Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-05-13
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 123753 Nombre total de vues : 123753
Description : 13 mai 1935 13 mai 1935
Description : 1935/05/13 (Numéro 18680). 1935/05/13 (Numéro 18680).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k578710d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2008
LE TEMPS DU 13 MAI 1935 f
12' jour de la lune lever 15 h. 19, coucher s
2 h. 45. Soleil, lever 5 h. 15, coucher 20 h. 20.
Froid tardif. N -E. modéré, froide rosée, |
beau-brumeux sans gouttes, Baromètre oscillant,
Paris, 763rî64 nuit. jour,
Dépression sera Hongrie, à –7" s'éten- =
dant /tollé et S. France, –2 d –3". Variations I
taibles ailleurs.
PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, h. Ë
M.-E. 4 a 8 m. Nuageux. Paris-Strasbourg =
N.-E.-N.-O. 4 d 8 m. =
llll!IIIIHHII!lllllll!inil!l!lllimilllllll!IIIHIIIIIIIIIIIIIIIiniIlllllllllMlinili€
I PARIS RESTETKICOLORE 1
Et si les blancs et les bleus s'étaient
mieux entendus il y aurait eu moins 9
de rouges.
[Illllltflltltltllltllttltllfiatllltltl4llttatttB*ilBiBi(»aÉa*>*>a*i* ÎZZ
52e ANNEE. • N° 18.680 LUNDI MAI 1935 •••• 25 CENTIMES • 13-5-35
Les entretiens de Varsovie
ont dissipé
tout risque de discorde
entre la France et la Pologne
M. Pierre Laval qui a pris le train hier matin
pour Moscou a eu avec M. Beck
une dernièré et très cordiale conversation
Une vue du Krèmlin à Moscou
VARSOVIE, 12 mai. Par télé-
phone. Marquons la journée
du 11 mai d'une pierre blanche
puisque, à cette date, les rela-
tions franco-polonaises, depuis
si longtemps attiédies, viennent,
grâce à là bonne volonté réci-
proque de MM. Laval et Beck,
à la franchise de leurs explica-
tions et à leur, vif désir d'enten-
te, de reprendre sur des bases
nouvelles et nettement amélio-
rées.
On constate cette vérité à la
lecture de la presse de ce di-
manche et si les commentaires
sont relativement peu nom-
breux encore, par suite de la
détente dominicale, les titres
des articles relatant les conver-
sations d'hier montrent que,
dans tous les' milieux, qu'ils
soient gouvernementaux ou
d'opposition, on se réjouit sans
mélange de l'atmosphère de
confiance qui doit présider aux
rapports entre les deux pays
alliés.
Cette détente a même eu son
côté matériel, puisque ce matin,
au départ de M. Laval, on avait
décoré la gare de l'Est, qu'un
des hauts fonctionnaires du
protocole a accompagné la délé-
gation française jusqu'à la fron-
tière polono-soviétique et que
le ministre des affairès étran-
gères de France a voyagé dans
le- wagon spécial du président
Mosçiki, gracieusement mis à
sa disposition par le chef de
l'Etat polonais.
Trente-six heures ont suffi à
cette transformation et l'on ne
sait qui l'on doit le plus féliciter
de M. Laval, fin diplomate, ou
de M. Beck, négociateur avisé,
qui ont tous deux su lier les in-
'térêts de leur pays respectif aux
nécessités de l'heure le main-
tien de la paix en Europe.
LES SOUVERAINS BELGES i
FONT A ANVERS LEUR JOYEUSE ENTRÉE
Chaleureusement acclamés par la foule, Léopold III et la reine ri
arrivent à l'hôtel de ville ti
Le franc belge a été dévalué de 28 Et voici que le prix du pain, en
moins de deux mois, a passé, en Belgique, de 1 fr. 35 à 1 fr. 60, soit une hausse
de 18 Voici que les vins ont monté de 25 Voici que le froment et des
matières premières similaires ont monté de 40 Voici surtout que le gouver-
nement vient de prendre un arrêté-loi, menaçant de peines d'emprisonnement de
8 jours à un an de prison et d'amendes s'élevant de 100 à 100.000 francs les
producteurs et commerçants qui ce vendront des denrées et marchandises à
un prix supérieur au prix normal ».
Chiffres et faits donnent une idée des douceurs et des agréments que ré-
'serve à un pays la dévaluation de sa monnaie.
Qu'en pensent nos charlatans monétaires, qui soutenaient que la déva-
ont dissipé tout risque et toute
raison d'une discorde à la suite
de la signature du traité d'as-
sistance mutuelle franco-sovié-
tique.
C'est ainsi que la Polska
Zbrojna peut écrire ce matin
qu'une stricte solidarité dans
l'application de l'alliance fran-
co-polonaise résultera des con-
versations amicales de MM. La-
val et Beck.
De son côté, le Kurjer Poran-
ny se félicite de la netteté des
déclarations de M. Laval quant
au sens de l'accord franco-so-
viétique et dit
Nous notons avec satisfaction
que M. Laval a écarté avec une
clarté qui témoigne bien de sa
sincérité les doutes suscités en
Pologne par l'accord fvancô-sû*
viétique du 2 mai.
