Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1901-05-25
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 mai 1901 25 mai 1901
Description : 1901/05/25 (A34,N187). 1901/05/25 (A34,N187).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52663609
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/04/2020
aitu&tioa de le viticulture et de cer-
taine« mesure* A prendre pour subs-
tituer l'usage du vin naturel et des
boissin hygiéniques à la consomma-
tion (le l’alcool.
M. Caillaux, ministre des finances,
indique qu’à la suite de pl’aplioation
de la loi sur les boissons, la consom-
mation du vin et du cidre a augmenté
de 50 0/0 pendant les quatre pre-
miers mois.
> La consommation du vin biano
s’est substituée dans une très large
mesure à celle de l’absinthe.
Ministère de la Marine
Le capitaine ne vaisseau Bouvier
est nommé contre-amiral.
S A. 20
Le successeur de M. Revoil
On oonfirme que M. Saint-René
Taillandier, remplacera M. Revoil,
ministre de France au Maroc.
Cette nomination sera définitive
quand M. Revoil aura quitté Tan-
ger après le règlement de l’affaire
Pouzet.
Naufrage d'une barque
Cherbourg. — La barque dépêché
u Henri-Auguste n s’est perdue près
de St-Wast à la Houg-ue.
L’équipage comprenant six marins
a péri.
Les orages
Saint Etienne — Un violent orage
a éclaté hier soir dans la région
causant de grands dégâts dans plu-
sieurs localités du departement Les
vignes ont été endommagées et les
terres ravinées.
En Russie
St-Pétersbourg. — Une agitation
sourde continue a regner parmi les
ouvriers.
5 h. 45
CHAMBRE DES DEPUTES
La séance est ouverte à 2 h. 15
sous la présidence de M. Deschanel.
Le général André ministre de la
guerre dépose un projet de réiorme
du code de justice militaire.
M. Jourde applaudit à cette ini
tiative.
Le projet est renvoyé A la com-
mission de législation criminelle.
M Marchai cède son tour de pa-
role à M. Morinaud qui interpelle
sur les troubles de Margueritte, en
Alg> rie.
L’orateur démontre que la situa-
tion en Algérie est au moins inquié-
tante.
Il ne s’agit pas, dit-il, de parler de
réformes, il faut avant tout rétablir
l’ordre menacé.
L’orateur entre dans de menus dé-
tails et lit de nombreuses dépositions.
Quand il arrive à parler de la belle
conduite de l’institutrice de Margue-
ritte pour laquelle il demande la
croix d’honneur; toute la Chambre
s’associe par une touchante manifes-
tation à cet hommage rendu A l’hé-
roïque petite fonctionnaire et A cette
demande.
La séance continue.
VOIR DERNIÈRE HEURE 3"* PIGE
PAU, U 24 Mai 1901
LA POLITIQUE
L'esprit sénatorial.
La loi des associations au Luxembourg.
La méthode opportuniste.
Le vote par le Sénat de la loi sur
les associations n’ajamaisfait de doute
pour nous. C’est au Luxembourg que
s’est réfugié ce vieil esprit républicain
modéré mais ferme que la légèreté ra-
dicale a tant raillé jusqu’au jour oü le
Sénat a, par sa vigueur et sa résolu-
tion, écarte de la République les plus
graves dangers.
11 n’y a pas un argument plus fort
contre les impatients et les aéclama-
teurs qui reprochent aux progressistes
de ne pas être assez radicaux que cette
constatation que le Sénat, citadelle de
la République, est profondément im-
prégné de cet esprit opportuniste qu’on
a taut désigné sans lasser la sagesse
et l’énergie des vieux républicains de
l’école de Gambetta et de Jules Ferry.
Il y a entre le radicalisme des comi-
tés e"i des journaux da côterieet l’esprit
sénatorial la différence qui existe entre
la dèclamatiou et l’action.
Le Sénat ne déclame pas, il agit. •
C’est ainsi que font les modérés. Cela
leur vaut la- fortune d’dtre traités de 1
radicaux par les cléricaux et de clé- {
ricaux par les radicaux.
l
Nous sommes doue certains du vote
du Sénat. Ii se peut qu’il remanie la 1
loi. Ceux qui se prétendent bien infor-
més pensaient généralement que le
Sénat devait introduire dans le texte y
voté par ta Chambre deux modifies- ,
lions : il refuserait d’interdire le droit i
d’eu'soign#r aux membres des congrè- i
gâtions dissoutes et 11 concéderait au n
fouvertement et non au Parlement le
roit d’autoriser les congrégations.
C est cette dernière solution que nou s
avions demandée.
Depuis hier, on peut sortir des on dit.
Le Sénat a nommé la commission char-
gée de 1 examen du projet, et sa com-
position est telle qu’on peut être assuré
que la loi sera votée. Les modifica-
tions, s’il y en a, ne seront probable-
mant. Pa,r des adoucissements.
Voici l’analyse des votes par bureau.
Dans le premier bureau, M. Demole,
favorable, est élu au premier tour ; M. Cla-
mageran, favorable, est élu au deuxième
tour par 16 voix contre 13 à M. Rambaud,
hostile.
Au deuxième bureau, MM. Loporché et
Aucoin, favorables (le second avec modifi-
cations de détail), sont élus par 14 et 13
voix. M. Cazot a obtenu 10 voix et M.
Sébllne 6.
Au troisième bureau, MM. de Casablanca,
17 voix, et Slihol, 16 voix, tous deux hosti-
les, sont élus contre MM. Chaumlé.ll voix,
et Trarieux, 10 voix.
Au quatrième bureau, MM. de Sal et
Bernard, favorables à la loi, sont élus par
10 voix contre M. Cornil, 9 voix, et M. de
Moutfort, 8 voix.
Au cinquième bureau,M. Combes,17 voix,
et M. Maxime Lecomte, 16 voix, tous deux
favorables, sont élus ; M. Guérin a 3 voix
et M. Légludie, 1 voix.
Le sixième bureau a nommé au premier
tour M. Thézard, favorable à la loi avec
quelques modifications do détail ; M. Thé-
zard est élu par 14 voix contre 13 à M.Repi-
quet, libéral. M. Savary, favorable,obtient
13 voix aussi, et M. Üuthenin-Chaiaadre,
hostile, 12 voix. Au second tour, M. Repi-
qaet, hostile aux dispositions concernant
l’enseignement et l’autorisation préalable,
est élu par 14 voix contre 13 a M. Savary.
Au septième bureau, M. Delpech,14 voix,
et M. Guyot (du Rhône), 13 voix, favora-
bles, sont élus contre M. de Courcel, 12
voix, et M. Berenger, 11 voix, hostiles.
