Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1926-09-25
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 septembre 1926 25 septembre 1926
Description : 1926/09/25 (A59,N17957). 1926/09/25 (A59,N17957).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52754893
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
B&DACT10N * AOMZNttT&ÀTION
11, Rat dit Cordslttr». Pu
TCLlmeNB »■ OVM
TILMUMHM •
INDEPENDANT • PAU
CNIQUH POSTAUX «• 17.IN
EOXSSAU»
PUBUOTS .*
MM. (!•»!.) ' I II II Mil
Réclamai (fl ookmxM). j gQ -
FAIU durera., | .» -
Chrontqne loosls f »
fichas et RonvéHee | » _
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.AA-»'' 11, ‘T — —"
20 Sent. > DESIBASSES-RŸRÎÈNÉES 9J^
Emile GARET, Fondateur JOURNAL RÉPUBLICAIN 11, Rue des Cordeliers
—-- - '■ -k " V!! ■ ' - : ;
{ 59» ANNÉE - N» 17.937
| SAMEDI
j 25
71 SEPTEMBRE 1926
fi ABONNEMENTS : S Mb < Mb I u
I Pan (par partaar). I2f 23f 45f
| Wpir» l.-r. et liait. 12 22 40
| Aotres Départ.. 13 23 45
ptfitran«er........ 21 50 05
La Causerie
de Jacquet BOWfftWWIH
Nous avons lè -plaisir de cons-
falcr que M. Mellon n’a pas per-
du son temps passé en Europe.
Qui disait donc que c’était pour
se reposer du lourd poids de la
gestion du trésor américain que
ce financier officiel avait traversé
l’Atlantique sans aucune mission
politique et*'encore moins le désir
de s’occuper des dettes interal-
liées ?
l.a discrétion et le mutisme ne
font qu’un chez M. Mellon, mais
un moment est venu où il a parlé.
Ses confidences rendues publi-
ques par les cent voix de la pres-
se étaient réservées au président
Coolidgc et les Français appren-
dront sans surprise quç M. Mellon
est reconnaissant de leur accueil
durant son séjour dans leur pays:
« Le peuple le plus aimable de la
lerrc », dit-il, ou à peu près. Ça,
c’est un compliment que l’on en-
caisse avec plaisir. Mais il en est
au autre non moins flatteur pour
l’amour-proprc national. En ef-
h’t, M. Mellon a dit au président
Goolidge que les nations débitri- '
ces des Etats-Unis sont toutes en
élat de s’acquitter de leurs dettes
envers la grande République ]
américaine. La France, qui oc- 1
cupe le tout premier rang parmi ‘
ces débiteurs, est, de Lavis de !
M. Mellon, en pleine prospérité
et fort bien en état de payer. *
Dire que nous sommes d’ac- i
cord avec M. Mellon se serait dé- i
passer notre pensée quoique, au 1
fond, nous lui soyons reconnais- J
sauts de la bonne opinion qu’il
a de nous et qui n’est aucune- 1
ment exagérée s’il s’agit de la é
loyauté avec laquelle, la .France £
est décidée à tenir les engage- -
ments qu’elle prendra. Sans dou-
te, M. Mellon voudrait-il voir ra-
1 i lier par les Uhambres son pro-
jet de règlement .élaboré avec M.
Henry Rércnger. s
On lient toujours à son enfant. d
Mais, au risque de répéter, une Y
fois de plus ce que nous ci»oyobs *
et ne ù la; fois l’équité et ’la jus- J!
tice ; ce que, certainement, les “
Français «jui ont fait la guerre ou j J
qui l’ont subie sentent et com- s
prennent mieux que tout autre : .
la r rance veut payer et paiera ce v
qu’elle doit quand les comptes *
seront exactement et équitable- j
nient arrêtés, quand ses alliés et t
associés auront compris que Ica -
frais de la guerre doivent être D
payés par LAllemagne et quR lf# I
associés et alliés ne sc doivent
rien entre eux si les paiements
de L Allemagne sont insuffisants.
Il est certains comptes de four- g
ni turcs fuites pour des besoins \
autres (pie ceux de la guerre : i
ceux-là, la France les paiera... 1
mais pas un sou de plus 1 (l
Non seulement c’est une vo- (
Ion té manifestée et renouvelée
cent fois en France, mais, même J
aux Etats-Unis, on entend des |
consciences nombreuses s’unir à ]
nos protestations. :
Le Conseil général de la Vienne !
vient de voter à l’unanimité une
motion qui est bien significative. I
La voici : « Le Conseil général I
de la Vienne, désireux de main-
tenir et de renforcer les senti-
ments d’amitié qui lient les Etats
Unis et la Grande-Bretagne à la
France, examinant la question du
règlement des dettes interalliées,
demande instamment au Gouver-
nement de compléter les accords
de Washington et de Londres par
l’assurance que.da France n’aura
en aucun cas et en. aucune forme
à payer aux Etats-Unis et à la
Grande-Bretagne, plus qu’plie ne
recevra de ses débiteurs euro-
péens. » ; , . VI A
C’est la raison et l’équité même.
JACQUES BOMIO^ME.
; +~-
Ml Oman «IM
seront jones le même jour à Lille
snr II scène de l'Opéra
, I.illc.,— Le ,Théâtre (Je l’Opéra de
Lille, que dirige M. Paul Frady,
créera cet hiver « Madame Réca-
mier », un acte de M. Herriot pour
lequel le compositeur Chartes Poils
a écrit la musique...
Le même,soir, l’Opérat de - Ipille
jouera « Le Voile du Bonheur »> de
M. Clemenceau, musique de Charles
Pons. * -
M. Herriot., invité par la munici-
palité socinliste de Lille, assistera â
In Présentation de son oeuvre.
M. Clemenceau, quoique pas in-
vité, viendra-t-il ?
I n rencontre ternit curieuse des
deux autours.
I - • ' . '
. f Y - » v ’ ,.f •/ -
• * «
LA POLITIQUE DE LA FRANCI
I foincaré a exposé te m
des tfêslarations pi fera lint
âBrte-Duc
Le président du Conseil a fait con
naître hier aux ministres, réunis ei
.conseil de cabinet, le sens généra
des déclarations qu’il compte fairi
lundi prochain, à Bar-le-Duc, de
vont le conseil général de la Meuse
Le conseil u été unanime à ap
prouver ces déclarations.
Nous croyons pduvoir ajouter que
le discours important que M. Poin-
caré doit prononcer lundi à Bar-le-
Duc portera surtout sur la politi-
que intérieure pour exposer et jus-
tifier l’oeuvre accomplie. Mais il est
à présumer qu’il contiendra égale-
ment des considérations intéressan-
tes fur les récents incidents de la
politique extérieure, notamment, sur
la dernière session de la S. D.N. et
les déclarations et communications
qui l’ont suivie.
Le reste de la séance du conseil
de cabinet a été consacré à l’expédi-
tion des affaires courantes et, en
outre, à l’examen des observations
que les miirgtres,'. individuellement,
ont déjà pu recueillir au sujet des
réformes présentement décidées eu'
vue d’économies.
Lit maires tiennent an meeting
an Quai d’Orsay
C’est aujourd’hui que se tient, au
palais d’Orsay, la réunion des mai-
res des chefs-lieux irganisée sur l’initiative de M. Fal-
:oz, député de la Savoie et maire de
■hiint-Jean-deMejurieime.
L’ordre du jour de cette réunion
ient essentiellement dans .l’examen
le la situation résidant des réfor-
nes administratives et judiciaires
lécidées par le gouvernement. Le
lombre des maires qui ont envoyé à
il. Falcoz ‘leur adhésion est d’en-
’iron ICO.
D’ores et déjà, il a été décidé que
es voeux adoptés par l’assembéle
les maires seront portés à 17 heures
>ar une délégation au président du
dïiseil.
— -+
Un assassin se pend
à la prison de la Santé
Vnjnrceken, le' bandit, (pii, on s’en
ouvicl.it, tua, il y » quelque temps,
’»u coup de revolver, un restaurateur
e Joinville, M. Dumas, qui le poursui-
ait paréo qu’il était parti sans-payer
on déjeuner et était, en outre, soup-
onné pu meurtre de l'agent Mourlon
t Id’un de ses collègues de Saint-Maur,
insi que de deux jeunes gens, deux
rères, tués alors qu'ils roulaient à tbi-
yclettc dans le bois de V.inccnnes, s’est
uicidé dans sa cellule à la Santé.
