Presse et revues
6 pages
Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1925-02-21
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 février 1925 21 février 1925
Description : 1925/02/21 (Numéro 17525). 1925/02/21 (Numéro 17525).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k6060331
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
Le Petit Parisien
il
LES ARMEMENTS DE L'ALLEMAGNE
UNE MANŒUVRE
DUREICH
Le gouvernement allemand voudrait
discuter avec les alliés sur les points
signalés par la commission de
contrôle
Londres, 20 fév. (dép. Petit Parisien)
• S'il est des reproches que l'on
1' ais.se adresser à la diplomatie aile.
mande, ce n'est certainement pas ce-
lui' de laisser passer sans la saisir
une occasion d'intervenir dans tes
négociations des alliés relatives à
l'application du traité. La voici main-
tenant à l'oeuvre pour créer un coii-
1It franco-britannique dans l'affaire
dd Cologne. Se rendant compte que
te rapport de la commissi'on de co;i-
i foie relève des manquements fla-
grants aux clauses militaires du
tr-aité, le gouvernement de Berlin
r."a pas entrepris de les nier, mais il
ntanœuvre pour avoi'r l'occasion d'en
d:scuter l'étendue et la gravité.
A cet effet, il est intervenu auprès
du gouvernement britannique pour
'suggérer des négociations verbales
avec les alliés sur les points soulevés
par lu commission de contrôle. Il a
invoqué le précédent de la confé-
rence de Londres, tenue en août der-
nier, pour la mise en application du
plan Dawes et MAI. Luther et Strese-
tnann auraient pris soin de fuire con-
naîtra qu'il leur apparaissait facile
d'aboutir à un accord avec les alliés
sur presque tous les points. lis n'au-
raient fait de réserves qu'en ce qui
concerne le logement de la police de
sûreté dans les casernes.
On n'ignore pas ici que le traité a
clairement dé6ni la procédure à sui-
et qu'elle' Consiste pour les alliés
il s'entendre sur le texte d'une note
dt transmettre à Berlin par la voie
diplomatique ordinaire. Le gouver-
nement britannique inctine toutefois
à penser qu'il y aurait quelque avan-
tage à faire droit à la requête alle-
mande. Il considère, notamment, que
si au cours des négociations verbales
le gouvernement de Berlin acceptait
un texte l'engageant à satisfaire aux
demandes des alliés, cet accord se-
rait préférable, surtout au regard de
"opinion publique allemande, à l'en-
voi d'une note qui aurait nécessaire-
le caractère d'un ultimatum.
G' st apparemment en vue de
l'a ption de cette procédure que le
'̃ et britannique a insisté pour
..le rapport de la commission de
ôlp fawe l'objet d'une discussion
Fonférence, interalliée. On avait
'é que M. Herribt pourrait venir
idr^s avant la réunion du conseil
Société des nations. Comme cette
,t3 semble aujourd'hui très impro-
;e;M; Chamberlain serait disposé
ancer son départ pour Genève
participera à une conférence tenue
..ris. On ne manque d'ailleurs pas
') ''aire remarquer qu'il ne serait
<[; iMe de recourir à la méthode
orée par le gouvernement, alle-
.d qu'à la ewmèitiuu que la France
't ia Belgique s'y rallient. Il est donc
'résumer que des consultations
en cours entre Londres, Paris et
xelles, à l'effet de régler ce point
rit. irocédure.
LE REICHSTAG DISCUTE
̃ ̃" k QUESTION DES CRÉDITS
,AU INDUSTRIELS DE LA RUHR
Berlin, 20 fév. (dép. Petit Parisien.)
Devant le Reichstag, la fractio.i
socialiste a développé aujourd'hui
àMi interpellation sur le scandale diîs
*llb millions de marks or d'indem-
îutt l'industrie lourde westpha-
l'eru.e.
Le chancelier Luther et le ministre
des Affaires étrangères Stresemann
prirent ensuite la parole, mais, loin
de produi're la justification de leur
conduite, ils se sont bornés à répéter
(jue les ministres socialistes furent
u'accord avec leurs collègues sur la
nécessite d'indemniser les indus-
triels.
Il est à prévoir que l'interpellation
socialiste n'aura pas de conséquence
''rieuse et que le Trésor ne recevra
mais un sou des sommes que MM.
,ither, Strfis&maaa et Becker ont
tait. passer dans les poches des ma-
.uit de nommer une commission
enquête de vingt et un membres
oui examinera les détails du Panama
sabilités.
L'opinion de M. Coolidâe
sur un emprunt français éventuel
Washington, 20 février (dép. Havas.)
En réponse à une question sur les dé-
clarations de M. Clémentel relatives il un
emprunt éventuel de 135 millions de dol-
larÿ aux Etats-Unis, on a indiqué, à la
Maison Blanche, que, selon l'opinion de
M. Coûlidge, les déclarations du ministre
des Finances français ne présentent, pas
un caractère suftisamment concret, ni
définitif, pour permettre d'exprimer un
point de vue à ce sujet.
COMPlÛT GQMMDM18TE__DECOU¥ERT EN BULGARIE
Londres, 20 février (dép. Petit Parisien.)
suivant un message Reuter de Sofia,
les autorités auraient découvert à Sumen
une organisation communiste secrète et
!mportanfe. Trente arrestations auraient
étf'i opérées, soit dans la ville elle-même,
soi- dans la région environnante. On pos-
la preuve que les conjurés voulaient
assassiner plusieurs membres du gou-
tfl C"IP nE GRISOU FUIT VICTIMES EN AMÉRIQUE
New-York, 20 février ;dép. P. Parisien.)
Une txploslon de grisou, qui s'est pro-
duite aujourd'hui dans une mine située
̃ris de Sullivan (Indiana), a coûté la
vie a cinquante mineurs. Cinq cadavres
ont été déjà, remontés à la surface.
Bruxelles. La Chambre belge a adopté le
̃)jfii -atlflant la convention du travail
uico-ijelue.
Les négociations économiques tranro-
i'Ijres ont été suspendues afin de permettre
imx délégations de rendre compte des tira-
vaux à jëurs gouvernements.
La Irise ministérielle semble conjuré**
'e gouvernement dissoudrait la. Chambre le
mars et les élections auraient ll<>u le
!"• avril.
Moscou. Le bureau du comité central
exéi'iitir a ratltlé le traité entre la Ruasie et
le Japoi..
Le Caire. Le ministre d'Italie «*t venu
••ïiirer. de la part de son gouvernement, la
iv,ni»e ile (le DJaradoub.
tfew-Tork. Un court-circuit a provoqué
uni! panique dans le métro de Brooklyn
̃̃iMute voyageurs ont été blessés.
Varsovie. M. Justin Oodart a signé une
'̃̃ nviitiou franco-polonaise relative à l'émi-
ut.on.
Revue de la Presse
LA CHUTE DU CABINET MARX
Gaulois (M. René Lara;.
Si un gouvernement prussien de même
ruance que le gouvernement. d'Empire,
succède demain à l'éphémère cabinet do
i es-chancelier Marx, et si la direction
de la police de Berlin misse sous le con-
trôle des populistes, alliés aux nationa-
listes, quel sera, dans un proche avenir,
le destin de. la République allemande
désarmée contre la menace d'un «putch»
monarchiste rendu probable par la eo<-
!ilion de toutes les associations panger-
Ku.nistes ?
LA RÉORGANISATION DE L'ARMÉE
Petit Bleu (M. Alfred Oulniau).
Le général 'Nollet et son état-major
préparent un nouveau statut de l'armée.
On en ignore encore les modalités,
mais on sait qu'il tend à une réduction
notable du temps de service en temps de
paix et à une nouvelle répartition des
troupes actives.