On peut donc conclure de tout
cela que l'entrevue entre M. La-
val et M. Beck était nécessaire
puisqu'elle a entièrement dis-
sipé les causes mêmes d'un mal-
entendu naissant, bien qu'injus-
tifié.
(Voir en deuxième page, S* et 3V colonnes
la dernière journée de M. Pierre Laval à
Varsovie)
Nuées de moustiques
sur le Zuyderzée
LA HAYE, Iz mai. (Dép. Ra-
dio). La zone du Zuyderzée
a été envahie par des nuées de
moustiques qui rendent toute
visibilité impossible.. Les autos
sont presque dans l'impossi-
bilité d'avancer et les autorités
ne savent quelles mesures adop-
ter pour combattre cette lii-
vasion.
LE MARECHAL PILSUDSKII
héros de la défense polonaise 1
EST MORT HIER SOIR
♦:•
[DE NOTRE
ENVOYE SPEOIAL]
VARSOVIE, 12
mai. (Par té-
léphone). Le
maréchal Pilsud-
ski, la plns grande
figure de la Polo-
gne moderne, est
décédé ce soir, à
20 h. 45, à sa ré-
sidence du Belvé-
dère, à Varsovie.
Le grand soldat
a succombé aux
suites d'un cancer
à l'estomac, une
hémorragie s'étant
déclarée et ayant
déterminé l'arrêt
du, coeur.
La nouvelle de
la mort du mare-
chal Pilsudski a
de la population de Varsovie. La consternation règne dans
A meure meme ou tous le
regards sont tournés vers li
Pologne, celui qui l'incarnai
s'éteint le maréchal Pilsud
ski est mort, hier soir.
La veille, M. Pierre Lava
avait demandé s'il ne lui se
rait pas possible de salue
l'illustre soldat on lui avai
répondu qu'il ne pouvait re
cevoir personne, et les gen
qui voient partout des mala
dies diplomatiques avaien
échafaudé là-dessus on n
sait quelles combinaisons. E:
fait, le maréchal Pilsudsk
attendait une autre visite
celle-là force toutes le
portes.
Etrange et .prodigieuse fi
gure que celle du disparu. 1
a connu les bagnes de Sibé
rie et les forteresses alle
mandes. Il s'est battu contr
les Russes et contre les Ger
mains. Il s'est, hélas mêm
battu contre les Polonai,
C'était un batailleur et ui
conspirateur-né. Mais, par
dessus tout, il mettait l'indé
pendance de son pays et il
eu la joie de la voir solide-
ment assise avant de mourir
C'est quand on parcourt If
détail de sa vie tourmentée
qu'on comprend, aujourd'hui
l'attitude de son peuple i:
avait été martyrisé par le
Russie et menacé par l'Alle-
magne. Il ne pouvait guère
ne pas avoir de haine pour la
première et il redoutait la
seconde. De là, cette politique
consistant à se garder de
l'une et de l'autre.
La France, qui, peut-être
ne l'a pas toujours compris
mais qui n'a cessé d'admirsi
son énergie et son patrio-
tisme, s'inclinera avec res-
pect devant la dépouille d'un
homme qui, par-dessus, tout
a aimé son pays et lui a
reconquis sa liberté.
Pour prévenir les complications
dans le conflit italo-ethiopien
Une prochaine démarche à Rome
de la France et de l'Angleterre
LONDRES. 12 mai. (Dép. Ha-
vas). On apprend à Londres
lue c'est à une date très rappro-
chée que les gouvernements fran-
çais et britannique feront à Rome
une démarche amicale en vue de
prévenir des complications dans le
ilfférend italo-abyssin.
Le désir que l'on a à Londres de
voir le gouvernement de Rome fa-
ciliter la constitution de la com-
mission mixte d'arbitrage, acceptée
en principe par les deux parties,
est, en ce moment, d'autant plus
vif que la formation de cette com-
mission, en amenant une détente
dans les relations italo-éthiopien-
nes, permettrait à l'Italie, estime-t-
on, de se consacrer plus entière-
ment aux efforts entrepris pour
résoudre les difficultés de la situa-
tion européenne.
Le cracK Brantôme, gaf
r le prix du Cadran, a rem]
sans jamais avoir
Brantôme et son
(Voir en cinquième page, -V coloni
et les rés
LA MEDAILLE ALLEMANDE
DU « LUSITANIA d
Cette médaille -a été obligeam-
ment mise notre disposition par
Mme de Beaulieu, directrice du
journal Venrôse, à lx suite de l'ar-
ticle de M. Stéphaue Lauzanne sur
la jin tragique du Lusitania et de
la lettre du genérel Gouraud que
nous avons publiée hier. C'est une
réplique amérieaine de la médaille
frappée en Allemagne pour com-
mémorer le torpillage du navire. La
réplique américaine est contenue
dans une boite dont., le couvercle
représente le paquebot et dont
l'intérieur porte des explications en
langue anglaise.