Vanrecken, qui s’était pendu, a été
técouvcH hiier par 3c giA-dleiV qui de-
ait le conduire devant le juge d’ins-
ruction, au Palais de justice.
Rappelons que le criminel avait, dé-
ii, une fois, au violon de Saint-Maur,
enté de mettre fin à scs jours.
eut-on prévoiTp Angleterre
deviendrai
La direction d’un grand journal
atirique Punch vient de prendre
me décision qui comble de joie les
ideptes do la prohibition de l’alcool.
*unch annonce en effet qu’il n’acr
:eptera plus désormais de publicité
les maisons faisant le commerce
les vins et spiritueux.
Cotte (décision fait d’autant plus
le b tout que la publicité de Punch
itait particulièrement recherchées
par les fabricants de boiissons alcoo-
iques. Ceux que chagrine cette me-
sure laissent entendre « qu’ün
Punch sans alcool n’aura plus
aucune saveur ».
/évêqued’Qrléansvientde mourir
Orléans. — Le cardinal Touchet,
évêque d’Orléans, est décédé d’une
broncho-pneumonie, après quinze
jours de maladie ; il était âgé de
soixante-dix-huit ans.
Le cardinal Touchet futile grand
défenseur de la cause de la béatifi-
cation de Jeanne^'Are. Il était che-
valier de la Légion, d'honneur.
L’incident du “ Lotus ”
Le Proonrenr trouve insuffisante
du lientenaiyesiitts
, Constantinople. — Le procureur
général a interjeté appel contre la
décisioh de la coter criminelle à
l^gard du lieutenant Desmons et du
capitaine ail « Bozkourt », arguanl
que le tribunal ne devait pas rete-
nir les circonstances atténuantes,
vu la 'nom-constatation d’efforts sé
rieux de. la part desdeux, c.apitainef
pàur éviter ou atténuer l’accident
. LE SECOND DU « LOTUS »
DEBARQUE A MARSEILLE
Mttrfeoille*. — 'Le courrier d’Oirien
venant de r,Beyrouth et qui .; avai
fait lestalé n, Constantinople, est ar
rivé aujourd’hui a Marseille. Li
lieutoiiant Desmons était à bord
Des,amiune délégation de la ma
rine et les ouvriers du port lui on
fait une ovation à son arrivée.
LE MINI8TRE DE LA JUSTICE
TURC PART POUR LA HAYE
Conslnnlinople. — Essad-Pachn
délégué luro à la Cour de justice d
la Haye, a quitté Consiantinopl
hier.
; ' " . < • •
; LE ROI DU R1NCTST DÉTRÔNE
Ü Le prochain Conseil de la S. D. N. se tiendra à Vienm
; M. Herriot a présenté au Conseil de Cabine
i
le programme des compressions potir
. —î:■"t -. l'Instruction Publique ■... ■■ '• 1
A BERLIN
M. Strcsemann, rcnciutnt de Genève,
est rentré à Berlin. Il a été reçu par le
président, llindenbnry auquel il a lon-
guement exposé le résultat des conver-
sations de Genève. Le Président a ex-
primé l'espoir que les négociations en
cours permettront de donner line solu-
tion aux questions litigieuses encore en
suspens. D'ailleurs le conseil des minis-
tres, réuni ce malin, s’est prononcé à
l’unanimité pour la continuation des
négociations franco-allcjnandes.
EN CHINE
L’armée de Canton, si l’on en croit
les dernières nouvelles reçues de Shan-
ghai, est maintenant en présence d’un
nouvel et formidable ennemi : te gé-
néral Sun. Celui-ci est entré en guerre
contre les leaders de Canton. Jusqu’à
présent, son altitude était resté dou-
teuse; or, non content de préserver ses
propres froniières, il vient d’envoyer
une année it Hangkéou pour secourir
Ou-Chang , dont les trouas tiennent ,
toujours les Cantonnais en échec.
A MARSEILLE
Un Comité vient de se constituer
pour ta défense du programme d’action
suivant défense des intérêts aéronau-
tiques et d’expansion du port aérien de
Marseille; étude de la situation actuelle
et recherche des moyens à employer
pour consacrer et augmenter l’impor-
tance de Marseille aérien, pour garan-
tir l’existence du réseau intercontinen-
tal et transmaritime partant de Mar-
seille; amélioration de ce réseau; réali-
sation d’un port aérien.
LE COMBAT DE PHILADELPHIE
DEMPSEY le “tueur d’hommes” à son tour dépose
le sceptre, mais il réalise une fortune considérable
Au 10ne round TUNNEY est déclaré vainqueur aux points
Malgré sa merveilleuse qjualité
et des moyens qui semblaient avoir
été conservés intacts en dépit de
quelques écarts au régime d’ascète
auquel les athlètes du ring doivent
se soumettre, Dcmpsey a dû s'incli-
ner (lovant son challenger Tunney.
11 semble que cela soit davantage
par un défaut de préparation qu'une
infériorité pugifistiojue flagrande
que. le ypipeu qui partait grand fa-
vori ait été battu. Comme bien
d’aytres, Dempsçy a été victime
d'une gloire qui l’entraîna dans une
trop longue .inactivité, peut-être
aussi fut-il victime d’une trop
grande confiance.
La recette a atteint deux millions
de dollars. Dans l’assistance on re-
marquait un grand nombre de fem-
mes. Les portes du Stadium furent
ouvertes six heures avant le début
du combat. Les deux adversaires
accusèrent les poids suivants : 84 ki-
los pour Dcmpsey ; 82 kilos pour
Tunney. Les paris étaient à 3 contre
1 en faveur de Dcmpsey.
Voici round par round le détail
de cette rencontre à laquelle 120
mille spectateurs ont assisté.
La batailla fat longtemps indécise
jor round. — Il pleut lorsque
Dempsoy et Tunnëy montent sur le
ring. Un premier corps à corps a
lieu immédiatement, Dempsey fait
preuve de sauvagerie et bloque d’un
droit lancé avec adresse par Tun-
pey. Celui-olt attaque à son tour et
place successivement Hui droit et un
gapche; contrç le nez de Diempsey.
Celui-ci bloque en purtie et riposte
d’un direct bien plpcé. Tunney frap-
pe à deux reprises Dempsey qui ri-
poste et encaisse sans’ broncher.
2° round. — Les (leux boxeurs
combattent de près. Tunney porte
des coups violents à Dempsey et lui
fond la lèvre supérieure. Tunney!
est refoulé dans les cordes par deux
crochets.
3° cl 4“ rounds. — Ceux-ci sont à
l’avantage de Dempsey qui place
quelques coups heureux, notamment
à la face et au cou de Tunney.
5e round. — Combat égal.
(>' round. — Les deux boxeurs se
livrent à des corps à corps. Demp-
sey touche Tunney à la tête. Tunney
riposte par deux directs ci termine
avec avantage.
7° round. — Dempsey prend une
position recroquevillée. Tunney at-
taque avec force et porte deux droits
à la mâchoire de Dempsey. Celui-ci
riposte pur un swing terrible qui
ferme l’oeil à son adversaire.
8° round. — Dempsey attaque
mais Tunney le refolule. Dempsey
manque un droit à là mâchoire de
Tunney qui réplique par deux cro-
chets. Corps à corps. Dempsey atta-
que par un coup à l’estomac mais
Tunney se dégage par deux directs
à la mâchoire.
0° round. — Dempsey lance un
direct du droit à Tunney et le man-
que ne voulant pas. renouveler du
gauche. Lesrdeux btfxéurs sont fati-
gués. < . ,) .
10° round. — Répétition du round
précédent. Les boxeurs sont nette-
ment fatigués. Dempsey reçoit une
grêle de coups sans riposter. Fina-
lement, l’arbitre proclame la vic-
toire de Tunney qui est acclamé et
porté en triomphe par ses admira-
teurs.'