La commission de 1'armée appréciera,
Je moment venu, quand elflo sera totale-
ment informée. Pour nous, qui sommes
partisans en principe d'une refonte de
nos lois militaires, nous désirons qu'on
n'y procède qu'après une enquête appro-
fondie. Il ne faudrait pas que, sur les
capacités offensives, nn se trompât aussi
lourdement que sur les capacités de paie-
ment de l'Allemagne.
L'inviolabilité de notre territoire est
aussi précieuse que notre crédit. Et,
puisque le malheur des temps l'exige,
pénétrons-nous bien de cette pensé
qu'il n'y a pas seulement la bataille du
franc à gagner. C'est notre existence
qui est en jeu.
LES RELATIONS COMMERCIALES
FRANCO-PORTUGAISES
Une réunion de fonctibnnaires, d'in-
dustriels et de commerçants français
à laquelle assistait M. Raynaldy, mi-
nistre du Commerce, a eu lieu hier
après-midi, au Quai d'Orsay, pour
examiner le projet de mo,dus vivendi
franco-portugais.
LA CIRCULATION A PARIS
Les droits et les devoirs da piétons
Le Bulletin municipal a publié,
hier matin, l'ordonnance du préfet
de police, relative à la circulation
des piétons. ELIC comporte trois ar-
ticles que voici
Article premier. Sur les voies où des
signaux sont placés pour marquer les
points de passage des piétons, il est
interdit à ceux-ci de traverser la chaussée
eu dehors de ces passages.
Art. 2. Aux points indiqués pour le
passage des piétons, les conducteurs de
tous véhicules sont tenus de ralentir et,
s'il y a lieu de s'arrêter lorsqu'un piéton
s'est engagé sur la chaussée.
Art. 3. Sur les points de la voie
publique où fonctionne un service de
police réglant le passage alterné des
piétons et des voitures, il est interdit aux
piétons de s'engager sur la chaussée en
dehors du temps d'arrêt des voitures.
Le congrès du parti républicain socialiste
Le congrès du parti républicain
socialiste a ouvert hier ses travaux.
Après une allocution de M. Viollette,
qui -.présidait, i>f. Soulié, sénateur,
maire de Saint-Etienne, rapporteur
de la commission administrative, a
exposé en quelques phrases le pro-
gramme du parti' puis, abordant la
tactique électorale, il a déclaré que
pour lui les républicains socialistes
devaient reprendre la formule de
Waldeck-Rousseau Pas d'ennemi
•à gauche »
Ce grand homme d'Etat qui a jefé sur
,la représentation parlementaire do mon
département un éclat impérissable ne
s'est jamais laissé influencer par les
manœuvres de ses adversaires ni par
leurs clameurs.
Insensible aux diversions, il poursui-
vait d'une volonté inflexible son dessein
et il l'a réalisé.
Pas d'ennemi gauche Nous enten-
dons par là que, sans admettre aucune
thèse contraire à la souveraineté du suf-
frage universel et à l'indépendance na-
tionale, nous ne voulons déclarer .la
guerre aucune forme de l'aotion ou-
vrière.
Ce mot d'ordre, nous vous le propo-
sons. Si vous n'en adoptez pas le terme
même, du moins ne rejetterez-vous point
l'espoir qu'il exprime.
Vous ne vous laisserez pas dérouter
par les campagnes de violence, de parti-
que et d'épouvante sur lesquelles, à toute
époque, les puissances de recul et d'ar-
gent ont compté pour triompher dans le
désarroi des consciences et des volontés.
Rappelez-vous les élections législative
de ISiS, qui précédèrent et préparèrent
Ic coup d Etat par l'affolement général.
Vous direz, citoyens. que pour les par-
tis d'avant-garde, la division c'est la dé-
faite.
M. Braudon se félicite de la créa-
tion d'un groupe féminin du parti.
M. Viollette donne lecture d'une dé-
claration émanant d'un groupe de
parlementaires a y a n t récemment
adnéré au parti.
En tin de séance, il est procédé à
la nomination des commissions.
Suite aujourd'hui.
M. Painlevé présidera dimanche le
banquet de clôture.
AU CONSEIL CENTRAL
DU TOURISME INTERNATIONAL
Dans sa séance d'hier matin, Ic conseil
central du tourisme international a cons-
titué son comité directeur, à raison d'un
délégué titulaire et un délégué adjoint
pour chaque gouvernement et pour cha-
que grande association touristique ou
automobile.
Président, M. Edmond Chaix, directeur
de l'Office national du tourisme; vice-
président, le comte Robert de Vogüé.
président de l'Automobile Club de France;
secrétaire général M. Audigier, secré-
taire général de l'Union des fédérations
des syndicats d'initiative; trésorier. M.
Henri Defert, président du 'l'ouring Club
de France et de l'Association internatio-
nale du tourisme.
L'Office national du tourisme à Paris
sera le siège social du conseil.
Il a été convenu que jusqu'à la pro-
chaine assemblée générale, aucun gou-
vernement ne sera admis, en dehors de
ceux qui ont partlcipé à la création du
conseil, s'il ne fait pas partie de la So-
ciété des nations.
A la séance de l'après-midi, sur la pro-
position de NI. Chaix, l'Aéro Club de
France a été admis comme membre adhé-
rent du conseil centrai. Puis le program-
me de travail du conseil a été examiné
question des chemins de fer. création de
trains de plaisir, rétablissement des bil-
lets de bain de mer à prix réduit, faci-
lités pour la visite des bagages en douane,
fédérations Internationales des clubs al-
pins, navigation aérienne et maritime,
passeports tirent l'objet d'un rapport de
NI. Edmond Chaix et d'une très intéres-
sante discussion.
Le soir, à 22 heures, une très brillante
soirée réunissait Les délégués et un grand
nombre, de parlementaires parisiens dans
les salons du ministère des Travaux pu-
blics.
UN FOU S'ACCUSAIT
D'AVOIR ASSASSINÉ M. POINCARÊ
SOUS L'ARC DE TRIOMPHE
Hagard, les traits révulsés, les vête-
ments en lambeaux, un homme d'une
soixantaine d'années pénétrait en coup
de vent, hier matin, dans les locaux du
commissariat des Halles, paraissant eu
proie a, une vive surexcitation.
Appelez le commissalre 1 proféra-t-il
en se Jetant sur un bacc.
Attiré par le bruit, M. Maurice, secré-
taire de il. Humez, parut.
C'est vous le commissaire ? ques-
tionna l'inconnu. Arrêtez-moi Arrêtez-
moi 1 Je viens de commettre un crime
j'ai tué NI. Poincaré.
Poursuivant, il ajoufa
Passant cette nuit sous l'Arc de
Triomphe, j'ai croisé l'ancien Président
de la République, auquel j'en veux mor-
tellement depuis qu'il m'a fait interner
dans un asile d'aliénés. Le reconnaissant,
je vis rouge et, m'emparant d'une ma-
traque qui trainait :1 proximité, je frap-
pai, je frappai. Depuis, j'ai erré dans
Paris, mais, comme j'ai des remords, je
viens me constituer prisonnier.
.NI. Maurice n'eut pas de peine à cons-
later que le pseudo-assassin n'était qu'un
déséquilibré.
Vous avez bien fait de vous rendre,
lui dit-il, on va vous conduire devant le
procureur de la République.
Qnelques instants plus lard, le dément,
Paul Giroi, igé de soixante-cinq ans,
veilleur de nuit, sans domicile fixe, était
amené à l'infirmerie spéciale du dépôt.
AU CONSEIL D'ÉTAT
LE GOUVERNEUR JOCELYN-ROBERT
CONTRE LE MINISTRE DES COLONIES
On se souvient qu'à la suite des élec-
tions législatives de l'an dernier et des
incidents sanglants qui les suivirent ou
les précédèrent. M. Jocelyn-Robert, gou-
verneur de la Gundeloupe, fut relevé de
ses fonctions et rappelé en France.
M. Jocelyn-Robert vient de se pour-
voir devant le conseil d'Etat contre le
décret du ministre des colonies du
30 décembre 1924 nommant M. Beurnier
gouverneur de la Guadeloupe.
