Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1925-02-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 07 février 1925 07 février 1925
Description : 1925/02/07 (Numéro 22668). 1925/02/07 (Numéro 22668).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6290921
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2008
7 _ 2 — 25
J,e Petit Journal
DERNIERE HEURE
5ERYICSS'. SPECIAUX TELEGRAPHIQUES, TELÇPHONH)OES ET TJ.F. DO « Prit JnmI »
LES NEGOCIATIONS COMMERCIALES
FRANCO-ALLEMANDES
LES ALLEMANDS
DEMANDENT
DES GARANTIES..!
.. . La . journée d'hier marque un aon-
«e«n temps d'arrêt dans les négocia
tions commerciales franco-allçnwades ;
«fc du train où vont 'les choses on peut
gfe. "demander.. .si nous en Verrons ; ■ nn
jonr la fin. -
- Nons avions'dit biér que M. Trendey
lenburg avait, présenté à M. Raynaldy,
•snniatre. du. Gommewie, inpe. suggestion
imprévne et complètement' inaeèeptu-
ble aa.ppiwt qu'elle avait" rendu impos
sible. In. retrace plcnjère qui devait avoir
lieu l'après-midi, te - - délégation frai}?
gaise. n'étant'-pas jirépflrée à la disen-
ter. II. s'açis^niC de demander à la
France, an lieu du régime provisoire
Huivi,.à: dater du'-l" détiembre 1925„ de
l'accord définitif qu'elle avait- proposé
en dernier lieu,- nn accord immédiate-
ipont ' définitif ,ri»àfe qui, do .çnlier en
palier- et- jwogressi veinent, eût abou
ti enftn, le 1" octobre 1926, à octroyer
a l'A^etuaffrie la elansé. de la nation'
la plus : favorisée. Nons avons ■ expli
qué maintes, fois.S no® lecteurs^ qu'une
telle poljtiqnej serait. contraire à .notre
14jcialation et au bon senv'
Hier, M. Trendclenburg a eu le bon
esprit de retirer sa .suggestion' et, 'de
la sorte, les négociations ont regagne
le 1 t-ermn-pérdu la veille, niftis -sans
pour eela avancer d'un psi* !... •
r "vV""-" * r : '* "?
r M à/ eh effèV exprimé au so^et' jîu.
. ïépiine provisoire, efc.jdè l'accord .défi
nitif offert» .par la Eranee une' opi
nion .qui. marque xnv; orientation plus
favorable et plus rapprochée de notre
«ïnèfiptiou.. Il -eîiviflage même la poèsi-"
bilité de se rallier à. notre tliese qupnt
m. régime provisoire, mais il y met'
we-condition : il. veut savoir d'une
façon •' prédise quelles garanties offri
rait l'accord définitif qui en serait 1 le
pr^ongément ,, ' , .
. Bien entendu, la délégation fran-
' il'était .pas ,en injure, de fournir
instantanément .une -réponse sur ce
point noi)vean. Il a donc-été décidé
qne 1 délibérer aujourd'hui et, s'il y a Heu,
dimanche. ■ i
On pense qu'ils • pourront se pronon
cer lundi, mais' 6e" n'est pàs^ à aire que
- nons ■ aurons, lundi,, une séanceenfin
jrabstantiello..'. ■ ;
' M» |
• Nous assistons ainsi à tme nouvelle
forme de diversion. Après les • dépla-
memenfe fantaisistes de M. Trendelen-
bùrg, aprea ses réticences, après ses
volte-faces, voici que s'ouvre l'ère des
questions saugrenues: , ■ t
i Une fois de plus, M. Trendelenfourg
vent lasèer notre patience ■ et tous les
moyens lui "sont bona.' Une fois 'de
pluç, il sera déçu. ■ -
,w »».,« -^'Marcel jfàâaud, '
La question de* dette*
interalliées
L'EXPULSION DU PATRIARCHE 6REC
.. lies commissions de? Affaires étran
gères .et de* Finances de - la Chambre
se-sont 1 -réunies hier en-commun pour
entendre "M: 1 Herriot et M. Olémeiitel,
relativement à ' nne proposition de
.MM. Iflotâ ét jjantier. 11 s'agissait de
la 1 - constitution d'une commission de 14
membres qui aurait -été chargée d'axa-
minerla question des'dettes intersl-
WHWi
\ 'M. Horriot reoonnrtt que la propo^
gfâon. présentait nn. intérêt, mais aussi
plusieurs, inconvénients. Le président
■du Conseil fit remarquer que plusieurs
. sonB-commisaions fonctionnaient déjà
qm étaient qualifiées pour s'occuper
de .cette . question. Finalement, la.pro-
position ne fut pas adoptée.
GRAVE CONFLIT DU TRAVAir
chez tes plantenrs de la Guadeloupe
;Qaatre tués. — Six blessés
. On nons commnmtfne la note sui
vante : ,
Il iésulte des renseignements reçus
de la Guadeloupe qu'un conflit du tra
vail d 'ailleurs ; localisé, - tirait éclaté
dans le. commîmes de Port-Louis çt de
Petit -Canal. . ; .
. Ce conflit serait >.dâ au mécontenta
aient des petits planteurs, à la «oitc
de la jbaiqse du prix de la eanne: à
sucre. ÎDe gravies làcidçiits 'se sei'aient
pxoduits.au cours desquels quatre per-
. sonnes «iraient été. tuées et six autres
i blessées. - * - 1
• .Le ; gouverneur do la colonie^ et. le
'/proenreor général soiit sur les lieux, _
. .Ans dernières, uouvelles, - une dé
tente paraît devoir se produire et nne
entente entre usinière et planteurs se*
irait en voie de réalisation.
, Dix bandits én auto
, s'attaquent à .un . bureau
. de poste de Londres
• "< '' Leur n. coup » échoue .
Londres, ' auto sont arrivés, ce' matin à sept heu*
: k*V devant un des bureaux de poste
, de Kensington. A l'aide d'une pince
' monseiguenr, . ils ont ouvert la porte
et-, tandis que trois ou quatre d'entre
Wx montaient lu. garde, les autres se
■'disposaient- à transporter .le eolïre-
fort dans ' la voiture. ■ Les bandits
tbargés de ce travail se trouvaient dé
jà sur le trottoir et • pensaient avoir
réussi ïenr -coup, lorsqu'un coup de
-sifflet -retentit. -Un.'habitant du quar-
■ tier, se rendant à .-on travail, : avait
-'aperçu les malfaiteurs. Ayant heureu-
■ sentent' sur lui un sifflet de police,- il
.s'en servit pour donner l'alarme.
'- 'Fin moins'de trois secondes, le cof
fre-fort-était tombé sur le trottoir et
•ies- imndits avniorit sauté stir la voitn-
ire, qui démarrait ft tonte allure.
: Plusieurs agents aocourns replacè
rent ditns'le bnrean de poste le cof-
< fre-foi-t, qui contenait 600 livres. —
(Dép. Petit-Journal.)
——.Rabat. : Lut . docteur Voronolï a
' fait «ne conférence >»n" couvssdc laatielle
- [î » «xpoeê méthftdf cl 'r. indlatté Iftfi
résultats sltciints. O.tte conjférenc-ô était'
présidée par i« nutréciuul Lyautey, . nnterciA. I«' jwoiejwear de ses trawix. :
la Torqnie repousse l'arbitrage
de la Goor de La Haye
Angora, 6 Fcv. —Le gouvernement
tare, dans sa réponse à la note grec
que concernant l'expulsion du pa
triarche Constantin, décline la propo
sition de recourir à l'arbitrage "do la
Cour de justice internationale de La
Haye.
, Il n'est pas possible, conclut la
.sépçnse turque, de -soumettre, com
me le demande le gouvernement grec,
nne .question .concernant, le, départ d'u
ne persojipe. souipise, à l'échange obhr.
»a&ire,'-à -la s Cour 'de justice^ de- -lia
Ilave, en se basant sur l'article 44
du r ti'aité : ■ d(?, Lausanne- qui-» cpncerne.
seulement les minorités,non ; soujnîses à.,
l'échange. , ;
La,Grèce répondra aujourd'hui
* Athènes, ,6 ;Fév. Dnns -les milieux
officiels, - on ' déclare - que- le • gouverne
ment-grec répondra- darnaiu : à la note
du .eabin«ft d'A'iigora' relative : à l'ex-
pulsipp 'du patriarche Constantin VI.
Ce n'est; .qii'aprè3 avoir 'obîeihu'la ré
ponse du cabinet turc. ;i .cette, seconde
note-que 1 la Grèce fera appel soit-à la
Cour de' La Haye soit à la -S; D. N.
En' attendant, le 'chargé .d'affaires- grée
ïestçra .à-Angora.
i • 7T^"r *■ . a. , i "i '
Lambassàdeùr de Torqnie
est reçu à l'Elysée
Le Président-de la République a
reçn hier après-midi à' IB. heures, avec
le- cérémonial habituel S. Ex. Djevad
bey,' qui'ldi 'a.remis-. Iles lettres, de
créancè l'accréditant comme tunbasfea-
denr de Turquie à Paris.
An couis dfe ,1'aHoçutiop -qu'il a
prononcée, ; Djevad ' bey - à' dit notam
ment ... . ., • "
' —Les relatiojis de siiic&re amitié' qui
existent entre la Frânco et-la Turquie
ont derrière, elles quatre siècles de- rap
ports intimes. Engendrées - par' de pro
fondes afEinitéa morales entre tes deux
peuples, elles' /se sont' développées dans
une' atmosphère de''Sympathie et d'es
time réciproques pour acquérir' la foree
et là solidité îyvec lesquelles elles se ma-
nifestent aujourd'hui. Comme premier
ambassadeur de la République -turque
je suis ' heureui de .vous : affirmer,
Monsieur le Président, • qu'animé do sen
timents de profond-' . attachement - S, l'é
gard de la'France amie.le peuple-turc
a le désir ardent ' de "voir A- l'avenir - la
continuation et le raffermissement de
nos relations 'traditionnelles. v
» Par. .les progrès-Considérables qu'il
a . réalisés au cours du sièole actuel, le
peuple -turc est ' aujourd'hui l'avant-
gard.e .-de - la civilisation européenne en
Orient. Dans ' son . ' . relèvement intellec
tuel, c'est. la culture - française qui a
joué le rftle prépondérant. Dans le dOT
moine politique, il a'est inspiré , des
grands principes -de la Révolution fran
çaise'.pour. adopter ie régime le mieux
on rapport airee . sa. mentalité. et ses
îdéals et c'est encore à 'l'exemple de la
France qull i a abondamment, vei-eé, son
skag' ■ pour - sauvegarder -. aoa. -indépen
dance nationale. Aujourd'hui ..mutilée,
mais confiante en son ■«venir, la -Répu
blique turque éprend place-dans la gran
de famille des Etats , comme un élément
de paix et. de tranquillité, telle en: cela
encore . gue , .sa glorieuse aînée la
France. » : ■■ . • - ..
' Le Président de la République a ré
pondu' : . ,
■ — Bu reconnaissant que. dans le re
lèvement intellectuel du peuplé turc;
.la- culture'française a jOué un rôle pré
pondérant, , vous avez rendu à l' bienfaisante et désintéressée des-éco
le» et des maîtres français en Turquie
.un hommage infiniment précieux. , Je
vois dans, vos paroles la preuve certai
ne de là .volonté qui anime votre, gou
vernement et. votre-pays de demeurer
fidèles à' dette culture et à la collabo
ration active qui en est la condition*
> Vous .avez ajouté.quo, dans le do
maine politjique, la Turquie s'était ins
pirée des grands principes île la Ré
volution française. C'est une déclara
tion ique ,1a France ne peut qu'enregis
trer ; avec fierté.; Je'suis convaincu
que, comme nous, vous appliquerez ces
principes en vous souvènant que la li
berté de chacun, a sa. limite .dans fe
respect , de la. ilibeirté d'autrui et que la
souveraineté nationale trouve la sienne
-dans la fidélité il la' parole donnée et
aux engagements contractuels. >
PARIS-AMSTERDAM
en 1 Heure 54 mmutes de vol
Lo JabirUj l'avion monoplan quadri
moteur - 180 CV. . -H-ispanO-Sulza, bal
son. propre rebord' sur la' ligne aérien
ne Parta-Àmstérd^m.'.àv.ec' Une régula
rité parfàite -. et par. tous, les temps.
L'avion de transport -. vainqueur des
dent derniers Grands-pris etfec voyage -suivant i l'hora're .rigide , do
.trafic. : ■ î
II . vient, de battre ivlef tous les re-
oorde -dei vitesse sur la iigne, y com
pris lo sien en date du 23 Janvier der-,
nier.. En effet, parti à .U r heures 6 du
pouiget, il -arrive à Bruxelles ;"i 12 heu
res 14, soit la distance do 27S Kilomè
tres couverte en 1 heure S. En • avance
de 1, heure 10 sur "horaire .prévu, il
se voit dans l'obligation d'attendre
qu'il - soit 18; heures. :îS. avant de re-
.partir .pour Amsterdam, où ; il.arrive, ft.