Au huitième bureau, MM. Franck-Chau-
veau et Milliard, hostiles, sont élus contre
M. Magnieu (de Saône-et-Loire) et M Th.
Girard. M. Franck-Chauveau a été élu au
premier tour par 16 voix ; M. Milliard a ôté
élu au second lour par 15 voix.
Au neuvième bureau, au premier tour,
M. Alfred Môzières, hostile, est élu par 14
voix ; MM. Valiô et Miniès-Lacroix, favora-
bles,^ en ont 12 ; M. Demarcey, hostile, 11 ;
M. Fruchier, hostile, 3. Au second tour,
M. Vallé, favorable, est élu par 13 voix
contre 12 à M. Oemarçay, hostile ; il y a
un bulletin blanc.
La Commission, on le voit, com-
prend douze sénateurs favorables à la
loi et six défavorables.
La Commission nommera aujour-
d’hui môme son bureau, et dès le mois
prochain le rapport sera prêt. La loi,
malgré l’incident Lur-Saluces pourra
être volée avant le 15 juillet.
A ce moment-lA du programme que
M. Waldeck-Rousseau développa à
Toulouse il ne restera plus A réaliser
que le dernier terme de la série, la
réforme des retraites ouvrières.
Tout le reste aura ôté accompli avec
cette méthode rigoureuse et pour ainsi
due scientifique que Gambetta appela
l’opportunisme.
Par lui on pratique la seule politi-
que loyale la politique des résultats.
OCTAVE AUBERT.
BBS DETTES
au prinoa Henri Je Meckiambourg-Strelitz
Nous lisons dans les Hamburger Nachri-
chten :
* Le Prince de Mecklenburg-Strelitz,
mari de la reine de Hollande, a, comme
oiûcier de l’armée prussienne, fait des
dettes pour plus d’un million de marcks.
Après son mariage, les créanciers ont
fait valoir leurs réclamations ; mais la
reine a simplement refusé de payer.
Les personnes bien informées nous assu-
rent que les scènes de tamilie qui ont eu
lieu a ce sujet et qui jusqu’à présent étaient
Inconnues à la cour de Hollande, ont rendu
malade la reine mère.
(Paris-Nouvelles).
MUVELLESJ.OCWLES
Monument Gambetta.
MM.
Sallaberry, notaire à Mautéon,
président du Conseil d’Arrond. 5 00
D' Monod 5 00
Eugène Paul Rey 5 00
15 00
Liste précédente 477 50
Total 492 50
Par arrêté du ministre des finances, en
late du 15 mai 1901 (exécution de la loi du
18 mars 1888, relative aux emplois réser-
ves aux sous-offleiers rengagés), M. Ailô-
?re, Joseph, adjudant au 2» régiment d’in-
’&nterie de marine, décoré de la médaille
unitaire, a été nommé k la recette bura-
iste de Garlin.
Les Dates d’Appel
et de Renvoi de la Classe. 1
La réduction projetée de la durée du ser- <
militaire impose l’obligation de recher-
iuor les moyens de maintenir et d’accroilre i
nôme la valeur générale de l’armée comme i
nslrument de guerre. Comme mesure y
itfle, M. .Gervais propose le changement (
des époques d’appel et de renvoi des classes
du contingent.
Le changement consisterait, au lieu d’ap-
peler la nouvelle classe du lw au 15 novem-
bre, et de renvoyer la classe instruite vers
le 20 septembre, à ouvrir la période d’ins-
truction militaire vers le 15 mars, pour la
clore vers le 15 décembre.
Les avantages qu’on retirerait de cette
modification seraient, suivant M. Gervais :
d’abord de fournir, par l’emploi meilleur
des bonnes saisons, des conditions plus
favorables 4 l’instruction en campagne, de
donner plus de temps et aussi d’apporter
par un aoelimatement moins rigoureux une
amélioration sensible à l’hygiène générale
de l'armée.
Coor d’Assises des Basses-Pyrénées.
Président : M. JOUGUAHD.
Assesseurs : MM. CHAUDREAU et DUPUY,
conseillers à la Cour d’Appel.
Audleno» du vendredi 24 MaI.
l* AFFAIRE. — Attentats à la pudeur.
La plupart des aeeusés qui comparais-
sent devant la Gour d’assises pour attentats
4 la pudeur sont des vieillards ou bien des
gens qui n’ont ni domicile fixe ni moyens
d’existence Cependant l’accusé est un jeune
homme de 27 ans, cocher au service d’un
propriétaire de Biarritz, le huis-clos a été
prononcé.
M. Chassain, substitut du procureur
général, soutient l’accusation.
M* Belin présente la défense de l’accusé.
Le jury ayant rapporté un verdict alfir-
matlf avec le bénéfice des circonstances
atténuantes la Cour condamne G , 4
un an de prison.
Aussilôt que la condamnation a été pro-
noncée, le jury a demandé 4 signer un
recours en grâce.
2“ AFFAIRE. — Vols qualifiés.
Quoique n’élant âgé que de 17 ans,
l’accuse Jean Bensillie, a des instincts per-
vers, et 11 a subi déjà deux condamnations
pour des vols commis dans des maisons
d’habitation.
Ce jeune homme qui est forgeron 4
Lasseubetat, appartient 4 une famille de
maraudeurs, puisque le père n’a pas subi
moins de onze condamnations pour vol ou
tentative de vol.
C’est ainsi que le lundi 11 février 1901,
vers midi et demi, il pénétra dans la maison
de Mario-Pascale Camps, veuve Maysou-
nave-Peyrue, propriétaire au Haut de Gan,
Sui en ee moment était absente et où
ensillie fit main brsse sur une somme de
12 fr. 75, après avoir bouleversé une com-
mode et une armoire.
Pour pouvoir s’introduire dans la maison
Bensillie escalada par la croisée après en
avoir brisé un carreau.
Se voyant surpris par la femme Maysou-
nave, il prit la fuite t travers champs en
baissant la tête de façon à ne pas être
reconnu.
Un second vol fut commis quelques ins-
tants après au préjudice du nemme Tré9ar-
rieu, dont la maison est situé sur le bord
de la route de Pau 4 Oloron et non loin de
la propriété Maysounave-Peyruc ; l’auteur
de C9 vol pour le commettre avait dû pour
s’introduire escalader deux murs de clô-
ture,
Dans une chambre du l*r étage, il s’em-
para d’un portemonnaie contenant une som-
me de 35 fr.
Les soupçons de Trésarrieu se portèrent
aussitôt sur Benssilhé, Jean, dit Joannôs,
qui iéside avec ses parents dans la commu-
ne de Lassaubetat, à une petite distance de
chez lui qui avait été vu par plusieurs per-
sonnes passant 4 deux reprises devant la
maison Trésarrieu quelques instants avant
le vol.
Interrogé par la gendarmerie,Benssilhé
déclara n’ôtre passé ni près, ni loin des
maisons où ce vol avaient été commis. Ce-
pendant il fut reconnu par la femme May-
sounave-Peyruc et par plusieurs personnes
qui avaient remarqué ses allées et venues
dans ces parages.
