Presse et revues
4 pages
Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1901-05-26
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 mai 1901 26 mai 1901
Description : 1901/05/26 (A34,N188)-1901/05/27. 1901/05/26 (A34,N188)-1901/05/27.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5266361q
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/04/2020
disent que la France est faible et qu'elle n’t
pas la force do se dôfendre. (Applaudisse-
ments )
L-RTPA de la discussion est renvoyée J
Vendredi.
AU SÉNAT
Séance du 24 Mai (fin )
M. Antontn Dubost dépose son rapport
sur un crédit extraordinaire de 2 millions
700,000 francs pour les chemins de fer dt
l’Etat (augmentation du prix du combus-
tible).
M. Antonin Dubost dépose et lit un autre
rappo * concluant a l’ouverture d’un crédit
dj 50 0o0 fr. pour la fête internationale
annuede du tir en province.
Malgré l’opposition de M. Bérenger et de
M. Gauthier, l’urgence est déclarée par
144 voix contre 82, et le projet est adopté
par 212 voix contre 10.
Le .Sénat adopte un projet de loi modi-
fiant la loi du 15 juillet 1872 sur les titres
au porteur, et, avec urgenee, un projet
relatif à l’assistance judiciaire.
Séance jeudi prochain, à trois heures.
La séance est levée à six heures.
Nouvelles Diverses
Le président de la République ira recevoir &
Marseille le corps expéditionnaire de Chine.
— C’est le 1er juin que le Président de la
République visitera l’Ecole de la Flèche. Ce
voyage au Prytanée militaire sera de courte
durée. M. Loubet arrivera à La Flèche à 11 h.
du matin par train spécial et repartira pour
Paris à 2 heures de l’après-midi.
— Suivant les résultats du scrutin, la Cham-
bre espagnole se composera de 238 députés mi-
nistériels et de 103 députés de l’opposition.
— La fête des fleurs aura lieu au Bois de
Boulogne les samedi 8 et dimanche 9 juin.
— M. Jules Lair a été élu membre libre de
l’Academie des inscriptions et belles lettres,
pa- 22 voix contre 16 attribuées à M. Théodo-
re Reinach.
— On mande d'Odessa : On annonce semi
officieusement qu'on va accorder à un syndicat
britannique un capital de douze million de li-
vres sterling, une concession nour la construc-
tion d’un canal maritime qui doit relier la mer
Noire à la mer.Gaspienne.
— Deux accidents viennent de se produire à
l'école St-Cyr. Deux élèves MM. Uuhrer et
Bertrand se sont blessés en tombant de che-
val. Lu premier s’est brisé le péroné et s'est
fracturé le tibia; M. Bertrand s’est également I
blessé à la jambe.
— D > Belfort, on écrit qu’un accident est
arrivé (au général Roget, aux environs de la
ville. 1-a monture ayant fait un brusque écart,
il fut projeté contré un arbre et reçut de sé-
rieuses contusions qui ne paraissent pas. tou-
tefois, de nature é entraîner des suites fâ-
cheuses.
— On annonce de Gray que le général
André, ministre de la guerre, et M. Léon Mou*
geot, sous secrétaire des uostes et télégraphes, I
invités par la municipalité de cette ville &
assister aux fêtes qui y seront données le
9 juin, à l’occasion de l'inauguration du monu-
ment clevô é la mémoire des soldats morts
pour la patrie, ont fait parvenir leur accepta- I
lion.
— La Chambre Autrichienne a adopté dans I
une séance de nuit qui a duré jusqu’à deux I
heures trois quarts du matin, le projet de loi I
de neuf heures présenté par le gouvernement, I
à propos du travail des mines de charbon.
— M. Arnold Forster, sous secrétaire d’Etat I
au min. -tère de >a marine anglaise, est arrivé I
& Msrs.-iile ce matin, à neuf heures, venant de
Pans. M. Forster s’est aussitôt rendu è bord I
du yacht-aviso «Surprise». M. Grimanelli,
préfet des Bouches du- Rhône ; le général Met
zinger commandant le 15* corps et l’amiral
Basson, commandant de la marine & Marseille, I
sont allés saluer le sous-secrétaire d’Etat an-
glais.
Clara Ward en interdit
New-York, 24 mai.
Le cour de Chicago vient de mettre Clara
Ward, ex-princesse deChimay, en interdil,
et a nommé son oncle conseil judiciaire, 11
paraît que depuis 1894 ta princesse, tant en
capital qu’en revenu, a dépensé plus de 4
millions de francs. Elle a, une fois, acheté
une paire de boucles d’orelllos en diamant
de 125 000 francs, qu’elle engageait au Mont-
de-Piété le lendemain pour 20 000 fr., et
qu’elle a toujours oublié, depuis lors, d'aHer
retirer. Une autrefois, elle acheta 32 robes
et 18 chapeaux en un seul coup- et les re-
vendu tous, la semaine suivante, pour un I
prix dérisoire. J I
La prinoesse a reconnu toutes cos extra- I
vaganees et elle a môme consenti à la nomi-
nation d'un conseil judiciaire.
Bulletin Financier.
Paris, le 24 mai 1901.
Les al’urea du marché su sont totalement I
modifiés*, la repris» est aujourd'hui générale, I
aauf o- uundsnt sur 'es Chemins Franç»* qui I
yasteir plutôt lourds. I
Les »ff»ires ont été fort actives
Le 3 0;0 é pas.é ce 101.27 à 101,37; le 3
1:2 0i0 de 101.35 a 10/.55 ; l’Amortisssble finit |
A 99.70.
Le Comptoir National d'Escompte est ferme |
à 591 . le Crédit Foncier à 721 ; le Crédit |
Lyonnais à 1047 et la Société Générale a 618. I
Parmi loa Chemina Français : le Lyon recule |
A 1594 ; le Nord à 2090 et l’Orléans a 1590.
La Suez en hausse de 15 fr. clôture à 3740. I
L’Extérieureapasséde70.35 à 70.75; l’Italien |
g’est elevé é 97.35 ; le Portugais a 25.62 ; le I
Russe 4 O'o consolidé finit * 100 et le 3 Oln 1891 I
A 85.50 ; le Turc D e»t à 25.27 et la Banque
•m an e à 555
Les action» Brevets-Poi-hé^ son recherchées
A 193 et >94.
L» Poroherine-îiimi'm se négocie h Lyon
AUX environs de 135 francs.
A Londres, les actions Morjnilla-Limai-ès
cotent 4 livres 3(8 ce qui correspond à 110 fr.
A Bruxelles, les actions Capital Internatio-
nale de Ti*®w«ys sont A 307.60, les dividende*
A S35.
• HOUVELLES_LOCALE$
]\|)S ateliers étant fermés le lundi de II
I Pôû.ecôte, jour férié, Y Indépendant ni
I paraîtra pas.
monument pour les Enfanls des Basses-Pyrénées
I MM M0RTS P0MR LA PATRIE
I Un ecteur de l’indépendant 1
I M. I'ucheu, a Laroin ,. i
i J-E . 1
! 3 (X
Libte précédente 693 0i
Total 696 (X
Mairie de Pau. — AVIS
I **aire de la Ville de Pau a l’honneui
I d informer les habitants que, couformé
I ment à un arrêté do M. le Préfet du dépar
j tement des Basses-Pyrénées en date du 21
j mai courant, une enquête est ouverte sui
j le projet de “ Redressement du chemir
vicinal ordinaire n° 35 dit de la Salade,’
I demandé par la Commission de Surveil-
lance de l’Asile St-Luc.
j Le dit projet sera déposé au Seerétarial
I de 'a Mairie pendant 15 jours, du 26 ma;
1 au 9 Juin 1901 inclusivement, pour que tes
I habitants puissent en prendre connaissant
I tous les jours, do 9 heures du matin à midi
I et de 2 heures à 5 heures du soir.
A l’expiration de ce délai, M. Minvieile,
I Juge de Paix du canton de Lescar, désigné
I comme commissaire-enquêteur par M. le
I Pi étet recevra A la Mairie, pendant 3 jours
I consécutifs, savoir : les 10, 11 et 12 juin
I 1901, de neuf heures du matin A midi et de
I deux heures à cinq heures du soir, les
I déc'arations des habitants sur l’utilité
{ pubique du dit projet de redressement.
