Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1924-04-07
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 avril 1924 07 avril 1924
Description : 1924/04/07 (Numéro 17205). 1924/04/07 (Numéro 17205).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
TEMPS PROBABLE
REGION PARISIENNE
Assez belle journée ciel
nuageux à très nuageux. Vent
de nord-est faible à variable.
Nuit Jour +
EN FRANCE
Dans le Nord et le Nord-
0 n e s comme région pari-
sienne. Ailleurs, ciel très nua-
geux, pluies locales orageuses
par places (surtout dans l'Est et
le Sud). Vents de nord-est fai-
hlos à variables.
SOLEIL: lev. « h. oouc. 19 li. 29
LUNE pr. qu. le 12.; pi. le
15 cent. Il' LE PLUS FORT T 1 R AG E^D"ESjSiJ R N A U X DU MONDE ENTIER"», ft*. 6 pages
49. ANNÉE. N» 17.206
LUNDI
AVRIL 1924
S mt Clôt 'ira
ABONNEMENTS 3 tins I mon la
Seine et S.-U. 12.50 24. u 46.»
France et Col. 13. 25." 48.a
Etranger 22.
16*22. RUE DXNGH1EN, PABI3
LE CHANCELIER MARI
CONSEILLE LA MODERATION
AU PEUPLE ALLEMAND
Nous devons, dit-il, au sujet du rapport
des experts, supporter jusqu'à la
dernière limite de notre capacité
les charges imposées par le traité
de paix. » c;/ '"•
Barnicn. 6 avril (dép. Havas).
Une nouvelle réunion électorale du cen-
tre s'est tenue aujourd'hui Barmen, Le
chancelier Marx a 'saisi l'occasion pour dé-
finir l'attitude du gouvernement à l'égard
du rapport attendu des exports cf. conseil-
ler à l'Allemagne lc sang-froid et. la modé-
ration.
Il semble, a-t-il dit. que nous nous
trouvions tir nouveau à la veille, d'événe-
mettts décisifs pour le peuple ;ilfemand.
Lorsque le rapport des experts sera pu-
blié, le. gouvernement examinera avec
toute la conscience et le soirt désirables si
les conclusions (lu rapports sont suppor-
tables pour l'Allemagne et si les presta-
tions auxquelles les experts .sunt arrivés
par le calcul, sont bien proportionnées à
nos forces. Le gouvernement consentira à
effectuer les prestations pue le peuple
allemand pourra supporter en faisant
appel ù toutes ses farces nationales et éco-
nomiques.
Les tristes expériences de ces derniers
Aemps prouvent -qui!- notre conduite est dé-
terminé^ par la ltolitiqué étrangère. Je
comprends tres bien que tous 'les cœurs
animés d'un ardent patriotisnne se révol-
tent, contre tout ce que nous avons enduré
ces dernières années, mais f est précisé-
mands dans le fond dt' l'a nie que nous
durons de nouveau déclarer que la politi-
que n'est pas ttae affaire de sentiment, mais
dç réflexion et dc raison, et Gt réflexion
nous dit que la guerre oyaitl été perdue,
nous durons supporter jusqu'à la dernière
limite de notre capacité de prestations le.s
ciinnjes que nous impose Je traité de paix.
La France est actuellement la puis-
Sauce militaire la plus forte du monde et
ce serait folie d'exciter un peuple sans
armes il la résistance contre une armée
cént fois supérieure à la nôtre et pourvu
de fous- les engins de guerre les plus mo-
dernes. Mais il y a lieu d'ajouter, une fois
enccre. que rien n'a autant favorisé les
aspirations des rêveurs nationalistes que
l'attitude, souvent blessante pour notre
senümeni, des puissances de l'Entente,
notamment de la Franc2 et de la Belgique,
sans égards pour le sentiment national de
l'Allemagne. »
M. STRESEMANN DÉCLARE IMPOSSIBLE
LA PROLONGATION
DES ACCORDS AVEC LA MJ.C.U.M.
Kie!, 6 avril (dép. Havas.)
Le ministre des M.
Strosemann, a parlé dans une réunion du
parti populiste' de, lasituation poli-tique.
Le rapport, des experts, a-t-il dit, doit pa-
raître la semaine prochaine il sera publié
avant TexfJirS (ton des a'erords avec/1 la MXC.U.M.
Les négociations entre la et les in-
dustries allemandes commenceront mardi. /( est
clair pour fout le mondé que l'Allemagne n'est
pas en état de financer la prolongation des
accords avec la i.(,I.C.UJl.. Je puis affirmer, con-
trairement aux coinmunicalions françaises. que
les principaux représentants de l'industrie de
la Ruhr ont déclare qu'U était absolument im-
possible de prolonger les accords les grandes
banques anglaises ont refusé tou.s crédits au.r
entreprises, allemandes aussi longtemps que
subsisteront les accords ariec la MJ.C.U.M., car
etles ies considèrent cotnine devant anéantir
La rentabilité et même, à 'la longue,
d» toutes les entreprises allemandes.
'Dans'ces conditions, il r.'îïrait été à propos
d'essayer, en se basant sur le rapport. des
experts, ftc faire du principe des réparations
en nature, pendant le ̃ moratoire, au ras ou
ce peincipe serait reconnu par les puissances,
la baser aussi des livraisons à la Kranee et de
eheretier à résoudre provisoirement la ques-
tion de savoir comment sera financée la pro-
longation des accords, comme on le fera pour
Jes prestations allemandes ,pendant le mora-
toire que l'étranger devfjkfluancer. Sans doute.
on peut que le rapport des experts
sera sans force aussi 'longtemps qu'il ne sera
rait sur cette question, elle aussi, conclure un
accord provisoire, si on a la volonté d'arriver
A une entent? générale. L'impossibilité où se
trouve le Reich d'effectuer des prestations, im-
possibilité reconnue autrefois par le président
du Conseil français lui-même, sert maintenant
de point de départ à l'édification d'une nou-
velle résistance passive.
Les Froxepais ont rendu impossible. l'automne
'dernier, toute cortversation pratique erltre la
France et l'Allemagne sur le problème des ré-
parations, sous prétexte que la résistance pas-
sbe continuait. Le même jeu doit être recom-
tnencé tnaitttenanG que le rapport des experts
fraye la voie à la grartde discussion sur la so-
lution finale de la question des réparations. Une
solution des réparations n'est possible que si
la paix et le travail régnent dans ta Ruhr.
L 'Allemagne, en exprimant !<; vieu de négo-
ciations directes d'Etat à Etat sur cette ques-
tion, "a- suffisamment fait connaître combien
il lui tien t à cœur de ne pas détruire la base
de cette entente.
PAS ENCORE POUR AUJOURD'HUI
LES RAPPORTS DES EXPERTS
Décidément, ce n'est pas encore aujour-
d'hui que les rapports seront remis à la
commission des. réparations et publiés.
Sera-ce demain ? Ou mercredi ? Ou plus
tard ? On l'ignore encore.