13 heures 4 (heure de l'Europe Centra
le) (14'heures 44, heure de Bruxnlles-
Farig), eolt 46 minutes pour 1S5 kilo
mètres; ,
A.'u; total ce sont 4C0 kilomètres cou
verts en 1.heure.64 de vol effectif. La
vitesse moyenne çle cet appareil a donc
été de. 240 kilomètres tt l'heure. Il avait
un chargement'de colis. . . ... 1
Le raid des aviateurs
Arrachart et Lemaître
Les félicitations,de l'Aéronautique...
< Par l-celât votrv pûwvifiquç es*
«dr. le* ailes françaises. ' remportent un
nouveau triomphe.', Notre aéronautique
von* dit ' son chaleureux r.t % affeotwMm
merci et vo«« fèlitMe de loitf coûter. 1 Nottê
êomaiet! fier« de vpus. m »
Pigné" : LrfUir«Rt-Eynûc - J
...des commissions .parlementaires
CorA m '.s-sieni FfaaHoett ^Chambre délM-
le5 upp'iftid aveà émvtion votte merpell-,
ïrux - exploit ft vott» rxpiïme ,ses . félicita-,
trions enlhoiunastes. s- - ' . , j
; .Sigpé. : :Auriol, Viollçtte.1
■* ■ «" 'Omnmiaainn Arin/'e 'Oham\bty^ députés
adresse tte» vive a et cordiale* 'féHeijâtionG*
auar pilotes A.rrfi£hfryt et ■•Ij'emaitre pmir
leur xplendide effort- ef. ic« .remarquables
qualités de'roue Qu'il révèle, . ,
i wi-..i : ■; ; Signé/: -Opsola.
MvinWfSN' Commission' 3forine- MiH-
jfàU«. Chambre députés' 'adressent ■' au«
'deitx "aviateurs Qui mit •réalisé raid mer-
.veilleur félicitations xtrutnimes- et, ezpres-
jffio* leur patriotique fi' ■ " i > i . Signé.:.Le Bail.,
' • l^es. commissions ',de la Marine, ■mar
chande et des'Travaux publiés, ont; en-'
vové également ides, dépêches.-. r
■ ÎSnfin',. le groupe parlementaire ■aé
ronautique,', de. la- Chambre* des dépùteâ
leur a télégraphié en e'es termes - : ^
> '« s Sommap . fv}r,s ^mèc/nifique succès.
Tous ' adressons ■ viyes félicitations, hon
neur ayjn ailes, fTançp.ises.
'» -Signé : Qiràd:
enmorceaux
Çe que raconte M. Petitjean
A bord , de, la T>é\)k.he ',n° 90,, nous
î-enr-ontrons.M. Petitjean.
Fort, aimablepient-, il, nous donne les
'iViî«ùgncméntâ 'si\ivfcnt^ : V- \
_L il pouvait, 'être environ neuf-heu-
rès tt drinie. ~ Conîme. tous le« ' matins,
je chiffonnais à, bord de la péniche 90,
appartenant à l'entreprise Poueoh. -j'a
vais déjà • reeueilli. quelques" " loques,
(Uiand au fond du Imteau, dans une
partie Vide de détritus, j'aperçus un
paquet soigneusement .flceié. - J e m'ert
'approchai, et fus .saisi.par l'odeur Atro
cement nauséabonde qui' en provenait.
Comme le.,colis était enveloppé 1 dans
une toile ' Cirée blancW, & ■ rayures ;
bleues, exactement semblable & celle
qui. enveloppait les morceaux déjà re
trouvés de la victime encoré inconnue,
cette affaire me revint.-à'l'esprit et je
courus prévenir . .M.'-. Simon jacquet,
agent au poste de secours -de service
à cette heure. Il m'accompagna aus:4-
tôt sur-la péniche. Nous entr'onvrimes
un coin du colis . et nous aperçûmes
qu'il contenait des chqirS. putréfiées,
ïîous étions fixés. i
Le sculpteur Flandrin
, surprend et arrête
deux cambrioleurs
qui « opéraient » chez, lui
La nuit dernière,-la. fetnme de cham
bre du Senlpteur Flandrin, qui habite
15, quai Bourbon,- surgissait affolée
dans la chamhre de son maître : : -
—'Monsieur! .-. Réveillez-vous!:-Des,
voleurs'sont -dans -votre -atelier. » .
. D'un' bond,' M. 'Flandrin -fut - debout.
Rapidement, M arma sou revolver et
se dirigea vers-le lieu oti les-cambrio
leurs « opéraient s». ' ■ ' •
Brusquement," le sculpteur ouvrit la
porte de son atelier et s'écria; : « Haut
les mains ! », tandis qijt'en .même -teipps
il tirait' an hasard deux coups de. feu.
: Aussitôt doux voix supplièrent :
«Ne tirez plus! » Les deux cambrio
leurs avancèrent,' en levant lèsi bras,
vei-a M. "Flandrin, qui les obligea à
rester dans eette position -pendant
qu'il téléphonait à la police. (
: Quelques 'instants- J après; des agents
ven nient eaeillir les deux individus, Ce
sont les nommés. François Molet, 22
ans, et Raymond ITohen, 25 ans, sans
domicile fixe. Ils étaient porteurs de
couteaux, de diamants,de vitrier, d'u
ne importante quantité" de timbres-
poste et de timbres-quittance, , prou
vant ainsi que les deux •' malfaiteurs
avaient cambriolé plusieurs-, débits de
tftbacii.
NOMINATIONS ET MUTATIONS
LE VOTE DE LA CHAMBRE
tSUfTK DE J-uV PREMIERE PAGKJ
M. Herriot, prenant la parole,*-.dé
clare qôe dés. ordres sfiTont aonnés aux
«hefs de corps pour Qu'ils accordent
■fies permissions aux . soldats, asrrieul-
teurs an mornent des semailles du prin
temps. (Vifa applaudissements).;
Puis ^oiei M. Eaconient, député ra
dical de la Drome. qui est ponr la ré^
quisitioii ; ML- Alexandre Duval, . qui
défend 1«® iJjwliK'twirs; M. Chastenct,
qui attaque; les spéculateurs.
., .M. .Vaiièr^.. dûputé- .s>ciàlistc ;/ (iè-..la:
Hante-Vienne, iit&éçouté par-la- Cham-
bre, estinie' que ,-la .réquisition, ne- ro'é-
contentera. pas les cultivateurs.puisque;
les petits n'ont-plus-de blé. et que,lés
gros -encaisseront. un:-jôli. bénéfice. ; i. '
61.' Jacqiiy:- — II- a suffi d'une bonne'
récoltai pour, faire baisser le'prix du' su- >
cre: Jje: cultivateur: ne. demande ; que la
liberté et la paix,. • s ■ , . - :
■ M. Valière réponcl:,qu'il ne veut -pas
;b'rimèr., le cultivateur}, puisqu'il vou
drait .-vj{i?ott fixât dès ,màintènant' vun
prix' 'rèm'unéràtenr auquel o'n ; lni .paie- '
ra.sôn-' blé l'an prochain (Applaudisse
ments..à l'extrême gauche)! • )
• . M.. Quèuiîle «
, \Le. ministre.de l'Àgrictijtiire,'montant
;n _la tribune, ( répond.'/aqs. reproches,
'd?itnprévoyanee qvn.on't été adressés' ày,
gbnvernemenl; : . ;
--'X.e gouvernement, ai-rivé,'-au. pou
voir Je ,15 juin n'avait ni .les'.moyens
matériels, ni les îriçyens financiers , 'do'
mettre sur 1 pied uri organisme d*acKat
et' '-Vie répartition du-'blé.- '• ' i '. . "
-Si.ndus avions fait- 'quelque-chose
de. trop hâtif,;:nous aurions pu,compro -i
mettre.-l'avenir: Nous-subissons ia con
séquence ' d'ùne" récolte .déficitaire - dont-
nous ne. somniea pas reçponsiables., (Ap -j
plaudissemcmts,à .gauche.) ^ " ., '* t
- . Le luinistre rappèllq les mèsiires pri
ses- Acl/at ;.par. l'irçtendancç je. .blé,
ofrflnoAr*! t . mn/lî-Pirtotî/i'H •
liCK,
ym.o^pe&hç'ti dp;,
.. jrçgle
mentfltion : du coui-s, des farines;
étranger 1
d'administration
On a dit que lo. remboursement des
droits de'donane>à. la-minoterie n'avait
pas donné de résultat. C'est inexact :
«e^qai A fait ,-ïnonter le. : cours des
blés,- c'est ., que la- ■ réçoltc; do l'hémis
phère du- sud a . été en -pai-tie achetée
par des ■ pays nptrefois - importateurs
comme'la Russie;' '• ,
• M. Qnenille déelare qu'il ne sort pas
un kilo " de blé 'de France et que nous
n'exportons ' de' farine ■ que lès' quanti
tés 'correspondant ,aux . quantités J de
blé ■ bénéficiant de l'admission ' tempo
raire." _ ' 1 ■' • î '■ - •
M. Qûeuilie. -»- 1 Dans l'es cinq derniers
mois de: 1924, il; est entré- en France 5
millions •' 834.000 tonnes .de: blé. •
-■Le ministre'conclut que cet approvi
sionnement est normal,
M.' Gulehard. --- Tout Va'bien'! ' ' ' •
II. Quèuilie. —r Non;' monsieur Gul
ehard, cai i! y, a, la question du prix,
mais il ne suiB«*pas de .considérer les
pris aljsolua,. il faut considérer ■ les prix
relatifs. . ; , „ ., ; . .
M. rpitou-O'upiessis. Le pàjn était
à" fr. 28 au mois de mai.
M. Queuille. — On pale ie pain' moins
cher isri'France, qu'en 'Belgique.:
. Le' ministre, ajoute qu'il se p'ropose
de. saisir ^ierftïJt'.: 'té"PaHeriient d'nn"
projet tendant à la création d'un offi
ce .des blëg, ; ■
— Cet. office devrà.-1-il àolieter tou3'
Jcs btës'^indigènes et'étrangers? Il fau
dra, tout',au. moins, que les importa
tions soient contrôlées: ■
M; Cornpèfe-Morèl. Nous ne som
mes .pnç- dîaccord avec voua sur le rôle
do cet office. Ce que nous vous-deman--
dons, c'est de -déposer votre projet çians
les 15 jours. Nous le discuterons.
II. Queuille s'ensp.tjp à déposer I ee
piNjjet. . , ; • ;
C'est l'intérêt des agriculteurs fian
çais -d'e'ïirayer ;lft ' hausse du blé. Le
■projet du gouvernement,..lui. permettra
d'afjieter directement à l'étranger ou
dé s'entendre avoe les "importateurs ' et
-de faire, des achats à .l'intérieur.
- Les -pris seront fixés à l'amiable.
S'il .y ' avait refus de cession, il pour
rait v avoir réquisition. Les préfets
auront la' faculté de • fermer^ tes bou
langeries une fois par semaine.
; M. Quejiille termine, aux applaudis
sements de Ja gauche et d'une partie
■de l'extrÊme-gauche • en s'engageaut à
prendre toutes. les mesures pour faire
flu'il y ait plus de blé et que des cri
ses graves comme celle que ' nons ■ ve- '
lions de travei-ser . ue. se reproduisent.
pas. .
Les ordres du jour. '
: Enfin la discussion est. close et voici
^■ordres du jour
Un avion s'écrase près de St-Raphaêl
, ■ L'aviateur est tué'
Saint-Raphaël, 6 Fév. — Hier,' un
avion du centré de Saint-Raphàë!,
piloté par le matelot Rodir-r,-a eu une
jianne de moteur, alors qu^il se trou
vait à une cinquantaine de mètres
d'altitude. Après une chute en vrille,
il est venu .s'évrtvser sur le sol. Le pi
lote Eodier a été tué' sur le coup.
TROIS AGITATEURS
sont arrêtés en Tunisie
• Eu. exécution "d'un mandat d'amener,
on a mis en état .d'arrestation les nom
més' Moktar cl Ayari, ancien cheminot
et ■ agitateur professionnel, Mohamed
ben-Ali, ancien chauffeur d'Enver pa
cha, qpi séjourna à Berlin., et vient 3e
fonder une C.G.T. réservée aux indi
gène? tunisiens, et -Finidori., -employé
"municipal en .disponibilité, rédacteur à
l'organe communiste l'Avenir social.
Etat-major général de l'armée
Le général de division Odry est
nommé an , commandement do la divi
sion de Constantin*?. • r:
l.e gênéml-' de - division. Ma.rty est v
nommé au commandement. de. la. divi- -if.t. (.fie président dn Conseil accepte l'or-
,alon - marocaine (armée du Rhin). . ~ ' -- -
l.e gëuéral de brigade' Pougin est'
nommé, au commandement, par ^inté-
• rim,; de' la 8*. division d'infanterie' (dé-®
tachée, à,l'armée du Rliin"). > •
lie colonel d'infanterie breveté Brin-;
ciel est. nommé au coin mandement, Jpar;
intérim, des'.subdivisions de. Cliâlons-
,sur-Marno, ï?ar-le-t)!K: . e.i , Reims, à!
Châlons-sur-Marne.
