Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1872-06-04
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 juin 1872 04 juin 1872
Description : 1872/06/04 (A6,N2219). 1872/06/04 (A6,N2219).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4715291t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
LA PETITE PRESSE
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro
5 cent, le numéro
ABONNEMENTS —Trois mois Six mois Un an
Paris 5 fr. 9 fr. la fr. -
, Départements.... 6 il 22
Administrateur : BOURDILLIAT
M h1 \&A 1 -
^ T - anaèéy £ - M™ 4 JUIN 1872. — Saint OPTAT. — N, 2219.
- y
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
15. quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9
PARIS, 3 JUIN 1872
Dernières Nouvelles
L' Evénement a publié samedi, sur la
prière du général Uhrich, une longue pro-
testation de cet officier, dans laquelle il
s'attache à démontrer qu'en raison de la
faiblesse et de l'insuffisance des moyens de
défense dont il disposait, il a' fait tout ce
qu'il était en son pouvoir de faire pour con-
server Strasbourg à la France et pour sau-
ver l'honneur du drapeau.
Cette plaidoirie pro domo sua ne paraît
pas avoir convaincu la commission d'en-
quête, qui persiste plus que jamais, paraît-
il, dans ses conclusions.
En présence même de cette réfutation
assez amère, quelques membres auraient
opiné pour que l'on accordât au général la
faveur, qu'il sollicite, de passer devant un
conseil de guerre. La proposition n'aurait
point été accueillie, mais on serait à peu
près décidé à publier les pièces du dossier
de Strasbourg.
Au dire de certaines personnes qui se
prétendent bien informées, les négociations
relatives à l'évacuation du territoire au-
raient fait un pas en arrière ou subiraient
tout au moins un temps d'arrêt.
Nous avons tout lieu de croire qu'aucun
incident nouveau n'est survenu qui soit de
nature à donner crédit à ces rumeurs, mais
il est certain que les pourparlers sont en-
core fort éloignés d'un résultat pratique.
C'est ici le cas de rappeler le dicton popu-
laire : Il y a loin de la coupe aux lèvres.
i
'
Voici la ccnclusion du rapport de M. Boreau-Laja-
nadie sur la proposition de M. Haentjens :
Lorsque la commission relative à l'enquête
sur les actes des hommes du 4 septembre 1870
aura terminé ses travaux, il sera temps alors
d'exercer votre contrôle souverain sur tous les
faits politiques, administratifs et militaires
du gouvernement irrégulier qui vous a pré-
cédés, et de déterminer dans de justes limites
la part de responsabilité qui incombe à cha-
cun de ses agents. *
Ceux qui ont dirigé les opérations militaires
du siége de Paris seront discutés à leur tour,
et M. Haentjens pourra intervenir. Mais quant
à la proposition qu'il vous soumet actuelle-
ment, votre commission est unanime à penser
que vous ne devez pas l'accueillir.
On annoncé le très-prochain départ de la
Guerrière, qui va appareiller de Brest, em-
menant dans la Nouvelle-Calédonie 280 dé-
portés, qui ont été préalablement examinés
par une commission. médicale . composée
d'un officier de marine et du commissaire
aux armements, sous la présidence du di-
recteur du service de santé.
Cette commission accomplit une mesure
d'humanité prescrite par le ministre de la
marine et offre toutes les garanties d'ins-
truction et d'impartialité.
Courses du bois de Boulogne.
RÉUNION D'ÉTÉ
Première journée.
Voici le nom des chevaux gagnants :
Prix des Champs-Elysées. — Pondor, le" ;
Dominante, 2e ; Cravache, 3e.
Prix du Cèdre.-Berryer, 1er; Faublas, 2e;
Little-Agnès, 3e.
Prix d'Escovitte (gentlemen riders). —
Enéide, ler; Flora, 2e; Ecureuil, 3e.
Prix d'Ibos (handicap). — Bivouac, 111;
Postérité, 2c ; Dami, 3e.
Prix de Satory. —Barbillon, i°'' ; Palme,
211 ; Clodion, 30.
ASSEMBLÉE NATIONALE
(SUITE ET FIN DE LA SÉANCE DU 1er JUIN)
M. le général Guillemaut. — Avec l'article 23
pour les 4 satisfaits, vous ferez 96 mécontents. Vous
ouvrirez une vaste porte à l'intrigue dans nos
campagnes. Les jeunes gens auxquels auront été
accordés des sursis entreront dans l'armée quand
ils devraient en sortir. Et, si la guerre venait à
éclater, on n'enverrait certainement pas à l'en-
nemr ceux qui n'auront jamais servi. Et dans
ces conditions vous ferez le remplacement forcé,
en ce sens que vous forcerez à aller à l'ennemi
ceux qui, sans cela. en auraient été dispensés.
