Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1925-02-22
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 février 1925 22 février 1925
Description : 1925/02/22 (Numéro 17526). 1925/02/22 (Numéro 17526).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
Le Petit Parisien
a s=
r LA NOTE COMMUNE DES ALLIES
SUR LE CONTROLE MILITAIRE
:f EN ALLEMAGNE
b* p*mt pu qu'elle poittc être prêt* met
le» prcaueri jouri de mari
'̃ ttt qmtstion d'une entrevue prochaine, m
Paris, it M. Htrriot et de M. Chamberlain
Nous avons l'ail, prévoir, lors de la
remise au i.-omitt; «le
rapport d'ensemble de la (.oïnniisisi<3«n
de contrôle en Allemagne, que la
note commune des alliés concernant
l'occupation de la zone de Cologne ne
pourrait être adressée au Reich que
dans le courant du mois prochain.
Cet avis est aujourd'hui entièrement
partagé dans les milieux officiels an-
glais, où on se rend compte, ainsi
que le déclare la Wettminster Ga-
zette, de la gravité des constatations
faites outre-Rhin par les contrôleurs
militaires et de la nécessité qu'il y
aura, sans doute, pour les gouverne-
ments alliés, de procéder à des
échanges de vues directs avant de
prendre une décision.
Dès maintenant il est question
d'une entrevue à Paris entre MM.
Herriot et Ciiamberlai'n, lorsque ce
dernier se rendra, le G mars. à Gc-
nève. à la réunion du conseil de la
Société des nations. On ne peut, donc
guère s'attendre à ce quun accord
intervienne sur les termes mêmes
1 de la réponse à l'Allemagne avant
j trois ou quatre semaines. Il ne sera
d'ailleurs ni hâté, ni facilité par la
tentative faite par le cabinet de Ber-
lin, et que nous a signalée hier notre
correspondant londonien, de s'immis-
cer dans le débat.
Certains journaux anglais et
l non des moindres qui examinent
Il et commentent la prétention alle-
mande de présenter des observa-
t tirons, ne paraissent en voir ni le
danger, ni le caractère inadmissible.
Même si le Reich ne désirait étre'
entendu que sur le problème général',
de la sécurité, son intervention nr.
saurait être acceptée. Or, ce n'est
évidemment pas cela qu'il cherche
actuellement. Ce qu'il veut., c'est
pouvoir discuter les manquements
relevés à sa charge par la commte-
sion de contrôle militaire, ainsi que
les conditions et la date auxquelles
sera évacuée la zone de Cologne
c'est essayer de profiter des diver-
gences susceptibles de se manifester
entre les alliés sur des points de
détail, pour faire réduire au mini-
mum ces conditions et les délais
̃ d'évacuation. Prêter la main à itnp
pareille "manœuvre serait incompré-
hensible.
F.e précédent' de la conférence, de
Londres, qui est invoqué pour récla-
mer la participation de MM. Luther
et Stresomann aux conversation-.
est. en effet, sans valeur aucune. En
juillet et. août derniers, il s'agissait,
dans la capitale britannique, de la
nii^p pn œuvre du plan Dawes. c'est-
-à-dire d'un mode de règlement .dés
réparations que n'avait pas prévu !̃>
traité de paix. L'Allemagne pouvait
avoir son mot à dire qunn! à' l'appli-
cation de ce plan, qui nécessitait
d'ailleurs, rie >a part, des mesures
législative* spéciales.
Aujourd'hui, il fn vn tout ̃ aul'v-
S" obligations à ci't égard sont défi-
n"p« aussi nettement et
X)lètem<»nt que possible pa .» le traité.
La question qui se pose est de savoir
S), commp elle en a pu toute* les pos-
sibitités depuis 1919. pIIp les a stric-
tement remplies, et. de cela, les ail es
seuls peuvent, être juges. Tls ont PU
mains, dans le rapport dp leurs r<>n-
trfMpurs militaires, tous \< éléments
d'appréciation et, les observât1 on
qui pourraient leur êlrp présentées
ne saliraient rien rhnneT av.x ?a'ts.
C'est h In France, à l'AngtetPri-r-1 et à
la Bplpiqnp qu'il appnri icnl de se
prononcer et. si pIIps p-timpnt que !p
Reich s'est délibérément soustrait, à
sps engafiemenl-. om ne voit .dh«
rfju'pllos puis-en) 1p faire dan-' un
autre -eti-i qui» cpIui i>rescrit. nar le
traité, qui est et doit rester leur
charfp. On peut tran-iger pour une
question d'argent: on ne le peut. pas
en matière de sécurité.
M. HERRIOT A REÇU LORD CREWE
Le marquis de Crewe. ambassadeur
de (rrandp-BrptagF'P. a été reçu. hier
tprès-midi. par M. Herriot.
encore que les deux interlocuteurs
fte soient très certainement entre-
tenus du rapport sur les armements
de l'Allemagne et des questions sou-
levées par la remise de ce rappnrt,
on déclarai!, au Quai d'Orsay. çue le
gouvernement français n'avait pas,
encore été informé que
M. fhamherlain. en se rendant
̃Genève, s'arrêterait à Paris pour
conférer avec M. Herriot.
LE RAPPORT DES CONTROLEURS
EST A L'IMPRESSION
La conférence des ambassadeurs
s'est réunie, hier matin. Le maréchal
Foch assistait il la séance. L'ordre
du jour ne comportait que l'examen
des affaires courantes. Le rapport de
la commission interalliée de contrôle
militaire à Berlin sur le désarme-
ment de l'Allemagne ne sera discuté
qu'ultérieurement, après que les
militaires auront fourni à la confé-
rence leur avis motivé.
Le rapport a été envoyé à l'tmpri-
Trn>rie nationale. Cela ne signifie pas
qu'il sera publié en enlier. Mais on
s'est aperçu qu'il était moins coûteux
de le faire' imprimer que de le repro-
duire dactylographié en un nombre
•uffisant d'exemplaires.
LE CARDINAL DUBOIS
VERRA AUJOURD'HUI LE PAPE
Rome, 21 fév. {dép. Petir Parisien.)
Le cardinal Dubois, qui se trouve
à Rome depuis hier, s'est rendu ce
matin au Vatican, où il a conféré
avec Mgr Borgoncini Duca, substitut
à la secrétairerie d'Etat. Le cardinal
Gasparri recevra le cardinal ce soir.
Demain matin, assure-t-on, il serait
reçu en audience particulière par Ici
pape.
Dans les milieux religieux on met
naturellement cette visite en rela-
Uon avec .la question des rapports
} pâtre la France et le Saint-Siège.
LA SÉANCE DE NUIT A LA CHAMBRE
Elle est consacrée à l'examen de la loi de finances, la Chambre
ayant refusé, après deux scrutins publics à la tribune
de renvoyer ce débat à lundi
Hier soir, à 19 h. 30, au moment où
se termina't le débat de l'après-midi,
.NI. Herriot a demandé à la Chambre
de tenir une séance de nuit pour
hâter le vete du budget.
Il faut, a-t-il. dil, que le débat se
termine ici avec la semaine prochaine,
pour que le Sénat examine le budget en
mais et qu'il revienne devant la Chambre
dans la première semaine d'avril. i.4p-
plaudissements à gauche.)
M. DfVJardins s'élève contre une
séance de Luit décidée à l'improviste
alor, qi:e les députés sont retenus
en très grand nombre en province
par les ih igations de la journée du
dimanche.
Une v'vi' animation règne parmi
les députés présents. De l'un à 1 autre
côté de l'Assemblée on se lance des
'tweetives. la minorité protestant
contre le débat précipité et la majo-
rité lui reprochant de retarder le
vote final du budget.
Le président, M. Varenne, fait con-
naît ri* qu'il est saisi d'une demande
de sn'utin public à la tribune signée
de cinquante membres, On procède
à l'appel des signataires qui, tous,
appartiennent aux groupes de la mi-
norité.
Ceux-ci ayant répondu à l'appel de
leur nom, le président déclare qu'il
va être procédé au scrutin à la tri-
bune. Une vive animation règne dans
l'assemblée. A gauche, on proteste
avec force.
M. Herriot. Je rappelle à la Cham-
bre qu'il ne s'agit que d'une séance de
travail.
M. Roulleaux-Dugaoe. D'escamo-
tage. [Bruit.)
M. Herriot. Non, vous n'avez qu'à
être à votre banc et si ce vote est main-
tenu, J'appelle sur lui l'attention de la
nation. {Applaudissements à gauche, pro-
testationa au centre et Il droite.)
NI. P.-E. Flandin. Il ne doit pas y
avoir d'équivoque. Nous ne pouvons pas
laisser dire que nous voulons retarder
le vote du budget. Je viens faire une
proposition au nom de la minorité. Nous
nous opposons à la séance de nuit parce
que de nombreux collègues ne' sont pas
prévenus.
La conférence des présidents n'a rien
prévu à ce sujet. Si vous voulez des
séances, de nuit la semaine prochaine,
nous sommes d'accord, car nns amis se-
ront là. Nous sommes disposés à retirer
noire demande de scrutin si l'on accepte
le renvoi à lundi. quitte à siéger tous les
snirs la spm.iine prochaine. {Appl. au cen-
lie et il droite)
-Ni. Herriot. Je demande à la Cham-
bre de finir te budget à la 'fin du mois.
