Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-05-13
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 123753 Nombre total de vues : 123753
Description : 13 mai 1935 13 mai 1935
Description : 1935/05/13 (Numéro 18680). 1935/05/13 (Numéro 18680).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k578710d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2008
LE MATIN
13^5–35
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE DE FOOTBALL
LE STADE DE REINS ET LEE C. BORDEAUX
DISPUTERONT LA FINALE DES AMATEURS
LE MATCH REIMS-QUEVILLY
Un sauvetage assez miraculeux de la balle accompli par Le Guichard,
le goal de Quevilly.
LE FOOTBALL INTERNATIONAL^
Surprise L'Allemagne battue
par les Espagnols.
A Cologne
Et-pagne bat Allemagne 2 à 1
Succès hollandais
Hollande bat Belgique 2 à 0
LE MATCH BORDEAUX-MONTREUIL
Les buts du C. A. Montreuil sérieusement menacés sont finalement.
dégagés par leur portier Burkart. ]
Les demi-finales du championnat de
France amateur, orggnisé par la com-
mission de propagande de la Fédération
française de football, avec le tronccurs du
Matin, ont été disputées hier au stade
de Paris. En voici les résultats
Reims bat Quevilly 3 à 2
F. C. Bordeaux bat Montreuil 1 à 0
La finale sera donc jouée le 26 de ce
moii entre le Stade de Reims et le Foot-
ball-Club de Bordeaux.
Reims contre Quevilly
Deux équipes au jeu dissemblable, ,ce-
lui de Reims fait gentiment de petites
passes à ras de terre, l'autre, celui de
Quevilly, fait d'un peu de tout, puisque
l'équipe se présenta démembrée. Aussi
l'équipe normande eut-elle un mal de
chien à tenir devant les Rémois qui,
avec leurs ailiers aussi bien qu'avec
leurs avant-centre, déferlaient en va-
gues continues vers les buts de Quevilly.
Mais s'il sauta aux yeux dès les pre-
mières passes que Reims allait être maî-
tre du terrain, on s'aperçut aussi que les
avants hésitaient au moment du shot,
si bien qu'à la fin de la mi-temps, Reims,
malgré ses tentatives, n'avait aucun
point à son actif.
A la reprise, même résultat, quoique
Quevilly eût des mouvements d'ensem-
ble mieux réussis. Reims domina mais
il fallu un penalty marqué par Serra
pour que les Rémois eussent un point à
leur actif. Deux minutes avant la fin,
Durand, de Quevilly, égalisait. On dut
'jouer la prolongation puisqu'il fallait un
résultat.
Ces mêmes avants qui en 90 minutes
n'avaient réussi que deux fois à battre
les goals, allaient marquer trois buts
en trente minutes D'abord,: Quevilly
eut l'avantage grâce à un coup franc de
Durand puis Reims revint à égalité
2 à 2, taaidis que Fauchart, de Reims,
donnait, d'un beau coup de botte, la
victoire à son club.
Bordeaux contre Montrenil
Les athlétiques bordelais prirent un
départ extrêmement vigoureux et s'ins-
tallèrent en territoire de l'équipe de
Montreuil, qui eut toutes les peines du
monde à endiguer leurs offensives.
Mais si Bordeaux montrait un beau
jeu. d'équipe, Montreuil répondait par
une belle ligne de demis actifs et une
défense sûre, et, petit à petit, il s'impo-
sait. Toutefois, la mi-temps se passa
sans résultat.
Bordeaux à la reprise part en trombe
comme il l'avait fait au début de la par-
tie. Montreuil réplique et sur faute
lourde bénéficie d'un penalty que Toma-
zoveP rate.
Si les demis et arrières parisiens jouent
avec leur énergie coutumière, par contre
leurs avants semblent assez figés. On
est loin de reconnaître, dans leur fa-
çon de jouer, leur tactique habituelle.
Nardin, lnter de Montreuil, blessé.
reprend sa place et, en compensation
Bordeaux domine d'autant plus dange-
reusement que le- goal de Montreuil
manque une balle. Après un quart d'heu-
re de jeu, Tomazover, avant-centre, et
Chataignier. demi-centre, permutent.
A la 22. minute, l'ailier droit de Bor-
deaux, a une belle occasion qu'il laisse
passer. La partie se poursuit à un ryth-
me assez lent, la balle voyageant d'un
camp à l'autre.
Trois minutes avant la fin, sur une
attaque de Bordeaux, un arrière de
Montreuil manque la balle. Burkart se
précipite pour l'arrêter et la manque
son tour, de sorte que Miramon n'a
qu'à donner un léger coup de pied pour
faire le point. la cage étant entièrement
vide 1 à 0. La fin est sifflée peu après.
ATHLETISME
La réunion de Pershing
A la réunion donnée hier par Paris
Université Club au Stade Pershing, Kel-
ler a amélioré le record français de
600 yards en l' 14" 4/5.
A la perche, Ramadier a sauté
3 m. 81, et Winter a lancé le disque
à 45 m. 50.
D'autre part, Roohard- a remporté la
course des 2.000 mètres en 5' 40" 4/5.
Le challenge de Paris
80 mètres 1. Theubet (S. F.), 9" 3/5;
2. Lalanne (S. F.) 3. Legrou (R. C. F.)..
300 mètres 1. Barett (R. C. F.),
1/5 2. Fertier (S. F.) 3. H. Pel1et
(S.F.). 1.200 mètres 1. Lecras (S.F.),
3' 19" 3/5 2. Pages (S. F.) 3. Reger
Classement final 1. Stade Français.
89 points 2. Racing Club, 63 pts.
CHEZ LES PROS
SOCHAUX EST CHAMPION
Résaltqts et classements
Première Division
Sochaux bat 0. M 4 à 0
Strasbourg bat Fives 3 à 1
Racing bat 0. L. 3 à 0
Cannes bat Aies 6 à 2
Nimes bat Red Star 2 à 1
Rennes bat Montpellier 4 à 1
Sète bat Mulhouse 2 à 0
Sochaux est champion avec un point
d'avance sur Strasbourg, Montpellier et
Nimes, passent automatiquement en
deuxième série.
Deuxième Division
Metz bat C. A. Paris 4 1
Roubaix bat Caen 3 à 2
Rouen bat H. A. C 1 à 0
Valenciennes bat Calais 3 à 1
Saint-Etienne et Lens 3 à 3
Tourcoing et Villeurbanne 1 à 1
Amiens bat Bastidienne 4 0
Classement des premiers
1. Metz, 24 matches, 37 points 2.
Rouen et Valenciennes, 24 matches, 34
points 4. Roubaix, 23 matches, 31
points. Donc sans changement.
Les trois buts-bombardes
du F. C. de Sochaux
dans la cage de Marseille
En battant Marseille par 4 buts à 0,
Sochaux devient champion de France.
Le match se déroula devant un stade
plein à craquer 12.500 spectateurs pour
une petite, ville de 3;800 habitants, c'est
un beau record. La recette réalisée fut
de 87.800 francs.
Le coup d'envoi permit à Duhart de
démontrer ses talents de virtuose. Une
fois, deux fois par ses feintes, il passe
au travers de la défense marseillaise.