1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
Après les entretiens de Thoiry
M. tain» nous prapont t miHji! marks-or
Le problème franco-allemand à
la solution duquel les cabinets de
Paris et de Berlin travaillent avec
ardeur semble se ramener à ces
deux points principaux : un accord
financier, un accord militaire.
De l’accord financier on peut ap-
proximativement fixer le chiffre to-
tal de l’indemnité que le Reich
paiera à la France en échange de
son esprit de conciliation relatif à
l’évacuation prématurée de la Rhé-
nanie et de la Sare et avant les dé-
lais fixés par le traité de Versailles.
Le correspondant de 1’ « Intran-
sigeant » à Berlin se dit en mesure
de préciser les offres deM. Strese-
mann. Celui-ci aurait offert à M.
Briand, 8 milliards de marks-or
soit au cours moyen actuellement
pratiqué à la Bourse de New-York
environ 70 milliards de frcncs-pa-
pier.
Ces huit milliards-or, à l’aide des-
quels nous devons pouvoir rétablir
l’équilibre de nos finances et redres-
ser notre franc sans trop grever
d’impôts le contribuable français,
nous serpnt payés, ^sn notes en
croyons M. Strcsemann, à raison
de « deux milliârds-or ' par an »,’
provenant eux-mêmes de la com-
merciàlisafltm Mir le marché inter-
national d’une' partie équivalente
des obligations ferroviaires' et irn
dustriellès allemandes du plan pa-
wes.
i On est en droit de croire qpe le
t ministre du Reich, en faisant'à son
collègue français cette proposition.
, n’a pas parlé à la légère. Non sieule-
- ment *M. Strcsemann est, en effet,
; un économiste averti, mais il a pu
. se baser dans sa déclaration sur les
délibérations que son gouvernement
a eues sur cette question « avant K
le départ de la délégation berlinoise
t pour Genève. A
t 1 ' t ' •
La situation da nos rapports
3 SYCC la Reich sera radicalement
modifiée
t Si, sur cette base financière, l’ac-
cord politico-territorial envisagé se
rénlisq, on pcnt.prévoir que la situa-
tion de nos rapporta avec le Reich
Sera radicalement modifiée, qu’un
’ rapprochement assez étroit pourra
0 s'effectuer ; que dans l’histoiro des
<’ deux peuples une ère nouvelle se lè-
vera et que tous deux tireront des
: » ’ ‘. . . . .
avantages marqués des accords po-
litiques économiques et' industriels
qui suivraient l’avènement de cette
ère nouvelle. Assisterons-nous tou-
tefois bientôt a cette‘Véritable ré-
volution dans l’histoire des deux
pays ? On peut l’espérer, sinon l’af-
firmer. En effet, cela dépend d'une
chose dont la réalisation préalable
est la condition « sine qua non » de
toute entente politique avec les
Allemands. Ce n’est pas nous qui
le déclarons, c'est. M. Briand lui-
nième qui Ta dit à M. Stresemann.
Le ministre aara-t-il la force
de; dissoudre certains cerclée
de I« Reichswebr ?
Pour que nous acceptions dé né-
gocier kur la base de» propositions
du, Reich il faut que TAleniagné ter-
mine définitivement ‘ son désarme-
ment. Et pour qu’il en soit ainsi,
il faut, a dit M. Briand, ([ue les as-
sociations nvilitaires illégales qui
prêchent trop eejuvent la g-ue^re
coqtre la France,, sans rime ni rai-
son' d’ailleurs, et qui n’ont que trop
d’accointances avec certains cercles
de la Reichswher, disparaissent et
soient mises, hors d’état de nuire.
M. Stresemann a promis. Nous
n’avons point Je droit de mettre sa
parole en doute.' Le ministre alle-
mand a prouvé qu’il èouhaiitait sin-
cèrement un rapprochement et ’une
étroite coopération a^ec la France.
Néanmoins, la question qui se pose
est celle-ci : M. Stresemann aura-
t-il la force de mettre gn terme à
l’agitation néfaste ot dangereuse
po|ur le rétablissement d’une paix
véritable des associations militai-
res ?- Scra-t-il plus fort que ces der-
nières, plus fort; que les nationalis-
tes, plus fort que tous ceux pour
lesquels un arrangejUient politique
avee la France équivaut à la ruine
de leurs espoirs ? M. Stresemann
pat viendra-t-il à-l’emporter slur toüs
ses adversaires qui sont, en l’occu-
rence, également les ennemis de la
paix?
Quoi qu’il en soit nous allons vrai-
semblablement vivre ici quelques
heures poignantes. La lutte entre la
raûr.ou, incarnée par M. Stresemann
et la folie furieuse., représentée par
les pangermanistes, va entrer dans
une phase décisive'. 1 , >
C’est il l’opinion publique alle-
mande elle-même qu’iririèombera de
••• ‘ . * f >
■ ■; : '
i * t
faire pencher la balance. La Rhéna-
nie aussi q|ui attend fébrilement
l’heure do sa délivrance aura à dire
son mot dans cette affaire.
Si nous rapprochons cette infor-
mat'pn de la confirmation du dé-
part de lord d’Afiernon (pii quitte
sou poste d’ambassadeur de la
Grande-Bretagne à Berlin comme
nous le disions hier, on. peut admet-
tre entre ces deux faits une coïnci-
dence curieuse sinon troublante.
L’additionà Thoiry
« Le vin et le repas, dit
M. Briand, c’est moi qui
les paie. Vous, vous
paierez les réparations !»
Londres. — Qui a payé l’addition
du fameux déjeuner de Thoiry ?
Le correspondant de la « Morning
Post », en France, l’a appris de la
propriétaire de l’hôtel où déjeunè-
rent MM. Briand et Stresemann.
Stresemann offrit de régler la
note.
— Ali ! non, fit alors Briand ; le
vin et le repas, c’est moi qui les
paie. Vous, vous paierez les répara-
tions !
POUR LE PRIX 0RTE1C
Sikorski veut préparer poor Fooek
im noiMjpareil
New-York. — M. Igor Sikorski, le
constructeur de l’avion trimoteur
qui s’est écrasé à Roosevelt Field
avant le départ du raid New-York-
Paris, déclare qu’à son avjs, le plus
bel honiiriage à rendre aux dépx
malheureux qui ont trouvé la mort
dans ce désastre est de commencer
immédiatement la construction d’un
nouvel âppareil et de réaliser le raid
transatlantique pour lequel ces hom-
mes ont donné leur vie.
De «on côté, le capitaine Reih
Fonck dit que, puisqu’il a été épar
’gné. il recommencera la tentative
dès qu'un autre aéroplane aura été
i ,mis à sa disposition.
— Mes compagnons n’aurànl pat
fait un vain sacrilice de leur vie
a-t-il ajouté.
V , f, . f
4' r • ’ r’' * •
— . 1
POUR L’ANNULATION DES BETTES
In cousine en logMerre î
B un dossier des dettes anciennes
f t.on.iic.s, _ J,o « Financial News »
enregistré avec satisfaction la déci-
sion du département d’Etat à'
Wasmhgton de faire préparer un
dossier de l’historique des dettes
contractées, il y a pius de cinquan-
î?foV1Si-7iVerS rKur°I) 0» Par certains
Etats libéraux du Sudj et qui jus-
qu a ce jour ont été répudiées.
Le gouvernement espère ou’en
: raison de l’attitude prise par les
Etats-Unis au sujet du règlement
j dos dettes delà Grande Guerre
ceux-ci tiendront à liquider cette
question qui entache leur honneur
ilmancier. 1
LES CHANGES
La Livre : 174.45
Le DoUar: 35.99
100Pesetas: 546.00
Voir la Bourse et les Ghanges
en 3> page.
famffais
AU CONSEIL DE CABINET i
Les compressions de M. Herriot !
ont été approuvées J
Paris. — Les ministres se sont, !
réunis ce malin, en conseil de eabi- |
nel. sous la présidence do M. Poin-
caré.