Vous ne demandons la séance de nuit
que jHiur «Iteindre a. ce résultai.. Je
demande à ceux qui veulent en Unir avec
il, budget de ne poe refuser ta séance de
nuit. (Appl. à gauche.)
Le vote commence aussitôt à la
tribune sur le renvoi lundi.
A 20 h. 45, le président fait con-
naitre que, dans le scrutin public a
la tribun? les présents seuls pre-
nant part, au vote le quorum
n'étend pas atteint, la Chambre va
être appelée1 à fixer au scrutin ordi-
naire la date de sa prochaine séance
pour If second tour de scrutin public
à la tribune.
Au scrutin ordinaire, qui 1'0111-
porte le volts par procuration, la
diilp de hindi est repoussée pur 330
voix contre i25.
La seconde épreuve du scrutin
public il lu I ribunp ne pouvant avoir
lieu que dans une autre séance, les
députés de gauche demandent que
celle-ci ait lieu dans cinq minutes
il en pst ainsi décidé.
Et à 30 h* 5.r). on procède au second
tr,ur de scrutin la tribune sur la
renvoi de ta discussion du budget à
lundi- Au bout d'une heure, le résul-
tai est pnirlamé. Le renvoi à lundi
est repoussé les présents ayant
seul volé puisqu'il s'agit d'un scru-
tin public à ta tribune par 119
voix contre 58.
La discussion de la loi de finances
continue.
On examine le 'texte qui porte sup-
pression de la déduction des majo-
rations d'impôt appliquées pour
omission ou insuffisance de déclara-
lion en matière d'impôt général sur
le revenu est institue de nouvelles
modalités pour le caltul de l'impôt
général.
M. Evain demande par amende-
ment qu'on revienne au texte du
gouvernement.
Celui de la commission, dit-il, com.
porte un système nouveau de tranches
multiples qui auraient pour résultat
d'arrêter la progression de l'impôt sur
le revenu.
M. Angoiîlvant. D'après l«s chiffres
du tisc, il n'y. aurait en France que
personne» gagnant pltis de cent
mille- francs, c'est invraisemblable. {Ap-
ptatidisxptnents à gauche.'
.NI. Evais. Il y H27.0OO personnes
qui patent l'impôt Il d(,% rait
bien davantage.
-,NI. Evain critique la disposition de
la commission supprimait la faculté
pour le contribuable de déduire de
ses revetius le montant de l'impôt
général pay-é l'an d'avant.
Paver un impôt sur l'impôt, dit-il,
est Inadmissible.
M. André François- Ponee-t soutient,
en 'autorisant de divers exemples,
que le système de la commission
avantage le revenu fixe du rentier au
î-pgard du revenu variable d'un indus-
triel ou commerçant.
M. Loui-.heur. L'exemple que nous
propose NI. Poncet n'a qu'un défaut,
c'est que ces chiffres sont faux. (Exclu-
mation* et rires.)
M. François Poncet. Un débutant
comme moi ne peut concurrencer M.
Loucheur dans l'art de faire parler les
chiffres. Nouveaux rires.)
M. Bokanowski réclame lc renvoi
à la commission de son texte auquel
il voit, des inconvénients au point rle
vue de la trésorerie, de la fiscalité
et de la confiance.
M. Vincent ArRiOL. Il faut choisir.
Ou tous les citoyens feront tout leur de-
voir fiscal, et le, taux de l'impôt général
pourra être abaissé, ou l'impôt atteindra
plus lourdement les gros contribuables,
pour que seule ne soit ps écrasée l'im-
mrnse catégories des petits.
.Ni. Bokanowski. Si encore on était
sûr. que les taux actuels ne seront plus
accrus. La commission ferait sagement
de reeenir la pensée première du pon-
vernement de ne rien modifler cette an-
née encore aux taut actuels et dé pré-
parer un remaniement complet de l'impôt,
général. ^Applaudissements au centre et
à droite.)
posé est modéré. Je reconnais, néanmoins,
qu'll es6 nécessaire d'améliorer I'amén»,-
ornent de 1 impôt général pour éviter de
dangereuses répercussions sur l'indus-
trie.
.NI. Viollktte. Nous demandons pour
un effort nécessaire et qui n'a rien
de disproportionné. Applaudissements.)
-M. Sérot demande, pour sa part,
la suppression au lieu du renvoi.
M. Loucheur votera le texte de la
commission, qui est simple pour le
contribuable et, eu attendant l'œu-
vre de d°n;ain, portera, sur les amé-
nagements à apporter au taux des
revenus du travail et des autres re-
venus.
L'amène ement Sérot, mis d'abord
aux voix, est repoussé par 370 voix
contre
M. Viollette déclare que la com-
mi'ssion, pour marquer son désir
d'abaisser le plus tôt possible le taux
de l'impôt sur le revenus, a décidé
de réduire de 5 à 4 milliards le pro-
duit à partir duquel le taux de pro-
gresçion pour le.s revenus excédait
100.000 francs pourra être ramené de
par ou 500 francs, suivant
le cas, a 3/4 do centime.
En réponse à nne question de, M.
Desjardms. -NI. Oléinentel déclare que
les sinistrés qui n'ont pas re$u leurs
feuilles d'impôts pour les années
écoutées garderont le bénéfice de
l'ancien régime.
Après une brève intervention de
M. Pierre Dupuy, l'article 17 est
adopté, aimsi que l'article 18.
Un agent de change de Paris
suspendu pour un mois
Le ministère des Finances commu-
nique la note suivante
La chambre syndicale des agents de
change a été saisie d'une circulaire éma-
nant d'un de ses membres, M. Aube, et
contenant des renseignements tendan-
cieux.
Dans une délibération motivée, elle a
été unanime à protester contre cette atti-
tude Considérant que lorsque la com-
pagnie tout entlère a compris qu'il était
de son devoir élémentaire de seconder,
dans la plénitude de ses moyens, les
efforts du gouvernement de la Répu-
blique pour restaurer la confiance rai-
sonnée que les Français doivent et peu-
vent avoir dans l'avenir financier du
pays, il est inadmissible qu'un de ses
membres puisse donner même une simple
impression d'une attitude non conforme
à ses sentiments unanimes ».
La chambre syndicale, estimant qu'il
y avait là une faute professionnelle re-
levant de son pouvoir disciplinaire, a
interdit pour un mois l'ent.rée de la
Bourse à M. Aube, qui, d'ailleurs, a dé-
claré avoir été 'victime, dans la circons-
lance, d'une faute commise à son insu
par un de ces employés.
[Dans la circulaire à laquelle fait
iiilusion le oomniuniqué du minis-
tère des Finances, i'agent de -chance
dont il s'agit mettait en défiance
contre l'efficacité des interventions
en faveur du franc.]
LES REFUS DE PRESTATION DE SERMENT
DEVANT LA COMMISSION D'ENQUÊTE
Devant la onzième cliamDre correction-
nelle est revenue, hier, l'affaire des
refus de prestalion de serment devant
la oon>mlssiôn d'enquête parlementaire
sur ¡et! fonds électoraux. Le tribunal
avait à examiner les poursuites intentées
contre MM. Paul Sailïard et Emile
Ltibarthe.
M. Paul Saillard, président du syndi-
cat national des vins, spiritueux et
liqueurs de France, a comparu le premier.
Il a fait les déclarations suivantes:
« Toute ma défense se trouve dans
le» paroles que j'al prononcées il. la
commission d enquête
Président du syndicat des vins, spi-
ritueux et liqueurs de France, j'ai, dans
la plénitude de mes droits, distribué à
divers groupements économiques, aux
comités électoraux, des subventions dont
le montant provenait de souscriptions
bénévoles de nombreux membres de notre
fédération, qui me les avaient remises:
les unes avec affectation précise, les
autres en me faisant simplement cun-
fiance.
Cité devant la commission d'enquête,
au titre de président du Syndicat natio-
nal. je ne pouvais avoir aucun doute sur
la nature des questions qui me seraient
posées, et cela d'autant moins que j'avais
été mis en cause dans une précédente
séance de la commission.
Prêter serment de dire toute la vérité
eût été m'exposer à livrer des secrets qui
ne m'appartiennent pas, à trahir la con-
fiance qu'on avait mise en moi. C'est
pourquoi, très simplement, sans la moin-
dre préoccupation politique, j'ai refusé
de prêter serment, faisant ainsi ce que
me commandaient ma conscience et le
souci de l'honneur. »
Deux témoins ont été entendus MM.
Cusenier et Deneumaison, anciens prési-
denls du syndicat national des vins et
spiritueux, Ils ont déclaré qu'en refu-
sant de prêter serment NI. Saillard avait
obéi aux sentiments de l'honneur et qu'à
sa place ils auraient agi de même.
M* Aubépln a ensuite présenté une
éloquente défense d? Ni. Saillard. soute-
nant que M. Saillard, même s'il avait
désobéi il la loi, avait eu raison d'obéir
à l'honneur.