Malgré les charges accablantes relevées
contre lui l'accusé a persisté dans ses dé-
négations.
M. Chassain,substitut du procureur géné-
ral occupe le siège du ministère public.
M* Bellln, est assis au banc de la défense.
Après quelques minutes de délibération
le jury rapporte un verdict affirmatif et
accorde des circonstances atténuantes.
La Cour condamne Bensillié, 4 deux ans
de prison.
FÊTES FÉLIBRÉENNES
DE L’ESCOLE GASTOU FÉBUS
Les souscripteurs au banquet du 27 Mai
sont invités 4 se présenter 7, PLACE ROYALE
au Secrétariat général de la Société, pour
retirer leurs cartes.
Le bureau sera ouvert le samedi 25 mai,
de neuf heures du matin à midi et dans
la journée de deux à quatre heures.
Le Dimanche, toute la matinée.
Le Président : ADRIEN PLANTÉ.
Fêtes Féllbréennes des 25 et 26 mai.
Samedi 25 mai à 5 heures 49 : Réception
4 la Gare de Frédéric Mistral et du Capoulié
du Félibrige.
Le soir 4 8 heures 1/2 Retraite aux
flambeaux.
Itinéraire : Place Gramont, rues Borde-
nave d’Abère, Préfecture, St-Louis, Place
Royale (rue est), Boulevard des Pyrénées,
\venue Cazenave de la Roche, rues du
Lycée, Gachet, Serviez, Montpensier, d’Or-
éans et Place de la Haute-Plante.
Dimanche 26 mai de 3 heures a 5 heures,
:on cours de chars attelés et décorés.
Départ du dédié 4 trois heures. — D'né-
'aire : Boulevard des Pyrénées (ouest),
*ues contournant la Place Royale, Boule-
vard des Pyrénées (est), allée carrossable
lontournant h l’est le Palais d'Hiver.
Pendant le défilé : danses ossaloises et
concerts an kiosque de la Place Royale et
sur la terrasse du Palais d’Hiver.
La distribution des récompenses aux
chars les mieux décorés se fera au passage
du défilé devant le Palais d’Hiver.
Palais d’Hiver de Pan
FÊTES FÉLIBRÉENNES
des 26 et 27 Mai 1901
Soirées de Gala avee le concours de
Mlle Marlgnan, de l’Opéra-Comfque ; M.
Fournets, de l’Opéra ; M. Max Bouvet, de
l’Opéra Comique ; M. F, Palatin, violoniste;
Fédlôres, Félibre de Montpelier; M Simin
Palay, de l’Eseole Gastou Fébus; M. Pierre
Prax, de l’Escole Audenco; M. Villaret,
Ténor ; La Lyre Paloise ; La musique du 18*.
Programme du Olmanehe 26 Mal, 4 9 h. du aolr.
ODE .A. MISTRAL
Parc'es de M. Adrien Planté. — Musique de
M. Paul Cliabeaux. — Exécutée par la ‘'Lyre
Palotse” (Direction: M Borde) et la Musique
Militaire (Chef: M. Rouch).
Récitatifs chantés par M. Villaret
Poésie dite par M. Simin Palay,
de l’Escole Gastou Fébus.
Extase (de Victor Hugo) Salomon
M. Bouvet.
Grand Air de Mireille Gounod
Mlle Marlguaa.
Air de Benvenuto Cellini A. Dlaz
M. Fouroest.
A. Le Maridatge per escrlt Achille Mlr
B. Patrio Achille Mir
U. Prax.
Lous Soubenls de Case
(!•' Prix 11 Composition musicale)
M. Villaret.
A. Philémon et Baucis
(couplets de Vulcain).. Gounod
B. Veux-tu que je t’oublie H. Chrétien
M. Fouruete,
Grand Duo de Mireille Gounod
Mlle Marlgnan et M. Bouvet.
DEUXIÈME PARUE
Airs Béarnais X.
Musique Militaire.
Lou biuilb Patroun dou bilatye. Isidore Salles
M. Simin Palay.
Le Soir Gounod
M. Fournets.
A. Fantaisie Orientale Monasterlo
B. Valse diabolique Eller
M. Palatin.
Deux Chansons Provençales ... X.
Mlle Marlgnan. I
Comme à vingt ans (OHM fif»uin), E. Durand
M. Bouvet.
A. Masetenca x.
B. Campana Magalouna x.
M. FSdlores.
Ion FRAÎICEMAU, Vialoille ta 1 oelo de Simin Palay
Persounatye» :
Lou Franctilmau, M. Yan-Marle Magendie.
Lou Pay, L'Aulou.
Lou Mllh, M. Serrapiaa.
Programme du Lundi 27 Mal, à 8 h. du soir.
PREMIÈRE PARTIE
Suite d’airs Béarnais x.
Lyre Paloise.
A. Les Entants Massenet.
B. Au Printemps Gounud
M. Bouvet.
Grand Air de Louise Charpentier
Mlle Marlgnan.
Air de la Jolie Fille de Perth... Bizet
M. Fouriets. |
A. Lou Rire Achille Mir
B. Lou Boutou de Rose Achille Mlr
M. Prax.
DEUXIÈME PARTIE
Maintenance d’Aquitaine (iirtii). Paul Cbabeaux |
Musique Militaire.
A- Aoauci do l'IUilo du Tiulsuir Wagner
B. Plaisir d’Amour Martini
M. Fournets.
L’Eclat de Rire Auber
Mllo Marlgnan.
Grand Duo de Mireille Gounod
Mlle Marignaa ut M. Bouvet.
A. La Hemne arrebouhegue ... Yan Palay
B. Lous de Case simin Palay
Air d'OEdipe Sacchinl
M. Fournota.
La Coupo santo Mistral
Lyre Paloise.
PRIX DES PLACES POUR CES REPRÉSENTATIONS
Loges de 5 places 25 fr. |
Sièges de Rez de-Chaussée 5 fr. |
Les Loges seront détaillées au Contrôle du Théâtre (
â partir de 7 heures. I
XI* LENDIT REGIONAL DE PAU
Nous recevons 1* communication suivante: I
La Barette.
Le jeu de la barette, imposé aux concours (
dee lendistes du Sud-ûueat, est inscrit au I
Manuel Officiel des Exercices Physiques et |
des Jeux Scolaires, publié par le Ministre |
de l’Instruction Publique, en 1891 et comme I
tel rendu obligatoire dans l’enseignement I
physique des établissements scolaires uni- }
versitaires. I
Les règles de ce jeu très captivant, sont I
encore peu connues. Les spectateurs n’y I 1
voient que culbutes et chûtes d'où l’impree- I
sion qu’ils ont de sa violence.