Hier, le comité Dnwes a tenu, le matin
et l'après-midi, deux longues séances. Il a
revu tout au long les deux textes anglais
et français, et les a, croyons-nous, consi-
dérablement remaniés, non pas quant au
fond, mais quant à la forme. Peut-être
cette revision se poursuivra-t-elle encore
aujourd'hui. En tout cas, comme on est
décidé à remettre les rapports imprimés,
et. non dactylographiés, on voit qu'il nous
faut prendre patience.
LA CHASSE A LA BALEINE
A ETE FRUCTUEUSE CETTE ANNEE
Londres, 6 avril (dCp. Petit Parisien.)
On mando de Melbourne à l'Exehnnge
Telegr,lph que l'ex'pédition norvégienne
de chasse i la baleine dans les mers
antarctiques vient d'arriver dans la baie de
la Demi-Lunt, en Nouvelle-Zélande. Le
capitaine Larsen. chef de l'expédition, dé-
clare qu'il a utilisé comme base d'opéra-
tions la Discovery Bay, reconnue pour la
première fois par l'explorateur Scott. Le
butin a été abondant, puisqu'il s'élève à
deux cent vingt et une baleines, lesquelles
ont donné dix-sept mille barils d'huile.
TERRIBLE ACCIDENT D'AUTO
SUR LÀ ROUTRDE MELUIT
DEUX VOYAGEURS SONT TUÉS
TROIS AUTRES BLESSÉS
Mejun, avril (dép. Petit Parisien.)
Le hameau de Volves, situé sur la' route
de Melun à Ponlhierry, vient d'être le
théâtre d'un très grave- accident d'auto-
mobile, où deux personnes ont trouvé la
mort NI. Henri Wild, âgé de trente-cinq
ans. administrateur-directeur des ateliers
Vaucanson. demeurant, h Paris, 11, rue du
Surmolin, et M. Georgos-Maximilien Tel-
t;ier, mécanicien. quarante-trois ans, do-,
ruirilié 37, boulevard de Belleville.
Venant de Melun, dans une auto que con-
duisait M. Wild, ils filaient à assez vive
allure vers Paris'
Dans la Inversée de "Vosves. rue de la
Gaie. M. Wild vnulut doubler une voiture
occupée par deux dames el, pilotée par un
jp.\m<: homme de vingt. ans. M. André Ariola,
élève à l'école des ails et métiers, demeu-
rant à Paris, '3, rue Uousselvt..
A ce moment, survint en sens inverse, un
gros camion automobile.
La route n'était pas assez pour per-
mettre à trois voitures de passer de front.
M.- Wild força l'allure, tout' en obliquant
légèrement, vers sa droite, si bien que son
véhicule heurta l'avant de l'auto de M.
Arwla. Le cime, par suite de. la vitesse
acquise, fat effroyable. L'essieu ayant de
l'auto (le NI. Àriola fut brisé une roue se
détacha et la voiture, faisant panache, se
retourna sur son conducteur, donL les wm-
p;tgnes, projetées sur -le, bas-coté àv la
route, se tirèrent de là terrible aventure
M. Ariola était blessé beaucoup plus
grièvement. Toutefois, on a tout, lieu d'es-
pérer que son rétablissement n'est qu'uno
question de. jours, aucun organe essentiel
n'étant atteint.
Cependant, de son l'auto conduite
par M. Wild avait fait- une formidable em-
bardée. Après avoir tout d'abord évité un
arbre, le conducteur, qui ne paraissait plus
maître de sa direction, alla, soixante mè-
tres plus loin, s'écraser contre un autre
arbre et les deux,,occupants -turent tués sur
le coup.
Les corps ont été ramenés à l'ancienne
mairie de Dammarie-les-Lys.
Le docteur Malvy, médecin légiste, a été
chargé par les magistrats du parquet de
Melun, qui procèdent à une enquête pour
établir les responsabilités encourues, d'en
faire l'autopsie.
Ce que dit un ami des victimes
Aussitôt qu'il eut connaissance du tra-
gique accident cie Vosves. NI. Bunzli,
directeur-fondateur des ateliers Vaucan-
son, se rendit sur place pour recueillir des
renseignements précis sur les circonstances
qui provoquèrent là collision et causèrent
là mort de M. Wild et du mécanicien.
Tellier.
Nous avons pu joindre M. Bunzli, hier,
au re.toue de oe douloureux pèlerinage
.Depuis 1912, M. Wild était des.nôtres.
Originaire de Saverne, il- s'engagea dès le
début des hostilités et fit vaillament son
deyoir aux Eparges et au Labyrinthe. Céli-
bataire, il vivait bh'ez sa tante, Mme Hoff-
ncr, 86. avenue Gambetta.
C'était un ingénieur de grand avenir,
En haut: M. Wild
En bas le mécanicien Tellter
possédant la méthode et l'ordre dans le
travail' qui caractérisent l'Alsacien, Il con-
duisait, chaque semaine et depuis nom-
bre d'années une auto à nos établisse-
ments de Saint.-N'icolus-d'Aliermont, près
de Dieppe jamais il ne lui est arrivé le
moindre accident, car il était prudent, et
le mécanicien Tellier qui t'accompagnait
tou,jours en pouvait certifier.
Il est encore difficile de dégager les res-
ponsabilités encourues à la su,ite du
premier choc, la direction a-t-elle été
faussée? C'est possible? En tout cas, les
conséquences du capotage ont été terribles.
M. Wild eut la poitrine défoncée par son
volant son infortuné compagnon fut tu6
sur le coup.
L'oncle de M. Wild, qui habHe Stras-
bourg, est arrivé à Paris dans la soirée. Il
est probable que le corps de l'ingénieur
sera ramené à Saverne.
M. Bunzli n'est pas moins affecté, par la
mort du mécanicien Tellier, excellent
garçon, sobre et travailleur il l'avait
connu au front, dans la Même, et l'avait
ramené, en aux ateliers de la rue
du Surmeiin. C'était la première sortie de
l'auto, qui avait e1é remisé a neuf.
Ajoutons que M. Tellier habitait bou-
levard de Belleviile, 37 il était originaire
de Montargis, où habite encore toute sa
famille et où le corps sera sans doute
ramené.
Un plrofeascur à l'uimersité de Home sa jette par la fenêtre
Rome, 6 avril (dép. Havas.)
}I. Félice Mominliano, professeur de
philosophie à l'université de Rome et
collaborateur de nombreuses revues ita-
liennes et étrangères, s'est suicidé en se
jetant par la fenêtre de son appartement.
UN OFFICIER AVIATEUR
SE REND DU BOURGET A TURIN
EN 3 HEURES 5 MINUTES
Le capitaino Weiss, au cours de son raid re-
marquable, a franchi les Alpes à l'altitude
de 6.000 métrée
Le: capitaine aviateur Weiss, du 34* ré-
giment* d'aviation, vient d'accomplir. un
raid remarquable.
Parti du Bourget heures du matin,
après s'être arrêté 30 minutes à Lyon, par
suite d'un brouillard intense, l'aviateur a
franchi les Alpes à l'altitude de 6.000 mè-
tres et est arrive à. Turin à 13 h. 35, ayant
donc franchi la distance en 3^ heures. 3j3,
soit- en -3 heures 5 minutes de vol effectif,
c'est-à-dire à. plus de 200 kilomètres à
l'heure.