On peut voir à l'avers de la
médaille, les passagers se pressant
au guichet où la mort leur passe
leurs billets. Et, au-dessus, cette
inscription ironique. à l'égard des m
Etats-Unis Geschaft uber alles (le
commerce au-dessus de tout Le
revers montre le transatlantique
sombrant avec, en exergue, Vins-
cription Keine Bann Ware (Pas de
marchandise prohibée !) et, au-des-
sous, cette légende Le paquebot
géant Lusitania, coulé par un sub-
mersible allemand, 5 mai 1915.
Création d'une base danoise
de submersibles et d'avions
Copekhague, 12 mai. (Dép. n
Havas). La commission des lG
finances du Folketing a voté, hier, B
avant son départ en vacances, un si
crédit de 70.000 couronnes pour d
l'achat de terrains et pour des d4
constructions de quais dans "-un li
•fiprd qui deviendra une station, de
LE SCRUTIN DE BALLOTTAGE
DES ELECTIONS MUNICIPALES
^aris conserve sa majorité nationale
L3 conseillers sortants ont été battus
Le deuxième tour des élec- tions parisiennes ont générale-
ions municipales s'est dérouLé, ment élu des modérés, si bien
.ier dans le même calme que que, tous comptes faits, l'oppo-
3 premier sition ne gagne à peu près rien.
Cependant la lutte était gé- La majorité de l'Hôtel de Ville
iJ^ÎZ^tJv* ardente et plus reste donc tout aussi solide
^W qu'avant entre les mains du
Comme le dimancheprécé- Iront national,
ent, la physionomie a été net- L'arithmétique corrige ainsi
ement différente dans la ré- fort heureusement l'impression
ion parisienne et en province. fâcheuse qu'on pourrait avoir
Dans-le premier cas, on es conseillers sortants liste des
lorale qu'elle constitue à deux En banlieue il serait vain de
amnation du scrutin nier une serieuse poussée de
ours- l'extrême gauche dont les com-
A Paris, la coalition « anh- munistes sont le^, bénéficiaires,
souvent aux front des aux dépens des soçia-
quelques succès par- listes qui' on* eu la naïveté de
iels et réussi à mettre en échec s'allier avec eux afin de mieux
uelques-uns des hommes sur se taire manger. Et, des com-
zsquels elle avait plus particu- munes de la Seine ce courant a
èrement concentré son effort, gagné nombre de communes dé
otamment M. Lebecq, presi- seine-et-Oise
rôle important lors du 6 être grave, mérite d'être envi-
rier 1934. sagée avec la ferme volonté
Mais les nouvelles circonscrip- d'assurer le rearessement né-
cessa-ire.
x Par contre, en province, l'im-
liant hier a Longchamp pression 5^^Sffg
orté sa onzième victoire s'accentuer au second tour.
Comme prévu, grâce à l'action
connu la défaite courageuse de M. Herriot, les
socialistes sont, éliminés de l'ad-
Si portantes qui constituaient des
*ey C. Bouillon Sète, pour ne citer que les plus
le compte rendu de A. Thamin grandes Villes
itats.) Socialistes et communistes
Les grandes vacances
ans l'enseignement primaire
Le ministre de l'éducation
nationale souhaite quelles
ommencent partout le 15 juillet
La date des grandes vacances de
'enseignement primaire a eté fixée
iar le ministre de l'éducation na-
ionale au 15 juillet. Mais cette dé-
ision est subordonnée a l'avis des
)r,éfets pris après consultation des
conseils départementaux
Apres une circulaire oue M. An-
tre Mallarmé vient de leur adres-
er, les préfets ont, en grande ma-
3rité, donné leur adhésion à la
ixation au 15 juillet.' Quelques-uns,
«urtant, ont estimé qu'il serait
iréf érable de maintenir la date
.ctuelle d'ouverture des vacances,
'est-à-dire le 1er août
Le ministre pense, au contraire,
u'il est essentiel de s'efforcer d'ar-
iver à une date de départ unique
n vacances et souhaite que cette
ate soit fixée au 15 juillet pour
)ut le territoire métropolitain.
Une messe solénnelle
es Croix de Feu à Notre-Dame
à la mémoire
des morts de la guerre
Les Croix de feu et volontaires
nationaux ont fait célébrer, hier,
'ci Notre-Dame, une messe solen-
nelte' à la mémoi,e des morts de
la guerre, des rois Albert-V de
Belgique, Alexandre de Yougo-
slavie, des maréchaux décédés,
du sergent Maginot et du prési-
dent Doumer. C'était la première
fois que jouaient les tambours
et. clairons des Croix de \tefi.
ministration de la ville de
i Lyon où ils devront se conten-
ter de huit strapontins sans va-
leur.
A Strasbourg, le bloc honteux
des autonomistes et des commu-
nistes a perdu la partie. Cette
ancienne majorité n'y disposera
plus que de seize sièges sur
trente six.
En Lorraine comme en AL-
sace, le communisme est d'ail-
leurs en recul très net.
Enfin la concentration des ra-
W^BB^^KBÊÊÊËÈÊSœËÈL, dicauxr et des modérés = si elle
WËÊSÊÊ^^USÊBmlÊ^SÈr est loin d'avoir joué partout
coname il eût été souhaitable
a permis de remporter de très
gros succès dans des villes im-
fiefs socialises.
