Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1926-09-24
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 septembre 1926 24 septembre 1926
Description : 1926/09/24 (A59,N17956). 1926/09/24 (A59,N17956).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5275488p
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
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Chronique looalf | » —
Éoboe etRonveUee ... 6 » —
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I INDÉPENDANT
. DES BASSES-PYRÉNÉES
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. „ JOURNAL RÉPUBLICAIN
La Publicité est reçgçanx Sureaux dg Journal
20 cent ,.
Emile ÛARET, Fondateur
1 * , ‘ • • * ' I
I»' AHWM - «""«.ÏM"
VENDREDI
24
SEPTEMBRE 1926
ABONNERENT! : I mil « uiil* lu
I P»o (fir ptrtitr) . W 33f 45'a
ï M»ir‘ l.-P. et Liait. 12 32 40 |
| Autres UéparL. 13 23 46 1
| Étranger....''..''.. 21 60 8S«ê
la rai UeisÉe
l-c roi Ho Scrliio, |o descendant d«
Çoorgos lo-Noir, doit, pondant son sé-
jour à Paris, roinuer do grands et no-
Idos souvenirs.
Il y est venu a | ago on fi*.s princes
lioritiors ont coutume do faire. loin
voyage d'apprentissage royal à travoix
les capitales. Mais, agi* do >S ans, eelui-
» i olait déjà un héros pur ol sévère dont
l«*s vicloiros cl les défaites apparie
naiont aux grands sujets de l'histoire.
Avant de connaître la gloire dou-
loureuse, l’épopée du martyre, le eru-
nliemont do son peuple, Alexandre de
Serbie avait été l'auteur joyeux cl ma-
gnifique, le collaborateur novice et. per-
pétuel d une grande victoire : à peine
entré dans l’adolescence, il s’élait mêlé
;i la lutte entreprise par les Mats bal-
kaniques contre la Turquie déjà germa-
nisée. L’étudiant en droit, le lauréat
de la jeune l'niversité serbe avait pris
le commandement, de ,1a première ar-
mer avec I aide du héros Boyovilch.
Sur les drapeaux neufs de. ses régi-
mnils, le prince avait inscrit en lettres
d’aurore et de feu les victoires de Ku-
manovo, de l’rilep et de Monastir, dé-
l*i*l dont le rapide éclat évoque à tra-
vers ! espace des siècles de la haute mé-
moire d un autre Alexandre que les
poètes et les peuples appellent Alexan-
dre le (irand.
l'uis vint la seconde guerre balkani-
que, sortant toute rouge et toute per-
fide de la trahison bulgare. I.e général-
prince conserva le commandement <|< i
sou armée cl couvrit de poussière lu-
mineuse, de poudre sanglante les éten-
dards déjà illustrés par le sang et l«
feu.
Alexandre n’clail donc pas un dc-
butanl au carrefour du courage el de
la stratégie quand se déchaîna la («lan-
de (merre. I.e roi Pierre, malade et bri-
sé. pouvait remettre en de telles mains
la régence du royaume et le comman-
dement suprême. Alexandre régna sur
son pays le temps qu’il y combattit (‘I
son premier litre fait encore autour
de son nom le bruit d’un clairon qui
sonna bien la charge. Ce victorieux,
pur de tout le passé, doit être vu à tra-
vers une défaite qui projette la lumiè-
re immorlcle et tragique d’un Crée y
el d’un Azincourt, sous l’auréole de
celle sortie de bataille où le succès du
vainqueur s’abîme dans l'éclat du vain-,
eu.
On ne louera jamais assez, la valeur
individuelle, la résistance eolleelive
des soldats paysans qu’Alexandre con-
naissait, aimait, (d ni* quittait que pour
les précéder dans le danger.
Au regard d’un jeune chef, toute ba-
taille est belle. Mais il est difficile d’être
grand dans la défaite. Alexandre se
réservait d étonner le monde pur la
splendeur de la retraite qui, de. l’riz-
rend à Seutari, conduisit en bel ordre
une armée rompue de fatigue et défail-
lante de faim.
Le chef était partout : en deux jours
et demi, il parcourait une route que le
général I’ulnick faisait en onze jours,
porté à bras d’hommes. GiAee à la ra-
pidité d’Alexandre, les solides débris
de la Serbie vivante trouvaient à Seu-
tari le gîte et un peu de nourriture.
bien ne troublait le calme, celle ver-
tu du héros, (pic le prince montrait
pour imposer à lous les vertus du sol-
dai. Quand les hydravions lançaient
des bombes sur le quartier général,
Alexandre mesurait, le danger d'un dé-
part el disait simplement :
— Je reste : restez I
IV même, il ne quitta Corfou qu’a-
près avoir surveillé l’embarquement
des troupes dont il restait le chef pour
les victoires inévitables des jours lu-
mineux.
*
* * ,
Après avoir quitté sa patrie changée
en un foyer d’inextinguible incendie,
Alexandre vint en France comme sur
une seconde terre natale.
Le réfugié n’avait pas oublié la jour-
née de printemps où, très puéril sous
les longues bouèles de ses cheveux, il
jouait à Cenève avec un camarade al-
lemand. Les deux enfants regardaient
une carte de géographie :
— Ça, sais-tu ce que c'est ? demanda
Alexandre, le doigt posé sur la France.
Silence du petit Germain.
— C’est la-patrie des braves, reprit
Alexandre.
Le géographe grandi arrive chez
nous domine 'chez lui : pendant la
guerre il est venu nous montrer qùe
son ardeur ne s’était pas brisée sur 1 es-
calier tournant de la défaite. Jeune ai-
gle blessé il a posé en France une aile
grandiose dont les pennes s’essuyaient
du sang versé pour s’envoler de nou-
veau. Venu maintenant en visiteur pri-
ve, U ge souvient des jours où il résis-
tait à l’assaut des jours contraires, où
les espoirs certains .allumaient d’or la
double croix de sa bannière où il en-
serrait dans le grave silence sa décision
de revanche, comme un glaive pré-
cieux dans un fourreau de fer.
\
• 1 • t . ...
Paris airne le charme déjà légendair
que le contraste du malheur et'du suc
eès donne à cette figure. Paris est émi
par celle tête pale aux traits intcl
ligenls et réguliers, par ces yeux d<
myope, à la fois doux et pénétrants
qui se fixent sur nos drapeaux serbes
Paris voit le roi chevaleresque aceom
pagné de la gracieuse reine, et Paru
les admire du même élan qui fil aimei
l’aigle blessé dans le rayon du soleil
de i()i(i.
Aujourd’hui comme jadis nous li-
sons dans ce rayon en lettres d’or el
d azur la réponse d’Alexandre aux pro-
positions de paix séparée faites par 1 ’A1-
lemagiie :
— La parole de la Serbie est engagée
jusqu’au bout.
Puissent tous les alliés garder Cette
fidélité.
JEAN DE BONNEFON.
«».--■ —
la rattj Partait
La data n’est pas définitivement arrêtée
l’aiiri. - On commence^ se Dréuceupçi;,
dans les milieux puileniêiitiuVes de ly daic
de lu rentrée parlementaire. telle du 15
octobre, qui était mise eu avant,, euïncidh
avec 1 e Congrès du parti radical, et il
II est |>as dans les intentions du gouver-/
nonienl de gêner les délibérai ions d’aucun
parti,
(-pendant, le president du conseil, dési-
reux d’assurer le vote du budget en temps
utile, voudrait voir utiliser avec profitj
tout au moins la dernière semaine d’octo-
bre. Aussi estime-t-un que les Chambres-y
seraient convoquées entre le 20 et le 25 oc-i
mbre environ.