Avec son air de rionclialance, ce joueur
est insaisissable on croit le tenir
une feinte à contre-pied et l'oiseau s'en-
vole. Pendant tout le match, il aura
été l'organisateur de la victoire, se pro-
diguant sans arrêt. Il faut bien lui
pardonner sa défaillance de fin de par-
tie. Il serait étonnant au'après sa su-
perbe tenue d'aujourd'hui, Duhart ne
fit pas partie de l'équipe de France di-
manche prochain contre la Hongrie.
Courtois, bien remis de son genou, et
Abegglen étaient entraînés par l'allant
de leur coéquipier. L'attaque de So-
Les organisateurs de la victoire
de Sochaux Abegglen (à gauche)
et Duliart. J.
chaux marquait donc un net avantagé
territorial et technique, d'autant plus
que l'arrière gauche de Marseille Yzo-
na, joueur d'équipe seconde, ne rempla-
çait pas Conchy.
La tâche est trop rude pour lui. Il
serait injuste de l'en blâmer, comme
le fit Bruhin qui le houspilla sans ces-
se. Marseille réagit par un jeu plus
fruste par de grands coups de botte
de volée, Bruhin envoyait le ballon sur
Zermani ou Kohut, les deux zèbres
marseillais. Mattler se chargea du pre-
mier et Gougain du second avec de
tels gardes du corps, les deux ailiers
furent vite arrêtés.
A la 15' minute, les visages devien-
nent rayonnants la joie éclate, car sur
une passe de Leslie, Courtois vient de
marquer un but pour Sochaux.
A Marseille, Alcazar s'énerve. Planté
au centre du terrain, il crie, gesticule,
puis se décide à jouer. Le voici drib-
blant à travers un paquet de joueurs
sochaliens. Il passe à Zermani. L'atta-
que devient extrêmement dangereuse.
Mattler ayant raté son dégagement,
Wagner doit quitter son but et n'a que
le temps de dégager du poing. Un grand
coup d'une savate marseillaise envoie le
ballon vers la cage Gougain, bien ins-
piré, s'est placé à l'entrée de celle-ci et
dégage. Kohut devient plus entrepre-
nant. D'un shot de biais, il envoie de
très peu au-dessus de la barre, tandis
qu'un crâne d'Alcazar a le même sort.
Deux minutes avant la mi-temps, So-
chaux marque deux buts, le premier par
Courtois, sur centre de Finot, et le se-
cond dès la remise en jeu, Courtois,
Abegglen et Duhart passant sans coup
férir au travers de leurs adversaires.
C'est Duhart qui fera le point. A la mi-
temps, Sochaux mène par 3 à 0.
Pendant le premier quart-d'heure de
la seconde mi-temps, le match est capti-
vant, Marseille jouant superbement sa
chance. Mais par la suite Sochaux re-
prend l'avantage. Mal surveillé par
Charbit, Leslie s'échappe à tout instant
et shoote sur le .poteau. Puis Abegglen,
seul devant di Lorto, culbute au moment
de shooter. Pinot, ne veut pas moins
faire que Leslie après une course de
50 mètres, il passe à Abegglen, qui fait
ûler le ballon sur Courtois. L'avant-cen-
tre shoote et Sochaux compte mainte-
nant 4 buts à 0.
Le match est bien terminé. Personne
n'a d'illusion. On attend la fin sans
émotion Sochaux est champion de
France.
LE CIRCUIT EXTRA-RAPIDE
L'Italien Caracciofa remporte
le grand prix automobile de Tripoli
à 198 km. de moyenne horaire
pour un parcours de 524 kilomètres
Tripoli, 12 mai. (Dép. Havas).
Le grand prix automobile de Tripoli
(524 kilomètres) a été gagné aujourd'hui
par Caracciola (Benz-Mercédès), en
2 h. 38' 47", à la moyenne horaire de
198 kilomètres.
2. Varzi (Auto Union), 2 h. 39' 54"
3 Fagioli (Benz-Mercédès), 2 h. 45' 3";
4. Nuvolari (Alfa Roméo), 2. h. 47' 36".
5. Chiron (Alfa: Roméo), 2 h. 49' 14".
Brivio dérapé. Il a été relevé légè-
rement blessé. La voiture Auto Union de
Stuck a pris feu; Le •coureur a pu s'é-
chàpper à temps'de son véhicule.
Caracciola a battu le record du tour
de 13 km. 100 à 220 km. 077 de moyen-
ne horaire,
ESPOIR CHARMANT.
CEST LE BRETON FONTEHAY
PREMIER DU PRIX CYCLISTE
? JEUNES ROUTIERS
̃ Fontenay
î félicité à son arrivée
Classement général
1. Fontenay 39 h 50' 32".
2. Thiétard, 29 h. 50' 59".
3. Bertin, 29 h. 55' 26".
4. GianeUo, 29 h. 17".
5. Bernardoni, 29 h. 59' 34".
6. Lâchât, 30 h. 4'
7. Coralini, 30 h. 4' 59".
Le Grand prix routier des jeunes
prix Wolber aura été,, cette année,
d'un intérêt sportif palpitant et jus-
qu'au dernier moment, Denhez, hier au
départ premier du classement général,
ayant dû se retirer par suite d'une ava-
rie, on ne sut qui de Fontenay ou de
i Thiétard enlèverait la première place
et si celui-ci remporta la dernière étape,
Auxerre-Paris, de 221 kilomètres, celui-
là, le Breton, obtint la première place
au classement général avec la petite
avance de 27 secondes.
On avait quitté Auxerre et on roulait
rapidement en tête-
Soudain, coup de théâtre Denhez,
qui se tenait très près de l'escouade de
tête, s'arrête brusquement. Trois rayons
se sont cassés et l'une des roues de sa
machine est voilée, le même accident
dont la veille Fontenay avait été la vic-
time. Denhez, après avoir vérifié son
vélo, repart, mais, comme à Villeneuve-
sur-Yonne, il accuse un retard de près
de vingt minutes, il n'insiste pas et se
retire de, la course, un peu avant d'ar-
river à Sens. C'est bien dommage
Dès lors, Fontenay ne lâcha plus la
roue de Thiétard et c'est au sprint que
se passa l'arrivée au Parc des Princes.
Voici le classement de l'étape
1. Thiétard
2. Fontenay, à une deml-roue
3. Berdardoni, à une demi-longueur
4. Janvier.
5. Granier 6. Bertin 7. Lesueur
8. Bon 9. Gianello 10. Garcia 11.
Lâchât.
Paris-Lille
1. Romain Maes, en 8 h. 30 2. Van-
derdonckt, à l' 30" 3. Decroix, à deux
longueurs 3, Varioverberghe 5. Lo-
w$e 6. Liévins, même temps, etc.
Le circuit du Morbihan
1. Le Grevés 2. Bonduel 3. Mo-
renhout 4. Cloarec 5. Lapébie 6.
Kervaec 7. Cpgan 8. Gabard 9.
Goamat 10. Polonia ll.Demuysère, etc.
Classement général 1. Le Grevés
2. Cloarec 3. Morenhout, 4. Bonduel.
LE REMARQUABLE EXPLOIT
DU MOTOCYCLISTE BOURA
AU CIRCUIT DE SAINT-GERMAIN
Voici les résultats du Bol d'Or moto-
cycliste (24 heures), disputé en forêt de
Saint-Germain, au cours duquel Boura
a battu le record général de l'épreuve
avec un parcours total de 2.056 km. 560,
à la moyenne horaire de 85 km.690
Boura
champion du Bol d'or
350 cmc. 1. Boura (Norton)
2.056 km. 560, moyenne 85 km. 690 2;
Patuelli (Velocette) 3. Pourel 4.