LA SOLDE DES OFFICIERS GENERAUX
DU CADRE DE RESERVE
Cent cinquante officiers généraux en-
viron, passés récemment au cadre de
réserve, viennent de se poutvoir contre
un décret du ministre des Pensions qui
a fixé leur solde de réserve 18.000
francs, somme qu'ils estiment insuffl-
sante. Ils prétendent avoir droit à 24.000
francs.
Le Président du Chili
reçu au comité France-Amérique
Le comité France-Amérique a offert,
hier soir, un grand diner en l'honneur
de M. Alessandri, président de la Répu-
blique du Chill.
AIM. Dumas, Abel Rey et Paul Hazard
ont rappelé les souvenirs Impérissables
qu'ils ont rapportés de leur voyage au
Chili. Puis, M. Souza Dantas, ambassa-
deur du Chili, a apporté le salut de la
nation sœur.
NI. Alessandri, chaleureusement ap-
plaudi, a remercié les professeurs fran-
çais de tout ce qu'ils avaient fait pour
son pays.
BULLETIN DES COMMUNES. LIBRES
Vive la rosière des Epinettes 1
La commune libre des Epinettes est née
depuis hier soir. Elle a, à sa tête, quatre-
vingt flouze membres, dont un maire, neuf
adjoints, sans oublier une Marianne, Mme
Briée.
Au cours d'un bal donne salle du Méli-Mélo,
avetiue de Saint-Ouen, Mlle Blanche Galice,
dix-sept ans, demeurant 8, Impasse de la
Jonquière, a été élue rosière. Elle sera assis-
tée dans les cérémonies par Mlle Madeleine
Amblert, dix-neuf ans, demeurant 5, passage
Saint- Ange
CHEZ LES FORAINS
L'i-nion foraine de Paris et de la banlieue
a tenu. Ivier, une réunion corporative, place
Daiumesnil. il laquelle assistaient de nom-
breux forain·.
Il y fut annoncé, qu'en raison de l'E.vpo-
sUioti des arts décoratifs, les emplacements
de la fête foraine des Invalides, s'ouvrant le
M mai. sont fixés avenues de la Bonrdou-
nais et Rapp, qual d'Orsay (partiellement)
et rue Joseph-Bouvard.
Il est question de créer en juin unr seconde
féte Dmiroesnil », mais un groupe d'habl-
tants des quartiers Picpus et Bel- Au1 sollicite
une fêle à la même époque. Par ailleurs, une
pétition, signée d'un certain nombre d'ha-
bitants de la place et de l'avenue Daumesnll,
protestent contre le projet d'une seconde
fête.
Après échanges de vues, Il a été décidé que
te bureau de l'Union étudierait la question.
Puis Pon parla de Sélection de la Esme-
ralda ie 13 mars, et des réjouissances popu-
latres projelées, pour la Foire au pain d'ipl-
ces, notamment.
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L'AGRESSEUR DEJA DEUX FOIS CONDAMNE
EST ARRÊTE
Un attentat, qui rappelle celui
dont, en février 1921, fut victime,
clans une bijouterie de la rue Saint-
Honoré, où elle était employée
comme vendeuse, Mlle Nexara, a été
commi's, hier après-midi, sur un
commerçant du quartier Saint-Paul.
Ce dernier, M. Nouchin Boio-
kanski, âgé de.cinquante-trois ans,
tient un magasin d'achat et de vente
de meubles, 72, rue François-Miron.
Après avoir déjeuné, il venait d'ou-
vrir sa boutique lorsqu'un individu
d'une trentaine d'années se présenta,
demandant à acquérir des chaises.
.NI. Boiokanskt prit un escabeau
pour descendre du mur, où elles
M. Boiokanski et son agresseur, Pierre Cadoret
étaient accrochées, des chaises choi-
sies par le « client ».
Profüant de ce que le marchand
de meubles, monté sur l'escabeau, lui
tournait le dos, l'individu sortit de
s:e poche une pince-monseigneur
d'une quarant.aine de centimètres.
Puis. se précipiitaal',sur M. Boio-
kanski, il lui en porta' trois coups a
toute volée.
Atteint à la base du crâne, per-
dant son sang en abondance, à demi
étourdi, le commerçant chancela et
s abattit sur le plancher.
Se ruant alors sur lui, son agres-
seur se'disposait l'achever, Mais M.
Boiokanski eut assez d'énergie pour
se redresser et paralyser son meur-
trier, cependant qu'il appelait' au se-
cours.
A cet instant, un maçon, M. René
Touteillas, passait devant la bou-
tique. Percevant les appels, il y pé-
nétra aussitôt et, après une courte
lutte, parvint à réduire i1 l'impuis-
sance le bandit Pierre Cadoret, né
à Nantes en 1895, emballeur, domi-
cilié 33, rue des Francs-Bourgeois.
Remi's entre les mains des agents,
qui eurent grand'peine à lempêcher
d'être lynché par la foule furieu·e,
Cadoret fut conduit au commissariat.
Interrogé, il déclara qu'étant sans
travail depuis plusieurs jours, il
avait projeté de dévaliser le mar-
chand de meubles pour se procurer
des subsides. Et, à cet effet, il avait
fait emplette de la pince-monsei'-
gneur dans un grand bazar de la rue
de Rivoli.
Cadoret, qui a déjà subi deux con-
damnations, a été envoyé au dépôt.
Les locataires et les expropriations
Au cours d'une réunion tenue la mai-
rie du 10' arrondissement, M. Payer
a retracé les négociations qui ont été con-
duites par le gouvernement, d'accord
avec les parlementaires du secteur et la
compagnie des Chemins de fer de l'Est.
Au cours de ses explications, il a été
amené tr décilarer que le gouvernement
serait disposé a. aller, le cas échéant, jus-
qu'au dépôt d'un projet de loi tcntîant à
assurer aux locataires d'immeubles frap-
pés d'expropriation pour cause d'utilité
publique, le bénéfice de la législation gé-
nérale sur les loyers.
LE TOURNOI INTERNATIONAL D'ÉCHECS
Résultats de Ia 10e journée du tournoi
international d'échecs la partie met-
tant aux prises Znosko-Borowky et
Opocinsky, a été ajournée après le 45,
coup.
La partie entre Colle et Tartakower,
a été ajournée également après le 47*
coup.
La femme du percepteur de Plouzé-
védS, Mme Demont, est arrêtée à Paris, chez
sa sceur, mais est laissée en liberté provi-
soire.
M. A. Goubaux P 14 » 6 50
2. Uléa (A. Llbeert) 3t 50 Il 50
3. Umbrla (Guéroolt) 31 50 12 50
f. Utilis (L. Pottier). Non placés Uranie
(Legros) Uperna (Verzèle) Ustica (E.
Marie) Uskara (Bulhlon) Urodonal (Du-
four), Un Soir (Chrétien); Ursule (P. Poey;
Urgent (Goug-eon) UIeh (P. Viel) L'skub
(Auvray) Urdax (C. de Wazières). Quinze
partants. Durée 3' 50" 4/5, 3' 51",
ôt" 3/5, 3' 51" 4/5.
Réduction au kilomètre, t' 32"
PRIX DE ROUEN
Trot attelé. 25.000 francs, 2.30D mètres
t. Végrana (Guéroult) 34 » 17 »
à )I. J.-B. Blézat.P 17 50 8 50
2. Vesvres (Carré?.P P 31 50
3. Va Vietis (Capovilla) 4. Vassal (Ver-
zèle). Non placé Wasa (Labayle). Cinq
partants. Durée 4' 10" 2/5, 4' 1t" 1/5,
4' 11" 3/10, 4' 14"
Réduction au kilomètre, 1' S9" 2/5.