Cette performance est a'j-.ulant plus i rer
marquai/la que i'.4iparci! que pilotait le
capitaine -,V\'èiss. est un. s:-n'ple. avion de
série iriurii ̃ d'v ̃ moteur Renault de 300
chevaux.
RIXE ENTRE DES MEMBRES DO KU-KLDX-KLAN
.w-i Et 98 HABITANTS DE LILLTT
H j a quatre tués et onze blessés
Lillyt (Pensylvanip), 6 avrit [Havas.)
Pendant le défilé des membres de l'asso-
ciation du'jKu'-Klûx-Klan qui allaient re-
prendre, le train après avoir célébré teurs
cérémonies en plein air, quelques habi-
tants de la. ville, les ont arrosés au moyen
d'un tuyau d'incendie.
Les membres du Ku-Klux-Klan ont' ri-
posté à coups de revolver. Qviatre hàbi-
tant.sont été, tués et.onze blessés, quelques,
uns probablement mortellement. Quarante
membres de l'association du Ku-Klux-
Klan, qui étaient porteurs d'armes, ont été
arrêtés.
Une mission aéronautique anglaise
montée sur neuf avions est arrivée au Bourget
La. mission aéronautique anglaise dont
nous annoncions hier la venue à Paris, eat
arrivée au Bourget à 15 heures.
Elle comprenait neuf avions, sous lé
eomirmiidement de 1' « air-vice-marshal
Brook-(! Pophnna, assisté du commandant
Hasham.
L'escadrille avait quitté l'aérodrome de
Henlëy à midi. Elle était passée à 14 h. 20
au-dessus de l'aérodrome de Oerck. Peu
auprès, un des appareils ayant eu une
légère panne, tous les avions s'étaient
arrûtés.à l'aérodrome d'Abbeville.
A leur atterrissage au Bourget, les avia-
teurs furent reçus par Je général Dumes-
nil, de l'aéronautique militaires, leT lielité-
UN SOLDAT QUI S'EST SUICIDÉ
MËRITE.-T-IL D'AVOIR SON NOM
SUR UN MONUMENT AUX MORTS ?
Côte-d'Or ne le pense pas et demande au
T- r trihunal de Beaune la radiation du suicidé
Beaune, 6 avril {dép. Petit Parisien.)
Quinze personnes, dont le nom patrony-
mique figure sur le monument ans morts
de la commune de Bligny-sur-Ouche,
avaient demandé au tribunal civil de
Beaune d'ordonner la radiation' du nom
de Pierre Ménard, également inscrit sur
le monument. Si cette radiation n'est pas
faite, elles prétendent faire effacer- les
leurs.
M* Nourrissat, du barreau de Dijon, a
présenté la requête des protéstataires.
Ceux-ci déclarent que Pierre Ménard, ré-
formé, réincorporé par la suite et envoyé
au dépôt d'Auxonne, s'est suicidé dans
cette ville en se jetant dans le canal. H n'a
donc pas droit, disent-ils,. à la mention
mort pour, la France ». Usdémandent au
tribunal de décider qu'à compter, de la
date du jugement, le comité aura un délai
de huit jours pour faire enlever le nom
de Ménard, ou les quinz'e -noriïs' des plai-
gnants, à charge de payer vingt francs de
dommages par jour de retard.
.M° Vigier. du barreau de Dijon, a fait
valoir que la ville de Bligny était seule
responsable de l'inscription dés noms. Le
20 avril tous les pères de famille ou
autres intéressés ont été convoqués à l'ef-
jfot' de donner leur avis sur l'inscription
du nom de Ménard. Elle fut décidée par
quinze voix' contre onze. M" Vigier ajouta
que personne' n'ignorait, à" Bligny,' que Mé-
nard ne' jouissait pas de ses facultes men-
tales. Son état de santé, s'étant aggravé
pendant sa mobilisation, il est donc bien,
soutint-il, une victime de la guerre.
Le jugement sera rendu à huitaine.
Féquan.l, d^iégué du ministère de la
Guerre; le colonel Witerhach, du.gouver-
nement militaire de Paris, et le comman-
dant de Goys, représentant M.' Laurent
Eynac. ̃ ̃̃̃̃̃̃
Us furent ensuite conduits à la salle
d'honneur du d'aviation, où une récep-
tion: familialé leur fut faite.
,Des. propos aimables furent échangés
entre nos aviateurs, et Jes aviateurs bri-
tanniques, qui vont passer quelques jours
parmi nous, visiteront nos terrains d'avia-
tion et leurs annexes et participeront ven-
dredi, au Bourget, à une fête aérienne.
LESCRÉDITSOBTENUSAL'ÉTRANGER
POUR LE REDRESSEMENT DU FRANC
SONT ENTIÈREMENT REMBOURSÉS
Pas une pièce d'or de la Banque de France
n'a été utilisée
DÉCLARATION DE M. DE USTEVBIE A TULLE
Tulle, 6 avril (dép. Petit Parisien.)
M. de Lasteyïfte a présidé aujourd'hui
le banquet annuel des officiers de réserve
de la Corrèze.
Répondant à M. Neige, président de
l'Association, l'ancien ministre des Finan-
ces a été amené à parler des opérations
financières qui ont permis d'assurer le
redressement du franc.
Les crédits qne nous avons obtepus à
l'étranger, a-t-i! déclaré, ne l'ont été que grâce
au vote par le Parlement des lois financières
destinées à établir l'équilibre du budget des
dé p (Mises recouvrnb'es. Ces crédits nous ont
permis de briser l'offensive contre le franc.
Au début do l'opération, nous avons dû les
utiliser très largement. puis, profltant de
l'iimélioration de la situation, nous avons pu
racheter -nos positions. Actuellement les cré-
dits, sont entièrement remboursés. Pas une
pièce d'or de l'encaisse de la Banque de France
n'a été utilisée. Nos munitions sont -intég-rale-
ments reconstituées, de telle sorte que nous
sommes prêls à parer à. toute éventualité et
pouvons envisager l'avenir avec entière con-
fiance.
De vigoureux applaudissements ont
salué cette déclaration.
Une brigantine française en flammes
i au large de l'Espagne
-Londres, 0 avril (dép. Petit Parisien.)
Un message Lloyd de Valence (Espngne)
signale que la brigantine française
Jacques -Cœur, du port de Fécamp, a dû
être abandonnée en flammes par 46 degrés
30 minutes de latitude Nord et 3i d^grfe
40 minutes de longitude Ouest. L'équipage
a été recueilli sain et sauf par un schoo-
ner françaia.
M. Mac Donald présentera aujourd'hui aux Communes
l'amendement sur les loyers
Londres, 6 avril (dép. Petit Parisien.)
M. Mac Donald, qui avait passé le
week end aux Ghequcrs, est retourné ce
soir à Downing Street, où il a présidé une
conférence ministérielle, à laquelle assis-
taient M. Wheatley, ministre de l'Hygiène,
rappelé précipitamment de Glasgow
M. Phillip Snowden, chancelier de l'Echi-
quier M. Thomas, ministre des Colonies
M. Adamson, secrétaire d'Etat pour
l'Ecosse, et M.- Clynes, lord du Sceau privé.