La concentration a chassé les
socialistes de la mairie de Gre-
noblé. Elle a également trioni-
phé à Tourcoing, à Douai, à
Dès mercredi M. Flandin
pourra être de retour
à l'hôtel Matignon
M. Gandin, président du conseil,
dont nous avons fait prendre des
nouvelles, va de mieux en mieux
et peut être considéré comme défi-
nitivement rétabli. On prévoit pour
mercredi au plus tard son retour, à
l'hôtel Matignon.
PROPOS
D'UN PARISIEN
Le paysage trop sonore
C'est une aimable petite com-
mune de banlieue, comme il en
est une centaine autour de Pa-
ris elle niche au milieu des
bois et les Parisiens viennent y
passer leur dimanche, l'été. Je
n'y étais pas allé depuis quatre
ans.; elle m'avait laissé un sou-
venir charmé. J'y suis retourné
l'autre jour. Dès les premières
maisons, un bruit inharmonieux
frappa mes oreilles dans l'uni-
que petite rue que bordent
d'agréables villas, c'est une ca-
cophonie continuelle de tou-
tes les fenêtres s'échappent au-
jourd'hui les ondes sonores Ici
la T. S. F. déverse sur la tête
des promeneurs des airs d'opé-
rettes là, 'ce sont des bribes
d'informations un peu plus
loin, les sons syncopés d'un
jazz.
Nous l'avons déjà dit, certes,
mais on ne le dira jamais trop.
Mais gagnons le bois pour
trouver le calme. Hélas c'est
le même concert discordant. Des
automobilistes ont muni leur
véhicule d'appareils ultra-
bruyants, et, assis sous les om-
brages, ils écoutent, ravis. Tout
le paysage est devenu sonore et
les ondes poursuivent implaca-
blement le promeneur qui cher-
che le repos, le rêveur qui fuit
le brouhaha des cités.
La T. S. F. est une des mer-
veilles du progrès; elle a con-
quis avec raison tous les foyers.
A toutes les qualités qu'on lui
reconnaît ne pourrait-elle en
ajouter une la discrétion?
Comme le téléphone. la T. S. F.
ne devrait-elle pas être person-
nelle, intime même ? Sans-fllis-
tes, mes .frères, captez les on-
des, mais ne les lâchez pas
comme de petites folles à tra-
vers les rues et la campagne.
Voici l'été. Soyez bons pour le
promeneur avide d'air, et non
Comme au premier tour,
les résultats de province
marquent
une grande stabilité
La concentration
républicaine a chassé
le front commun
le plusieurs grandçs villes
M.-de PUYMAIGRE M. Edouard SOULIER M. KOMAZOTTI M. Raymond SUSSET
QUELQUES ELUS
auraient donc bien tort de
chanter victoire en laissant
bruyamment état de quelques
succès remportés dans la région
parisienne pour des raisons
toutes particulières. La pro-
vince leur a réglé leur compte.
Elle reste sur ses positions,
forte de la pvissance du nombre
et impose- ses volontés. ̃: |
,Ce sont les
pales qui commandent les élec-
tions sénatoriales, sauf en ce
qui concerne la composition du
collège électoral de ta Seine, so-
cialistes et commienistes ne
peuvent que perdre aux résul-
tels d'hier.
Les Parisiens ont été 6arcelés
au seuil des bureaux de vote
par la propagande
socialo-communiste
Pour le deuxième tour dés élec-
tions municipales, les Parisiens s'y
seront pris oe meilleure heure; pour
voter, que le dimanche précédent.
Dés l'ouverture du scrutin, les pro-
pagandistes tenaient le seuil et les
abords des bureaux de vote.
Précisons que ces propagandistes
s'annonçaient exclusivement social
lo-communistes. Cette campagne de
la dernière heure, cette insistance i
de la dernière minute, contrastait
avec la discrétion de l'autre front.
De ce côté. cn courait la chance
sans rien dire, sinon sans rien
faire.
Camarades, votez communtste,
disait uniformément le distributeur
du Front commun, qu'il passât un
bulletin au nom d mi moscoutaire.
d'un pupiste, d'un socialiste, ou
même d%n radiçal-socialiste, rallié
sous le patronage posthume de feu
Camille Pelletan.
Le distributeur d'en face se con-
tentait de glissfr. sans mot dire, a
l'électeur, le bulletin au nom du
candidat national. De ce côte, en
paraissait voter sous le signe des
saints de glace.
Voir en sixième et septième pages
et en Dernière Heure les résultats
En présence des soldats du 99e d'infanterie, à Valloire,
la chienne Betty est médaillée
Sa H4élité héroïque sauva la vie d'un touriste blessé
que l'on ne pouvait secourir
La remise du collier d'honneur
En médaillon la chienne BETTY. le- jour où ellc tut tétée.'
