, JVIiss
Estelle Taylor, l'étoile de cinéma. —
(Dép. Petit Joubutl.)
La réforme électorale
est ajournée au lendemain
des élections municipales
. La Commission, du suffrage univer
sel de la Chambre a entendu, hier, le
ministre de l'Intérieur sur le projet
de réforme électorale. M. Cha'utemps
a répondu à un questionnaire concer
nant l'organisation du scrutin d'ar
rondissement Après discussion, il est
apparu que la Commission, .dont les
opinions sont -nettement partagées,
était dans l'impossibilité de se pro
noncer en faveur d'un système déter
miné. M. Pierre Laval a proposé de
laisser la Chambre libre d'adopter Un
régime électoral nouveau sans sugges
tions de la Commission, qui étudiera
le projet en faveur duquel l'Assemblée
se sera prononcée. ..*
M. Chantemps a promis de revenir
devant la Commission, après les élec
tions municipales, ' pour - exposer. son
plan non pas de péréquation intégrale,
mais de remaniement des circonscrip
tions électorales, plan basé à la fois
sur le chiffre de la population,et l'uni
té géographique.
La loi d'amnistie ne s'applique pas
; au cas de MM. Cachin
et Vaiilant-Contnrier
La chambre des appels correctionnels
présidée par M. Boucard, avait à sta
tuer hier sur les: conclusions relatives
à la loi -d'amnistie déposées par les dé
fenseurs de MM. Cachin et Vaillant-
Couturier, condamnés en première ins
tance, pour provocation de militaires &
la désobéissance dans un but de propa
gande anarchiste.
Contrairement aux conclusions de' la
défense et à la thèse soutenue par l'a
vocat général Laffond, là Cour a jugé
que la/loi d'amnistie du 3 janvier 1925
ne pouvait s'appliquer au cas de MM.
Vaillant-Couturier et Cachin. En consé
quence, les débats ont été renvoyés au
11 mars prochain, pour être jugés sur
Je fond. -
Programme des Spectacles
Opéra. — Relâche.
Com.-Franç., 8 h. 15. — La Part du Roi.
Blanchette. Deux Couverts.
Opéra-Comique, 8 h. 30. — La Basoche
Odéon, 8 h. 30. —' L'Arlésienne.
Gaîté-Cyrique, 8 b. 35. —\Rip. >
Châtelet, 8 b. 3U. — A qui le Milliard T
Ambigu,. 8 h. 45. — Reine d'Amour.
Arts, 8 h. 45. — Tota Mulier.
L'Atelier, 8 h. 45. — Chacun sa vérité.
Athénée, S h. 45. — La Vie de. Gargon. '
L'Avenue, s h. — Pépète.
Bouffe*-Paris., 8 h. 45. — Troublez-moi.
Capucines, 9 h. — Où allons-nous ? rev.
Caumartin, 9 h. — L'Amant rêvé.
Com. Champs-Elysées, 8 b. 30.— Le Ma
riage de M. Le. Troubadec.
Studio. Champs-Ely*., 8 h. S0. —' Mlle
Julie. Déjeuner d'artistes.
Cluny, 8 h. 45. — Un petit nez retroussé.
Daunou, 8 h. 45. *—■ Chéri.
Déjazet. "8 h. 80.— Cinq femmes sur le dos.
Edouard.VII, 8 h. 30; — Le Tribun.
Etoile. Rel&che.
Femina, 8 h. 45. Le Bel Amour. -
Folles.Dramatiques, 8 ù. 45. — Ernest.
Qrand-Gulgnol, ! h. — Le Château de la
mort lente.
Gymnase, » h. — La Galerie des Glaces,
Madeleine, 8 h. 45.— La Beauté du Diable
Mathurlns, 8 b. 45. —- Natchalo.
Michel, 8 h. 45. — Le Qreluchon délicat.
Nouveautés* 8 h. — Chlfforton. /
Th. da Parla, 8 h. 45. — La Tentation.
Porte«St«Martln, 8 h. 15. -> Peer Gynt
Palais-Royal, 8 h. 45. — Le Monsieur de
Cinq heures.
Potlnière, 8 b. Mon .Vieux (Mare. Deval).
Renaissance, 8 h. 30. — Xja Vierge au
Grand-Coeur. • > •
Sarah-Bernh., 8 h. 16. — L'Aiglon.
Qatté.Hochechouart, 8 h. ÎO. —- GH-Qrl
Scala, 8 h. 45. —■ Une grosse affaire, •
Trlanon, 8 h. 80. •— La Chanson de Paris.
Variétés, 8 H. 45, — Le fruit Vert
Vaudeville, 8 h. 45. —• 1a Tendresse.'
Folles-Bergire, 8 h. S0. — Cœurs en forle.
Olympia, » h. 80, 8 h. 80. Nouveau progr.
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Moulin-Rouge. — Grande Revue.
Empire. (Wagr. «0-68). — Raquel Meller.