A la présidence du conseil, on déclare
pie le gouvernemt ut. n’avait 1 pas eu à se
prononcer sur celle question et (pie ta
laie de convocation du Parlement n’étail
pas mirorc précisée
^ ,
11 NOVEMBRE 1918
20 SEPTEMBRE 1926 1
1918. L’armée allemande donne les pre.
miers signes de faiblesse, la discipline se
relâche, les troupes obéissent mal à leurs
chefs, les nouvelles de Berlin que reçoit
notre état-major disent le découragement
et annoncent la révolte prochaine. L’ar-
mée allemande,, dont lo moral s’affaiblit
ohaque jour, va-t-elle céder à notre pres-
sion ? La victoire est-elle proche ? Peut-
être, Clemenceau, ministre de la guerre,
reçoit de nos chefs d’armée des renseigne-
ments qui permettent tous les espoirs, ses
services dans la joie de ces heureuses nou-
velles demandent les directives nécessaires.
Si le triomphe approche, il faut préparer
la paix, et j'entends encore le chef du bu-
reau économique au Ministère de la guer-
re, le capitaine François Marsal, il fut de-
puis ministre et président du Conseil, me
dire ; il faut préparer la paix, il faut que
le président organise la Victoire, il faut
préciser ce que nous allons réclamer, il
/aut, en un mot, envisager dès maintenant,
le traité de paix. Et M. Clemenceau répon-
dait alors à tous ceux qui l’approchant lui
faisaient part de leurs appréhensions : « Je
fais la Guerre » et son chef de cabinet, de
sa voix coupante, ajoutait : Quand vous
voudrez faire la paix vous irez chercher
M. Briand. M. Clemenceau, lui, « fait la
guerre ».
Boutade, pensions-nous, et nous avions
raison, mais cruelle peut-être, car la paix
.nous a trouvé sans préparation aucune et
c’est la flotte allemande, les colonies alle-
mandes aux Anglais, pendant que l'armée
allemande se retire du territoire français,
secouée seulement par la révolution qui
gronde dans les rangs. A nous, Français,
on nous dit l'Allemand paiera, et le mot
parait suffire sans qu’aucune garantie sé-
rieuse ne nous soit donnée ou plus tard
conservée.
bept ans après, c’est Briand qui nous
apporte les accords de Locarno, c’est lui i
dont tous les efforts tendent à forger une -
paix durable, fondée sur une confiance ré- 1
ciproque, l’oubli de9 haines, le règlement J
de tout ce qui peut diviser ou offenser. Vie- (
torieux, nous avons le droit et humaine, l
nous avons le devoir de nous efforcer d’éla-
borer le statut de la paix européenne et (
dans cette tentative généreuse nous ne pou-
vons qu’applaudir aux initiatives de M.
Briand. Mais il ne faut pas que notre dé-
sir de paix s’aocompagne de faiblesses, il
ne faut pas nous payer de mots. On nous
a déjà dit, lee Allemands paieront. Mé- ,
fions-nous encore quand on nous dit les '
Allemande veulent la Paix. Il n’est de
bonne affaire que quand les deux parties
sont contentes donnant donnant. Si PA*-
temagne veut réollement la, paix, qu’elle
nous en donne des témoignages évidents,
qu’elle cesse toutes oee manifestations bel-1
liqueuses, que sa démocratie nous dpnne !
les gages évidents qu’elle a, à jamais, ro-
nonoé à la: restauration 'rds ceux dont la I
faiblesse du monde a laissé lee crimes im-
punis, que nous sentidns que c’est l’âme
même de l’Allemagne qui, par la voix de
Stresemann, fait entendre sa volonté et
peut-être alors M. Clemeneeau aura-t-il
raison.
Briand nous apportera la paix. Mais
pourquoi faut-il que huit ans de misères se
soient éooulés. Pourquoi ? C'est aux parle-
ments de répondre.
* X. X.
' ' ' r '
. *■—*— 1 - , i , .1 „ —
L’Ambassadeur d'Angleterre à Berlin
^ prend sa retraite
é
•""•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■m
Doit-on s’attendre à des difficultés turco-persanes ?
La Commission allemande des Affaires Etrangères
va demander des explications à M. Stresemann
— —
EN TCHECOSLOVAQUIE A BUDAPEST EN LITHUANIE
M. Benes, president du conseil ministre des Des conversations financières importantes . La presse lithuanienne commente vinomeni
offanes étrangères, a etc réélu chef du part, vont s'engager entre tes directeurs de la Reiclis- les déclarations faites à Genève ». r M x/n s-
soc,al,sic tchécoslovaque t. Assemblée, lut a banU et de la Banque Nationale de Hongrie. manu. Rite estime une les £ té Jts lilhmniT*
adressé un vole de confiance au cours dune M. Sehaeht, président de la Reichshank, vient /, Me met seraient menacés p i le faWaMPU
réunion tenue a Brenn. — M. Stribmy, tidhé- d'arriver à Budapest où il a été reen par M. le nui une sieae au Conseil JJ h, K ul 1, v
renl an fascisme, a été exclu du parti. Popooic. \tions J Conseil de la Société des Na-
» ■■■ 111 ■ 1 ■ ■ —
- - ■ ———- -
@555; LES RÉSULTATS DE L ENTREVUE DE TH0IRY
■’ • -, y T flNRr r , ♦ •
M. Stresemann aura une majorité au Reichstag
élS(W“dn1lete hîto“ «ïmll? UTOrt!? ' c""’"lissin" llo‘mer «rosse ('lire I>1«» ropld«m«nt possible le
..ion tri-s imporfii.ite ua^Uébut de lanseinai- au fP.uvertiement, car la plupart HeirMa* demeurera donc sans érho. I.e
ne prochaine, pour entendre les explicn-Iî, S(,S me,nbics approuvent entièrement Reichstag ne se réunira que dans Te dêbul
lions de M, Stresemann sur son séjour h ’ *■attitude de M. Stresemann. du mois de novembre, probablement à la
la Société des Nations. * La demande des communistes tendant à date du 3.
'■iiiiiiimiiiiiiniiiiiiiimimiiiiiimiiimiimiiiiimiiiimmiiiiiimiimiii
Est-ce un départ volontaire?
Un adversaire de la France
quitte son poste à Berlin
Londres. — Lord d’Abernon, ambassa-
deur d’Angleterre à Berlin, vient de quitter
Londres afin d'aller présenter au president
Hindenburg ses lettres de rappel
I l.ord d'Abernon, qui s'est toujours montré
d'adversaire de la France, quitte l'ambassade
d’Angleterre à Berlin. Son dé(\.irt sonnent an-
noncé, aujourd'hui officiel, ou lendemain des
eut revues de MM, llriand et Stresemann revêt
un caractère, de particulière importance.]
L’ “ Ordre ” fasciste
Home. — Luc ireulaine de fascistes en
armes ont envahi, à Milan, les bureaux de
la rédaction de I’ « Avanli » et y ont tout
détruit. Les dégâts s'élèvent à /IO.OOO lires.
Ils ont également saccagé les bu-
reaux et l'imprimerie du journal commu-
niste F « huila », le cabinet d’avocat du
député Trêves, leader socialiste unitaire el
celui de l’avocat ('.lerici, socialiste maxima.-
lisle. Livres, dossiers, documents, rien n’a
été respecté.
üüT nosÉirn e» fielgiqKt
La stabilisation dn franc
Bruxelles. — Le Conseil des ministres
qui vient de se réunir sous la présidence
de M. Jaspa r, a été consacré, principale-
ment, à l’examen des questions financiè-
res.