Poitte.
Sidecars 600 cmc. 1. Bertin (Moto-
confort). 1.519 km. 717, moyenne 63 ki-
lomètres 321.
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE AU PARC DES PRINCES
• Auguste Wambst
dans un virage au Parc des Princes
Seconde journée des championnats de
France, hier, au parc des Princes. En
vitesse, Michard n'a pas fait la passe de
deux, Gérardin ayant remporté la belle
de la finale. En demi-fond, Lacquehay
et Auguste Wambst se sont qualifiés
.,pour la finale. Il leur sera adjoint le
LE CHAMPIONNE
LE TRIOMPHE DE HAGET
CAPITAINE DES BIARROTS
[DE NOTRE ENVOYE SPÉCIAL]
TOULousE, 12 mai. Par télégramme.
Le championnat de France de rugby
des 15 demeure au pays basque, grâce
à l'équipe de Biarritz, qui a réussi un
coup double, puisque en battant par 3
points (un essai de Paquin) à 0 Perpi-
gnan, elle.prenait sa part de gloire et
vengeait l'Aviron Bayonnais, champion
de 1934, éliminé, cette année justement
par ledit Perpignan. Mieux encore, Biar-
ritz s'est consolé cet après-midi de
l'échec qu'il avait subi, il y a un an, sur
ce même terrain des Ponts-Jumeaux.
Chaque fois que l'on voit jouer l'équi-
pe de Biarritz, il faut se répéter, en
chantant les louanges de Haget, son ca-
pitaine. C'est que Haget se répète lui-
même en réalisant à chaque occasion
importante les prodiges que ses amis at-
tendent de lui. Aujourd'hui, plus de
vingt mille spectateurs entasses dans
les tribunes autour des touches et jus-
que dans les arbres voisins du champ
clos du Stade Toulousain, ont vu et
homme conduire la bataille avec une
claire intelligence, dominant partenaires
et adversaires par son étonnante com-
préhension du jeu comme par ses dons
physiques. Et pas un n'a pu s'empêcher
de dire et de répéter
Quel homme
Pas une fois la main de Haget n'a
manqué la balle, pas une seule attaque,
si imprévue tut-elle, ne l'a pris en ae-
faut, pas une fois son coup de pied n'a
manqué la touche et quand l'occasion
s'est trouvée. de franchir les terribles
lignes catalanes, c'est encore lui qui l'a
saisie, exactement. quand et comme il
fallait.
Cela se passait à la fin de la deuxième
mi-temps, dans les 22 mètres de Biar-
ritz. La mêlée de Perpignan venait de
donner la balle au tandem Roger Vals-
Desclaux. Toute la ligne des trois-
quarts catalans était lancée, tandis
qu'au-devant d'elle se déployait, comme
à la parade, le rideau défensif des Bas-
ques. Haget avait en face de lui Ben-
touré et s'apprétait à le plaquer, lorsque
celui-ci manqua la réception du Bal-
lon. Déjà, il avait esquissé un geste,
pour le rattraper au vol.?. Mais trop
tard Haget, sans ralentir son élan, se
courbant simplement en pleine course,
avait, d'un geste sûr et qui parut si
facile, ramassé le ballon. Il était seul,
Il poursuivit son chemin en cherchant
des yeux un partenaire à qui passer
avant le plaquage de Porrical, l'arrière
de Terpignan. Paquin, lancé à corps
perdu à quelque dix mètres de là, rat-
trapait peu à peu son capitaine et, re-
cevant au bon moment une passe soi-
gneusement ajustée, il n'avait plus qu'à
terminer le travail sans opposition.
A part cette phase positive, on ne
peut pas dire que la partie fut très fer-
tile en beaux mouvements et n'eût-ce
été l'enjeu, on ne se serait pas emballé
outre mesure.
Le coup d'envoi avait été donné quel-
ques minutes après 16 heures, le ju-
niors de Montferrand ayant dû dispu-
LE RUGBY A 13
Castleford du York
bat Villeurbanne
24 contre
Le match de rugby à treize, joué
hier après-midi au stade Buffalc; entre
les vainqueurs de la Coupe d'Angleterre
lisez Castleford et les vainqueurs
de la Coupe de France lisez Lyon-
Villeurbanne n'a pas été sans causer
quelque désillusion aux dirigeants de la
ligue française, car il y avait à peine
1.500 spectateurs dans l'arène de Mont-
rouge.
Les Britanniques « coiffèrent » sur le
poteau leurs adversaires puisqu'ils mar-
quèrent l'essai qui leur assura la, vic-
toire par 24 à 21 exactement à la 78e
minute.
Disons tout de suite que les amateurs
de rugby qui ont prétendu que le nou-
veau jeu donnait lieu davantage à des
exhibitions qu'à un match loyalement
disputé doivent émettre aujourd'hui une
opinion différente, si du moins ils
étaient à Buffalo. Cette rencontre fran-
co-britannique s'est déroulée dans une
véritable atmosphère de championnat
les joueurs, que l'on sentait animés d'un
égal désir de vaincre, se plaquaient sans
pitié et les décisions de l'arbitre furent
fréquemment accueillies par des hou
hou poussés avec un ensemble tou-
chant. Il s'en fallut d'un rien que les
joueurs n'en vinssent aux mains et
qu'on n'assistât à un affreux pugillat.
Mais c'est le Lézgnan de 1927, dé-
clarait à mon côté un spectateur, faisant
allusion à l'équipe de Castleford.
De fait, certains joueurs britanniques
n'y allaient pas de de main morte quand
ils voulaient arrêter un Lyonnais. Il va
sans dire que les arrêts de jeu furent
fréquents et que les soigneurs eurent
à s'employer.
Les Lyonnais réussirent à atteindre le
repos avec une avance de 3 points (11-8).
Atkinson et Sandler avaient marqué
pour Castleford chacun un essai, le tout
complété par un but de' Lewis, puis
Lambert, Samatàn et Barn ou étaient
allés à tour de rôle déposer le ballon
derrière la ligne de but anglaise tandis
que Marty bottait un but.
Jusque là, tout s'était donc bien passé.
Mais à la reprise les avants britanni-
ques, qui s'assuraient constamment le
ballon dans les mêlées, refaisaient rapi-
dement le terrain perdu dès que leur
camp était menacé ou bien procuraient
à leurs camarades des lignes arrières d0
nombreuses occasions de déclencher des
offensives par passes; Les résultats ne se
firent pas attendre et presque coup sur
coup Castleford marqua deux essais, par
Croston et Sandler, puis un troisième
grâce à Cuniffé. A ce moment, le score
était donc de 21 à 11 en faveur des
ga.gnant du repêchage en temps voulu.
Voici les résultats:
Championnat 'le France de aitesse
Première demi-tinale 1. Michard
2. Beaufrand. à une demi-longueur;
Deuxième demi-finale 1. Gérardin 2.
Faucheux à une roue.