De Gonseil a examiné les compres- j
sioms et simplifications à apporter e
dans le ministère de Tlnslruelion \
publique présentées par M. lïcrriot, c
dont les propositions ont été approu-
vées et feront l’objet d’un dçcret qui
sera soumis.à l’approbàtion du pro-
chain conseil dos ministres^
La Lithuanie et les Soviets i
ont conclu un pacte de non-agression ‘
Kownd. — Un pacte de non agres-
sion vient délié conclu entre la «
Lithuanie et les Soviets et sera pro- c
chainemcnJ; publié. La difficulté e
principale <|iii s’est longtemps oppo- ;
sée à sa conclusion était la question /
de Vilna comme territoire lit hua- r
nien. Le gouvernement des différents S
Etals balles sc refusent à commenter q
ce traité laid (juc son texte n’en sera 1
pas exaelemcnt connu.
Le général Averesco a pris congé i
de M. Mussolini 1
i
Home. — Rentrant d’Ostic, où
un déjeuner lui avait été offerl par 1
le maréchal Radoglio, elief délai u.
major général de l’armée, le géné- .<■
ral Avereseo s’esf, rendu hier matin 1
au palais (diigi pour prendre congé ‘
de M. Mussolini. J
Le soir, le président du Conseil t.
roumain est parti pour Venise, où
\\ passera deux jours, et. rentrera ;
ensuite à Bucarest. \
En quelques mots 1
Budapest. — On a découvert en \
Hongrie le tombeau d’un chevalier c
datant du neuvième sipcle. l/nrrnu- -s
rc, la selle et les harnais sont si Rien 1
conservés que l’ensemble pourra être /
reconstitué et déposé au Musée de ;
Breczen.
Berlin. — La presse allemande af- ]
firme que M. Mussolini sc serait <-
chargé d’être l’intermédiaire entre
la Roumanie et les Soviets dans la (
question de la Bessarabie. I
Ollawa. —Après dix ans de Ira- '
vaux, en juin iq:>7. aura lieu l’inau- |
guralion du canal du nord du fieuve .
Saint-Laurent. Ce canal, qui com- j
meure en aval de Québec, aura une |
profondeur de i5 à 18 mètres. j
t Berlin. — Le commerce extérieur
l'Allemagne accuse pour le mois i
d’août un solde passif de 85 millions 1
> de marks contre 120 millions de '
marks au mois de Juillet . i
Bucarest. — M. Titulesco, minis- !
tre plénipotentiaire roumain à Lon- 1
(1res, aété nommé représentant de 1
la Rounmnie au Conseil de la So- *
ciété des Nations. (
Venise. — Un délégué du Fascio !
a apporté au propriétaire de l’établis- i
sèment le drapeau français qui avait i
élé arraché dans les conditions que <
Ton sait. Il s’est excusé, affirmant <
,que ce geste avait élé accompli mal- *
gré les ordres donnés par le parti.
i — — :
i Lit AUrnuult préparant
; ni ainrfM II ZippiMm
t qui nUvalt Berlin
Constance. —• Les usines des diri-
fïeables « Zeppelin ,» sont en pour
p *!2rn™ 7 fauvernement espa-
é service^ tS- ( ° ^ création d’un
6 régulier Berlin-Marseille-
Bareelone-.Madrid. Ce service serait
S “t Buenos-
, Ayres. (.e service pourrait être
1 inauguré à l’automne de 1929. 1
, ! HA SOCIETE QfES NATIONS
| IMfenrHk
Mût île Uie
à caRwper use cooféraiee
éi tant
Genève. — M. Paul-Bôncour a
ptonnocé hier,, sur lu, question du
désarmement, au sujet de laquelle
Î; îl exposé le point de vue de lu
r lance, l’un • des plus reinur(|ua-
bies discours que Ton ait entendus
a l assemblée de Genève.
M. Paul-Boncour avait élé char-
ge de présenter à l’assemblée le
rapport de la troisième commis-
sion, rapport dans lequel celle-ci
axait inséré un projet de résolu- *
tmn, d’inspiration française, de-
mandant que, sauf impossibilité
matérielle, le. future conférence se
réunisse avant le mois de décembre
prochain.
— Après les émotions de ces derniers
jours, (bt-d, la Société des nations doit
s attacher, de nouveau aux grands tra-
vaux .pratiques qui sont sa raison d’ê-
tre, aux grandes «.'livres auxquelles elle
a lie sou sort : la conférence économi-
que qui doit supprimer dans leurs ra-
cines et leurs causes les possibilités de
guerre et Ja limitation des armements.
LA S. D. N.
ET LE DESARMEMENT
Après avoir rappelé les efforts
léployés dans ce domaine par la
5. D. N., efforts qui trouvèrent leur
couronnement dans le protocole de
«enève, aujourd’hui abandonné, il
nsista avec force sur l'importance
■apilaie qtiq, présentent dans ce do-
naine les accords de I.ocarno.
Parlant, ensuite de l’excellent tra-
’ail fourni par les organismes tech-
liques préparatoires, M. Paul-Bon-
ourt affirma que ie moment était
enu de fixer la date de lu future
onfcrcnce.
Le contrôle international
et le potentiel de guerre
De l’avis du représentant de la
t'rance, la conférence projetée ne
constituera du reste qu'une premic-
•e étape.
— Meme si elle n’aboulissail qu’à une
stabilisation provisoire des armements,
e serait là déjà un succès immense,
ar une convention de ce genre suffi-
aif à couper court à lu course aux or-
nements et elle tran^/'orterail sur le
errain international une question qui
devait exclusivement jusqu’ici de ta
ouveraindé nationale. Unis elle, assu-
erait le fonctionnement du parte dans
uelques-unes de scs clauses esscnliel-
es.
M. Paul-Boncour attache, en
ffet, une importance primordiale à
'organisation du contrôle internu-
ional des armements tel qu’il est
irévu dans le pacte.
— Sur ta base de ce contrôle d d'une
iremière stabilisation, on peut envisa-
er, en effet, des réductions successives
lortapt sur les armements visibles d
ontrôlables. Mais encore faudrait-il tc-
lir compte, dans ces réductions, dii
potentiel de guerre '» des divers Etats
t appliquer strictement les sanctions
t les mesures d'assistance mutuelle
inumérées à l’article IG du pacte, car
i chaque étape du désarmement doit
nécessairement correspondre un renfor-
çaient des garanties de sécurité. Il est
■ertain, déchire en effet l’orateur, que
e fonctionnement du pacte est lent.
Ce qu’il faut, ce qui devra sortir d’u-
ie conférence, c’est qu'il n'y ait l>tus
me nation lans les airs, puisse avoir une puis-
:ance d’attaque toujours prèle d qui
ni permette, de faire échouer l'action
‘.onciliatrice, la mission d’arbitrage et
'intervention active de la Société des
ml ions.
Or, l’heure est particulièrement
iropice pour la convocation d’une
:onférence de ce genre.
Je crois qu’une heure favorable
îst enfin arrivée pour tenter un
oyal effort de désarmement. Grâce
a l’accroissement si heureux qu’a
constitué pour la Société de« nations
'entrée de l’Allemagne dans son
sein. Elle l’est aussi, parce que des
accords particuliers ont précisé,
pour certaines nations, les condi-
tions de sécurité.
Le jour où les rétablissements
financiers auxquels nous devons
travailler, auxquels travaillera si
itilement la conférence économique,
auront permis de retrouver des dis-
ponibilités nouvelles ; le jour où les
.mages de la guerre restées vivan-
tes dans les yeux fermés de ceux
jui l’ont vécue,. auront commencé
te s’atténuer ; le jour où les géné-
rations qui no l’ont pas faite succé-
Jeront à la nôtre, les horreurs vé-
’itables des champs de bataille au-
ront disparu du souvenir et Ton ne
connaîtra plus que ce que gardent
le beau et d’héroïque les manuels
Thistoires et les oeuvres d’art.
Ce pressant appel du délégué de
la France, qui place Rassemblée de-
vant ses responsabilités, fit sur
l’assistance une impression durable
et profonde.
Il faut attendre maintenant la
réaction que ce discours provoquera
à la commission préparatoire de la
part (le la délégation des Etats-
Unis.
On s’attend également à ce que
le vicomte Cccil y réponde au cours
de la séance plénière que l’assem-
blée tiendra cet après-midi à 17
heures. (
Prochain Contait i Vienne
Il est question aujourd’hui de
convoquer le conseil de la So'ciété
des Nations à Vienne au mois de
décembre.