Le colonel d'infahtetie iirevêtc I>ou- t
iîe. «ft nommé au commandement., par'
inf fra.n, des irLibdi^iyions de' Marsp.ille
c ; r^fVne, A Marseille.' ' '
Le ooUwiel d'infanterie ureveté Pou-
l>;;t-d, du 2-i f régiment d'infan-terie, est
nommé au 'commandement, ixir, inté-
jim. de l'infanterie da la 19' division," à
SaintrBrieuc. .....
Le générai de briçade Brunot est
nommé au' commandement de l'arliile-
î iè du '14" corps, à Lyon. ' ■ •
lie g-ûnéra'l de 'brigade; Dçstenay ïeat
nommé au commandement ■ du l'artil
lerie du. li! r corps d'armée, à Clerniont-
I?en;and.'"..:;.»..n. .'V
JÀ général .de brigade dés troupes
coloniales Rieg-nier est nommé au dom-
tunndement ,de l'infanterie de ,la 5" di
vision, à Rouen. •
Le ijnédeciin ■ principal'de'X A ela-^ae
Visbccfi est'nommé directeur du ser
vice dé santé de la 18* réçion.
Un train militaire saute
en Transylvanie
% ■ . - - ' — —;—« ' ^ "
Budapest, (i Fév. — Un train mili
taire qui se- dirigeait vers Grosswarde
(Trim.sylvgiiie) a « sauté » hier à la'
Fuite de l'explosion .de dii livres' de
dynamite. : " 'y t r ' .
~ Vingt soldats ont été blessés. L'état
de dix d'entre eux a été jugé désespéré.
On , enquête, sur les causes de l'explo
sion..— {Chicago Tribune).
MATCH D E BOXE À BERL1K
Le Français NUlés mit knock-oût
Berliii, 6'Fév. — Le. match'de hoxe
qui a eu lieu, ee soir,,entre l'Allemand.
Breitenstraetter et le Français Marcel
Xi lies s'est terminé par la' victoire de
l'Allemand. K il les a été mis knoèk-out
au 5' roupd- , -
-"itituaiit le mot '« déclaration r bu mot-
«recensement». .. t - " ; ;
Parlant du projet de loi qu'il dé-}
mande de voter, M. Herriot dit. que |a;
; hausse du Blé n'est pas le fait des pro
ducteurs, que le ' gouvernement ■ va ai
der-et, protéger. .../, ..... . , ....
Pour l'année prochaine, ..nous aui-ons
ti assurer aux pi'oduct-eurs de blé>un
pris rémunérateur, ne i serait-ce > que
pour dispenser les maires- de taxer le
pain. %
-. Le rwensemeut projeté implique aux
eultivaf^ur»' la déclaration,■ déjà. impo
sée . aux j viticulteurs.
-r N'ous n'avons aucune idée de per
sécution,. aucune .idée. d,e .baisse. 4rtiQ-
çioi'e des .pnx, uops vouions défendre!
Je producteur . éontjre. la.,spéculation..
Sur l'ordre du i 'jour' Compère-Sio- 1
i-el, le gouvernement'pose la question'de
confiance Car- il s'agit de l'intérêt supé
rieur : du pays; (Applaudissements- à
g-auche.1 , ■ 1 . . . j
■ L'ordre du jotir. ,Comi>ère-Morel ob
tient- la- priorité par 328 ' voix ■ cpiitrè
"225 efc puis est-votié-â -mains levées.'
4 Le v prôjet de loi
-Ce preniier débat terminé on est.pas-,
sé au projet du gouvernement. -.
M. Compère-Morel, au-nom de . la
commission de l'Agriculture, .vient, ex
poser le projet dii gouvernement, ,te!
iju'il a. été modifié à la demande de
plusieurs représentants des départe-
menta'hitàux. ; » ■ '
' Là droite'proteste, diéàiit 'que la,
commission n'en a pas délibéré.
SI. Herriot. — Acceptez' le ' point de'
vue du' ! .gouvernement; qui est qu'il
s'agit .non d'un projet politique, mais
d'une mesure de salut public. Ainsi on.
noils a dit qne le; mot, « réquisition »
effray'ei-âit...' • ■ ' ■ ;
M. Poitou-Dupièssiff.. — Vous' rétire#
Jo mot, mais vous laissée -la chose. ,
M.; Herriot. —, 14 tâche du gouver
nement devient impossible avec les obs
tacles qu'on sème, sqr.sa .route.'Nous
voùlons"enrayer la hausse du" pain.
Chacun prendra ses responsabilités.
- Ht- Àudîfïred-Pàsquier ' ,sé'.,'déclare 1 ;
d'accord sveç lé,président.du ConseiL,
mais il s'agit dé, mesures qtii sauront
leur réperçussiou sur la production de;
blé'-pendant- "plusieurs années.'(Ap-
plandissements à 1 droitei) • -• >■ ■'
- M. Compère-Morel donne l«îture du
nouveau texte, au milieu du brait,
Il était' alors près de huit hêures. La'
Chambre s'est ajournée,, à nernf, heures 1
et demie.
LA SEANCE DE NÙIT
À 1$ reprise, - M. Compère-Morel,
rapporteur,', se' borne . à demander le;
vote; rapide du projet 'dé loi, dont on
a vu plns'haùt'Ie teicte' définitif/,
,M. de Monicault fait d'expresses^Ré
serves au. siy et de, la réquisition.
M/ Huguet, avec .bonue humeur, en
treprend dé prouver que cé n'est pas
toujours le - cartel des gauches- qui a
fait monter le blé. « Ainsi,'en 1790..; »
^rires.)'' ' ^ !
' Et le député- du Puy-de-Dôme' mon
tre que. lç' ,' blé, a dpjà, été plus cher
qu'il' .n'est aujourd'hui. !
M. : Je ? n. Moïinié, craint -que les,-me
sures. '.projetées ne soient ■ préjudicia
bles, à la culture du'blé. • '<
1 M. Queuille répond aux orateurs
cjup la' déclaratioft' n'est pas ' de nature '
; à gêne^' 'lep' ag^ictilteurs. Un jour' ,vien-
I dra même, peut-êtrç où. la déclaration,
permettra au gouvernenient de proté
ger le producteur indigène contre , les
iniportations excessives. *
'.'.Lo ministi-e' ajouté, que Je "cpnt'rôlq
;ne - sera pas vexatoire. M. de Moni-
.cantl si suggéré 1 (Je faire un. sacj;ifice'
en ' faveur : des ; familles" nombreuses.
On arrivera an' même"résultat en en-'
ravapt.la hausse. ,. , . .
• Pour .les rétrocessions, • le gouverne
ment' 'demande- qu'on- lui 'fasse' con
fiance. ' , ■ ; , ; ' " '.. '
La Chambre n'aura pas en beou-
eonp'de 'temps pour étudier le projet,
njais .iV y avait urgence. En ce'.t(ùi
eoneenie Ik Bourse dti ' Commerce, 1 le
président- du Conseil consultera les
administrations intéressées. (Vifs np-
plaudissepients à gauche.)
La discussion-générale est dose. - i
La discussion des- articles
• Sur l'article premier, M. Petitjean
demande que- la .,déclaration ne" soit
obligatoire qu'à partir d'un stock de
5.00,0 kilos,' en grains ou en gerbes.
M. J Gbnrpère-'Morel' combat' l'amen
dement en faisant valoir qu'il ne s'agit!
que.-de--savoir ce qui existe de blé en
France. .
- M.- ' Berthod, , appuyant- l'amende-
îji'ent, dit qu'il n'a voté, l'ordre ,dn' jour,
Cojnpèire-Morel que parce que le gou
vernement ■ avait posé la question de
confiance.'
• M. Chaussy. —-C'est une'honte !
—: jVT. ■ Berthod. — Nous, sopirties
prêts à faire des sacrifices à l'union
nécessaire avec les socialistes,- mais
nous n'accepterons -pas, - nous, radicaux,
de voir l'agent des contributions indi
rectes dans les greniers de nos pay
sans. ' , ; '
■ La propriété, c'est la liberté. Nous
voulons ,. que .' la . liberté reste la pro
priété' du paysan. (Vifs applaudisse
ments à droite et au centre et sur cer
tains, b^ncs, à srauçhÇ.J!. •
M.' Queuille répond'' que' lés agents
du- contrôle n'auront le droit d'investi- -|
gation que elles! les industriels ou com
merçants. r , , ,
M. Petitjean remercie le ministre ét
retire son amendement.
MM. Margaine et Monicault deman
dent que l'on, supprime les mots :
'« le,s quantités qu'il réserve pour, sa
consommation familiale ...
AI. Compèrer.Morel accepta cet amen-
dément. -, t
. ■ Mi de- Tinguy du Poùet' demande si
lés pénalités prévues. à l'article 3 se
ront applicables aux petits agricul
teurs.
r M. Compère-Morel. — Votons d'a-
.bord ,1e: prinqipe, du recensement ! • j
»., de Tinguy du Pouet. -r Nous]
avons le,droit de savoir si nos paysans !
iront en prison pour line erreur de dé- :
claration. \ ' '
1 M. Compôi e-Mortl. — Où avez \-u !
qu'il était question de prison et de g-'în- :
darmes ,?-. . • » , v ; % , ■ ■ \
M.. Desjardins- demande comment se
fera lé recensement. ^
I M 1 . Co'mpère-Morel: '— Le ministre;
de*l'Açriculture on fixera les conditions. *
. M. Queuille. — J'ai l'intention de nie*
reporter au précédent de 1921 qui n'a
donné Heu à aucune-poursuite.
,-t Par .345 voix contre 220, l'artidc?
premier est- adopté, avec l'amendement!
,de M. Mai-gaine. ï
Sur l'article 2,- MM. Duval-Arnould i
et de Monicault soulignent la sévérité;
du régime anque l'vont être, soumis les
industriels et les commerçants. j
' "M. Compère-Morel - répond que leî
contrôle -ne sera pas permanent. Il;
s'agit d'une seule déclaration, d'une
seule opération de''contrôle. • ' ;
M. Sclil.eitor insistant, M. Queuille
assure, que : le recensement sera fait;
avec biénvèillance. , Mais ce recense-;
ment est nécessaire. ]
.Le ministre rappelle qii« l'adoption
par la Chainbre de l'amendemeut de
M. GuicjJiard stu'. la ..i-équisition avaiC
l'ait baisser le cours de 1.24 à-117. ^
.; Depuis que le projet- actuel est dé
pose, une baisse, s'est produite. (Ap
plaudissements à l'extrême gauche ej;
à •gauche.) -, .,
M. Herriot, qui a- un graphique sous
les jeux, quitte son ■ bane et le porte j
aux membres de l'opjiosition., . _
L'articJo 2 est adopté ' À inains le
vées.- • .- . v ■ }
; ,Sur. l'article. 3, .dont il. Compère-
Morel accepte, le renyplaxremept. dn mot
« .producteur »■ par. le ;mot « .déteii'-'
teurï, -unè discussion-asèw. vive s'en-*
gage ; dans laquelle interviennent MM.
Lt?saché et Deltliil. I^e premier deman
de, au nom du principe ;de la sépara
tion des pouvoirs," la suppression de
ï'aitiole; 4e, second, qu'on précise quel
le juridiction sera compétente, en «as*
de déclaration sciemment inexacte.
„M. Chauvin, député 'de l'Eure,' tout
en acceptant des- sanctions sévères,
appuie les observations juridiques de
MM.' Delthil et Lesaehé. , _ .
: M. de- Tinguy demande la disjoncr'
tion' de l'article.
M. Queuille accepte qu'il soit réser
vé,* afin de ■ pennettre: à la commission
d'apporter un nouveau, texte.
■ Sur l'article 4, M. Duval-Arnould*
demande.que.les commissions du Com
merce . de la Chambre et du Sénat
soient .«insultées, sur l'interdiction de
la farine de froment' pouf la pâtissè-'
rie' et l'a ' fermeture t dès boulangeries
un jour par semaine.'
' M. Chauvin demande que cette fer-*
nieture Voit obligatoire.
M. Merlant,] député t de la Loire-
,Inférieure,' signale- les| dangers d'une
mesure d'interdiction pour, la biscui
terie. ■ •.- . ,' ■ .
' M. Queuille propose d'interdire seu-'
lement l'emploi de la faritie î de fro
ment indigène. Quant à la fermeture
des boulangeries, elle pourra, en cas,
de .besoin, être, généralisée. ' -V !
11. Herriot considère - qu'il ■ est bien 1
difficile de distinguer entre- la farine
indigène et, la farine exotique.
; —- Mieux vaudrait, interdire l'emploi
de 'toiite farine pour la 'pâtisserie ïroî- 1
bhe. La pâtisserie peut très bien uti- i
liser la farine de riz ;ou de manioc. ■
M. - t>nval-Arnould. — '.Ne. sacrifiez
pas la petite industrie 'à la -grande. '
. M. Morlant' préférerait • voir ' interdi- !
re la vente de ja pâtisserie un jour ou
( deux' par semaine. ' ' '
S M. Herriot. —' Vous avez- vu la catii-
pag-ne ' faite - pour le pain rassis, A IJ-
mofres, le pain -rassis avait-procuré une;
économie importante. Nous avions son- ;
Ré, à interdire la-vente-du pain frais lin
•jour "oti deux par semaine,- :m'aia nous
a.vons i-éfiéehj qu'il entrait moinp .de ;
ifarine .dans , un tkilo- de pain, frais que.
dans'un kilo de phin rassis. Nous avons"
îpréféré'fermer les boulangeries un jour
par sèmalne. Ainsi .les • personnes qui,
'le-lundi, .consommeront .jdu 'pain rassis,
i l'auront, aciieté frais le dimanche.