Le communiqué enregistre tout d'ubora
les progrès du plan de stabilisation moné-
taire que MM. brunequi et Moutard oui
arrêté. L’équilibre du budget est réalisé .
la dette flottante intérieure consolidée ;
une partie importante de la dette flottant*
extérieure est remboursée ; le Trésor pos-
sède des devises appréciées sufflsammem
pour assurer le service de la dette exté-
rieure consolidée pendant de nombreux
mois, et la Banque nationale dispose des
devises nécessaires pour parer au mouve-
ment désordonné dos changes.
Le communiqué constate que le terrain
est ainsi déblayé pour la stabilisation du
franc qui constitue la dernière étape du
plan financier, la réforme monétaire se ré-
sumant en une simple opération technique
dès lors que la stabilisation légale est rétv
lisée.
Le gouvernement annonce qu’il procède-’
ni à la stabilisation prochainement ; aus-
sitôt que tous les éléments de succès se-
ront réunis. A cet effet, il est dès mainte-
nant en contact avec les banques privées
et étrangères ainsi qu’avec les banques
d’émission des pays étrangers, afin de
faire aboutir l’emprunt nécessaire pour
mener à. bien la réforme.
Co communiqué est une réponse et un
démenti aux informations selon lesquelles
le gouvernement ne serait pas déidé à
réaliser sans délai la réforme. *
Les déclarations do M. Fr&ncqoi
Commentant ce communiqué, le ministre
des finances vient de faire à la presse bel-
ge, une lo’ngue «déclaration pour affirmer
que 'le gouvernement après avoir obtenu
l’équilibre budgétaire, continue à poursui-
vre l’exécution normale de .sou projet de
stabilisation- ds la monnaie nationale.
’ M. Francqui a ajouté qu’il déplorait ces
manoeuvres auxquelles se livraient cer-
tains spéculateurs aidés malheureusement
! par des Belges. Il a terminé en disant que
i c’est à la partie saine de la population
j qu’il appartient de réagir contre ces agis-
sements, car c’est entre ,ses mains, enire
.se? piains seules, que se trouvent les ar-
mes capables de repousser viotoriéuaemept
cette offensive néfaste.
ulM nji N mïT
Uns nouvelle agression
Paris. — Cette nuit, au Bote de Boulo-:
gno, un chauffeur de taxi a été attaqué
par cinq individus, qui, so,us la menace
de couteaux, lui ont dérobé 3.500 francs et
ses papiers. Ces individus ont pris ensuite
la fuite.
imiiimiimiimimmmmiiiimiiiHimiimmiimiiiiHmiimmmmimii
La Turquie
montre de l'inquiétude
vis-à-vis de la Perse
Enver Pacha ancien ministre de la guerre
Tnrc serait disposé à reconstituer
l’armée persane
Damas. — D'après dos informations éma-
nant dos milieux arabes on rolalions avee
la Perse, Laver Paeba serait vivant et s’em- I
ploierait à jouer eneoj’e. un rôle politique..
Suivant celle nouvelle, l’ancien ministre do*
Ja guerre turc se trouverait à la frontière
Iuroo-persane ehez le chef d’une Irilm no-
made (pii l’aurail recueilli après sa bles-
sure reçue dans le. Caucase.
Lnver-Pachu aurait offert ses services au
shah de Perso en vue de la réorganisation
de son armée.
La nouvelle de la réapparition d’Lnvcr-
Paelia n’est pas sans causer, une certaine
émotion à Angora. Kemal-Paeba serait in-
quiet des intrigues possibles de cet adver-
saire redoutable.
La Grève anglaise
Les négociations ss poursuivent Mienient
Londres. — L’entrevue que les princi-
paux membres du comité exécutif des i u i
neufs ont eue à Downing Street avec M.
Baldwin et quelques-uns de ses collcgmv
— entrevue qui s'est prolongée fort tard
dans la nuit — n’a abouti à aucun résul-,
at concret. 11 parait néarnmoins que cette
première prise de contact a servi à débla-
yer une partie du terrain et que les lea-
lers des mineurs se seraient déclaré)*
prêts non seulement à consentir une ré-
duction de salaires, à accepter le rapport
ntégrul de la commission royale (l’enquête
nais même, dans un certain cas, à envi-
ager le remplacement d’une augmenta-
mn de la journée de travail.
tes délégués ouvriers viennent à compta
Il y a lieu d’observer que les négociiv
ioils ne sont pas rompues et de souhaiter*
[ue le gouvernement découvrit le moyen
le concilier ses propositions avec les con-
tre-propositions de la Fédération minière.
Celle-ci) dépassant son mandat, et danjs*
un esprit de conciliation, se serait décla-j,
rée prête à accepter les accords de dis-
trict, à condition .tyütel'ois que les mem-
bres de la commission royale d’enquête
forment le tribunal d'arbitrage appelé à
statuer sur les accords éventuels.
fié DUS, nn homme charge de chais
présente au premier ministre
les doléaiecs des chômeurs
Les personnes qui se trouvaient dans
Witahall ont vu passer un étrange couple.
Deux hommes marchaient au milieu de
la chaussée. L’un, âgé d’une trentaine)
d’années, était nu-tête et "nu-pieds. Au-
tour de son cou, il avait enroulé une lour-
de], .chaîne Touillée, ses mains étaient cm- i.
prisonnées dans des menottes et des chai-1
.entouraient également ses chevilles. I
Spni compagnon était un veillard à Ion-*
gue barbe blanche. '
A l’ontrée de la rue où réside le premier, ;
ministre, les deux hommes, suivis par un |
groupe de curieux, Lurent interrogés par ;
les détectives de garde. Mais comme leurs !
intentions étaient pacifiques, le veillard i
fût autorisé à se rendre au numéro 1M
y remettre solennellement au Valet'de M*
Baldwin une pétition attirant l’attention
du cljeJ de l’Etat sur le sort des sans-tra- j
vail de Birmingham. J
L’homme enchaîné, un ancien sergent- ]
major, était venû à pied de cette ville à ;
Ldndres. i
-—ta— ' 1
Le bilan de la catastrophe en Floride !
New-York. — Le chiffre officiel (les morts
dans la catastrophe do Miami s’élève à 468. ^
, • *
oe . -i; i
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiHf
ÉPILOGUE DES TROUBLES
EN NE
Le re! limage neuf généraux
d'artillerie
Londres. — Ou mande de Madrid que le
I'" 1 (1 Fspagne a signé un décret mettant à
i * retraite !> généraux d'artillerie qui
avaient pris une certaine part à la. der-
nière rébellion.
rassemblés nationale sera réunie
en Novembre
Maris. — Mne dépêche de Madrid à l'A-
gen* e l'ournidr p révise qii'e Je gx^nérall
l’rmu* de Rivern vient d'annoncer que
I Assemblée Nationale sera réunie d;ms le
(•(Mirant du mois de Novembre.
Primo É lira
( i ilïiprlanleii Étalions
Saint-Sébastien. |,e président du con-
seil, general l'rimo «le Hi\cra, a fait, d im-
portantes déclarations aux journalistes. Le
nul principal du voyage des ministres, a-
l-il dit, avait, été de porter an souverain
I hommage de leur respect, et de leur iidé-
bh’ et ou même, temps de lui éviter .e
dérangement d’un déplacement à Madrid.