. ,v :■& i-./ w *. .
11, Rat dit Cordslttr». Pu
TCLlmeNB »■ OVM
TILMUMHM •
INDEPENDANT • PAU
CNIQUH POSTAUX «• 17.IN
EOXSSAU»
PUBUOTS .*
MM. (!•»!.) ' I II II Mil
Réclamai (fl ookmxM). j gQ -
FAIU durera., | .» -
Chrontqne loosls f »
fichas et RonvéHee | » _
Î «wwmuintiMtiwisumumNiiiiiiiHimMi
• * ■■■■■ —
.AA-»'' 11, ‘T — —"
20 Sent. > DESIBASSES-RŸRÎÈNÉES 9J^
Emile GARET, Fondateur JOURNAL RÉPUBLICAIN 11, Rue des Cordeliers
—-- - '■ -k " V!! ■ ' - : ;
{ 59» ANNÉE - N» 17.937
| SAMEDI
j 25
71 SEPTEMBRE 1926
fi ABONNEMENTS : S Mb < Mb I u
I Pan (par partaar). I2f 23f 45f
| Wpir» l.-r. et liait. 12 22 40
| Aotres Départ.. 13 23 45
ptfitran«er........ 21 50 05
La Causerie
de Jacquet BOWfftWWIH
Nous avons lè -plaisir de cons-
falcr que M. Mellon n’a pas per-
du son temps passé en Europe.
Qui disait donc que c’était pour
se reposer du lourd poids de la
gestion du trésor américain que
ce financier officiel avait traversé
l’Atlantique sans aucune mission
politique et*'encore moins le désir
de s’occuper des dettes interal-
liées ?
l.a discrétion et le mutisme ne
font qu’un chez M. Mellon, mais
un moment est venu où il a parlé.
Ses confidences rendues publi-
ques par les cent voix de la pres-
se étaient réservées au président
Coolidgc et les Français appren-
dront sans surprise quç M. Mellon
est reconnaissant de leur accueil
durant son séjour dans leur pays:
« Le peuple le plus aimable de la
lerrc », dit-il, ou à peu près. Ça,
c’est un compliment que l’on en-
caisse avec plaisir. Mais il en est
au autre non moins flatteur pour
l’amour-proprc national. En ef-
h’t, M. Mellon a dit au président
Goolidge que les nations débitri- '
ces des Etats-Unis sont toutes en
élat de s’acquitter de leurs dettes
envers la grande République ]
américaine. La France, qui oc- 1
cupe le tout premier rang parmi ‘
ces débiteurs, est, de Lavis de !
M. Mellon, en pleine prospérité
et fort bien en état de payer. *
Dire que nous sommes d’ac- i
cord avec M. Mellon se serait dé- i
passer notre pensée quoique, au 1
fond, nous lui soyons reconnais- J
sauts de la bonne opinion qu’il
a de nous et qui n’est aucune- 1
ment exagérée s’il s’agit de la é
loyauté avec laquelle, la .France £
est décidée à tenir les engage- -
ments qu’elle prendra. Sans dou-
te, M. Mellon voudrait-il voir ra-
1 i lier par les Uhambres son pro-
jet de règlement .élaboré avec M.
Henry Rércnger. s
On lient toujours à son enfant. d
Mais, au risque de répéter, une Y
fois de plus ce que nous ci»oyobs *
et ne ù la; fois l’équité et ’la jus- J!
tice ; ce que, certainement, les “
Français «jui ont fait la guerre ou j J
qui l’ont subie sentent et com- s
prennent mieux que tout autre : .
la r rance veut payer et paiera ce v
qu’elle doit quand les comptes *
seront exactement et équitable- j
nient arrêtés, quand ses alliés et t
associés auront compris que Ica -
frais de la guerre doivent être D
payés par LAllemagne et quR lf# I
associés et alliés ne sc doivent
rien entre eux si les paiements
de L Allemagne sont insuffisants.
Il est certains comptes de four- g
ni turcs fuites pour des besoins \
autres (pie ceux de la guerre : i
ceux-là, la France les paiera... 1
mais pas un sou de plus 1 (l
Non seulement c’est une vo- (
Ion té manifestée et renouvelée
cent fois en France, mais, même J
aux Etats-Unis, on entend des |
consciences nombreuses s’unir à ]
nos protestations. :
Le Conseil général de la Vienne !
vient de voter à l’unanimité une
motion qui est bien significative. I
La voici : « Le Conseil général I
de la Vienne, désireux de main-
tenir et de renforcer les senti-
ments d’amitié qui lient les Etats
Unis et la Grande-Bretagne à la
France, examinant la question du
règlement des dettes interalliées,
demande instamment au Gouver-
nement de compléter les accords
de Washington et de Londres par
l’assurance que.da France n’aura
en aucun cas et en. aucune forme
à payer aux Etats-Unis et à la
Grande-Bretagne, plus qu’plie ne
recevra de ses débiteurs euro-
péens. » ; , . VI A
C’est la raison et l’équité même.
JACQUES BOMIO^ME.
; +~-
Ml Oman «IM
seront jones le même jour à Lille
snr II scène de l'Opéra
, I.illc.,— Le ,Théâtre (Je l’Opéra de
Lille, que dirige M. Paul Frady,
créera cet hiver « Madame Réca-
mier », un acte de M. Herriot pour
lequel le compositeur Chartes Poils
a écrit la musique...
Le même,soir, l’Opérat de - Ipille
jouera « Le Voile du Bonheur »> de
M. Clemenceau, musique de Charles
Pons. * -
M. Herriot., invité par la munici-
palité socinliste de Lille, assistera â
In Présentation de son oeuvre.
M. Clemenceau, quoique pas in-
vité, viendra-t-il ?
I n rencontre ternit curieuse des
deux autours.
I - • ' . '
. f Y - » v ’ ,.f •/ -
• * «
LA POLITIQUE DE LA FRANCI
I foincaré a exposé te m
des tfêslarations pi fera lint
âBrte-Duc
Le président du Conseil a fait con
naître hier aux ministres, réunis ei
.conseil de cabinet, le sens généra
des déclarations qu’il compte fairi
lundi prochain, à Bar-le-Duc, de
vont le conseil général de la Meuse
Le conseil u été unanime à ap
prouver ces déclarations.
Nous croyons pduvoir ajouter que
le discours important que M. Poin-
caré doit prononcer lundi à Bar-le-
Duc portera surtout sur la politi-
que intérieure pour exposer et jus-
tifier l’oeuvre accomplie. Mais il est
à présumer qu’il contiendra égale-
ment des considérations intéressan-
tes fur les récents incidents de la
politique extérieure, notamment, sur
la dernière session de la S. D.N. et
les déclarations et communications
qui l’ont suivie.
Le reste de la séance du conseil
de cabinet a été consacré à l’expédi-
tion des affaires courantes et, en
outre, à l’examen des observations
que les miirgtres,'. individuellement,
ont déjà pu recueillir au sujet des
réformes présentement décidées eu'
vue d’économies.
Lit maires tiennent an meeting
an Quai d’Orsay
C’est aujourd’hui que se tient, au
palais d’Orsay, la réunion des mai-
res des chefs-lieux irganisée sur l’initiative de M. Fal-
:oz, député de la Savoie et maire de
■hiint-Jean-deMejurieime.
L’ordre du jour de cette réunion
ient essentiellement dans .l’examen
le la situation résidant des réfor-
nes administratives et judiciaires
lécidées par le gouvernement. Le
lombre des maires qui ont envoyé à
il. Falcoz ‘leur adhésion est d’en-
’iron ICO.
D’ores et déjà, il a été décidé que
es voeux adoptés par l’assembéle
les maires seront portés à 17 heures
>ar une délégation au président du
dïiseil.
— -+
Un assassin se pend
à la prison de la Santé
Vnjnrceken, le' bandit, (pii, on s’en
ouvicl.it, tua, il y » quelque temps,
’»u coup de revolver, un restaurateur
e Joinville, M. Dumas, qui le poursui-
ait paréo qu’il était parti sans-payer
on déjeuner et était, en outre, soup-
onné pu meurtre de l'agent Mourlon
t Id’un de ses collègues de Saint-Maur,
insi que de deux jeunes gens, deux
rères, tués alors qu'ils roulaient à tbi-
yclettc dans le bois de V.inccnnes, s’est
uicidé dans sa cellule à la Santé.