, L'anjendement de M. Duval-Arnould ^
est,.i-ppoiissjé, et l'article adopté, '
! M. ' Compère-Morel propose le non- ;
: vcaù textÎE de l'article 3.' ' ' :
: II 1 : visfc l'article'471 dù Code pénal
; et " prévoit l'hit'eivention ' des magis-"
trats.' t : U î ; j il : ■ • '•• -î : i
■'M.'Cliauyin. "-"Il s'agit d.e peines de
X à 15,fr. . , - | .. - .
-Mi ljcsachë demande que,l'article ne:
s'applique pas aux producteurs. „ ,.
M. Herriot. t - La modération des
peines prévues montre que le gouver
nement 'n'a' l'intention de- persécuter'
'personne. Mais U s'agit de protég-er
les honnêtes, paysans contre des frau-
i deurs. ■ (Applaudissements à gauche.)
.Par 351 voix contre 227, l'article 3
est adopté. : .
; M. Lesaché propose l'addition sui-
I vaijte ■. «
! « Toutefois, aucune 'réquisition lie
' pourra-'Stré èxe'rcëé à rencontre S dés
; producteurs agricoles. »' • . r
Elle est repoussée 'pàr 317 vois con
tré 261.' '
■ L'article 5 est ..adopté:.'par: 350 ..yoix
eont-re 225
Les . articles 6 'et sont adoptés à
mains levées,
L'article 8 est- adopté à l'unanimité
de 503, .votants. ,., , , , , , ,
. L'article 9 .est . voté à mains lovées.,
MM. Delthil et Giron d [proposent
un article additionnel, à.l'article 9.
c La présente.loi cessera d'être appli
quée le'31 août 1925. ».
■ -'M.'Délthil ; invoque à l'appui de son
arùendement' !«_'nécessité de.-voter une
loi définitive.' ' t ... ..
' M._ d'A'ûdiffred-Pasquier propose le
premier août. • y. *,
M ; Queuille accepte le j.5 août. .
• L'addition est adoptée à mains,' le-
yées...... . • . '
Vote de 1'ensçmble •
L'ensemble est' voté ' par ,332 voix
contre, 223.
- _ La Chambre s'ajourne à mardi, ma
tin:pour la'- suite du budget.
Séance, levée à -1 heure 10.
Une odieuse profanation
A Essen, un fossoyeur déterrait,
des cadavres d'enfants .
... poiyr nçuirir. ses ^pourceaux ,
i • t. A < . • - *'*
Aix-la-Chapelle, 6 Fév. — Un crime, '
qui frise le sadisme, Tient d'être décou
vert à Essen. 1 ;
Uno'dame de cette ville venait visi
ter, le. lendemain, de l'inhumation,' la
tombe de sa petite fille. Elle vit un en
fant du fossoyeur jouer avec uno pou- ;
pée qui ressemblait étrangement % ;
celle qu'elle-avait mise dans 1 lés bras de
sa fille avant 1 la mise au cercueil. Elle
appela. 1.'enfant- et ■ reconnut ' formelle
ment la--'poupée. La mère .déposa une
plainte. , -
: Au cours de . 1 instruction, le "par
quet trouva la tombe vidé; seize autres
tombes d'énfants avaient été profa-
iiiéés,' les - petits cadavres avaient tfis-
.paru. ■ \
! Le fossoyeur fut arrêté il avonj'
iqix'il déterrait, les. cadavres d'eqfants.. r
le;lendemain de leur inhumation et les 11
.donnait çn nourriture à .ses por.es. i '
LES COUR SES
Aujourd'hui, Vincennes ;
TROT, 7 ÉPREUVES
i Fiavoris du Petit Journal' : 1
PRIX DE RAMIERS (monté), 8.000 fr.,
2.500 mètijes.,— VercInqétdrlx. Ver Lui
sant. Val' Suzon; ■'
, PRIX DE SAINT -GAUDENS (attelé),
>6.000 fr.-. .2(500 mètres. — Vainqueur Ma-'
rlus, Crincrin, Va' Nu Pieds. '
PRIX DE L'EURE (monté), i 10.000 fr..
2..&00 mètres. —.Tire ,Feu, Taïaut, Uru- ,
ïuiy.' ' * 1 '■ ' "
, PRIX DE CHATEAU GIRON (attelé,
mixte); 8.000 trafics. 2.800 mètres. —, Ser-
vlgny, Select. Qui Verra.
; '-PRIX'-JUVIGNY (monté), -30.000 francs,
2.S00 mètres. — Upsilon V, Tzigane (Bis-
son). Uruguay.- , .
PRIX DEi : COMPIBGNE (attelé), 15.000
'fra»«s; 2.800- mètres. — Val d'Ante. Vol-
iga JI, Vesvres, , ,
PRtX DE LA.VARBNNE (attelfi), B.000
trancs, 2.500-mètres. — Udine, UvaldJ II,
' Uhlap ,(P). . , ■
- Demain dimanche : Courses au Trot a
Vincennes.'
Aujourd'hui, Cannes
OBSTACLES; 5 EPREUVES
Favoris du Petit Journal
• PRIX DES CAMELIAS tilaies, à ré
clamer). ,5.0.00 francs., B.000 mètres. —
Pique Buffière, lia Cure! ■
PEUX DE MANDELIEU (steeple-chasa
militaire. 2" série), 2.000 francs, 3.500 mè
tres. — Doré, Pitrika II. '
PRIX DE LA CROISETTE (Haies,
; Handicap). 15.000 francs, 3.300 mètres. —
'Zuritos, Rocantin. ■ .•'» 1
PRIX DE SAINT HONORAT (steeple-
i ehase; Handicap). T.(00 francs. 3.700 mè
tres.,,-- Hourvarl 3ux Pommes, Robert
1 Guiscard. • 1 1 ,
PRIX DE FREJUS (Haies). ,7.500 fr„
2.S00 . mètres. ; — Arlège, PieiTo Buffière.
.Demain dimanche; Courses d'obstacles
à Cannes (Orand steeple-chase de Can
nes). <100.000 francs., 4.000. mètres.
Demain dimanche 8 février .
6RAND ! STEEPLE-CHASE DE CANNES
PRIX: AUGUSTE MERLE
100.000 francs — 4.000 mètres .
Partants et montes probables ,
Le réajustement des pensions
Une conférence. aura lieu dimanche
à Inquelle prendront, part MM., Her
riot, Vincent Aririol, Vaollette, Clénien-
te!,. Bovier-LapieiTO, les représentants
du-grotipe- des mutilés dfe la. Chambre,,
et les, représentants des organisations
de mutilés. Le but de cette réunion est
d'arriver à un accord sur le eoefficient
à appliquer aux .pensions.
INFORMATIONS POLITIQUES
Pour hâter le vote du budget. —■ l^e
Çioupe' radical-socialiste dp la Chambre;
a'esr hier pour étudier les movens
pratiques de Miter le vote du budfre't. Il
a confirme, ea volonté d'aboutir au vote
, du, budget par la Chirnibrc avant lu 11 a
du; mois. ■
, liés.: propositions Sulviuites' seAmt fai
tes au Rouvei-ntment. et à la réunion des
bureaux dè -groupe : disjonction. de la
loi. do.iFinances i de tous, les articles ne
présentant p^us un caractère , strictement
flsrnl ; limitation du nombre des ora
teurs ù -raison de deux par groupe dans
Ui discussion générale i limitation du
temps'.de parole à raison de'trois quarts
d'heure ixir orateur dans la discussion
S 'ûnérale ; l'application ' striote du règle
ment dans la_ discussion générale et dans
la discussion des articles ; parole donnée
alternativement aux . orateurs inscrits
pour el contre ,1a proposition en dis
cussion. 1 ■
Les séquestres des biens allemands en
Alsace-Lorraine. 1 — -, lia commission des
marchés et des spéculations de. la Cham
bre a entendu hier ' nn fixpowâ de M.
Louis Ciuzel, rapporteur de' la question'
relative au séquestre dos biens - alle
mands en Alsace-Lorraine. 1
11. uzel a résumé les friits tL-anûa-
leu* formellement constatés déjè. dans
les-précédentes législatures par lu- com
mission des spéculations. Il a fait un ex
posé' d'ensemble sur cette question par
ticulièrement -importante et indiqué la
méthode que devrait suivre la commis
sion des marchés et 'spéculations pour
suivre"- les- enquêtes nécessaires et arri
ver à. dos conclusions définitives. ■
La commission' a décidé de prendre
connaissance de tous les documents re
latifs aux liquidations. d'Alsace-Lorraine
et .d'entendre prochainement les' pre
miers témoins. ,
La commission a tenu i tlpnalerf
'maintenant au"^'ministre de la' . Justice
l 'insuffisance , ma.pifeste ' de certaines
sanctions .qui. .iie .sont nullement.cn ra p-
port avec lu firavitô des fai'.s. -, ..î
.Une conférence à la présidence du
Conseil. — Comme .suite aux ' déclara
tions faites avant-hier à'la tribune de la
Chambre dans le -débat sur la réforme
des pensions des victimes de lo guerre,
une i-o'iféro.nce aura Heu dimanehfj à ,Iy.~.
quelle pi oitli-ont nari le p;ésid«nt du
Conseil, ' MM.' Vincent Aurlol ,«t Viol-
lotte' au nom de la commission, des Fi
nances. le ministre des Finances, le mi
nistre des Pensions, les représentants-, du:
groupé des-mutilés' de la Chambre: 4t ; îete;
représuntants des orçanisations de inuW-
.lés, ;■ 4 , . ... i
, Les SO aux anciens cSnibayants. ~
l^e gronix;. cl«s députés mutilés a reçu
hier, les- reprënemants . du comité d'en
tente des associations des victimes de la
- c;u«ri-e et d'anciens . combattants.® »
Ceux-ci ont confirmé qu'ils, deman-
daivnt. le réSju.Jtemcnt de leur pension
■piO* une .évaluation de: 80 % dc^s taux en
vigueur-an 31 mars 1919, sur la base des
tarifs applicables | aux- simples soldats
sans distinction dé catégorie,
• Les • statistiques établissent que la
moruUii.; considérable ' et. toujlottrs! crois
sante des pensionnés de guerre, facilite
ra malbi^ureusenteiit'-. le réajustement.
Répondant à, ; l'appel du .président .du
Conseil, le; comité d'entente déclare qu'il
donnera son appui, le'plus agissant, à. la
commission .des Pensions : : pour faire
réussir les 1 emprunts .nécessaires à son
fonctionnement,, et au soulagement de la
..Trésorerie.-.
78 Mouzu
77 Melssonler .......
75 Saint Bernard ..ï
73 Lllac '
73 Fou du Roi .....
71 Belle Rose .....
71 Mlrebeau' il ....»
70 Rambour ........
70 Avanry
68 Ramsinlt .........
68 Christy. Mlnatrel
65 Rlbble ....
65 Gymnure .........
. 65 Tendresse .........
63 Minon .....
X...
Q. Mltchell
X-'..
Audouard
A.'Atklnson
Dejfiarguiel
.Bedeloup
Bld. Haes
Le Prbvoat
' Qotfll.eb.
Borsthand
I* Barré
X...
Salmon,
P. Thibault
a:.Morlaye.
25 ANS D'EXPÉRIEhîÇË
mwzmus
UNE MERVEILLE,
fonctionne SANS LIQUIDE.
La Plus rÛiSSAMTE SAr,s p Ressio*i
l» Plus > «âHâirri!»
ÉCONOMIQUE ÏNEXPLOSiBLE
"la Plus
8ELLE lUMIÊHE
8 JOURS i l'EWAl
"I--VIpour' t f i.-:
, la Province
à toute persôn'nt
Qutunferala demande :
CATALOGUE i-'UANCO
i Éttblisseme&fJi
TiTB-LUBI
21*39. Boale*ard-H'cnrMV
PARIS
PIERRE PETIT
Ses Portraits. - Ses Agrandissements
photographie Pteii'e -Pfttlt,; 122.r,ttatayetto
DOM
BBÉNEDK.ÏINE
—i— I-.ond.ros : 'Le congédiement <3'ua
. coiîtrôleur' risqué do provoquer une grève
"partielle des tramways à Tx>ndres.« •
;«i MU» g
• Vou». Mbdam» «uv «ool*> Q«
Dortralt« d'art
• D« bMtu i «tnii»di«MiiB»Di» aoli k S
eoaleur. , ; "g
• De» ftprodoetioa» biM («ttM df mht> S
cotraphie» et documents. ; SS
• Des carte* postale» oMot S
o&ss«*oortt Identité». Vojreï ' S
PHOTO - MIDGET I
Lé ola« important* M&Isod 4« -Part»
t Dis il 9. AoulemrS ftooa^Nottvelli
16. rue du Louvre - ' IS» Avenue Nlel
iiiiiiuiiiiiiiiHMiiiiiuHiiiinmiiiiiiiiiiiiii
J,e Petit Journal
DERNIERE HEURE
5ERYICSS'. SPECIAUX TELEGRAPHIQUES, TELÇPHONH)OES ET TJ.F. DO « Prit JnmI »
LES NEGOCIATIONS COMMERCIALES
FRANCO-ALLEMANDES
LES ALLEMANDS
DEMANDENT
DES GARANTIES..!