Finale en deux manches (1.000 mè-
tres). Première manche 1.,Michard;
2. Gérardin, à une longueur. Après de
nombreuses séances de sur-place, Gé-
rardin prend la tête, mais ne peut em-
pêcher Michard de le remonter pour le
battre nettement..
Deuxième manche 1 Gérardin 2.
Michard, à une demi-longueur les 200
derniers mètres en 12" 3/5.
Belle 1. Gérardin 2. Michard, à
une demi-roue. Après une assez longue
séance de sur-place, Michard part le'
premier et. aux 300 derniers mètres,
Gérardin le dépasse.
Championnat de France ie demi-fond
derrière moto, 1' série (100 km.) 1.
Auguste Wambst, 1. h. 29' 26" 2. Henri
Lemoine, à 25 mètres 3. Paillard, à
2 tours.
Dans l'heure, 67 km. 870 par Auguste
Wambst.
2' série (100 km.) 1. Lacquehay, 1 h.
22' 19" 2. Raynaud à 4 tours 3.
Blanc-Garin, à 13 tours. Gagné sans
lutte.. >
T DE FRANCE DE RUGBY DES 1S
EN FINALE JOUÉE A TOULOUSE
BIARRITZ BAT PERPIGNAN A O
ter la prolongation pour' arracher le 1
championnat de France à ceux de Bé- c
ziers. Perpignan avait commencé par f
dominer, alors que les tactiques des équi- u
pes apparaissaient très nettement celle ç
des Catalans jouant bien soudés tous
pour le ballon, sans que personne se ]
mette en vedette, sauf peut-être Des- i
claux, aux longs coups de pieds précis c
celle des -Biarrots, faite, au contraire, r
pour servir le faiseur de miracles Haget, £
en donnant constamment de l'air à la
balle, en prenant soin de garder tou- 1
jours le champ libre devant'le capitaine
à l'affût d'une occasion propice.- t
Perpignan dominait, mais ne marquait
pas. La fameuse ligne d'avants trouvait
devant elle, soit à la mêlée, soit à la
touche, la cohorte des Basques Gui-
né, Daguerre, Errecart, Ithura, Lascaray
neutralisant constamment son ac-
tion. Alors, à Perpignan, on usa tant et r
plus du coup de pied à suivre en biais, c
mais l'arrière du comp biarrot, Sale-
nave, ne faisait pas une faute et, si
d'aventure il avait besoin de secours, t
Haget se trouvait toujours là, comma r
par hasard.
On avait l'impression que les acteurs ]
se ménageaient en vue de la seconde
mi-temps et le repos allait être atteint,
lorsque Faquin marqua Vessai Biarritz 1
3à0.
On attendait:; le grand assaut en se-
conde mi-temps et il vint en effet pen-
dant dix minutes; ce fut magnique
arrêtée à droite, repartant à gauche, 1
̃ .•>'
RVEC ACCOMPAGNEMENT DE MAILLOCHE
Un remarquable arrêt de Mathon, le demi de mêlée lyonnais par un
Anglais vêtu de blanc.
raisonnable de penser que le débat pren-
drait fin sur .une nette victoire de leurs
couleurs.
C'est alors que l'équipe lyonnaise ef-
fectua un rétablissement remarquable.
Soudain les trois quarts français atta-
quent; le ballon parvient à Barbazanges
qui prend de vitesse son adversaire di-
rect, bouscule l'arrière et marque dans
le coin du terrain. Amilha ajoute un
but à cet essai et l'écart n'est plus que
de 5 points. Les Lyonnais n'en restent
LES REGATES A L'AVIRON D'ENGHIEN,.
s Pour fêter son cinquantenaire la So-
ciété Nautique d'Enghieii a fait dispu-
ter, hier après-midi, sur le lac, ses ré-
1 gâtes annuelles.
e Le Prix du Matin », réservé aux
quatre rameurs débutants, a été gagné
r par l'équipe du C. N. de Paris devant
t Enghien, à un mètre, Meulan et l'En-
couragement. Voici les résultats
s Catégorie seniors. Skiffs 1. Katz
e .(Lagny) 2. Schmitt (Marne) 3. Lé-
r cuyer (Basse-Seine). Deux rameurs
r 1. Marne (Moreau) 2. Marne (Bach)
e 3. Métro. Quatre rameurs 1. Marne
e (Bach) 2. Fontainebleau 3. Mixte
Catégorie juniors. Skiffs 1. Noël
DEBUTANTS ET DEJA CHAMPIONS
L'équipe des quatre rameurs débutants du Club Nautique de Pari»
gagnant le prix du « Matin
'attaque des Catalans fusait sans arrêt.
:omme aux plus beaux jours. Barrera
aillit même aller à l'essai mais son
iltime passe à Rolland se trouva inter-
:ep.tée.. Par qui ? Par Haget, voyons!.»
Dix minutes et ce fut tout. Ensuite,
3i.arritz mena jusqu'au dernier instant
m train endiablé, reprenant à son
;ompte le feu d'artifice qüe les hom-
nés d'en face avaient laissé éteindre.
ialenave manque, de justesse un drop
ii Haget un but sur coup franc, la
)alle ayant heurté la barre.
Tl était dit qu'on en resterait à ces
roia points mais il était temps pour
Perpignan que la' fin survînt.
Comme conclusion' à cette finale qui,
L défaut d'autre, chose, fut émouvante,
m peut dire que Perpignan a été batta
Mur avoir été trou tôt et trop long»,
«mps invincible cette saison, Ses hÓm-
nes étaiem fatigués, tandis que ceux
i'Haget commencent tout juste à trou-
ver leur forme.
De ceci, Haget en est encore le res*
jonsable, car il a su doser l'entraîne*
nent de ses hommes.
Championnat d'honneur
Poitiers bat Valence. 6 à-9
Coupe de Paris 1
Xacing bat Jean-Boum 11 à
Coupe universitàire
Paris U. C. bat Bordeaux U. C:. -'S'k'9
Championnat des juniôrs
VIontferrand bat Béziers. -13' &.̃•
pas la. samatan, rapidement servi a is
suite d'une rare mêlée victorieuse, passa*
entre deux adversaires .'et plonge dans
les buts. Amilha ajuste avec précision^'
un nouveau but et les deux équipes son.
à égalité 21 à 21
Le match parait devoir se termine»
sur ce résultat lorsque les trois-quart»
anglais parviennent à battre la défense
lyonnaise et' enlever la- décision,
Mais le public n'est,pas content et si
l'arbitre connaît le français il a pu s'en
rendre compte, •̃•
(Encour.) 2. Katz (Lagny) 3. Ma*
mère (Lagny). –'Quatre, rameurs 3
1. Métro 2. C. N. Paris 3. C. P. D. E.
Catégorie débutaaats Skiffs i' 1.
Vinson (Métro) 2. Aunac (Rowing) S
3. Vigouroux (Marne), Deux ra-
meurs -1. Enghien C. N. Paris
3. Encouragement. Double seuil
1. Encour. 2. Métro Versâmes. -^i
Quatre rameurs 1. Lagny 2. Marne
3. Métro.
Quatre rameuses 1. Pemlna 2»
Ruche.
Coupe du Lac. 1. U. S. Métro, la
points 2. Encouragement 3. C. N*
Paris 4. Enghien.