Pourtant 11 en est autrement.
La barette qui est le foot-ball des anglais I i
atténué dans ce qu’il y a de trop rude et de I 1
trop athlétique pour des adolescents peut I
être considéré comme un assaut d’escrime I I
livré entre deux camps, composés chacun I
de quinze combattants. De même que dans I
l’escrime chacun des partenaires doit saisir I
le jeu de l’adversaire, dans la barette, eha- I 1
que capitaine qui commande 4 ses quinze I i
hommes doit découvrir le jeu du capitaine I
adverse. I /
Deux camps août eu présence: la lutte s
s’établit entr’eux sur une suface ayant (
fè) lemenlatremeut 100 mètres de long sur 1
70 do large. Tonie la lactique consiste a 1
porter le ballon ovale ou barette d'un camp q
laus l’autre et de le faire passer derrière j
le but de chaque camp qui eat marqué par I à
deux poteaux réunis, 4 3 mètres de h«„
teur, par une barre en bols. 0 û#u'
Une série de mouvements stpatz^
facilite le passage au ballon d’un um?T,'S|
l’autre ; ciiacun dea deux camjs ffid L
but. Le ballon peut être lancé en l’air
d un coup de pied ; 11 peut être poussé £
terre 4 petits coups de pied ; fi peuUtîI
saisi et emporté sous le bras pKf fi
coureur, et rapproché ainsi du but qu'on
ffU" 1 <“"> 1. Smp
Toute ia stratégie consiste 4 permettre
îlhiï 1 r®î ? 8rr V0r «aa but le Plus vite pos-
sible. C est pourquoi, quand le ballon est
emporté sous le bras, par un bon coureur
le camp adverse fait tout pour empêcher lë
porteur du ballon d’arriver au but, pour
ceia, on 1 attaque en face, et on l’empôehe
d avancer en le saisissant 4 bras-le-corps
depuis les épaules jusqu’4 la ceinture
La tactique des deux capitaines est opposée
Le capitaine du camp tenant le ballon cker-
che 4 isoler le eoureur et 4 lui permettre
d arriver sans encombre au but de l’adver-
saire en plaçant ses hommes d’après une
stratégie qui lui est personnelle et dans
laquelle se révèlent l’esprit d’à-propos et le
A? d* bon caPflaine de camp
doit être toujours un nomme de tête.
Le capitaine du camp adverse, oppose
une résistance plus ou moins sérieuse selon
la tactique qu’il adopte. Il faut qu’il juge
d un eoup d oeil rapide les chances de succès
ou d insuccès de tel ou tel mouvement tour-
nant, de telle ou telle attaque, de telle on
telle riposte, répondant 4 telle ou telle
passe de ballon.
Des règles sûres, fixent les conditions du
jeu que l’arbitre dirige et sur lequel ii
[ possède toute autorité.
Gomme nous l’avons dit plus haut, le ter-
| rain doit mesurer 100 mètres de longueur
; sur 70 de largeur. Aux deux extrémités du
parallélogramme sont placés les deux buts
Les lignes parallèles de 100 mètres sont
appelées des lignes de touche, quand le
ballon est poussé hors de ces ligues, i! est
remis dans le camp par un des joueurs qui
le lance au-dessus de ses camarades, pla-
cés les uns 4 la suite des autres, sur une
même ligne.Les lignas parallèles deTOmè-
t. sont appelées lignes de but.
Quand une t faute ( est [commise,
1 arbitre ordonne une mêlée ; les joueurs
de chaque camp se groupent, tête contre
tête, les bras passés mutuellement sur le
cou de chaque voisin, le ballon est placé au
centre de la mêlée puis poussé au-dehors, à
coup de pied. Aussitôt hors du cercle,
ti est saisi et emporté vers le camp adver-
saire par le joueur qui l’a pris. Alors ee
joueur est poursuivi, il est aidé et dé-
fendu par ses amis ; attaqué et arrêté par
ses adversaires. C’est en ce moment qu’ont
lieu les bousculades et les chûtes.
On dit ou’il y a essai quand le ballon,
ayant été lancé ou porté dans le camp
ennemi, en dehors du but, on peut poser
la main sur lui et le maintenir en contact
avec ie sol. On gagne un but quand le
ballon lancé avec le pied franchit directe-
ment la barre qui relie les deux poteaux
du but.
Un essai est toujours suivi d’un but. Un
essai vaut 3 points ; un but, après coup
d’essai, vaut 4 points ; un but par coup de
pied tombé ou placé vaut 3 points.
On appelle coup d’envoi le premier coup
de pied donné au ballon placé au ruiieu
des deux camps, au commencement ae la
partie; après un but gagné; ou apres le
repos, de la mi-temps qui divise la partie
en deux assauts.
D’après les règles de la barette de la Ligue
» le silence doit être observé par tous les
» équipiers dans le cours de la partie. Tout
» équipier qui prononce des paroles gros-
» slôres ou qui joue brutalement .fait bais-
» ser la note de l’équipe ; il peut môme
» élre expulsé du jeu si sa tenue est repré-
» hensible.»
Telles sont les indications générales dont
nous avons cru devoir faire précéder l’ou-
verture des eoneoui s de barette.
•
» •
Les règles de la barette de la “ Ligue
Girondine ” sont en vente chez MM.
Ribaut, rue St-Louis.
Lafon, rue Henri IV.
Loustalet, rue Si-Louis.
Marc, rue des Cordeliers.
B'ancbi, rue des Cordeliers.
Lescudé, rue de la Préfecture.
•
• *
Nous avons annoncé avant-hier que tous b §
concours sont publics et non payants, il va
sans dire que leur publicité n’exelut en
aucun cas le droit de contrôle.
•
• •
Au moment de mettre sous presse nous
apprenons que les lendistes du collège de
Libourne arrivent ce soir à Pau par le
dernier train de la ligne de Bordeaux.
Les députés ont reçu communication
d’un projet |tendant 4 rattacher 4 la com-
mune de Mont (Landes) une partie du terri-
toire de la commune de Malanssanne
(Basses-Pyrénées).
Lea Prévoyant* «ta l’Avanir
Voici les derniers résultats eonnus au
iiége de la Société des Prévoyants de l’A-
renir :
Pour le projet Chatehis, 74,077 voix;
pour le projet Boutevllle, 18,042.
Un ancien artiste de l’Opéra-Comlqne,
>ien connu 4 Pau, Arthur Cobalet, vient de
nourir daas sa petite villa de Joinville.
Né à Saint-Cyprien (Dordogne), en 1855,
1 était venu habiter Bordeaux en 1868 et
ivait été élève de la Société de la Sainte-
îéoile. Il entra 4 l’Oper*-Comique ver*
881 et créa les principaux rôles dans
.akmé, Manon, Proserpine, leftoid’Ys,
[ui furent écrits pour sa voix.