Vanrecken, qui s’était pendu, a été
técouvcH hiier par 3c giA-dleiV qui de-
ait le conduire devant le juge d’ins-
ruction, au Palais de justice.
Rappelons que le criminel avait, dé-
ii, une fois, au violon de Saint-Maur,
enté de mettre fin à scs jours.
eut-on prévoiTp Angleterre
deviendrai
La direction d’un grand journal
atirique Punch vient de prendre
me décision qui comble de joie les
ideptes do la prohibition de l’alcool.
*unch annonce en effet qu’il n’acr
:eptera plus désormais de publicité
les maisons faisant le commerce
les vins et spiritueux.
Cotte (décision fait d’autant plus
le b tout que la publicité de Punch
itait particulièrement recherchées
par les fabricants de boiissons alcoo-
iques. Ceux que chagrine cette me-
sure laissent entendre « qu’ün
Punch sans alcool n’aura plus
aucune saveur ».
/évêqued’Qrléansvientde mourir
Orléans. — Le cardinal Touchet,
évêque d’Orléans, est décédé d’une
broncho-pneumonie, après quinze
jours de maladie ; il était âgé de
soixante-dix-huit ans.
Le cardinal Touchet futile grand
défenseur de la cause de la béatifi-
cation de Jeanne^'Are. Il était che-
valier de la Légion, d'honneur.
L’incident du “ Lotus ”
Le Proonrenr trouve insuffisante
du lientenaiyesiitts
, Constantinople. — Le procureur
général a interjeté appel contre la
décisioh de la coter criminelle à
l^gard du lieutenant Desmons et du
capitaine ail « Bozkourt », arguanl
que le tribunal ne devait pas rete-
nir les circonstances atténuantes,
vu la 'nom-constatation d’efforts sé
rieux de. la part desdeux, c.apitainef
pàur éviter ou atténuer l’accident
. LE SECOND DU « LOTUS »
DEBARQUE A MARSEILLE
Mttrfeoille*. — 'Le courrier d’Oirien
venant de r,Beyrouth et qui .; avai
fait lestalé n, Constantinople, est ar
rivé aujourd’hui a Marseille. Li
lieutoiiant Desmons était à bord
Des,amiune délégation de la ma
rine et les ouvriers du port lui on
fait une ovation à son arrivée.
LE MINI8TRE DE LA JUSTICE
TURC PART POUR LA HAYE
Conslnnlinople. — Essad-Pachn
délégué luro à la Cour de justice d
la Haye, a quitté Consiantinopl
hier.
; ' " . < • •
; LE ROI DU R1NCTST DÉTRÔNE
Ü Le prochain Conseil de la S. D. N. se tiendra à Vienm
; M. Herriot a présenté au Conseil de Cabine
i
le programme des compressions potir
. —î:■"t -. l'Instruction Publique ■... ■■ '• 1
A BERLIN
M. Strcsemann, rcnciutnt de Genève,
est rentré à Berlin. Il a été reçu par le
président, llindenbnry auquel il a lon-
guement exposé le résultat des conver-
sations de Genève. Le Président a ex-
primé l'espoir que les négociations en
cours permettront de donner line solu-
tion aux questions litigieuses encore en
suspens. D'ailleurs le conseil des minis-
tres, réuni ce malin, s’est prononcé à
l’unanimité pour la continuation des
négociations franco-allcjnandes.
EN CHINE
L’armée de Canton, si l’on en croit
les dernières nouvelles reçues de Shan-
ghai, est maintenant en présence d’un
nouvel et formidable ennemi : te gé-
néral Sun. Celui-ci est entré en guerre
contre les leaders de Canton. Jusqu’à
présent, son altitude était resté dou-
teuse; or, non content de préserver ses
propres froniières, il vient d’envoyer
une année it Hangkéou pour secourir
Ou-Chang , dont les trouas tiennent ,
toujours les Cantonnais en échec.
A MARSEILLE
Un Comité vient de se constituer
pour ta défense du programme d’action
suivant défense des intérêts aéronau-
tiques et d’expansion du port aérien de
Marseille; étude de la situation actuelle
et recherche des moyens à employer
pour consacrer et augmenter l’impor-
tance de Marseille aérien, pour garan-
tir l’existence du réseau intercontinen-
tal et transmaritime partant de Mar-
seille; amélioration de ce réseau; réali-
sation d’un port aérien.
LE COMBAT DE PHILADELPHIE
DEMPSEY le “tueur d’hommes” à son tour dépose
le sceptre, mais il réalise une fortune considérable
Au 10ne round TUNNEY est déclaré vainqueur aux points
Malgré sa merveilleuse qjualité
et des moyens qui semblaient avoir
été conservés intacts en dépit de
quelques écarts au régime d’ascète
auquel les athlètes du ring doivent
se soumettre, Dcmpsey a dû s'incli-
ner (lovant son challenger Tunney.
11 semble que cela soit davantage
par un défaut de préparation qu'une
infériorité pugifistiojue flagrande
que. le ypipeu qui partait grand fa-
vori ait été battu. Comme bien
d’aytres, Dempsçy a été victime
d'une gloire qui l’entraîna dans une
trop longue .inactivité, peut-être
aussi fut-il victime d’une trop
grande confiance.
La recette a atteint deux millions
de dollars. Dans l’assistance on re-
marquait un grand nombre de fem-
mes. Les portes du Stadium furent
ouvertes six heures avant le début
du combat. Les deux adversaires
accusèrent les poids suivants : 84 ki-
los pour Dcmpsey ; 82 kilos pour
Tunney. Les paris étaient à 3 contre
1 en faveur de Dcmpsey.
Voici round par round le détail
de cette rencontre à laquelle 120
mille spectateurs ont assisté.
La batailla fat longtemps indécise
jor round. — Il pleut lorsque
Dempsoy et Tunnëy montent sur le
ring. Un premier corps à corps a
lieu immédiatement, Dempsey fait
preuve de sauvagerie et bloque d’un
droit lancé avec adresse par Tun-
pey. Celui-olt attaque à son tour et
place successivement Hui droit et un
gapche; contrç le nez de Diempsey.
Celui-ci bloque en purtie et riposte
d’un direct bien plpcé. Tunney frap-
pe à deux reprises Dempsey qui ri-
poste et encaisse sans’ broncher.
2° round. — Les (leux boxeurs
combattent de près. Tunney porte
des coups violents à Dempsey et lui
fond la lèvre supérieure. Tunney!
est refoulé dans les cordes par deux
crochets.
3° cl 4“ rounds. — Ceux-ci sont à
l’avantage de Dempsey qui place
quelques coups heureux, notamment
à la face et au cou de Tunney.
5e round. — Combat égal.
(>' round. — Les deux boxeurs se
livrent à des corps à corps. Demp-
sey touche Tunney à la tête. Tunney
riposte par deux directs ci termine
avec avantage.
7° round. — Dempsey prend une
position recroquevillée. Tunney at-
taque avec force et porte deux droits
à la mâchoire de Dempsey. Celui-ci
riposte pur un swing terrible qui
ferme l’oeil à son adversaire.
8° round. — Dempsey attaque
mais Tunney le refolule. Dempsey
manque un droit à là mâchoire de
Tunney qui réplique par deux cro-
chets. Corps à corps. Dempsey atta-
que par un coup à l’estomac mais
Tunney se dégage par deux directs
à la mâchoire.
0° round. — Dempsey lance un
direct du droit à Tunney et le man-
que ne voulant pas. renouveler du
gauche. Lesrdeux btfxéurs sont fati-
gués. < . ,) .
10° round. — Répétition du round
précédent. Les boxeurs sont nette-
ment fatigués. Dempsey reçoit une
grêle de coups sans riposter. Fina-
lement, l’arbitre proclame la vic-
toire de Tunney qui est acclamé et
porté en triomphe par ses admira-
teurs.'