Au cours dé cette réunion, le Premier a
discuté avec ses collègues le texte de
l'amendement que le gouvernement propo-
sera demain aux Communes au texte initial
de l'article de la loi sur les lovers. On
sait, en effet, que cet article fut sévèrement
critiqué, mercredi dernier, par les libé-
raux et les conservateurs et que, ne voulant
pas s'exposer à être mis en minorité, Je
cabinet, au lieu de demander à l'Assemblée
de passer au vote, proposa, au dernier mo-
ment, l'ajournement du débat.
L'amendement' sera publié demain sous
la forme d'itn document parlementaire et
le groupe libéral aux Communes se réu-
nira avant la séance, sous la présidence
de M. Asquith,. pour arrêter son attitude.
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
Le Belge Van Hevel est le vainqueur
du 25e Paris-Roubaix
Roubaix. 6 avril (de notre envoyé spécial.)
Les coureurs cyclistes, dans leur rude
labeur, ont à lutter tour à tour contre l'in-
terminable longueur de la route, le chaud
ou le froid, la boue ou la poussière.
Aujourd'hui. de Parjs à Roubaix, leur
ennemi a été Ye venu, une aigre bise, cin-
glante et cuisante, les figeant, sur place.
D'ans cette lutte,1 ils ont subi une demi-
défaite, laissant loin le record de 7 h. 30
établi en 1913 par François Faber"et c'est
seulement en 10 h. que le vainqueur,
le Belge Van Hevel a réussi à couvrir les
270 kilomètres qui séparent Paris de la
grande cité industrielle du Nord. 'Mais ce
temps médiocre ne permet pas de qualifier
d'inférieure la performance du vainqueu"
et de ses. suivant.
Jusqu'à Arras, la lutte fut sévre et
émaillée de fréquents démarrages, et si
trente coureurs terminèrent, roue dans
roue, en un imposant peloton, se disputant
la place d'honneur à l'emballage sur l'al-
lée des Villas, ce ne fut pas faute d'avoir
maintes fois essayé de s'échapper au cours
du parcours.
Le vingt-cinquième Paris-Roubaix fut,
malgré tout, une belle épreuve et son
succès fut très grand.
Jamais foule aussi nombreuse ni aussi
enthousiaste n'avait fait la haie au passage
des coureurs sur tout le parcours et ne les
avait,plus chaleureusement encouragés.
Dans la banlieue parisienne, malgré
l'heure matinale, puis à Beauvais, Amiens,
Doullens, Hénin-Liétard, Arras, Courriè-
res, Seclin, Roubaix, malgré un très grand
retard sur l'horaire, ce fut la grande foule
qui vint assister au passage des coureurs.
C'est le succès qui toujours va crescendo
LES ÉLECTIONS ITALIENNES
ont eu lieu dans le calme
Romçrè'aVrîHrfcp. Petit Parisien.)'.
Les élections générales ont eu lieu au-
jourd'hui en Italie, dans le calme.
On.v.ient de recevoir les infor-
mations sur rempressement qu'ont ap-
porta les électeurs- à se. aux urne.
Suivant dos renseignements basés sur des
calculs' qui n'ont uièn de définitif' encore,
la moyenne des volants sera de 65 à 70 0/0
dans ie Piémont, 'de 60 à Liguric,
de 80 0/0 dans les Abruzzes, de i0 0/0
dans la province romaine, et de à
Parmi les incidentes qui ont caractérise-
la journée éle-etorale dans la capitale, tin
.peut signaler qu'un groupe de moineë s'est
rendu aux urnes en criant n Pour Dieu,
,pour la nation, nous voterons pour la liste
de
Les employée de tramways fascistes,1
avec 'la a chmniise- noire, se sont rendus'.en
grand nombre à leurs sections respectives
On apprend, d'autre part, que M. Musso-
lini, qui se trouve aujourd'hui d Milan. où
i! a fait son devoir d'électeur, sera demain
dans la capitale.
Dans les milieux du ministère de l'Inté-
rieur, on assure que Le pr-t'swlf-iit du Con-
seti fera mettre tout de suite à l'étude dif-
fé-rents programmes d'ordre administratif.
ainsi que la réorganisation de la hiérarchie
du parti fasciste. Le grand conseil fasciste
est convoqué pour 1e 13 courant. M. Musse-
lini le présidera et prononcera à cette occa.-
sion un, discours dans lequel, après avoir
tnjvis«j?é< la portée d-es résultats des.
lions, il pairiera des.rapporLs entre te partit
fasciste et la Chambre, future.
INCIDENTS EN SIC F E
Rome. 6 avril [dép. Radio.)
On annonce qu'à Sarno des partisans de
la liste de l'opposition ont tiie des coups
de' revolver et ont commis des actes de
violence contre des fascistes. Cinq élec-
teurs de l'opposition sont des repris de
justice ils ont été arrêtés à Païenne.
La police a procédé aussi à de nom-
breuses arrestations d'individus qui se-
maient la panique en tirant des coups de
feu.
Le fils de M. Ba!dwio poursuit sa campagne
en laveur du labour Party
Londres, 6 avril (dép. Petit Parisien.)
M. Olivier Baldwin, fils de M. Stanley
Baldwin, ex-premier ministre, poursuit
intrépidement sa campagne en faveur du
Labour Party, auquel il donna, l'an der-
nier, âne adhésion retentissante.
Dans le discours qu'il a prononcé ce soir
à Stoke Newington, un des quartiers nord
de Londres, il s'est surtout appliqué à dé-
nigrer les conservateurs et les libéraux.
Aux premiers, il a reproché de manquer
d'intelligence.
̃Voyez ces tories, a-t-il dit, implorer la ve-
nue de. cerveaux de première 'classe, qui puis-
sent llur épargner la honte d'une dêchéajioe
totale.
Quant aux libéraux. ils n'ont pas été
mieux traités. Le jeune, et, fougueux ora-
teur les a représentées adjurant le ciel de
leur procurer, une ccrde assez. résistante
pour les lier en un faisceau compact.
Les unis et les autres, a-t-il conciu, sont des
partis- défunts.
et \Auto, journal organisateur, peut s'en
féliciter.
La course
143 coureurs, après les formalités pré-
liminaires Suresnes, partirent
du Vésinet 6 h. 50. et passèrent en pelo-
tons serrés à Saint-Germain, à Pontois*. à
Méru, à Beauvais. Ces premiers kilomètres
furent une promenade à toute allure. Déjà
le vent soufflait l'air étâit vif et les
muscles étaient encore engourdis.
Le défilé de l'imposant, peloton fut,
avant Breteuil, subitement transformé par
un démarrage du jeune Charles Pélissier,
le cadet des deux grands champions, et de
l'Ital ien -Arduino. Ce ne fut qu'une brève
escarmouche et les fugitifs furent rapi-
dement rejoints.