Pau, le 25 mai 1901.
Le Maire, H. FAISANS.
Cour d'Assises des Basses-Pyrénées.
Président : M. JOUGLARD.
I Assesseurs ; MM. CIUUDREAB et DUPUY,
conseillers A la Cour d’Appel.
Audience du samedi 25 Mai.
Vol qualifié et complicité de vol.
L’aiTaire la plus intéressante de cette ses-
sion est bien celle qui est soumise aujour-
d’hui au Jury et qui amène sur le banc des
accusés un quatuor dont le passé n’est guère
recommandable .Les accusés ont subi plu-
sieurs condamnations et ils sont encore ac-
cusés de vol et de eompbeité de vi 1
Avant d’entre» dans les détails faisons
connaître d’après l’acte d'accusation tes an-
técè ieDts de chacun des accusés.
| Le nommé Pierre Damelet dit Georges,
âgé de 36 ans, sans profession, demeurant
A l'essac (Gironde) a été condamné une fois
pour infraction A la police des chemins de
fer.
Douze condamnations, la plupart pour
vol, escroquerie, abus de confiance et filou-
terie ornent le casier judiciaire de Yot,
Charles-Faustin, âgé de 29 ans, manoeuvre
A Bayonne.
Diirruthy, Pierre, Agé de 38 ans, mar-
chaud de vins à Bayonne, a trois condam-
nations pour outrages, violences et mises
eu vente de vins falsifiés.
Q tant a Dumont, Charles, Agé de 50 ans,
garde-magasin A Bayonne, il a élé A son
tou frappé par ia justice six fois, dout uue
fois pour vol, trois fois pour coups et bles-
sures volontaires, une fois pour contraven-
tion A la police des gare3.
L’entrepôt du bureau de poste auxiliaire
de la Gare du Midi a pour chargeur un
vieillard impotent et distrait, Jean Milhoua,
qui est incapable de remplir en toute sécu-
I rité pour l’Administration des Postes, les
i fonctions qui lui sont confiées.
Cet entrepôt du bureau auxiliaire est
i percé de deux portes : la première A deux
battants s’ouvre sur la cour extérieure de
la Gare, le battant de gauche immobilisé a
set extrémités supérieure et inferieure par
| deux verroux, restait toujours fermé ; la
deuxiôme porte, derrière laquelleest placée
d’habitude le chariot des transports, donne
accès dans uu large couloir qui conduit
aux voies intérieures de la Gare.
Dans la journée du 30 septembre, vers
4 h. 20 ou 4 h. 25, Jean Milhoua s'aperçut
qu’un sac de dépêches destiné au train »de
Bordeaux avait disparu.
Ce sac, fermé au moyen d’une ficelle,
renfermait 19 groupes de dépêches, les
unes dites ; « au papier », les autres » en
aae », tous les paquets frappés du aceau en
cire de l'Administration des Postes.
Quelques-unes de ces dépêches conte-
naient des valeurs notamment 2 billets de
la Banque de France del UOOfr., 7 billets
de 100 fr., un billet de 50 fr., uu titre de
10 fr. de rente 31|20|0 au porteur, et plu-
sieurs efiets A recouvrer
Tout d’abord, Jean Miiboua supposa que
l’envepreneui nos transports avait rais par I
mégarde le sac de Bordeaux dans le coilre
de *a voilure avec les trois autres aace de
dé.iéches qu’il lai avait livrés pour le Bureau
ceuiral; mais, après d'infructueuses re-
cherches soit dans la voiture, soit au Bureau
Ceatral, Il acquit la certitude que le sac de I
Bordeaux avait été volé dans l'entrepôt.
Bientôt d’étranges propos échappés A I
des filles de moeurs légères qui avalent
reçu les confidences de Marie Talmet, mai- I
tresse de Damelet, firent peser les soupçons !
sur cet individu, sur Yot, son camarade, I
alof que sur Durrulhy et Dumont,
Dans la soirée du 30 septembre, ie jour I
même du vol, Damelet était parti avec sa
msi resse pour Libourne où il était appelé
pou son service militaire de 13 jours ; Tôt
quelques jours après, i’y avait rejoint; tous
deuA avaient fait dans celte ville des dé-
penses excessives.
Des témoignages concordants démontrè-
qu’un lien d’intérêt commun rattachaient
i entre eux les quatre accusés, que Durrulhy
| et Dumont recherchaient Yot et Damelot
pour des entretiens mystérieux, et qu’ils
étaient allés plusieurs fois les trouver A la
i cité Cazôres, n® 15, où ils demeuraient.
3 Uu témoin même avait vu, un soir, la
veille ou A une époque très voisine du jour
du vol, Yot, Damelet et Durruthy, rassem-
blés sur le chemin de l’Abattoir, contre la
palissade du chantier de l’église St-Esprit.
Yot a été arrêté le premier, le 12 novem-
bre a Libourne. Il est entré péniblement
dans la voie des aveux, livrant peu A peu la
vérité jusqu’A la dire toute dans une série
d’interrogatoires serrés et patients.
C’est Durrulhy qui a eu la première idée
- du vo) Il aurait été question tout d’abord
de simuler contre lui une attaque sur le
, | pont Saint Esprit, de le garrotter sur le
. j siège de sa voiture et de s’emparer des
J dépêches.
Pour perpétrer ce vol, les auteurs se
I dissimulèrent en attendant leur eompliee
, I dans des latrines publiques qui sont situées
I en face de l’entrepôt. Durruthy ne tarda
I pas A paraître, conduisant sa voiture ; il
I leur donna les dernières instructions et
; I désigna A Yot le sac qu’il fallait emporter et
| qu’tl allait avoir le soin de déposer, séparé
, ! des autres, tout prés du seuil de la porte.
I Après le départ de Durrulhy, Yot n’osa
I pas enlever le sac, en présence de MilhouA
I qui i’avait éloigné de la porte. G’est alors
• I que Damelet Intervint pour demander au
chargeur un timbre poste et pendant que
, I celui-ci, le dos tourné cherchait le timbre
I dans un casier, il poussa du pied le sac vers
I le souil de la porte. Yot s’en empara et se
I dirigea aussitôt vers les magasins, suivi de
| Damelet, Dumont les avait précédés.
{ I En possession du sac, Yot et Damelet se
rendirent dans un local où les attendait
Dumont pour le partage du larcin.
, Le dépouillement des dépêches et le par-
I tage ont eu lieu à la lueur d’une bougie
posée sur une barrique, c'est Dumont qui
aurait ouvert le sac au moyen d’uu couteau.
I Yot, le premier mit la maiu sur une lettre
chargée qui renfermait 3 billets de banque
I de 100 fr. Chacun eu prit un. Puis Dumout
I se retira en disaut qu’il reviendrait bientôt.
I II devait, en eflet, transporter à Mou-
I guerre, des dépêches pour le compte de son
I fils Joseph, entrepreneur de ce service.
Après son départ Yot trouva encore par-
J miles plis ôventrés, une lettre chargée
I renfermant 2 billets de banque de 1,000 fr.,
4 billets de 100 fr. et 1 billet de 50 fr. Il
I s'appropria 1250 fr.—Damelet eut le reste,
I soit 1200 fr. ce qui porte la part de chacun
d’eux a 1350 et A 1300 fr.
Les deux malfaiteurs estimant qu’aprôs
I avoir couru tous les risques, ils avaient
I droit à tous les profits, n’attendirent pas le
retour de Dumont.
I Telles sont les déclarations que Yot a
I fait, et que Damelet a confirmé avec plus
I de sincérité
I 11 témoins sont entendus.
M. Bottet, avocat général, piononcele
j réquisitoire.
I M' 1 Guichenné; F. Lasserre du barreau
j de Pau et Garat, du barreau de Bayonne J
sont assi au banc de la défende.
I A l'heure où nous mettons sous presse le
1 jury délibère.
COUP d'Appel.
Audience Correctionnelle do Samedi 25 Uni
j Dans la journée du 24 mars, le nommé
i Dominique Atanase fut trouvé en action de
chasse par des gendarmes qui étaient en
tournée dans la commune de Gère (Ilautes-
I Pyrénées).