1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
Après les entretiens de Thoiry
M. tain» nous prapont t miHji! marks-or
Le problème franco-allemand à
la solution duquel les cabinets de
Paris et de Berlin travaillent avec
ardeur semble se ramener à ces
deux points principaux : un accord
financier, un accord militaire.
De l’accord financier on peut ap-
proximativement fixer le chiffre to-
tal de l’indemnité que le Reich
paiera à la France en échange de
son esprit de conciliation relatif à
l’évacuation prématurée de la Rhé-
nanie et de la Sare et avant les dé-
lais fixés par le traité de Versailles.
Le correspondant de 1’ « Intran-
sigeant » à Berlin se dit en mesure
de préciser les offres deM. Strese-
mann. Celui-ci aurait offert à M.
Briand, 8 milliards de marks-or
soit au cours moyen actuellement
pratiqué à la Bourse de New-York
environ 70 milliards de frcncs-pa-
pier.
Ces huit milliards-or, à l’aide des-
quels nous devons pouvoir rétablir
l’équilibre de nos finances et redres-
ser notre franc sans trop grever
d’impôts le contribuable français,
nous serpnt payés, ^sn notes en
croyons M. Strcsemann, à raison
de « deux milliârds-or ' par an »,’
provenant eux-mêmes de la com-
merciàlisafltm Mir le marché inter-
national d’une' partie équivalente
des obligations ferroviaires' et irn
dustriellès allemandes du plan pa-
wes.
i On est en droit de croire qpe le
t ministre du Reich, en faisant'à son
collègue français cette proposition.
, n’a pas parlé à la légère. Non sieule-
- ment *M. Strcsemann est, en effet,
; un économiste averti, mais il a pu
. se baser dans sa déclaration sur les
délibérations que son gouvernement
a eues sur cette question « avant K
le départ de la délégation berlinoise
t pour Genève. A
t 1 ' t ' •
La situation da nos rapports
3 SYCC la Reich sera radicalement
modifiée
t Si, sur cette base financière, l’ac-
cord politico-territorial envisagé se
rénlisq, on pcnt.prévoir que la situa-
tion de nos rapporta avec le Reich
Sera radicalement modifiée, qu’un
’ rapprochement assez étroit pourra
0 s'effectuer ; que dans l’histoiro des
<’ deux peuples une ère nouvelle se lè-
vera et que tous deux tireront des
: » ’ ‘. . . . .
avantages marqués des accords po-
litiques économiques et' industriels
qui suivraient l’avènement de cette
ère nouvelle. Assisterons-nous tou-
tefois bientôt a cette‘Véritable ré-
volution dans l’histoire des deux
pays ? On peut l’espérer, sinon l’af-
firmer. En effet, cela dépend d'une
chose dont la réalisation préalable
est la condition « sine qua non » de
toute entente politique avec les
Allemands. Ce n’est pas nous qui
le déclarons, c'est. M. Briand lui-
nième qui Ta dit à M. Stresemann.
Le ministre aara-t-il la force
de; dissoudre certains cerclée
de I« Reichswebr ?
Pour que nous acceptions dé né-
gocier kur la base de» propositions
du, Reich il faut que TAleniagné ter-
mine définitivement ‘ son désarme-
ment. Et pour qu’il en soit ainsi,
il faut, a dit M. Briand, ([ue les as-
sociations nvilitaires illégales qui
prêchent trop eejuvent la g-ue^re
coqtre la France,, sans rime ni rai-
son' d’ailleurs, et qui n’ont que trop
d’accointances avec certains cercles
de la Reichswher, disparaissent et
soient mises, hors d’état de nuire.
M. Stresemann a promis. Nous
n’avons point Je droit de mettre sa
parole en doute.' Le ministre alle-
mand a prouvé qu’il èouhaiitait sin-
cèrement un rapprochement et ’une
étroite coopération a^ec la France.
Néanmoins, la question qui se pose
est celle-ci : M. Stresemann aura-
t-il la force de mettre gn terme à
l’agitation néfaste ot dangereuse
po|ur le rétablissement d’une paix
véritable des associations militai-
res ?- Scra-t-il plus fort que ces der-
nières, plus fort; que les nationalis-
tes, plus fort que tous ceux pour
lesquels un arrangejUient politique
avee la France équivaut à la ruine
de leurs espoirs ? M. Stresemann
pat viendra-t-il à-l’emporter slur toüs
ses adversaires qui sont, en l’occu-
rence, également les ennemis de la
paix?
Quoi qu’il en soit nous allons vrai-
semblablement vivre ici quelques
heures poignantes. La lutte entre la
raûr.ou, incarnée par M. Stresemann
et la folie furieuse., représentée par
les pangermanistes, va entrer dans
une phase décisive'. 1 , >
C’est il l’opinion publique alle-
mande elle-même qu’iririèombera de
••• ‘ . * f >
■ ■; : '
i * t
faire pencher la balance. La Rhéna-
nie aussi q|ui attend fébrilement
l’heure do sa délivrance aura à dire
son mot dans cette affaire.
Si nous rapprochons cette infor-
mat'pn de la confirmation du dé-
part de lord d’Afiernon (pii quitte
sou poste d’ambassadeur de la
Grande-Bretagne à Berlin comme
nous le disions hier, on. peut admet-
tre entre ces deux faits une coïnci-
dence curieuse sinon troublante.
L’additionà Thoiry
« Le vin et le repas, dit
M. Briand, c’est moi qui
les paie. Vous, vous
paierez les réparations !»
Londres. — Qui a payé l’addition
du fameux déjeuner de Thoiry ?
Le correspondant de la « Morning
Post », en France, l’a appris de la
propriétaire de l’hôtel où déjeunè-
rent MM. Briand et Stresemann.
Stresemann offrit de régler la
note.
— Ali ! non, fit alors Briand ; le
vin et le repas, c’est moi qui les
paie. Vous, vous paierez les répara-
tions !
POUR LE PRIX 0RTE1C
Sikorski veut préparer poor Fooek
im noiMjpareil
New-York. — M. Igor Sikorski, le
constructeur de l’avion trimoteur
qui s’est écrasé à Roosevelt Field
avant le départ du raid New-York-
Paris, déclare qu’à son avjs, le plus
bel honiiriage à rendre aux dépx
malheureux qui ont trouvé la mort
dans ce désastre est de commencer
immédiatement la construction d’un
nouvel âppareil et de réaliser le raid
transatlantique pour lequel ces hom-
mes ont donné leur vie.
De «on côté, le capitaine Reih
Fonck dit que, puisqu’il a été épar
’gné. il recommencera la tentative
dès qu'un autre aéroplane aura été
i ,mis à sa disposition.
— Mes compagnons n’aurànl pat
fait un vain sacrilice de leur vie
a-t-il ajouté.
V , f, . f
4' r • ’ r’' * •
— . 1
POUR L’ANNULATION DES BETTES
In cousine en logMerre î
B un dossier des dettes anciennes
f t.on.iic.s, _ J,o « Financial News »
enregistré avec satisfaction la déci-
sion du département d’Etat à'
Wasmhgton de faire préparer un
dossier de l’historique des dettes
contractées, il y a pius de cinquan-
î?foV1Si-7iVerS rKur°I) 0» Par certains
Etats libéraux du Sudj et qui jus-
qu a ce jour ont été répudiées.
Le gouvernement espère ou’en
: raison de l’attitude prise par les
Etats-Unis au sujet du règlement
j dos dettes delà Grande Guerre
ceux-ci tiendront à liquider cette
question qui entache leur honneur
ilmancier. 1
LES CHANGES
La Livre : 174.45
Le DoUar: 35.99
100Pesetas: 546.00
Voir la Bourse et les Ghanges
en 3> page.
famffais
AU CONSEIL DE CABINET i
Les compressions de M. Herriot !
ont été approuvées J
Paris. — Les ministres se sont, !
réunis ce malin, en conseil de eabi- |
nel. sous la présidence do M. Poin-
caré.