[DE NOTRE CORRESPONDANT caractère- tout à fait particulier et
PARTICUL^Ç!.] assez rare a évoqué, dans le site
CHAlffîÉKy.'ij mai. Par téli- merveilleux de. Valloire. en Mau.
cépétBonif: d'un -rierme, k drame alpestre du Ga-
12' jour de la lune lever 15 h. 19, coucher s
2 h. 45. Soleil, lever 5 h. 15, coucher 20 h. 20.
Froid tardif. N -E. modéré, froide rosée, |
beau-brumeux sans gouttes, Baromètre oscillant,
Paris, 763rî64 nuit. jour,
Dépression sera Hongrie, à –7" s'éten- =
dant /tollé et S. France, –2 d –3". Variations I
taibles ailleurs.
PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, h. Ë
M.-E. 4 a 8 m. Nuageux. Paris-Strasbourg =
N.-E.-N.-O. 4 d 8 m. =
llll!IIIIHHII!lllllll!inil!l!lllimilllllll!IIIHIIIIIIIIIIIIIIIiniIlllllllllMlinili€
I PARIS RESTETKICOLORE 1
Et si les blancs et les bleus s'étaient
mieux entendus il y aurait eu moins 9
de rouges.
[Illllltflltltltllltllttltllfiatllltltl4llttatttB*ilBiBi(»aÉa*>*>a*i* ÎZZ
52e ANNEE. • N° 18.680 LUNDI MAI 1935 •••• 25 CENTIMES • 13-5-35
Les entretiens de Varsovie
ont dissipé
tout risque de discorde
entre la France et la Pologne
M. Pierre Laval qui a pris le train hier matin
pour Moscou a eu avec M. Beck
une dernièré et très cordiale conversation
Une vue du Krèmlin à Moscou
VARSOVIE, 12 mai. Par télé-
phone. Marquons la journée
du 11 mai d'une pierre blanche
puisque, à cette date, les rela-
tions franco-polonaises, depuis
si longtemps attiédies, viennent,
grâce à là bonne volonté réci-
proque de MM. Laval et Beck,
à la franchise de leurs explica-
tions et à leur, vif désir d'enten-
te, de reprendre sur des bases
nouvelles et nettement amélio-
rées.
On constate cette vérité à la
lecture de la presse de ce di-
manche et si les commentaires
sont relativement peu nom-
breux encore, par suite de la
détente dominicale, les titres
des articles relatant les conver-
sations d'hier montrent que,
dans tous les' milieux, qu'ils
soient gouvernementaux ou
d'opposition, on se réjouit sans
mélange de l'atmosphère de
confiance qui doit présider aux
rapports entre les deux pays
alliés.
Cette détente a même eu son
côté matériel, puisque ce matin,
au départ de M. Laval, on avait
décoré la gare de l'Est, qu'un
des hauts fonctionnaires du
protocole a accompagné la délé-
gation française jusqu'à la fron-
tière polono-soviétique et que
le ministre des affairès étran-
gères de France a voyagé dans
le- wagon spécial du président
Mosçiki, gracieusement mis à
sa disposition par le chef de
l'Etat polonais.
Trente-six heures ont suffi à
cette transformation et l'on ne
sait qui l'on doit le plus féliciter
de M. Laval, fin diplomate, ou
de M. Beck, négociateur avisé,
qui ont tous deux su lier les in-
'térêts de leur pays respectif aux
nécessités de l'heure le main-
tien de la paix en Europe.
LES SOUVERAINS BELGES i
FONT A ANVERS LEUR JOYEUSE ENTRÉE
Chaleureusement acclamés par la foule, Léopold III et la reine ri
arrivent à l'hôtel de ville ti
Le franc belge a été dévalué de 28 Et voici que le prix du pain, en
moins de deux mois, a passé, en Belgique, de 1 fr. 35 à 1 fr. 60, soit une hausse
de 18 Voici que les vins ont monté de 25 Voici que le froment et des
matières premières similaires ont monté de 40 Voici surtout que le gouver-
nement vient de prendre un arrêté-loi, menaçant de peines d'emprisonnement de
8 jours à un an de prison et d'amendes s'élevant de 100 à 100.000 francs les
producteurs et commerçants qui ce vendront des denrées et marchandises à
un prix supérieur au prix normal ».
Chiffres et faits donnent une idée des douceurs et des agréments que ré-
'serve à un pays la dévaluation de sa monnaie.
Qu'en pensent nos charlatans monétaires, qui soutenaient que la déva-
ont dissipé tout risque et toute
raison d'une discorde à la suite
de la signature du traité d'as-
sistance mutuelle franco-sovié-
tique.
C'est ainsi que la Polska
Zbrojna peut écrire ce matin
qu'une stricte solidarité dans
l'application de l'alliance fran-
co-polonaise résultera des con-
versations amicales de MM. La-
val et Beck.
De son côté, le Kurjer Poran-
ny se félicite de la netteté des
déclarations de M. Laval quant
au sens de l'accord franco-so-
viétique et dit
Nous notons avec satisfaction
que M. Laval a écarté avec une
clarté qui témoigne bien de sa
sincérité les doutes suscités en
Pologne par l'accord fvancô-sû*
viétique du 2 mai.