Fartant de la question de Tanger, le gé-
néral Primo de Hivera a exprimé l’espoir
d arriver a un*» solution pleinement, satis-
faisante ; ajoutant que les représentants
de la France, de l’Fspagne et de l’Angle-
terre auront probablement, au cours de la
deuxième quinzaine d'octobre, des conver-
sai ions préliminaires à ce sujet.
Lu ce qui concerne l’allilude de l’Kspa-
gne èmers la Société des Nations, le prési-
dent du conseil a déclaré qu’elle était aussi
légitime que définitive.
Parlant ensuite de la convocation pro-
chaine d’une Assemblée générale, dans la-
quelle l’élément ouvrier obtiendra vraisem-
blablement une quarantaine de sièges, ce
(pii est. la plus large représentation qu'il
eut Jamais dans un parlement, espagnol, le
général a exprimé son étonnement à l’égard
des craintes qui semblent se manifester de
la part de ceux qui prétendent que sa con-
vocation équivaudrait à un attentat contre
la Constitution et a ajouté que, bien au
contraire, il s agit de taire un pas vers une
situation normale et constitutionnelle.
Les ministres sont rentrés à Madrid rel
après-midi.
•
IfiNMBiNÉnfelK
La progression s’accentue
Sur le front nord. — L’opération réali-
sée par la l^Se division, dans la région
u Ouczzan, nous a donné un gain (Je ter’
rain de kilomètres en profondeur sur 15
kilomètres do front, ci a mis la ville sainte!
à 1 abri des incursions dissidentes
» SHrJe„fmnt sud- ~ Dans le cercle dos
Beni-Me1|al, des partisans Aït-Bomléb
Aiq-Hattar, Aïd-Mahmed et Aïd-Ougourdi
ont exécuté une opération de nettoyage
en pays AïtMazig, Malgré la résistance des
Ait-Mazig qui était appuyée par les A'I,
Isso, cette opération a réussi. Les partit
sans ont atteint le souk Ei-lïad, délogeai»!
1 ennemi et brûlfinf. 6 casbas.
Les portes de l’ennemi sont de 45 tués
A la suite de ce succès, les Ait-Mazio ont
entamé dos pourparlers de soumission
En zone espagnole, les colonnes opérant
chez les Khmès auraient été renforcées^
La colonne Rozas a pénétré chez les Beni-
Uassane où elle prit des otages. Colle du
colonel Cnpaz fait route vers le sud • oiiôi
a atteint le souk ü'Ka-Sept de TCAAE*
(®s fiool-Khaleti, ù 4 kilomètres au
nord de notre frontière.
•»' i ■ ;
. > Una catastrophe pris de Montereau
•-—r .drt
L’express de Lyon
tamponne un train
qui avait déraillé
On compte 3 morts et 25 fctesss
Monb'reuu. — l n grave accident de che-
min (le 1er s est produit ce malin à 5 h. /J<>,
à Vulaincs-sur-Seinc, près de Monleicau!
(.el aceidenl cs| dû à une rupture d'atte-
lage < | u i s’est produite a l’express 11 •> \e-
mml *!«• Lyon. Plusieurs wagons avaient
el • n nvcrsc> »ur la xoi<*, IOI’MJU OSI survenu
I express; io(i venant de Lyon également.
Le choc a etc lonnidablc et de nombreux
wagons ont été détruits.
A 1.0 heures, on eoniplail 7 morts et :»5
hit sses. Les Iravaux de déblaiement se pour-
siiivcul adivcmenl. On craint que d’autres
personnes aient péri dans la calaslrophe.
À cinquante kilomètres à l’heure,
le train tamponneur est arrivé
sur les wagons immobilisés
Montereau. - Voici quelques details sur
la catastrophe de chemin de fer qui a eù
lieu ce matin. L ixpre&3 112 a été tampon-
né par ia locomcuve de l’express 106 qui
arrivait à la vitesse ue 50 kilomètres à
l’heure. Par suite de ia nuit §t du brouil-
lard, le mécanicien de ce dernier convoi
n’a pas aperçu l’obstacle et sa machine est
venue écraser le fourgon. Seule une voi-
ture a résisté au choc.
Les rescapés ont organisé immédiate-
ment les secours aidés par les autorités et
un détachement de soldats envoyés de Fon-
tainebleau. Trois morts ont pu être déga-
gés ainsi que le mécanicien du train tam-
ponneur, lequel s* trouvait pris sous sa
machine. Les travaux de déblaiement con-
tinuent. Jusqu’à présent, on compte trois
morts et une vingtaine de blessés.
Les responsabilités de l’accident ne sont
pas encore établies. Les ingénieurs de la
Compagnie du P. L. M. sont arrivés sur
les lieux ainsi que le ministre des travaux
publics, l'ingénieur en chef du service de
l’exploitation et le préfet de Scïne-et-
Marne.
Le bilan de la Banque de Fraie
est jayoraiile
Paris. - Le bilan hebdomadaire de la
Ba.nque de France accuse une diminution
de 405.466.790 francs dans la circulation
des billets et une diminution de 450 mil-
lions (fa.ns les avances à l’Etat, coniparati-
/cment à la semaine précédente.
LES CHANGES
La Livre : 174.OO
Le Dollar 35.82
100 Pesetas 548.00
Dernières Nouvelles
Quatre ministres concussionnaires
vont être poursuivis en Bulgarie
Sofia. Lu cour d’appel vient, do dl-
ciilor do (leiiKUidor dos poursuites contre
quatre anciens ministres du cubilot Stam-
houliski, accuses de * oncussion. J.a Cham-
bre, consultés, ;i autorisé la demande de
poursuit*..
Bismark aura un monument à Coîcgne
Cologne. — l’n monument sera élové
dans la ville du Cologne à la mémoire de
Bismark. Dans le comité figurent MM.
Streocinunn et Luther qu: se sont inscrits
en tête de la liste.
Des allemands sont autorisés
à entrer au Maroc
Londres. — On mande de Tanger i\ la
« Morning Post » que 30 touristes alle-
mands, les premiers depuis la guerre, ont
débarqué à Tanger avec la permission du
sultan.;
Une Anglaise tente de traverser la Manche
Boulogne-sur-Mer. — La nageuse an-
glaise, miss Darmiug, a pris le départ
pour i;» traversée do lu Manche à la liage
cotte nuit à 21 b. 15 au cap Gris-Nez.
On construirait co Pologne des wagons
aménagés en salles de Cinéma
Varsovie. — Les représentants de l’im-
portante entreprise cinématographique
étrangère aurait obtenu du gouvernement
polonais la permission la lion des wagons aménagés exclusivement
pour des représentations cinématographi-
ques.
Les mineurs belges an secours
des grévistes
Bruxelles. — Le Comité national des mi-
neurs socialistes Belges a délibéré sur une
demande de grève de soutien en faveur
des grévistes anglais. Le Comité a voté un
ordre du jour se déclarant prêt à faire
droit à la demande des mineurs anglais,
sous réserve que les camarades Allemands
et polonais entreront aussi tans l’action.
En attendant, le Comité a voté >. n secours
de 200.000 francs.
En quelques mots
Vienne. — ITn congrès des libraires alle-
mands s’est ouvert à Vienne hier après-
midi.
Paris. — M. Poincaré a reçu ce matin,
une délégation du Groupe national des
auxiliaires des P. T. T. qui a entretenu le
président du Conseil de la situation du
personnel et de l’application de l’article
18 relatif aux victimes de la guerre de cel-
te administration.