13^5–35
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE DE FOOTBALL
LE STADE DE REINS ET LEE C. BORDEAUX
DISPUTERONT LA FINALE DES AMATEURS
LE MATCH REIMS-QUEVILLY
Un sauvetage assez miraculeux de la balle accompli par Le Guichard,
le goal de Quevilly.
LE FOOTBALL INTERNATIONAL^
Surprise L'Allemagne battue
par les Espagnols.
A Cologne
Et-pagne bat Allemagne 2 à 1
Succès hollandais
Hollande bat Belgique 2 à 0
LE MATCH BORDEAUX-MONTREUIL
Les buts du C. A. Montreuil sérieusement menacés sont finalement.
dégagés par leur portier Burkart. ]
Les demi-finales du championnat de
France amateur, orggnisé par la com-
mission de propagande de la Fédération
française de football, avec le tronccurs du
Matin, ont été disputées hier au stade
de Paris. En voici les résultats
Reims bat Quevilly 3 à 2
F. C. Bordeaux bat Montreuil 1 à 0
La finale sera donc jouée le 26 de ce
moii entre le Stade de Reims et le Foot-
ball-Club de Bordeaux.
Reims contre Quevilly
Deux équipes au jeu dissemblable, ,ce-
lui de Reims fait gentiment de petites
passes à ras de terre, l'autre, celui de
Quevilly, fait d'un peu de tout, puisque
l'équipe se présenta démembrée. Aussi
l'équipe normande eut-elle un mal de
chien à tenir devant les Rémois qui,
avec leurs ailiers aussi bien qu'avec
leurs avant-centre, déferlaient en va-
gues continues vers les buts de Quevilly.
Mais s'il sauta aux yeux dès les pre-
mières passes que Reims allait être maî-
tre du terrain, on s'aperçut aussi que les
avants hésitaient au moment du shot,
si bien qu'à la fin de la mi-temps, Reims,
malgré ses tentatives, n'avait aucun
point à son actif.
A la reprise, même résultat, quoique
Quevilly eût des mouvements d'ensem-
ble mieux réussis. Reims domina mais
il fallu un penalty marqué par Serra
pour que les Rémois eussent un point à
leur actif. Deux minutes avant la fin,
Durand, de Quevilly, égalisait. On dut
'jouer la prolongation puisqu'il fallait un
résultat.
Ces mêmes avants qui en 90 minutes
n'avaient réussi que deux fois à battre
les goals, allaient marquer trois buts
en trente minutes D'abord,: Quevilly
eut l'avantage grâce à un coup franc de
Durand puis Reims revint à égalité
2 à 2, taaidis que Fauchart, de Reims,
donnait, d'un beau coup de botte, la
victoire à son club.
Bordeaux contre Montrenil
Les athlétiques bordelais prirent un
départ extrêmement vigoureux et s'ins-
tallèrent en territoire de l'équipe de
Montreuil, qui eut toutes les peines du
monde à endiguer leurs offensives.
Mais si Bordeaux montrait un beau
jeu. d'équipe, Montreuil répondait par
une belle ligne de demis actifs et une
défense sûre, et, petit à petit, il s'impo-
sait. Toutefois, la mi-temps se passa
sans résultat.
Bordeaux à la reprise part en trombe
comme il l'avait fait au début de la par-
tie. Montreuil réplique et sur faute
lourde bénéficie d'un penalty que Toma-
zoveP rate.
Si les demis et arrières parisiens jouent
avec leur énergie coutumière, par contre
leurs avants semblent assez figés. On
est loin de reconnaître, dans leur fa-
çon de jouer, leur tactique habituelle.
Nardin, lnter de Montreuil, blessé.
reprend sa place et, en compensation
Bordeaux domine d'autant plus dange-
reusement que le- goal de Montreuil
manque une balle. Après un quart d'heu-
re de jeu, Tomazover, avant-centre, et
Chataignier. demi-centre, permutent.
A la 22. minute, l'ailier droit de Bor-
deaux, a une belle occasion qu'il laisse
passer. La partie se poursuit à un ryth-
me assez lent, la balle voyageant d'un
camp à l'autre.
Trois minutes avant la fin, sur une
attaque de Bordeaux, un arrière de
Montreuil manque la balle. Burkart se
précipite pour l'arrêter et la manque
son tour, de sorte que Miramon n'a
qu'à donner un léger coup de pied pour
faire le point. la cage étant entièrement
vide 1 à 0. La fin est sifflée peu après.
ATHLETISME
La réunion de Pershing
A la réunion donnée hier par Paris
Université Club au Stade Pershing, Kel-
ler a amélioré le record français de
600 yards en l' 14" 4/5.
A la perche, Ramadier a sauté
3 m. 81, et Winter a lancé le disque
à 45 m. 50.
D'autre part, Roohard- a remporté la
course des 2.000 mètres en 5' 40" 4/5.
Le challenge de Paris
80 mètres 1. Theubet (S. F.), 9" 3/5;
2. Lalanne (S. F.) 3. Legrou (R. C. F.)..
300 mètres 1. Barett (R. C. F.),
1/5 2. Fertier (S. F.) 3. H. Pel1et
(S.F.). 1.200 mètres 1. Lecras (S.F.),
3' 19" 3/5 2. Pages (S. F.) 3. Reger
Classement final 1. Stade Français.
89 points 2. Racing Club, 63 pts.
CHEZ LES PROS
SOCHAUX EST CHAMPION
Résaltqts et classements
Première Division
Sochaux bat 0. M 4 à 0
Strasbourg bat Fives 3 à 1
Racing bat 0. L. 3 à 0
Cannes bat Aies 6 à 2
Nimes bat Red Star 2 à 1
Rennes bat Montpellier 4 à 1
Sète bat Mulhouse 2 à 0
Sochaux est champion avec un point
d'avance sur Strasbourg, Montpellier et
Nimes, passent automatiquement en
deuxième série.
Deuxième Division
Metz bat C. A. Paris 4 1
Roubaix bat Caen 3 à 2
Rouen bat H. A. C 1 à 0
Valenciennes bat Calais 3 à 1
Saint-Etienne et Lens 3 à 3
Tourcoing et Villeurbanne 1 à 1
Amiens bat Bastidienne 4 0
Classement des premiers
1. Metz, 24 matches, 37 points 2.
Rouen et Valenciennes, 24 matches, 34
points 4. Roubaix, 23 matches, 31
points. Donc sans changement.
Les trois buts-bombardes
du F. C. de Sochaux
dans la cage de Marseille
En battant Marseille par 4 buts à 0,
Sochaux devient champion de France.
Le match se déroula devant un stade
plein à craquer 12.500 spectateurs pour
une petite, ville de 3;800 habitants, c'est
un beau record. La recette réalisée fut
de 87.800 francs.
Le coup d'envoi permit à Duhart de
démontrer ses talents de virtuose. Une
fois, deux fois par ses feintes, il passe
au travers de la défense marseillaise.
Avec son air de rionclialance, ce joueur
est insaisissable on croit le tenir
une feinte à contre-pied et l'oiseau s'en-
vole. Pendant tout le match, il aura
été l'organisateur de la victoire, se pro-
diguant sans arrêt. Il faut bien lui
pardonner sa défaillance de fin de par-
tie. Il serait étonnant au'après sa su-
perbe tenue d'aujourd'hui, Duhart ne
fit pas partie de l'équipe de France di-
manche prochain contre la Hongrie.