On peut donc conclure de tout
cela que l'entrevue entre M. La-
val et M. Beck était nécessaire
puisqu'elle a entièrement dis-
sipé les causes mêmes d'un mal-
entendu naissant, bien qu'injus-
tifié.
(Voir en deuxième page, S* et 3V colonnes
la dernière journée de M. Pierre Laval à
Varsovie)
Nuées de moustiques
sur le Zuyderzée
LA HAYE, Iz mai. (Dép. Ra-
dio). La zone du Zuyderzée
a été envahie par des nuées de
moustiques qui rendent toute
visibilité impossible.. Les autos
sont presque dans l'impossi-
bilité d'avancer et les autorités
ne savent quelles mesures adop-
ter pour combattre cette lii-
vasion.
LE MARECHAL PILSUDSKII
héros de la défense polonaise 1
EST MORT HIER SOIR
♦:•
[DE NOTRE
ENVOYE SPEOIAL]
VARSOVIE, 12
mai. (Par té-
léphone). Le
maréchal Pilsud-
ski, la plns grande
figure de la Polo-
gne moderne, est
décédé ce soir, à
20 h. 45, à sa ré-
sidence du Belvé-
dère, à Varsovie.
Le grand soldat
a succombé aux
suites d'un cancer
à l'estomac, une
hémorragie s'étant
déclarée et ayant
déterminé l'arrêt
du, coeur.
La nouvelle de
la mort du mare-
chal Pilsudski a
de la population de Varsovie. La consternation règne dans
A meure meme ou tous le
regards sont tournés vers li
Pologne, celui qui l'incarnai
s'éteint le maréchal Pilsud
ski est mort, hier soir.
La veille, M. Pierre Lava
avait demandé s'il ne lui se
rait pas possible de salue
l'illustre soldat on lui avai
répondu qu'il ne pouvait re
cevoir personne, et les gen
qui voient partout des mala
dies diplomatiques avaien
échafaudé là-dessus on n
sait quelles combinaisons. E:
fait, le maréchal Pilsudsk
attendait une autre visite
celle-là force toutes le
portes.
Etrange et .prodigieuse fi
gure que celle du disparu. 1
a connu les bagnes de Sibé
rie et les forteresses alle
mandes. Il s'est battu contr
les Russes et contre les Ger
mains. Il s'est, hélas mêm
battu contre les Polonai,
C'était un batailleur et ui
conspirateur-né. Mais, par
dessus tout, il mettait l'indé
pendance de son pays et il
eu la joie de la voir solide-
ment assise avant de mourir
C'est quand on parcourt If
détail de sa vie tourmentée
qu'on comprend, aujourd'hui
l'attitude de son peuple i:
avait été martyrisé par le
Russie et menacé par l'Alle-
magne. Il ne pouvait guère
ne pas avoir de haine pour la
première et il redoutait la
seconde. De là, cette politique
consistant à se garder de
l'une et de l'autre.
La France, qui, peut-être
ne l'a pas toujours compris
mais qui n'a cessé d'admirsi
son énergie et son patrio-
tisme, s'inclinera avec res-
pect devant la dépouille d'un
homme qui, par-dessus, tout
a aimé son pays et lui a
reconquis sa liberté.
Pour prévenir les complications
dans le conflit italo-ethiopien
Une prochaine démarche à Rome
de la France et de l'Angleterre
LONDRES. 12 mai. (Dép. Ha-
vas). On apprend à Londres
lue c'est à une date très rappro-
chée que les gouvernements fran-
çais et britannique feront à Rome
une démarche amicale en vue de
prévenir des complications dans le
ilfférend italo-abyssin.
Le désir que l'on a à Londres de
voir le gouvernement de Rome fa-
ciliter la constitution de la com-
mission mixte d'arbitrage, acceptée
en principe par les deux parties,
est, en ce moment, d'autant plus
vif que la formation de cette com-
mission, en amenant une détente
dans les relations italo-éthiopien-
nes, permettrait à l'Italie, estime-t-
on, de se consacrer plus entière-
ment aux efforts entrepris pour
résoudre les difficultés de la situa-
tion européenne.
Le cracK Brantôme, gaf
r le prix du Cadran, a rem]
sans jamais avoir
Brantôme et son
(Voir en cinquième page, -V coloni
et les rés
LA MEDAILLE ALLEMANDE
DU « LUSITANIA d
Cette médaille -a été obligeam-
ment mise notre disposition par
Mme de Beaulieu, directrice du
journal Venrôse, à lx suite de l'ar-
ticle de M. Stéphaue Lauzanne sur
la jin tragique du Lusitania et de
la lettre du genérel Gouraud que
nous avons publiée hier. C'est une
réplique amérieaine de la médaille
frappée en Allemagne pour com-
mémorer le torpillage du navire. La
réplique américaine est contenue
dans une boite dont., le couvercle
représente le paquebot et dont
l'intérieur porte des explications en
langue anglaise.