Après Breteuil, nouvelle fugue Verman-
del, Van Hpvel, Alancourt, Arduino, Huy-
REGION PARISIENNE
Assez belle journée ciel
nuageux à très nuageux. Vent
de nord-est faible à variable.
Nuit Jour +
EN FRANCE
Dans le Nord et le Nord-
0 n e s comme région pari-
sienne. Ailleurs, ciel très nua-
geux, pluies locales orageuses
par places (surtout dans l'Est et
le Sud). Vents de nord-est fai-
hlos à variables.
SOLEIL: lev. « h. oouc. 19 li. 29
LUNE pr. qu. le 12.; pi. le
15 cent. Il' LE PLUS FORT T 1 R AG E^D"ESjSiJ R N A U X DU MONDE ENTIER"», ft*. 6 pages
49. ANNÉE. N» 17.206
LUNDI
AVRIL 1924
S mt Clôt 'ira
ABONNEMENTS 3 tins I mon la
Seine et S.-U. 12.50 24. u 46.»
France et Col. 13. 25." 48.a
Etranger 22.
16*22. RUE DXNGH1EN, PABI3
LE CHANCELIER MARI
CONSEILLE LA MODERATION
AU PEUPLE ALLEMAND
Nous devons, dit-il, au sujet du rapport
des experts, supporter jusqu'à la
dernière limite de notre capacité
les charges imposées par le traité
de paix. » c;/ '"•
Barnicn. 6 avril (dép. Havas).
Une nouvelle réunion électorale du cen-
tre s'est tenue aujourd'hui Barmen, Le
chancelier Marx a 'saisi l'occasion pour dé-
finir l'attitude du gouvernement à l'égard
du rapport attendu des exports cf. conseil-
ler à l'Allemagne lc sang-froid et. la modé-
ration.
Il semble, a-t-il dit. que nous nous
trouvions tir nouveau à la veille, d'événe-
mettts décisifs pour le peuple ;ilfemand.
Lorsque le rapport des experts sera pu-
blié, le. gouvernement examinera avec
toute la conscience et le soirt désirables si
les conclusions (lu rapports sont suppor-
tables pour l'Allemagne et si les presta-
tions auxquelles les experts .sunt arrivés
par le calcul, sont bien proportionnées à
nos forces. Le gouvernement consentira à
effectuer les prestations pue le peuple
allemand pourra supporter en faisant
appel ù toutes ses farces nationales et éco-
nomiques.
Les tristes expériences de ces derniers
Aemps prouvent -qui!- notre conduite est dé-
terminé^ par la ltolitiqué étrangère. Je
comprends tres bien que tous 'les cœurs
animés d'un ardent patriotisnne se révol-
tent, contre tout ce que nous avons enduré
ces dernières années, mais f est précisé-
mands dans le fond dt' l'a nie que nous
durons de nouveau déclarer que la politi-
que n'est pas ttae affaire de sentiment, mais
dç réflexion et dc raison, et Gt réflexion
nous dit que la guerre oyaitl été perdue,
nous durons supporter jusqu'à la dernière
limite de notre capacité de prestations le.s
ciinnjes que nous impose Je traité de paix.
La France est actuellement la puis-
Sauce militaire la plus forte du monde et
ce serait folie d'exciter un peuple sans
armes il la résistance contre une armée
cént fois supérieure à la nôtre et pourvu
de fous- les engins de guerre les plus mo-
dernes. Mais il y a lieu d'ajouter, une fois
enccre. que rien n'a autant favorisé les
aspirations des rêveurs nationalistes que
l'attitude, souvent blessante pour notre
senümeni, des puissances de l'Entente,
notamment de la Franc2 et de la Belgique,
sans égards pour le sentiment national de
l'Allemagne. »
M. STRESEMANN DÉCLARE IMPOSSIBLE
LA PROLONGATION
DES ACCORDS AVEC LA MJ.C.U.M.
Kie!, 6 avril (dép. Havas.)
Le ministre des M.
Strosemann, a parlé dans une réunion du
parti populiste' de, lasituation poli-tique.
Le rapport, des experts, a-t-il dit, doit pa-
raître la semaine prochaine il sera publié
avant TexfJirS (ton des a'erords avec/1 la MXC.U.M.
Les négociations entre la et les in-
dustries allemandes commenceront mardi. /( est
clair pour fout le mondé que l'Allemagne n'est
pas en état de financer la prolongation des
accords avec la i.(,I.C.UJl.. Je puis affirmer, con-
trairement aux coinmunicalions françaises. que
les principaux représentants de l'industrie de
la Ruhr ont déclare qu'U était absolument im-
possible de prolonger les accords les grandes
banques anglaises ont refusé tou.s crédits au.r
entreprises, allemandes aussi longtemps que
subsisteront les accords ariec la MJ.C.U.M., car
etles ies considèrent cotnine devant anéantir
La rentabilité et même, à 'la longue,
d» toutes les entreprises allemandes.
'Dans'ces conditions, il r.'îïrait été à propos
d'essayer, en se basant sur le rapport. des
experts, ftc faire du principe des réparations
en nature, pendant le ̃ moratoire, au ras ou
ce peincipe serait reconnu par les puissances,
la baser aussi des livraisons à la Kranee et de
eheretier à résoudre provisoirement la ques-
tion de savoir comment sera financée la pro-
longation des accords, comme on le fera pour
Jes prestations allemandes ,pendant le mora-
toire que l'étranger devfjkfluancer. Sans doute.
on peut que le rapport des experts
sera sans force aussi 'longtemps qu'il ne sera
rait sur cette question, elle aussi, conclure un
accord provisoire, si on a la volonté d'arriver
A une entent? générale. L'impossibilité où se
trouve le Reich d'effectuer des prestations, im-
possibilité reconnue autrefois par le président
du Conseil français lui-même, sert maintenant
de point de départ à l'édification d'une nou-
velle résistance passive.
Les Froxepais ont rendu impossible. l'automne
'dernier, toute cortversation pratique erltre la
France et l'Allemagne sur le problème des ré-
parations, sous prétexte que la résistance pas-
sbe continuait. Le même jeu doit être recom-
tnencé tnaitttenanG que le rapport des experts
fraye la voie à la grartde discussion sur la so-
lution finale de la question des réparations. Une
solution des réparations n'est possible que si
la paix et le travail régnent dans ta Ruhr.
L 'Allemagne, en exprimant !<; vieu de négo-
ciations directes d'Etat à Etat sur cette ques-
tion, "a- suffisamment fait connaître combien
il lui tien t à cœur de ne pas détruire la base
de cette entente.
PAS ENCORE POUR AUJOURD'HUI
LES RAPPORTS DES EXPERTS
Décidément, ce n'est pas encore aujour-
d'hui que les rapports seront remis à la
commission des. réparations et publiés.
Sera-ce demain ? Ou mercredi ? Ou plus
tard ? On l'ignore encore.