Courtois, bien remis de son genou, et
Abegglen étaient entraînés par l'allant
de leur coéquipier. L'attaque de So-
Les organisateurs de la victoire
de Sochaux Abegglen (à gauche)
et Duliart. J.
chaux marquait donc un net avantagé
territorial et technique, d'autant plus
que l'arrière gauche de Marseille Yzo-
na, joueur d'équipe seconde, ne rempla-
çait pas Conchy.
La tâche est trop rude pour lui. Il
serait injuste de l'en blâmer, comme
le fit Bruhin qui le houspilla sans ces-
se. Marseille réagit par un jeu plus
fruste par de grands coups de botte
de volée, Bruhin envoyait le ballon sur
Zermani ou Kohut, les deux zèbres
marseillais. Mattler se chargea du pre-
mier et Gougain du second avec de
tels gardes du corps, les deux ailiers
furent vite arrêtés.
A la 15' minute, les visages devien-
nent rayonnants la joie éclate, car sur
une passe de Leslie, Courtois vient de
marquer un but pour Sochaux.
A Marseille, Alcazar s'énerve. Planté
au centre du terrain, il crie, gesticule,
puis se décide à jouer. Le voici drib-
blant à travers un paquet de joueurs
sochaliens. Il passe à Zermani. L'atta-
que devient extrêmement dangereuse.
Mattler ayant raté son dégagement,
Wagner doit quitter son but et n'a que
le temps de dégager du poing. Un grand
coup d'une savate marseillaise envoie le
ballon vers la cage Gougain, bien ins-
piré, s'est placé à l'entrée de celle-ci et
dégage. Kohut devient plus entrepre-
nant. D'un shot de biais, il envoie de
très peu au-dessus de la barre, tandis
qu'un crâne d'Alcazar a le même sort.
Deux minutes avant la mi-temps, So-
chaux marque deux buts, le premier par
Courtois, sur centre de Finot, et le se-
cond dès la remise en jeu, Courtois,
Abegglen et Duhart passant sans coup
férir au travers de leurs adversaires.
C'est Duhart qui fera le point. A la mi-
temps, Sochaux mène par 3 à 0.
Pendant le premier quart-d'heure de
la seconde mi-temps, le match est capti-
vant, Marseille jouant superbement sa
chance. Mais par la suite Sochaux re-
prend l'avantage. Mal surveillé par
Charbit, Leslie s'échappe à tout instant
et shoote sur le .poteau. Puis Abegglen,
seul devant di Lorto, culbute au moment
de shooter. Pinot, ne veut pas moins
faire que Leslie après une course de
50 mètres, il passe à Abegglen, qui fait
ûler le ballon sur Courtois. L'avant-cen-
tre shoote et Sochaux compte mainte-
nant 4 buts à 0.
Le match est bien terminé. Personne
n'a d'illusion. On attend la fin sans
émotion Sochaux est champion de
France.
LE CIRCUIT EXTRA-RAPIDE
L'Italien Caracciofa remporte
le grand prix automobile de Tripoli
à 198 km. de moyenne horaire
pour un parcours de 524 kilomètres
Tripoli, 12 mai. (Dép. Havas).
Le grand prix automobile de Tripoli
(524 kilomètres) a été gagné aujourd'hui
par Caracciola (Benz-Mercédès), en
2 h. 38' 47", à la moyenne horaire de
198 kilomètres.
2. Varzi (Auto Union), 2 h. 39' 54"
3 Fagioli (Benz-Mercédès), 2 h. 45' 3";
4. Nuvolari (Alfa Roméo), 2. h. 47' 36".
5. Chiron (Alfa: Roméo), 2 h. 49' 14".
Brivio dérapé. Il a été relevé légè-
rement blessé. La voiture Auto Union de
Stuck a pris feu; Le •coureur a pu s'é-
chàpper à temps'de son véhicule.
Caracciola a battu le record du tour
de 13 km. 100 à 220 km. 077 de moyen-
ne horaire,
ESPOIR CHARMANT.
CEST LE BRETON FONTEHAY
PREMIER DU PRIX CYCLISTE
? JEUNES ROUTIERS
̃ Fontenay
î félicité à son arrivée
Classement général
1. Fontenay 39 h 50' 32".
2. Thiétard, 29 h. 50' 59".
3. Bertin, 29 h. 55' 26".
4. GianeUo, 29 h. 17".
5. Bernardoni, 29 h. 59' 34".
6. Lâchât, 30 h. 4'
7. Coralini, 30 h. 4' 59".
Le Grand prix routier des jeunes
prix Wolber aura été,, cette année,
d'un intérêt sportif palpitant et jus-
qu'au dernier moment, Denhez, hier au
départ premier du classement général,
ayant dû se retirer par suite d'une ava-
rie, on ne sut qui de Fontenay ou de
i Thiétard enlèverait la première place
et si celui-ci remporta la dernière étape,
Auxerre-Paris, de 221 kilomètres, celui-
là, le Breton, obtint la première place
au classement général avec la petite
avance de 27 secondes.
On avait quitté Auxerre et on roulait
rapidement en tête-
Soudain, coup de théâtre Denhez,
qui se tenait très près de l'escouade de
tête, s'arrête brusquement. Trois rayons
se sont cassés et l'une des roues de sa
machine est voilée, le même accident
dont la veille Fontenay avait été la vic-
time. Denhez, après avoir vérifié son
vélo, repart, mais, comme à Villeneuve-
sur-Yonne, il accuse un retard de près
de vingt minutes, il n'insiste pas et se
retire de, la course, un peu avant d'ar-
river à Sens. C'est bien dommage
Dès lors, Fontenay ne lâcha plus la
roue de Thiétard et c'est au sprint que
se passa l'arrivée au Parc des Princes.
Voici le classement de l'étape
1. Thiétard
2. Fontenay, à une deml-roue
3. Berdardoni, à une demi-longueur
4. Janvier.
5. Granier 6. Bertin 7. Lesueur
8. Bon 9. Gianello 10. Garcia 11.
Lâchât.
Paris-Lille
1. Romain Maes, en 8 h. 30 2. Van-
derdonckt, à l' 30" 3. Decroix, à deux
longueurs 3, Varioverberghe 5. Lo-
w$e 6. Liévins, même temps, etc.
Le circuit du Morbihan
1. Le Grevés 2. Bonduel 3. Mo-
renhout 4. Cloarec 5. Lapébie 6.
Kervaec 7. Cpgan 8. Gabard 9.
Goamat 10. Polonia ll.Demuysère, etc.
Classement général 1. Le Grevés
2. Cloarec 3. Morenhout, 4. Bonduel.
LE REMARQUABLE EXPLOIT
DU MOTOCYCLISTE BOURA
AU CIRCUIT DE SAINT-GERMAIN
Voici les résultats du Bol d'Or moto-
cycliste (24 heures), disputé en forêt de
Saint-Germain, au cours duquel Boura
a battu le record général de l'épreuve
avec un parcours total de 2.056 km. 560,
à la moyenne horaire de 85 km.690
Boura
champion du Bol d'or
350 cmc. 1. Boura (Norton)
2.056 km. 560, moyenne 85 km. 690 2;
Patuelli (Velocette) 3. Pourel 4.
Poitte.