(Très-bien ! aux voix!)
M. le général Pélissier lit un discours au milieu
du bruit.
M. le général Chanzy. — M. Gambetta a com-
battu l'art. 23, il vous en demande le sacrifice
pour vous arracher plus tard d'autres conces-
sions. La loi se tient, et elle s'écroulerait si l'on
en retirait une pierre. Plus tard, ce seront les
volontaires d'un an dont on vous demandera le
sacrifice, et ce serait fatal.
Pour moi, je considère l'art. 23 comme néces-
saire et je le voterai.
M. de Castellane propose de réduire à un an
la durée du sursis.
M. le marquis de Chasseloup-Laubat. — Si le
service obligatoire créé par la loi de l'an VI a
bientôt disparu, si le remplacement prohibé par
elle a bientôt reparu, quelle en est la cause?
C'est que la loi de l'an VI n'avait pas tenu suffi-
samment compte deg certains intérêts sociaux.
Nous avons voulu éviter les mêmes fautes. Et
nous .avons créé quatre catégories différentes
d'exemptions. Pour les soutiens de famille, c'est
aux conseils municipaux et aux conseils de révi-
sion que vous en avez confié la désignation.
Nous avons donné satisfaction ensuite, pour les
volontaires d'un an, aux lettres et aux arts, à
toutes les carrières libérales.
A tous ceux qui ne sont pas compris dans ces
catégories, nous avons également voulu donner
les satisfactions nécessaires. Nous avons d'abord
songé à l'atelier, et la preuve, c'est que le pre-
mier :not qui se trouve dans l'article, c'est le
mot apprentissage.
Ce n'est pas l'article 23 qui dit que les sursis
pourront être renouvelés ; c'est l'article 25, et, si
on trouve le temps long, on pourra le réduire à
l'occasion de l'article 25.
1 Ce né sont pas les conseils municipaux qui
prononceront, mais bien les conseils de révision
lorsqu'ils'seront revenus au chef-lieu <ïu dépar-
tement.
Cette 10: a des rigueurs nécessaires. Il ne faut
pas qu'à s)n début elle rencontre parmi les po-
pulations des répugnances contre lesquelles elle
viendrait échouer. (Très-bien !)
M. Gamoetta demande à répondre à M. de
Chasseloup-Laubat. La clôture est mise aux voix
et repousste pai1 la presque unanimité de l'As-
semblée.
M. Gambetta. — IvI. de Chasseloup-Laubat a
tiré son principal argument de l'inefficacité de
la législat.on de l'an VI. La différence est celle-
ci : que lt législation de l'an VI n'admettait au-
cune exemption, et que la loi actuelle a pris soin
d'en éditer de nombreuses. L'argument n'est
donc pas ;uste.
M. de Chasseloup-Laubat a dit ensuite qu'il
s'étonnait, s'affligeait presque de me voir en dis-
sentiment avec lui, lorsque la commission a voulu
faire une :oncession à la démocratie. Je me per-
mettrai de lui faire observer que ce ne sont
pas les ouvriers qui sont désignés, mais le fus-
sent-ils, je n'en repousserais pas moins l'art. 23
comme dangereux.
Je ne suspecte nullement vos intentions, mais
je dis que quand vous avez voulu mettre la con-
corde, vous avez créé les antagonismes. Quant
aux autorités qui ont été chargées de donner les
dispenses, nous n'avons pas demandé celle-ci,
plutôt que celle-là, nous avons demandé simple-
ment la suppression des dispenses.
Il n'y a là qu'un intérêt individu el, et toutes
les portes sont ainsi ouvertes à la faveur. Ce se-
rait le moyen de déshonorer la loi. (Très-bien! à
gauche.)
L'amendement suivant est proposé par M. Jean
Brunet: En temps de paix seulement, il peut être
accordé des sursis d'appel, qui ne seront en
réalité qu'une transposition de classe à la fin du
sursis d'appel. L'appelé entrera dans la classe
annuelle de cette époque et en suivra complé-
tement les detinées.
La suite de la discussion est renvoyée à lundi.
La séance est levée à cinq heures quarante-
cinq minutes.
INFORMATIONS POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES
On écrit de Versailles :
En attendant le moment de monter à la tri-
bune, M. Thiers suit avec une attention plus
vive que jamais les débats qui se sont enga-
gés sur l'article 23 ; il est facile de voir que le
président de la République est partisan du
projet de la commission.