■ *■ j * ■ *<ü
1 t- i f’’- ; i
RÉDACTION k ADMINISTRATION
11, Raa d«s Cordeliers ■ >«g
TlLtraoNi • ••SS
TlktéRAMMra I
INDÉPENDANT • PAU
CMtouu POSTAUX H* ir.m
BORDXAUX
PUBLICITÉ ;
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Fuit» divan J * —
Chronique looalf | » —
Éoboe etRonveUee ... 6 » —
IMMiMHIHIIIIIIIIIimiMBMiniiMiiiMiNMiiM'
'
I INDÉPENDANT
. DES BASSES-PYRÉNÉES
’
. „ JOURNAL RÉPUBLICAIN
La Publicité est reçgçanx Sureaux dg Journal
20 cent ,.
Emile ÛARET, Fondateur
1 * , ‘ • • * ' I
I»' AHWM - «""«.ÏM"
VENDREDI
24
SEPTEMBRE 1926
ABONNERENT! : I mil « uiil* lu
I P»o (fir ptrtitr) . W 33f 45'a
ï M»ir‘ l.-P. et Liait. 12 32 40 |
| Autres UéparL. 13 23 46 1
| Étranger....''..''.. 21 60 8S«ê
la rai UeisÉe
l-c roi Ho Scrliio, |o descendant d«
Çoorgos lo-Noir, doit, pondant son sé-
jour à Paris, roinuer do grands et no-
Idos souvenirs.
Il y est venu a | ago on fi*.s princes
lioritiors ont coutume do faire. loin
voyage d'apprentissage royal à travoix
les capitales. Mais, agi* do >S ans, eelui-
» i olait déjà un héros pur ol sévère dont
l«*s vicloiros cl les défaites apparie
naiont aux grands sujets de l'histoire.
Avant de connaître la gloire dou-
loureuse, l’épopée du martyre, le eru-
nliemont do son peuple, Alexandre de
Serbie avait été l'auteur joyeux cl ma-
gnifique, le collaborateur novice et. per-
pétuel d une grande victoire : à peine
entré dans l’adolescence, il s’élait mêlé
;i la lutte entreprise par les Mats bal-
kaniques contre la Turquie déjà germa-
nisée. L’étudiant en droit, le lauréat
de la jeune l'niversité serbe avait pris
le commandement, de ,1a première ar-
mer avec I aide du héros Boyovilch.
Sur les drapeaux neufs de. ses régi-
mnils, le prince avait inscrit en lettres
d’aurore et de feu les victoires de Ku-
manovo, de l’rilep et de Monastir, dé-
l*i*l dont le rapide éclat évoque à tra-
vers ! espace des siècles de la haute mé-
moire d un autre Alexandre que les
poètes et les peuples appellent Alexan-
dre le (irand.
l'uis vint la seconde guerre balkani-
que, sortant toute rouge et toute per-
fide de la trahison bulgare. I.e général-
prince conserva le commandement <|< i
sou armée cl couvrit de poussière lu-
mineuse, de poudre sanglante les éten-
dards déjà illustrés par le sang et l«
feu.
Alexandre n’clail donc pas un dc-
butanl au carrefour du courage el de
la stratégie quand se déchaîna la («lan-
de (merre. I.e roi Pierre, malade et bri-
sé. pouvait remettre en de telles mains
la régence du royaume et le comman-
dement suprême. Alexandre régna sur
son pays le temps qu’il y combattit (‘I
son premier litre fait encore autour
de son nom le bruit d’un clairon qui
sonna bien la charge. Ce victorieux,
pur de tout le passé, doit être vu à tra-
vers une défaite qui projette la lumiè-
re immorlcle et tragique d’un Crée y
el d’un Azincourt, sous l’auréole de
celle sortie de bataille où le succès du
vainqueur s’abîme dans l'éclat du vain-,
eu.
On ne louera jamais assez, la valeur
individuelle, la résistance eolleelive
des soldats paysans qu’Alexandre con-
naissait, aimait, (d ni* quittait que pour
les précéder dans le danger.
Au regard d’un jeune chef, toute ba-
taille est belle. Mais il est difficile d’être
grand dans la défaite. Alexandre se
réservait d étonner le monde pur la
splendeur de la retraite qui, de. l’riz-
rend à Seutari, conduisit en bel ordre
une armée rompue de fatigue et défail-
lante de faim.
Le chef était partout : en deux jours
et demi, il parcourait une route que le
général I’ulnick faisait en onze jours,
porté à bras d’hommes. GiAee à la ra-
pidité d’Alexandre, les solides débris
de la Serbie vivante trouvaient à Seu-
tari le gîte et un peu de nourriture.
bien ne troublait le calme, celle ver-
tu du héros, (pic le prince montrait
pour imposer à lous les vertus du sol-
dai. Quand les hydravions lançaient
des bombes sur le quartier général,
Alexandre mesurait, le danger d'un dé-
part el disait simplement :
— Je reste : restez I
IV même, il ne quitta Corfou qu’a-
près avoir surveillé l’embarquement
des troupes dont il restait le chef pour
les victoires inévitables des jours lu-
mineux.
*
* * ,
Après avoir quitté sa patrie changée
en un foyer d’inextinguible incendie,
Alexandre vint en France comme sur
une seconde terre natale.
Le réfugié n’avait pas oublié la jour-
née de printemps où, très puéril sous
les longues bouèles de ses cheveux, il
jouait à Cenève avec un camarade al-
lemand. Les deux enfants regardaient
une carte de géographie :
— Ça, sais-tu ce que c'est ? demanda
Alexandre, le doigt posé sur la France.
Silence du petit Germain.
— C’est la-patrie des braves, reprit
Alexandre.
Le géographe grandi arrive chez
nous domine 'chez lui : pendant la
guerre il est venu nous montrer qùe
son ardeur ne s’était pas brisée sur 1 es-
calier tournant de la défaite. Jeune ai-
gle blessé il a posé en France une aile
grandiose dont les pennes s’essuyaient
du sang versé pour s’envoler de nou-
veau. Venu maintenant en visiteur pri-
ve, U ge souvient des jours où il résis-
tait à l’assaut des jours contraires, où
les espoirs certains .allumaient d’or la
double croix de sa bannière où il en-
serrait dans le grave silence sa décision
de revanche, comme un glaive pré-
cieux dans un fourreau de fer.
\
• 1 • t . ...
Paris airne le charme déjà légendair
que le contraste du malheur et'du suc
eès donne à cette figure. Paris est émi
par celle tête pale aux traits intcl
ligenls et réguliers, par ces yeux d<
myope, à la fois doux et pénétrants
qui se fixent sur nos drapeaux serbes
Paris voit le roi chevaleresque aceom
pagné de la gracieuse reine, et Paru
les admire du même élan qui fil aimei
l’aigle blessé dans le rayon du soleil
de i()i(i.
Aujourd’hui comme jadis nous li-
sons dans ce rayon en lettres d’or el
d azur la réponse d’Alexandre aux pro-
positions de paix séparée faites par 1 ’A1-
lemagiie :
— La parole de la Serbie est engagée
jusqu’au bout.
Puissent tous les alliés garder Cette
fidélité.
JEAN DE BONNEFON.
«».--■ —
la rattj Partait
La data n’est pas définitivement arrêtée
l’aiiri. - On commence^ se Dréuceupçi;,
dans les milieux puileniêiitiuVes de ly daic
de lu rentrée parlementaire. telle du 15
octobre, qui était mise eu avant,, euïncidh
avec 1 e Congrès du parti radical, et il
II est |>as dans les intentions du gouver-/
nonienl de gêner les délibérai ions d’aucun
parti,
(-pendant, le president du conseil, dési-
reux d’assurer le vote du budget en temps
utile, voudrait voir utiliser avec profitj
tout au moins la dernière semaine d’octo-
bre. Aussi estime-t-un que les Chambres-y
seraient convoquées entre le 20 et le 25 oc-i
mbre environ.