Pendant dix années consécutives, il tint
ce théâtre l’emploi dea premières busesj;
taine« mesure* A prendre pour subs-
tituer l'usage du vin naturel et des
boissin hygiéniques à la consomma-
tion (le l’alcool.
M. Caillaux, ministre des finances,
indique qu’à la suite de pl’aplioation
de la loi sur les boissons, la consom-
mation du vin et du cidre a augmenté
de 50 0/0 pendant les quatre pre-
miers mois.
> La consommation du vin biano
s’est substituée dans une très large
mesure à celle de l’absinthe.
Ministère de la Marine
Le capitaine ne vaisseau Bouvier
est nommé contre-amiral.
S A. 20
Le successeur de M. Revoil
On oonfirme que M. Saint-René
Taillandier, remplacera M. Revoil,
ministre de France au Maroc.
Cette nomination sera définitive
quand M. Revoil aura quitté Tan-
ger après le règlement de l’affaire
Pouzet.
Naufrage d'une barque
Cherbourg. — La barque dépêché
u Henri-Auguste n s’est perdue près
de St-Wast à la Houg-ue.
L’équipage comprenant six marins
a péri.
Les orages
Saint Etienne — Un violent orage
a éclaté hier soir dans la région
causant de grands dégâts dans plu-
sieurs localités du departement Les
vignes ont été endommagées et les
terres ravinées.
En Russie
St-Pétersbourg. — Une agitation
sourde continue a regner parmi les
ouvriers.
5 h. 45
CHAMBRE DES DEPUTES
La séance est ouverte à 2 h. 15
sous la présidence de M. Deschanel.
Le général André ministre de la
guerre dépose un projet de réiorme
du code de justice militaire.
M. Jourde applaudit à cette ini
tiative.
Le projet est renvoyé A la com-
mission de législation criminelle.
M Marchai cède son tour de pa-
role à M. Morinaud qui interpelle
sur les troubles de Margueritte, en
Alg> rie.
L’orateur démontre que la situa-
tion en Algérie est au moins inquié-
tante.
Il ne s’agit pas, dit-il, de parler de
réformes, il faut avant tout rétablir
l’ordre menacé.
L’orateur entre dans de menus dé-
tails et lit de nombreuses dépositions.
Quand il arrive à parler de la belle
conduite de l’institutrice de Margue-
ritte pour laquelle il demande la
croix d’honneur; toute la Chambre
s’associe par une touchante manifes-
tation à cet hommage rendu A l’hé-
roïque petite fonctionnaire et A cette
demande.
La séance continue.
VOIR DERNIÈRE HEURE 3"* PIGE
PAU, U 24 Mai 1901
LA POLITIQUE
L'esprit sénatorial.
La loi des associations au Luxembourg.
La méthode opportuniste.
Le vote par le Sénat de la loi sur
les associations n’ajamaisfait de doute
pour nous. C’est au Luxembourg que
s’est réfugié ce vieil esprit républicain
modéré mais ferme que la légèreté ra-
dicale a tant raillé jusqu’au jour oü le
Sénat a, par sa vigueur et sa résolu-
tion, écarte de la République les plus
graves dangers.
11 n’y a pas un argument plus fort
contre les impatients et les aéclama-
teurs qui reprochent aux progressistes
de ne pas être assez radicaux que cette
constatation que le Sénat, citadelle de
la République, est profondément im-
prégné de cet esprit opportuniste qu’on
a taut désigné sans lasser la sagesse
et l’énergie des vieux républicains de
l’école de Gambetta et de Jules Ferry.
Il y a entre le radicalisme des comi-
tés e"i des journaux da côterieet l’esprit
sénatorial la différence qui existe entre
la dèclamatiou et l’action.
Le Sénat ne déclame pas, il agit. •
C’est ainsi que font les modérés. Cela
leur vaut la- fortune d’dtre traités de 1
radicaux par les cléricaux et de clé- {
ricaux par les radicaux.
l
Nous sommes doue certains du vote
du Sénat. Ii se peut qu’il remanie la 1
loi. Ceux qui se prétendent bien infor-
més pensaient généralement que le
Sénat devait introduire dans le texte y
voté par ta Chambre deux modifies- ,
lions : il refuserait d’interdire le droit i
d’eu'soign#r aux membres des congrè- i
gâtions dissoutes et 11 concéderait au n
fouvertement et non au Parlement le
roit d’autoriser les congrégations.
C est cette dernière solution que nou s
avions demandée.
Depuis hier, on peut sortir des on dit.
Le Sénat a nommé la commission char-
gée de 1 examen du projet, et sa com-
position est telle qu’on peut être assuré
que la loi sera votée. Les modifica-
tions, s’il y en a, ne seront probable-
mant. Pa,r des adoucissements.
Voici l’analyse des votes par bureau.
Dans le premier bureau, M. Demole,
favorable, est élu au premier tour ; M. Cla-
mageran, favorable, est élu au deuxième
tour par 16 voix contre 13 à M. Rambaud,
hostile.
Au deuxième bureau, MM. Loporché et
Aucoin, favorables (le second avec modifi-
cations de détail), sont élus par 14 et 13
voix. M. Cazot a obtenu 10 voix et M.
Sébllne 6.
Au troisième bureau, MM. de Casablanca,
17 voix, et Slihol, 16 voix, tous deux hosti-
les, sont élus contre MM. Chaumlé.ll voix,
et Trarieux, 10 voix.
Au quatrième bureau, MM. de Sal et
Bernard, favorables à la loi, sont élus par
10 voix contre M. Cornil, 9 voix, et M. de
Moutfort, 8 voix.
Au cinquième bureau,M. Combes,17 voix,
et M. Maxime Lecomte, 16 voix, tous deux
favorables, sont élus ; M. Guérin a 3 voix
et M. Légludie, 1 voix.
Le sixième bureau a nommé au premier
tour M. Thézard, favorable à la loi avec
quelques modifications do détail ; M. Thé-
zard est élu par 14 voix contre 13 à M.Repi-
quet, libéral. M. Savary, favorable,obtient
13 voix aussi, et M. Üuthenin-Chaiaadre,
hostile, 12 voix. Au second tour, M. Repi-
qaet, hostile aux dispositions concernant
l’enseignement et l’autorisation préalable,
est élu par 14 voix contre 13 a M. Savary.
Au septième bureau, M. Delpech,14 voix,
et M. Guyot (du Rhône), 13 voix, favora-
bles, sont élus contre M. de Courcel, 12
voix, et M. Berenger, 11 voix, hostiles.
Au huitième bureau, MM. Franck-Chau-
veau et Milliard, hostiles, sont élus contre
M. Magnieu (de Saône-et-Loire) et M Th.
Girard. M. Franck-Chauveau a été élu au
premier tour par 16 voix ; M. Milliard a ôté
élu au second lour par 15 voix.