On s'entretient beaucoup d'une démarche
inattendue de M. Rouher, qui s'est rendu
hier au soir à la réunion des députés libre-
échangistes. L'ancien ministre d'Etat a lon-
guement parlé sur la situation financière, il a.
étudié notre budget et s'est appliqué à prou-
ver qu il était possible de pourvoir à toutes
les exigences, sans recourir à l'impôt sur les ■
matières premières. Il a développé tout un
système financier qui, froidement accueilli au
début, aurait cependant produit une assez
vive impression.
On conclut de là que M. Rouher aurait l'in-
tention de poser sa candidature pour la nou-
velle commission du budget.
C est lundi que la commission parlemen-
taire des capitulations doit décider ee qu'il y
a lieu de faire en matière de publicité, pouf
les procès-verbaux du conseil d'enquête. Elle
paraît à peu près décidée à s'en tenir à la pu-
blication .du dossier de Sedan.
Cinq de nos départements sont appelés, di-
manche 9 juin, à procéder à de nouvelles
élections pour l'Assemblée nationale. Ce sont
les départements du Nord, de la Somme,
d'Indre-et-Loire, de l'Yonne et de la Corseo
Sauf dans le Nord, où la dernière élection a
été cassée par l'Assemblée nationale, et saut
dans la Somme, où le candidat élu n'a pas
accepté le mandat, les- autres siéges ont étf
rendus vacants par la mort des titulaires.
Un certain nombre de députés, parmi les-
quels MM. Chaser, Chanzy, etc., se proposent
de déposer un amendement modifiant l'arti-
cle qui a trait aux exemptions...à accorder aux
fils de veuves. Ils demandent non-seulement
que l'exemption cesse avec la cause qui l'a
fait naitre, mais de plus que l'exemption cesse
si l'exempté ne remplit pas exactement les obliga-
tions que lui impose son exemption, c'est-à-dire
si les tribunaux constatent que le fils de
veuve, l'aîné d'orphelin, etc., au lieu d'être
soutiens de leur famille, sont une charge pour
elle.
Quarante-six députés appartenant aux dif-
férentes fractions de l'Assemblée ont déposé
le projet de loi suivant; :
Art. 1er. A dater du 1er janvier 1873, l'impôt
sur le sel de consommation aura pour base la
chlorure de sodium.
Art. 2.Les sels de l'Ouest seront taxés à 10f:
les 100 kilogrammes.
Les sels de la Méditerranée à il fr. les 100,
kilogrammes.
Les sels de mines et ignigènes à 11 fr. 20 c.
les 100 kilogrammes. ■*
Art. 3. A dater de la même époque, toutes
les remises pour déchet seront supprimées. _
La commission d'enquête sur les capitula-"
tions a terminé ses travaux d'une manière
absolue ; elle a déclaré que les réclamations.,
formulées contre ses décisions ne pouvaient'
être jugées que par l'opinion publique, qu'elle
avait examiné toutes les pièces et tous les dcK[ -
cuments qui avaient été produits pour éclal4i
rer sa religion, et que les dossiers contenaient
la preuve des faits constatés par elle. /
Après avoir rempli son mandat, elle laisse;
à l'histoire et à l'avenir le soin de dire le der-fl
nier mot.
Le maréchal Baraguey-d'Hillieri'l a fait con-
N° 45.— Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
DEUXIÈME PARTIE
VI
De Moïse à la Lune.
Introduit près de Moïse Wolf, le philosophe
fut reçu par lui avec toutes sortes de salama-
lecs intéressés.'
. — Il afait pien te regret t'afoir, tans les
temps, été un peu sans chêne enfers un si
fronnete homme; mais l'ennui tes affaires le
rentait trop prusque malgré lui L..'
Ce qui ne l empêcha pas de vérifier soigneu-
sement le contenu du portefeuille et de comp-
ter un à un les coupons, quand le chiffonnier
eut remis le tout entre ses mains crochues.
Il n avait pas conscience de l'attaque des
poivriers, ni de l'intervention libératrice de
Cambronne ; il supposait seulement que ses
valeurs s'étaient échappées de sa poche dans
une des nombreuses chutes de son ivresse
Lorsque le philosophe lui eut expliqué
svep preuves à rappui^do quels p6rils expliquélui et,
joir le numéro d'higjr^ ,
Matagatos l'avaient préservé, Wolf parut
éprouver un accès de sincère gratitude.