A la présidence du conseil, on déclare
pie le gouvernemt ut. n’avait 1 pas eu à se
prononcer sur celle question et (pie ta
laie de convocation du Parlement n’étail
pas mirorc précisée
^ ,
11 NOVEMBRE 1918
20 SEPTEMBRE 1926 1
1918. L’armée allemande donne les pre.
miers signes de faiblesse, la discipline se
relâche, les troupes obéissent mal à leurs
chefs, les nouvelles de Berlin que reçoit
notre état-major disent le découragement
et annoncent la révolte prochaine. L’ar-
mée allemande,, dont lo moral s’affaiblit
ohaque jour, va-t-elle céder à notre pres-
sion ? La victoire est-elle proche ? Peut-
être, Clemenceau, ministre de la guerre,
reçoit de nos chefs d’armée des renseigne-
ments qui permettent tous les espoirs, ses
services dans la joie de ces heureuses nou-
velles demandent les directives nécessaires.
Si le triomphe approche, il faut préparer
la paix, et j'entends encore le chef du bu-
reau économique au Ministère de la guer-
re, le capitaine François Marsal, il fut de-
puis ministre et président du Conseil, me
dire ; il faut préparer la paix, il faut que
le président organise la Victoire, il faut
préciser ce que nous allons réclamer, il
/aut, en un mot, envisager dès maintenant,
le traité de paix. Et M. Clemenceau répon-
dait alors à tous ceux qui l’approchant lui
faisaient part de leurs appréhensions : « Je
fais la Guerre » et son chef de cabinet, de
sa voix coupante, ajoutait : Quand vous
voudrez faire la paix vous irez chercher
M. Briand. M. Clemenceau, lui, « fait la
guerre ».
Boutade, pensions-nous, et nous avions
raison, mais cruelle peut-être, car la paix
.nous a trouvé sans préparation aucune et
c’est la flotte allemande, les colonies alle-
mandes aux Anglais, pendant que l'armée
allemande se retire du territoire français,
secouée seulement par la révolution qui
gronde dans les rangs. A nous, Français,
on nous dit l'Allemand paiera, et le mot
parait suffire sans qu’aucune garantie sé-
rieuse ne nous soit donnée ou plus tard
conservée.
bept ans après, c’est Briand qui nous
apporte les accords de Locarno, c’est lui i
dont tous les efforts tendent à forger une -
paix durable, fondée sur une confiance ré- 1
ciproque, l’oubli de9 haines, le règlement J
de tout ce qui peut diviser ou offenser. Vie- (
torieux, nous avons le droit et humaine, l
nous avons le devoir de nous efforcer d’éla-
borer le statut de la paix européenne et (
dans cette tentative généreuse nous ne pou-
vons qu’applaudir aux initiatives de M.
Briand. Mais il ne faut pas que notre dé-
sir de paix s’aocompagne de faiblesses, il
ne faut pas nous payer de mots. On nous
a déjà dit, lee Allemands paieront. Mé- ,
fions-nous encore quand on nous dit les '
Allemande veulent la Paix. Il n’est de
bonne affaire que quand les deux parties
sont contentes donnant donnant. Si PA*-
temagne veut réollement la, paix, qu’elle
nous en donne des témoignages évidents,
qu’elle cesse toutes oee manifestations bel-1
liqueuses, que sa démocratie nous dpnne !
les gages évidents qu’elle a, à jamais, ro-
nonoé à la: restauration 'rds ceux dont la I
faiblesse du monde a laissé lee crimes im-
punis, que nous sentidns que c’est l’âme
même de l’Allemagne qui, par la voix de
Stresemann, fait entendre sa volonté et
peut-être alors M. Clemeneeau aura-t-il
raison.
Briand nous apportera la paix. Mais
pourquoi faut-il que huit ans de misères se
soient éooulés. Pourquoi ? C'est aux parle-
ments de répondre.
* X. X.
' ' ' r '
. *■—*— 1 - , i , .1 „ —
L’Ambassadeur d'Angleterre à Berlin
^ prend sa retraite
é
•""•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■m
Doit-on s’attendre à des difficultés turco-persanes ?
La Commission allemande des Affaires Etrangères
va demander des explications à M. Stresemann
— —
EN TCHECOSLOVAQUIE A BUDAPEST EN LITHUANIE
M. Benes, president du conseil ministre des Des conversations financières importantes . La presse lithuanienne commente vinomeni
offanes étrangères, a etc réélu chef du part, vont s'engager entre tes directeurs de la Reiclis- les déclarations faites à Genève ». r M x/n s-
soc,al,sic tchécoslovaque t. Assemblée, lut a banU et de la Banque Nationale de Hongrie. manu. Rite estime une les £ té Jts lilhmniT*
adressé un vole de confiance au cours dune M. Sehaeht, président de la Reichshank, vient /, Me met seraient menacés p i le faWaMPU
réunion tenue a Brenn. — M. Stribmy, tidhé- d'arriver à Budapest où il a été reen par M. le nui une sieae au Conseil JJ h, K ul 1, v
renl an fascisme, a été exclu du parti. Popooic. \tions J Conseil de la Société des Na-
» ■■■ 111 ■ 1 ■ ■ —
- - ■ ———- -
@555; LES RÉSULTATS DE L ENTREVUE DE TH0IRY
■’ • -, y T flNRr r , ♦ •
M. Stresemann aura une majorité au Reichstag
élS(W“dn1lete hîto“ «ïmll? UTOrt!? ' c""’"lissin" llo‘mer «rosse ('lire I>1«» ropld«m«nt possible le
..ion tri-s imporfii.ite ua^Uébut de lanseinai- au fP.uvertiement, car la plupart HeirMa* demeurera donc sans érho. I.e
ne prochaine, pour entendre les explicn-Iî, S(,S me,nbics approuvent entièrement Reichstag ne se réunira que dans Te dêbul
lions de M, Stresemann sur son séjour h ’ *■attitude de M. Stresemann. du mois de novembre, probablement à la
la Société des Nations. * La demande des communistes tendant à date du 3.
'■iiiiiiimiiiiiiniiiiiiiimimiiiiiimiiimiimiiiiimiiiimmiiiiiimiimiii
Est-ce un départ volontaire?
Un adversaire de la France
quitte son poste à Berlin
Londres. — Lord d’Abernon, ambassa-
deur d’Angleterre à Berlin, vient de quitter
Londres afin d'aller présenter au president
Hindenburg ses lettres de rappel
I l.ord d'Abernon, qui s'est toujours montré
d'adversaire de la France, quitte l'ambassade
d’Angleterre à Berlin. Son dé(\.irt sonnent an-
noncé, aujourd'hui officiel, ou lendemain des
eut revues de MM, llriand et Stresemann revêt
un caractère, de particulière importance.]
L’ “ Ordre ” fasciste
Home. — Luc ireulaine de fascistes en
armes ont envahi, à Milan, les bureaux de
la rédaction de I’ « Avanli » et y ont tout
détruit. Les dégâts s'élèvent à /IO.OOO lires.
Ils ont également saccagé les bu-
reaux et l'imprimerie du journal commu-
niste F « huila », le cabinet d’avocat du
député Trêves, leader socialiste unitaire el
celui de l’avocat ('.lerici, socialiste maxima.-
lisle. Livres, dossiers, documents, rien n’a
été respecté.