Le tribunal s'est ensuite occupé du
cas de M. Emile Labarthe, rédacteur au
Réveil Economique.
« Je n'ai cherché qu'à défendre les
intérêts vitaux du pays, ses intérêts éco-
nomiques, a déclaré M. Labarthe. Je ne
comptais certes pas que mon souci de
l'intérêt public me conduirait aux hon-
neurs, mais je ne me figurais pourtant
pas que ma confession désintéressée me
conduirait sur le banc du tribunal cor-
rfxtionnel. Appelé devant la commission
d'enquête je ne pouvais prêter le ser-
ment de rbvéler les contidences qui
m'avaient été faites. Les législateurs de-
vant lesqueis je comparaissais n'ont pas
compris mes scrupules juridiques. J'ai
refusé de me prêter à un acte con-
triaire à l'honneur, contraire à toute ma
vie.
Ni, René Lafarge, député de la Cor-
rèze, défenseur de M. Labarlhe, a déposé
des conclusions demandant au tribunal
de juger « illégale » la décision du 10
décembre par laquelle la Chambre
des députés a confié la commission
d'enquête des fonde électoraux les pou-
voirs de la loi du mars 1!U4.
En outre il a soutenu que M. Labarthe
n'avait connu les faits visés par l'en-
quête qu'en raison de son état et de sa
profession, dans des conditions qui lui
imposaient le secret et qu'il était en
droit d'invoquer le secret professionnel,
méme avant la prestation de serment.
Le tribunal a écarté ces conclusions,
pour ce motif qu'H ne lui appartient pas
de juger .les décisions de la Chambre et
que M. Laburflie aurait dû d'abord prê-
fer serment,. 6auf il invoquer ensuite le
secret professionnel, selon la teneur des
questions posées. Puis, tout en consta-
tant que les prévenus n'avaient obéi qu'à
des sentiments respectables. 11 lee a con-
damnés chacun à 300 francs d'amende.
RETRAITES OUVRIERES
ET ASSURANCES SOCIALES
On avait pu craindre un moment
que la discussion du projet de loi sur
les assurances sociales actuellement
soumis à l'examen du Parlement,
répandît, parmi lee bénéficiaires do
colle lé.i.lation, l'idée que les re-
traites ouvrières et payannes étant
à à être remplacées par les
assurances bociaies dans un délai
qu'on pouvait estimer relativement
court, il était inutile pour eux de
commenter ou même de continuer
des versements à une institution
appelée à disparaître prochainement.
Le ministre du Travail s'est efforcé
de réagi-1 contre cet état d'esprit qui
lui avait été signalé. Il lui a tou-
jours pnu évident, au contraire,
une application régulière des re-
traites ou; rièrcs et paysannes était
une des conditions essentielles du
iuccô- de la !assurance- sociale.:
Le produit de. Iq vente des timbres,
qui est "indice le plus probant de
1 état d'application de la législation
des retraces ouvrières et paysannes,
vient heureusement de démontrer
que les efiorts accomplis conformé-
ment aux instructions du ministre
ont produit leurs résultats. En effet,
la vent» c:e3 timbres pour l'année
1924 dépasse 29 millions, accusant
ainsi un augmentation de plus de
815.000 francs sur l'année précé-
dente. qu accusait déjà un progrès
notable sur l'exercice antérieur. Le
chiffre le 29,212,703 'francs obtenu
en est le plus élevé de tous ceux
atteints ciipuis 1914. On peut consi-
dérer ces résultats comme des plus
favorables à la ceille du vote par le
Parlemor.' du projet de loi des assu-
rances sociales qui, en* dehors de la
vieillesse, couvrira les risques d'in-
validité, Je malatlie et de chômage.
NI. Juiln Godarl s'efforcera, au
cours de. travaux parlement aires, de
faire réserver dans le projet en dis-
cussion des avantages particuliers
aux salar t's assurés de la loi des re-
traites ouvrières et paysannes qui,
depuis full, ont fait, dans des cir-
constances souvent difficiles, un
effort de [révoyance que le législa-
teur a le devoir d'encourager.
Le comité d'action des régions dévastées
a été reçu par le président du Conseil
M. Herriot a reçu. hiw, le bureau exé-
cutif du comité d'action des régions dé-
vastées, qui lui a été présente par M.
Philippoteaux, président, député des
Ardenues.
Me nombreux parlementaires et conseil-
lers généraux assistaient à cette entre-
vue. Au nom de ses collègues, M. Dou-
cediiDie, secrétaire général du comité
d'action, a fait part au président du
Conseil des heureux résultats des confé-
rences de propagande entreprises par le
comité dans les villes de Lyon, Avignon,
Marseille, Toulouse, Bordeaux. Puis, re-
merciant le gouvernement des récentes
dispositions arrêtées pour le paiement
des sinisln's, M. Duiicedame a demandé
au président de -bien vouloir, tenant
compte de la situation si critique de
l'entreprise de reconstitution dans les
légions dévastées, prendre toutes dispo-
sitions en vue d'importants mandate-
mens pour la un du mdis de 'février.
Au sujet du projet d'un. office de pres-
lations en nature, le secrétaire général
cl1 M.' Marcel Laurent, secrétaire général
adjoint, ont insisté pour que cet orga-
nisme soit créé dans le plus court délhi,
en vue d'une utilisation rationnelle de
matériaux, allemands dans les pays dé-
M. Herriot a déclaré aux di'li'-guiis du
comité qu'é les engagements pris récem-
ment par le ministre des Régions libé-
rées et le ministre des 'Finances seraient
formellement tenus. Puis il a assuré le
comité de toute sa sympathie, disant une
nouvelle fois sa sollicitude pour la caté-
gorie si. digne d'intérêt des petits et
moyens sinistrés,
UN OUVRIER SE SUICIDE
APRÈS AVOIR BLESSÉ SON AMIE
Chemin des Cormeilles; à Chalou, dans
une maisonnette isolée en pleins champs,
vivaient, depuis plusieurs années, un ou-
vrier agricole, Charles-Pierre Beckmann,
sujet belge, trente ans, et son amie. Hor-
lense-Augustine Yaquet, de vingt ans son
aînée.
Depuis longtemps, la bonne entente ne
régnait plus dans le faux ménage. La
nuit dernière, on ne sait trop pour quelle
cause, une querelle éclata encore entre
Beckuianu et son amie. Soudain, l'ou-
vrier tira un coup de revolver sur Mme
Yaquet. Cette dernière, atteinte à la joue
Croyant l'avoir tuée, Beckmann voulut
se faire justice et se logea une balle
dans la tête. La mort fut instantanée.
Mme Yaquet, reprenant l'usage de ses
sens vers cinq heures du matin, eut la
force de gagner l'habitation voisine,
celle de Ni. Chauvin, maraîcher, qui lui
donna les premiers soins. Après quoi, la
blessé? fut dirigée sur l'hôpital de Saint-
Germain.
Pendant qu'une femme parlait de cambriolages
un malfaiteur opérai! dans son logement
Sur le point d'être maîtrisé par un voisin,
le bandit fait feu sur celui-ci, sans
toutefois l'atteindre
Mme Lesourd-Rivière, habitant un pe-
tit logement 20, place Dauphine, était
descendue, hier après-midi, chez une voi-
sine, Mme Tabaraut, dont Je mari. ins-
ueitfeur à la brigade spéciale de la police
judiciaire, a cuopéré à de nombreuses
arrestations difficiles.
La conversation des deux dames rou-
l;«t sur le* risques de la profession de
l'inspecteur Tabaruul. La femme de ce-
lui-ci contait sa voisine ses alarmes
continuelles, quand Mme Lesourd-Ri-
vière- poussa un cri quelqu'un marchait
dans son apparleinwit.
Elle monta rapidement chez elle et se
trouva face i face aver, un cambrioleur
qui venait de visiter tous ses meubles,
ses cris, un autre locataire de la mai-
son, M. Paul Digard..se jeta résolument
sur le malfaiteur. Sur le point d'être
malt.risé, celui-ci sortit, un revolver de
sa poche et flt feu sur 31. Digard qui eut
la. main gauche, légèrement brûlpe par
le coup de teu. mais ne fut heureuse-
ment pas blessé. Le camhrioleur réussit
à s'enfuir.
Nui doute que -M. Chabrol, commissaire
de Sainl-Germain-I'Auxerrûis. ne demande
le concours de l'inspecteur Tabaraut
pour le retrouver.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
EN FOOTBALL, LES ALLEMANDS
ONT BATTU LES BORDELAIS
Bordeaux. ïl février idép. Havas.)
Dans un match de foolhall, disputé au
parc des Sports de Bordeaux. l'équipe
allemande Darmstadt S. abattu le
Sporling-Club de la Baslidi-enne.» par
1 but 4 0.
Les deux équipes se rencontreront à
nouveau demain.
LE CANADA SORT VAINQUEUR
DU TOURNOI DE HOCKEY SUR GLACE
i.<: inait-ii flnai du louruoi international fit»
hockey sur (Tiare s'est disputé hier soir an
Palais de srlaec entre l'Angleterre qnl avait.