Prenant d'abord un billet de banque de 25
francs ; puis, se décidant assez péniblement à
le remplacer par une coupure de 50, il tendit
cette dernière à son ange gardien.
— Betit cache te regonnaissance, dit-il avec j
emphase, pour fous et fotre gamarate ! Mais
sir tout, silence sur eine malheureuse éguipée
qui m'arrife pour la bremière fois. |
— On ne doit rien recevoir pour un devoir
accompli, répliqua le vieillard en repoussant
le papier-inonnaie. -, < ]
Moïse releva vivement la tête et regarda le
chiffonnier avec une sorte de stupeur.
Fis avre tonc trufé _ein trésor au coin
t une porne ? lui demanda-t-il.
— Moi ? j'ai à peine assez d'argent mainte-
nant pour payer mon pain sec, car je néglige
un peu trop, depuis quelque temps, l'examen
de conscience des tas d'ordures, et, comme
toute autre pièce, les gros sous ne s'amassent
pas tout seuls.
— Eh pien, alors ?... -
secours d'humanité ne se tarife pas,
selon moi, à prix d'or.
C 'est peau | très-peau ! s'écria l'avare en-
thousiasmé. Mais si fous avre pesoin chamais
te moi t'eine façon non financière, Moïse Wolf
il se sufiendra. , ;
qu'une nouvelle culotte, ré-
pondit assez brutalement Cambronne, ne vous
au= fgje que vous alliez mal
i\\ M » " —
passer cette nuit, sans Matagatos et moi, mon-
sieur le Dagobert du coffre-fort.
— Chamais te noufelles kilottes 1 Ein mal-
heur inique, hier!... Chamais non plus che
n'ouplierai fotre aide, si fus n'en parlez à per-
sonne qu'à moi... Et che suis à fotre tisposi-
tion, che le chure !
— Alors, je vous prends au mot, dit le phi-
losophe ayant amené son interlocuteur où il
en voulait venir. -
Et il lui expliqua qu'il désirait obtenir,
près du gérant de la Compagnie transatlanti-
que, au Havre, une recommandation assez
! puissante pour pouvoir consulter, à loisir, ses
registres de passagers.
[ — On prétend que mon fils Zidore s'est
embarqué pour la Nouvelle-Orléans, acheva-
t-il, et j'ai un intérêt capital à savoir si le
mauvais sujet a bien réellement quitté la
France.. r
— Barfait! déclara Wolf. Le principal
membre te la Société anonyme, il être un beu
mon associé. Che lui tirai qu'il fasse faire les
regerges là-pas...
— Non, interrompit Cambronne, je préfère
agir moi-même et le plus vite possible.
— A fotre aise alors... Fenez temain, tant
l'abrès-miti. Ch'aurai sûrement fu mon
homme, et reçu te lui les références fulues
pur que le tirecteur hafrais fu communique
tutes ses. enrechistrements. Mais sirtout,
motus, sur ma betite infirmité bassachère ! .
Là-dessus le vieux chiffonnier prit congé
du Silène de j'escompte^ X J
Il passa le reste de la journée à réaliser son
projet de vendre une partie de son mobilier;
pour parer aux frais de son prochain voyage.1
Mais, faute de temps, il ne put réuniE
qu'une somme insignifiante et lui offrant la
désagréable perspective d'effectuer une partie
de son retour a. pied.
Quant à solliciter un prêt quelconque dtii
changeur, son obligé, dont il avait refusé Izi
gratification première, il eût préféré mendier
à des inconnus ! J
Au surplus, tout emprunt révoltait les prittf
cipes de ce puritain du chiffon.
Après avoir reçu, le lendemain, chez Moïse
Wolf, fidèle à sa promesse, le titre voulu pour
opérer sa vérification, il prit donc, dans la'
soirée, en troisièmes classes, le train dit
Havre.
Il s'était revêtu de son costume modeste,'
mais comfortable, des grands jours. Aussi l'ac-
cueillit-on sans étonnement, dans les bureaux'
de la Compagnie transatlantique; et, grâce 9t
la demande expresse du principal actionnaire^1 *
on lui ouvrit tous les doubles registres d'é-
quipages et de passagers pour les deux Amé-
riquesr
Il compulsa minutieusement ces listes, do<
puis le jour dela disparition de sa fille adoptive.