Sidecars 600 cmc. 1. Bertin (Moto-
confort). 1.519 km. 717, moyenne 63 ki-
lomètres 321.
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE AU PARC DES PRINCES
• Auguste Wambst
dans un virage au Parc des Princes
Seconde journée des championnats de
France, hier, au parc des Princes. En
vitesse, Michard n'a pas fait la passe de
deux, Gérardin ayant remporté la belle
de la finale. En demi-fond, Lacquehay
et Auguste Wambst se sont qualifiés
.,pour la finale. Il leur sera adjoint le
LE CHAMPIONNE
LE TRIOMPHE DE HAGET
CAPITAINE DES BIARROTS
[DE NOTRE ENVOYE SPÉCIAL]
TOULousE, 12 mai. Par télégramme.
Le championnat de France de rugby
des 15 demeure au pays basque, grâce
à l'équipe de Biarritz, qui a réussi un
coup double, puisque en battant par 3
points (un essai de Paquin) à 0 Perpi-
gnan, elle.prenait sa part de gloire et
vengeait l'Aviron Bayonnais, champion
de 1934, éliminé, cette année justement
par ledit Perpignan. Mieux encore, Biar-
ritz s'est consolé cet après-midi de
l'échec qu'il avait subi, il y a un an, sur
ce même terrain des Ponts-Jumeaux.
Chaque fois que l'on voit jouer l'équi-
pe de Biarritz, il faut se répéter, en
chantant les louanges de Haget, son ca-
pitaine. C'est que Haget se répète lui-
même en réalisant à chaque occasion
importante les prodiges que ses amis at-
tendent de lui. Aujourd'hui, plus de
vingt mille spectateurs entasses dans
les tribunes autour des touches et jus-
que dans les arbres voisins du champ
clos du Stade Toulousain, ont vu et
homme conduire la bataille avec une
claire intelligence, dominant partenaires
et adversaires par son étonnante com-
préhension du jeu comme par ses dons
physiques. Et pas un n'a pu s'empêcher
de dire et de répéter
Quel homme
Pas une fois la main de Haget n'a
manqué la balle, pas une seule attaque,
si imprévue tut-elle, ne l'a pris en ae-
faut, pas une fois son coup de pied n'a
manqué la touche et quand l'occasion
s'est trouvée. de franchir les terribles
lignes catalanes, c'est encore lui qui l'a
saisie, exactement. quand et comme il
fallait.
Cela se passait à la fin de la deuxième
mi-temps, dans les 22 mètres de Biar-
ritz. La mêlée de Perpignan venait de
donner la balle au tandem Roger Vals-
Desclaux. Toute la ligne des trois-
quarts catalans était lancée, tandis
qu'au-devant d'elle se déployait, comme
à la parade, le rideau défensif des Bas-
ques. Haget avait en face de lui Ben-
touré et s'apprétait à le plaquer, lorsque
celui-ci manqua la réception du Bal-
lon. Déjà, il avait esquissé un geste,
pour le rattraper au vol.?. Mais trop
tard Haget, sans ralentir son élan, se
courbant simplement en pleine course,
avait, d'un geste sûr et qui parut si
facile, ramassé le ballon. Il était seul,
Il poursuivit son chemin en cherchant
des yeux un partenaire à qui passer
avant le plaquage de Porrical, l'arrière
de Terpignan. Paquin, lancé à corps
perdu à quelque dix mètres de là, rat-
trapait peu à peu son capitaine et, re-
cevant au bon moment une passe soi-
gneusement ajustée, il n'avait plus qu'à
terminer le travail sans opposition.
A part cette phase positive, on ne
peut pas dire que la partie fut très fer-
tile en beaux mouvements et n'eût-ce
été l'enjeu, on ne se serait pas emballé
outre mesure.
Le coup d'envoi avait été donné quel-
ques minutes après 16 heures, le ju-
niors de Montferrand ayant dû dispu-
LE RUGBY A 13
Castleford du York
bat Villeurbanne
24 contre
Le match de rugby à treize, joué
hier après-midi au stade Buffalc; entre
les vainqueurs de la Coupe d'Angleterre
lisez Castleford et les vainqueurs
de la Coupe de France lisez Lyon-
Villeurbanne n'a pas été sans causer
quelque désillusion aux dirigeants de la
ligue française, car il y avait à peine
1.500 spectateurs dans l'arène de Mont-
rouge.
Les Britanniques « coiffèrent » sur le
poteau leurs adversaires puisqu'ils mar-
quèrent l'essai qui leur assura la, vic-
toire par 24 à 21 exactement à la 78e
minute.
Disons tout de suite que les amateurs
de rugby qui ont prétendu que le nou-
veau jeu donnait lieu davantage à des
exhibitions qu'à un match loyalement
disputé doivent émettre aujourd'hui une
opinion différente, si du moins ils
étaient à Buffalo. Cette rencontre fran-
co-britannique s'est déroulée dans une
véritable atmosphère de championnat
les joueurs, que l'on sentait animés d'un
égal désir de vaincre, se plaquaient sans
pitié et les décisions de l'arbitre furent
fréquemment accueillies par des hou
hou poussés avec un ensemble tou-
chant. Il s'en fallut d'un rien que les
joueurs n'en vinssent aux mains et
qu'on n'assistât à un affreux pugillat.
Mais c'est le Lézgnan de 1927, dé-
clarait à mon côté un spectateur, faisant
allusion à l'équipe de Castleford.
De fait, certains joueurs britanniques
n'y allaient pas de de main morte quand
ils voulaient arrêter un Lyonnais. Il va
sans dire que les arrêts de jeu furent
fréquents et que les soigneurs eurent
à s'employer.
Les Lyonnais réussirent à atteindre le
repos avec une avance de 3 points (11-8).
Atkinson et Sandler avaient marqué
pour Castleford chacun un essai, le tout
complété par un but de' Lewis, puis
Lambert, Samatàn et Barn ou étaient
allés à tour de rôle déposer le ballon
derrière la ligne de but anglaise tandis
que Marty bottait un but.
Jusque là, tout s'était donc bien passé.
Mais à la reprise les avants britanni-
ques, qui s'assuraient constamment le
ballon dans les mêlées, refaisaient rapi-
dement le terrain perdu dès que leur
camp était menacé ou bien procuraient
à leurs camarades des lignes arrières d0
nombreuses occasions de déclencher des
offensives par passes; Les résultats ne se
firent pas attendre et presque coup sur
coup Castleford marqua deux essais, par
Croston et Sandler, puis un troisième
grâce à Cuniffé. A ce moment, le score
était donc de 21 à 11 en faveur des
ga.gnant du repêchage en temps voulu.
Voici les résultats:
Championnat 'le France de aitesse
Première demi-tinale 1. Michard
2. Beaufrand. à une demi-longueur;
Deuxième demi-finale 1. Gérardin 2.
Faucheux à une roue.
Finale en deux manches (1.000 mè-
tres). Première manche 1.,Michard;
2. Gérardin, à une longueur. Après de
nombreuses séances de sur-place, Gé-
rardin prend la tête, mais ne peut em-
pêcher Michard de le remonter pour le
battre nettement..
Deuxième manche 1 Gérardin 2.
Michard, à une demi-longueur les 200
derniers mètres en 12" 3/5.
Belle 1. Gérardin 2. Michard, à
une demi-roue. Après une assez longue
séance de sur-place, Michard part le'
premier et. aux 300 derniers mètres,
Gérardin le dépasse.