Alhamb. — W. Pantzer; Ivan • Tzarevltch.
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Médrano, .8 h. 30. — Mat. Jeudi, Dlm.
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DERNIERE HEURE
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HALLE AU BLE - (Paris, 4 Fév.) *
culture procède activement aux
î c ^, a,rips » et au * battages.
Létat des récoltes est assez satisfaisant.
A notre réunion de ce Jour, les prix pré-
et même d^as-
sés parfois. On tenait aux 100 kilos, dé-
part : •
Beaue ®- 182 • Loiret. 1S2 à
138 ; XiOir-et-Cher, Touraine, 133 h 184 :
ï«fe v if? ne . 1S4 : Ailler, 186.60 &
136.50 ; Cher, Nièvre, 185.& 186 s Ven-
dée, Anjou, 133 : Loire-Inférieure. 133
J-l'* ! _Ois e , 127 à 129 ; Somme, 125 &
127 k 123 î Nord, Pas-de-
Calais, 124 & 125 ; Aube, 129 à 130 :
Manie, Tonne, 130 à 181. — Farines ;
supérieures, 164 à 166, selon rayons. —
Seigles : ,107. — Sarrasins. : normands.
94 ; bretons, 98 ; limousins, 94 & 85. —
Avoines : grises de Beauce. Eure. Brie,
98 a 94 ;' grises d'hiver; 92 ; noires du
Centre, 98 & 94 : noires- et grlises de
Bretagne, 90 & 92*; bigarrées. 89 ; Jau-"
nés et blanches, 90 & 91 Llgowo, 92 à
93. — Orges : Beauce. 120 : Sarthe,
Mayenne. 117 à 118 : Champagne, 110 :
Berrl, 118 à 120 ; Gâtinais. 121, —- Es
courgeons : Beaucfe, Gâtinais, 108 à 103.
— Mais : disponible Dunkerque, 105 :
Bordeaux, 105 à 108. — Sons : gros." 66
& 57 ; ordinaires, 64 à 55.
MARCHE des INNOCENTS, Paris 4 Fév.
Pommes de terre. — En général, les
offres sont des ; plus. limitées sauf en pro
venances, de Bretagne, qui sont moins re
cherchées pour l'exportation en Angle
terre. Les affaires se traitent en couver
ture des besoins courants de la consom
mation & des prix marquant une ten
dance plus faolle. On cote aux 100 kilos
départ : Hollande, ,65 à 75 - ; saucisse
Loiret, 46 & 47 ; Haute-Vienne et Creu
se, 47 à; 48 ; Bretagne, 43 & 44 : ronde
Jaune, 38 à 39 selon provenances ; royal
kldney, 47 à 48 ; flouck, 45 à 46 ; impe-
ra,tor, '83. < , ■
OLEOS ET SAINDOUX (Paris, * Fév.)
Cours moyens, non officiels, pratiqués
pendant le mois de janvier. , 1925. On
cote aux 1Q0 «kilos Oléo": extra, '450 ;
prem. quai. 435 ; 'ordinaire, 420 .; infé
rieure, 405. — Saindoux : 680.
SUIFS (Prix au 1001 kilos), Paris, 4 Fév..
Cours offleiel . du suif indigène nu 43.°
1/2 franco Paris;' 380 contre 395 la se
maine passée, i — Cours commercial du
suif en branches au rendement de 70 0/0
« frais de fonte en moins », 266 '' contre
276.50 la' semaine passée.
MARCHE. DU HAVRE (Clôt), 4 Fév.
Cafés (le sac .de 50 k.) : fév. 500.25,
mars 492.25, avril 489,25, mai 470.26, juin
464.75, Juili. 454, août 445, sept. 435, oct
429.50, nov. 424.50, déc. 418, janv. incoté.
Tendance terme. - Ventes 5.500 sacs.
Cotons (la .balle de 50: kilos) : fév. 581,
mars 585, avril 591, mai 595, juin 595,
juilL 596. août 594, sept. 593, ocL 590,
nov. 588; déc. 5891 janv. 589. Tendance
calme. Ventes 1.950 balles. —^ Laines (la
balle de 100 ki) : fév. 1.780, mars 1.780,
avril 1.750, mal. 1.750, Juin 1.750, Juill.,
août, sept, oct., nov., déc., janv. inco
té. Tendance calmé. 1 »
MARCHE DE LiVERPOOL (CM.). 4 Fév.
Cotons américains : fév. 13.02, mars
13.10, avril-13.11, mai 13.19, Juin 13.20,
Juill, 13.24, août, 13.20, sept. 13.15, oct..
13.10, nov. 13.07, déc. 13.03. Janv: 13. '
MARCHE D'ALEXANDRIE (Cl.), 4 Fév.
Cotons (en talaris par icantar environ
45 k.)-,f: ( Ashmouni, sur < fév. 34.65, sur
avril 34.80. sur oct. 33.20 Sakeilarldis, sur
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