Hier, le comité Dnwes a tenu, le matin
et l'après-midi, deux longues séances. Il a
revu tout au long les deux textes anglais
et français, et les a, croyons-nous, consi-
dérablement remaniés, non pas quant au
fond, mais quant à la forme. Peut-être
cette revision se poursuivra-t-elle encore
aujourd'hui. En tout cas, comme on est
décidé à remettre les rapports imprimés,
et. non dactylographiés, on voit qu'il nous
faut prendre patience.
LA CHASSE A LA BALEINE
A ETE FRUCTUEUSE CETTE ANNEE
Londres, 6 avril (dCp. Petit Parisien.)
On mando de Melbourne à l'Exehnnge
Telegr,lph que l'ex'pédition norvégienne
de chasse i la baleine dans les mers
antarctiques vient d'arriver dans la baie de
la Demi-Lunt, en Nouvelle-Zélande. Le
capitaine Larsen. chef de l'expédition, dé-
clare qu'il a utilisé comme base d'opéra-
tions la Discovery Bay, reconnue pour la
première fois par l'explorateur Scott. Le
butin a été abondant, puisqu'il s'élève à
deux cent vingt et une baleines, lesquelles
ont donné dix-sept mille barils d'huile.
TERRIBLE ACCIDENT D'AUTO
SUR LÀ ROUTRDE MELUIT
DEUX VOYAGEURS SONT TUÉS
TROIS AUTRES BLESSÉS
Mejun, avril (dép. Petit Parisien.)
Le hameau de Volves, situé sur la' route
de Melun à Ponlhierry, vient d'être le
théâtre d'un très grave- accident d'auto-
mobile, où deux personnes ont trouvé la
mort NI. Henri Wild, âgé de trente-cinq
ans. administrateur-directeur des ateliers
Vaucanson. demeurant, h Paris, 11, rue du
Surmolin, et M. Georgos-Maximilien Tel-
t;ier, mécanicien. quarante-trois ans, do-,
ruirilié 37, boulevard de Belleville.
Venant de Melun, dans une auto que con-
duisait M. Wild, ils filaient à assez vive
allure vers Paris'
Dans la Inversée de "Vosves. rue de la
Gaie. M. Wild vnulut doubler une voiture
occupée par deux dames el, pilotée par un
jp.\m<: homme de vingt. ans. M. André Ariola,
élève à l'école des ails et métiers, demeu-
rant à Paris, '3, rue Uousselvt..
A ce moment, survint en sens inverse, un
gros camion automobile.
La route n'était pas assez pour per-
mettre à trois voitures de passer de front.
M.- Wild força l'allure, tout' en obliquant
légèrement, vers sa droite, si bien que son
véhicule heurta l'avant de l'auto de M.
Arwla. Le cime, par suite de. la vitesse
acquise, fat effroyable. L'essieu ayant de
l'auto (le NI. Àriola fut brisé une roue se
détacha et la voiture, faisant panache, se
retourna sur son conducteur, donL les wm-
p;tgnes, projetées sur -le, bas-coté àv la
route, se tirèrent de là terrible aventure
M. Ariola était blessé beaucoup plus
grièvement. Toutefois, on a tout, lieu d'es-
pérer que son rétablissement n'est qu'uno
question de. jours, aucun organe essentiel
n'étant atteint.
Cependant, de son l'auto conduite
par M. Wild avait fait- une formidable em-
bardée. Après avoir tout d'abord évité un
arbre, le conducteur, qui ne paraissait plus
maître de sa direction, alla, soixante mè-
tres plus loin, s'écraser contre un autre
arbre et les deux,,occupants -turent tués sur
le coup.
Les corps ont été ramenés à l'ancienne
mairie de Dammarie-les-Lys.
Le docteur Malvy, médecin légiste, a été
chargé par les magistrats du parquet de
Melun, qui procèdent à une enquête pour
établir les responsabilités encourues, d'en
faire l'autopsie.
Ce que dit un ami des victimes
Aussitôt qu'il eut connaissance du tra-
gique accident cie Vosves. NI. Bunzli,
directeur-fondateur des ateliers Vaucan-
son, se rendit sur place pour recueillir des
renseignements précis sur les circonstances
qui provoquèrent là collision et causèrent
là mort de M. Wild et du mécanicien.
Tellier.
Nous avons pu joindre M. Bunzli, hier,
au re.toue de oe douloureux pèlerinage
.Depuis 1912, M. Wild était des.nôtres.
Originaire de Saverne, il- s'engagea dès le
début des hostilités et fit vaillament son
deyoir aux Eparges et au Labyrinthe. Céli-
bataire, il vivait bh'ez sa tante, Mme Hoff-
ncr, 86. avenue Gambetta.
C'était un ingénieur de grand avenir,
En haut: M. Wild
En bas le mécanicien Tellter
possédant la méthode et l'ordre dans le
travail' qui caractérisent l'Alsacien, Il con-
duisait, chaque semaine et depuis nom-
bre d'années une auto à nos établisse-
ments de Saint.-N'icolus-d'Aliermont, près
de Dieppe jamais il ne lui est arrivé le
moindre accident, car il était prudent, et
le mécanicien Tellier qui t'accompagnait
tou,jours en pouvait certifier.
Il est encore difficile de dégager les res-
ponsabilités encourues à la su,ite du
premier choc, la direction a-t-elle été
faussée? C'est possible? En tout cas, les
conséquences du capotage ont été terribles.
M. Wild eut la poitrine défoncée par son
volant son infortuné compagnon fut tu6
sur le coup.
L'oncle de M. Wild, qui habHe Stras-
bourg, est arrivé à Paris dans la soirée. Il
est probable que le corps de l'ingénieur
sera ramené à Saverne.
M. Bunzli n'est pas moins affecté, par la
mort du mécanicien Tellier, excellent
garçon, sobre et travailleur il l'avait
connu au front, dans la Même, et l'avait
ramené, en aux ateliers de la rue
du Surmeiin. C'était la première sortie de
l'auto, qui avait e1é remisé a neuf.
Ajoutons que M. Tellier habitait bou-
levard de Belleviile, 37 il était originaire
de Montargis, où habite encore toute sa
famille et où le corps sera sans doute
ramené.
Un plrofeascur à l'uimersité de Home sa jette par la fenêtre
Rome, 6 avril (dép. Havas.)
}I. Félice Mominliano, professeur de
philosophie à l'université de Rome et
collaborateur de nombreuses revues ita-
liennes et étrangères, s'est suicidé en se
jetant par la fenêtre de son appartement.
UN OFFICIER AVIATEUR
SE REND DU BOURGET A TURIN
EN 3 HEURES 5 MINUTES
Le capitaino Weiss, au cours de son raid re-
marquable, a franchi les Alpes à l'altitude
de 6.000 métrée
Le: capitaine aviateur Weiss, du 34* ré-
giment* d'aviation, vient d'accomplir. un
raid remarquable.
Parti du Bourget heures du matin,
après s'être arrêté 30 minutes à Lyon, par
suite d'un brouillard intense, l'aviateur a
franchi les Alpes à l'altitude de 6.000 mè-
tres et est arrive à. Turin à 13 h. 35, ayant
donc franchi la distance en 3^ heures. 3j3,
soit- en -3 heures 5 minutes de vol effectif,
c'est-à-dire à. plus de 200 kilomètres à
l'heure.