De Gonseil a examiné les compres- j
sioms et simplifications à apporter e
dans le ministère de Tlnslruelion \
publique présentées par M. lïcrriot, c
dont les propositions ont été approu-
vées et feront l’objet d’un dçcret qui
sera soumis.à l’approbàtion du pro-
chain conseil dos ministres^
La Lithuanie et les Soviets i
ont conclu un pacte de non-agression ‘
Kownd. — Un pacte de non agres-
sion vient délié conclu entre la «
Lithuanie et les Soviets et sera pro- c
chainemcnJ; publié. La difficulté e
principale <|iii s’est longtemps oppo- ;
sée à sa conclusion était la question /
de Vilna comme territoire lit hua- r
nien. Le gouvernement des différents S
Etals balles sc refusent à commenter q
ce traité laid (juc son texte n’en sera 1
pas exaelemcnt connu.
Le général Averesco a pris congé i
de M. Mussolini 1
i
Home. — Rentrant d’Ostic, où
un déjeuner lui avait été offerl par 1
le maréchal Radoglio, elief délai u.
major général de l’armée, le géné- .<■
ral Avereseo s’esf, rendu hier matin 1
au palais (diigi pour prendre congé ‘
de M. Mussolini. J
Le soir, le président du Conseil t.
roumain est parti pour Venise, où
\\ passera deux jours, et. rentrera ;
ensuite à Bucarest. \
En quelques mots 1
Budapest. — On a découvert en \
Hongrie le tombeau d’un chevalier c
datant du neuvième sipcle. l/nrrnu- -s
rc, la selle et les harnais sont si Rien 1
conservés que l’ensemble pourra être /
reconstitué et déposé au Musée de ;
Breczen.
Berlin. — La presse allemande af- ]
firme que M. Mussolini sc serait <-
chargé d’être l’intermédiaire entre
la Roumanie et les Soviets dans la (
question de la Bessarabie. I
Ollawa. —Après dix ans de Ira- '
vaux, en juin iq:>7. aura lieu l’inau- |
guralion du canal du nord du fieuve .
Saint-Laurent. Ce canal, qui com- j
meure en aval de Québec, aura une |
profondeur de i5 à 18 mètres. j
t Berlin. — Le commerce extérieur
l'Allemagne accuse pour le mois i
d’août un solde passif de 85 millions 1
> de marks contre 120 millions de '
marks au mois de Juillet . i
Bucarest. — M. Titulesco, minis- !
tre plénipotentiaire roumain à Lon- 1
(1res, aété nommé représentant de 1
la Rounmnie au Conseil de la So- *
ciété des Nations. (
Venise. — Un délégué du Fascio !
a apporté au propriétaire de l’établis- i
sèment le drapeau français qui avait i
élé arraché dans les conditions que <
Ton sait. Il s’est excusé, affirmant <
,que ce geste avait élé accompli mal- *
gré les ordres donnés par le parti.
i — — :
i Lit AUrnuult préparant
; ni ainrfM II ZippiMm
t qui nUvalt Berlin
Constance. —• Les usines des diri-
fïeables « Zeppelin ,» sont en pour
p *!2rn™ 7 fauvernement espa-
é service^ tS- ( ° ^ création d’un
6 régulier Berlin-Marseille-
Bareelone-.Madrid. Ce service serait
S “t Buenos-
, Ayres. (.e service pourrait être
1 inauguré à l’automne de 1929. 1
, ! HA SOCIETE QfES NATIONS
| IMfenrHk
Mût île Uie
à caRwper use cooféraiee
éi tant
Genève. — M. Paul-Bôncour a
ptonnocé hier,, sur lu, question du
désarmement, au sujet de laquelle
Î; îl exposé le point de vue de lu
r lance, l’un • des plus reinur(|ua-
bies discours que Ton ait entendus
a l assemblée de Genève.
M. Paul-Boncour avait élé char-
ge de présenter à l’assemblée le
rapport de la troisième commis-
sion, rapport dans lequel celle-ci
axait inséré un projet de résolu- *
tmn, d’inspiration française, de-
mandant que, sauf impossibilité
matérielle, le. future conférence se
réunisse avant le mois de décembre
prochain.
— Après les émotions de ces derniers
jours, (bt-d, la Société des nations doit
s attacher, de nouveau aux grands tra-
vaux .pratiques qui sont sa raison d’ê-
tre, aux grandes «.'livres auxquelles elle
a lie sou sort : la conférence économi-
que qui doit supprimer dans leurs ra-
cines et leurs causes les possibilités de
guerre et Ja limitation des armements.
LA S. D. N.
ET LE DESARMEMENT
Après avoir rappelé les efforts
léployés dans ce domaine par la
5. D. N., efforts qui trouvèrent leur
couronnement dans le protocole de
«enève, aujourd’hui abandonné, il
nsista avec force sur l'importance
■apilaie qtiq, présentent dans ce do-
naine les accords de I.ocarno.
Parlant, ensuite de l’excellent tra-
’ail fourni par les organismes tech-
liques préparatoires, M. Paul-Bon-
ourt affirma que ie moment était
enu de fixer la date de lu future
onfcrcnce.
Le contrôle international
et le potentiel de guerre
De l’avis du représentant de la
t'rance, la conférence projetée ne
constituera du reste qu'une premic-
•e étape.
— Meme si elle n’aboulissail qu’à une
stabilisation provisoire des armements,
e serait là déjà un succès immense,
ar une convention de ce genre suffi-
aif à couper court à lu course aux or-
nements et elle tran^/'orterail sur le
errain international une question qui
devait exclusivement jusqu’ici de ta
ouveraindé nationale. Unis elle, assu-
erait le fonctionnement du parte dans
uelques-unes de scs clauses esscnliel-
es.
M. Paul-Boncour attache, en
ffet, une importance primordiale à
'organisation du contrôle internu-
ional des armements tel qu’il est
irévu dans le pacte.
— Sur ta base de ce contrôle d d'une
iremière stabilisation, on peut envisa-
er, en effet, des réductions successives
lortapt sur les armements visibles d
ontrôlables. Mais encore faudrait-il tc-
lir compte, dans ces réductions, dii
potentiel de guerre '» des divers Etats
t appliquer strictement les sanctions
t les mesures d'assistance mutuelle
inumérées à l’article IG du pacte, car
i chaque étape du désarmement doit
nécessairement correspondre un renfor-
çaient des garanties de sécurité. Il est
■ertain, déchire en effet l’orateur, que
e fonctionnement du pacte est lent.
Ce qu’il faut, ce qui devra sortir d’u-
ie conférence, c’est qu'il n'y ait l>tus
me nation lans les airs, puisse avoir une puis-
:ance d’attaque toujours prèle d qui
ni permette, de faire échouer l'action
‘.onciliatrice, la mission d’arbitrage et
'intervention active de la Société des
ml ions.
Or, l’heure est particulièrement
iropice pour la convocation d’une
:onférence de ce genre.
Je crois qu’une heure favorable
îst enfin arrivée pour tenter un
oyal effort de désarmement. Grâce
a l’accroissement si heureux qu’a
constitué pour la Société de« nations
'entrée de l’Allemagne dans son
sein. Elle l’est aussi, parce que des
accords particuliers ont précisé,
pour certaines nations, les condi-
tions de sécurité.
Le jour où les rétablissements
financiers auxquels nous devons
travailler, auxquels travaillera si
itilement la conférence économique,
auront permis de retrouver des dis-
ponibilités nouvelles ; le jour où les
.mages de la guerre restées vivan-
tes dans les yeux fermés de ceux
jui l’ont vécue,. auront commencé
te s’atténuer ; le jour où les géné-
rations qui no l’ont pas faite succé-
Jeront à la nôtre, les horreurs vé-
’itables des champs de bataille au-
ront disparu du souvenir et Ton ne
connaîtra plus que ce que gardent
le beau et d’héroïque les manuels
Thistoires et les oeuvres d’art.
Ce pressant appel du délégué de
la France, qui place Rassemblée de-
vant ses responsabilités, fit sur
l’assistance une impression durable
et profonde.
Il faut attendre maintenant la
réaction que ce discours provoquera
à la commission préparatoire de la
part (le la délégation des Etats-
Unis.
On s’attend également à ce que
le vicomte Cccil y réponde au cours
de la séance plénière que l’assem-
blée tiendra cet après-midi à 17
heures. (
Prochain Contait i Vienne
Il est question aujourd’hui de
convoquer le conseil de la So'ciété
des Nations à Vienne au mois de
décembre.
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