Au neuvième bureau, au premier tour,
M. Alfred Môzières, hostile, est élu par 14
voix ; MM. Valiô et Miniès-Lacroix, favora-
bles,^ en ont 12 ; M. Demarcey, hostile, 11 ;
M. Fruchier, hostile, 3. Au second tour,
M. Vallé, favorable, est élu par 13 voix
contre 12 à M. Oemarçay, hostile ; il y a
un bulletin blanc.
La Commission, on le voit, com-
prend douze sénateurs favorables à la
loi et six défavorables.
La Commission nommera aujour-
d’hui môme son bureau, et dès le mois
prochain le rapport sera prêt. La loi,
malgré l’incident Lur-Saluces pourra
être volée avant le 15 juillet.
A ce moment-lA du programme que
M. Waldeck-Rousseau développa à
Toulouse il ne restera plus A réaliser
que le dernier terme de la série, la
réforme des retraites ouvrières.
Tout le reste aura ôté accompli avec
cette méthode rigoureuse et pour ainsi
due scientifique que Gambetta appela
l’opportunisme.
Par lui on pratique la seule politi-
que loyale la politique des résultats.
OCTAVE AUBERT.
BBS DETTES
au prinoa Henri Je Meckiambourg-Strelitz
Nous lisons dans les Hamburger Nachri-
chten :
* Le Prince de Mecklenburg-Strelitz,
mari de la reine de Hollande, a, comme
oiûcier de l’armée prussienne, fait des
dettes pour plus d’un million de marcks.
Après son mariage, les créanciers ont
fait valoir leurs réclamations ; mais la
reine a simplement refusé de payer.
Les personnes bien informées nous assu-
rent que les scènes de tamilie qui ont eu
lieu a ce sujet et qui jusqu’à présent étaient
Inconnues à la cour de Hollande, ont rendu
malade la reine mère.
(Paris-Nouvelles).
MUVELLESJ.OCWLES
Monument Gambetta.
MM.
Sallaberry, notaire à Mautéon,
président du Conseil d’Arrond. 5 00
D' Monod 5 00
Eugène Paul Rey 5 00
15 00
Liste précédente 477 50
Total 492 50
Par arrêté du ministre des finances, en
late du 15 mai 1901 (exécution de la loi du
18 mars 1888, relative aux emplois réser-
ves aux sous-offleiers rengagés), M. Ailô-
?re, Joseph, adjudant au 2» régiment d’in-
’&nterie de marine, décoré de la médaille
unitaire, a été nommé k la recette bura-
iste de Garlin.
Les Dates d’Appel
et de Renvoi de la Classe. 1
La réduction projetée de la durée du ser- <
militaire impose l’obligation de recher-
iuor les moyens de maintenir et d’accroilre i
nôme la valeur générale de l’armée comme i
nslrument de guerre. Comme mesure y
itfle, M. .Gervais propose le changement (
des époques d’appel et de renvoi des classes
du contingent.
Le changement consisterait, au lieu d’ap-
peler la nouvelle classe du lw au 15 novem-
bre, et de renvoyer la classe instruite vers
le 20 septembre, à ouvrir la période d’ins-
truction militaire vers le 15 mars, pour la
clore vers le 15 décembre.
Les avantages qu’on retirerait de cette
modification seraient, suivant M. Gervais :
d’abord de fournir, par l’emploi meilleur
des bonnes saisons, des conditions plus
favorables 4 l’instruction en campagne, de
donner plus de temps et aussi d’apporter
par un aoelimatement moins rigoureux une
amélioration sensible à l’hygiène générale
de l'armée.
Coor d’Assises des Basses-Pyrénées.
Président : M. JOUGUAHD.
Assesseurs : MM. CHAUDREAU et DUPUY,
conseillers à la Cour d’Appel.
Audleno» du vendredi 24 MaI.
l* AFFAIRE. — Attentats à la pudeur.
La plupart des aeeusés qui comparais-
sent devant la Gour d’assises pour attentats
4 la pudeur sont des vieillards ou bien des
gens qui n’ont ni domicile fixe ni moyens
d’existence Cependant l’accusé est un jeune
homme de 27 ans, cocher au service d’un
propriétaire de Biarritz, le huis-clos a été
prononcé.
M. Chassain, substitut du procureur
général, soutient l’accusation.
M* Belin présente la défense de l’accusé.
Le jury ayant rapporté un verdict alfir-
matlf avec le bénéfice des circonstances
atténuantes la Cour condamne G , 4
un an de prison.
Aussilôt que la condamnation a été pro-
noncée, le jury a demandé 4 signer un
recours en grâce.
2“ AFFAIRE. — Vols qualifiés.
Quoique n’élant âgé que de 17 ans,
l’accuse Jean Bensillie, a des instincts per-
vers, et 11 a subi déjà deux condamnations
pour des vols commis dans des maisons
d’habitation.
Ce jeune homme qui est forgeron 4
Lasseubetat, appartient 4 une famille de
maraudeurs, puisque le père n’a pas subi
moins de onze condamnations pour vol ou
tentative de vol.
C’est ainsi que le lundi 11 février 1901,
vers midi et demi, il pénétra dans la maison
de Mario-Pascale Camps, veuve Maysou-
nave-Peyrue, propriétaire au Haut de Gan,
Sui en ee moment était absente et où
ensillie fit main brsse sur une somme de
12 fr. 75, après avoir bouleversé une com-
mode et une armoire.
Pour pouvoir s’introduire dans la maison
Bensillie escalada par la croisée après en
avoir brisé un carreau.
Se voyant surpris par la femme Maysou-
nave, il prit la fuite t travers champs en
baissant la tête de façon à ne pas être
reconnu.
Un second vol fut commis quelques ins-
tants après au préjudice du nemme Tré9ar-
rieu, dont la maison est situé sur le bord
de la route de Pau 4 Oloron et non loin de
la propriété Maysounave-Peyruc ; l’auteur
de C9 vol pour le commettre avait dû pour
s’introduire escalader deux murs de clô-
ture,
Dans une chambre du l*r étage, il s’em-
para d’un portemonnaie contenant une som-
me de 35 fr.
Les soupçons de Trésarrieu se portèrent
aussitôt sur Benssilhé, Jean, dit Joannôs,
qui iéside avec ses parents dans la commu-
ne de Lassaubetat, à une petite distance de
chez lui qui avait été vu par plusieurs per-
sonnes passant 4 deux reprises devant la
maison Trésarrieu quelques instants avant
le vol.
Interrogé par la gendarmerie,Benssilhé
déclara n’ôtre passé ni près, ni loin des
maisons où ce vol avaient été commis. Ce-
pendant il fut reconnu par la femme May-
sounave-Peyruc et par plusieurs personnes
qui avaient remarqué ses allées et venues
dans ces parages.