Cette performance est a'j-.ulant plus i rer
marquai/la que i'.4iparci! que pilotait le
capitaine -,V\'èiss. est un. s:-n'ple. avion de
série iriurii ̃ d'v ̃ moteur Renault de 300
chevaux.
RIXE ENTRE DES MEMBRES DO KU-KLDX-KLAN
.w-i Et 98 HABITANTS DE LILLTT
H j a quatre tués et onze blessés
Lillyt (Pensylvanip), 6 avrit [Havas.)
Pendant le défilé des membres de l'asso-
ciation du'jKu'-Klûx-Klan qui allaient re-
prendre, le train après avoir célébré teurs
cérémonies en plein air, quelques habi-
tants de la. ville, les ont arrosés au moyen
d'un tuyau d'incendie.
Les membres du Ku-Klux-Klan ont' ri-
posté à coups de revolver. Qviatre hàbi-
tant.sont été, tués et.onze blessés, quelques,
uns probablement mortellement. Quarante
membres de l'association du Ku-Klux-
Klan, qui étaient porteurs d'armes, ont été
arrêtés.
Une mission aéronautique anglaise
montée sur neuf avions est arrivée au Bourget
La. mission aéronautique anglaise dont
nous annoncions hier la venue à Paris, eat
arrivée au Bourget à 15 heures.
Elle comprenait neuf avions, sous lé
eomirmiidement de 1' « air-vice-marshal
Brook-(! Pophnna, assisté du commandant
Hasham.
L'escadrille avait quitté l'aérodrome de
Henlëy à midi. Elle était passée à 14 h. 20
au-dessus de l'aérodrome de Oerck. Peu
auprès, un des appareils ayant eu une
légère panne, tous les avions s'étaient
arrûtés.à l'aérodrome d'Abbeville.
A leur atterrissage au Bourget, les avia-
teurs furent reçus par Je général Dumes-
nil, de l'aéronautique militaires, leT lielité-
UN SOLDAT QUI S'EST SUICIDÉ
MËRITE.-T-IL D'AVOIR SON NOM
SUR UN MONUMENT AUX MORTS ?
Côte-d'Or ne le pense pas et demande au
T- r trihunal de Beaune la radiation du suicidé
Beaune, 6 avril {dép. Petit Parisien.)
Quinze personnes, dont le nom patrony-
mique figure sur le monument ans morts
de la commune de Bligny-sur-Ouche,
avaient demandé au tribunal civil de
Beaune d'ordonner la radiation' du nom
de Pierre Ménard, également inscrit sur
le monument. Si cette radiation n'est pas
faite, elles prétendent faire effacer- les
leurs.
M* Nourrissat, du barreau de Dijon, a
présenté la requête des protéstataires.
Ceux-ci déclarent que Pierre Ménard, ré-
formé, réincorporé par la suite et envoyé
au dépôt d'Auxonne, s'est suicidé dans
cette ville en se jetant dans le canal. H n'a
donc pas droit, disent-ils,. à la mention
mort pour, la France ». Usdémandent au
tribunal de décider qu'à compter, de la
date du jugement, le comité aura un délai
de huit jours pour faire enlever le nom
de Ménard, ou les quinz'e -noriïs' des plai-
gnants, à charge de payer vingt francs de
dommages par jour de retard.
.M° Vigier. du barreau de Dijon, a fait
valoir que la ville de Bligny était seule
responsable de l'inscription dés noms. Le
20 avril tous les pères de famille ou
autres intéressés ont été convoqués à l'ef-
jfot' de donner leur avis sur l'inscription
du nom de Ménard. Elle fut décidée par
quinze voix' contre onze. M" Vigier ajouta
que personne' n'ignorait, à" Bligny,' que Mé-
nard ne' jouissait pas de ses facultes men-
tales. Son état de santé, s'étant aggravé
pendant sa mobilisation, il est donc bien,
soutint-il, une victime de la guerre.
Le jugement sera rendu à huitaine.
Féquan.l, d^iégué du ministère de la
Guerre; le colonel Witerhach, du.gouver-
nement militaire de Paris, et le comman-
dant de Goys, représentant M.' Laurent
Eynac. ̃ ̃̃̃̃̃̃
Us furent ensuite conduits à la salle
d'honneur du d'aviation, où une récep-
tion: familialé leur fut faite.
,Des. propos aimables furent échangés
entre nos aviateurs, et Jes aviateurs bri-
tanniques, qui vont passer quelques jours
parmi nous, visiteront nos terrains d'avia-
tion et leurs annexes et participeront ven-
dredi, au Bourget, à une fête aérienne.
LESCRÉDITSOBTENUSAL'ÉTRANGER
POUR LE REDRESSEMENT DU FRANC
SONT ENTIÈREMENT REMBOURSÉS
Pas une pièce d'or de la Banque de France
n'a été utilisée
DÉCLARATION DE M. DE USTEVBIE A TULLE
Tulle, 6 avril (dép. Petit Parisien.)
M. de Lasteyïfte a présidé aujourd'hui
le banquet annuel des officiers de réserve
de la Corrèze.
Répondant à M. Neige, président de
l'Association, l'ancien ministre des Finan-
ces a été amené à parler des opérations
financières qui ont permis d'assurer le
redressement du franc.
Les crédits qne nous avons obtepus à
l'étranger, a-t-i! déclaré, ne l'ont été que grâce
au vote par le Parlement des lois financières
destinées à établir l'équilibre du budget des
dé p (Mises recouvrnb'es. Ces crédits nous ont
permis de briser l'offensive contre le franc.
Au début do l'opération, nous avons dû les
utiliser très largement. puis, profltant de
l'iimélioration de la situation, nous avons pu
racheter -nos positions. Actuellement les cré-
dits, sont entièrement remboursés. Pas une
pièce d'or de l'encaisse de la Banque de France
n'a été utilisée. Nos munitions sont -intég-rale-
ments reconstituées, de telle sorte que nous
sommes prêls à parer à. toute éventualité et
pouvons envisager l'avenir avec entière con-
fiance.
De vigoureux applaudissements ont
salué cette déclaration.
Une brigantine française en flammes
i au large de l'Espagne
-Londres, 0 avril (dép. Petit Parisien.)
Un message Lloyd de Valence (Espngne)
signale que la brigantine française
Jacques -Cœur, du port de Fécamp, a dû
être abandonnée en flammes par 46 degrés
30 minutes de latitude Nord et 3i d^grfe
40 minutes de longitude Ouest. L'équipage
a été recueilli sain et sauf par un schoo-
ner françaia.
M. Mac Donald présentera aujourd'hui aux Communes
l'amendement sur les loyers
Londres, 6 avril (dép. Petit Parisien.)
M. Mac Donald, qui avait passé le
week end aux Ghequcrs, est retourné ce
soir à Downing Street, où il a présidé une
conférence ministérielle, à laquelle assis-
taient M. Wheatley, ministre de l'Hygiène,
rappelé précipitamment de Glasgow
M. Phillip Snowden, chancelier de l'Echi-
quier M. Thomas, ministre des Colonies
M. Adamson, secrétaire d'Etat pour
l'Ecosse, et M.- Clynes, lord du Sceau privé.