PRIX DE MONTAUBAN
Trot monté. francs, 2.800 mètres
1. Versigny (Guéroult) 13 50 6 W
à M. G. Derossy P 13 5 50
2. Vertige (Gosselln) P 23- 50 il 50
Vautour II (L. Dufour) 4. Ver Luisant
(A. Forclnal). Non piacés Romano (Ver-
zèle) Vigne Vierge (E. Picard) Verzy
(Llntanf). Sept partants. Durée
LES ÉTRANGERS "INDÉSIRABLES"
M. Léon Riotor qui, à plusieurs repri-
ses, a signalé l'envahissement du quar-
lier Saint-Gervais, qu'il représente à
l'Hôtel de Ville, par des étrangers « in-
désirables » constituant un danger
public », a renouvelé hier au préfet de
police son appel de détresse, avec d'au-
tant plus d'insistance que ses électeurs
lui reprochent de ne pas s'opposer à celle
prise de possession du quartier par les
malfaiteurs étrangers. M. Riotor demande
à NI. Morain de prendre les mesures
utiles pour mettre fin à cette situation.
les expulsions nécessaires, constate-t-il
avec regret, n'étant pas en son pouvoir.
La baisse des cours du blé
entraîne celle du prix de la farine
mais pas encore celle du prix du paia
La baisse constatée en ces derniers
jours sur le marché du blé aussi bien
indigène qu'exotique a eu sa répercus-
sion sur le prix des farines qui, pour
la première fois depuis huit mois, en-
registrent un léger fléchissement. En te-
nant compte de tous les éléments qui
outrent dans la détermination de son
prix, la commission départementale cou-
su^utive, réunie hier matin à l'Hôtel de
Ville, a ramené, en effet, le cours offi-
cieux de la iarine panifiable réglemen-
taire avec incorporation de 20 0/0 de blé
exjtique francs au lieu de fr.,
prix coté ln semaine dernière.
Cette baisse n'entraînera pas. toute-
fois, une diminution du prix du pain.
Ce n'est que si elle s'accentue, comme
on peut l'espérer d'après la situation du
marché et si le cours de la farine est
ramené il 167 francs le quintal, que le
prix du pain sera réduit d'un sou.
L'homme-femme Paul Grappe
le déserteur amnistié, exagère
Après avoir eu l'intention comme nous
i avons signalé, do « tourner son roman
d homme-femme dont un épisode s'était
déroulé chez Mme Olivier, fabricante de
eadres. 3j, rue de l'Annonciation, le dé-
serteur amnistié Faut Grappe s'est pré-
senlé hier ù cette adresse pour faire pho-
tographier le local où il avait travaillé
comme ouvrière, et eela pour illustrer la
fubliealioii du ses mémoires Ma s
Mme Olivier et son Hls, mutilé de guerre
s'y opposèrent, et la discussion se ter-
mina au commissariat de la Muette où
le secrétaire ftt.comprendre à Paul
Grappe qu'il exagérait. Le silence et. l'ou-
hli, c'est ce qui convient au déserteur
Rendant visite à une amie
une jeune femme meurt subitement
Une, jeune femme de vingt-cinq ans
environ se présentait, la nuit dernière,
vers dix heures et demie, à l'hôtel sis
24, rue du Gronler-Suint-Lazare, et se
faisait indiquer lu chambre de Mme Vin-
cent, chez qui elle monta aussitôt.
Quelques instants plus tard, Mme Vin-
cent descendait, affolée, chercher du se-
cours pour sa visiteuse qui venait de
s'affaisser, en proie à un malaise subit.
Lorsqu'on arriva auprès d'elle, elle était
inanimée sur le parquet et avait cessé
de vivre.
Mme Vincent connaissait seulement sa
visiteuse sous le surnom de Rachel ».
On croit qu'il s'agit d'une nommée Mar-
celle Bert, demeurant en garni rue Saint-
Maur.
Les premières constatations font sup-
poser que ce décès est dû à une em-
bolie. Néanmoins, le corps a été trans-
porte à l'institut médico-légal pour au-
topsie et identification.
DEMAIN LA CRUE DE LA SEINE
ATTEINDRA SON MAXIMUM
Le service hvdrométriquc annonce que
la crue actuelle de la Seine, ainsi que
celles de l'Aisne et de la Marne, attein-
dront leur maximum demain.
La Seine ne parait pas devoir dépasser
la cote de 3 m. 40 au pont d'Austerlitz
et 4 m. 30 il. Bezons. Les cotes d'hier
étaient, à Austerlitz, de 2 m. 90 et à
Bezons de 3 m. 76.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
LE GALA D'ESCRIME
Le gala artistique et sportir organisé hler
soir par la salle Flaeher, au théâtre Alùert-I"
a obtenu un grand succès.
La démonstration de danses rythmique
exécutée par l'in;titut de gymnastique orga-
nique d'Irène Popard. les assauts de Roger
Ducret, champion olympique du fleuret
contre Rossignol, Grandin contre Mathieu,
Cattlau contre Klacher, Coutrot contre Fla-
cher, furent très applaudis.
En match a Pépée en six touches, l'Améri-
cain Mllncr, capitaine de l'équipe olympique,
battit Maricot par 2, Fischer battit le
Belge de Craecker par 6 à 5, et Gros rut vain-
queur de Lion,,1 par Cas.
LE TOURNOI INTERNATIONAL
DE HOCKEY SUR GLACE
Résultat des matdips de la seconde soirée
(lu tournoi international de hockey sur glace
au Palais de glace
Premier match Belgique bat Suisse par
4 buts à 0.
Deuxième match France et Angleterre
font match nul. Les prolongations réglemen-
taires sont jouées et désigneront le vain-
queur qui se rencontrera avec le Canada pour
la finale qui aura lieu aujourd'hui.
4' 15" 2/5, V 17" 1/5, 4' 17" 3/10, 4' 1i" 2/5.
Réductton au kllomètre, l' 30" 2/3.
PRIX DE VITRE
Trot attelé. 6.000 francs, mètres
1. Sermoise (Dessauze) G 21 » il 50
à V. Ed. Beauvols P 12 50 6 »
2. Slim (Hude) P 18 » 7 50
3. Tanaurl (C. Masson) P 26 » 11 50
i. l'ourterelle Blanche (Bouley). Non
placés Tic Tac (A. Gouin) Sautillant
(Cnudde) T. S. F. (Souchoei) Topsy (Le-
nain) Tartarin (F. Deléglise) Tombola
(Sainmartln) Source d'Or (L. Joliet).
Onze partants. Durée 3' 53" 3/D
̃ï 53" 3' 56" e/5, 3' 56" 7/10.
Réduction au kilomètre, r 33" 2/5.
PRIX DE ROYAN
Trrt attelé. 8.000 francs, 2.800 mètres
1. Riffe (propriétaire) 29 50
à M. Ed. Macé P 15 50 7
2. Prlsca (Cnuddel.P P 36 50 la
3. Quand lfène (Pentecôte) .7 50 14 50
4. r.eyal (Essartial). Non placés Sans
Gêne (Finn) Toute Bonne (L. Hémard)
Pettvllle (Vftoz) Baccaray (F. Pro3per)
Succès (H, Masson) Trêves (A. Tamberi)
fbèra (C. Vanderherghe) Qui Vive (F.
Pérot) Soquette (Forcinal) Robert Bis.
mont (L. Forcinal). Quatorze partants.
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LES ARMEMENTS DE L'ALLEMAGNE
UNE MANŒUVRE
DUREICH
Le gouvernement allemand voudrait
discuter avec les alliés sur les points
signalés par la commission de
contrôle
Londres, 20 fév. (dép. Petit Parisien)
• S'il est des reproches que l'on
1' ais.se adresser à la diplomatie aile.
mande, ce n'est certainement pas ce-
lui' de laisser passer sans la saisir
une occasion d'intervenir dans tes
négociations des alliés relatives à
l'application du traité. La voici main-
tenant à l'oeuvre pour créer un coii-
1It franco-britannique dans l'affaire
dd Cologne. Se rendant compte que
te rapport de la commissi'on de co;i-
i foie relève des manquements fla-
grants aux clauses militaires du
tr-aité, le gouvernement de Berlin
r."a pas entrepris de les nier, mais il
ntanœuvre pour avoi'r l'occasion d'en
d:scuter l'étendue et la gravité.
A cet effet, il est intervenu auprès
du gouvernement britannique pour
'suggérer des négociations verbales
avec les alliés sur les points soulevés
par lu commission de contrôle. Il a
invoqué le précédent de la confé-
rence de Londres, tenue en août der-
nier, pour la mise en application du
plan Dawes et MAI. Luther et Strese-
tnann auraient pris soin de fuire con-
naîtra qu'il leur apparaissait facile
d'aboutir à un accord avec les alliés
sur presque tous les points. lis n'au-
raient fait de réserves qu'en ce qui
concerne le logement de la police de
sûreté dans les casernes.
On n'ignore pas ici que le traité a
clairement dé6ni la procédure à sui-
et qu'elle' Consiste pour les alliés
il s'entendre sur le texte d'une note
dt transmettre à Berlin par la voie
diplomatique ordinaire. Le gouver-
nement britannique inctine toutefois
à penser qu'il y aurait quelque avan-
tage à faire droit à la requête alle-
mande. Il considère, notamment, que
si au cours des négociations verbales
le gouvernement de Berlin acceptait
un texte l'engageant à satisfaire aux
demandes des alliés, cet accord se-
rait préférable, surtout au regard de
"opinion publique allemande, à l'en-
voi d'une note qui aurait nécessaire-
le caractère d'un ultimatum.
G' st apparemment en vue de
l'a ption de cette procédure que le
'̃ et britannique a insisté pour
..le rapport de la commission de
ôlp fawe l'objet d'une discussion
Fonférence, interalliée. On avait
'é que M. Herribt pourrait venir
idr^s avant la réunion du conseil
Société des nations. Comme cette
,t3 semble aujourd'hui très impro-
;e;M; Chamberlain serait disposé
ancer son départ pour Genève
participera à une conférence tenue
..ris. On ne manque d'ailleurs pas
') ''aire remarquer qu'il ne serait
<[; iMe de recourir à la méthode
orée par le gouvernement, alle-
.d qu'à la ewmèitiuu que la France
't ia Belgique s'y rallient. Il est donc
'résumer que des consultations
en cours entre Londres, Paris et
xelles, à l'effet de régler ce point
rit. irocédure.
LE REICHSTAG DISCUTE
̃ ̃" k QUESTION DES CRÉDITS
,AU INDUSTRIELS DE LA RUHR
Berlin, 20 fév. (dép. Petit Parisien.)
Devant le Reichstag, la fractio.i
socialiste a développé aujourd'hui
àMi interpellation sur le scandale diîs
*llb millions de marks or d'indem-
îutt l'industrie lourde westpha-
l'eru.e.
Le chancelier Luther et le ministre
des Affaires étrangères Stresemann
prirent ensuite la parole, mais, loin
de produi're la justification de leur
conduite, ils se sont bornés à répéter
(jue les ministres socialistes furent
u'accord avec leurs collègues sur la
nécessite d'indemniser les indus-
triels.
Il est à prévoir que l'interpellation
socialiste n'aura pas de conséquence
''rieuse et que le Trésor ne recevra
mais un sou des sommes que MM.
,ither, Strfis&maaa et Becker ont
tait. passer dans les poches des ma-
.
enquête de vingt et un membres
oui examinera les détails du Panama
sabilités.
L'opinion de M. Coolidâe
sur un emprunt français éventuel
Washington, 20 février (dép. Havas.)
En réponse à une question sur les dé-
clarations de M. Clémentel relatives il un
emprunt éventuel de 135 millions de dol-
larÿ aux Etats-Unis, on a indiqué, à la
Maison Blanche, que, selon l'opinion de
M. Coûlidge, les déclarations du ministre
des Finances français ne présentent, pas
un caractère suftisamment concret, ni
définitif, pour permettre d'exprimer un
point de vue à ce sujet.
COMPlÛT GQMMDM18TE__DECOU¥ERT EN BULGARIE
Londres, 20 février (dép. Petit Parisien.)
suivant un message Reuter de Sofia,
les autorités auraient découvert à Sumen
une organisation communiste secrète et
!mportanfe. Trente arrestations auraient
étf'i opérées, soit dans la ville elle-même,
soi- dans la région environnante. On pos-
la preuve que les conjurés voulaient
assassiner plusieurs membres du gou-
tfl C"IP nE GRISOU FUIT VICTIMES EN AMÉRIQUE
New-York, 20 février ;dép. P. Parisien.)
Une txploslon de grisou, qui s'est pro-
duite aujourd'hui dans une mine située
̃ris de Sullivan (Indiana), a coûté la
vie a cinquante mineurs. Cinq cadavres
ont été déjà, remontés à la surface.
Bruxelles. La Chambre belge a adopté le
̃)jfii -atlflant la convention du travail
uico-ijelue.
Les négociations économiques tranro-
i'Ijres ont été suspendues afin de permettre
imx délégations de rendre compte des tira-
vaux à jëurs gouvernements.
La Irise ministérielle semble conjuré**
'e gouvernement dissoudrait la. Chambre le
mars et les élections auraient ll<>u le
!"• avril.
Moscou. Le bureau du comité central
exéi'iitir a ratltlé le traité entre la Ruasie et
le Japoi..
Le Caire. Le ministre d'Italie «*t venu
••ïiirer. de la part de son gouvernement, la
iv,ni»e ile (le DJaradoub.
tfew-Tork. Un court-circuit a provoqué
uni! panique dans le métro de Brooklyn
̃̃iMute voyageurs ont été blessés.
Varsovie. M. Justin Oodart a signé une
'̃̃ nviitiou franco-polonaise relative à l'émi-
ut.on.
Revue de la Presse
LA CHUTE DU CABINET MARX
Gaulois (M. René Lara;.
Si un gouvernement prussien de même
ruance que le gouvernement. d'Empire,
succède demain à l'éphémère cabinet do
i es-chancelier Marx, et si la direction
de la police de Berlin misse sous le con-
trôle des populistes, alliés aux nationa-
listes, quel sera, dans un proche avenir,
le destin de. la République allemande
désarmée contre la menace d'un «putch»
monarchiste rendu probable par la eo<-
!ilion de toutes les associations panger-
Ku.nistes ?
LA RÉORGANISATION DE L'ARMÉE
Petit Bleu (M. Alfred Oulniau).
Le général 'Nollet et son état-major
préparent un nouveau statut de l'armée.
On en ignore encore les modalités,
mais on sait qu'il tend à une réduction
notable du temps de service en temps de
paix et à une nouvelle répartition des
troupes actives.
La commission de 1'armée appréciera,
Je moment venu, quand elflo sera totale-
ment informée. Pour nous, qui sommes
partisans en principe d'une refonte de
nos lois militaires, nous désirons qu'on
n'y procède qu'après une enquête appro-
fondie. Il ne faudrait pas que, sur les
capacités offensives, nn se trompât aussi
lourdement que sur les capacités de paie-
ment de l'Allemagne.
L'inviolabilité de notre territoire est
aussi précieuse que notre crédit. Et,
puisque le malheur des temps l'exige,
pénétrons-nous bien de cette pensé
qu'il n'y a pas seulement la bataille du
franc à gagner. C'est notre existence
qui est en jeu.
LES RELATIONS COMMERCIALES
FRANCO-PORTUGAISES
Une réunion de fonctibnnaires, d'in-
dustriels et de commerçants français
à laquelle assistait M. Raynaldy, mi-
nistre du Commerce, a eu lieu hier
après-midi, au Quai d'Orsay, pour
examiner le projet de mo,dus vivendi
franco-portugais.
LA CIRCULATION A PARIS
Les droits et les devoirs da piétons
Le Bulletin municipal a publié,
hier matin, l'ordonnance du préfet
de police, relative à la circulation
des piétons. ELIC comporte trois ar-
ticles que voici
Article premier. Sur les voies où des
signaux sont placés pour marquer les
points de passage des piétons, il est
interdit à ceux-ci de traverser la chaussée
eu dehors de ces passages.
Art. 2. Aux points indiqués pour le
passage des piétons, les conducteurs de
tous véhicules sont tenus de ralentir et,
s'il y a lieu de s'arrêter lorsqu'un piéton
s'est engagé sur la chaussée.
Art. 3. Sur les points de la voie
publique où fonctionne un service de
police réglant le passage alterné des
piétons et des voitures, il est interdit aux
piétons de s'engager sur la chaussée en
dehors du temps d'arrêt des voitures.
Le congrès du parti républicain socialiste
Le congrès du parti républicain
socialiste a ouvert hier ses travaux.
Après une allocution de M. Viollette,
qui -.présidait, i>f. Soulié, sénateur,
maire de Saint-Etienne, rapporteur
de la commission administrative, a
exposé en quelques phrases le pro-
gramme du parti' puis, abordant la
tactique électorale, il a déclaré que
pour lui les républicains socialistes
devaient reprendre la formule de
Waldeck-Rousseau Pas d'ennemi
•à gauche »
Ce grand homme d'Etat qui a jefé sur
,la représentation parlementaire do mon
département un éclat impérissable ne
s'est jamais laissé influencer par les
manœuvres de ses adversaires ni par
leurs clameurs.
Insensible aux diversions, il poursui-
vait d'une volonté inflexible son dessein
et il l'a réalisé.
Pas d'ennemi gauche Nous enten-
dons par là que, sans admettre aucune
thèse contraire à la souveraineté du suf-
frage universel et à l'indépendance na-
tionale, nous ne voulons déclarer .la
guerre aucune forme de l'aotion ou-
vrière.
Ce mot d'ordre, nous vous le propo-
sons. Si vous n'en adoptez pas le terme
même, du moins ne rejetterez-vous point
l'espoir qu'il exprime.
Vous ne vous laisserez pas dérouter
par les campagnes de violence, de parti-
que et d'épouvante sur lesquelles, à toute
époque, les puissances de recul et d'ar-
gent ont compté pour triompher dans le
désarroi des consciences et des volontés.
Rappelez-vous les élections législative
de ISiS, qui précédèrent et préparèrent
Ic coup d Etat par l'affolement général.
Vous direz, citoyens. que pour les par-
tis d'avant-garde, la division c'est la dé-
faite.
M. Braudon se félicite de la créa-
tion d'un groupe féminin du parti.
M. Viollette donne lecture d'une dé-
claration émanant d'un groupe de
parlementaires a y a n t récemment
adnéré au parti.
En tin de séance, il est procédé à
la nomination des commissions.
Suite aujourd'hui.
M. Painlevé présidera dimanche le
banquet de clôture.
AU CONSEIL CENTRAL
DU TOURISME INTERNATIONAL
Dans sa séance d'hier matin, Ic conseil
central du tourisme international a cons-
titué son comité directeur, à raison d'un
délégué titulaire et un délégué adjoint
pour chaque gouvernement et pour cha-
que grande association touristique ou
automobile.
Président, M. Edmond Chaix, directeur
de l'Office national du tourisme; vice-
président, le comte Robert de Vogüé.
président de l'Automobile Club de France;
secrétaire général M. Audigier, secré-
taire général de l'Union des fédérations
des syndicats d'initiative; trésorier. M.
Henri Defert, président du 'l'ouring Club
de France et de l'Association internatio-
nale du tourisme.
L'Office national du tourisme à Paris
sera le siège social du conseil.
Il a été convenu que jusqu'à la pro-
chaine assemblée générale, aucun gou-
vernement ne sera admis, en dehors de
ceux qui ont partlcipé à la création du
conseil, s'il ne fait pas partie de la So-
ciété des nations.
A la séance de l'après-midi, sur la pro-
position de NI. Chaix, l'Aéro Club de
France a été admis comme membre adhé-
rent du conseil centrai. Puis le program-
me de travail du conseil a été examiné
question des chemins de fer. création de
trains de plaisir, rétablissement des bil-
lets de bain de mer à prix réduit, faci-
lités pour la visite des bagages en douane,
fédérations Internationales des clubs al-
pins, navigation aérienne et maritime,
passeports tirent l'objet d'un rapport de
NI. Edmond Chaix et d'une très intéres-
sante discussion.
Le soir, à 22 heures, une très brillante
soirée réunissait Les délégués et un grand
nombre, de parlementaires parisiens dans
les salons du ministère des Travaux pu-
blics.
UN FOU S'ACCUSAIT
D'AVOIR ASSASSINÉ M. POINCARÊ
SOUS L'ARC DE TRIOMPHE
Hagard, les traits révulsés, les vête-
ments en lambeaux, un homme d'une
soixantaine d'années pénétrait en coup
de vent, hier matin, dans les locaux du
commissariat des Halles, paraissant eu
proie a, une vive surexcitation.
Appelez le commissalre 1 proféra-t-il
en se Jetant sur un bacc.
Attiré par le bruit, M. Maurice, secré-
taire de il. Humez, parut.
C'est vous le commissaire ? ques-
tionna l'inconnu. Arrêtez-moi Arrêtez-
moi 1 Je viens de commettre un crime
j'ai tué NI. Poincaré.
Poursuivant, il ajoufa
Passant cette nuit sous l'Arc de
Triomphe, j'ai croisé l'ancien Président
de la République, auquel j'en veux mor-
tellement depuis qu'il m'a fait interner
dans un asile d'aliénés. Le reconnaissant,
je vis rouge et, m'emparant d'une ma-
traque qui trainait :1 proximité, je frap-
pai, je frappai. Depuis, j'ai erré dans
Paris, mais, comme j'ai des remords, je
viens me constituer prisonnier.
.NI. Maurice n'eut pas de peine à cons-
later que le pseudo-assassin n'était qu'un
déséquilibré.
Vous avez bien fait de vous rendre,
lui dit-il, on va vous conduire devant le
procureur de la République.
Qnelques instants plus lard, le dément,
Paul Giroi, igé de soixante-cinq ans,
veilleur de nuit, sans domicile fixe, était
amené à l'infirmerie spéciale du dépôt.
AU CONSEIL D'ÉTAT
LE GOUVERNEUR JOCELYN-ROBERT
CONTRE LE MINISTRE DES COLONIES
On se souvient qu'à la suite des élec-
tions législatives de l'an dernier et des
incidents sanglants qui les suivirent ou
les précédèrent. M. Jocelyn-Robert, gou-
verneur de la Gundeloupe, fut relevé de
ses fonctions et rappelé en France.
M. Jocelyn-Robert vient de se pour-
voir devant le conseil d'Etat contre le
décret du ministre des colonies du
30 décembre 1924 nommant M. Beurnier
gouverneur de la Guadeloupe.
LA SOLDE DES OFFICIERS GENERAUX
DU CADRE DE RESERVE
Cent cinquante officiers généraux en-
viron, passés récemment au cadre de
réserve, viennent de se poutvoir contre
un décret du ministre des Pensions qui
a fixé leur solde de réserve 18.000
francs, somme qu'ils estiment insuffl-
sante. Ils prétendent avoir droit à 24.000
francs.
Le Président du Chili
reçu au comité France-Amérique
Le comité France-Amérique a offert,
hier soir, un grand diner en l'honneur
de M. Alessandri, président de la Répu-
blique du Chill.
AIM. Dumas, Abel Rey et Paul Hazard
ont rappelé les souvenirs Impérissables
qu'ils ont rapportés de leur voyage au
Chili. Puis, M. Souza Dantas, ambassa-
deur du Chili, a apporté le salut de la
nation sœur.
NI. Alessandri, chaleureusement ap-
plaudi, a remercié les professeurs fran-
çais de tout ce qu'ils avaient fait pour
son pays.
BULLETIN DES COMMUNES. LIBRES
Vive la rosière des Epinettes 1
La commune libre des Epinettes est née
depuis hier soir. Elle a, à sa tête, quatre-
vingt flouze membres, dont un maire, neuf
adjoints, sans oublier une Marianne, Mme
Briée.
Au cours d'un bal donne salle du Méli-Mélo,
avetiue de Saint-Ouen, Mlle Blanche Galice,
dix-sept ans, demeurant 8, Impasse de la
Jonquière, a été élue rosière. Elle sera assis-
tée dans les cérémonies par Mlle Madeleine
Amblert, dix-neuf ans, demeurant 5, passage
Saint- Ange
CHEZ LES FORAINS
L'i-nion foraine de Paris et de la banlieue
a tenu. Ivier, une réunion corporative, place
Daiumesnil. il laquelle assistaient de nom-
breux forain·.
Il y fut annoncé, qu'en raison de l'E.vpo-
sUioti des arts décoratifs, les emplacements
de la fête foraine des Invalides, s'ouvrant le
M mai. sont fixés avenues de la Bonrdou-
nais et Rapp, qual d'Orsay (partiellement)
et rue Joseph-Bouvard.
Il est question de créer en juin unr seconde
féte Dmiroesnil », mais un groupe d'habl-
tants des quartiers Picpus et Bel- Au1 sollicite
une fêle à la même époque. Par ailleurs, une
pétition, signée d'un certain nombre d'ha-
bitants de la place et de l'avenue Daumesnll,
protestent contre le projet d'une seconde
fête.
Après échanges de vues, Il a été décidé que
te bureau de l'Union étudierait la question.
Puis Pon parla de Sélection de la Esme-
ralda ie 13 mars, et des réjouissances popu-
latres projelées, pour la Foire au pain d'ipl-
ces, notamment.
LES COURSES Aujourd'hui, à 14 heures, à Enghien
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4. Sarcelle (H. Picard). Non placés
Sirlus (A. Sourroubllle) Tolérante (Ber-
nardin) Tenace (Leffros) Truck (A. Chois-
setet Rtfleman (Blatrsy) Tirelire (H. Po-
tier) Trouvltle (Pain). onze partants.
Durée 3' 53" 3/5, 3' 1/5, 3'
3' 55" 2/5.
Réduction au kilomètre, l' 33" 2/5.
PRIX DE LORIENT
Trot attelé. 6.000 francs, 2.500 mètres
1. Uranus (Verzèle) 20 50
il H. Furet 13 50 8
2. Usufruit (Cnudde) P 21 50 15
3. Ut Majeur (G. Pentecôte) 49 50 27 50
4. Ulmaire (Libeert). Non placés Uhlan
(L. Dufour) Uchourron (C. Masson) Une
Etoile (A. Butti) Ultra Mondaine (Bour-
geois Villageoise (A. Adam) Ugo (Capo-
villa) Uranus Il (Vercruvsse). Onze par-
tants. Durée 3' 54", 3' 55" 1/5, 3' 57",
3' 58" 3/5,
Réduction au kilomètre, r 33" 3/5.
FSIX DE LANNION
Trot monté. 8.000 francs, 2.500 mètres
Uvaldi II (M. Adèle) 18 50 8 50
UN BROCANTEUR
A DEMI ASSOMMÉ
PAR UN CLIENT
L'AGRESSEUR DEJA DEUX FOIS CONDAMNE
EST ARRÊTE
Un attentat, qui rappelle celui
dont, en février 1921, fut victime,
clans une bijouterie de la rue Saint-
Honoré, où elle était employée
comme vendeuse, Mlle Nexara, a été
commi's, hier après-midi, sur un
commerçant du quartier Saint-Paul.
Ce dernier, M. Nouchin Boio-
kanski, âgé de.cinquante-trois ans,
tient un magasin d'achat et de vente
de meubles, 72, rue François-Miron.
Après avoir déjeuné, il venait d'ou-
vrir sa boutique lorsqu'un individu
d'une trentaine d'années se présenta,
demandant à acquérir des chaises.
.NI. Boiokanskt prit un escabeau
pour descendre du mur, où elles
M. Boiokanski et son agresseur, Pierre Cadoret
étaient accrochées, des chaises choi-
sies par le « client ».
Profüant de ce que le marchand
de meubles, monté sur l'escabeau, lui
tournait le dos, l'individu sortit de
s:e poche une pince-monseigneur
d'une quarant.aine de centimètres.
Puis. se précipiitaal',sur M. Boio-
kanski, il lui en porta' trois coups a
toute volée.
Atteint à la base du crâne, per-
dant son sang en abondance, à demi
étourdi, le commerçant chancela et
s abattit sur le plancher.
Se ruant alors sur lui, son agres-
seur se'disposait l'achever, Mais M.
Boiokanski eut assez d'énergie pour
se redresser et paralyser son meur-
trier, cependant qu'il appelait' au se-
cours.
A cet instant, un maçon, M. René
Touteillas, passait devant la bou-
tique. Percevant les appels, il y pé-
nétra aussitôt et, après une courte
lutte, parvint à réduire i1 l'impuis-
sance le bandit Pierre Cadoret, né
à Nantes en 1895, emballeur, domi-
cilié 33, rue des Francs-Bourgeois.
Remi's entre les mains des agents,
qui eurent grand'peine à lempêcher
d'être lynché par la foule furieu·e,
Cadoret fut conduit au commissariat.
Interrogé, il déclara qu'étant sans
travail depuis plusieurs jours, il
avait projeté de dévaliser le mar-
chand de meubles pour se procurer
des subsides. Et, à cet effet, il avait
fait emplette de la pince-monsei'-
gneur dans un grand bazar de la rue
de Rivoli.
Cadoret, qui a déjà subi deux con-
damnations, a été envoyé au dépôt.
Les locataires et les expropriations
Au cours d'une réunion tenue la mai-
rie du 10' arrondissement, M. Payer
a retracé les négociations qui ont été con-
duites par le gouvernement, d'accord
avec les parlementaires du secteur et la
compagnie des Chemins de fer de l'Est.
Au cours de ses explications, il a été
amené tr décilarer que le gouvernement
serait disposé a. aller, le cas échéant, jus-
qu'au dépôt d'un projet de loi tcntîant à
assurer aux locataires d'immeubles frap-
pés d'expropriation pour cause d'utilité
publique, le bénéfice de la législation gé-
nérale sur les loyers.
LE TOURNOI INTERNATIONAL D'ÉCHECS
Résultats de Ia 10e journée du tournoi
international d'échecs la partie met-
tant aux prises Znosko-Borowky et
Opocinsky, a été ajournée après le 45,
coup.
La partie entre Colle et Tartakower,
a été ajournée également après le 47*
coup.
La femme du percepteur de Plouzé-
védS, Mme Demont, est arrêtée à Paris, chez
sa sceur, mais est laissée en liberté provi-
soire.
M. A. Goubaux P 14 » 6 50
2. Uléa (A. Llbeert) 3t 50 Il 50
3. Umbrla (Guéroolt) 31 50 12 50
f. Utilis (L. Pottier). Non placés Uranie
(Legros) Uperna (Verzèle) Ustica (E.
Marie) Uskara (Bulhlon) Urodonal (Du-
four), Un Soir (Chrétien); Ursule (P. Poey;
Urgent (Goug-eon) UIeh (P. Viel) L'skub
(Auvray) Urdax (C. de Wazières). Quinze
partants. Durée 3' 50" 4/5, 3' 51",
ôt" 3/5, 3' 51" 4/5.
Réduction au kilomètre, t' 32"
PRIX DE ROUEN
Trot attelé. 25.000 francs, 2.30D mètres
t. Végrana (Guéroult) 34 » 17 »
à )I. J.-B. Blézat.P 17 50 8 50
2. Vesvres (Carré?.P P 31 50
3. Va Vietis (Capovilla) 4. Vassal (Ver-
zèle). Non placé Wasa (Labayle). Cinq
partants. Durée 4' 10" 2/5, 4' 1t" 1/5,
4' 11" 3/10, 4' 14"
Réduction au kilomètre, 1' S9" 2/5.
PRIX DE MONTAUBAN
Trot monté. francs, 2.800 mètres
1. Versigny (Guéroult) 13 50 6 W
à M. G. Derossy P 13 5 50
2. Vertige (Gosselln) P 23- 50 il 50
Vautour II (L. Dufour) 4. Ver Luisant
(A. Forclnal). Non piacés Romano (Ver-
zèle) Vigne Vierge (E. Picard) Verzy
(Llntanf). Sept partants. Durée
LES ÉTRANGERS "INDÉSIRABLES"
M. Léon Riotor qui, à plusieurs repri-
ses, a signalé l'envahissement du quar-
lier Saint-Gervais, qu'il représente à
l'Hôtel de Ville, par des étrangers « in-
désirables » constituant un danger
public », a renouvelé hier au préfet de
police son appel de détresse, avec d'au-
tant plus d'insistance que ses électeurs
lui reprochent de ne pas s'opposer à celle
prise de possession du quartier par les
malfaiteurs étrangers. M. Riotor demande
à NI. Morain de prendre les mesures
utiles pour mettre fin à cette situation.
les expulsions nécessaires, constate-t-il
avec regret, n'étant pas en son pouvoir.
La baisse des cours du blé
entraîne celle du prix de la farine
mais pas encore celle du prix du paia
La baisse constatée en ces derniers
jours sur le marché du blé aussi bien
indigène qu'exotique a eu sa répercus-
sion sur le prix des farines qui, pour
la première fois depuis huit mois, en-
registrent un léger fléchissement. En te-
nant compte de tous les éléments qui
outrent dans la détermination de son
prix, la commission départementale cou-
su^utive, réunie hier matin à l'Hôtel de
Ville, a ramené, en effet, le cours offi-
cieux de la iarine panifiable réglemen-
taire avec incorporation de 20 0/0 de blé
exjtique francs au lieu de fr.,
prix coté ln semaine dernière.
Cette baisse n'entraînera pas. toute-
fois, une diminution du prix du pain.
Ce n'est que si elle s'accentue, comme
on peut l'espérer d'après la situation du
marché et si le cours de la farine est
ramené il 167 francs le quintal, que le
prix du pain sera réduit d'un sou.
L'homme-femme Paul Grappe
le déserteur amnistié, exagère
Après avoir eu l'intention comme nous
i avons signalé, do « tourner son roman
d homme-femme dont un épisode s'était
déroulé chez Mme Olivier, fabricante de
eadres. 3j, rue de l'Annonciation, le dé-
serteur amnistié Faut Grappe s'est pré-
senlé hier ù cette adresse pour faire pho-
tographier le local où il avait travaillé
comme ouvrière, et eela pour illustrer la
fubliealioii du ses mémoires Ma s
Mme Olivier et son Hls, mutilé de guerre
s'y opposèrent, et la discussion se ter-
mina au commissariat de la Muette où
le secrétaire ftt.comprendre à Paul
Grappe qu'il exagérait. Le silence et. l'ou-
hli, c'est ce qui convient au déserteur
Rendant visite à une amie
une jeune femme meurt subitement
Une, jeune femme de vingt-cinq ans
environ se présentait, la nuit dernière,
vers dix heures et demie, à l'hôtel sis
24, rue du Gronler-Suint-Lazare, et se
faisait indiquer lu chambre de Mme Vin-
cent, chez qui elle monta aussitôt.
Quelques instants plus tard, Mme Vin-
cent descendait, affolée, chercher du se-
cours pour sa visiteuse qui venait de
s'affaisser, en proie à un malaise subit.
Lorsqu'on arriva auprès d'elle, elle était
inanimée sur le parquet et avait cessé
de vivre.
Mme Vincent connaissait seulement sa
visiteuse sous le surnom de Rachel ».
On croit qu'il s'agit d'une nommée Mar-
celle Bert, demeurant en garni rue Saint-
Maur.
Les premières constatations font sup-
poser que ce décès est dû à une em-
bolie. Néanmoins, le corps a été trans-
porte à l'institut médico-légal pour au-
topsie et identification.
DEMAIN LA CRUE DE LA SEINE
ATTEINDRA SON MAXIMUM
Le service hvdrométriquc annonce que
la crue actuelle de la Seine, ainsi que
celles de l'Aisne et de la Marne, attein-
dront leur maximum demain.
La Seine ne parait pas devoir dépasser
la cote de 3 m. 40 au pont d'Austerlitz
et 4 m. 30 il. Bezons. Les cotes d'hier
étaient, à Austerlitz, de 2 m. 90 et à
Bezons de 3 m. 76.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
LE GALA D'ESCRIME
Le gala artistique et sportir organisé hler
soir par la salle Flaeher, au théâtre Alùert-I"
a obtenu un grand succès.
La démonstration de danses rythmique
exécutée par l'in;titut de gymnastique orga-
nique d'Irène Popard. les assauts de Roger
Ducret, champion olympique du fleuret
contre Rossignol, Grandin contre Mathieu,
Cattlau contre Klacher, Coutrot contre Fla-
cher, furent très applaudis.
En match a Pépée en six touches, l'Améri-
cain Mllncr, capitaine de l'équipe olympique,
battit Maricot par 2, Fischer battit le
Belge de Craecker par 6 à 5, et Gros rut vain-
queur de Lion,,1 par Cas.
LE TOURNOI INTERNATIONAL
DE HOCKEY SUR GLACE
Résultat des matdips de la seconde soirée
(lu tournoi international de hockey sur glace
au Palais de glace
Premier match Belgique bat Suisse par
4 buts à 0.
Deuxième match France et Angleterre
font match nul. Les prolongations réglemen-
taires sont jouées et désigneront le vain-
queur qui se rencontrera avec le Canada pour
la finale qui aura lieu aujourd'hui.
4' 15" 2/5, V 17" 1/5, 4' 17" 3/10, 4' 1i" 2/5.
Réductton au kllomètre, l' 30" 2/3.
PRIX DE VITRE
Trot attelé. 6.000 francs, mètres
1. Sermoise (Dessauze) G 21 » il 50
à V. Ed. Beauvols P 12 50 6 »
2. Slim (Hude) P 18 » 7 50
3. Tanaurl (C. Masson) P 26 » 11 50
i. l'ourterelle Blanche (Bouley). Non
placés Tic Tac (A. Gouin) Sautillant
(Cnudde) T. S. F. (Souchoei) Topsy (Le-
nain) Tartarin (F. Deléglise) Tombola
(Sainmartln) Source d'Or (L. Joliet).
Onze partants. Durée 3' 53" 3/D
̃ï 53" 3' 56" e/5, 3' 56" 7/10.
Réduction au kilomètre, r 33" 2/5.
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à M. Ed. Macé P 15 50 7
2. Prlsca (Cnuddel.P P 36 50 la
3. Quand lfène (Pentecôte) .7 50 14 50
4. r.eyal (Essartial). Non placés Sans
Gêne (Finn) Toute Bonne (L. Hémard)
Pettvllle (Vftoz) Baccaray (F. Pro3per)
Succès (H, Masson) Trêves (A. Tamberi)
fbèra (C. Vanderherghe) Qui Vive (F.
Pérot) Soquette (Forcinal) Robert Bis.
mont (L. Forcinal). Quatorze partants.
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