I A l’apparition des gendarmes, Atanase
leur donna uue fausse identité et prit aussi- I
| tôt la fuite. Poursuivi, il fut rattrapé par un [
j gendarme, mais à ce moment il braqua I
I son fusil. Saisi A bras le corps il fut mis I
I dans l'impossibilité de faire usage de son !
I arme, et opposa malgré cela une très
grande résistance.
I Traduit devant le Tribunal de Bagnôres- J
de-Bigorre pour les délits de chasse et de |
I rébellion, Atanase fut condamne A 200 fr, |
d’amende pour le délit de chasse et ac- I
quitté du chef de la rébellion.
M. le Procureur de la République a inter- I
jeté appel de ce dernier chef de la préven- I
tlon.
La Cour, après en avoir délibéré et sta-
tuant par défaut, déboute M. le Procureur I
de ia République de son appel.
XI* LENDIT REGIONAL DE PAU
Hier soir vendredi,par le train de 10 heures I
sont arrivées les équipés du collège de !
Blaye et de Libourne.Elles sont descendues I
au Lycée où elles étaient attendue». Ce I
matin, le temps incertain et môme pluvieux I
jusqu'à ce jour, s'est mis au beau, tout lait I
esperer qu’il se maintiendra tel pendant I
toutes les fêtes du lendit.
A 10 heures, une première réunion plô- I
nière de tous les jury* a élé tenue A la salie I
2 de la Halle. Tous les juiys s'ôtaient rendus I
A l’invitation de la Ligue Girondine.
D’après les statuts de cette association, la I
séance a élé présidée par M. le docteur I
Philippe Tisalé, président delà Ligue Giron- I
dine, ayant A sa droite M. Alfred de Las-
sence, président de la Ligue des Basses- I
Pyrénées, et A sa gauche M. le docteur
Gilbert Laj»erre, secrétaire de la Ligue j
Gnoudine, arrivé hier soir de Bordeaux I
avec MM. Jean Grossard, Aymard et Max j
Chaasln de Sau-Cayetano, membres de la I
Commission technique de la Ligue Giron-
dine.
Après avoir remercié en quelques mots
les membres des divers jurys d’avoir bien I
voulu prêter leur concours A l’oeuvre de la j
renaissance physique, M. le docteur Tissié I
a expliqué la partie technique du leudil, il I
a ensuite donné la parole A M. le docteur
Gilbert pour la remise des dossiers de cha- I
que épreuve. Ces dossiers avaient ôté cons- I
tltu és A Bordeaux d'après les f-uilies d’en- I <
gag.imeni de chaque équipe. M. Juan Gros- [ <
sam a ensuite donné toutes les explications
nécessaires aux jurys, pour ia notation ue» I <
points en vue du grand premier prix de la | I
Coupe-Carnot et du second grand premier I |
prix de la plaquette-Duplelx, oflert A la J c
Ligue Girondine par M. Gabriel Bonvalot.
La séance a duré trente minutes.
Rendez-vous a été pris pour 2 heures Ij2
au Lycée. Avant de se séparer, la Ligue a
invité ses collaborateurs A un champagne
d’honneur qu’elle oflrira au Palais d’Hiver,
lundi prochain, A 4 heures 1[2 de l’après-
midi.
Dès 8 heures du matin, le drapeau de la
Ligue flottait A la porte du Lycée, un autre
pavillon est placé au siège du Comité cen-
tral, à la Société d'Escrime que son prési-
dent, M. le baron d’Ariste, a bien voulu
mettre A la disposition de la Ligue.
Lo pavillon de la Ligue est formé des
couleurs de Bordeaux : bandes blanches et
roses, s’enfonçant en aiigle aigu, dans la
couleur violette universitaire, le tout sou-
tenu par une bande tricolore du drapeau
français.
Dans les deux triangles rectangles for-
més des couleurs violettes de l’Université
ressortent en jaune or les initiales de la
Ligue Girondine : L. G. E. P., placées dans
le triangle supérieur et cinq étoiles placées
dans le triangle inférieur. Ces einq étoiles
symbolisent les cinq départements formant
l’Université de Bordeaux; Gironde, Landes,
Basses-Pyrénées, Lot-et-Garonne et Dordo-
\ 8ne-
Toutes les équipes sont arrivées de midi
A une heure de l’aprôs-midi, elles sont des-
I cendues au Lycée.
Voici la liste des équipes, composées des
1?6 délégués qui participent au lendit de
Pau.
NOMS ET COULEURS DES ÉQUIPES
Lycée d’Agen (Lus JASMINS). — Béret blanc,
I maillot noir avec bande blanche, culottes
I grises, bas noirs.
Collège de Blaye (Las GINBTS). — Béret
blanc, maillot blanc, ceinture noire, culot-
I tes noires, bas noirs.
I Lycée de Bordeaux (Las MUOCETS).—Béret
rouge, maillot rouge, culottes noires, bas
I noirs, sandales blanches.
Collège de Condom (LES LILAS). — Béret
ruuge, maillot mauve et blanc, ceinture
blanche, culottes blanches, bas noirs.
Collège de Libourne (LBI OEILLETS).—Béret
blanc, maillot noir, ceinture blanche, culot-
I tss noires, bas noirs, sandales blanches.
I Collège de Marmande (LES PBNSÉBS). —
Beret blanc, maillot bleu-blanc, culottes
blanches, bas noirs.
Lycée de Pau (LES COQUELICOTS). — Polo
rouge et blauc, maillot rouge, culottos blan-
I ches courtes, bas noirs.
Lycée de Périgueux (LBSBLUETS). — Béret
bleu do ciel, maillot bleu de ciel, ceiutuie
blanche, culottes bleu marine, bas noirs,
I souliers blancs
Epreuves de Samedi 25 mal
Malgré un temps incertain, un grand
I nombre de spectateurs se sont rendus au
bosquet du Lycée, où avaient lieu les épreu-
I de boxe, de bâton et de mouvements d’as-
souplissement.
Boxe
Devant le Jury de Boxe se présentent
tour A tour le collège de Blaye dout les
mouvements réguliers sont fort applaudis.
Le collège de Marmande qui a cette année
plus d’équipiers que les autres années sem-
ble vouloir disputer sérieusement la coupe
aux autres équipes. Viennent ensuite les
Lycées d’Agen, de Libourne, de Bordeaux
de Pau, de Condom, de Périgueux.
Bâton.
| Le Jury de bâton réuni A 3 h. Ii2 a dési-
gné aux équipiers divers exercices que
ceux-ci ont exécutés pour la plupart avec
précision et énergie. On a remarqué sur-
tout l’équipe du lycée de Pau qui a été fort
applaudie el l’équipe de Périgueux qui est
commandée par un chef de beaucoup d’au-
torité, Magnauou.
Mouvements d'assouplissement.
Les mouvements d’assouplissement ont
été généralement bien exécutés. Le public
qui s’est fort intéressé A ces mouvements
nouveaux a applaudi avec enthousiasme
l’equipe de Pau, les Coquelicots, les
Bluets |de Périgueux, et les Pensées de
Mai mande.
Escrime
L’épreuve d’eserime qui a lieu A la salle
Fêles du Lycée, a mis en présence les meil-
leurs tireurs des diverses équipes: Gast
(Bliye); Gandy (Agen); Eldiu, Grelet, et
Lartigue de Pau.
Après divers assauts il semble que Gast
a obtenu le plus de points suivi de Larti-
gue el de Grelet.
Mardi nous donnerons le compte-rendu
du tir, des sauts, de la corde de traction,
des courses et de la barette, qui se jouera
dimanche après-midi et lundi matin sur la
pelouse de l’ancien Polo.
FÉLIBRES ESPAGNOLS
PALLABIUM DES JEUX FLORAUX, AUX NOBLES
ET O AÏS FÉLIBRSS DE PROVENCE ET A TOUS
LES AUTRES ÉCRIVAINS DE FRANCE SALUT.