Au cours dé cette réunion, le Premier a
discuté avec ses collègues le texte de
l'amendement que le gouvernement propo-
sera demain aux Communes au texte initial
de l'article de la loi sur les lovers. On
sait, en effet, que cet article fut sévèrement
critiqué, mercredi dernier, par les libé-
raux et les conservateurs et que, ne voulant
pas s'exposer à être mis en minorité, Je
cabinet, au lieu de demander à l'Assemblée
de passer au vote, proposa, au dernier mo-
ment, l'ajournement du débat.
L'amendement' sera publié demain sous
la forme d'itn document parlementaire et
le groupe libéral aux Communes se réu-
nira avant la séance, sous la présidence
de M. Asquith,. pour arrêter son attitude.
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
Le Belge Van Hevel est le vainqueur
du 25e Paris-Roubaix
Roubaix. 6 avril (de notre envoyé spécial.)
Les coureurs cyclistes, dans leur rude
labeur, ont à lutter tour à tour contre l'in-
terminable longueur de la route, le chaud
ou le froid, la boue ou la poussière.
Aujourd'hui. de Parjs à Roubaix, leur
ennemi a été Ye venu, une aigre bise, cin-
glante et cuisante, les figeant, sur place.
D'ans cette lutte,1 ils ont subi une demi-
défaite, laissant loin le record de 7 h. 30
établi en 1913 par François Faber"et c'est
seulement en 10 h. que le vainqueur,
le Belge Van Hevel a réussi à couvrir les
270 kilomètres qui séparent Paris de la
grande cité industrielle du Nord. 'Mais ce
temps médiocre ne permet pas de qualifier
d'inférieure la performance du vainqueu"
et de ses. suivant.
Jusqu'à Arras, la lutte fut sévre et
émaillée de fréquents démarrages, et si
trente coureurs terminèrent, roue dans
roue, en un imposant peloton, se disputant
la place d'honneur à l'emballage sur l'al-
lée des Villas, ce ne fut pas faute d'avoir
maintes fois essayé de s'échapper au cours
du parcours.
Le vingt-cinquième Paris-Roubaix fut,
malgré tout, une belle épreuve et son
succès fut très grand.
Jamais foule aussi nombreuse ni aussi
enthousiaste n'avait fait la haie au passage
des coureurs sur tout le parcours et ne les
avait,plus chaleureusement encouragés.
Dans la banlieue parisienne, malgré
l'heure matinale, puis à Beauvais, Amiens,
Doullens, Hénin-Liétard, Arras, Courriè-
res, Seclin, Roubaix, malgré un très grand
retard sur l'horaire, ce fut la grande foule
qui vint assister au passage des coureurs.
C'est le succès qui toujours va crescendo
LES ÉLECTIONS ITALIENNES
ont eu lieu dans le calme
Romçrè'aVrîHrfcp. Petit Parisien.)'.
Les élections générales ont eu lieu au-
jourd'hui en Italie, dans le calme.
On.v.ient de recevoir les infor-
mations sur rempressement qu'ont ap-
porta les électeurs- à se. aux urne.
Suivant dos renseignements basés sur des
calculs' qui n'ont uièn de définitif' encore,
la moyenne des volants sera de 65 à 70 0/0
dans ie Piémont, 'de 60 à Liguric,
de 80 0/0 dans les Abruzzes, de i0 0/0
dans la province romaine, et de à
Parmi les incidentes qui ont caractérise-
la journée éle-etorale dans la capitale, tin
.peut signaler qu'un groupe de moineë s'est
rendu aux urnes en criant n Pour Dieu,
,pour la nation, nous voterons pour la liste
de
Les employée de tramways fascistes,1
avec 'la a chmniise- noire, se sont rendus'.en
grand nombre à leurs sections respectives
On apprend, d'autre part, que M. Musso-
lini, qui se trouve aujourd'hui d Milan. où
i! a fait son devoir d'électeur, sera demain
dans la capitale.
Dans les milieux du ministère de l'Inté-
rieur, on assure que Le pr-t'swlf-iit du Con-
seti fera mettre tout de suite à l'étude dif-
fé-rents programmes d'ordre administratif.
ainsi que la réorganisation de la hiérarchie
du parti fasciste. Le grand conseil fasciste
est convoqué pour 1e 13 courant. M. Musse-
lini le présidera et prononcera à cette occa.-
sion un, discours dans lequel, après avoir
tnjvis«j?é< la portée d-es résultats des.
lions, il pairiera des.rapporLs entre te partit
fasciste et la Chambre, future.
INCIDENTS EN SIC F E
Rome. 6 avril [dép. Radio.)
On annonce qu'à Sarno des partisans de
la liste de l'opposition ont tiie des coups
de' revolver et ont commis des actes de
violence contre des fascistes. Cinq élec-
teurs de l'opposition sont des repris de
justice ils ont été arrêtés à Païenne.
La police a procédé aussi à de nom-
breuses arrestations d'individus qui se-
maient la panique en tirant des coups de
feu.
Le fils de M. Ba!dwio poursuit sa campagne
en laveur du labour Party
Londres, 6 avril (dép. Petit Parisien.)
M. Olivier Baldwin, fils de M. Stanley
Baldwin, ex-premier ministre, poursuit
intrépidement sa campagne en faveur du
Labour Party, auquel il donna, l'an der-
nier, âne adhésion retentissante.
Dans le discours qu'il a prononcé ce soir
à Stoke Newington, un des quartiers nord
de Londres, il s'est surtout appliqué à dé-
nigrer les conservateurs et les libéraux.
Aux premiers, il a reproché de manquer
d'intelligence.
̃Voyez ces tories, a-t-il dit, implorer la ve-
nue de. cerveaux de première 'classe, qui puis-
sent llur épargner la honte d'une dêchéajioe
totale.
Quant aux libéraux. ils n'ont pas été
mieux traités. Le jeune, et, fougueux ora-
teur les a représentées adjurant le ciel de
leur procurer, une ccrde assez. résistante
pour les lier en un faisceau compact.
Les unis et les autres, a-t-il conciu, sont des
partis- défunts.
et \Auto, journal organisateur, peut s'en
féliciter.
La course
143 coureurs, après les formalités pré-
liminaires Suresnes, partirent
du Vésinet 6 h. 50. et passèrent en pelo-
tons serrés à Saint-Germain, à Pontois*. à
Méru, à Beauvais. Ces premiers kilomètres
furent une promenade à toute allure. Déjà
le vent soufflait l'air étâit vif et les
muscles étaient encore engourdis.
Le défilé de l'imposant, peloton fut,
avant Breteuil, subitement transformé par
un démarrage du jeune Charles Pélissier,
le cadet des deux grands champions, et de
l'Ital ien -Arduino. Ce ne fut qu'une brève
escarmouche et les fugitifs furent rapi-
dement rejoints.
Après Breteuil, nouvelle fugue Verman-
del, Van Hpvel, Alancourt, Arduino, Huy-
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