Il trouva le nom de Georges Willcomb;
ceux d'Isidore Etienne et de Cincinnàtus dans
la copie du rôle du paquebot New-Orléans sorti
du port. le lendemain même de ce triste et sin,^
gulier événement. ^
Mais rien, là nt fans les autres cawo
JOURNAL QUOTIDIEN
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5 cent, le numéro
ABONNEMENTS —Trois mois Six mois Un an
Paris 5 fr. 9 fr. la fr. -
, Départements.... 6 il 22
Administrateur : BOURDILLIAT
M h1 \&A 1 -
^ T - anaèéy £ - M™ 4 JUIN 1872. — Saint OPTAT. — N, 2219.
- y
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
15. quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9
PARIS, 3 JUIN 1872
Dernières Nouvelles
L' Evénement a publié samedi, sur la
prière du général Uhrich, une longue pro-
testation de cet officier, dans laquelle il
s'attache à démontrer qu'en raison de la
faiblesse et de l'insuffisance des moyens de
défense dont il disposait, il a' fait tout ce
qu'il était en son pouvoir de faire pour con-
server Strasbourg à la France et pour sau-
ver l'honneur du drapeau.
Cette plaidoirie pro domo sua ne paraît
pas avoir convaincu la commission d'en-
quête, qui persiste plus que jamais, paraît-
il, dans ses conclusions.
En présence même de cette réfutation
assez amère, quelques membres auraient
opiné pour que l'on accordât au général la
faveur, qu'il sollicite, de passer devant un
conseil de guerre. La proposition n'aurait
point été accueillie, mais on serait à peu
près décidé à publier les pièces du dossier
de Strasbourg.
Au dire de certaines personnes qui se
prétendent bien informées, les négociations
relatives à l'évacuation du territoire au-
raient fait un pas en arrière ou subiraient
tout au moins un temps d'arrêt.
Nous avons tout lieu de croire qu'aucun
incident nouveau n'est survenu qui soit de
nature à donner crédit à ces rumeurs, mais
il est certain que les pourparlers sont en-
core fort éloignés d'un résultat pratique.
C'est ici le cas de rappeler le dicton popu-
laire : Il y a loin de la coupe aux lèvres.
i
'
Voici la ccnclusion du rapport de M. Boreau-Laja-
nadie sur la proposition de M. Haentjens :
Lorsque la commission relative à l'enquête
sur les actes des hommes du 4 septembre 1870
aura terminé ses travaux, il sera temps alors
d'exercer votre contrôle souverain sur tous les
faits politiques, administratifs et militaires
du gouvernement irrégulier qui vous a pré-
cédés, et de déterminer dans de justes limites
la part de responsabilité qui incombe à cha-
cun de ses agents. *
Ceux qui ont dirigé les opérations militaires
du siége de Paris seront discutés à leur tour,
et M. Haentjens pourra intervenir. Mais quant
à la proposition qu'il vous soumet actuelle-
ment, votre commission est unanime à penser
que vous ne devez pas l'accueillir.
On annoncé le très-prochain départ de la
Guerrière, qui va appareiller de Brest, em-
menant dans la Nouvelle-Calédonie 280 dé-
portés, qui ont été préalablement examinés
par une commission. médicale . composée
d'un officier de marine et du commissaire
aux armements, sous la présidence du di-
recteur du service de santé.
Cette commission accomplit une mesure
d'humanité prescrite par le ministre de la
marine et offre toutes les garanties d'ins-
truction et d'impartialité.
Courses du bois de Boulogne.
RÉUNION D'ÉTÉ
Première journée.
Voici le nom des chevaux gagnants :
Prix des Champs-Elysées. — Pondor, le" ;
Dominante, 2e ; Cravache, 3e.
Prix du Cèdre.-Berryer, 1er; Faublas, 2e;
Little-Agnès, 3e.
Prix d'Escovitte (gentlemen riders). —
Enéide, ler; Flora, 2e; Ecureuil, 3e.
Prix d'Ibos (handicap). — Bivouac, 111;
Postérité, 2c ; Dami, 3e.
Prix de Satory. —Barbillon, i°'' ; Palme,
211 ; Clodion, 30.
ASSEMBLÉE NATIONALE
(SUITE ET FIN DE LA SÉANCE DU 1er JUIN)
M. le général Guillemaut. — Avec l'article 23
pour les 4 satisfaits, vous ferez 96 mécontents. Vous
ouvrirez une vaste porte à l'intrigue dans nos
campagnes. Les jeunes gens auxquels auront été
accordés des sursis entreront dans l'armée quand
ils devraient en sortir. Et, si la guerre venait à
éclater, on n'enverrait certainement pas à l'en-
nemr ceux qui n'auront jamais servi. Et dans
ces conditions vous ferez le remplacement forcé,
en ce sens que vous forcerez à aller à l'ennemi
ceux qui, sans cela. en auraient été dispensés.
(Très-bien ! aux voix!)
M. le général Pélissier lit un discours au milieu
du bruit.
M. le général Chanzy. — M. Gambetta a com-
battu l'art. 23, il vous en demande le sacrifice
pour vous arracher plus tard d'autres conces-
sions. La loi se tient, et elle s'écroulerait si l'on
en retirait une pierre. Plus tard, ce seront les
volontaires d'un an dont on vous demandera le
sacrifice, et ce serait fatal.
Pour moi, je considère l'art. 23 comme néces-
saire et je le voterai.
M. de Castellane propose de réduire à un an
la durée du sursis.
M. le marquis de Chasseloup-Laubat. — Si le
service obligatoire créé par la loi de l'an VI a
bientôt disparu, si le remplacement prohibé par
elle a bientôt reparu, quelle en est la cause?
C'est que la loi de l'an VI n'avait pas tenu suffi-
samment compte deg certains intérêts sociaux.
Nous avons voulu éviter les mêmes fautes. Et
nous .avons créé quatre catégories différentes
d'exemptions. Pour les soutiens de famille, c'est
aux conseils municipaux et aux conseils de révi-
sion que vous en avez confié la désignation.
Nous avons donné satisfaction ensuite, pour les
volontaires d'un an, aux lettres et aux arts, à
toutes les carrières libérales.
A tous ceux qui ne sont pas compris dans ces
catégories, nous avons également voulu donner
les satisfactions nécessaires. Nous avons d'abord
songé à l'atelier, et la preuve, c'est que le pre-
mier :not qui se trouve dans l'article, c'est le
mot apprentissage.
Ce n'est pas l'article 23 qui dit que les sursis
pourront être renouvelés ; c'est l'article 25, et, si
on trouve le temps long, on pourra le réduire à
l'occasion de l'article 25.
1 Ce né sont pas les conseils municipaux qui
prononceront, mais bien les conseils de révision
lorsqu'ils'seront revenus au chef-lieu <ïu dépar-
tement.
Cette 10: a des rigueurs nécessaires. Il ne faut
pas qu'à s)n début elle rencontre parmi les po-
pulations des répugnances contre lesquelles elle
viendrait échouer. (Très-bien !)
M. Gamoetta demande à répondre à M. de
Chasseloup-Laubat. La clôture est mise aux voix
et repousste pai1 la presque unanimité de l'As-
semblée.
M. Gambetta. — IvI. de Chasseloup-Laubat a
tiré son principal argument de l'inefficacité de
la législat.on de l'an VI. La différence est celle-
ci : que lt législation de l'an VI n'admettait au-
cune exemption, et que la loi actuelle a pris soin
d'en éditer de nombreuses. L'argument n'est
donc pas ;uste.
M. de Chasseloup-Laubat a dit ensuite qu'il
s'étonnait, s'affligeait presque de me voir en dis-
sentiment avec lui, lorsque la commission a voulu
faire une :oncession à la démocratie. Je me per-
mettrai de lui faire observer que ce ne sont
pas les ouvriers qui sont désignés, mais le fus-
sent-ils, je n'en repousserais pas moins l'art. 23
comme dangereux.
Je ne suspecte nullement vos intentions, mais
je dis que quand vous avez voulu mettre la con-
corde, vous avez créé les antagonismes. Quant
aux autorités qui ont été chargées de donner les
dispenses, nous n'avons pas demandé celle-ci,
plutôt que celle-là, nous avons demandé simple-
ment la suppression des dispenses.
Il n'y a là qu'un intérêt individu el, et toutes
les portes sont ainsi ouvertes à la faveur. Ce se-
rait le moyen de déshonorer la loi. (Très-bien! à
gauche.)
L'amendement suivant est proposé par M. Jean
Brunet: En temps de paix seulement, il peut être
accordé des sursis d'appel, qui ne seront en
réalité qu'une transposition de classe à la fin du
sursis d'appel. L'appelé entrera dans la classe
annuelle de cette époque et en suivra complé-
tement les detinées.
La suite de la discussion est renvoyée à lundi.
La séance est levée à cinq heures quarante-
cinq minutes.
INFORMATIONS POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES
On écrit de Versailles :
En attendant le moment de monter à la tri-
bune, M. Thiers suit avec une attention plus
vive que jamais les débats qui se sont enga-
gés sur l'article 23 ; il est facile de voir que le
président de la République est partisan du
projet de la commission.
On s'entretient beaucoup d'une démarche
inattendue de M. Rouher, qui s'est rendu
hier au soir à la réunion des députés libre-
échangistes. L'ancien ministre d'Etat a lon-
guement parlé sur la situation financière, il a.
étudié notre budget et s'est appliqué à prou-
ver qu il était possible de pourvoir à toutes
les exigences, sans recourir à l'impôt sur les ■
matières premières. Il a développé tout un
système financier qui, froidement accueilli au
début, aurait cependant produit une assez
vive impression.
On conclut de là que M. Rouher aurait l'in-
tention de poser sa candidature pour la nou-
velle commission du budget.
C est lundi que la commission parlemen-
taire des capitulations doit décider ee qu'il y
a lieu de faire en matière de publicité, pouf
les procès-verbaux du conseil d'enquête. Elle
paraît à peu près décidée à s'en tenir à la pu-
blication .du dossier de Sedan.
Cinq de nos départements sont appelés, di-
manche 9 juin, à procéder à de nouvelles
élections pour l'Assemblée nationale. Ce sont
les départements du Nord, de la Somme,
d'Indre-et-Loire, de l'Yonne et de la Corseo
Sauf dans le Nord, où la dernière élection a
été cassée par l'Assemblée nationale, et saut
dans la Somme, où le candidat élu n'a pas
accepté le mandat, les- autres siéges ont étf
rendus vacants par la mort des titulaires.
Un certain nombre de députés, parmi les-
quels MM. Chaser, Chanzy, etc., se proposent
de déposer un amendement modifiant l'arti-
cle qui a trait aux exemptions...à accorder aux
fils de veuves. Ils demandent non-seulement
que l'exemption cesse avec la cause qui l'a
fait naitre, mais de plus que l'exemption cesse
si l'exempté ne remplit pas exactement les obliga-
tions que lui impose son exemption, c'est-à-dire
si les tribunaux constatent que le fils de
veuve, l'aîné d'orphelin, etc., au lieu d'être
soutiens de leur famille, sont une charge pour
elle.
Quarante-six députés appartenant aux dif-
férentes fractions de l'Assemblée ont déposé
le projet de loi suivant; :
Art. 1er. A dater du 1er janvier 1873, l'impôt
sur le sel de consommation aura pour base la
chlorure de sodium.
Art. 2.Les sels de l'Ouest seront taxés à 10f:
les 100 kilogrammes.
Les sels de la Méditerranée à il fr. les 100,
kilogrammes.
Les sels de mines et ignigènes à 11 fr. 20 c.
les 100 kilogrammes. ■*
Art. 3. A dater de la même époque, toutes
les remises pour déchet seront supprimées. _
La commission d'enquête sur les capitula-"
tions a terminé ses travaux d'une manière
absolue ; elle a déclaré que les réclamations.,
formulées contre ses décisions ne pouvaient'
être jugées que par l'opinion publique, qu'elle
avait examiné toutes les pièces et tous les dcK[ -
cuments qui avaient été produits pour éclal4i
rer sa religion, et que les dossiers contenaient
la preuve des faits constatés par elle. /
Après avoir rempli son mandat, elle laisse;
à l'histoire et à l'avenir le soin de dire le der-fl
nier mot.
Le maréchal Baraguey-d'Hillieri'l a fait con-
N° 45.— Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
DEUXIÈME PARTIE
VI
De Moïse à la Lune.
Introduit près de Moïse Wolf, le philosophe
fut reçu par lui avec toutes sortes de salama-
lecs intéressés.'
. — Il afait pien te regret t'afoir, tans les
temps, été un peu sans chêne enfers un si
fronnete homme; mais l'ennui tes affaires le
rentait trop prusque malgré lui L..'
Ce qui ne l empêcha pas de vérifier soigneu-
sement le contenu du portefeuille et de comp-
ter un à un les coupons, quand le chiffonnier
eut remis le tout entre ses mains crochues.
Il n avait pas conscience de l'attaque des
poivriers, ni de l'intervention libératrice de
Cambronne ; il supposait seulement que ses
valeurs s'étaient échappées de sa poche dans
une des nombreuses chutes de son ivresse
Lorsque le philosophe lui eut expliqué
svep preuves à rappui^do quels p6rils expliquélui et,
joir le numéro d'higjr^ ,
Matagatos l'avaient préservé, Wolf parut
éprouver un accès de sincère gratitude.
Prenant d'abord un billet de banque de 25
francs ; puis, se décidant assez péniblement à
le remplacer par une coupure de 50, il tendit
cette dernière à son ange gardien.
— Betit cache te regonnaissance, dit-il avec j
emphase, pour fous et fotre gamarate ! Mais
sir tout, silence sur eine malheureuse éguipée
qui m'arrife pour la bremière fois. |
— On ne doit rien recevoir pour un devoir
accompli, répliqua le vieillard en repoussant
le papier-inonnaie. -, < ]
Moïse releva vivement la tête et regarda le
chiffonnier avec une sorte de stupeur.
Fis avre tonc trufé _ein trésor au coin
t une porne ? lui demanda-t-il.
— Moi ? j'ai à peine assez d'argent mainte-
nant pour payer mon pain sec, car je néglige
un peu trop, depuis quelque temps, l'examen
de conscience des tas d'ordures, et, comme
toute autre pièce, les gros sous ne s'amassent
pas tout seuls.
— Eh pien, alors ?... -
secours d'humanité ne se tarife pas,
selon moi, à prix d'or.
C 'est peau | très-peau ! s'écria l'avare en-
thousiasmé. Mais si fous avre pesoin chamais
te moi t'eine façon non financière, Moïse Wolf
il se sufiendra. , ;
qu'une nouvelle culotte, ré-
pondit assez brutalement Cambronne, ne vous
au= fgje que vous alliez mal
i\\ M » " —
passer cette nuit, sans Matagatos et moi, mon-
sieur le Dagobert du coffre-fort.
— Chamais te noufelles kilottes 1 Ein mal-
heur inique, hier!... Chamais non plus che
n'ouplierai fotre aide, si fus n'en parlez à per-
sonne qu'à moi... Et che suis à fotre tisposi-
tion, che le chure !
— Alors, je vous prends au mot, dit le phi-
losophe ayant amené son interlocuteur où il
en voulait venir. -
Et il lui expliqua qu'il désirait obtenir,
près du gérant de la Compagnie transatlanti-
que, au Havre, une recommandation assez
! puissante pour pouvoir consulter, à loisir, ses
registres de passagers.
[ — On prétend que mon fils Zidore s'est
embarqué pour la Nouvelle-Orléans, acheva-
t-il, et j'ai un intérêt capital à savoir si le
mauvais sujet a bien réellement quitté la
France.. r
— Barfait! déclara Wolf. Le principal
membre te la Société anonyme, il être un beu
mon associé. Che lui tirai qu'il fasse faire les
regerges là-pas...
— Non, interrompit Cambronne, je préfère
agir moi-même et le plus vite possible.
— A fotre aise alors... Fenez temain, tant
l'abrès-miti. Ch'aurai sûrement fu mon
homme, et reçu te lui les références fulues
pur que le tirecteur hafrais fu communique
tutes ses. enrechistrements. Mais sirtout,
motus, sur ma betite infirmité bassachère ! .
Là-dessus le vieux chiffonnier prit congé
du Silène de j'escompte^ X J
Il passa le reste de la journée à réaliser son
projet de vendre une partie de son mobilier;
pour parer aux frais de son prochain voyage.1
Mais, faute de temps, il ne put réuniE
qu'une somme insignifiante et lui offrant la
désagréable perspective d'effectuer une partie
de son retour a. pied.
Quant à solliciter un prêt quelconque dtii
changeur, son obligé, dont il avait refusé Izi
gratification première, il eût préféré mendier
à des inconnus ! J
Au surplus, tout emprunt révoltait les prittf
cipes de ce puritain du chiffon.
Après avoir reçu, le lendemain, chez Moïse
Wolf, fidèle à sa promesse, le titre voulu pour
opérer sa vérification, il prit donc, dans la'
soirée, en troisièmes classes, le train dit
Havre.
Il s'était revêtu de son costume modeste,'
mais comfortable, des grands jours. Aussi l'ac-
cueillit-on sans étonnement, dans les bureaux'
de la Compagnie transatlantique; et, grâce 9t
la demande expresse du principal actionnaire^1 *
on lui ouvrit tous les doubles registres d'é-
quipages et de passagers pour les deux Amé-
riquesr
Il compulsa minutieusement ces listes, do<
puis le jour dela disparition de sa fille adoptive.
Il trouva le nom de Georges Willcomb;
ceux d'Isidore Etienne et de Cincinnàtus dans
la copie du rôle du paquebot New-Orléans sorti
du port. le lendemain même de ce triste et sin,^
gulier événement. ^
Mais rien, là nt fans les autres cawo
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