.. . La . journée d'hier marque un aon-
«e«n temps d'arrêt dans les négocia
tions commerciales franco-allçnwades ;
«fc du train où vont 'les choses on peut
gfe. "demander.. .si nous en Verrons ; ■ nn
jonr la fin. -
- Nons avions'dit biér que M. Trendey
lenburg avait, présenté à M. Raynaldy,
•snniatre. du. Gommewie, inpe. suggestion
imprévne et complètement' inaeèeptu-
ble aa.ppiwt qu'elle avait" rendu impos
sible. In. retrace plcnjère qui devait avoir
lieu l'après-midi, te - - délégation frai}?
gaise. n'étant'-pas jirépflrée à la disen-
ter. II. s'açis^niC de demander à la
France, an lieu du régime provisoire
Huivi,.à: dater du'-l" détiembre 1925„ de
l'accord définitif qu'elle avait- proposé
en dernier lieu,- nn accord immédiate-
ipont ' définitif ,ri»àfe qui, do .çnlier en
palier- et- jwogressi veinent, eût abou
ti enftn, le 1" octobre 1926, à octroyer
a l'A^etuaffrie la elansé. de la nation'
la plus : favorisée. Nons avons ■ expli
qué maintes, fois.S no® lecteurs^ qu'une
telle poljtiqnej serait. contraire à .notre
14jcialation et au bon senv'
Hier, M. Trendclenburg a eu le bon
esprit de retirer sa .suggestion' et, 'de
la sorte, les négociations ont regagne
le 1 t-ermn-pérdu la veille, niftis -sans
pour eela avancer d'un psi* !... •
r "vV""-" * r : '* "?
r M à/ eh effèV exprimé au so^et' jîu.
. ïépiine provisoire, efc.jdè l'accord .défi
nitif offert» .par la Eranee une' opi
nion .qui. marque xnv; orientation plus
favorable et plus rapprochée de notre
«ïnèfiptiou.. Il -eîiviflage même la poèsi-"
bilité de se rallier à. notre tliese qupnt
m. régime provisoire, mais il y met'
we-condition : il. veut savoir d'une
façon •' prédise quelles garanties offri
rait l'accord définitif qui en serait 1 le
pr^ongément ,, ' , .
. Bien entendu, la délégation fran-
' il'était .pas ,en injure, de fournir
instantanément .une -réponse sur ce
point noi)vean. Il a donc-été décidé
qne 1
dimanche. ■ i
On pense qu'ils • pourront se pronon
cer lundi, mais' 6e" n'est pàs^ à aire que
- nons ■ aurons, lundi,, une séanceenfin
jrabstantiello..'. ■ ;
' M» |
• Nous assistons ainsi à tme nouvelle
forme de diversion. Après les • dépla-
memenfe fantaisistes de M. Trendelen-
bùrg, aprea ses réticences, après ses
volte-faces, voici que s'ouvre l'ère des
questions saugrenues: , ■ t
i Une fois de plus, M. Trendelenfourg
vent lasèer notre patience ■ et tous les
moyens lui "sont bona.' Une fois 'de
pluç, il sera déçu. ■ -
,w »».,« -^'Marcel jfàâaud, '
La question de* dette*
interalliées
L'EXPULSION DU PATRIARCHE 6REC
.. lies commissions de? Affaires étran
gères .et de* Finances de - la Chambre
se-sont 1 -réunies hier en-commun pour
entendre "M: 1 Herriot et M. Olémeiitel,
relativement à ' nne proposition de
.MM. Iflotâ ét jjantier. 11 s'agissait de
la 1 - constitution d'une commission de 14
membres qui aurait -été chargée d'axa-
minerla question des'dettes intersl-
WHWi
\ 'M. Horriot reoonnrtt que la propo^
gfâon. présentait nn. intérêt, mais aussi
plusieurs, inconvénients. Le président
■du Conseil fit remarquer que plusieurs
. sonB-commisaions fonctionnaient déjà
qm étaient qualifiées pour s'occuper
de .cette . question. Finalement, la.pro-
position ne fut pas adoptée.
GRAVE CONFLIT DU TRAVAir
chez tes plantenrs de la Guadeloupe
;Qaatre tués. — Six blessés
. On nons commnmtfne la note sui
vante : ,
Il iésulte des renseignements reçus
de la Guadeloupe qu'un conflit du tra
vail d 'ailleurs ; localisé, - tirait éclaté
dans le. commîmes de Port-Louis çt de
Petit -Canal. . ; .
. Ce conflit serait >.dâ au mécontenta
aient des petits planteurs, à la «oitc
de la jbaiqse du prix de la eanne: à
sucre. ÎDe gravies làcidçiits 'se sei'aient
pxoduits.au cours desquels quatre per-
. sonnes «iraient été. tuées et six autres
i blessées. - * - 1
• .Le ; gouverneur do la colonie^ et. le
'/proenreor général soiit sur les lieux, _
. .Ans dernières, uouvelles, - une dé
tente paraît devoir se produire et nne
entente entre usinière et planteurs se*
irait en voie de réalisation.
, Dix bandits én auto
, s'attaquent à .un . bureau
. de poste de Londres
• "< '' Leur n. coup » échoue .
Londres, ' auto sont arrivés, ce' matin à sept heu*
: k*V devant un des bureaux de poste
, de Kensington. A l'aide d'une pince
' monseiguenr, . ils ont ouvert la porte
et-, tandis que trois ou quatre d'entre
Wx montaient lu. garde, les autres se
■'disposaient- à transporter .le eolïre-
fort dans ' la voiture. ■ Les bandits
tbargés de ce travail se trouvaient dé
jà sur le trottoir et • pensaient avoir
réussi ïenr -coup, lorsqu'un coup de
-sifflet -retentit. -Un.'habitant du quar-
■ tier, se rendant à .-on travail, : avait
-'aperçu les malfaiteurs. Ayant heureu-
■ sentent' sur lui un sifflet de police,- il
.s'en servit pour donner l'alarme.
'- 'Fin moins'de trois secondes, le cof
fre-fort-était tombé sur le trottoir et
•ies- imndits avniorit sauté stir la voitn-
ire, qui démarrait ft tonte allure.
: Plusieurs agents aocourns replacè
rent ditns'le bnrean de poste le cof-
< fre-foi-t, qui contenait 600 livres. —
(Dép. Petit-Journal.)
——.Rabat. : Lut . docteur Voronolï a
' fait «ne conférence >»n" couvssdc laatielle
- [î » «xpoeê méthftdf cl 'r. indlatté Iftfi
résultats sltciints. O.tte conjférenc-ô était'
présidée par i« nutréciuul Lyautey,
la Torqnie repousse l'arbitrage
de la Goor de La Haye
Angora, 6 Fcv. —Le gouvernement
tare, dans sa réponse à la note grec
que concernant l'expulsion du pa
triarche Constantin, décline la propo
sition de recourir à l'arbitrage "do la
Cour de justice internationale de La
Haye.
, Il n'est pas possible, conclut la
.sépçnse turque, de -soumettre, com
me le demande le gouvernement grec,
nne .question .concernant, le, départ d'u
ne persojipe. souipise, à l'échange obhr.
»a&ire,'-à -la s Cour 'de justice^ de- -lia
Ilave, en se basant sur l'article 44
du r ti'aité : ■ d(?, Lausanne- qui-» cpncerne.
seulement les minorités,non ; soujnîses à.,
l'échange. , ;
La,Grèce répondra aujourd'hui
* Athènes, ,6 ;Fév. Dnns -les milieux
officiels, - on ' déclare - que- le • gouverne
ment-grec répondra- darnaiu : à la note
du .eabin«ft d'A'iigora' relative : à l'ex-
pulsipp 'du patriarche Constantin VI.
Ce n'est; .qii'aprè3 avoir 'obîeihu'la ré
ponse du cabinet turc. ;i .cette, seconde
note-que 1 la Grèce fera appel soit-à la
Cour de' La Haye soit à la -S; D. N.
En' attendant, le 'chargé .d'affaires- grée
ïestçra .à-Angora.
i • 7T^"r *■ . a. , i "i '
Lambassàdeùr de Torqnie
est reçu à l'Elysée
Le Président-de la République a
reçn hier après-midi à' IB. heures, avec
le- cérémonial habituel S. Ex. Djevad
bey,' qui'ldi 'a.remis-. Iles lettres, de
créancè l'accréditant comme tunbasfea-
denr de Turquie à Paris.
An couis dfe ,1'aHoçutiop -qu'il a
prononcée, ; Djevad ' bey - à' dit notam
ment ... . ., • "
' —Les relatiojis de siiic&re amitié' qui
existent entre la Frânco et-la Turquie
ont derrière, elles quatre siècles de- rap
ports intimes. Engendrées - par' de pro
fondes afEinitéa morales entre tes deux
peuples, elles' /se sont' développées dans
une' atmosphère de''Sympathie et d'es
time réciproques pour acquérir' la foree
et là solidité îyvec lesquelles elles se ma-
nifestent aujourd'hui. Comme premier
ambassadeur de la République -turque
je suis ' heureui de .vous : affirmer,
Monsieur le Président, • qu'animé do sen
timents de profond-' . attachement - S, l'é
gard de la'France amie.le peuple-turc
a le désir ardent ' de "voir A- l'avenir - la
continuation et le raffermissement de
nos relations 'traditionnelles. v
» Par. .les progrès-Considérables qu'il
a . réalisés au cours du sièole actuel, le
peuple -turc est ' aujourd'hui l'avant-
gard.e .-de - la civilisation européenne en
Orient. Dans ' son . ' . relèvement intellec
tuel, c'est. la culture - française qui a
joué le rftle prépondérant. Dans le dOT
moine politique, il a'est inspiré , des
grands principes -de la Révolution fran
çaise'.pour. adopter ie régime le mieux
on rapport airee . sa. mentalité. et ses
îdéals et c'est encore à 'l'exemple de la
France qull i a abondamment, vei-eé, son
skag' ■ pour - sauvegarder -. aoa. -indépen
dance nationale. Aujourd'hui ..mutilée,
mais confiante en son ■«venir, la -Répu
blique turque éprend place-dans la gran
de famille des Etats , comme un élément
de paix et. de tranquillité, telle en: cela
encore . gue , .sa glorieuse aînée la
France. » : ■■ . • - ..
' Le Président de la République a ré
pondu' : . ,
■ — Bu reconnaissant que. dans le re
lèvement intellectuel du peuplé turc;
.la- culture'française a jOué un rôle pré
pondérant, , vous avez rendu à l'
le» et des maîtres français en Turquie
.un hommage infiniment précieux. , Je
vois dans, vos paroles la preuve certai
ne de là .volonté qui anime votre, gou
vernement et. votre-pays de demeurer
fidèles à' dette culture et à la collabo
ration active qui en est la condition*
> Vous .avez ajouté.quo, dans le do
maine politjique, la Turquie s'était ins
pirée des grands principes île la Ré
volution française. C'est une déclara
tion ique ,1a France ne peut qu'enregis
trer ; avec fierté.; Je'suis convaincu
que, comme nous, vous appliquerez ces
principes en vous souvènant que la li
berté de chacun, a sa. limite .dans fe
respect , de la. ilibeirté d'autrui et que la
souveraineté nationale trouve la sienne
-dans la fidélité il la' parole donnée et
aux engagements contractuels. >
PARIS-AMSTERDAM
en 1 Heure 54 mmutes de vol
Lo JabirUj l'avion monoplan quadri
moteur - 180 CV. . -H-ispanO-Sulza, bal
son. propre rebord' sur la' ligne aérien
ne Parta-Àmstérd^m.'.àv.ec' Une régula
rité parfàite -. et par. tous, les temps.
L'avion de transport -. vainqueur des
dent derniers Grands-pris etfec
.trafic. : ■ î
II . vient, de battre ivlef tous les re-
oorde -dei vitesse sur la iigne, y com
pris lo sien en date du 23 Janvier der-,
nier.. En effet, parti à .U r heures 6 du
pouiget, il -arrive à Bruxelles ;"i 12 heu
res 14, soit la distance do 27S Kilomè
tres couverte en 1 heure S. En • avance
de 1, heure 10 sur "horaire .prévu, il
se voit dans l'obligation d'attendre
qu'il - soit 18; heures. :îS. avant de re-
.partir .pour Amsterdam, où ; il.arrive, ft.
13 heures 4 (heure de l'Europe Centra
le) (14'heures 44, heure de Bruxnlles-
Farig), eolt 46 minutes pour 1S5 kilo
mètres; ,
A.'u; total ce sont 4C0 kilomètres cou
verts en 1.heure.64 de vol effectif. La
vitesse moyenne çle cet appareil a donc
été de. 240 kilomètres tt l'heure. Il avait
un chargement'de colis. . . ... 1
Le raid des aviateurs
Arrachart et Lemaître
Les félicitations,de l'Aéronautique...