Nous vous remercions, auiis, pour l’accueil
bienveillant que vous avez fait A notre
oeuvre. Quand, naguère, nous reçûmes des
compositions écrites dans tous les dialectes
de votre terre ensoleillée, quand les meil-
leurs obtinrent les récompenses oflertes,
quand, dans ia solennité de notre Fêle, le
Consul de votre paya occupa la place
d’honneur qu’on ré.etve A l’hôte préféré,
quand notie OEuvre triomphante reçut en
guerdon le rameau de laurier qu’avait om
bragé la tombe de Virgile, nous vîmes que
les Jeux floraux de Saragosse étaient bénis
de Dieu parce qu’ils avaient pris pour norme
la loi sainte de l’amour fraternel.
Evltez-nous, maintenant, le chagrin d’un
adieu ; veuillez rester avec nous un an en-
core; et pour que l’hospitalité vous soit 1
plus agréable, venez A notre seconde fête
comme il vous plaira, avec de la prose ou
de I» poésie, dan* le parler de la langue de
la balle et geme Provence ou dans celui de
la laugue d Oit, consacrée par Lamartine I
st j >r Molière. I |
t i pour qu’il en soit ainsi, nous vous I
)fli .ms deux prix et vous signalons deux i
■hèmea.
Î|Uu coq d’or, emblème de votre pays, don f
e votre Consul à Saragosse, sera la ré- t
compense du meilleur conte écrit en l*non«
rtnçaise et ayant pour sujet de* m,Eürs
France 63 °U cai'aclôi'e 8 d’une Province de
V<‘°leUe d’or’ prix la Plns Précieux du
Féhbrige sera pour la meilleure eoinposl-
tion poétique écrite en Provençal classique
ou en un autre des dialectes de la langue
d Oc avec une entière liberté de sujet de
rythme et de longueur. '
Veuillez envoyer au Secretario del
Excelentisimo Ayuntamiento de Zara-
gosa vos oeuvres non signées portant une
devise reproduite également A l’extérienr
nnrne=?uV*0ppe(?rmée contiendra le
DOIQ et 1 adresse de i auteur.
Pour vos compositions le Concours sera
ouvert jusqu au 15 septembre 1901, A cina
heures du soir; pour vous sera toujours
ouverte la cité de Saragosse, et pour vo“re
amitié les coeurs des Aragonais.
dema?d0?s p»s «utre chose sinon
que Dieu vous illumine et nous garde tous
rAE. 01 d° P^ * d>a— qui est
Donné A Saragosse le jour de notre Dra-
“t8Fôte’„dlx-neuf o^obre de lVdt
Seigneur, mil neuf cent.
Salut aüs Felibres.
Salai a tu permü, gran pouète Hlatrau,
A nous ïutus, hlllioiz doii merbelhous Mievdle
Troubayres qui bienutz de ta loonh dlnqu'à Pau
Sa,ut franc et courte» a boste eoumpanble.
E bous, beroyes flous, raynes doü G.i» Sab*,
Qui d aquetz cantadous p-etz hèyles las coumpanbw
Ta-s biene blsita, salut à bous tabé :
Que-p rccebem aü pee de las noustes momntanhei.
Qu’arrlbalz o dab bous qu’arrlbe lou sourelb
De la bèro Proubence : a sa lutzekeus parelhe
Nouste Henrlc esberlt autalèu qu'oubrelr l'oelb,
E boste douce boutz que-u bù para l'aurdhe.
En boste haunou lou eèude Pau qae s'wctareU;
Do berduro e ae flous que-s pare la campanile,
Tout tournent . Yan de Franco - en Blarn que pareil
E la brume actu haut que hoey de la mountacUe.
Quley ta-p prouba que ai, per hasard, a degrèu
Habctz quitat loa nid aymat de la yoenesee,
Nouste petit pays que-p poudere belhèu
Mole aii coo quauque drtn do sa tendre elegreese.
Que trouberatz ad mantu bleth, mantu bel
Souvent d’autescops, temoenh do nouste gloére ;
Ta bous que-s oübrlra nouste famous caatèt
Oun Febua coum Henrlc semblerau blbe encoere.
Leyrus, franex e courtes, coum bou» de la bertat
Aü coo qu'abem l'aïnou ; boste noum de Feltbre»
Qu’ey stnne, sl-m ham dlt.de toute llbertat :
Qu’etr. estalz de toulz tempe u puble de yenlz libre».
Qu'habetz u gran sourelb, amtexe, • boste eéu
— Sl-n credl lou renoum — qu'ey toustemps c«u de heste;
Qu’babem usonrelhot, nons autz, mes qui belhèu
Dab drtn de Yuransou pe dara sus la teste.
De cantadous bous autz que coumptatz bét «irrot ;
A nouste do ta grans nou-u babem pas bist goèyré,
A defaut d’u Mistrau qu'bobem u Nabarrot
Soun beyre n'ey pas gran, mes que bèu dab aoun béyrs.
Pulxs, citons parla doüs mourtz, qu’en sèy mantu d» bla •
Mcste Adrien Planté qu'ous-pe ba ba counexe ;
Et medix que sera peu miey d’ets coum u diu',
A soun coustut cadu que boulera parexe.
Nous aules, trop estros ta debtsa dab bous.
Que saberam aü menha tlra-p la reberence :
Car tout uouste Rlarn, blolh galant amlstous.
Que aalude eu bou» autz la beroyo Proubence.
J»AA BIAIKIS.
Dès cinq heures de l’après-midi, un nom-
breux public s’est rendu sur le Boulevard
des Pyrénées et les abords de la Gare pour
assister A l'arrivée de la reine des félibres
et du capoulié.
Dans la cour 9e trouvent de nombreux
curieux ainsi qu’une vingtaine de guides
d’Eaux-Bonnes et d’Eaux-Cbaudes ayant A
leur tête le doyen, M. Lanusse.
Sur le quai delà gare, MM. A. Planté,
majorai, M. Lavigne, adjoint au maire,
d’Etehepare, député ; Filadelpho, ex-reine,
S. Palay, Lalanne, etc., ainsi que de nom-
breux félibres portant A leur boutonnière
leur insigne qui est une pervenche violette.
Eu attendant l’arrivée des trains le bruit
circule que la reine ne viendra pas présider
la Cour d’Amour.
A l’arrivée des trains MM. Planté et;
Lavigne souhaitent la bienvenue A MM.
Mistral, Devoluy, Capoulié et Mariehon
chanc-lier des felibres.
Les souhaits de bienvenue échangés, M.
Lavigne donne le bras A Mme Filadelfoet
la conduit A son landau où prennent place
MM. Mistral, Lavigne et d’Etchepare.
Aussitôt il se met en marche au milieu de
l’escorte des guides et se rendent A l’Hôtel
de France en passant devant le Palais
d’Hiver et le Boulevard des Pyr énées.
En arrivant A la Place Royale la musique
militaire joue uu des meilleurs morceaux,
de son répertoire.
FÊTES FÉLIBRÉENNES
Dimanche 26 mai de 3 heure/, A 5 heures
concours de chars attelés et d ecorés.
Départ du défilé A trois hr,Ures. — Itiné-
raire ; Boulevard des P'.'rénées (ouest),
rues contournant la Pl *ce Royale, Boule-
vard des 1 yrônées (ea't), allée carrossable
contournant A l’est le, Palais d’Hiver.
Pendant le défll<, : danses ossaloises et
concerts au kiosqr„e de la Plaee Royale et
sur la terrasse do Palais d’Hiver.
La distribution des récompenses aux
chars les mieux décorés se fera au passage
du défilé devait le Palais d’Hiver.
La circulation des cavaliers, des voitu-
re* et des vélocipèdes sera interdite sur le
Boulevard des Pyrénées et sur la voie car-
rossable contournant le Palais d’YHver dans
l'après-midi du dimanche de 2 h à 6 h.
|ll n’y a pas de place payant®.. '
PALAIS D’HIVER. — 26 et 27 Mal 1601
u$0ll$eB. de 0ala *vee le e<» neours de
Mllo Marfgnan, de l’Opéra-C
Fot 'flPts, le l'Opéra ; M Max Bouvet, de
Oj éra Comique; M. F, Palati>. violoniste;
fédieres, Félibre de Montpeb «■; M. Simin
alsy, de I Eseole Gastou FélJU8- M. Pierre
rax, de l’Escole Andenco - M. Villaret,
enor ; La Lyre Palolse ; LA musique du 18*.
pas la force do se dôfendre. (Applaudisse-
ments )
L-RTPA de la discussion est renvoyée J
Vendredi.