üüT nosÉirn e» fielgiqKt
La stabilisation dn franc
Bruxelles. — Le Conseil des ministres
qui vient de se réunir sous la présidence
de M. Jaspa r, a été consacré, principale-
ment, à l’examen des questions financiè-
res.
Le communiqué enregistre tout d'ubora
les progrès du plan de stabilisation moné-
taire que MM. brunequi et Moutard oui
arrêté. L’équilibre du budget est réalisé .
la dette flottante intérieure consolidée ;
une partie importante de la dette flottant*
extérieure est remboursée ; le Trésor pos-
sède des devises appréciées sufflsammem
pour assurer le service de la dette exté-
rieure consolidée pendant de nombreux
mois, et la Banque nationale dispose des
devises nécessaires pour parer au mouve-
ment désordonné dos changes.
Le communiqué constate que le terrain
est ainsi déblayé pour la stabilisation du
franc qui constitue la dernière étape du
plan financier, la réforme monétaire se ré-
sumant en une simple opération technique
dès lors que la stabilisation légale est rétv
lisée.
Le gouvernement annonce qu’il procède-’
ni à la stabilisation prochainement ; aus-
sitôt que tous les éléments de succès se-
ront réunis. A cet effet, il est dès mainte-
nant en contact avec les banques privées
et étrangères ainsi qu’avec les banques
d’émission des pays étrangers, afin de
faire aboutir l’emprunt nécessaire pour
mener à. bien la réforme.
Co communiqué est une réponse et un
démenti aux informations selon lesquelles
le gouvernement ne serait pas déidé à
réaliser sans délai la réforme. *
Les déclarations do M. Fr&ncqoi
Commentant ce communiqué, le ministre
des finances vient de faire à la presse bel-
ge, une lo’ngue «déclaration pour affirmer
que 'le gouvernement après avoir obtenu
l’équilibre budgétaire, continue à poursui-
vre l’exécution normale de .sou projet de
stabilisation- ds la monnaie nationale.
’ M. Francqui a ajouté qu’il déplorait ces
manoeuvres auxquelles se livraient cer-
tains spéculateurs aidés malheureusement
! par des Belges. Il a terminé en disant que
i c’est à la partie saine de la population
j qu’il appartient de réagir contre ces agis-
sements, car c’est entre ,ses mains, enire
.se? piains seules, que se trouvent les ar-
mes capables de repousser viotoriéuaemept
cette offensive néfaste.
ulM nji N mïT
Uns nouvelle agression
Paris. — Cette nuit, au Bote de Boulo-:
gno, un chauffeur de taxi a été attaqué
par cinq individus, qui, so,us la menace
de couteaux, lui ont dérobé 3.500 francs et
ses papiers. Ces individus ont pris ensuite
la fuite.
imiiimiimiimimmmmiiiimiiiHimiimmiimiiiiHmiimmmmimii
La Turquie
montre de l'inquiétude
vis-à-vis de la Perse
Enver Pacha ancien ministre de la guerre
Tnrc serait disposé à reconstituer
l’armée persane
Damas. — D'après dos informations éma-
nant dos milieux arabes on rolalions avee
la Perse, Laver Paeba serait vivant et s’em- I
ploierait à jouer eneoj’e. un rôle politique..
Suivant celle nouvelle, l’ancien ministre do*
Ja guerre turc se trouverait à la frontière
Iuroo-persane ehez le chef d’une Irilm no-
made (pii l’aurail recueilli après sa bles-
sure reçue dans le. Caucase.
Lnver-Pachu aurait offert ses services au
shah de Perso en vue de la réorganisation
de son armée.
La nouvelle de la réapparition d’Lnvcr-
Paelia n’est pas sans causer, une certaine
émotion à Angora. Kemal-Paeba serait in-
quiet des intrigues possibles de cet adver-
saire redoutable.
La Grève anglaise
Les négociations ss poursuivent Mienient
Londres. — L’entrevue que les princi-
paux membres du comité exécutif des i u i
neufs ont eue à Downing Street avec M.
Baldwin et quelques-uns de ses collcgmv
— entrevue qui s'est prolongée fort tard
dans la nuit — n’a abouti à aucun résul-,
at concret. 11 parait néarnmoins que cette
première prise de contact a servi à débla-
yer une partie du terrain et que les lea-
lers des mineurs se seraient déclaré)*
prêts non seulement à consentir une ré-
duction de salaires, à accepter le rapport
ntégrul de la commission royale (l’enquête
nais même, dans un certain cas, à envi-
ager le remplacement d’une augmenta-
mn de la journée de travail.
tes délégués ouvriers viennent à compta
Il y a lieu d’observer que les négociiv
ioils ne sont pas rompues et de souhaiter*
[ue le gouvernement découvrit le moyen
le concilier ses propositions avec les con-
tre-propositions de la Fédération minière.
Celle-ci) dépassant son mandat, et danjs*
un esprit de conciliation, se serait décla-j,
rée prête à accepter les accords de dis-
trict, à condition .tyütel'ois que les mem-
bres de la commission royale d’enquête
forment le tribunal d'arbitrage appelé à
statuer sur les accords éventuels.
fié DUS, nn homme charge de chais
présente au premier ministre
les doléaiecs des chômeurs
Les personnes qui se trouvaient dans
Witahall ont vu passer un étrange couple.
Deux hommes marchaient au milieu de
la chaussée. L’un, âgé d’une trentaine)
d’années, était nu-tête et "nu-pieds. Au-
tour de son cou, il avait enroulé une lour-
de], .chaîne Touillée, ses mains étaient cm- i.
prisonnées dans des menottes et des chai-1
.entouraient également ses chevilles. I
Spni compagnon était un veillard à Ion-*
gue barbe blanche. '
A l’ontrée de la rue où réside le premier, ;
ministre, les deux hommes, suivis par un |
groupe de curieux, Lurent interrogés par ;
les détectives de garde. Mais comme leurs !
intentions étaient pacifiques, le veillard i
fût autorisé à se rendre au numéro 1M
y remettre solennellement au Valet'de M*
Baldwin une pétition attirant l’attention
du cljeJ de l’Etat sur le sort des sans-tra- j
vail de Birmingham. J
L’homme enchaîné, un ancien sergent- ]
major, était venû à pied de cette ville à ;
Ldndres. i
-—ta— ' 1
Le bilan de la catastrophe en Floride !
New-York. — Le chiffre officiel (les morts
dans la catastrophe do Miami s’élève à 468. ^
, • *
oe . -i; i
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiHf
ÉPILOGUE DES TROUBLES
EN NE
Le re! limage neuf généraux
d'artillerie
Londres. — Ou mande de Madrid que le
I'" 1 (1 Fspagne a signé un décret mettant à
i * retraite !> généraux d'artillerie qui
avaient pris une certaine part à la. der-
nière rébellion.
rassemblés nationale sera réunie
en Novembre
Maris. — Mne dépêche de Madrid à l'A-
gen* e l'ournidr p révise qii'e Je gx^nérall
l’rmu* de Rivern vient d'annoncer que
I Assemblée Nationale sera réunie d;ms le
(•(Mirant du mois de Novembre.
Primo É lira
( i ilïiprlanleii Étalions
Saint-Sébastien. |,e président du con-
seil, general l'rimo «le Hi\cra, a fait, d im-
portantes déclarations aux journalistes. Le
nul principal du voyage des ministres, a-
l-il dit, avait, été de porter an souverain
I hommage de leur respect, et de leur iidé-
bh’ et ou même, temps de lui éviter .e
dérangement d’un déplacement à Madrid.