In veille, battu la Fr5nce d'un but seulement
aprèy un matrti qui avait comporté trois
prolongations r»t le Canada.
La partie, tr*-» di^mtee, si» termlna par la
victoire, du i:anaila qui battit l'Angleterre
par quatre luit* à un.
Le garde champêtre Gelin qui, a Dan-
revoir {Haute-Marne-, avait soimé tes de
.inui-e- au Panthéon, u i*f> condamné, s 11 r la
requête il» curé de l'église, aux frais du
procès pour atteint» tu libre exercice du
culte caUioiique.
ENCORE UN POLONAIS
Celui-ci, un isolé, vient d'être arrêté
à Meaux. C'est un spécialiste de
l'agression nocturne
Memix, février tiiép. fetU Parisien.;
Ifeux ouvriers agrieoles poloriiilw, iv-
venant de leur travail, constataient qu'en
leur absence quelqu'un avait pénétre
dans leur chambre" il I'MU-1 Carnier. Ù
Pencliiird, et s'était emparé de leurs
moutres. Le signa leuient qu'on leur
donna d'un compatriote venu leur faire
visite leur permit de soupçonner un cer-
tain Oscar >zule. âgé de. vingt et un ans,
qu'ils ^connaissaient comme un gi'Cilin
capable des pires forfaits, lis avertirent
les gendarme», qui le découvrirent dans
un hôtel de la rue du Pnl-d'Elain. à
Meaux. Szulc protesta vainement de sou
innocence. On commença par retrouver
les montres crachées daus la paillasse. de
son lit. Puie. dans une valse, on saisit
un veston dont le col était maoulé de
sang et, dans uu panier en osier, tout un
attirail complet de cambrioleur. Pressé
de s'expliquer, Szutc ergota un moment
et Unit par avouer une partie de ses for-
faits.
C'est, lui qui, dans la soirée du 30 jan-
vier derniers, attaqua daius la sente paral-
lèle il la Marne le vieux carrier Jean
Servais, revenant de son travafl, à Nan-
teuil, qu'il frappa avec une clef à mo-
lette pour le dévaliser de sa paie. La
victime se débattit au cours de la lutte
et c'est ainsi que Szule eut son veston
ta1!hé de sang. Ajoutons que M. Servais
est encore en traitement 11 l'hospice de
Meaux.
Cette attaque présentait quelque ana-
logie- avoc celle dont un autre carrier,
M. Noé Simon, avait été victime le soir
du janvier, près du monument de
Barcy, alors qu'il rentrait à .-on domicile
à Chambry. Lui aussi avait été dévalisé
J'une somme de 250 francs. Les emprein-
tos de pas relevées à l'époque correspon-
dent exactement aux chaussures de Saule
qui, du reste, flt l'aveu de sa culpabilité.
Enfin, on trouva sur le bandit ut) porte-
monnaie contenant une plaque d'identité
au nom de Philippe, classe 18U5, et deux
factures. Le. tout fut présenté il l'inté-
ressé, habitant rue Groix-SaitU-Loup, à
Meaux, et qui reconnut son bien dont il
avait été d6pouillé un samedi soir, vers
heures, au cours d'une agression qu'il
négligea de signaler.
Il est probable que le bandit n'est pas
étranger non plus à une autre agression
nocturne commisse le décembre, dans
!a ruel'le de la Petite-Arche, à Nanteuil,
sur une dame Rozé, qui fut dévalisée par
un individu qui avait pris la précaution
de se couvrir la tête d'une étoffe noire.
Il n'est pas douteux que Szulc a pris
part de nombreux cambriolages com-
mis depuis quelque temps dans l'arron-
dissnment de Meaux, où il séjourne de-
puis 1U23. Il a travaillé dans les plâ-
trières de MonMiyon et de Grégy aiprès
avoir été occupé dans une ferme des en-
virons de Château-Thierry.
LES COURSES
LA RÉOUVERTURE D'ENGHIEN
C'était hier la première d'Enghien,
Le .chiinnaiil hippodrome de la Société
Sportive nous offrait, pour sa réouver-
ture, uu programme de choix, avec un
total de francs d'allocations, sa-
voir 6H.000 francs pour le steeple-
chasing et francs pour les deux
courecs.au trot qui clôturaient la réunion:
Le public <:nl venu en foule et, sauf
dans une seute épreuve, les acteurs
furent également nombreux. Le sport a
présente le meilleur intérêt, hien que
certalns favoris très indiqués aient de-
cliné la. lutte, notamment dans le prix
du Pas-de-Calais et. le prix de la Flandre.
Dans ce prix du Pas-de-Calais, réduit
à trnis partants, Mon Loisir Il a profité
de l'ribsence tle Savoyard IV pour s'ad-
juger la timbale sans difficulté.
Ensuite Mouzu, grand spécialiste d'En-
ghien, a enlevé la principale épreuve de.
la joarnêe,' la Course de Ilaies d'Ouver-
turne. où il portait la bagatelle de 74 kilos.
Le cheval de NI. Thibault-C.ihn a haitu
Quinze Mille, comme il l'avait fait à
l'automne dernier, mais en lui rendant
beaucoup plus de poids.
Les favoris du prix Sauveur, cn l'es-
père le-s champions, de l'écurie Yeil-
Picard, n'ont pas été brillants. La course
s'est passée entre Rambeur et Caladox et,
après la chute de ce dernier, le cheval
de Ni. Moulines l'a! emporté de vingt
longueurs
Le prix de New-York, au trot atlelé,
a. 'également vu la déconfiture des favo-
ri m 'mistiti et Ogotaï Khan. C'est un
outsider à trente-six contre un qui l';r
emporté, I:lder, drivé par Vile!, et Irut-
tant sur lu pied de 2i'\ Au sulky,
comme sur les obstacles, il y a dos spé-
cialistes de l'hippodrome de Soisy.
(Voir, la slxii'me paye, les résultats.)
Brûlée par une lotion à l'éther,
une jeune femme succombe
Des appel» désespérés nx?llaieni eu éiïKii,
lai nuit dernière, les locataires (le la maison
portant le n- de la rue du Marché, il
Puteaux.
l:ne jeune re.nmw. Mme Marcelle Lanirul.
charcutière, â(f*e de trente et nn ans. vouait
(le s'élancer da.nflamme!.
Les voisins accoururent, enroulèrent la
malheureuse les et on la
transporta à I'li6pitsi Laëimec.
Horriblement brûlée, Mme Lanftot succom-
ba peu après, mai avoir pu prononcer une
parole.
Au fours de son enquête, NI. Lambert,
eommLbsaire de police, a troueé che2 la jeune
femme une boulellle brisée, paraissant avoir
contenu une lotion capillaire à base d'élher
Le magistral suppose que le récipient, placé
a proximité d'un puèle allumé, aura fait
brusquement explosion.
Le restaurateur ne se paie pas de mots
Le chef de gare de '.liarentou fai-rai!
a]/p.réhender, Itter, par uu agent un voyagenir
qui était de-scendu d'un train sans billet.
Conduit au rumtnifsai'Jat, l'honmie, un
nt'itHué Marius Force. vlTi|rt-(!eu\ ans. habi-
tant il B.rimelH<»9 raconta
qu'en venant de il ïl avait
malfaiteurs qui le rouvrent de cmiifis et lut
tlèrubèront son portefeuille contenant deux
cents francs.
Après avoir recueil. 1 ces déclarations qu'il
Si: réservait de contrôler, le commissaire
retnit Force NI liberté. Celui-ci en profila
aussitôt pour se rendre dans un restaurant
de la me de Pari. oit il -m; fit «ervii- un
copieux repas, \rais au inoiiietH «le l'éïler
sa dépense, il conta sa mésaventure au pa-
tron en promettant de revenir bientôt ie
payer. Le restaurateur ne *e contenta pas
de cette monnaie et Ht ramener son client
an commissariat d'où, cette fols. Il été
an dépôt.
LES POLONAISES AIMAIENT L'ARCENTERIE
on a arrêté deux Polonaises, Françoise
Raca, vinîrt ans, et Louise Maziak, viufift et
un ans. detneurant 2i. rue de la République,
à Goness? (àeine-et-OIseï, qui avaient dérobé'
de l'argenterie dans un magasin d'orfèvre-
rie, a, rue de la Gare, Saint-Denis.
UN GAMIN QUI PROMET
M. Loux, Uoulautfer à Pavillons-sons-Bois.
S. avenue Victor-Huffu. a signalé que son
111s Edmond, aire do quinze ans, avait qutrté
le domicile familial depuis trois jour*, en
lui dérobant francs. Détail particulier
dépit de smi Age, le gamin mesure 1 in. do
et pèse W kilos.
DISPARITION D'UNE JEUNE FILLE
Une Jeune fille de seize ans, Mlle teanue
Morain, a disparu du domicile de se!! pa-
rent. -JS. boulevard de la Gare, à Nogent-
sur- Manie.
Voici son signalement taille m. r«. cor-
pulence moyenne, velue d'un mauteau noir
et coiffée d'nn chapeau de feutre relevé
sur les côtés.