AU SÉNAT
Séance du 24 Mai (fin )
M. Antontn Dubost dépose son rapport
sur un crédit extraordinaire de 2 millions
700,000 francs pour les chemins de fer dt
l’Etat (augmentation du prix du combus-
tible).
M. Antonin Dubost dépose et lit un autre
rappo * concluant a l’ouverture d’un crédit
dj 50 0o0 fr. pour la fête internationale
annuede du tir en province.
Malgré l’opposition de M. Bérenger et de
M. Gauthier, l’urgence est déclarée par
144 voix contre 82, et le projet est adopté
par 212 voix contre 10.
Le .Sénat adopte un projet de loi modi-
fiant la loi du 15 juillet 1872 sur les titres
au porteur, et, avec urgenee, un projet
relatif à l’assistance judiciaire.
Séance jeudi prochain, à trois heures.
La séance est levée à six heures.
Nouvelles Diverses
Le président de la République ira recevoir &
Marseille le corps expéditionnaire de Chine.
— C’est le 1er juin que le Président de la
République visitera l’Ecole de la Flèche. Ce
voyage au Prytanée militaire sera de courte
durée. M. Loubet arrivera à La Flèche à 11 h.
du matin par train spécial et repartira pour
Paris à 2 heures de l’après-midi.
— Suivant les résultats du scrutin, la Cham-
bre espagnole se composera de 238 députés mi-
nistériels et de 103 députés de l’opposition.
— La fête des fleurs aura lieu au Bois de
Boulogne les samedi 8 et dimanche 9 juin.
— M. Jules Lair a été élu membre libre de
l’Academie des inscriptions et belles lettres,
pa- 22 voix contre 16 attribuées à M. Théodo-
re Reinach.
— On mande d'Odessa : On annonce semi
officieusement qu'on va accorder à un syndicat
britannique un capital de douze million de li-
vres sterling, une concession nour la construc-
tion d’un canal maritime qui doit relier la mer
Noire à la mer.Gaspienne.
— Deux accidents viennent de se produire à
l'école St-Cyr. Deux élèves MM. Uuhrer et
Bertrand se sont blessés en tombant de che-
val. Lu premier s’est brisé le péroné et s'est
fracturé le tibia; M. Bertrand s’est également I
blessé à la jambe.
— D > Belfort, on écrit qu’un accident est
arrivé (au général Roget, aux environs de la
ville. 1-a monture ayant fait un brusque écart,
il fut projeté contré un arbre et reçut de sé-
rieuses contusions qui ne paraissent pas. tou-
tefois, de nature é entraîner des suites fâ-
cheuses.
— On annonce de Gray que le général
André, ministre de la guerre, et M. Léon Mou*
geot, sous secrétaire des uostes et télégraphes, I
invités par la municipalité de cette ville &
assister aux fêtes qui y seront données le
9 juin, à l’occasion de l'inauguration du monu-
ment clevô é la mémoire des soldats morts
pour la patrie, ont fait parvenir leur accepta- I
lion.
— La Chambre Autrichienne a adopté dans I
une séance de nuit qui a duré jusqu’à deux I
heures trois quarts du matin, le projet de loi I
de neuf heures présenté par le gouvernement, I
à propos du travail des mines de charbon.
— M. Arnold Forster, sous secrétaire d’Etat I
au min. -tère de >a marine anglaise, est arrivé I
& Msrs.-iile ce matin, à neuf heures, venant de
Pans. M. Forster s’est aussitôt rendu è bord I
du yacht-aviso «Surprise». M. Grimanelli,
préfet des Bouches du- Rhône ; le général Met
zinger commandant le 15* corps et l’amiral
Basson, commandant de la marine & Marseille, I
sont allés saluer le sous-secrétaire d’Etat an-
glais.
Clara Ward en interdit
New-York, 24 mai.
Le cour de Chicago vient de mettre Clara
Ward, ex-princesse deChimay, en interdil,
et a nommé son oncle conseil judiciaire, 11
paraît que depuis 1894 ta princesse, tant en
capital qu’en revenu, a dépensé plus de 4
millions de francs. Elle a, une fois, acheté
une paire de boucles d’orelllos en diamant
de 125 000 francs, qu’elle engageait au Mont-
de-Piété le lendemain pour 20 000 fr., et
qu’elle a toujours oublié, depuis lors, d'aHer
retirer. Une autrefois, elle acheta 32 robes
et 18 chapeaux en un seul coup- et les re-
vendu tous, la semaine suivante, pour un I
prix dérisoire. J I
La prinoesse a reconnu toutes cos extra- I
vaganees et elle a môme consenti à la nomi-
nation d'un conseil judiciaire.
Bulletin Financier.
Paris, le 24 mai 1901.
Les al’urea du marché su sont totalement I
modifiés*, la repris» est aujourd'hui générale, I
aauf o- uundsnt sur 'es Chemins Franç»* qui I
yasteir plutôt lourds. I
Les »ff»ires ont été fort actives
Le 3 0;0 é pas.é ce 101.27 à 101,37; le 3
1:2 0i0 de 101.35 a 10/.55 ; l’Amortisssble finit |
A 99.70.
Le Comptoir National d'Escompte est ferme |
à 591 . le Crédit Foncier à 721 ; le Crédit |
Lyonnais à 1047 et la Société Générale a 618. I
Parmi loa Chemina Français : le Lyon recule |
A 1594 ; le Nord à 2090 et l’Orléans a 1590.
La Suez en hausse de 15 fr. clôture à 3740. I
L’Extérieureapasséde70.35 à 70.75; l’Italien |
g’est elevé é 97.35 ; le Portugais a 25.62 ; le I
Russe 4 O'o consolidé finit * 100 et le 3 Oln 1891 I
A 85.50 ; le Turc D e»t à 25.27 et la Banque
•m an e à 555
Les action» Brevets-Poi-hé^ son recherchées
A 193 et >94.
L» Poroherine-îiimi'm se négocie h Lyon
AUX environs de 135 francs.
A Londres, les actions Morjnilla-Limai-ès
cotent 4 livres 3(8 ce qui correspond à 110 fr.
A Bruxelles, les actions Capital Internatio-
nale de Ti*®w«ys sont A 307.60, les dividende*
A S35.
• HOUVELLES_LOCALE$
]\|)S ateliers étant fermés le lundi de II
I Pôû.ecôte, jour férié, Y Indépendant ni
I paraîtra pas.
monument pour les Enfanls des Basses-Pyrénées
I MM M0RTS P0MR LA PATRIE
I Un ecteur de l’indépendant 1
I M. I'ucheu, a Laroin ,. i
i J-E . 1
! 3 (X
Libte précédente 693 0i
Total 696 (X
Mairie de Pau. — AVIS
I **aire de la Ville de Pau a l’honneui
I d informer les habitants que, couformé
I ment à un arrêté do M. le Préfet du dépar
j tement des Basses-Pyrénées en date du 21
j mai courant, une enquête est ouverte sui
j le projet de “ Redressement du chemir
vicinal ordinaire n° 35 dit de la Salade,’
I demandé par la Commission de Surveil-
lance de l’Asile St-Luc.
j Le dit projet sera déposé au Seerétarial
I de 'a Mairie pendant 15 jours, du 26 ma;
1 au 9 Juin 1901 inclusivement, pour que tes
I habitants puissent en prendre connaissant
I tous les jours, do 9 heures du matin à midi
I et de 2 heures à 5 heures du soir.
A l’expiration de ce délai, M. Minvieile,
I Juge de Paix du canton de Lescar, désigné
I comme commissaire-enquêteur par M. le
I Pi étet recevra A la Mairie, pendant 3 jours
I consécutifs, savoir : les 10, 11 et 12 juin
I 1901, de neuf heures du matin A midi et de
I deux heures à cinq heures du soir, les
I déc'arations des habitants sur l’utilité
{ pubique du dit projet de redressement.
Pau, le 25 mai 1901.