Malgré les charges accablantes relevées
contre lui l'accusé a persisté dans ses dé-
négations.
M. Chassain,substitut du procureur géné-
ral occupe le siège du ministère public.
M* Bellln, est assis au banc de la défense.
Après quelques minutes de délibération
le jury rapporte un verdict affirmatif et
accorde des circonstances atténuantes.
La Cour condamne Bensillié, 4 deux ans
de prison.
FÊTES FÉLIBRÉENNES
DE L’ESCOLE GASTOU FÉBUS
Les souscripteurs au banquet du 27 Mai
sont invités 4 se présenter 7, PLACE ROYALE
au Secrétariat général de la Société, pour
retirer leurs cartes.
Le bureau sera ouvert le samedi 25 mai,
de neuf heures du matin à midi et dans
la journée de deux à quatre heures.
Le Dimanche, toute la matinée.
Le Président : ADRIEN PLANTÉ.
Fêtes Féllbréennes des 25 et 26 mai.
Samedi 25 mai à 5 heures 49 : Réception
4 la Gare de Frédéric Mistral et du Capoulié
du Félibrige.
Le soir 4 8 heures 1/2 Retraite aux
flambeaux.
Itinéraire : Place Gramont, rues Borde-
nave d’Abère, Préfecture, St-Louis, Place
Royale (rue est), Boulevard des Pyrénées,
\venue Cazenave de la Roche, rues du
Lycée, Gachet, Serviez, Montpensier, d’Or-
éans et Place de la Haute-Plante.
Dimanche 26 mai de 3 heures a 5 heures,
:on cours de chars attelés et décorés.
Départ du dédié 4 trois heures. — D'né-
'aire : Boulevard des Pyrénées (ouest),
*ues contournant la Place Royale, Boule-
vard des Pyrénées (est), allée carrossable
lontournant h l’est le Palais d'Hiver.
Pendant le défilé : danses ossaloises et
concerts an kiosque de la Place Royale et
sur la terrasse du Palais d’Hiver.
La distribution des récompenses aux
chars les mieux décorés se fera au passage
du défilé devant le Palais d’Hiver.
Palais d’Hiver de Pan
FÊTES FÉLIBRÉENNES
des 26 et 27 Mai 1901
Soirées de Gala avee le concours de
Mlle Marlgnan, de l’Opéra-Comfque ; M.
Fournets, de l’Opéra ; M. Max Bouvet, de
l’Opéra Comique ; M. F, Palatin, violoniste;
Fédlôres, Félibre de Montpelier; M Simin
Palay, de l’Eseole Gastou Fébus; M. Pierre
Prax, de l’Escole Audenco; M. Villaret,
Ténor ; La Lyre Paloise ; La musique du 18*.
Programme du Olmanehe 26 Mal, 4 9 h. du aolr.
ODE .A. MISTRAL
Parc'es de M. Adrien Planté. — Musique de
M. Paul Cliabeaux. — Exécutée par la ‘'Lyre
Palotse” (Direction: M Borde) et la Musique
Militaire (Chef: M. Rouch).
Récitatifs chantés par M. Villaret
Poésie dite par M. Simin Palay,
de l’Escole Gastou Fébus.
Extase (de Victor Hugo) Salomon
M. Bouvet.
Grand Air de Mireille Gounod
Mlle Marlguaa.
Air de Benvenuto Cellini A. Dlaz
M. Fouroest.
A. Le Maridatge per escrlt Achille Mlr
B. Patrio Achille Mir
U. Prax.
Lous Soubenls de Case
(!•' Prix 11 Composition musicale)
M. Villaret.
A. Philémon et Baucis
(couplets de Vulcain).. Gounod
B. Veux-tu que je t’oublie H. Chrétien
M. Fouruete,
Grand Duo de Mireille Gounod
Mlle Marlgnan et M. Bouvet.
DEUXIÈME PARUE
Airs Béarnais X.
Musique Militaire.
Lou biuilb Patroun dou bilatye. Isidore Salles
M. Simin Palay.
Le Soir Gounod
M. Fournets.
A. Fantaisie Orientale Monasterlo
B. Valse diabolique Eller
M. Palatin.
Deux Chansons Provençales ... X.
Mlle Marlgnan. I
Comme à vingt ans (OHM fif»uin), E. Durand
M. Bouvet.
A. Masetenca x.
B. Campana Magalouna x.
M. FSdlores.
Ion FRAÎICEMAU, Vialoille ta 1 oelo de Simin Palay
Persounatye» :
Lou Franctilmau, M. Yan-Marle Magendie.
Lou Pay, L'Aulou.
Lou Mllh, M. Serrapiaa.
Programme du Lundi 27 Mal, à 8 h. du soir.
PREMIÈRE PARTIE
Suite d’airs Béarnais x.
Lyre Paloise.
A. Les Entants Massenet.
B. Au Printemps Gounud
M. Bouvet.
Grand Air de Louise Charpentier
Mlle Marlgnan.
Air de la Jolie Fille de Perth... Bizet
M. Fouriets. |
A. Lou Rire Achille Mir
B. Lou Boutou de Rose Achille Mlr
M. Prax.
DEUXIÈME PARTIE
Maintenance d’Aquitaine (iirtii). Paul Cbabeaux |
Musique Militaire.
A- Aoauci do l'IUilo du Tiulsuir Wagner
B. Plaisir d’Amour Martini
M. Fournets.
L’Eclat de Rire Auber
Mllo Marlgnan.
Grand Duo de Mireille Gounod
Mlle Marignaa ut M. Bouvet.
A. La Hemne arrebouhegue ... Yan Palay
B. Lous de Case simin Palay
Air d'OEdipe Sacchinl
M. Fournota.
La Coupo santo Mistral
Lyre Paloise.
PRIX DES PLACES POUR CES REPRÉSENTATIONS
Loges de 5 places 25 fr. |
Sièges de Rez de-Chaussée 5 fr. |
Les Loges seront détaillées au Contrôle du Théâtre (
â partir de 7 heures. I
XI* LENDIT REGIONAL DE PAU
Nous recevons 1* communication suivante: I
La Barette.
Le jeu de la barette, imposé aux concours (
dee lendistes du Sud-ûueat, est inscrit au I
Manuel Officiel des Exercices Physiques et |
des Jeux Scolaires, publié par le Ministre |
de l’Instruction Publique, en 1891 et comme I
tel rendu obligatoire dans l’enseignement I
physique des établissements scolaires uni- }
versitaires. I
Les règles de ce jeu très captivant, sont I
encore peu connues. Les spectateurs n’y I 1
voient que culbutes et chûtes d'où l’impree- I
sion qu’ils ont de sa violence.
Pourtant 11 en est autrement.