On peut voir à l'avers de la
médaille, les passagers se pressant
au guichet où la mort leur passe
leurs billets. Et, au-dessus, cette
inscription ironique. à l'égard des m
Etats-Unis Geschaft uber alles (le
commerce au-dessus de tout Le
revers montre le transatlantique
sombrant avec, en exergue, Vins-
cription Keine Bann Ware (Pas de
marchandise prohibée !) et, au-des-
sous, cette légende Le paquebot
géant Lusitania, coulé par un sub-
mersible allemand, 5 mai 1915.
Création d'une base danoise
de submersibles et d'avions
Copekhague, 12 mai. (Dép. n
Havas). La commission des lG
finances du Folketing a voté, hier, B
avant son départ en vacances, un si
crédit de 70.000 couronnes pour d
l'achat de terrains et pour des d4
constructions de quais dans "-un li
•fiprd qui deviendra une station, de
LE SCRUTIN DE BALLOTTAGE
DES ELECTIONS MUNICIPALES
^aris conserve sa majorité nationale
L3 conseillers sortants ont été battus
Le deuxième tour des élec- tions parisiennes ont générale-
ions municipales s'est dérouLé, ment élu des modérés, si bien
.ier dans le même calme que que, tous comptes faits, l'oppo-
3 premier sition ne gagne à peu près rien.
Cependant la lutte était gé- La majorité de l'Hôtel de Ville
iJ^ÎZ^tJv* ardente et plus reste donc tout aussi solide
^W qu'avant entre les mains du
Comme le dimancheprécé- Iront national,
ent, la physionomie a été net- L'arithmétique corrige ainsi
ement différente dans la ré- fort heureusement l'impression
ion parisienne et en province. fâcheuse qu'on pourrait avoir
Dans-le premier cas, on es conseillers sortants liste des
lorale qu'elle constitue à deux En banlieue il serait vain de
amnation du scrutin nier une serieuse poussée de
ours- l'extrême gauche dont les com-
A Paris, la coalition « anh- munistes sont le^, bénéficiaires,
souvent aux front des aux dépens des soçia-
quelques succès par- listes qui' on* eu la naïveté de
iels et réussi à mettre en échec s'allier avec eux afin de mieux
uelques-uns des hommes sur se taire manger. Et, des com-
zsquels elle avait plus particu- munes de la Seine ce courant a
èrement concentré son effort, gagné nombre de communes dé
otamment M. Lebecq, presi- seine-et-Oise
rôle important lors du 6 être grave, mérite d'être envi-
rier 1934. sagée avec la ferme volonté
Mais les nouvelles circonscrip- d'assurer le rearessement né-
cessa-ire.
x Par contre, en province, l'im-
liant hier a Longchamp pression 5^^Sffg
orté sa onzième victoire s'accentuer au second tour.
Comme prévu, grâce à l'action
connu la défaite courageuse de M. Herriot, les
socialistes sont, éliminés de l'ad-
Si portantes qui constituaient des
*ey C. Bouillon Sète, pour ne citer que les plus
le compte rendu de A. Thamin grandes Villes
itats.) Socialistes et communistes
Les grandes vacances
ans l'enseignement primaire
Le ministre de l'éducation
nationale souhaite quelles
ommencent partout le 15 juillet
La date des grandes vacances de
'enseignement primaire a eté fixée
iar le ministre de l'éducation na-
ionale au 15 juillet. Mais cette dé-
ision est subordonnée a l'avis des
)r,éfets pris après consultation des
conseils départementaux
Apres une circulaire oue M. An-
tre Mallarmé vient de leur adres-
er, les préfets ont, en grande ma-
3rité, donné leur adhésion à la
ixation au 15 juillet.' Quelques-uns,
«urtant, ont estimé qu'il serait
iréf érable de maintenir la date
.ctuelle d'ouverture des vacances,
'est-à-dire le 1er août
Le ministre pense, au contraire,
u'il est essentiel de s'efforcer d'ar-
iver à une date de départ unique
n vacances et souhaite que cette
ate soit fixée au 15 juillet pour
)ut le territoire métropolitain.
Une messe solénnelle
es Croix de Feu à Notre-Dame
à la mémoire
des morts de la guerre
Les Croix de feu et volontaires
nationaux ont fait célébrer, hier,
'ci Notre-Dame, une messe solen-
nelte' à la mémoi,e des morts de
la guerre, des rois Albert-V de
Belgique, Alexandre de Yougo-
slavie, des maréchaux décédés,
du sergent Maginot et du prési-
dent Doumer. C'était la première
fois que jouaient les tambours
et. clairons des Croix de \tefi.
ministration de la ville de
i Lyon où ils devront se conten-
ter de huit strapontins sans va-
leur.
A Strasbourg, le bloc honteux
des autonomistes et des commu-
nistes a perdu la partie. Cette
ancienne majorité n'y disposera
plus que de seize sièges sur
trente six.
En Lorraine comme en AL-
sace, le communisme est d'ail-
leurs en recul très net.
Enfin la concentration des ra-
W^BB^^KBÊÊÊËÈÊSœËÈL, dicauxr et des modérés = si elle
WËÊSÊÊ^^USÊBmlÊ^SÈr est loin d'avoir joué partout
coname il eût été souhaitable
a permis de remporter de très
gros succès dans des villes im-
fiefs socialises.