Championnat de France ie demi-fond
derrière moto, 1' série (100 km.) 1.
Auguste Wambst, 1. h. 29' 26" 2. Henri
Lemoine, à 25 mètres 3. Paillard, à
2 tours.
Dans l'heure, 67 km. 870 par Auguste
Wambst.
2' série (100 km.) 1. Lacquehay, 1 h.
22' 19" 2. Raynaud à 4 tours 3.
Blanc-Garin, à 13 tours. Gagné sans
lutte.. >
T DE FRANCE DE RUGBY DES 1S
EN FINALE JOUÉE A TOULOUSE
BIARRITZ BAT PERPIGNAN A O
ter la prolongation pour' arracher le 1
championnat de France à ceux de Bé- c
ziers. Perpignan avait commencé par f
dominer, alors que les tactiques des équi- u
pes apparaissaient très nettement celle ç
des Catalans jouant bien soudés tous
pour le ballon, sans que personne se ]
mette en vedette, sauf peut-être Des- i
claux, aux longs coups de pieds précis c
celle des -Biarrots, faite, au contraire, r
pour servir le faiseur de miracles Haget, £
en donnant constamment de l'air à la
balle, en prenant soin de garder tou- 1
jours le champ libre devant'le capitaine
à l'affût d'une occasion propice.- t
Perpignan dominait, mais ne marquait
pas. La fameuse ligne d'avants trouvait
devant elle, soit à la mêlée, soit à la
touche, la cohorte des Basques Gui-
né, Daguerre, Errecart, Ithura, Lascaray
neutralisant constamment son ac-
tion. Alors, à Perpignan, on usa tant et r
plus du coup de pied à suivre en biais, c
mais l'arrière du comp biarrot, Sale-
nave, ne faisait pas une faute et, si
d'aventure il avait besoin de secours, t
Haget se trouvait toujours là, comma r
par hasard.
On avait l'impression que les acteurs ]
se ménageaient en vue de la seconde
mi-temps et le repos allait être atteint,
lorsque Faquin marqua Vessai Biarritz 1
3à0.
On attendait:; le grand assaut en se-
conde mi-temps et il vint en effet pen-
dant dix minutes; ce fut magnique
arrêtée à droite, repartant à gauche, 1
̃ .•>'
RVEC ACCOMPAGNEMENT DE MAILLOCHE
Un remarquable arrêt de Mathon, le demi de mêlée lyonnais par un
Anglais vêtu de blanc.
raisonnable de penser que le débat pren-
drait fin sur .une nette victoire de leurs
couleurs.
C'est alors que l'équipe lyonnaise ef-
fectua un rétablissement remarquable.
Soudain les trois quarts français atta-
quent; le ballon parvient à Barbazanges
qui prend de vitesse son adversaire di-
rect, bouscule l'arrière et marque dans
le coin du terrain. Amilha ajoute un
but à cet essai et l'écart n'est plus que
de 5 points. Les Lyonnais n'en restent
LES REGATES A L'AVIRON D'ENGHIEN,.
s Pour fêter son cinquantenaire la So-
ciété Nautique d'Enghieii a fait dispu-
ter, hier après-midi, sur le lac, ses ré-
1 gâtes annuelles.
e Le Prix du Matin », réservé aux
quatre rameurs débutants, a été gagné
r par l'équipe du C. N. de Paris devant
t Enghien, à un mètre, Meulan et l'En-
couragement. Voici les résultats
s Catégorie seniors. Skiffs 1. Katz
e .(Lagny) 2. Schmitt (Marne) 3. Lé-
r cuyer (Basse-Seine). Deux rameurs
r 1. Marne (Moreau) 2. Marne (Bach)
e 3. Métro. Quatre rameurs 1. Marne
e (Bach) 2. Fontainebleau 3. Mixte
Catégorie juniors. Skiffs 1. Noël
DEBUTANTS ET DEJA CHAMPIONS
L'équipe des quatre rameurs débutants du Club Nautique de Pari»
gagnant le prix du « Matin
'attaque des Catalans fusait sans arrêt.
:omme aux plus beaux jours. Barrera
aillit même aller à l'essai mais son
iltime passe à Rolland se trouva inter-
:ep.tée.. Par qui ? Par Haget, voyons!.»
Dix minutes et ce fut tout. Ensuite,
3i.arritz mena jusqu'au dernier instant
m train endiablé, reprenant à son
;ompte le feu d'artifice qüe les hom-
nés d'en face avaient laissé éteindre.
ialenave manque, de justesse un drop
ii Haget un but sur coup franc, la
)alle ayant heurté la barre.
Tl était dit qu'on en resterait à ces
roia points mais il était temps pour
Perpignan que la' fin survînt.
Comme conclusion' à cette finale qui,
L défaut d'autre, chose, fut émouvante,
m peut dire que Perpignan a été batta
Mur avoir été trou tôt et trop long»,
«mps invincible cette saison, Ses hÓm-
nes étaiem fatigués, tandis que ceux
i'Haget commencent tout juste à trou-
ver leur forme.
De ceci, Haget en est encore le res*
jonsable, car il a su doser l'entraîne*
nent de ses hommes.
Championnat d'honneur
Poitiers bat Valence. 6 à-9
Coupe de Paris 1
Xacing bat Jean-Boum 11 à
Coupe universitàire
Paris U. C. bat Bordeaux U. C:. -'S'k'9
Championnat des juniôrs
VIontferrand bat Béziers. -13' &.̃•
pas la. samatan, rapidement servi a is
suite d'une rare mêlée victorieuse, passa*
entre deux adversaires .'et plonge dans
les buts. Amilha ajuste avec précision^'
un nouveau but et les deux équipes son.
à égalité 21 à 21
Le match parait devoir se termine»
sur ce résultat lorsque les trois-quart»
anglais parviennent à battre la défense
lyonnaise et' enlever la- décision,
Mais le public n'est,pas content et si
l'arbitre connaît le français il a pu s'en
rendre compte, •̃•
(Encour.) 2. Katz (Lagny) 3. Ma*
mère (Lagny). –'Quatre, rameurs 3
1. Métro 2. C. N. Paris 3. C. P. D. E.
Catégorie débutaaats Skiffs i' 1.
Vinson (Métro) 2. Aunac (Rowing) S
3. Vigouroux (Marne), Deux ra-
meurs -1. Enghien C. N. Paris
3. Encouragement. Double seuil
1. Encour. 2. Métro Versâmes. -^i
Quatre rameurs 1. Lagny 2. Marne
3. Métro.
Quatre rameuses 1. Pemlna 2»
Ruche.
Coupe du Lac. 1. U. S. Métro, la
points 2. Encouragement 3. C. N*
Paris 4. Enghien.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 79.65%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 79.65%.
- Collections numériques similaires Villemessant Hippolyte de Villemessant Hippolyte de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Villemessant Hippolyte de" or dc.contributor adj "Villemessant Hippolyte de")
- Auteurs similaires Villemessant Hippolyte de Villemessant Hippolyte de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Villemessant Hippolyte de" or dc.contributor adj "Villemessant Hippolyte de")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k578710d/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k578710d/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k578710d/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k578710d/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k578710d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k578710d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k578710d/f4.image × Aide