La barette qui est le foot-ball des anglais I i
atténué dans ce qu’il y a de trop rude et de I 1
trop athlétique pour des adolescents peut I
être considéré comme un assaut d’escrime I I
livré entre deux camps, composés chacun I
de quinze combattants. De même que dans I
l’escrime chacun des partenaires doit saisir I
le jeu de l’adversaire, dans la barette, eha- I 1
que capitaine qui commande 4 ses quinze I i
hommes doit découvrir le jeu du capitaine I
adverse. I /
Deux camps août eu présence: la lutte s
s’établit entr’eux sur une suface ayant (
fè) lemenlatremeut 100 mètres de long sur 1
70 do large. Tonie la lactique consiste a 1
porter le ballon ovale ou barette d'un camp q
laus l’autre et de le faire passer derrière j
le but de chaque camp qui eat marqué par I à
deux poteaux réunis, 4 3 mètres de h«„
teur, par une barre en bols. 0 û#u'
Une série de mouvements stpatz^
facilite le passage au ballon d’un um?T,'S|
l’autre ; ciiacun dea deux camjs ffid L
but. Le ballon peut être lancé en l’air
d un coup de pied ; 11 peut être poussé £
terre 4 petits coups de pied ; fi peuUtîI
saisi et emporté sous le bras pKf fi
coureur, et rapproché ainsi du but qu'on
ffU" 1 <“"> 1. Smp
Toute ia stratégie consiste 4 permettre
îlhiï 1 r®î ? 8rr V0r «aa but le Plus vite pos-
sible. C est pourquoi, quand le ballon est
emporté sous le bras, par un bon coureur
le camp adverse fait tout pour empêcher lë
porteur du ballon d’arriver au but, pour
ceia, on 1 attaque en face, et on l’empôehe
d avancer en le saisissant 4 bras-le-corps
depuis les épaules jusqu’4 la ceinture
La tactique des deux capitaines est opposée
Le capitaine du camp tenant le ballon cker-
che 4 isoler le eoureur et 4 lui permettre
d arriver sans encombre au but de l’adver-
saire en plaçant ses hommes d’après une
stratégie qui lui est personnelle et dans
laquelle se révèlent l’esprit d’à-propos et le
A? d* bon caPflaine de camp
doit être toujours un nomme de tête.
Le capitaine du camp adverse, oppose
une résistance plus ou moins sérieuse selon
la tactique qu’il adopte. Il faut qu’il juge
d un eoup d oeil rapide les chances de succès
ou d insuccès de tel ou tel mouvement tour-
nant, de telle ou telle attaque, de telle on
telle riposte, répondant 4 telle ou telle
passe de ballon.
Des règles sûres, fixent les conditions du
jeu que l’arbitre dirige et sur lequel ii
[ possède toute autorité.
Gomme nous l’avons dit plus haut, le ter-
| rain doit mesurer 100 mètres de longueur
; sur 70 de largeur. Aux deux extrémités du
parallélogramme sont placés les deux buts
Les lignes parallèles de 100 mètres sont
appelées des lignes de touche, quand le
ballon est poussé hors de ces ligues, i! est
remis dans le camp par un des joueurs qui
le lance au-dessus de ses camarades, pla-
cés les uns 4 la suite des autres, sur une
même ligne.Les lignas parallèles deTOmè-
t. sont appelées lignes de but.
Quand une t faute ( est [commise,
1 arbitre ordonne une mêlée ; les joueurs
de chaque camp se groupent, tête contre
tête, les bras passés mutuellement sur le
cou de chaque voisin, le ballon est placé au
centre de la mêlée puis poussé au-dehors, à
coup de pied. Aussitôt hors du cercle,
ti est saisi et emporté vers le camp adver-
saire par le joueur qui l’a pris. Alors ee
joueur est poursuivi, il est aidé et dé-
fendu par ses amis ; attaqué et arrêté par
ses adversaires. C’est en ce moment qu’ont
lieu les bousculades et les chûtes.
On dit ou’il y a essai quand le ballon,
ayant été lancé ou porté dans le camp
ennemi, en dehors du but, on peut poser
la main sur lui et le maintenir en contact
avec ie sol. On gagne un but quand le
ballon lancé avec le pied franchit directe-
ment la barre qui relie les deux poteaux
du but.
Un essai est toujours suivi d’un but. Un
essai vaut 3 points ; un but, après coup
d’essai, vaut 4 points ; un but par coup de
pied tombé ou placé vaut 3 points.
On appelle coup d’envoi le premier coup
de pied donné au ballon placé au ruiieu
des deux camps, au commencement ae la
partie; après un but gagné; ou apres le
repos, de la mi-temps qui divise la partie
en deux assauts.
D’après les règles de la barette de la Ligue
» le silence doit être observé par tous les
» équipiers dans le cours de la partie. Tout
» équipier qui prononce des paroles gros-
» slôres ou qui joue brutalement .fait bais-
» ser la note de l’équipe ; il peut môme
» élre expulsé du jeu si sa tenue est repré-
» hensible.»
Telles sont les indications générales dont
nous avons cru devoir faire précéder l’ou-
verture des eoneoui s de barette.
•
» •
Les règles de la barette de la “ Ligue
Girondine ” sont en vente chez MM.
Ribaut, rue St-Louis.
Lafon, rue Henri IV.
Loustalet, rue Si-Louis.
Marc, rue des Cordeliers.
B'ancbi, rue des Cordeliers.
Lescudé, rue de la Préfecture.
•
• *
Nous avons annoncé avant-hier que tous b §
concours sont publics et non payants, il va
sans dire que leur publicité n’exelut en
aucun cas le droit de contrôle.
•
• •
Au moment de mettre sous presse nous
apprenons que les lendistes du collège de
Libourne arrivent ce soir à Pau par le
dernier train de la ligne de Bordeaux.
Les députés ont reçu communication
d’un projet |tendant 4 rattacher 4 la com-
mune de Mont (Landes) une partie du terri-
toire de la commune de Malanssanne
(Basses-Pyrénées).
Lea Prévoyant* «ta l’Avanir
Voici les derniers résultats eonnus au
iiége de la Société des Prévoyants de l’A-
renir :
Pour le projet Chatehis, 74,077 voix;
pour le projet Boutevllle, 18,042.
Un ancien artiste de l’Opéra-Comlqne,
>ien connu 4 Pau, Arthur Cobalet, vient de
nourir daas sa petite villa de Joinville.
Né à Saint-Cyprien (Dordogne), en 1855,
1 était venu habiter Bordeaux en 1868 et
ivait été élève de la Société de la Sainte-
îéoile. Il entra 4 l’Oper*-Comique ver*
881 et créa les principaux rôles dans
.akmé, Manon, Proserpine, leftoid’Ys,
[ui furent écrits pour sa voix.
Pendant dix années consécutives, il tint
ce théâtre l’emploi dea premières busesj;
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