La concentration a chassé les
socialistes de la mairie de Gre-
noblé. Elle a également trioni-
phé à Tourcoing, à Douai, à
Dès mercredi M. Flandin
pourra être de retour
à l'hôtel Matignon
M. Gandin, président du conseil,
dont nous avons fait prendre des
nouvelles, va de mieux en mieux
et peut être considéré comme défi-
nitivement rétabli. On prévoit pour
mercredi au plus tard son retour, à
l'hôtel Matignon.
PROPOS
D'UN PARISIEN
Le paysage trop sonore
C'est une aimable petite com-
mune de banlieue, comme il en
est une centaine autour de Pa-
ris elle niche au milieu des
bois et les Parisiens viennent y
passer leur dimanche, l'été. Je
n'y étais pas allé depuis quatre
ans.; elle m'avait laissé un sou-
venir charmé. J'y suis retourné
l'autre jour. Dès les premières
maisons, un bruit inharmonieux
frappa mes oreilles dans l'uni-
que petite rue que bordent
d'agréables villas, c'est une ca-
cophonie continuelle de tou-
tes les fenêtres s'échappent au-
jourd'hui les ondes sonores Ici
la T. S. F. déverse sur la tête
des promeneurs des airs d'opé-
rettes là, 'ce sont des bribes
d'informations un peu plus
loin, les sons syncopés d'un
jazz.
Nous l'avons déjà dit, certes,
mais on ne le dira jamais trop.
Mais gagnons le bois pour
trouver le calme. Hélas c'est
le même concert discordant. Des
automobilistes ont muni leur
véhicule d'appareils ultra-
bruyants, et, assis sous les om-
brages, ils écoutent, ravis. Tout
le paysage est devenu sonore et
les ondes poursuivent implaca-
blement le promeneur qui cher-
che le repos, le rêveur qui fuit
le brouhaha des cités.
La T. S. F. est une des mer-
veilles du progrès; elle a con-
quis avec raison tous les foyers.
A toutes les qualités qu'on lui
reconnaît ne pourrait-elle en
ajouter une la discrétion?
Comme le téléphone. la T. S. F.
ne devrait-elle pas être person-
nelle, intime même ? Sans-fllis-
tes, mes .frères, captez les on-
des, mais ne les lâchez pas
comme de petites folles à tra-
vers les rues et la campagne.
Voici l'été. Soyez bons pour le
promeneur avide d'air, et non
Comme au premier tour,
les résultats de province
marquent
une grande stabilité
La concentration
républicaine a chassé
le front commun
le plusieurs grandçs villes
M.-de PUYMAIGRE M. Edouard SOULIER M. KOMAZOTTI M. Raymond SUSSET
QUELQUES ELUS
auraient donc bien tort de
chanter victoire en laissant
bruyamment état de quelques
succès remportés dans la région
parisienne pour des raisons
toutes particulières. La pro-
vince leur a réglé leur compte.
Elle reste sur ses positions,
forte de la pvissance du nombre
et impose- ses volontés. ̃: |
,Ce sont les
pales qui commandent les élec-
tions sénatoriales, sauf en ce
qui concerne la composition du
collège électoral de ta Seine, so-
cialistes et commienistes ne
peuvent que perdre aux résul-
tels d'hier.
Les Parisiens ont été 6arcelés
au seuil des bureaux de vote
par la propagande
socialo-communiste
Pour le deuxième tour dés élec-
tions municipales, les Parisiens s'y
seront pris oe meilleure heure; pour
voter, que le dimanche précédent.
Dés l'ouverture du scrutin, les pro-
pagandistes tenaient le seuil et les
abords des bureaux de vote.
Précisons que ces propagandistes
s'annonçaient exclusivement social
lo-communistes. Cette campagne de
la dernière heure, cette insistance i
de la dernière minute, contrastait
avec la discrétion de l'autre front.
De ce côté. cn courait la chance
sans rien dire, sinon sans rien
faire.
Camarades, votez communtste,
disait uniformément le distributeur
du Front commun, qu'il passât un
bulletin au nom d mi moscoutaire.
d'un pupiste, d'un socialiste, ou
même d%n radiçal-socialiste, rallié
sous le patronage posthume de feu
Camille Pelletan.
Le distributeur d'en face se con-
tentait de glissfr. sans mot dire, a
l'électeur, le bulletin au nom du
candidat national. De ce côte, en
paraissait voter sous le signe des
saints de glace.
Voir en sixième et septième pages
et en Dernière Heure les résultats
En présence des soldats du 99e d'infanterie, à Valloire,
la chienne Betty est médaillée
Sa H4élité héroïque sauva la vie d'un touriste blessé
que l'on ne pouvait secourir
La remise du collier d'honneur
En médaillon la chienne BETTY. le- jour où ellc tut tétée.'
[DE NOTRE CORRESPONDANT caractère- tout à fait particulier et
PARTICUL^Ç!.] assez rare a évoqué, dans le site
CHAlffîÉKy.'ij mai. Par téli- merveilleux de. Valloire. en Mau.
cépétBonif: d'un -rierme, k drame alpestre du Ga-
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