Le Maire, H. FAISANS.
Cour d'Assises des Basses-Pyrénées.
Président : M. JOUGLARD.
I Assesseurs ; MM. CIUUDREAB et DUPUY,
conseillers A la Cour d’Appel.
Audience du samedi 25 Mai.
Vol qualifié et complicité de vol.
L’aiTaire la plus intéressante de cette ses-
sion est bien celle qui est soumise aujour-
d’hui au Jury et qui amène sur le banc des
accusés un quatuor dont le passé n’est guère
recommandable .Les accusés ont subi plu-
sieurs condamnations et ils sont encore ac-
cusés de vol et de eompbeité de vi 1
Avant d’entre» dans les détails faisons
connaître d’après l’acte d'accusation tes an-
técè ieDts de chacun des accusés.
| Le nommé Pierre Damelet dit Georges,
âgé de 36 ans, sans profession, demeurant
A l'essac (Gironde) a été condamné une fois
pour infraction A la police des chemins de
fer.
Douze condamnations, la plupart pour
vol, escroquerie, abus de confiance et filou-
terie ornent le casier judiciaire de Yot,
Charles-Faustin, âgé de 29 ans, manoeuvre
A Bayonne.
Diirruthy, Pierre, Agé de 38 ans, mar-
chaud de vins à Bayonne, a trois condam-
nations pour outrages, violences et mises
eu vente de vins falsifiés.
Q tant a Dumont, Charles, Agé de 50 ans,
garde-magasin A Bayonne, il a élé A son
tou frappé par ia justice six fois, dout uue
fois pour vol, trois fois pour coups et bles-
sures volontaires, une fois pour contraven-
tion A la police des gare3.
L’entrepôt du bureau de poste auxiliaire
de la Gare du Midi a pour chargeur un
vieillard impotent et distrait, Jean Milhoua,
qui est incapable de remplir en toute sécu-
I rité pour l’Administration des Postes, les
i fonctions qui lui sont confiées.
Cet entrepôt du bureau auxiliaire est
i percé de deux portes : la première A deux
battants s’ouvre sur la cour extérieure de
la Gare, le battant de gauche immobilisé a
set extrémités supérieure et inferieure par
| deux verroux, restait toujours fermé ; la
deuxiôme porte, derrière laquelleest placée
d’habitude le chariot des transports, donne
accès dans uu large couloir qui conduit
aux voies intérieures de la Gare.
Dans la journée du 30 septembre, vers
4 h. 20 ou 4 h. 25, Jean Milhoua s'aperçut
qu’un sac de dépêches destiné au train »de
Bordeaux avait disparu.
Ce sac, fermé au moyen d’une ficelle,
renfermait 19 groupes de dépêches, les
unes dites ; « au papier », les autres » en
aae », tous les paquets frappés du aceau en
cire de l'Administration des Postes.
Quelques-unes de ces dépêches conte-
naient des valeurs notamment 2 billets de
la Banque de France del UOOfr., 7 billets
de 100 fr., un billet de 50 fr., uu titre de
10 fr. de rente 31|20|0 au porteur, et plu-
sieurs efiets A recouvrer
Tout d’abord, Jean Miiboua supposa que
l’envepreneui nos transports avait rais par I
mégarde le sac de Bordeaux dans le coilre
de *a voilure avec les trois autres aace de
dé.iéches qu’il lai avait livrés pour le Bureau
ceuiral; mais, après d'infructueuses re-
cherches soit dans la voiture, soit au Bureau
Ceatral, Il acquit la certitude que le sac de I
Bordeaux avait été volé dans l'entrepôt.
Bientôt d’étranges propos échappés A I
des filles de moeurs légères qui avalent
reçu les confidences de Marie Talmet, mai- I
tresse de Damelet, firent peser les soupçons !
sur cet individu, sur Yot, son camarade, I
alof que sur Durrulhy et Dumont,
Dans la soirée du 30 septembre, ie jour I
même du vol, Damelet était parti avec sa
msi resse pour Libourne où il était appelé
pou son service militaire de 13 jours ; Tôt
quelques jours après, i’y avait rejoint; tous
deuA avaient fait dans celte ville des dé-
penses excessives.
Des témoignages concordants démontrè-
qu’un lien d’intérêt commun rattachaient
i entre eux les quatre accusés, que Durrulhy
| et Dumont recherchaient Yot et Damelot
pour des entretiens mystérieux, et qu’ils
étaient allés plusieurs fois les trouver A la
i cité Cazôres, n® 15, où ils demeuraient.
3 Uu témoin même avait vu, un soir, la
veille ou A une époque très voisine du jour
du vol, Yot, Damelet et Durruthy, rassem-
blés sur le chemin de l’Abattoir, contre la
palissade du chantier de l’église St-Esprit.
Yot a été arrêté le premier, le 12 novem-
bre a Libourne. Il est entré péniblement
dans la voie des aveux, livrant peu A peu la
vérité jusqu’A la dire toute dans une série
d’interrogatoires serrés et patients.
C’est Durrulhy qui a eu la première idée
- du vo) Il aurait été question tout d’abord
de simuler contre lui une attaque sur le
, | pont Saint Esprit, de le garrotter sur le
. j siège de sa voiture et de s’emparer des
J dépêches.
Pour perpétrer ce vol, les auteurs se
I dissimulèrent en attendant leur eompliee
, I dans des latrines publiques qui sont situées
I en face de l’entrepôt. Durruthy ne tarda
I pas A paraître, conduisant sa voiture ; il
I leur donna les dernières instructions et
; I désigna A Yot le sac qu’il fallait emporter et
| qu’tl allait avoir le soin de déposer, séparé
, ! des autres, tout prés du seuil de la porte.
I Après le départ de Durrulhy, Yot n’osa
I pas enlever le sac, en présence de MilhouA
I qui i’avait éloigné de la porte. G’est alors
• I que Damelet Intervint pour demander au
chargeur un timbre poste et pendant que
, I celui-ci, le dos tourné cherchait le timbre
I dans un casier, il poussa du pied le sac vers
I le souil de la porte. Yot s’en empara et se
I dirigea aussitôt vers les magasins, suivi de
| Damelet, Dumont les avait précédés.
{ I En possession du sac, Yot et Damelet se
rendirent dans un local où les attendait
Dumont pour le partage du larcin.
, Le dépouillement des dépêches et le par-
I tage ont eu lieu à la lueur d’une bougie
posée sur une barrique, c'est Dumont qui
aurait ouvert le sac au moyen d’uu couteau.
I Yot, le premier mit la maiu sur une lettre
chargée qui renfermait 3 billets de banque
I de 100 fr. Chacun eu prit un. Puis Dumout
I se retira en disaut qu’il reviendrait bientôt.
I II devait, en eflet, transporter à Mou-
I guerre, des dépêches pour le compte de son
I fils Joseph, entrepreneur de ce service.
Après son départ Yot trouva encore par-
J miles plis ôventrés, une lettre chargée
I renfermant 2 billets de banque de 1,000 fr.,
4 billets de 100 fr. et 1 billet de 50 fr. Il
I s'appropria 1250 fr.—Damelet eut le reste,
I soit 1200 fr. ce qui porte la part de chacun
d’eux a 1350 et A 1300 fr.
Les deux malfaiteurs estimant qu’aprôs
I avoir couru tous les risques, ils avaient
I droit à tous les profits, n’attendirent pas le
retour de Dumont.
I Telles sont les déclarations que Yot a
I fait, et que Damelet a confirmé avec plus
I de sincérité
I 11 témoins sont entendus.
M. Bottet, avocat général, piononcele
j réquisitoire.
I M' 1 Guichenné; F. Lasserre du barreau
j de Pau et Garat, du barreau de Bayonne J
sont assi au banc de la défende.
I A l'heure où nous mettons sous presse le
1 jury délibère.
COUP d'Appel.
Audience Correctionnelle do Samedi 25 Uni
j Dans la journée du 24 mars, le nommé
i Dominique Atanase fut trouvé en action de
chasse par des gendarmes qui étaient en
tournée dans la commune de Gère (Ilautes-
I Pyrénées).