< Par l-celât votrv pûwvifiquç es*
«dr. le* ailes françaises. ' remportent un
nouveau triomphe.', Notre aéronautique
von* dit ' son chaleureux r.t % affeotwMm
merci et vo«« fèlitMe de loitf coûter. 1 Nottê
êomaiet! fier« de vpus. m »
Pigné" : LrfUir«Rt-Eynûc - J
...des commissions .parlementaires
CorA m '.s-sieni FfaaHoett ^Chambre délM-
le5 upp'iftid aveà émvtion votte merpell-,
ïrux - exploit ft vott» rxpiïme ,ses . félicita-,
trions enlhoiunastes. s- - ' . , j
; .Sigpé. : :Auriol, Viollçtte.1
■* ■ «" 'Omnmiaainn Arin/'e 'Oham\bty^ députés
adresse tte» vive a et cordiale* 'féHeijâtionG*
auar pilotes A.rrfi£hfryt et ■•Ij'emaitre pmir
leur xplendide effort- ef. ic« .remarquables
qualités de'roue Qu'il révèle, . ,
i wi-..i : ■; ; Signé/: -Opsola.
MvinWfSN' Commission' 3forine- MiH-
jfàU«. Chambre députés' 'adressent ■' au«
'deitx "aviateurs Qui mit •réalisé raid mer-
.veilleur félicitations xtrutnimes- et, ezpres-
jffio* leur patriotique fi
' • l^es. commissions ',de la Marine, ■mar
chande et des'Travaux publiés, ont; en-'
vové également ides, dépêches.-. r
■ ÎSnfin',. le groupe parlementaire ■aé
ronautique,', de. la- Chambre* des dépùteâ
leur a télégraphié en e'es termes - : ^
> '« s Sommap . fv}r,s ^mèc/nifique succès.
Tous ' adressons ■ viyes félicitations, hon
neur ayjn ailes, fTançp.ises.
'» -Signé : Qiràd:
enmorceaux
Çe que raconte M. Petitjean
A bord , de, la T>é\)k.he ',n° 90,, nous
î-enr-ontrons.M. Petitjean.
Fort, aimablepient-, il, nous donne les
'iViî«ùgncméntâ 'si\ivfcnt^ : V- \
_L il pouvait, 'être environ neuf-heu-
rès tt drinie. ~ Conîme. tous le« ' matins,
je chiffonnais à, bord de la péniche 90,
appartenant à l'entreprise Poueoh. -j'a
vais déjà • reeueilli. quelques" " loques,
(Uiand au fond du Imteau, dans une
partie Vide de détritus, j'aperçus un
paquet soigneusement .flceié. - J e m'ert
'approchai, et fus .saisi.par l'odeur Atro
cement nauséabonde qui' en provenait.
Comme le.,colis était enveloppé 1 dans
une toile ' Cirée blancW, & ■ rayures ;
bleues, exactement semblable & celle
qui. enveloppait les morceaux déjà re
trouvés de la victime encoré inconnue,
cette affaire me revint.-à'l'esprit et je
courus prévenir . .M.'-. Simon jacquet,
agent au poste de secours -de service
à cette heure. Il m'accompagna aus:4-
tôt sur-la péniche. Nous entr'onvrimes
un coin du colis . et nous aperçûmes
qu'il contenait des chqirS. putréfiées,
ïîous étions fixés. i
Le sculpteur Flandrin
, surprend et arrête
deux cambrioleurs
qui « opéraient » chez, lui
La nuit dernière,-la. fetnme de cham
bre du Senlpteur Flandrin, qui habite
15, quai Bourbon,- surgissait affolée
dans la chamhre de son maître : : -
—'Monsieur! .-. Réveillez-vous!:-Des,
voleurs'sont -dans -votre -atelier. » .
. D'un' bond,' M. 'Flandrin -fut - debout.
Rapidement, M arma sou revolver et
se dirigea vers-le lieu oti les-cambrio
leurs « opéraient s». ' ■ ' •
Brusquement," le sculpteur ouvrit la
porte de son atelier et s'écria; : « Haut
les mains ! », tandis qijt'en .même -teipps
il tirait' an hasard deux coups de. feu.
: Aussitôt doux voix supplièrent :
«Ne tirez plus! » Les deux cambrio
leurs avancèrent,' en levant lèsi bras,
vei-a M. "Flandrin, qui les obligea à
rester dans eette position -pendant
qu'il téléphonait à la police. (
: Quelques 'instants- J après; des agents
ven nient eaeillir les deux individus, Ce
sont les nommés. François Molet, 22
ans, et Raymond ITohen, 25 ans, sans
domicile fixe. Ils étaient porteurs de
couteaux, de diamants,de vitrier, d'u
ne importante quantité" de timbres-
poste et de timbres-quittance, , prou
vant ainsi que les deux •' malfaiteurs
avaient cambriolé plusieurs-, débits de
tftbacii.
NOMINATIONS ET MUTATIONS
LE VOTE DE LA CHAMBRE
tSUfTK DE J-uV PREMIERE PAGKJ
M. Herriot, prenant la parole,*-.dé
clare qôe dés. ordres sfiTont aonnés aux
«hefs de corps pour Qu'ils accordent
■fies permissions aux . soldats, asrrieul-
teurs an mornent des semailles du prin
temps. (Vifa applaudissements).;
Puis ^oiei M. Eaconient, député ra
dical de la Drome. qui est ponr la ré^
quisitioii ; ML- Alexandre Duval, . qui
défend 1«® iJjwliK'twirs; M. Chastenct,
qui attaque; les spéculateurs.
., .M. .Vaiièr^.. dûputé- .s>ciàlistc ;/ (iè-..la:
Hante-Vienne, iit&éçouté par-la- Cham-
bre, estinie' que ,-la .réquisition, ne- ro'é-
contentera. pas les cultivateurs.puisque;
les petits n'ont-plus-de blé. et que,lés
gros -encaisseront. un:-jôli. bénéfice. ; i. '
61.' Jacqiiy:- — II- a suffi d'une bonne'
récoltai pour, faire baisser le'prix du' su- >
cre: Jje: cultivateur: ne. demande ; que la
liberté et la paix,. • s ■ , . - :
■ M. Valière réponcl:,qu'il ne veut -pas
;b'rimèr., le cultivateur}, puisqu'il vou
drait .-vj{i?ott fixât dès ,màintènant' vun
prix' 'rèm'unéràtenr auquel o'n ; lni .paie- '
ra.sôn-' blé l'an prochain (Applaudisse
ments..à l'extrême gauche)! • )
• . M.. Quèuiîle «
, \Le. ministre.de l'Àgrictijtiire,'montant
;n _la tribune, ( répond.'/aqs. reproches,
'd?itnprévoyanee qvn.on't été adressés' ày,
gbnvernemenl; : . ;
--'X.e gouvernement, ai-rivé,'-au. pou
voir Je ,15 juin n'avait ni .les'.moyens
matériels, ni les îriçyens financiers , 'do'
mettre sur 1 pied uri organisme d*acKat
et' '-Vie répartition du-'blé.- '• ' i '. . "
-Si.ndus avions fait- 'quelque-chose
de. trop hâtif,;:nous aurions pu,compro -i
mettre.-l'avenir: Nous-subissons ia con
séquence ' d'ùne" récolte .déficitaire - dont-
nous ne. somniea pas reçponsiables., (Ap -j
plaudissemcmts,à .gauche.) ^ " ., '* t
- . Le luinistre rappèllq les mèsiires pri
ses- Acl/at ;.par. l'irçtendancç je. .blé,
ofrflnoAr*! t . mn/lî-Pirtotî/i'H •
liCK,
ym.o^pe&hç'ti dp;,
.. jrçgle
mentfltion : du coui-s, des farines;
étranger 1
d'administration
On a dit que lo. remboursement des
droits de'donane>à. la-minoterie n'avait
pas donné de résultat. C'est inexact :
«e^qai A fait ,-ïnonter le. : cours des
blés,- c'est ., que la- ■ réçoltc; do l'hémis
phère du- sud a . été en -pai-tie achetée
par des ■ pays nptrefois - importateurs
comme'la Russie;' '• ,
• M. Qnenille déelare qu'il ne sort pas
un kilo " de blé 'de France et que nous
n'exportons ' de' farine ■ que lès' quanti
tés 'correspondant ,aux . quantités J de
blé ■ bénéficiant de l'admission ' tempo
raire." _ ' 1 ■' • î '■ - •
M. Qûeuilie. -»- 1 Dans l'es cinq derniers
mois de: 1924, il; est entré- en France 5
millions •' 834.000 tonnes .de: blé. •
-■Le ministre'conclut que cet approvi
sionnement est normal,
M.' Gulehard. --- Tout Va'bien'! ' ' ' •
II. Quèuilie. —r Non;' monsieur Gul
ehard, cai i! y, a, la question du prix,
mais il ne suiB«*pas de .considérer les
pris aljsolua,. il faut considérer ■ les prix
relatifs. . ; , „ ., ; . .
M. rpitou-O'upiessis. Le pàjn était
à" fr. 28 au mois de mai.
M. Queuille. — On pale ie pain' moins
cher isri'France, qu'en 'Belgique.:
. Le' ministre, ajoute qu'il se p'ropose
de. saisir ^ierftïJt'.: 'té"PaHeriient d'nn"
projet tendant à la création d'un offi
ce .des blëg, ; ■
— Cet. office devrà.-1-il àolieter tou3'
Jcs btës'^indigènes et'étrangers? Il fau
dra, tout',au. moins, que les importa
tions soient contrôlées: ■
M; Cornpèfe-Morèl. Nous ne som
mes .pnç- dîaccord avec voua sur le rôle
do cet office. Ce que nous vous-deman--
dons, c'est de -déposer votre projet çians
les 15 jours. Nous le discuterons.
II. Queuille s'ensp.tjp à déposer I ee
piNjjet. . , ; • ;
C'est l'intérêt des agriculteurs fian
çais -d'e'ïirayer ;lft ' hausse du blé. Le
■projet du gouvernement,..lui. permettra
d'afjieter directement à l'étranger ou
dé s'entendre avoe les "importateurs ' et
-de faire, des achats à .l'intérieur.
- Les -pris seront fixés à l'amiable.
S'il .y ' avait refus de cession, il pour
rait v avoir réquisition. Les préfets
auront la' faculté de • fermer^ tes bou
langeries une fois par semaine.
; M. Quejiille termine, aux applaudis
sements de Ja gauche et d'une partie
■de l'extrÊme-gauche • en s'engageaut à
prendre toutes. les mesures pour faire
flu'il y ait plus de blé et que des cri
ses graves comme celle que ' nons ■ ve- '
lions de travei-ser . ue. se reproduisent.
pas. .
Les ordres du jour. '
: Enfin la discussion est. close et voici
^■ordres du jour
Un avion s'écrase près de St-Raphaêl
, ■ L'aviateur est tué'
Saint-Raphaël, 6 Fév. — Hier,' un
avion du centré de Saint-Raphàë!,
piloté par le matelot Rodir-r,-a eu une
jianne de moteur, alors qu^il se trou
vait à une cinquantaine de mètres
d'altitude. Après une chute en vrille,
il est venu .s'évrtvser sur le sol. Le pi
lote Eodier a été tué' sur le coup.
TROIS AGITATEURS
sont arrêtés en Tunisie
• Eu. exécution "d'un mandat d'amener,
on a mis en état .d'arrestation les nom
més' Moktar cl Ayari, ancien cheminot
et ■ agitateur professionnel, Mohamed
ben-Ali, ancien chauffeur d'Enver pa
cha, qpi séjourna à Berlin., et vient 3e
fonder une C.G.T. réservée aux indi
gène? tunisiens, et -Finidori., -employé
"municipal en .disponibilité, rédacteur à
l'organe communiste l'Avenir social.
Etat-major général de l'armée
Le général de division Odry est
nommé an , commandement do la divi
sion de Constantin*?. • r:
l.e gênéml-' de - division. Ma.rty est v
nommé au commandement. de. la. divi- -if.t. (.fie président dn Conseil accepte l'or-
,alon - marocaine (armée du Rhin). . ~ ' -- -
l.e gëuéral de brigade' Pougin est'
nommé, au commandement, par ^inté-
• rim,; de' la 8*. division d'infanterie' (dé-®
tachée, à,l'armée du Rliin"). > •
lie colonel d'infanterie breveté Brin-;
ciel est. nommé au coin mandement, Jpar;
intérim, des'.subdivisions de. Cliâlons-
,sur-Marno, ï?ar-le-t)!K: . e.i , Reims, à!
Châlons-sur-Marne.
Le colonel d'infahtetie iirevêtc I>ou- t
iîe. «ft nommé au commandement., par'
inf fra.n, des irLibdi^iyions de' Marsp.ille
c ; r^fVne, A Marseille.' ' '
Le ooUwiel d'infanterie ureveté Pou-
l>;;t-d, du 2-i f régiment d'infan-terie, est
nommé au 'commandement, ixir, inté-
jim. de l'infanterie da la 19' division," à
SaintrBrieuc. .....