Fartant de la question de Tanger, le gé-
néral Primo de Hivera a exprimé l’espoir
d arriver a un*» solution pleinement, satis-
faisante ; ajoutant que les représentants
de la France, de l’Fspagne et de l’Angle-
terre auront probablement, au cours de la
deuxième quinzaine d'octobre, des conver-
sai ions préliminaires à ce sujet.
Lu ce qui concerne l’allilude de l’Kspa-
gne èmers la Société des Nations, le prési-
dent du conseil a déclaré qu’elle était aussi
légitime que définitive.
Parlant ensuite de la convocation pro-
chaine d’une Assemblée générale, dans la-
quelle l’élément ouvrier obtiendra vraisem-
blablement une quarantaine de sièges, ce
(pii est. la plus large représentation qu'il
eut Jamais dans un parlement, espagnol, le
général a exprimé son étonnement à l’égard
des craintes qui semblent se manifester de
la part de ceux qui prétendent que sa con-
vocation équivaudrait à un attentat contre
la Constitution et a ajouté que, bien au
contraire, il s agit de taire un pas vers une
situation normale et constitutionnelle.
Les ministres sont rentrés à Madrid rel
après-midi.
•
IfiNMBiNÉnfelK
La progression s’accentue
Sur le front nord. — L’opération réali-
sée par la l^Se division, dans la région
u Ouczzan, nous a donné un gain (Je ter’
rain de kilomètres en profondeur sur 15
kilomètres do front, ci a mis la ville sainte!
à 1 abri des incursions dissidentes
» SHrJe„fmnt sud- ~ Dans le cercle dos
Beni-Me1|al, des partisans Aït-Bomléb
Aiq-Hattar, Aïd-Mahmed et Aïd-Ougourdi
ont exécuté une opération de nettoyage
en pays AïtMazig, Malgré la résistance des
Ait-Mazig qui était appuyée par les A'I,
Isso, cette opération a réussi. Les partit
sans ont atteint le souk Ei-lïad, délogeai»!
1 ennemi et brûlfinf. 6 casbas.
Les portes de l’ennemi sont de 45 tués
A la suite de ce succès, les Ait-Mazio ont
entamé dos pourparlers de soumission
En zone espagnole, les colonnes opérant
chez les Khmès auraient été renforcées^
La colonne Rozas a pénétré chez les Beni-
Uassane où elle prit des otages. Colle du
colonel Cnpaz fait route vers le sud • oiiôi
a atteint le souk ü'Ka-Sept de TCAAE*
(®s fiool-Khaleti, ù 4 kilomètres au
nord de notre frontière.
•»' i ■ ;
. > Una catastrophe pris de Montereau
•-—r .drt
L’express de Lyon
tamponne un train
qui avait déraillé
On compte 3 morts et 25 fctesss
Monb'reuu. — l n grave accident de che-
min (le 1er s est produit ce malin à 5 h. /J<>,
à Vulaincs-sur-Seinc, près de Monleicau!
(.el aceidenl cs| dû à une rupture d'atte-
lage < | u i s’est produite a l’express 11 •> \e-
mml *!«• Lyon. Plusieurs wagons avaient
el • n nvcrsc> »ur la xoi<*, IOI’MJU OSI survenu
I express; io(i venant de Lyon également.
Le choc a etc lonnidablc et de nombreux
wagons ont été détruits.
A 1.0 heures, on eoniplail 7 morts et :»5
hit sses. Les Iravaux de déblaiement se pour-
siiivcul adivcmenl. On craint que d’autres
personnes aient péri dans la calaslrophe.
À cinquante kilomètres à l’heure,
le train tamponneur est arrivé
sur les wagons immobilisés
Montereau. - Voici quelques details sur
la catastrophe de chemin de fer qui a eù
lieu ce matin. L ixpre&3 112 a été tampon-
né par ia locomcuve de l’express 106 qui
arrivait à la vitesse ue 50 kilomètres à
l’heure. Par suite de ia nuit §t du brouil-
lard, le mécanicien de ce dernier convoi
n’a pas aperçu l’obstacle et sa machine est
venue écraser le fourgon. Seule une voi-
ture a résisté au choc.
Les rescapés ont organisé immédiate-
ment les secours aidés par les autorités et
un détachement de soldats envoyés de Fon-
tainebleau. Trois morts ont pu être déga-
gés ainsi que le mécanicien du train tam-
ponneur, lequel s* trouvait pris sous sa
machine. Les travaux de déblaiement con-
tinuent. Jusqu’à présent, on compte trois
morts et une vingtaine de blessés.
Les responsabilités de l’accident ne sont
pas encore établies. Les ingénieurs de la
Compagnie du P. L. M. sont arrivés sur
les lieux ainsi que le ministre des travaux
publics, l'ingénieur en chef du service de
l’exploitation et le préfet de Scïne-et-
Marne.
Le bilan de la Banque de Fraie
est jayoraiile
Paris. - Le bilan hebdomadaire de la
Ba.nque de France accuse une diminution
de 405.466.790 francs dans la circulation
des billets et une diminution de 450 mil-
lions (fa.ns les avances à l’Etat, coniparati-
/cment à la semaine précédente.
LES CHANGES
La Livre : 174.OO
Le Dollar 35.82
100 Pesetas 548.00
Dernières Nouvelles
Quatre ministres concussionnaires
vont être poursuivis en Bulgarie
Sofia. Lu cour d’appel vient, do dl-
ciilor do (leiiKUidor dos poursuites contre
quatre anciens ministres du cubilot Stam-
houliski, accuses de * oncussion. J.a Cham-
bre, consultés, ;i autorisé la demande de
poursuit*..
Bismark aura un monument à Coîcgne
Cologne. — l’n monument sera élové
dans la ville du Cologne à la mémoire de
Bismark. Dans le comité figurent MM.
Streocinunn et Luther qu: se sont inscrits
en tête de la liste.
Des allemands sont autorisés
à entrer au Maroc
Londres. — On mande de Tanger i\ la
« Morning Post » que 30 touristes alle-
mands, les premiers depuis la guerre, ont
débarqué à Tanger avec la permission du
sultan.;
Une Anglaise tente de traverser la Manche
Boulogne-sur-Mer. — La nageuse an-
glaise, miss Darmiug, a pris le départ
pour i;» traversée do lu Manche à la liage
cotte nuit à 21 b. 15 au cap Gris-Nez.
On construirait co Pologne des wagons
aménagés en salles de Cinéma
Varsovie. — Les représentants de l’im-
portante entreprise cinématographique
étrangère aurait obtenu du gouvernement
polonais la permission
pour des représentations cinématographi-
ques.
Les mineurs belges an secours
des grévistes
Bruxelles. — Le Comité national des mi-
neurs socialistes Belges a délibéré sur une
demande de grève de soutien en faveur
des grévistes anglais. Le Comité a voté un
ordre du jour se déclarant prêt à faire
droit à la demande des mineurs anglais,
sous réserve que les camarades Allemands
et polonais entreront aussi tans l’action.
En attendant, le Comité a voté >. n secours
de 200.000 francs.
En quelques mots
Vienne. — ITn congrès des libraires alle-
mands s’est ouvert à Vienne hier après-
midi.
Paris. — M. Poincaré a reçu ce matin,
une délégation du Groupe national des
auxiliaires des P. T. T. qui a entretenu le
président du Conseil de la situation du
personnel et de l’application de l’article
18 relatif aux victimes de la guerre de cel-
te administration.
■ *■ j * ■ *<ü
1 t- i f’’- ; i
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