I A l’apparition des gendarmes, Atanase
leur donna uue fausse identité et prit aussi- I
| tôt la fuite. Poursuivi, il fut rattrapé par un [
j gendarme, mais à ce moment il braqua I
I son fusil. Saisi A bras le corps il fut mis I
I dans l'impossibilité de faire usage de son !
I arme, et opposa malgré cela une très
grande résistance.
I Traduit devant le Tribunal de Bagnôres- J
de-Bigorre pour les délits de chasse et de |
I rébellion, Atanase fut condamne A 200 fr, |
d’amende pour le délit de chasse et ac- I
quitté du chef de la rébellion.
M. le Procureur de la République a inter- I
jeté appel de ce dernier chef de la préven- I
tlon.
La Cour, après en avoir délibéré et sta-
tuant par défaut, déboute M. le Procureur I
de ia République de son appel.
XI* LENDIT REGIONAL DE PAU
Hier soir vendredi,par le train de 10 heures I
sont arrivées les équipés du collège de !
Blaye et de Libourne.Elles sont descendues I
au Lycée où elles étaient attendue». Ce I
matin, le temps incertain et môme pluvieux I
jusqu'à ce jour, s'est mis au beau, tout lait I
esperer qu’il se maintiendra tel pendant I
toutes les fêtes du lendit.
A 10 heures, une première réunion plô- I
nière de tous les jury* a élé tenue A la salie I
2 de la Halle. Tous les juiys s'ôtaient rendus I
A l’invitation de la Ligue Girondine.
D’après les statuts de cette association, la I
séance a élé présidée par M. le docteur I
Philippe Tisalé, président delà Ligue Giron- I
dine, ayant A sa droite M. Alfred de Las-
sence, président de la Ligue des Basses- I
Pyrénées, et A sa gauche M. le docteur
Gilbert Laj»erre, secrétaire de la Ligue j
Gnoudine, arrivé hier soir de Bordeaux I
avec MM. Jean Grossard, Aymard et Max j
Chaasln de Sau-Cayetano, membres de la I
Commission technique de la Ligue Giron-
dine.
Après avoir remercié en quelques mots
les membres des divers jurys d’avoir bien I
voulu prêter leur concours A l’oeuvre de la j
renaissance physique, M. le docteur Tissié I
a expliqué la partie technique du leudil, il I
a ensuite donné la parole A M. le docteur
Gilbert pour la remise des dossiers de cha- I
que épreuve. Ces dossiers avaient ôté cons- I
tltu és A Bordeaux d'après les f-uilies d’en- I <
gag.imeni de chaque équipe. M. Juan Gros- [ <
sam a ensuite donné toutes les explications
nécessaires aux jurys, pour ia notation ue» I <
points en vue du grand premier prix de la | I
Coupe-Carnot et du second grand premier I |
prix de la plaquette-Duplelx, oflert A la J c
Ligue Girondine par M. Gabriel Bonvalot.
La séance a duré trente minutes.
Rendez-vous a été pris pour 2 heures Ij2
au Lycée. Avant de se séparer, la Ligue a
invité ses collaborateurs A un champagne
d’honneur qu’elle oflrira au Palais d’Hiver,
lundi prochain, A 4 heures 1[2 de l’après-
midi.
Dès 8 heures du matin, le drapeau de la
Ligue flottait A la porte du Lycée, un autre
pavillon est placé au siège du Comité cen-
tral, à la Société d'Escrime que son prési-
dent, M. le baron d’Ariste, a bien voulu
mettre A la disposition de la Ligue.
Lo pavillon de la Ligue est formé des
couleurs de Bordeaux : bandes blanches et
roses, s’enfonçant en aiigle aigu, dans la
couleur violette universitaire, le tout sou-
tenu par une bande tricolore du drapeau
français.
Dans les deux triangles rectangles for-
més des couleurs violettes de l’Université
ressortent en jaune or les initiales de la
Ligue Girondine : L. G. E. P., placées dans
le triangle supérieur et cinq étoiles placées
dans le triangle inférieur. Ces einq étoiles
symbolisent les cinq départements formant
l’Université de Bordeaux; Gironde, Landes,
Basses-Pyrénées, Lot-et-Garonne et Dordo-
\ 8ne-
Toutes les équipes sont arrivées de midi
A une heure de l’aprôs-midi, elles sont des-
I cendues au Lycée.
Voici la liste des équipes, composées des
1?6 délégués qui participent au lendit de
Pau.
NOMS ET COULEURS DES ÉQUIPES
Lycée d’Agen (Lus JASMINS). — Béret blanc,
I maillot noir avec bande blanche, culottes
I grises, bas noirs.
Collège de Blaye (Las GINBTS). — Béret
blanc, maillot blanc, ceinture noire, culot-
I tes noires, bas noirs.
I Lycée de Bordeaux (Las MUOCETS).—Béret
rouge, maillot rouge, culottes noires, bas
I noirs, sandales blanches.
Collège de Condom (LES LILAS). — Béret
ruuge, maillot mauve et blanc, ceinture
blanche, culottes blanches, bas noirs.
Collège de Libourne (LBI OEILLETS).—Béret
blanc, maillot noir, ceinture blanche, culot-
I tss noires, bas noirs, sandales blanches.
I Collège de Marmande (LES PBNSÉBS). —
Beret blanc, maillot bleu-blanc, culottes
blanches, bas noirs.
Lycée de Pau (LES COQUELICOTS). — Polo
rouge et blauc, maillot rouge, culottos blan-
I ches courtes, bas noirs.
Lycée de Périgueux (LBSBLUETS). — Béret
bleu do ciel, maillot bleu de ciel, ceiutuie
blanche, culottes bleu marine, bas noirs,
I souliers blancs
Epreuves de Samedi 25 mal
Malgré un temps incertain, un grand
I nombre de spectateurs se sont rendus au
bosquet du Lycée, où avaient lieu les épreu-
I de boxe, de bâton et de mouvements d’as-
souplissement.
Boxe
Devant le Jury de Boxe se présentent
tour A tour le collège de Blaye dout les
mouvements réguliers sont fort applaudis.
Le collège de Marmande qui a cette année
plus d’équipiers que les autres années sem-
ble vouloir disputer sérieusement la coupe
aux autres équipes. Viennent ensuite les
Lycées d’Agen, de Libourne, de Bordeaux
de Pau, de Condom, de Périgueux.
Bâton.
| Le Jury de bâton réuni A 3 h. Ii2 a dési-
gné aux équipiers divers exercices que
ceux-ci ont exécutés pour la plupart avec
précision et énergie. On a remarqué sur-
tout l’équipe du lycée de Pau qui a été fort
applaudie el l’équipe de Périgueux qui est
commandée par un chef de beaucoup d’au-
torité, Magnauou.
Mouvements d'assouplissement.
Les mouvements d’assouplissement ont
été généralement bien exécutés. Le public
qui s’est fort intéressé A ces mouvements
nouveaux a applaudi avec enthousiasme
l’equipe de Pau, les Coquelicots, les
Bluets |de Périgueux, et les Pensées de
Mai mande.
Escrime
L’épreuve d’eserime qui a lieu A la salle
Fêles du Lycée, a mis en présence les meil-
leurs tireurs des diverses équipes: Gast
(Bliye); Gandy (Agen); Eldiu, Grelet, et
Lartigue de Pau.
Après divers assauts il semble que Gast
a obtenu le plus de points suivi de Larti-
gue el de Grelet.
Mardi nous donnerons le compte-rendu
du tir, des sauts, de la corde de traction,
des courses et de la barette, qui se jouera
dimanche après-midi et lundi matin sur la
pelouse de l’ancien Polo.
FÉLIBRES ESPAGNOLS
PALLABIUM DES JEUX FLORAUX, AUX NOBLES
ET O AÏS FÉLIBRSS DE PROVENCE ET A TOUS
LES AUTRES ÉCRIVAINS DE FRANCE SALUT.