Le générai de briçade Brunot est
nommé au' commandement de l'arliile-
î iè du '14" corps, à Lyon. ' ■ •
lie g-ûnéra'l de 'brigade; Dçstenay ïeat
nommé au commandement ■ du l'artil
lerie du. li! r corps d'armée, à Clerniont-
I?en;and.'"..:;.»..n. .'V
JÀ général .de brigade dés troupes
coloniales Rieg-nier est nommé au dom-
tunndement ,de l'infanterie de ,la 5" di
vision, à Rouen. •
Le ijnédeciin ■ principal'de'X A ela-^ae
Visbccfi est'nommé directeur du ser
vice dé santé de la 18* réçion.
Un train militaire saute
en Transylvanie
% ■ . - - ' — —;—« ' ^ "
Budapest, (i Fév. — Un train mili
taire qui se- dirigeait vers Grosswarde
(Trim.sylvgiiie) a « sauté » hier à la'
Fuite de l'explosion .de dii livres' de
dynamite. : " 'y t r ' .
~ Vingt soldats ont été blessés. L'état
de dix d'entre eux a été jugé désespéré.
On , enquête, sur les causes de l'explo
sion..— {Chicago Tribune).
MATCH D E BOXE À BERL1K
Le Français NUlés mit knock-oût
Berliii, 6'Fév. — Le. match'de hoxe
qui a eu lieu, ee soir,,entre l'Allemand.
Breitenstraetter et le Français Marcel
Xi lies s'est terminé par la' victoire de
l'Allemand. K il les a été mis knoèk-out
au 5' roupd- , -
-"itituaiit le mot '« déclaration r bu mot-
«recensement». .. t - " ; ;
Parlant du projet de loi qu'il dé-}
mande de voter, M. Herriot dit. que |a;
; hausse du Blé n'est pas le fait des pro
ducteurs, que le ' gouvernement ■ va ai
der-et, protéger. .../, ..... . , ....
Pour l'année prochaine, ..nous aui-ons
ti assurer aux pi'oduct-eurs de blé>un
pris rémunérateur, ne i serait-ce > que
pour dispenser les maires- de taxer le
pain. %
-. Le rwensemeut projeté implique aux
eultivaf^ur»' la déclaration,■ déjà. impo
sée . aux j viticulteurs.
-r N'ous n'avons aucune idée de per
sécution,. aucune .idée. d,e .baisse. 4rtiQ-
çioi'e des .pnx, uops vouions défendre!
Je producteur . éontjre. la.,spéculation..
Sur l'ordre du i 'jour' Compère-Sio- 1
i-el, le gouvernement'pose la question'de
confiance Car- il s'agit de l'intérêt supé
rieur : du pays; (Applaudissements- à
g-auche.1 , ■ 1 . . . j
■ L'ordre du jotir. ,Comi>ère-Morel ob
tient- la- priorité par 328 ' voix ■ cpiitrè
"225 efc puis est-votié-â -mains levées.'
4 Le v prôjet de loi
-Ce preniier débat terminé on est.pas-,
sé au projet du gouvernement. -.
M. Compère-Morel, au-nom de . la
commission de l'Agriculture, .vient, ex
poser le projet dii gouvernement, ,te!
iju'il a. été modifié à la demande de
plusieurs représentants des départe-
menta'hitàux. ; » ■ '
' Là droite'proteste, diéàiit 'que la,
commission n'en a pas délibéré.
SI. Herriot. — Acceptez' le ' point de'
vue du' ! .gouvernement; qui est qu'il
s'agit .non d'un projet politique, mais
d'une mesure de salut public. Ainsi on.
noils a dit qne le; mot, « réquisition »
effray'ei-âit...' • ■ ' ■ ;
M. Poitou-Dupièssiff.. — Vous' rétire#
Jo mot, mais vous laissée -la chose. ,
M.; Herriot. —, 14 tâche du gouver
nement devient impossible avec les obs
tacles qu'on sème, sqr.sa .route.'Nous
voùlons"enrayer la hausse du" pain.
Chacun prendra ses responsabilités.
- Ht- Àudîfïred-Pàsquier ' ,sé'.,'déclare 1 ;
d'accord sveç lé,président.du ConseiL,
mais il s'agit dé, mesures qtii sauront
leur réperçussiou sur la production de;
blé'-pendant- "plusieurs années.'(Ap-
plandissements à 1 droitei) • -• >■ ■'
- M. Compère-Morel donne l«îture du
nouveau texte, au milieu du brait,
Il était' alors près de huit hêures. La'
Chambre s'est ajournée,, à nernf, heures 1
et demie.
LA SEANCE DE NÙIT
À 1$ reprise, - M. Compère-Morel,
rapporteur,', se' borne . à demander le;
vote; rapide du projet 'dé loi, dont on
a vu plns'haùt'Ie teicte' définitif/,
,M. de Monicault fait d'expresses^Ré
serves au. siy et de, la réquisition.
M/ Huguet, avec .bonue humeur, en
treprend dé prouver que cé n'est pas
toujours le - cartel des gauches- qui a
fait monter le blé. « Ainsi,'en 1790..; »
^rires.)'' ' ^ !
' Et le député- du Puy-de-Dôme' mon
tre que. lç' ,' blé, a dpjà, été plus cher
qu'il' .n'est aujourd'hui. !
M. : Je ? n. Moïinié, craint -que les,-me
sures. '.projetées ne soient ■ préjudicia
bles, à la culture du'blé. • '<
1 M. Queuille répond aux orateurs
cjup la' déclaratioft' n'est pas ' de nature '
; à gêne^' 'lep' ag^ictilteurs. Un jour' ,vien-
I dra même, peut-êtrç où. la déclaration,
permettra au gouvernenient de proté
ger le producteur indigène contre , les
iniportations excessives. *
'.'.Lo ministi-e' ajouté, que Je "cpnt'rôlq
;ne - sera pas vexatoire. M. de Moni-
.cantl si suggéré 1 (Je faire un. sacj;ifice'
en ' faveur : des ; familles" nombreuses.
On arrivera an' même"résultat en en-'
ravapt.la hausse. ,. , . .
• Pour .les rétrocessions, • le gouverne
ment' 'demande- qu'on- lui 'fasse' con
fiance. ' , ■ ; , ; ' " '.. '
La Chambre n'aura pas en beou-
eonp'de 'temps pour étudier le projet,
njais .iV y avait urgence. En ce'.t(ùi
eoneenie Ik Bourse dti ' Commerce, 1 le
président- du Conseil consultera les
administrations intéressées. (Vifs np-
plaudissepients à gauche.)
La discussion-générale est dose. - i
La discussion des- articles
• Sur l'article premier, M. Petitjean
demande que- la .,déclaration ne" soit
obligatoire qu'à partir d'un stock de
5.00,0 kilos,' en grains ou en gerbes.
M. J Gbnrpère-'Morel' combat' l'amen
dement en faisant valoir qu'il ne s'agit!
que.-de--savoir ce qui existe de blé en
France. .
- M.- ' Berthod, , appuyant- l'amende-
îji'ent, dit qu'il n'a voté, l'ordre ,dn' jour,
Cojnpèire-Morel que parce que le gou
vernement ■ avait posé la question de
confiance.'
• M. Chaussy. —-C'est une'honte !
—: jVT. ■ Berthod. — Nous, sopirties
prêts à faire des sacrifices à l'union
nécessaire avec les socialistes,- mais
nous n'accepterons -pas, - nous, radicaux,
de voir l'agent des contributions indi
rectes dans les greniers de nos pay
sans. ' , ; '
■ La propriété, c'est la liberté. Nous
voulons ,. que .' la . liberté reste la pro
priété' du paysan. (Vifs applaudisse
ments à droite et au centre et sur cer
tains, b^ncs, à srauçhÇ.J!. •
M.' Queuille répond'' que' lés agents
du- contrôle n'auront le droit d'investi- -|
gation que elles! les industriels ou com
merçants. r , , ,
M. Petitjean remercie le ministre ét
retire son amendement.
MM. Margaine et Monicault deman
dent que l'on, supprime les mots :
'« le,s quantités qu'il réserve pour, sa
consommation familiale ...
AI. Compèrer.Morel accepta cet amen-
dément. -, t
. ■ Mi de- Tinguy du Poùet' demande si
lés pénalités prévues. à l'article 3 se
ront applicables aux petits agricul
teurs.
r M. Compère-Morel. — Votons d'a-
.bord ,1e: prinqipe, du recensement ! • j
»., de Tinguy du Pouet. -r Nous]
avons le,droit de savoir si nos paysans !
iront en prison pour line erreur de dé- :
claration. \ ' '
1 M. Compôi e-Mortl. — Où avez \-u !
qu'il était question de prison et de g-'în- :
darmes ,?-. . • » , v ; % , ■ ■ \
M.. Desjardins- demande comment se
fera lé recensement. ^
I M 1 . Co'mpère-Morel: '— Le ministre;
de*l'Açriculture on fixera les conditions. *
. M. Queuille. — J'ai l'intention de nie*
reporter au précédent de 1921 qui n'a
donné Heu à aucune-poursuite.
,-t Par .345 voix contre 220, l'artidc?
premier est- adopté, avec l'amendement!
,de M. Mai-gaine. ï
Sur l'article 2,- MM. Duval-Arnould i
et de Monicault soulignent la sévérité;
du régime anque l'vont être, soumis les
industriels et les commerçants. j
' "M. Compère-Morel - répond que leî
contrôle -ne sera pas permanent. Il;
s'agit d'une seule déclaration, d'une
seule opération de''contrôle. • ' ;
M. Sclil.eitor insistant, M. Queuille
assure, que : le recensement sera fait;
avec biénvèillance. , Mais ce recense-;
ment est nécessaire. ]
.Le ministre rappelle qii« l'adoption
par la Chainbre de l'amendemeut de
M. GuicjJiard stu'. la ..i-équisition avaiC
l'ait baisser le cours de 1.24 à-117. ^
.; Depuis que le projet- actuel est dé
pose, une baisse, s'est produite. (Ap
plaudissements à l'extrême gauche ej;
à •gauche.) -, .,
M. Herriot, qui a- un graphique sous
les jeux, quitte son ■ bane et le porte j
aux membres de l'opjiosition., . _
L'articJo 2 est adopté ' À inains le
vées.- • .- . v ■ }
; ,Sur. l'article. 3, .dont il. Compère-
Morel accepte, le renyplaxremept. dn mot
« .producteur »■ par. le ;mot « .déteii'-'
teurï, -unè discussion-asèw. vive s'en-*
gage ; dans laquelle interviennent MM.
Lt?saché et Deltliil. I^e premier deman
de, au nom du principe ;de la sépara
tion des pouvoirs," la suppression de
ï'aitiole; 4e, second, qu'on précise quel
le juridiction sera compétente, en «as*
de déclaration sciemment inexacte.
„M. Chauvin, député 'de l'Eure,' tout
en acceptant des- sanctions sévères,
appuie les observations juridiques de
MM.' Delthil et Lesaehé. , _ .
: M. de- Tinguy demande la disjoncr'
tion' de l'article.
M. Queuille accepte qu'il soit réser
vé,* afin de ■ pennettre: à la commission
d'apporter un nouveau, texte.
■ Sur l'article 4, M. Duval-Arnould*
demande.que.les commissions du Com
merce . de la Chambre et du Sénat
soient .«insultées, sur l'interdiction de
la farine de froment' pouf la pâtissè-'
rie' et l'a ' fermeture t dès boulangeries
un jour par semaine.'
' M. Chauvin demande que cette fer-*
nieture Voit obligatoire.
M. Merlant,] député t de la Loire-
,Inférieure,' signale- les| dangers d'une
mesure d'interdiction pour, la biscui
terie. ■ •.- . ,' ■ .
' M. Queuille propose d'interdire seu-'
lement l'emploi de la faritie î de fro
ment indigène. Quant à la fermeture
des boulangeries, elle pourra, en cas,
de .besoin, être, généralisée. ' -V !
11. Herriot considère - qu'il ■ est bien 1
difficile de distinguer entre- la farine
indigène et, la farine exotique.
; —- Mieux vaudrait, interdire l'emploi
de 'toiite farine pour la 'pâtisserie ïroî- 1
bhe. La pâtisserie peut très bien uti- i
liser la farine de riz ;ou de manioc. ■
M. - t>nval-Arnould. — '.Ne. sacrifiez
pas la petite industrie 'à la -grande. '
. M. Morlant' préférerait • voir ' interdi- !
re la vente de ja pâtisserie un jour ou
( deux' par semaine. ' ' '
S M. Herriot. —' Vous avez- vu la catii-
pag-ne ' faite - pour le pain rassis, A IJ-
mofres, le pain -rassis avait-procuré une;
économie importante. Nous avions son- ;
Ré, à interdire la-vente-du pain frais lin
•jour "oti deux par semaine,- :m'aia nous
a.vons i-éfiéehj qu'il entrait moinp .de ;
ifarine .dans , un tkilo- de pain, frais que.
dans'un kilo de phin rassis. Nous avons"
îpréféré'fermer les boulangeries un jour
par sèmalne. Ainsi .les • personnes qui,
'le-lundi, .consommeront .jdu 'pain rassis,
i l'auront, aciieté frais le dimanche.