LE FEU DANS UNE VACHERIE
Le feu -e.-t déclaré nier, vers vuiirl heu-
res, dans une vacherie tenue par .Mme Ki?t-
tlingrer. impasse d'Anlin. Le bétail a pu-
etre sauvé Il temps.
L'incendie, qui il consumé une réserve le
fourrée et les boiseries de l'étable, a Até
éteint par las pompiers après une deiiu-
heure d'efforts.
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le» prcaueri jouri de mari
'̃ ttt qmtstion d'une entrevue prochaine, m
Paris, it M. Htrriot et de M. Chamberlain
Nous avons l'ail, prévoir, lors de la
remise au i.-omitt; «le
rapport d'ensemble de la (.oïnniisisi<3«n
de contrôle en Allemagne, que la
note commune des alliés concernant
l'occupation de la zone de Cologne ne
pourrait être adressée au Reich que
dans le courant du mois prochain.
Cet avis est aujourd'hui entièrement
partagé dans les milieux officiels an-
glais, où on se rend compte, ainsi
que le déclare la Wettminster Ga-
zette, de la gravité des constatations
faites outre-Rhin par les contrôleurs
militaires et de la nécessité qu'il y
aura, sans doute, pour les gouverne-
ments alliés, de procéder à des
échanges de vues directs avant de
prendre une décision.
Dès maintenant il est question
d'une entrevue à Paris entre MM.
Herriot et Ciiamberlai'n, lorsque ce
dernier se rendra, le G mars. à Gc-
nève. à la réunion du conseil de la
Société des nations. On ne peut, donc
guère s'attendre à ce quun accord
intervienne sur les termes mêmes
1 de la réponse à l'Allemagne avant
j trois ou quatre semaines. Il ne sera
d'ailleurs ni hâté, ni facilité par la
tentative faite par le cabinet de Ber-
lin, et que nous a signalée hier notre
correspondant londonien, de s'immis-
cer dans le débat.
Certains journaux anglais et
l non des moindres qui examinent
Il et commentent la prétention alle-
mande de présenter des observa-
t tirons, ne paraissent en voir ni le
danger, ni le caractère inadmissible.
Même si le Reich ne désirait étre'
entendu que sur le problème général',
de la sécurité, son intervention nr.
saurait être acceptée. Or, ce n'est
évidemment pas cela qu'il cherche
actuellement. Ce qu'il veut., c'est
pouvoir discuter les manquements
relevés à sa charge par la commte-
sion de contrôle militaire, ainsi que
les conditions et la date auxquelles
sera évacuée la zone de Cologne
c'est essayer de profiter des diver-
gences susceptibles de se manifester
entre les alliés sur des points de
détail, pour faire réduire au mini-
mum ces conditions et les délais
̃ d'évacuation. Prêter la main à itnp
pareille "manœuvre serait incompré-
hensible.
F.e précédent' de la conférence, de
Londres, qui est invoqué pour récla-
mer la participation de MM. Luther
et Stresomann aux conversation-.
est. en effet, sans valeur aucune. En
juillet et. août derniers, il s'agissait,
dans la capitale britannique, de la
nii^p pn œuvre du plan Dawes. c'est-
-à-dire d'un mode de règlement .dés
réparations que n'avait pas prévu !̃>
traité de paix. L'Allemagne pouvait
avoir son mot à dire qunn! à' l'appli-
cation de ce plan, qui nécessitait
d'ailleurs, rie >a part, des mesures
législative* spéciales.
Aujourd'hui, il fn vn tout ̃ aul'v-
S" obligations à ci't égard sont défi-
n"p« aussi nettement et
X)lètem<»nt que possible pa .» le traité.
La question qui se pose est de savoir
S), commp elle en a pu toute* les pos-
sibitités depuis 1919. pIIp les a stric-
tement remplies, et. de cela, les ail es
seuls peuvent, être juges. Tls ont PU
mains, dans le rapport dp leurs r<>n-
trfMpurs militaires, tous \< éléments
d'appréciation et, les observât1 on
qui pourraient leur êlrp présentées
ne saliraient rien rhnneT av.x ?a'ts.
C'est h In France, à l'AngtetPri-r-1 et à
la Bplpiqnp qu'il appnri icnl de se
prononcer et. si pIIps p-timpnt que !p
Reich s'est délibérément soustrait, à
sps engafiemenl-. om ne voit .dh«
rfju'pllos puis-en) 1p faire dan-' un
autre -eti-i qui» cpIui i>rescrit. nar le
traité, qui est et doit rester leur
charfp. On peut tran-iger pour une
question d'argent: on ne le peut. pas
en matière de sécurité.
M. HERRIOT A REÇU LORD CREWE
Le marquis de Crewe. ambassadeur
de (rrandp-BrptagF'P. a été reçu. hier
tprès-midi. par M. Herriot.
encore que les deux interlocuteurs
fte soient très certainement entre-
tenus du rapport sur les armements
de l'Allemagne et des questions sou-
levées par la remise de ce rappnrt,
on déclarai!, au Quai d'Orsay. çue le
gouvernement français n'avait pas,
encore été informé que
M. fhamherlain. en se rendant
̃Genève, s'arrêterait à Paris pour
conférer avec M. Herriot.
LE RAPPORT DES CONTROLEURS
EST A L'IMPRESSION
La conférence des ambassadeurs
s'est réunie, hier matin. Le maréchal
Foch assistait il la séance. L'ordre
du jour ne comportait que l'examen
des affaires courantes. Le rapport de
la commission interalliée de contrôle
militaire à Berlin sur le désarme-
ment de l'Allemagne ne sera discuté
qu'ultérieurement, après que les
militaires auront fourni à la confé-
rence leur avis motivé.
Le rapport a été envoyé à l'tmpri-
Trn>rie nationale. Cela ne signifie pas
qu'il sera publié en enlier. Mais on
s'est aperçu qu'il était moins coûteux
de le faire' imprimer que de le repro-
duire dactylographié en un nombre
•uffisant d'exemplaires.
LE CARDINAL DUBOIS
VERRA AUJOURD'HUI LE PAPE
Rome, 21 fév. {dép. Petir Parisien.)
Le cardinal Dubois, qui se trouve
à Rome depuis hier, s'est rendu ce
matin au Vatican, où il a conféré
avec Mgr Borgoncini Duca, substitut
à la secrétairerie d'Etat. Le cardinal
Gasparri recevra le cardinal ce soir.
Demain matin, assure-t-on, il serait
reçu en audience particulière par Ici
pape.
Dans les milieux religieux on met
naturellement cette visite en rela-
Uon avec .la question des rapports
} pâtre la France et le Saint-Siège.
LA SÉANCE DE NUIT A LA CHAMBRE
Elle est consacrée à l'examen de la loi de finances, la Chambre
ayant refusé, après deux scrutins publics à la tribune
de renvoyer ce débat à lundi
Hier soir, à 19 h. 30, au moment où
se termina't le débat de l'après-midi,
.NI. Herriot a demandé à la Chambre
de tenir une séance de nuit pour
hâter le vete du budget.
Il faut, a-t-il. dil, que le débat se
termine ici avec la semaine prochaine,
pour que le Sénat examine le budget en
mais et qu'il revienne devant la Chambre
dans la première semaine d'avril. i.4p-
plaudissements à gauche.)
M. DfVJardins s'élève contre une
séance de Luit décidée à l'improviste
alor, qi:e les députés sont retenus
en très grand nombre en province
par les ih igations de la journée du
dimanche.
Une v'vi' animation règne parmi
les députés présents. De l'un à 1 autre
côté de l'Assemblée on se lance des
'tweetives. la minorité protestant
contre le débat précipité et la majo-
rité lui reprochant de retarder le
vote final du budget.
Le président, M. Varenne, fait con-
naît ri* qu'il est saisi d'une demande
de sn'utin public à la tribune signée
de cinquante membres, On procède
à l'appel des signataires qui, tous,
appartiennent aux groupes de la mi-
norité.
Ceux-ci ayant répondu à l'appel de
leur nom, le président déclare qu'il
va être procédé au scrutin à la tri-
bune. Une vive animation règne dans
l'assemblée. A gauche, on proteste
avec force.
M. Herriot. Je rappelle à la Cham-
bre qu'il ne s'agit que d'une séance de
travail.
M. Roulleaux-Dugaoe. D'escamo-
tage. [Bruit.)
M. Herriot. Non, vous n'avez qu'à
être à votre banc et si ce vote est main-
tenu, J'appelle sur lui l'attention de la
nation. {Applaudissements à gauche, pro-
testationa au centre et Il droite.)
NI. P.-E. Flandin. Il ne doit pas y
avoir d'équivoque. Nous ne pouvons pas
laisser dire que nous voulons retarder
le vote du budget. Je viens faire une
proposition au nom de la minorité. Nous
nous opposons à la séance de nuit parce
que de nombreux collègues ne' sont pas
prévenus.
La conférence des présidents n'a rien
prévu à ce sujet. Si vous voulez des
séances, de nuit la semaine prochaine,
nous sommes d'accord, car nns amis se-
ront là. Nous sommes disposés à retirer
noire demande de scrutin si l'on accepte
le renvoi à lundi. quitte à siéger tous les
snirs la spm.iine prochaine. {Appl. au cen-
lie et il droite)
-Ni. Herriot. Je demande à la Cham-
bre de finir te budget à la 'fin du mois.
Vous ne demandons la séance de nuit
que jHiur «Iteindre a. ce résultai.. Je
demande à ceux qui veulent en Unir avec
il, budget de ne poe refuser ta séance de
nuit. (Appl. à gauche.)
Le vote commence aussitôt à la
tribune sur le renvoi lundi.
A 20 h. 45, le président fait con-
naitre que, dans le scrutin public a
la tribun? les présents seuls pre-
nant part, au vote le quorum
n'étend pas atteint, la Chambre va
être appelée1 à fixer au scrutin ordi-
naire la date de sa prochaine séance
pour If second tour de scrutin public
à la tribune.
Au scrutin ordinaire, qui 1'0111-
porte le volts par procuration, la
diilp de hindi est repoussée pur 330
voix contre i25.
La seconde épreuve du scrutin
public il lu I ribunp ne pouvant avoir
lieu que dans une autre séance, les
députés de gauche demandent que
celle-ci ait lieu dans cinq minutes
il en pst ainsi décidé.
Et à 30 h* 5.r). on procède au second
tr,ur de scrutin la tribune sur la
renvoi de ta discussion du budget à
lundi- Au bout d'une heure, le résul-
tai est pnirlamé. Le renvoi à lundi
est repoussé les présents ayant
seul volé puisqu'il s'agit d'un scru-
tin public à ta tribune par 119
voix contre 58.
La discussion de la loi de finances
continue.
On examine le 'texte qui porte sup-
pression de la déduction des majo-
rations d'impôt appliquées pour
omission ou insuffisance de déclara-
lion en matière d'impôt général sur
le revenu est institue de nouvelles
modalités pour le caltul de l'impôt
général.
M. Evain demande par amende-
ment qu'on revienne au texte du
gouvernement.
Celui de la commission, dit-il, com.
porte un système nouveau de tranches
multiples qui auraient pour résultat
d'arrêter la progression de l'impôt sur
le revenu.
M. Angoiîlvant. D'après l«s chiffres
du tisc, il n'y. aurait en France que
personne» gagnant pltis de cent
mille- francs, c'est invraisemblable. {Ap-
ptatidisxptnents à gauche.'
.NI. Evais. Il y H27.0OO personnes
qui patent l'impôt Il d(,% rait
bien davantage.
-,NI. Evain critique la disposition de
la commission supprimait la faculté
pour le contribuable de déduire de
ses revetius le montant de l'impôt
général pay-é l'an d'avant.
Paver un impôt sur l'impôt, dit-il,
est Inadmissible.
M. André François- Ponee-t soutient,
en 'autorisant de divers exemples,
que le système de la commission
avantage le revenu fixe du rentier au
î-pgard du revenu variable d'un indus-
triel ou commerçant.
M. Loui-.heur. L'exemple que nous
propose NI. Poncet n'a qu'un défaut,
c'est que ces chiffres sont faux. (Exclu-
mation* et rires.)
M. François Poncet. Un débutant
comme moi ne peut concurrencer M.
Loucheur dans l'art de faire parler les
chiffres. Nouveaux rires.)
M. Bokanowski réclame lc renvoi
à la commission de son texte auquel
il voit, des inconvénients au point rle
vue de la trésorerie, de la fiscalité
et de la confiance.
M. Vincent ArRiOL. Il faut choisir.
Ou tous les citoyens feront tout leur de-
voir fiscal, et le, taux de l'impôt général
pourra être abaissé, ou l'impôt atteindra
plus lourdement les gros contribuables,
pour que seule ne soit ps écrasée l'im-
mrnse catégories des petits.
.Ni. Bokanowski. Si encore on était
sûr. que les taux actuels ne seront plus
accrus. La commission ferait sagement
de reeenir la pensée première du pon-
vernement de ne rien modifler cette an-
née encore aux taut actuels et dé pré-
parer un remaniement complet de l'impôt,
général. ^Applaudissements au centre et
à droite.)
posé est modéré. Je reconnais, néanmoins,
qu'll es6 nécessaire d'améliorer I'amén»,-
ornent de 1 impôt général pour éviter de
dangereuses répercussions sur l'indus-
trie.
.NI. Viollktte. Nous demandons pour
un effort nécessaire et qui n'a rien
de disproportionné. Applaudissements.)
-M. Sérot demande, pour sa part,
la suppression au lieu du renvoi.
M. Loucheur votera le texte de la
commission, qui est simple pour le
contribuable et, eu attendant l'œu-
vre de d°n;ain, portera, sur les amé-
nagements à apporter au taux des
revenus du travail et des autres re-
venus.
L'amène ement Sérot, mis d'abord
aux voix, est repoussé par 370 voix
contre
M. Viollette déclare que la com-
mi'ssion, pour marquer son désir
d'abaisser le plus tôt possible le taux
de l'impôt sur le revenus, a décidé
de réduire de 5 à 4 milliards le pro-
duit à partir duquel le taux de pro-
gresçion pour le.s revenus excédait
100.000 francs pourra être ramené de
par ou 500 francs, suivant
le cas, a 3/4 do centime.
En réponse à nne question de, M.
Desjardms. -NI. Oléinentel déclare que
les sinistrés qui n'ont pas re$u leurs
feuilles d'impôts pour les années
écoutées garderont le bénéfice de
l'ancien régime.
Après une brève intervention de
M. Pierre Dupuy, l'article 17 est
adopté, aimsi que l'article 18.
Un agent de change de Paris
suspendu pour un mois
Le ministère des Finances commu-
nique la note suivante
La chambre syndicale des agents de
change a été saisie d'une circulaire éma-
nant d'un de ses membres, M. Aube, et
contenant des renseignements tendan-
cieux.
Dans une délibération motivée, elle a
été unanime à protester contre cette atti-
tude Considérant que lorsque la com-
pagnie tout entlère a compris qu'il était
de son devoir élémentaire de seconder,
dans la plénitude de ses moyens, les
efforts du gouvernement de la Répu-
blique pour restaurer la confiance rai-
sonnée que les Français doivent et peu-
vent avoir dans l'avenir financier du
pays, il est inadmissible qu'un de ses
membres puisse donner même une simple
impression d'une attitude non conforme
à ses sentiments unanimes ».
La chambre syndicale, estimant qu'il
y avait là une faute professionnelle re-
levant de son pouvoir disciplinaire, a
interdit pour un mois l'ent.rée de la
Bourse à M. Aube, qui, d'ailleurs, a dé-
claré avoir été 'victime, dans la circons-
lance, d'une faute commise à son insu
par un de ces employés.
[Dans la circulaire à laquelle fait
iiilusion le oomniuniqué du minis-
tère des Finances, i'agent de -chance
dont il s'agit mettait en défiance
contre l'efficacité des interventions
en faveur du franc.]
LES REFUS DE PRESTATION DE SERMENT
DEVANT LA COMMISSION D'ENQUÊTE
Devant la onzième cliamDre correction-
nelle est revenue, hier, l'affaire des
refus de prestalion de serment devant
la oon>mlssiôn d'enquête parlementaire
sur ¡et! fonds électoraux. Le tribunal
avait à examiner les poursuites intentées
contre MM. Paul Sailïard et Emile
Ltibarthe.
M. Paul Saillard, président du syndi-
cat national des vins, spiritueux et
liqueurs de France, a comparu le premier.
Il a fait les déclarations suivantes:
« Toute ma défense se trouve dans
le» paroles que j'al prononcées il. la
commission d enquête
Président du syndicat des vins, spi-
ritueux et liqueurs de France, j'ai, dans
la plénitude de mes droits, distribué à
divers groupements économiques, aux
comités électoraux, des subventions dont
le montant provenait de souscriptions
bénévoles de nombreux membres de notre
fédération, qui me les avaient remises:
les unes avec affectation précise, les
autres en me faisant simplement cun-
fiance.
Cité devant la commission d'enquête,
au titre de président du Syndicat natio-
nal. je ne pouvais avoir aucun doute sur
la nature des questions qui me seraient
posées, et cela d'autant moins que j'avais
été mis en cause dans une précédente
séance de la commission.
Prêter serment de dire toute la vérité
eût été m'exposer à livrer des secrets qui
ne m'appartiennent pas, à trahir la con-
fiance qu'on avait mise en moi. C'est
pourquoi, très simplement, sans la moin-
dre préoccupation politique, j'ai refusé
de prêter serment, faisant ainsi ce que
me commandaient ma conscience et le
souci de l'honneur. »
Deux témoins ont été entendus MM.
Cusenier et Deneumaison, anciens prési-
denls du syndicat national des vins et
spiritueux, Ils ont déclaré qu'en refu-
sant de prêter serment NI. Saillard avait
obéi aux sentiments de l'honneur et qu'à
sa place ils auraient agi de même.
M* Aubépln a ensuite présenté une
éloquente défense d? Ni. Saillard. soute-
nant que M. Saillard, même s'il avait
désobéi il la loi, avait eu raison d'obéir
à l'honneur.
Le tribunal s'est ensuite occupé du
cas de M. Emile Labarthe, rédacteur au
Réveil Economique.
« Je n'ai cherché qu'à défendre les
intérêts vitaux du pays, ses intérêts éco-
nomiques, a déclaré M. Labarthe. Je ne
comptais certes pas que mon souci de
l'intérêt public me conduirait aux hon-
neurs, mais je ne me figurais pourtant
pas que ma confession désintéressée me
conduirait sur le banc du tribunal cor-
rfxtionnel. Appelé devant la commission
d'enquête je ne pouvais prêter le ser-
ment de rbvéler les contidences qui
m'avaient été faites. Les législateurs de-
vant lesqueis je comparaissais n'ont pas
compris mes scrupules juridiques. J'ai
refusé de me prêter à un acte con-
triaire à l'honneur, contraire à toute ma
vie.
Ni, René Lafarge, député de la Cor-
rèze, défenseur de M. Labarlhe, a déposé
des conclusions demandant au tribunal
de juger « illégale » la décision du 10
décembre par laquelle la Chambre
des députés a confié la commission
d'enquête des fonde électoraux les pou-
voirs de la loi du mars 1!U4.
En outre il a soutenu que M. Labarthe
n'avait connu les faits visés par l'en-
quête qu'en raison de son état et de sa
profession, dans des conditions qui lui
imposaient le secret et qu'il était en
droit d'invoquer le secret professionnel,
méme avant la prestation de serment.
Le tribunal a écarté ces conclusions,
pour ce motif qu'H ne lui appartient pas
de juger .les décisions de la Chambre et
que M. Laburflie aurait dû d'abord prê-
fer serment,. 6auf il invoquer ensuite le
secret professionnel, selon la teneur des
questions posées. Puis, tout en consta-
tant que les prévenus n'avaient obéi qu'à
des sentiments respectables. 11 lee a con-
damnés chacun à 300 francs d'amende.
RETRAITES OUVRIERES
ET ASSURANCES SOCIALES
On avait pu craindre un moment
que la discussion du projet de loi sur
les assurances sociales actuellement
soumis à l'examen du Parlement,
répandît, parmi lee bénéficiaires do
colle lé.i.lation, l'idée que les re-
traites ouvrières et payannes étant
à à être remplacées par les
assurances bociaies dans un délai
qu'on pouvait estimer relativement
court, il était inutile pour eux de
commenter ou même de continuer
des versements à une institution
appelée à disparaître prochainement.
Le ministre du Travail s'est efforcé
de réagi-1 contre cet état d'esprit qui
lui avait été signalé. Il lui a tou-
jours pnu évident, au contraire,
une application régulière des re-
traites ou; rièrcs et paysannes était
une des conditions essentielles du
iuccô- de la !
Le produit de. Iq vente des timbres,
qui est "indice le plus probant de
1 état d'application de la législation
des retraces ouvrières et paysannes,
vient heureusement de démontrer
que les efiorts accomplis conformé-
ment aux instructions du ministre
ont produit leurs résultats. En effet,
la vent» c:e3 timbres pour l'année
1924 dépasse 29 millions, accusant
ainsi un augmentation de plus de
815.000 francs sur l'année précé-
dente. qu accusait déjà un progrès
notable sur l'exercice antérieur. Le
chiffre le 29,212,703 'francs obtenu
en est le plus élevé de tous ceux
atteints ciipuis 1914. On peut consi-
dérer ces résultats comme des plus
favorables à la ceille du vote par le
Parlemor.' du projet de loi des assu-
rances sociales qui, en* dehors de la
vieillesse, couvrira les risques d'in-
validité, Je malatlie et de chômage.
NI. Juiln Godarl s'efforcera, au
cours de. travaux parlement aires, de
faire réserver dans le projet en dis-
cussion des avantages particuliers
aux salar t's assurés de la loi des re-
traites ouvrières et paysannes qui,
depuis full, ont fait, dans des cir-
constances souvent difficiles, un
effort de [révoyance que le législa-
teur a le devoir d'encourager.
Le comité d'action des régions dévastées
a été reçu par le président du Conseil
M. Herriot a reçu. hiw, le bureau exé-
cutif du comité d'action des régions dé-
vastées, qui lui a été présente par M.
Philippoteaux, président, député des
Ardenues.
Me nombreux parlementaires et conseil-
lers généraux assistaient à cette entre-
vue. Au nom de ses collègues, M. Dou-
cediiDie, secrétaire général du comité
d'action, a fait part au président du
Conseil des heureux résultats des confé-
rences de propagande entreprises par le
comité dans les villes de Lyon, Avignon,
Marseille, Toulouse, Bordeaux. Puis, re-
merciant le gouvernement des récentes
dispositions arrêtées pour le paiement
des sinisln's, M. Duiicedame a demandé
au président de -bien vouloir, tenant
compte de la situation si critique de
l'entreprise de reconstitution dans les
légions dévastées, prendre toutes dispo-
sitions en vue d'importants mandate-
mens pour la un du mdis de 'février.
Au sujet du projet d'un. office de pres-
lations en nature, le secrétaire général
cl1 M.' Marcel Laurent, secrétaire général
adjoint, ont insisté pour que cet orga-
nisme soit créé dans le plus court délhi,
en vue d'une utilisation rationnelle de
matériaux, allemands dans les pays dé-
M. Herriot a déclaré aux di'li'-guiis du
comité qu'é les engagements pris récem-
ment par le ministre des Régions libé-
rées et le ministre des 'Finances seraient
formellement tenus. Puis il a assuré le
comité de toute sa sympathie, disant une
nouvelle fois sa sollicitude pour la caté-
gorie si. digne d'intérêt des petits et
moyens sinistrés,
UN OUVRIER SE SUICIDE
APRÈS AVOIR BLESSÉ SON AMIE
Chemin des Cormeilles; à Chalou, dans
une maisonnette isolée en pleins champs,
vivaient, depuis plusieurs années, un ou-
vrier agricole, Charles-Pierre Beckmann,
sujet belge, trente ans, et son amie. Hor-
lense-Augustine Yaquet, de vingt ans son
aînée.
Depuis longtemps, la bonne entente ne
régnait plus dans le faux ménage. La
nuit dernière, on ne sait trop pour quelle
cause, une querelle éclata encore entre
Beckuianu et son amie. Soudain, l'ou-
vrier tira un coup de revolver sur Mme
Yaquet. Cette dernière, atteinte à la joue
Croyant l'avoir tuée, Beckmann voulut
se faire justice et se logea une balle
dans la tête. La mort fut instantanée.
Mme Yaquet, reprenant l'usage de ses
sens vers cinq heures du matin, eut la
force de gagner l'habitation voisine,
celle de Ni. Chauvin, maraîcher, qui lui
donna les premiers soins. Après quoi, la
blessé? fut dirigée sur l'hôpital de Saint-
Germain.
Pendant qu'une femme parlait de cambriolages
un malfaiteur opérai! dans son logement
Sur le point d'être maîtrisé par un voisin,
le bandit fait feu sur celui-ci, sans
toutefois l'atteindre
Mme Lesourd-Rivière, habitant un pe-
tit logement 20, place Dauphine, était
descendue, hier après-midi, chez une voi-
sine, Mme Tabaraut, dont Je mari. ins-
ueitfeur à la brigade spéciale de la police
judiciaire, a cuopéré à de nombreuses
arrestations difficiles.
La conversation des deux dames rou-
l;«t sur le* risques de la profession de
l'inspecteur Tabaruul. La femme de ce-
lui-ci contait sa voisine ses alarmes
continuelles, quand Mme Lesourd-Ri-
vière- poussa un cri quelqu'un marchait
dans son apparleinwit.
Elle monta rapidement chez elle et se
trouva face i face aver, un cambrioleur
qui venait de visiter tous ses meubles,
ses cris, un autre locataire de la mai-
son, M. Paul Digard..se jeta résolument
sur le malfaiteur. Sur le point d'être
malt.risé, celui-ci sortit, un revolver de
sa poche et flt feu sur 31. Digard qui eut
la. main gauche, légèrement brûlpe par
le coup de teu. mais ne fut heureuse-
ment pas blessé. Le camhrioleur réussit
à s'enfuir.
Nui doute que -M. Chabrol, commissaire
de Sainl-Germain-I'Auxerrûis. ne demande
le concours de l'inspecteur Tabaraut
pour le retrouver.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
EN FOOTBALL, LES ALLEMANDS
ONT BATTU LES BORDELAIS
Bordeaux. ïl février idép. Havas.)
Dans un match de foolhall, disputé au
parc des Sports de Bordeaux. l'équipe
allemande Darmstadt S. abattu le
Sporling-Club de la Baslidi-enne.» par
1 but 4 0.
Les deux équipes se rencontreront à
nouveau demain.
LE CANADA SORT VAINQUEUR
DU TOURNOI DE HOCKEY SUR GLACE
i.<: inait-ii flnai du louruoi international fit»
hockey sur (Tiare s'est disputé hier soir an
Palais de srlaec entre l'Angleterre qnl avait.
In veille, battu la Fr5nce d'un but seulement
aprèy un matrti qui avait comporté trois
prolongations r»t le Canada.
La partie, tr*-» di^mtee, si» termlna par la
victoire, du i:anaila qui battit l'Angleterre
par quatre luit* à un.
Le garde champêtre Gelin qui, a Dan-
revoir {Haute-Marne-, avait soimé tes de
.inui-e- au Panthéon, u i*f> condamné, s 11 r la
requête il» curé de l'église, aux frais du
procès pour atteint» tu libre exercice du
culte caUioiique.
ENCORE UN POLONAIS
Celui-ci, un isolé, vient d'être arrêté
à Meaux. C'est un spécialiste de
l'agression nocturne
Memix, février tiiép. fetU Parisien.;
Ifeux ouvriers agrieoles poloriiilw, iv-
venant de leur travail, constataient qu'en
leur absence quelqu'un avait pénétre
dans leur chambre" il I'MU-1 Carnier. Ù
Pencliiird, et s'était emparé de leurs
moutres. Le signa leuient qu'on leur
donna d'un compatriote venu leur faire
visite leur permit de soupçonner un cer-
tain Oscar >zule. âgé de. vingt et un ans,
qu'ils ^connaissaient comme un gi'Cilin
capable des pires forfaits, lis avertirent
les gendarme», qui le découvrirent dans
un hôtel de la rue du Pnl-d'Elain. à
Meaux. Szulc protesta vainement de sou
innocence. On commença par retrouver
les montres crachées daus la paillasse. de
son lit. Puie. dans une valse, on saisit
un veston dont le col était maoulé de
sang et, dans uu panier en osier, tout un
attirail complet de cambrioleur. Pressé
de s'expliquer, Szutc ergota un moment
et Unit par avouer une partie de ses for-
faits.
C'est, lui qui, dans la soirée du 30 jan-
vier derniers, attaqua daius la sente paral-
lèle il la Marne le vieux carrier Jean
Servais, revenant de son travafl, à Nan-
teuil, qu'il frappa avec une clef à mo-
lette pour le dévaliser de sa paie. La
victime se débattit au cours de la lutte
et c'est ainsi que Szule eut son veston
ta1!hé de sang. Ajoutons que M. Servais
est encore en traitement 11 l'hospice de
Meaux.
Cette attaque présentait quelque ana-
logie- avoc celle dont un autre carrier,
M. Noé Simon, avait été victime le soir
du janvier, près du monument de
Barcy, alors qu'il rentrait à .-on domicile
à Chambry. Lui aussi avait été dévalisé
J'une somme de 250 francs. Les emprein-
tos de pas relevées à l'époque correspon-
dent exactement aux chaussures de Saule
qui, du reste, flt l'aveu de sa culpabilité.
Enfin, on trouva sur le bandit ut) porte-
monnaie contenant une plaque d'identité
au nom de Philippe, classe 18U5, et deux
factures. Le. tout fut présenté il l'inté-
ressé, habitant rue Groix-SaitU-Loup, à
Meaux, et qui reconnut son bien dont il
avait été d6pouillé un samedi soir, vers
heures, au cours d'une agression qu'il
négligea de signaler.
Il est probable que le bandit n'est pas
étranger non plus à une autre agression
nocturne commisse le décembre, dans
!a ruel'le de la Petite-Arche, à Nanteuil,
sur une dame Rozé, qui fut dévalisée par
un individu qui avait pris la précaution
de se couvrir la tête d'une étoffe noire.
Il n'est pas douteux que Szulc a pris
part de nombreux cambriolages com-
mis depuis quelque temps dans l'arron-
dissnment de Meaux, où il séjourne de-
puis 1U23. Il a travaillé dans les plâ-
trières de MonMiyon et de Grégy aiprès
avoir été occupé dans une ferme des en-
virons de Château-Thierry.
LES COURSES
LA RÉOUVERTURE D'ENGHIEN
C'était hier la première d'Enghien,
Le .chiinnaiil hippodrome de la Société
Sportive nous offrait, pour sa réouver-
ture, uu programme de choix, avec un
total de francs d'allocations, sa-
voir 6H.000 francs pour le steeple-
chasing et francs pour les deux
courecs.au trot qui clôturaient la réunion:
Le public <:nl venu en foule et, sauf
dans une seute épreuve, les acteurs
furent également nombreux. Le sport a
présente le meilleur intérêt, hien que
certalns favoris très indiqués aient de-
cliné la. lutte, notamment dans le prix
du Pas-de-Calais et. le prix de la Flandre.
Dans ce prix du Pas-de-Calais, réduit
à trnis partants, Mon Loisir Il a profité
de l'ribsence tle Savoyard IV pour s'ad-
juger la timbale sans difficulté.
Ensuite Mouzu, grand spécialiste d'En-
ghien, a enlevé la principale épreuve de.
la joarnêe,' la Course de Ilaies d'Ouver-
turne. où il portait la bagatelle de 74 kilos.
Le cheval de NI. Thibault-C.ihn a haitu
Quinze Mille, comme il l'avait fait à
l'automne dernier, mais en lui rendant
beaucoup plus de poids.
Les favoris du prix Sauveur, cn l'es-
père le-s champions, de l'écurie Yeil-
Picard, n'ont pas été brillants. La course
s'est passée entre Rambeur et Caladox et,
après la chute de ce dernier, le cheval
de Ni. Moulines l'a! emporté de vingt
longueurs
Le prix de New-York, au trot atlelé,
a. 'également vu la déconfiture des favo-
ri m 'mistiti et Ogotaï Khan. C'est un
outsider à trente-six contre un qui l';r
emporté, I:lder, drivé par Vile!, et Irut-
tant sur lu pied de 2i'\ Au sulky,
comme sur les obstacles, il y a dos spé-
cialistes de l'hippodrome de Soisy.
(Voir, la slxii'me paye, les résultats.)
Brûlée par une lotion à l'éther,
une jeune femme succombe
Des appel» désespérés nx?llaieni eu éiïKii,
lai nuit dernière, les locataires (le la maison
portant le n- de la rue du Marché, il
Puteaux.
l:ne jeune re.nmw. Mme Marcelle Lanirul.
charcutière, â(f*e de trente et nn ans. vouait
(le s'élancer da.n
Les voisins accoururent, enroulèrent la
malheureuse les et on la
transporta à I'li6pitsi Laëimec.
Horriblement brûlée, Mme Lanftot succom-
ba peu après, mai avoir pu prononcer une
parole.
Au fours de son enquête, NI. Lambert,
eommLbsaire de police, a troueé che2 la jeune
femme une boulellle brisée, paraissant avoir
contenu une lotion capillaire à base d'élher
Le magistral suppose que le récipient, placé
a proximité d'un puèle allumé, aura fait
brusquement explosion.
Le restaurateur ne se paie pas de mots
Le chef de gare de '.liarentou fai-rai!
a]/p.réhender, Itter, par uu agent un voyagenir
qui était de-scendu d'un train sans billet.
Conduit au rumtnifsai'Jat, l'honmie, un
nt'itHué Marius Force. vlTi|rt-(!eu\ ans. habi-
tant il B.rimelH<»9 raconta
qu'en venant de il ïl avait
tlèrubèront son portefeuille contenant deux
cents francs.
Après avoir recueil. 1 ces déclarations qu'il
Si: réservait de contrôler, le commissaire
retnit Force NI liberté. Celui-ci en profila
aussitôt pour se rendre dans un restaurant
de la me de Pari. oit il -m; fit «ervii- un
copieux repas, \rais au inoiiietH «le l'éïler
sa dépense, il conta sa mésaventure au pa-
tron en promettant de revenir bientôt ie
payer. Le restaurateur ne *e contenta pas
de cette monnaie et Ht ramener son client
an commissariat d'où, cette fols. Il été
an dépôt.
LES POLONAISES AIMAIENT L'ARCENTERIE
on a arrêté deux Polonaises, Françoise
Raca, vinîrt ans, et Louise Maziak, viufift et
un ans. detneurant 2i. rue de la République,
à Goness? (àeine-et-OIseï, qui avaient dérobé'
de l'argenterie dans un magasin d'orfèvre-
rie, a, rue de la Gare, Saint-Denis.
UN GAMIN QUI PROMET
M. Loux, Uoulautfer à Pavillons-sons-Bois.
S. avenue Victor-Huffu. a signalé que son
111s Edmond, aire do quinze ans, avait qutrté
le domicile familial depuis trois jour*, en
lui dérobant francs. Détail particulier
dépit de smi Age, le gamin mesure 1 in. do
et pèse W kilos.
DISPARITION D'UNE JEUNE FILLE
Une Jeune fille de seize ans, Mlle teanue
Morain, a disparu du domicile de se!! pa-
rent. -JS. boulevard de la Gare, à Nogent-
sur- Manie.
Voici son signalement taille m. r«. cor-
pulence moyenne, velue d'un mauteau noir
et coiffée d'nn chapeau de feutre relevé
sur les côtés.
LE FEU DANS UNE VACHERIE
Le feu -e.-t déclaré nier, vers vuiirl heu-
res, dans une vacherie tenue par .Mme Ki?t-
tlingrer. impasse d'Anlin. Le bétail a pu-
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