Nous vous remercions, auiis, pour l’accueil
bienveillant que vous avez fait A notre
oeuvre. Quand, naguère, nous reçûmes des
compositions écrites dans tous les dialectes
de votre terre ensoleillée, quand les meil-
leurs obtinrent les récompenses oflertes,
quand, dans ia solennité de notre Fêle, le
Consul de votre paya occupa la place
d’honneur qu’on ré.etve A l’hôte préféré,
quand notie OEuvre triomphante reçut en
guerdon le rameau de laurier qu’avait om
bragé la tombe de Virgile, nous vîmes que
les Jeux floraux de Saragosse étaient bénis
de Dieu parce qu’ils avaient pris pour norme
la loi sainte de l’amour fraternel.
Evltez-nous, maintenant, le chagrin d’un
adieu ; veuillez rester avec nous un an en-
core; et pour que l’hospitalité vous soit 1
plus agréable, venez A notre seconde fête
comme il vous plaira, avec de la prose ou
de I» poésie, dan* le parler de la langue de
la balle et geme Provence ou dans celui de
la laugue d Oit, consacrée par Lamartine I
st j >r Molière. I |
t i pour qu’il en soit ainsi, nous vous I
)fli .ms deux prix et vous signalons deux i
■hèmea.
Î|Uu coq d’or, emblème de votre pays, don f
e votre Consul à Saragosse, sera la ré- t
compense du meilleur conte écrit en l*non«
rtnçaise et ayant pour sujet de* m,Eürs
France 63 °U cai'aclôi'e 8 d’une Province de
V<‘°leUe d’or’ prix la Plns Précieux du
Féhbrige sera pour la meilleure eoinposl-
tion poétique écrite en Provençal classique
ou en un autre des dialectes de la langue
d Oc avec une entière liberté de sujet de
rythme et de longueur. '
Veuillez envoyer au Secretario del
Excelentisimo Ayuntamiento de Zara-
gosa vos oeuvres non signées portant une
devise reproduite également A l’extérienr
nnrne=?uV*0ppe(?rmée contiendra le
DOIQ et 1 adresse de i auteur.
Pour vos compositions le Concours sera
ouvert jusqu au 15 septembre 1901, A cina
heures du soir; pour vous sera toujours
ouverte la cité de Saragosse, et pour vo“re
amitié les coeurs des Aragonais.
dema?d0?s p»s «utre chose sinon
que Dieu vous illumine et nous garde tous
rAE. 01 d° P^ * d>a— qui est
Donné A Saragosse le jour de notre Dra-
“t8Fôte’„dlx-neuf o^obre de lVdt
Seigneur, mil neuf cent.
Salut aüs Felibres.
Salai a tu permü, gran pouète Hlatrau,
A nous ïutus, hlllioiz doii merbelhous Mievdle
Troubayres qui bienutz de ta loonh dlnqu'à Pau
Sa,ut franc et courte» a boste eoumpanble.
E bous, beroyes flous, raynes doü G.i» Sab*,
Qui d aquetz cantadous p-etz hèyles las coumpanbw
Ta-s biene blsita, salut à bous tabé :
Que-p rccebem aü pee de las noustes momntanhei.
Qu’arrlbalz o dab bous qu’arrlbe lou sourelb
De la bèro Proubence : a sa lutzekeus parelhe
Nouste Henrlc esberlt autalèu qu'oubrelr l'oelb,
E boste douce boutz que-u bù para l'aurdhe.
En boste haunou lou eèude Pau qae s'wctareU;
Do berduro e ae flous que-s pare la campanile,
Tout tournent . Yan de Franco - en Blarn que pareil
E la brume actu haut que hoey de la mountacUe.
Quley ta-p prouba que ai, per hasard, a degrèu
Habctz quitat loa nid aymat de la yoenesee,
Nouste petit pays que-p poudere belhèu
Mole aii coo quauque drtn do sa tendre elegreese.
Que trouberatz ad mantu bleth, mantu bel
Souvent d’autescops, temoenh do nouste gloére ;
Ta bous que-s oübrlra nouste famous caatèt
Oun Febua coum Henrlc semblerau blbe encoere.
Leyrus, franex e courtes, coum bou» de la bertat
Aü coo qu'abem l'aïnou ; boste noum de Feltbre»
Qu’ey stnne, sl-m ham dlt.de toute llbertat :
Qu’etr. estalz de toulz tempe u puble de yenlz libre».
Qu'habetz u gran sourelb, amtexe, • boste eéu
— Sl-n credl lou renoum — qu'ey toustemps c«u de heste;
Qu’babem usonrelhot, nons autz, mes qui belhèu
Dab drtn de Yuransou pe dara sus la teste.
De cantadous bous autz que coumptatz bét «irrot ;
A nouste do ta grans nou-u babem pas bist goèyré,
A defaut d’u Mistrau qu'bobem u Nabarrot
Soun beyre n'ey pas gran, mes que bèu dab aoun béyrs.
Pulxs, citons parla doüs mourtz, qu’en sèy mantu d» bla •
Mcste Adrien Planté qu'ous-pe ba ba counexe ;
Et medix que sera peu miey d’ets coum u diu',
A soun coustut cadu que boulera parexe.
Nous aules, trop estros ta debtsa dab bous.
Que saberam aü menha tlra-p la reberence :
Car tout uouste Rlarn, blolh galant amlstous.
Que aalude eu bou» autz la beroyo Proubence.
J»AA BIAIKIS.
Dès cinq heures de l’après-midi, un nom-
breux public s’est rendu sur le Boulevard
des Pyrénées et les abords de la Gare pour
assister A l'arrivée de la reine des félibres
et du capoulié.
Dans la cour 9e trouvent de nombreux
curieux ainsi qu’une vingtaine de guides
d’Eaux-Bonnes et d’Eaux-Cbaudes ayant A
leur tête le doyen, M. Lanusse.
Sur le quai delà gare, MM. A. Planté,
majorai, M. Lavigne, adjoint au maire,
d’Etehepare, député ; Filadelpho, ex-reine,
S. Palay, Lalanne, etc., ainsi que de nom-
breux félibres portant A leur boutonnière
leur insigne qui est une pervenche violette.
Eu attendant l’arrivée des trains le bruit
circule que la reine ne viendra pas présider
la Cour d’Amour.
A l’arrivée des trains MM. Planté et;
Lavigne souhaitent la bienvenue A MM.
Mistral, Devoluy, Capoulié et Mariehon
chanc-lier des felibres.
Les souhaits de bienvenue échangés, M.
Lavigne donne le bras A Mme Filadelfoet
la conduit A son landau où prennent place
MM. Mistral, Lavigne et d’Etchepare.
Aussitôt il se met en marche au milieu de
l’escorte des guides et se rendent A l’Hôtel
de France en passant devant le Palais
d’Hiver et le Boulevard des Pyr énées.
En arrivant A la Place Royale la musique
militaire joue uu des meilleurs morceaux,
de son répertoire.
FÊTES FÉLIBRÉENNES
Dimanche 26 mai de 3 heure/, A 5 heures
concours de chars attelés et d ecorés.
Départ du défilé A trois hr,Ures. — Itiné-
raire ; Boulevard des P'.'rénées (ouest),
rues contournant la Pl *ce Royale, Boule-
vard des 1 yrônées (ea't), allée carrossable
contournant A l’est le, Palais d’Hiver.
Pendant le défll<, : danses ossaloises et
concerts au kiosqr„e de la Plaee Royale et
sur la terrasse do Palais d’Hiver.
La distribution des récompenses aux
chars les mieux décorés se fera au passage
du défilé devait le Palais d’Hiver.
La circulation des cavaliers, des voitu-
re* et des vélocipèdes sera interdite sur le
Boulevard des Pyrénées et sur la voie car-
rossable contournant le Palais d’YHver dans
l'après-midi du dimanche de 2 h à 6 h.
|ll n’y a pas de place payant®.. '
PALAIS D’HIVER. — 26 et 27 Mal 1601
u$0ll$eB. de 0ala *vee le e<» neours de
Mllo Marfgnan, de l’Opéra-C
Fot 'flPts, le l'Opéra ; M Max Bouvet, de
Oj éra Comique; M. F, Palati>. violoniste;
fédieres, Félibre de Montpeb «■; M. Simin
alsy, de I Eseole Gastou FélJU8- M. Pierre
rax, de l’Escole Andenco - M. Villaret,
enor ; La Lyre Palolse ; LA musique du 18*.
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