, L'anjendement de M. Duval-Arnould ^
est,.i-ppoiissjé, et l'article adopté, '
! M. ' Compère-Morel propose le non- ;
: vcaù textÎE de l'article 3.' ' ' :
: II 1 : visfc l'article'471 dù Code pénal
; et " prévoit l'hit'eivention ' des magis-"
trats.' t : U î ; j il : ■ • '•• -î : i
■'M.'Cliauyin. "-"Il s'agit d.e peines de
X à 15,fr. . , - | .. - .
-Mi ljcsachë demande que,l'article ne:
s'applique pas aux producteurs. „ ,.
M. Herriot. t - La modération des
peines prévues montre que le gouver
nement 'n'a' l'intention de- persécuter'
'personne. Mais U s'agit de protég-er
les honnêtes, paysans contre des frau-
i deurs. ■ (Applaudissements à gauche.)
.Par 351 voix contre 227, l'article 3
est adopté. : .
; M. Lesaché propose l'addition sui-
I vaijte ■. «
! « Toutefois, aucune 'réquisition lie
' pourra-'Stré èxe'rcëé à rencontre S dés
; producteurs agricoles. »' • . r
Elle est repoussée 'pàr 317 vois con
tré 261.' '
■ L'article 5 est ..adopté:.'par: 350 ..yoix
eont-re 225
Les . articles 6 'et sont adoptés à
mains levées,
L'article 8 est- adopté à l'unanimité
de 503, .votants. ,., , , , , , ,
. L'article 9 .est . voté à mains lovées.,
MM. Delthil et Giron d [proposent
un article additionnel, à.l'article 9.
c La présente.loi cessera d'être appli
quée le'31 août 1925. ».
■ -'M.'Délthil ; invoque à l'appui de son
arùendement' !«_'nécessité de.-voter une
loi définitive.' ' t ... ..
' M._ d'A'ûdiffred-Pasquier propose le
premier août. • y. *,
M ; Queuille accepte le j.5 août. .
• L'addition est adoptée à mains,' le-
yées...... . • . '
Vote de 1'ensçmble •
L'ensemble est' voté ' par ,332 voix
contre, 223.
- _ La Chambre s'ajourne à mardi, ma
tin:pour la'- suite du budget.
Séance, levée à -1 heure 10.
Une odieuse profanation
A Essen, un fossoyeur déterrait,
des cadavres d'enfants .
... poiyr nçuirir. ses ^pourceaux ,
i • t. A < . • - *'*
Aix-la-Chapelle, 6 Fév. — Un crime, '
qui frise le sadisme, Tient d'être décou
vert à Essen. 1 ;
Uno'dame de cette ville venait visi
ter, le. lendemain, de l'inhumation,' la
tombe de sa petite fille. Elle vit un en
fant du fossoyeur jouer avec uno pou- ;
pée qui ressemblait étrangement % ;
celle qu'elle-avait mise dans 1 lés bras de
sa fille avant 1 la mise au cercueil. Elle
appela. 1.'enfant- et ■ reconnut ' formelle
ment la--'poupée. La mère .déposa une
plainte. , -
: Au cours de . 1 instruction, le "par
quet trouva la tombe vidé; seize autres
tombes d'énfants avaient été profa-
iiiéés,' les - petits cadavres avaient tfis-
.paru. ■ \
! Le fossoyeur fut arrêté il avonj'
iqix'il déterrait, les. cadavres d'eqfants.. r
le;lendemain de leur inhumation et les 11
.donnait çn nourriture à .ses por.es. i '
LES COUR SES
Aujourd'hui, Vincennes ;
TROT, 7 ÉPREUVES
i Fiavoris du Petit Journal' : 1
PRIX DE RAMIERS (monté), 8.000 fr.,
2.500 mètijes.,— VercInqétdrlx. Ver Lui
sant. Val' Suzon; ■'
, PRIX DE SAINT -GAUDENS (attelé),
>6.000 fr.-. .2(500 mètres. — Vainqueur Ma-'
rlus, Crincrin, Va' Nu Pieds. '
PRIX DE L'EURE (monté), i 10.000 fr..
2..&00 mètres. —.Tire ,Feu, Taïaut, Uru- ,
ïuiy.' ' * 1 '■ ' "
, PRIX DE CHATEAU GIRON (attelé,
mixte); 8.000 trafics. 2.800 mètres. —, Ser-
vlgny, Select. Qui Verra.
; '-PRIX'-JUVIGNY (monté), -30.000 francs,
2.S00 mètres. — Upsilon V, Tzigane (Bis-
son). Uruguay.- , .
PRIX DEi : COMPIBGNE (attelé), 15.000
'fra»«s; 2.800- mètres. — Val d'Ante. Vol-
iga JI, Vesvres, , ,
PRtX DE LA.VARBNNE (attelfi), B.000
trancs, 2.500-mètres. — Udine, UvaldJ II,
' Uhlap ,(P). . , ■
- Demain dimanche : Courses au Trot a
Vincennes.'
Aujourd'hui, Cannes
OBSTACLES; 5 EPREUVES
Favoris du Petit Journal
• PRIX DES CAMELIAS tilaies, à ré
clamer). ,5.0.00 francs., B.000 mètres. —
Pique Buffière, lia Cure! ■
PEUX DE MANDELIEU (steeple-chasa
militaire. 2" série), 2.000 francs, 3.500 mè
tres. — Doré, Pitrika II. '
PRIX DE LA CROISETTE (Haies,
; Handicap). 15.000 francs, 3.300 mètres. —
'Zuritos, Rocantin. ■ .•'» 1
PRIX DE SAINT HONORAT (steeple-
i ehase; Handicap). T.(00 francs. 3.700 mè
tres.,,-- Hourvarl 3ux Pommes, Robert
1 Guiscard. • 1 1 ,
PRIX DE FREJUS (Haies). ,7.500 fr„
2.S00 . mètres. ; — Arlège, PieiTo Buffière.
.Demain dimanche; Courses d'obstacles
à Cannes (Orand steeple-chase de Can
nes). <100.000 francs., 4.000. mètres.
Demain dimanche 8 février .
6RAND ! STEEPLE-CHASE DE CANNES
PRIX: AUGUSTE MERLE
100.000 francs — 4.000 mètres .
Partants et montes probables ,
Le réajustement des pensions
Une conférence. aura lieu dimanche
à Inquelle prendront, part MM., Her
riot, Vincent Aririol, Vaollette, Clénien-
te!,. Bovier-LapieiTO, les représentants
du-grotipe- des mutilés dfe la. Chambre,,
et les, représentants des organisations
de mutilés. Le but de cette réunion est
d'arriver à un accord sur le eoefficient
à appliquer aux .pensions.
INFORMATIONS POLITIQUES
Pour hâter le vote du budget. —■ l^e
Çioupe' radical-socialiste dp la Chambre;
a'esr hier pour étudier les movens
pratiques de Miter le vote du budfre't. Il
a confirme, ea volonté d'aboutir au vote
, du, budget par la Chirnibrc avant lu 11 a
du; mois. ■
, liés.: propositions Sulviuites' seAmt fai
tes au Rouvei-ntment. et à la réunion des
bureaux dè -groupe : disjonction. de la
loi. do.iFinances i de tous, les articles ne
présentant p^us un caractère , strictement
flsrnl ; limitation du nombre des ora
teurs ù -raison de deux par groupe dans
Ui discussion générale i limitation du
temps'.de parole à raison de'trois quarts
d'heure ixir orateur dans la discussion
S 'ûnérale ; l'application ' striote du règle
ment dans la_ discussion générale et dans
la discussion des articles ; parole donnée
alternativement aux . orateurs inscrits
pour el contre ,1a proposition en dis
cussion. 1 ■
Les séquestres des biens allemands en
Alsace-Lorraine. 1 — -, lia commission des
marchés et des spéculations de. la Cham
bre a entendu hier ' nn fixpowâ de M.
Louis Ciuzel, rapporteur de' la question'
relative au séquestre dos biens - alle
mands en Alsace-Lorraine. 1
11. uzel a résumé les friits tL-anûa-
leu* formellement constatés déjè. dans
les-précédentes législatures par lu- com
mission des spéculations. Il a fait un ex
posé' d'ensemble sur cette question par
ticulièrement -importante et indiqué la
méthode que devrait suivre la commis
sion des marchés et 'spéculations pour
suivre"- les- enquêtes nécessaires et arri
ver à. dos conclusions définitives. ■
La commission' a décidé de prendre
connaissance de tous les documents re
latifs aux liquidations. d'Alsace-Lorraine
et .d'entendre prochainement les' pre
miers témoins. ,
La commission a tenu i tlpnaler
'maintenant au"^'ministre de la' . Justice
l 'insuffisance , ma.pifeste ' de certaines
sanctions .qui. .iie .sont nullement.cn ra p-
port avec lu firavitô des fai'.s. -, ..î
.Une conférence à la présidence du
Conseil. — Comme .suite aux ' déclara
tions faites avant-hier à'la tribune de la
Chambre dans le -débat sur la réforme
des pensions des victimes de lo guerre,
une i-o'iféro.nce aura Heu dimanehfj à ,Iy.~.
quelle pi oitli-ont nari le p;ésid«nt du
Conseil, ' MM.' Vincent Aurlol ,«t Viol-
lotte' au nom de la commission, des Fi
nances. le ministre des Finances, le mi
nistre des Pensions, les représentants-, du:
groupé des-mutilés' de la Chambre: 4t ; îete;
représuntants des orçanisations de inuW-
.lés, ;■ 4 , . ... i
, Les SO aux anciens cSnibayants. ~
l^e gronix;. cl«s députés mutilés a reçu
hier, les- reprënemants . du comité d'en
tente des associations des victimes de la
- c;u«ri-e et d'anciens . combattants.® »
Ceux-ci ont confirmé qu'ils, deman-
daivnt. le réSju.Jtemcnt de leur pension
■piO* une .évaluation de: 80 % dc^s taux en
vigueur-an 31 mars 1919, sur la base des
tarifs applicables | aux- simples soldats
sans distinction dé catégorie,
• Les • statistiques établissent que la
moruUii.; considérable ' et. toujlottrs! crois
sante des pensionnés de guerre, facilite
ra malbi^ureusenteiit'-. le réajustement.
Répondant à, ; l'appel du .président .du
Conseil, le; comité d'entente déclare qu'il
donnera son appui, le'plus agissant, à. la
commission .des Pensions : : pour faire
réussir les 1 emprunts .nécessaires à son
fonctionnement,, et au soulagement de la
..Trésorerie.-.
78 Mouzu
77 Melssonler .......
75 Saint Bernard ..ï
73 Lllac '
73 Fou du Roi .....
71 Belle Rose .....
71 Mlrebeau' il ....»
70 Rambour ........
70 Avanry
68 Ramsinlt .........
68 Christy. Mlnatrel
65 Rlbble ....
65 Gymnure .........
. 65 Tendresse .........
63 Minon .....
X...
Q. Mltchell
X-'..
Audouard
A.'Atklnson
Dejfiarguiel
.Bedeloup
Bld. Haes
Le Prbvoat
' Qotfll.eb.
Borsthand
I* Barré
X...
Salmon,
P. Thibault
a:.Morlaye.
25 ANS D'EXPÉRIEhîÇË
mwzmus
UNE MERVEILLE,
fonctionne SANS LIQUIDE.
La Plus rÛiSSAMTE SAr,s p Ressio*i
l» Plus > «âHâirri!»
ÉCONOMIQUE ÏNEXPLOSiBLE
"la Plus
8ELLE lUMIÊHE
8 JOURS i l'EWAl
"I--VIpour' t f i.-:
, la Province
à toute persôn'nt
Qutunferala demande :
CATALOGUE i-'UANCO
i Éttblisseme&fJi
TiTB-LUBI
21*39. Boale*ard-H'cnrMV
PARIS
PIERRE PETIT
Ses Portraits. - Ses Agrandissements
photographie Pteii'e -Pfttlt,; 122.r,ttatayetto
DOM
BBÉNEDK.ÏINE
—i— I-.ond.ros : 'Le congédiement <3'ua
. coiîtrôleur' risqué do provoquer une grève
"partielle des tramways à Tx>ndres.« •
;«i MU» g
• Vou». Mbdam» «uv «ool*> Q«
Dortralt« d'art
• D« bMtu i «tnii»di«MiiB»Di» aoli k S
eoaleur. , ; "g
• De» ftprodoetioa» biM («ttM df mht> S
cotraphie» et documents. ; SS
• Des carte* postale» oMot S
o&ss«*oortt Identité». Vojreï ' S
PHOTO - MIDGET I
Lé ola« important* M&Isod 4« -Part»
t Dis il 9. AoulemrS ftooa^Nottvelli
16. rue du Louvre - ' IS» Avenue Nlel
iiiiiiuiiiiiiiiHMiiiiiuHiiiinmiiiiiiiiiiiiii
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 71.73%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 71.73%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6290921/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6290921/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6290921/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6290921/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6290921
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6290921
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6290921/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest