Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-07-02
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 juillet 1918 02 juillet 1918
Description : 1918/07/02 (A19,N6371). 1918/07/02 (A19,N6371).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4631279f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
19" ANNEE. — N° 6.371. — QUOTIDIEN
Le Numéro : 10 Centimes
MARDI 2 JUILLET 1918
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (g-)
Téléphone Central: 28-12
— — 27-68
Adresse Télégraphique : VELAUTO - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
J gJ
ABONNEMENTS :
fis mois ef Au
SEINE et SEINE-&-OISE. *2 » 24 JI
DÉPARTEMENTS et ALeulE.... 16 » 32 »
ÉTRANGER (Union poltale).. , ... 22 » 44 tê
On s'abonne sans frais àat* tea$ tes
Bureaux de postt.
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AUTOMOBILE - AERONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME, ALPINISME. BOXE, ESCRIME, GYMNASTIQUE, HIPPISME, POIDS & HALTÈRES, YACHTING
Rédaction, Admîntstration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (91)
Téléphone Central : 28-12
-- — 27-68
Atteste télégraphique : IÊLAUTQ»PAR!|
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
SIX moto «* "8
«ÎWB et SEINH-i.QiSE........ 12 » 24" li
DÉPARTEMENTS et ALCÉPIE, .... 16 » 32 »
ÉTRANGER (Union ,goutale).. » , „ , 22 » 44 li
On s'abonne sans frais dans tous les
Bureaux de poste.
LA "TÊTERRE!"
Voilà une des plus jotlies expressions
de poilu que je ,cO'llnai,sSie. Faire une
« tête ire. » ! c'est exprimer ].0. maximum
de la dé convenue. L'AutlfÍ!chi,en qui
attend de l'Allemagne un supplément
de pai.n. à sa ration quotidienne de
C) 0 grammes et qui n'eu reçolJt. qu'uni
refus à peine poli fait une « Wterre ».
Le poilu qui comptait partir eupermis-
sion et qui. voit celle-ci supprimée pour
cause de nécessité militaire, fat une
(f teierre ».
Mais do toutes îles « têterres » qu.i
firent faites depuis quatre ans pir to.us
les beliHgérants, il n'en est peut-ê-re 'pas
de plus considérable que leeHe fate par
l'Allemagne, en ce .moment, 3ensez
doue ! Ce peuple de proie dont toutes
les. armées vivent e.n. pays oonqus, qui
a pris successivement Amvers. ïru-xel-
les. Liège, Belgrade, CetHgne. Vasovie,
r.ucarest ; ce peuple qui tient tête, vic-
torieusement., on peut le dire. au nonde
potier ; ce peuple épais, lourd, sUpide,
ne doit Tien comprendre à une siuation
dans laquelle -il a le dessus et dus la-
quelle, aussi, aucun de ses adversaires
l'a jamais songé un seul insant à
demander .grâce.
Il ïi'y comprend rien ; ic. est entl DJd:u ;
pas plus qu'il n'a rien compris à 1 psy-
r g.ique, à celle de l'Angleterre, de leRou- i
manie, de l'Italie, de rAmérique ;d n'y
compreuid rLcn, .mais il fait la. « têtliI'e »
et il la fait même d'autant plus çl'jll y
comprend moins.
Quoi 1 Voici la Russie, deco.mp.eee :
voici 210 divisions boches sur lefront
occidental ; voici la trouée vietomise
du 21 mars ; voici la trouée non Mins
victorieuse du 27 mai ; voici des mil-
liers de prisonniers, des cenlains de
canons capturés : voici Paris bom,1Dd.é
par les g'otti.as et les berthas ; voîi les
dégoûtantes armées de l'invasionà 70
kilomètres de Paris et aucun c 'ces
mécréants ne songe ù. demander fâee.
Mieux encore, voici les Italie ni qui
s'avisent de vouloir résister et d'e'acer
!e souvenir Ide Ca:poneH.o.
Mais alors, à quoi bon toutes eeseon-
quêtes? Pourquoi tous ces bouges-là
qui, {luns des conditions ordinaire, im-
plorQra.ient probablement la pit: du
vainqueur et s,e, rendraient à disciition,
p!'ctendent-i!s, au contr.au'e, p'cmr!livre
ja lutte et résister à toutes les ofï^jsivesi
de paix des Boches ?
tncomprchen.sible, vraiment, pour '
MM. les Boches.
Inde la « têterre » qu'ils fo.nt n ce
quarante-huitième mois de la gorre,
odui, précisément, où les Améif-ains
cmë.rent des débarquements plus cfim- j
nressionnants.
H. DESGRENIR.
DEMAIN MERCREDI 3 JUILLF
L'AUTO, 4 pages
LA LÉGION D'HONNEUR DE DOMERCQ
Nous avons dit, il y a quelque tempique le j
iieuterant Domeroq, international de potb.'-U !
rugby, avait été décoré de la Légion dpneur. :
Voici la citation qui accompagne cite dis-
. (indien : !
« Domercq (J.-P ..P.). '!ieuteM.nt d'fanterie
(active', détaché ù. l'artillrrJe d'assaut
« Officier vaillant et courageux. A •cours
dune récente 'action, a engagé sa bat las d'une
' n n?m, A réduit de no-.nibux cen-
'•'•"s de mitrailleuses et. repoussé pluskrs C'îll- '
ques 'en'nemtes. Entouré ù plus/urs rc-
- a réussi à dégager ses chars $ à les
t 1 ii t en fin de combat. Trois blessas deux
cuai.ons- »
DIMANCHE PROCHAIN au PARC DES PRINCES
LA PALME D'ARGENT
Une heure derrière motos
SERES, LEON DIDIER, [illisible]
OSCAR EGG ET MANIE
. Une des caro.el ér,j:s.tiqucs de La Il Pp1t::. d'Air- j
geni'», la belle course de 1 'he.UI['0 defere gros- ,
ees motos, qaut va se- disputer di-mèche pro- j
Çiiaiai, wu: Parc des Pinces, c'est dJefinSitituer, j
en. somme, un cLh'ûM'engc. \ !
line autre particularité, intéressai, de I !
n Pa-hne d'Argent )J. c'cs.t qu'eLIc ya, fe la pre-
mière course de l'été q.ui comporterjcinq .}xu'-
lants dierrière les grosses ni'atos. Sus avons
< Ilicr', que ces cinq stayors samijt : LI/l\\'l..
>t i^, di.j'tcn.'te'u'.r dtii Trophée : los diK « as JJ
1 luel^ du d)ej'm-fond : StI'res eit D Ju Didier,
«li nt !i& dlioc aiprès. le résultat du- kiwd Prix
d '\ut-uiii olfirira un réel ¡(\, t,Lt'H it; Osd J'jg'g qui.
sur une h:eUirc, self a sua- sa. dialanoe-iréférée et 1
enlin, le cominp:nKlJl .Maniiez, q-ui f4. cn l'oc-
purreni», ses dfobiutg contre les veâps. Quelle
àttîtjudia y aum-t-il ? Ce setna. uttie fs cufflosi-
Ws efe la course. |
Cinq motocyclistea do premier oire tireront
fes' oinq oanoîiirrents. |
X :
,,L'e second « clou » sic- la journée d dimanche,
Cii'itéiriiuiu die la Deimi-Heire feera goûté
'ainateurs cte courses diures. kit-il e sLs-
ter, oiî; effet, f{,Wttf tipaxwe dont le classement I fmu. par
&(M!itïf>n. de points à chaque tour ?;'est là que
ï'cn va voir les hommes \\'!f-.itab])rtcnt, résliJs.
tiÜnts. Trente cracks seront. inviter s'&ligrrer
[JJans îe Cri.té>riawn de 1918. :
x
proigramme s.etr.1. comIwété handT-
ca.p dm. denii-miLlIie. un prix d'Fjioaiigernent, et
toe c-ou!r-ae par éirirn'inations. •;
Je. détail tealmique de ces Neuves î
de la Demi-Heurè {:Z.' année',
1J(l.!, adjdiLt.io.n' de poânts à -toque, tour,
il pouw fureurs par invitation. 3, (et 1 poilats
chaque .tour ; c.\}::m,ier pa.ssa.go" quadrujpbi.
I^rix : 175. 130, 100 -5, 50, 40 , 30, \ 15, 10, 5,
p, 5, 5 et 5 irajics
2, Uandïcajj DemHHll? (SOi m en six s«.
ries et une finale. Prix : 50, 40 , 30 , 25 , 20 et
20 francs.
3. Course par éliminations (les deux derniers
à diaque. tour seront éiemimés). .ir(ëSCT\ "(>.e. aux
coureuii's non invités dans le Gritériaun (k la
Dem'i-Heufre. et non qualifiés pour la linale du
Handii!c'\Hir'. Prix : 25. 20, 15. 10 et 10 francs.
4. Prix d'Encouragement, 2.000 m. <3 tours),
œratch. réservé Qmx coureurs de 3' o.'1t,:g:ori.e.
nrix : 25, 15, 10, 5 et 5 francs.
x:
Lies M'Lg.agseront reçus atU: Parc des Princes au'jourd'îaù
mardi {'II. &:ma:i!rl mx.'Tcrcd'i toute la journée;
ils seront alos demain soir ■merct>edï, à 6 h.
Lire dans l'Auto de demain :
Propos du Chimiste |
^ (La science et le sport)
Notes et Souvenirs
d'un Vieux de la Bicyclette i
AVIATION DE COMBAT
Les glorieux exploits de Fonck
A DEUX AVIONS DE GUYNEMER
Quoique l'homologation. n'ait pas, encore été
faite, on peut penser que par 2 victoires ac-
quises le 29 j,tùrl, Fonck a atteint le nombre
de 51 boches abattus ou prisonniers. Nous don- J
non s ce uX>aJSI2¡i,gnlC'mer1It avec les réserves que
nous avons formulées ipa'écédemment. q'uoiquo
dans la. circon.st.ance, une quasi jofncia.iiti' donne
une marque qui doit devenir ûfficieHe. !
Si confîrmatiuJ1 est donnée, Fonck sera l'as
des as belligérants. Le capitaine anglais Man-
ncwK doit. être l'as anglais avec 5U vieLoires;
îiajTa^iini feit asî Malien (avec 31 victauies;
Coppens, as belge, compte"10 victoires, et Put-
n.am. as amérirain, 9.
t Chez les Boches, le communiqué attribue GU i
capitaine Berthold 37 victoires et, au sous-lieu- j
•tenant. Udet 3H. Les as boches pi-ogiiessent très j
rapidement depuis quelques jUtU's : les commit- j
niqués leur abattent des avîous avec une géné- [
rosité que l'on n'avait pas encore constatée jus- j
qu'à présent. La. déférence apportée à la mé-
moire de Richthofen a fait son temps, Il s'agit
de trouver un remplaçant dans les plus courts
délais. On s'y applique !
LA GUERRE
COMMUNIQUES FRANÇAIS
14 heures. — Entre Montdidier et Noyon,
nous avons exécuté Plusieurs coups de main
et lait une vingtaine de prisonniers.
A tl sud de l'Aisne, nos troupes on t enlevé
gtn centre de résistance ennemi au nord de
Cutry. Vingt-six prisonniers sont restés en-
; tre nos ?nains.
Au sud de VOitrcq, nos troupes ont amé-
lioré leurs positions entre Passy-en-Valois et
Vinly et avancé leur ligne à l'est de la voie
ferrée Chézy-Vinly.
Une contre-attaque des Allemands sur nos
nouvelles positions au sud-est de Mosloy a
donné lieu à im vif combat à la suite duquel
nos troupes ont intégralement maintenu leurs
gains de la z,eille.
Au cours de ces actions, noU'; avons fait
200 prisonniers environ.
Nuit calme partout ailleurs.
x
23 heures. — Aucun événement important 1
i à signaler sur l'ensnnble dit Iront,
LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE
Londres. 10r juillet 1918 (soir). — Dans l'opé-
ra.t.ioD locale que nous avons exécutée avec suc-
cès, la nuit dernière, au nord-ouest d'Albert,
nous avons fait plus de cinquante prisonniers
et capturé neuf imtrai.lle.uses.
Pendant la nuit, un détachement de nos trou-
pes s'est emparé d'UJl poste ennemi, au sud de
LYlorlancourt.
Le nombre dieg AJ.l:eroond's faits prisonniers
| far nous, pendant lie mois de juin est de. 1,957
! dont 30 c.fii€'iors.
!
L'ÉCOLE AMIF
Ses fondateurs rentrent en France mais
l'excellente entreprise n'en continuera
pas moins son œuvre.
Nous avons eu le plaisir à plusieurs reprises
de montrer avec quelle ingéniosité heureuse et
efficace nos amis et compatriotes, MM. le capi-
taine Paul Codet et le sergent J-tcné Durnond,
avaient entrepris, en captivité en. Suisse, l'éta-
blissement d'une école d'apprentissage de méca-
nique (motoculturc, automobile, etc'.) réservée
aux internés français.
Les dirigeants de l'école vont rentrer en
France, mais l'école n'en subsistera pas moins
ainsi que MM. Codet et Dumond l'expliquent par
la lettre ci-dessous :
Mon cher Auto,
P,a.rr' suite des conventions établies demièiKv
ment iL Berne, nous allons avoir le bonheur
d'être rapatriés ; mais, avant de pairur, noua
tenons à vous exprimer nos remerciements pour
! les encourugenu nt-s que vous avez donnes à
notre œuvre et les articles que vuus avez pu-
bliés avec tant d'amabilité,
Grâce à voud,ans uno situation prospère comme vous pour-
rez le constater pair la situation financière que
noins vous remettons d'inclus.
Les mesures ont été prises pour que Fecola
continue à fonctionner et l'ambassade de France
ù Berne prend notre lieu et. place pour la direc-
tion et 1 administration de notre œuvre.
M. te capitaine Conrad a. étè nommé directeur
général et nous espérons que vous voudrez bien
continuer à lui accorder votre précieux concours.
Une nouvelle .série d'élèves, npn rapalraables,
est convoquée et nous sommes certains que ces
nouv&a'ux élèves recueilleront les mêmes béné-
fices que las anciens.
Veuillez, agréer, Messieurs, l'assurance do
notre reconnaissance et nos salutations les plus
distingœcs.
Paul CODET.
R. DUMOND.
Ce n'est pas sans fier.tt, et une fierté légitime,
que MM. Codet et Dumond, au moment rlc quit-
Ici- la Suisse et leur école, peuvent publier l'état
financier de l'école. Voici cette situation :
Fonds déposés en banque Fr. 8.409 95
Espèces en caisse » 864 20 •
Soit au total Fr, 9.274 15
argent suisse. 1 ■
. Et argent français, chèques envoyés
à rencaissement .,."Fr. 3.000 >\
Voilà des chiffres qui valent une longue apo-
logie* ' 1
Nouvelles des Nôtres
Nous donnons ici, succinctement, les nou-
velles que nous recevons au jour le jour des
sportifs mobilisés, en. mentionnant simplement
tous des rubriques générales s'ils se trouvent en
bonne santé, sur le front ou dans leur dépôt,
s'ils furent blessés ou tués, s'ils sont prison-
niers ou portés comme disparus. Nous signa-
lons toujours avec le plus vif plaisir, avec uns
foie grandissante, ceux des nôtres, champions
Ou simples sportsmen, qui sont l'objet de dis*
tinctions, promotions ou citations ;
CITATION
NOS COLLABORATEURS
Nous avons appris avec un réel plaisir l'altri- j
hut.icn 30 la, Croix de guerre à notre camarade
Rol/crt Desmareis (pour fait de gueitre alors
qu'il faisait partie du 269* de ligne). A IfR'urc
actuelle, il appartient a-u 43" bataillon sénéga-
lais et il est au front.
L'Auto lui envoie ses compliments les plus
amicaux.
EN CONVALESCENCE
COURSE A PIED
| Louis Leroux, coureur lL pied. ga.gnanc du
j Prix 11NJrl Prévôt et de plusieurs épreuves pro-
fessionnelles, champion des A.rdcnnes 1911-12,
deux fois cité il l'crdu'e du régiment et. trois
fois blessé, est, actuellement en convalescence de.
vingt-Mnq jours. Il appartient, cr), qualité de
caporal, au 30" d'infanterie.
SERVICE AUTOMOBILE
ATHLETISME
Le llculcnant. Marins EUnord, était de pas-
sage à Paris ces jours-ci en très bonne santé et
toujours vnLHa.nt. On sait que l'excellent athlète
est actuellement chef du service automobile Üe
la. 10° armée où il a rendu les plus signalés ser-
vices.
INCORPORATIONS
FOOTBALL ASSOCIATION
:Rmi1e Lncarricrc (classe 19, folballeur du
Club Ffainçaj.s, est. en bonne sar^é au 13'4' d'in-
. fanterie, à Maçon.
Jean 'Chastan (classe 19), footballeur du Club
Fra.nçai.s, est en bonne santé t au 131* d.'ml'a.nt-c-
rie, a Romorantin.
EN BONNE SANTE
CYCLISME
Le coureur Lllcien. Du clair nous envoie de
ses nouvelles qui sont bonnes, malgré un a.c- j
cident qui lui est arrivé la semaine dernière :
il fut traîné par une auto pendant une quin-
zaine de mètres. Il s'en tira avec quelques écor-
ehures et le vélo écrasé i.itt.eJ-alpni.ent. Et, pour
comble de 'm::t.1dlé:ulCi', lors d'une récente in-
cursion d'avions boches sur la. cupuak\ une
grosse bombe a détruit tout son matériel de
w LLI -se. Malgré toutes ces péripéties, il ne veut
pas alDa.ndon.ner le veio. Lucien Duclair est
cycliste au 142* d'infanterie.
COURSE A PIED
Raoul Huiler, sergent mitrailleur Ù la C.'M. 2 '
du 5" d'infanterie. ancien secrétaire général du
Sporling Club Français. est toujours solide au
poste et en excellente SClIll,". (2 citations.)
FOOTBALL ASSOCIATION
Lerra.uJ, d n Havre Atbletic Club, est sergent-
fourrier au y cuirassiers à pied, lu" compa-
gnie. Avec lui. se trouvent également ' : Dur.al, 1
du Havre Athletic Club ; Jesteau, du Club Atiilé- |
tique de Vitry ; Dciler. de l'Etoile Sportive du
13', TOLLe; trois envoient leur meilleur souvenir
ù leurs camarades de club.
EN VUE DES CRITÉRIUMS MILITAIRES
dont la grande journée finale est fixée à
dimanche prochain, à Colombes.
En tout petit comité, en une réunion plus
amicalement sportive que journalistique. se sont
trouvés groupes, hier, à l'occasion de Ja grande
journée finale des Critériums M'ilit.a.ij'es. les
promoteurs de ce meeting monstre et les re-
prés'entanLs de la presse parisienne.
Présidée par le capitaine Schiller, de la direc-
tion de l'infanterie, et par notre ami Edmond
Etling, de la Commission Militaire de l'U.S.F.
S.A., cette réunion fut .l'occasion d'un fort in-
téressant échange de vues entre les dirigeants
du sport dans l'année et la presse parisienne,
en même temps qu'un agréable liaison entre
l'atlUétisme civil et l'athlétisme militaire.
Très habilement, en une causerie des plus
intéressantes, le capitaine Schiller exposa le
rôle prépondérant que l'armée se proposait de
tenir dans l'éducation physique du jeune sol-
dat, et il montra chaleureusement que le mi-
nistre de la guerre, et ses dévoués coMabora-
teurs. sauraient prendre la belle pJace d'éduca-
teurs sportifs que beaucoup attribuaient à son
collègue de l'Instruction Publique.
Et, somme toute, qu'importent les moyens,
si le grand résultaI. est acquis !
_Faisons donc confiance au général Cotiez, au
commandant Rovet et au capitaine Schiller.
Entre leurs mains, l'éducation physique du
soldat est, aclilllÍr:lblrment. placée, et 'nous n'a-
vons pas à craindre, avec eux, d'assister quel-
que jour à kl résurrection fâcheuse d.e la trop
célèbre P.M.O...
ELLLieni, présents ù. cette amicale réunion, pré-
cédée d'un déjeuner ajmab)o. nos confrères :
MM. G. de La frété, H, vuenn, G. Bénac, Es-
trade, D. Cousin, V. Breyer, A- Glarner, R. Ma-
gnanou et notre collaborateur L. Macrlens.
MOTOCULTURE
LES ESSAIS DE MONTPELLIER
Nous avons dit que des essais de culture
mécanique avaient eu dieu sur le domaine de
Hoehct, à 4 kilomètres de Montpellier, dans
une partie de vignoble.
Ln seul tracteur 'français [l pris part à l'ex-
périence: il est pourvu d un moteur quatre cy-
lindres à essence, type voiture automobile de
10 HP avec radiateur à l'avant, allumage par
magnéto haute tension, changement de Vitesse
(trois vitesses : 1 kil. 800 /3 kil., 5 kil. à
d'heure) et marche arrière. La vitesse du. mo-
teur pouvant varier de 400 Ù 1.600 tom's, on
peut obtenir toute vitesse jntermediaire. Le
châssis est porte par deux roues motrices à
l'arriére, et. à l'avant par une roue directrice
double à écartinents variables, pouvant tour-
ner complètement sous le clJÚssis. L'appareil
mesure 90 centimètres sans les corniere.s,
1 m. 05 avec les cornières et, 2 m. 70 de Jon-
gueur. Son poids est de 1.050 kilogrammes. Il
est suspendu sur ressorts, disposition avanta-
geuse pour les déplacements sur route. Les
cornières d'adhérence roue motrice sont rivées
sur des bandes mobiles (trois par roue) qui se
montent rapidement sur la jante et y sont
fixées par des clavettes.
P'o'uJr les foirniéo's, on peu bloquer à volonté
l'une ou. l'autre des roues motrices, et la roue
diireclri'cc tournant à 90° lies virages se font
sur prince, avec des fourrières n'excédant, pas
3 m. 50. Une caisse, mérîagée derrière le mo-
teur, peut loger tonus les accessoires utiles au
(travail et. à la r<.''para.tion. A l'arrière d'u. trac-
te'ur. mie' barre d'-a ttelage reçoit le croehei des
instruments aratoires.
Bien que n'étant pas encore " au point, cet
instrument improvisé JJ ',a, pas mal fonctionné. 11
n fallu cependant retirer tes deux versoirs du
bll'ttoir" qui provoquaient uni bonurrage de la;
Verre contre les versoirs di(' S premiers "corps de
euamie hl t,"lrnlux . ICi. les remplacer par deux
simiples a'i')es coupantes. Le gouvernail, ma-
nœuvré par un ouvrier qui suivait l'appareil,
se'st montré (;ffjcaô'. L'ide<" est. â retentir, bien-
que. en principe, l'o.utit doive suivre le tracteur
sans le » .-cours d'un
Les premiers jours des essais ont, été consa-
crés à diverses 'opérations de culture et de
réglage, avec les trois outils ci-dessus, en prl"
sence de nombreux vis.iLeu'rs. Le tracteur a pan'-
faitement marché sans causer à la vigne aucun j
ûcc'ide.n.t. ni dommage. La dernière journée Q, i
été utilisée à. des expériences clynamcJIlldriqlles
et â des .essais de consommation.
— Depuis que les Américains s'occupent, en
France, de. la ]'ec-o.nsn*'utLon des régions libérées,
des résultats importants on t été acquis. Trente
tracteurs d'caitre-Atlantique ont tété mis en ser-
vice. L'itectarc travaillé revenait â environ 5.000
-francs tout compris : lobours, semailles >"t tra-
vaux d.ive'rs, et le rendement était de 35 quin-
taux de grains : 7.900 arbres fruitiers ont été
plantes. Les ministères de L\grjcnltulre et du
Havitaitioment. ont apporte leur concours avec
les sociétés coopératives agricoles françaises.
Ces travaux de mise on culture des terres aban-
données ont, permis d'ee'onornis.er une grande
partie dm tannage nécessaire au transport des
produits de ravitaillement et de familiariser les j
cultivateurs français avec des méthodes do cul-
ture mécanique et à grand rendement. —
(Eclair, 25 juin.)
LES AUDAX NAGEURS
Organisé le 7 juillet, par l'Auto avec le concours
de la Ligue Nationale de Natation.
Du pont de Neuilly-Plaisance au viaduc de
Mulhouse.
Les engagements seront clos vendredi soir
En raison de la Fêle Nationale américaine, qui
tombe jeudi. 4 juillet, nous avons décidé de
clôturer notre liste d'engagements un jour plus
tu.rd.
Les retardataires {il y en aura toujours), au-
ront donc la faculté de pouvoir se faire ins-
crire à la caisse de l'Auto, jusqu'à vendredi,
5 juillet, à G h. du soir-
Passé ce cldai, il ne sera plus tenu compte des
engagements, à moins que ceux qui nous par'
viendraient encore par corresponchu'icc, ne por-
tent la date timbrée du 15 juillet-
Le prix d'cns'ap'emcnt est de 5 fr. (plus 0.15
si on s'engage par lettre).
Un certificat médical
Nous rappelons instamment à. nos futurs Au.
dax de ¡llC pas oublier le certificat médical lé-
g31ist> par le commissaire de police de leur
quartier, et qui sera exigé au départ. ..
Retenez votre bateau
Nous croyons devoir insister auprès de nos
jeunes gens pour qu'ils ne négligent pas de
s'assurer, dès aujourd'hui, de la location du
bateau suiveur absolument indispensable pour
la régularité de 1 épreuve de chaque concm*'
rent.
lVI. Scylrr, 1, quai du Halage, Le Perreux
(au viaduc) possède une flottille pouvant ré-
pondre à tous les besoins.
DANS LES PAYS ENVAHIS
Que deviennent les enfants qui se trouvaient »
dans les régions envahies lors de la ruée bar-
bare et qui, aujourd'hui, sont Ides jeunes gens
et, demain, seront des hommes ? 11 est. bien
ditficile de le du'e,, bien difficile de savoir la.
vérité sur ce qui se passe dans notre pauvre
France actuellement foulée par les pieds des
, Huns.
j Ccpendan.t, voici an document qui ■ nous a.
élé apporté et qui est assez singulier. Il repro-
duit les traits des membres d'une-équipe de
football au Stade Ar,donnais 1915-1916.
Tous nos docteurs. et principalement ceux des
Ardennes, ne verront. pas sans émotion le vi-
sage de ces jeunes Français qui songent pro-
babloruent à l'avenir en pratiquant le .sport et
qui ont dû connaître aussi bien des tristesses
et bien des amertumes.
D'UNE GUERRE A L'AUTRE
Notez soigneusement ceci...
Voûtiez-vous comprendre quelque chose à
l'effarante _ question russe, et cela sans vous
plonger dans la lecture de bouquins épais.?
Lisez ce qui va suivre.
^Cest une coupure d'article; elle m'est tom-
bée sous les yeux par hasard sans tête ni
queue ; je veux dire sans son contexte.
Celui de nos confrères qui l'a citée telle
quelle a eu vraiment une heureuse idée :
il a lancé dans la circulation une formule
de vulgarisation qui est parfaite..Quiconque
a étudié la Russie de près criera bravo à
l'auteur de ces réflexions, M. de Chessin.
C le,st, paraît-il, dans l'Information que
M. de Chessin a publié une série d'articles
sur la Russie. Je regrette de ne pas les
j avoir lus ; on ne saurait acheter vingt jour-
I n aux chaque jour, même pendant la guerre.
i Si M. de Chessin veut reconnaître le témoi-
I gnage que je lui donne ici en toute sincérité,
t qu'il me fasse parvenir ces articles; ils se-
ront en bonnes mains.
Ce préambule établi, je reproduis la 'cita-
tion en question. Lisez ; elle est lumineuse ;
tout y tient en quelques phrases :
« A ■la majorité du peuple russe, la. notion
de VEt-at est toujours restée étrangère.
COMME A TOUS LES SLAVES.
« La. conception de l'unité politique n'a.
pas dépassé, en Russie, LES LIMITES DE
LA COMMUNE, avec laquelle se confond
L'IDEE D'UNE PATRIE LOCALE.
« De VLtat, on ne connaissait que les pou-
voirs mystérieux, les contraintes, les . coer-
1 citions, les coups de knout et la Sibérie. Le
pouvoir central s'estompait dans le vague,
avec limage d'un Petrograd glacial et loin-
tain.
<< Aussi, le succès des doctrines rél!OZution-
naires a-t-il varié suivant le degré avec le-
quel elles favorisaient les courants de disso-
ciation sociale et d'arbitraire individuel.
« Et c' est pourquoi, avant de verser dans
l'inévitable réaction, la Russie donnera Peut-
être ait monde lin spectacle inédit de plus :
L'ANARCHIE ERIGEE EN SYSTEME
DE GOUVERNEMENT. )j
Voilà qui est compris !
L'homme qui a si bien résumé la tragédie
russe connaît sa Russie. Notez ce qui pré-
cède sur un bout de papier, pour retrouver
au besoin cette rapide synthèse ; elle est
criante d'exactitude.
J y_ ajouterai une observation personnelle,
que j'ai faite depuis bien longtemps :
conception l'unité .politique -se
rétrécit à mesure qu'on avance vers 1 est °
dans l'Europe occidentale et 'L(#trak, c'est
1 Etat ; en Russie, le village; en Chine, la
famille. C'est pourquoi l'a Chine et la Rus-
sie seront de longtemps incapables de de-
venir autre chose qu'une lamentable éten-
due de terres sans gouvernement. »
Il faut nous persuader de ces ventes et
les retenir, avant de partir pour une croisade
de replâtrage au pays de l'ineffable Ke-
rensky.
Ail#ns-yj mais l'es mains libres! Tout
Cbt 1 à.
Pierre GIFFARD.
La conclusion logique de cette guerre, J
e'OSt la dislocation de l'empire allemand
LA GVERRE AÉRIENNE
COMMUNIQUE FRANÇAIS
23 heures. — Dans la journée du 3° juin,
21 avions allemands ont été abattus ou mis
hors de combat. En outre, six ballons captifs
ont été incendiés par nos équiPages.
Dans la nuit sui'-¿'mlte, nos bombardiers ont
lancé 'Z'ingt-dezo: tonnes de i>ojectiles sur les
terrains d'aviation de Picardie, la gare de
Roye, les dépôts de munitions de Villers-Car-
bonnel, où une violente explosion a été cons-
tatée.
Nos Poilus demandent...
ministère de la Guerre ayant demandé à
t'Auto de. supprimer ta aésignalion du secteur,
ceux dè nos généreux amis qui voudront bien 1
iffùtisiçi'ïf, une detnande exprimée ici n'auront
qu'à' faire paroifri;,' leur envoi par l'intermd-
.^iàirè du dépôt du régiment; on trouve l'indi-
■ àâiiaft prêche de la ville du dépôt daiys tous les \
<;puy'e(iUx de, Z)0Ste,iChei les marchands. de tabaa,
etç.î
Une marraine. — Albert Berne, 11" génie, j
comp. 21/4; Marcel Finet, opérateur cinémato- j
gniptuqut', Bouilly (Aube); Henri Rolland, 73" !
inf.4 4' cump., C.I.D.; Aimé Jeannin, breveté
électricien, 1" section, 3° dépôt, Lcrienl; Géo
Deinay, 85' R.A.L., 70' batterie, baraque 29, I
camp dru Tremblay, par Yinconnes; Jean Dmjué,
aviateur mih'ailleur, division de tir aérien G.D.B.
Jailans, par Cbak'audun ; (Charles Gücts (pelo-
tun des élèves caporaux) et Paul Schmitt, 21*
coioniat, 26° comp., Mai&se (S>el-O.); Hermaint
et Ernest GosllluncJ, matelot brm'ete, 4' sedion,
calmement 3, arsenal maTitime, Cherbourg ;
Bouissou et Bea'uvais, Ii" bataillon de chasseurs
atpijis, 11* CUlllj)., 2' groupe, 4' section, Se-n-
necey-le-Grand (S.-et-L.) ; Maurice Es torde, té-
léphoniste, 244* d'artillerie, 29* batterie, 3°
groupe ; René BaiJ,lcul. 59' d'artiUprie, 70' bat-
terie, 8' pièce, S:)jnt.-Gp.rmain'<'n-Layc ; René
Jourry et Gorges Lelè. :)50' d'infanterie, 23°
compagnie ; Baron, Maurer et Gincstc, 23" sec-
tion de C.O.A., en subsistance au 37" d'infan-
terie. 27' eornp., caserne Bcurnouvitle, Troyes;
Desohampsch, 101 * de digne. 9' comp., 5" ba-
taillon ; Triboulet, 90' d'urtiHeric, 3° pièce, l'r
groupe. V R.A.T. ; CJm, section aviation du
'D.P.T.A., 7' comp., par Charh'e.s ; Hugon (l'r
groupe: et n. Giraudet (i' groupe), 31' d'infan-
terie, 26' comp., Melun : Maxeau, 85' R.A.L.,
70' batterie, baraque 29, camp du Tremblay, par
Vincennes.
Une pompe pour ballon d'association. — Jean
Ducourt, compagnie de marche du 102* inf.,
1" section, Villabon, par Baugy (Cher).
Une blague il ta/wc. — Charles Simon, sa-
peur, 4' génie, l" groupe, 3' section oomp. b;23,
Grenoble.
Un stijl ographe -- Maurice Perroudon, SÜ.
peur, 4e génie, 1" groupe, 3' section, comp. D/23,
Grenoble Désiré Lautar, sergent. 5' tirailleurs,
14' bataillon, 53' comp.; Paul Schmitt, 21' colo-
nial, 26' comp., Maisse (S.-et-O.) ; Paul Bécha-
riat, maître ¡x)inteur 1 290' R.A.L., lçlr groupe,
C.O.A.L., 21' batterie ; Alfred Basquin. 8' corr
O.A., bureau de ln. Ho section.
Un rasoir mécanique. _.. C.ha.rics Goetz,
colonial, 26* comp., peloton des élèves caporal :•
Maisse (S.-et-O.) ; Jean Dugué, aviateur r-
traiteur, division de tir aérien O.D.E., J allai
par Chateaudun.
Une paire de lunettes pour avion et un pas. -
mon/aune. — Richebez, maréchal des logis, éc< .
de tu- a'''rien, l'c groupe d'aviation, Cazaux.
Un appareil. photographique Kodak. — rier,.r
Mord, 31Lf R.A.L., l'r groupe. 1" batterie "
Georges LJlm. section aviation du D.P.T.A.,
comp., par Chartres.
Un élastique de saut. — Maurice Didert, ,
B.C.P., 3' comp.
Une trousse de toilette 'ou un sae de royar.•
— M'au.rice casseur, élève pilote, division Cie
dron, aviation, Istres.
Des ,)ournQ!n', revues et livres sportifs v •;
fois lus. — Paul Gilbert, 2* groupe d'aviativ,-;:.
C.I.A.D., centre de Sommesson.s (Marne).
Un jeu de cartes. —, Pierre tlusson 63* d',.
M.Hc-ric D.C.A., 303* -batterie, 323' section •' >
nouville-le's-Goncsse, 1
x
Nous remercions les personnes qui P°lt/'t{
et voudront bien aider à la réalisation c'.
désirs de nos combattants.
COMITE
d'Education Physique
DE LA RÉGION DE PARIS
Bureaux à Paris : 10, rue du
Faubourg-Montmartre
(Téléph. : 228-12)
DIMANCHE PROCHAIN
12e épreuve du Challenge d'athlétisme
Natation.
L'fpre'uve de naw.ÜOil , obligatoire pour .
Challenge', est fixéje à dimanche prochain, 7 ji"1
lot. Elle se disputera à la piscine Hébert. >
des -Fillettes, à la CJ13.pclle, à 9 lJ. du matin
Etant donnée l'afthienea qui se trouve a .
N¡¡hlis5J0menl ' le dimanche, h" C.E.P. a déc-.
que seuls seraient admis à disputer l'éprei
l'es qiutlâfiés ctu Challenge. Rappelons qu'il s /
git d'une épreuve die 50 piètres'nago libre. 1
part. à volonté, soit en plongeant, soit, d,v
l"eau.
U va sans djre que tous nos copistes sw ;
défrayés du droit tr
Les engagements sont reçus au C E.IÎ. [
qu'à samedi midi.
AU VELODROME D'HIVER
Chaque semaine, les mardis et vendredis SO',;-,
3 h. 1/2 B, 9 h. 45, le Vélodrome d'Hiver
cueille gratuitement les élèves du ComjM.
Ouverture des portes du vélodrome à 8 h. 1
Entraînement pédestre autorisé de 8 h. 1/3 ~', -
8 h. 45.
A 8 h. 45, leçon de culture physique.
POUR LA COTISATION DE JUILLET
Chaque mois, à partir du 25 et chaque je.. -
dans nos bureaux, le matin, de 10 heures
midi, l'après-midi, de 3 h. 1/2 à 6 h. 1/2,
cotisation du C.E.P. pour le mois suivant eè
reçue.
Cette cotisation eGt de 0 fr. 50. Elle peut in-
différemment mous être apportée ou nous êî. /
envoyée par la poste. Dans ce dernier cas, V;)
faut joindre à la lettre la carte bleue d'aill
rent, plus un timbre de 0 fr. 15 pour le reto; t
Chaque adhérent peut apporter ou envoyer ave.
un seul timbre de retour la carte de tous se
amis.
A partir du 4, chaque mois, tous ceux c .-
n'ont pas régularisé leur cotisation du mois
cours se voient interdire l'entrée de tous Iw
Cours gratuits du Comité.
Prime aux nouveaux adhérents
Tout nouvel adhérent s'inscrivant au Comi.
recevra, à titre absolument gratuit, un écume
fil drap, portant les initiales du C.E.P,
Cet ecussoa sera délivré par la maison ElitYt,
Pierre, dont les magasins sont à Paris, dAlJY;
notre oour, 10, rue au Faubourg-Montmartre.
A cet effet. tous les nouveaux adhérents rece-
wont à notre caisse un bon dûment signé av<&<
lequel ils n'auront qu'à se présenter chez Elin 5
Pierre pour recevoir gracieusement répéVxufr-î •
t'écusson en question.
NOUVEAUX ADHERENTS
13443, Vilbœuf, 134-34. Za-hnd, 13445. Caere
mynch:, 13446. Bizien, 13447. Presie, .«44S. N ■
13449. Beauvois, 13450. Robin, 13451. 1\10.
délec, 13452. Brière, 13453. Lefort, 13454. ],Z., -
tel,
moine.
AVIS PERMANENTS
lo Le siège du Comité est à Parts, 10, rue c
Faubourg-AJontmartre. Les bureaux sont ouver .
le matin, de 10 h. à midi, et l'après-midi,
S h. 1/2 à 6 h. 1/2. Pour faire partie du Comil.,
il suffit de payer la cotisation mensuelle d.-
50 centimes, qu'on peut même envoyer par ta
poste en y joignant un timbre pour le retour ci.
la carte. Les cours ne sont ouverts qu'à ceux qnî
sont en règle sur ce point ; une carte est dél
urée à chaque adhérent au dos de laquelle
doit coller sa photographie ;
2° La cotisation du mois (0 Ir. 50) qui va corr.
mencer se paye dès les cinq derniers jours d
mois précédent et pendant toute la durée d
7nois en cours. Chaque mois, à partir du 4, u
cours du C.E.P. ne sont plus ouverts à ceux qi.
ne sont pas en règle et tant qu'ils ne s'y S01
pas mis. La cotisation peut éire envoyée auï
la carte par la poste IY joindre un timbre à
0 fr. 15 pour le retour de la carte) ;
30 A la première séance de chaque mois, i
soir,-au Vélodrome d'Hiver, chaque adhérent vi
nant suivre le cours pourra faire entrer avec It
et en même temps deux personnes lamis au pi
rents), qui devront se tenir au rez-de-chaussée c
dans les enceintes du public ;
4° Le jeudi soir, de 8 h. 1/2 à 9 h. f/%, a
siège, 10, rue du Faubourg-Montmartre, établit
sentent des fiches physiologiques. Aucun-
épreuve athlétique n'est inscrite sur ces fiche
tant que les mensurations de l'adhèrent n'on
pas été prises ;
Aucune performance athlétique n'est inscrit,
sur les fiches tant que la précédente perfor
mance pour le môme exercice n'a pas au moin
lin mois de date ;
5° Prière de faire connaître au Comité le.•
salles de sport disponibles, ainsi que les prof es
seurs ;
60 Il est répondu gratuitement à tcuU de
mande de renseignements ou de recherche!
adressée au Comité par ses membres adhérente
en règle avec la caisse 4 la seule condition etc
joindre un timbre pourra réponse ;
7° L'insigne du C.E.P. est en vente au siège,
i chaque jour sauf le dimanche. au prix de 0 Ir. 4;
î (0 Ir. 25 pour ceux qui auront acquitté six mois
d'avance de cotisation, et gratuit pour ceux qui.
auront payé une année d'avance). Pour recevoir
l'insigne par leL poste, joindre aux 0 Ir. 4l.
C Ir. 10 pour un simple envoi ou 0 fr. ;!5 pour un
envoi recommandé. La poste interdit de joindri
un insigne à une lettre.
LE PROGRAMME JOUR PAR JOUR
dvis. — Apportor toujour» op,,, '0' un ",¡¡:'Hçr ttgtrt
Mm petits euiett» court,. vtt mcirit* tt, ti pçïïfolêt
éi» chavtsure* Ugire....
MARDI
Après-midi. — De 2 h. 1/2 à 3 b. 1/2 : Terrain de lx
f.ChS.F.F., r-,w Benvtt-Mftloa, à Gcatilly. — Cuitur*
19" ANNEE. — N° 6.371. — QUOTIDIEN
Le Numéro : 10 Centimes
MARDI 2 JUILLET 1918
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (g-)
Téléphone Central: 28-12
— — 27-68
Adresse Télégraphique : VELAUTO - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
J gJ
ABONNEMENTS :
fis mois ef Au
SEINE et SEINE-&-OISE. *2 » 24 JI
DÉPARTEMENTS et ALeulE.... 16 » 32 »
ÉTRANGER (Union poltale).. , ... 22 » 44 tê
On s'abonne sans frais àat* tea$ tes
Bureaux de postt.
--
AUTOMOBILE - AERONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME, ALPINISME. BOXE, ESCRIME, GYMNASTIQUE, HIPPISME, POIDS & HALTÈRES, YACHTING
Rédaction, Admîntstration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (91)
Téléphone Central : 28-12
-- — 27-68
Atteste télégraphique : IÊLAUTQ»PAR!|
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
SIX moto «* "8
«ÎWB et SEINH-i.QiSE........ 12 » 24" li
DÉPARTEMENTS et ALCÉPIE, .... 16 » 32 »
ÉTRANGER (Union ,goutale).. » , „ , 22 » 44 li
On s'abonne sans frais dans tous les
Bureaux de poste.
LA "TÊTERRE!"
Voilà une des plus jotlies expressions
de poilu que je ,cO'llnai,sSie. Faire une
« tête ire. » ! c'est exprimer ].0. maximum
de la dé convenue. L'AutlfÍ!chi,en qui
attend de l'Allemagne un supplément
de pai.n. à sa ration quotidienne de
C) 0 grammes et qui n'eu reçolJt. qu'uni
refus à peine poli fait une « Wterre ».
Le poilu qui comptait partir eupermis-
sion et qui. voit celle-ci supprimée pour
cause de nécessité militaire, fat une
(f teierre ».
Mais do toutes îles « têterres » qu.i
firent faites depuis quatre ans pir to.us
les beliHgérants, il n'en est peut-ê-re 'pas
de plus considérable que leeHe fate par
l'Allemagne, en ce .moment, 3ensez
doue ! Ce peuple de proie dont toutes
les. armées vivent e.n. pays oonqus, qui
a pris successivement Amvers. ïru-xel-
les. Liège, Belgrade, CetHgne. Vasovie,
r.ucarest ; ce peuple qui tient tête, vic-
torieusement., on peut le dire. au nonde
potier ; ce peuple épais, lourd, sUpide,
ne doit Tien comprendre à une siuation
dans laquelle -il a le dessus et dus la-
quelle, aussi, aucun de ses adversaires
l'a jamais songé un seul insant à
demander .grâce.
Il ïi'y comprend rien ; ic. est entl DJd:u ;
pas plus qu'il n'a rien compris à 1 psy-
r
manie, de l'Italie, de rAmérique ;d n'y
compreuid rLcn, .mais il fait la. « têtliI'e »
et il la fait même d'autant plus çl'jll y
comprend moins.
Quoi 1 Voici la Russie, deco.mp.eee :
voici 210 divisions boches sur lefront
occidental ; voici la trouée vietomise
du 21 mars ; voici la trouée non Mins
victorieuse du 27 mai ; voici des mil-
liers de prisonniers, des cenlains de
canons capturés : voici Paris bom,1Dd.é
par les g'otti.as et les berthas ; voîi les
dégoûtantes armées de l'invasionà 70
kilomètres de Paris et aucun c 'ces
mécréants ne songe ù. demander fâee.
Mieux encore, voici les Italie ni qui
s'avisent de vouloir résister et d'e'acer
!e souvenir Ide Ca:poneH.o.
Mais alors, à quoi bon toutes eeseon-
quêtes? Pourquoi tous ces bouges-là
qui, {luns des conditions ordinaire, im-
plorQra.ient probablement la pit: du
vainqueur et s,e, rendraient à disciition,
p!'ctendent-i!s, au contr.au'e, p'cmr!livre
ja lutte et résister à toutes les ofï^jsivesi
de paix des Boches ?
tncomprchen.sible, vraiment, pour '
MM. les Boches.
Inde la « têterre » qu'ils fo.nt n ce
quarante-huitième mois de la gorre,
odui, précisément, où les Améif-ains
cmë.rent des débarquements plus cfim- j
nressionnants.
H. DESGRENIR.
DEMAIN MERCREDI 3 JUILLF
L'AUTO, 4 pages
LA LÉGION D'HONNEUR DE DOMERCQ
Nous avons dit, il y a quelque tempique le j
iieuterant Domeroq, international de potb.'-U !
rugby, avait été décoré de la Légion dpneur. :
Voici la citation qui accompagne cite dis-
. (indien : !
« Domercq (J.-P ..P.). '!ieuteM.nt d'fanterie
(active', détaché ù. l'artillrrJe d'assaut
« Officier vaillant et courageux. A •cours
dune récente 'action, a engagé sa bat las d'une
' n n?m, A réduit de no-.nibux cen-
'•'•"s de mitrailleuses et. repoussé pluskrs C'îll- '
ques 'en'nemtes. Entouré ù plus/urs rc-
- a réussi à dégager ses chars $ à les
t 1 ii t en fin de combat. Trois blessas deux
cuai.ons- »
DIMANCHE PROCHAIN au PARC DES PRINCES
LA PALME D'ARGENT
Une heure derrière motos
SERES, LEON DIDIER, [illisible]
OSCAR EGG ET MANIE
. Une des caro.el ér,j:s.tiqucs de La Il Pp1t::. d'Air- j
geni'», la belle course de 1 'he.UI['0 defere gros- ,
ees motos, qaut va se- disputer di-mèche pro- j
Çiiaiai, wu: Parc des Pinces, c'est dJefinSitituer, j
en. somme, un cLh'ûM'engc. \ !
line autre particularité, intéressai, de I !
n Pa-hne d'Argent )J. c'cs.t qu'eLIc ya, fe la pre-
mière course de l'été q.ui comporterjcinq .}xu'-
lants dierrière les grosses ni'atos. Sus avons
< Ilicr', que ces cinq stayors samijt : LI/l\\'l..
>t i^, di.j'tcn.'te'u'.r dtii Trophée : los diK « as JJ
1 luel^ du d)ej'm-fond : StI'res eit D Ju Didier,
«li nt !i& dlioc aiprès. le résultat du- kiwd Prix
d '\ut-uiii olfirira un réel ¡(\, t,Lt'H it; Osd J'jg'g qui.
sur une h:eUirc, self a sua- sa. dialanoe-iréférée et 1
enlin, le cominp:nKlJl .Maniiez, q-ui f4. cn l'oc-
purreni», ses dfobiutg contre les veâps. Quelle
àttîtjudia y aum-t-il ? Ce setna. uttie fs cufflosi-
Ws efe la course. |
Cinq motocyclistea do premier oire tireront
fes' oinq oanoîiirrents. |
X :
,,L'e second « clou » sic- la journée d dimanche,
Cii'itéiriiuiu die la Deimi-Heire feera goûté
'ainateurs cte courses diures. kit-il e sLs-
ter, oiî; effet, f{,
&(M!itïf>n. de points à chaque tour ?;'est là que
ï'cn va voir les hommes \\'!f-.itab])rtcnt, résliJs.
tiÜnts. Trente cracks seront. inviter s'&ligrrer
[JJans îe Cri.té>riawn de 1918. :
x
proigramme s.etr.1. comIwété handT-
ca.p dm. denii-miLlIie. un prix d'Fjioaiigernent, et
toe c-ou!r-ae par éirirn'inations. •;
Je. détail tealmique de ces Neuves î
de la Demi-Heurè {:Z.' année',
1J(l.!, adjdiLt.io.n' de poânts à -toque, tour,
il pouw fureurs par invitation. 3, (et 1 poilats
chaque .tour ; c.\}::m,ier pa.ssa.go" quadrujpbi.
I^rix : 175. 130, 100 -5, 50, 40 , 30, \ 15, 10, 5,
p, 5, 5 et 5 irajics
2, Uandïcajj DemHHll? (SOi m en six s«.
ries et une finale. Prix : 50, 40 , 30 , 25 , 20 et
20 francs.
3. Course par éliminations (les deux derniers
à diaque. tour seront éiemimés). .ir(ëSCT\ "(>.e. aux
coureuii's non invités dans le Gritériaun (k la
Dem'i-Heufre. et non qualifiés pour la linale du
Handii!c'\Hir'. Prix : 25. 20, 15. 10 et 10 francs.
4. Prix d'Encouragement, 2.000 m. <3 tours),
œratch. réservé Qmx coureurs de 3' o.'1t,:g:ori.e.
nrix : 25, 15, 10, 5 et 5 francs.
x:
Lies M'Lg.agseront reçus atU: Parc des Princes au'jourd'îaù
mardi {'II. &:ma:i!rl mx.'Tcrcd'i toute la journée;
ils seront alos demain soir ■merct>edï, à 6 h.
Lire dans l'Auto de demain :
Propos du Chimiste |
^ (La science et le sport)
Notes et Souvenirs
d'un Vieux de la Bicyclette i
AVIATION DE COMBAT
Les glorieux exploits de Fonck
A DEUX AVIONS DE GUYNEMER
Quoique l'homologation. n'ait pas, encore été
faite, on peut penser que par 2 victoires ac-
quises le 29 j,tùrl, Fonck a atteint le nombre
de 51 boches abattus ou prisonniers. Nous don- J
non s ce uX>aJSI2¡i,gnlC'mer1It avec les réserves que
nous avons formulées ipa'écédemment. q'uoiquo
dans la. circon.st.ance, une quasi jofncia.iiti' donne
une marque qui doit devenir ûfficieHe. !
Si confîrmatiuJ1 est donnée, Fonck sera l'as
des as belligérants. Le capitaine anglais Man-
ncwK doit. être l'as anglais avec 5U vieLoires;
îiajTa^iini feit asî Malien (avec 31 victauies;
Coppens, as belge, compte"10 victoires, et Put-
n.am. as amérirain, 9.
t Chez les Boches, le communiqué attribue GU i
capitaine Berthold 37 victoires et, au sous-lieu- j
•tenant. Udet 3H. Les as boches pi-ogiiessent très j
rapidement depuis quelques jUtU's : les commit- j
niqués leur abattent des avîous avec une géné- [
rosité que l'on n'avait pas encore constatée jus- j
qu'à présent. La. déférence apportée à la mé-
moire de Richthofen a fait son temps, Il s'agit
de trouver un remplaçant dans les plus courts
délais. On s'y applique !
LA GUERRE
COMMUNIQUES FRANÇAIS
14 heures. — Entre Montdidier et Noyon,
nous avons exécuté Plusieurs coups de main
et lait une vingtaine de prisonniers.
A tl sud de l'Aisne, nos troupes on t enlevé
gtn centre de résistance ennemi au nord de
Cutry. Vingt-six prisonniers sont restés en-
; tre nos ?nains.
Au sud de VOitrcq, nos troupes ont amé-
lioré leurs positions entre Passy-en-Valois et
Vinly et avancé leur ligne à l'est de la voie
ferrée Chézy-Vinly.
Une contre-attaque des Allemands sur nos
nouvelles positions au sud-est de Mosloy a
donné lieu à im vif combat à la suite duquel
nos troupes ont intégralement maintenu leurs
gains de la z,eille.
Au cours de ces actions, noU'; avons fait
200 prisonniers environ.
Nuit calme partout ailleurs.
x
23 heures. — Aucun événement important 1
i à signaler sur l'ensnnble dit Iront,
LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE
Londres. 10r juillet 1918 (soir). — Dans l'opé-
ra.t.ioD locale que nous avons exécutée avec suc-
cès, la nuit dernière, au nord-ouest d'Albert,
nous avons fait plus de cinquante prisonniers
et capturé neuf imtrai.lle.uses.
Pendant la nuit, un détachement de nos trou-
pes s'est emparé d'UJl poste ennemi, au sud de
LYlorlancourt.
Le nombre dieg AJ.l:eroond's faits prisonniers
| far nous, pendant lie mois de juin est de. 1,957
! dont 30 c.fii€'iors.
!
L'ÉCOLE AMIF
Ses fondateurs rentrent en France mais
l'excellente entreprise n'en continuera
pas moins son œuvre.
Nous avons eu le plaisir à plusieurs reprises
de montrer avec quelle ingéniosité heureuse et
efficace nos amis et compatriotes, MM. le capi-
taine Paul Codet et le sergent J-tcné Durnond,
avaient entrepris, en captivité en. Suisse, l'éta-
blissement d'une école d'apprentissage de méca-
nique (motoculturc, automobile, etc'.) réservée
aux internés français.
Les dirigeants de l'école vont rentrer en
France, mais l'école n'en subsistera pas moins
ainsi que MM. Codet et Dumond l'expliquent par
la lettre ci-dessous :
Mon cher Auto,
P,a.rr' suite des conventions établies demièiKv
ment iL Berne, nous allons avoir le bonheur
d'être rapatriés ; mais, avant de pairur, noua
tenons à vous exprimer nos remerciements pour
! les encourugenu nt-s que vous avez donnes à
notre œuvre et les articles que vuus avez pu-
bliés avec tant d'amabilité,
Grâce à vou
rez le constater pair la situation financière que
noins vous remettons d'inclus.
Les mesures ont été prises pour que Fecola
continue à fonctionner et l'ambassade de France
ù Berne prend notre lieu et. place pour la direc-
tion et 1 administration de notre œuvre.
M. te capitaine Conrad a. étè nommé directeur
général et nous espérons que vous voudrez bien
continuer à lui accorder votre précieux concours.
Une nouvelle .série d'élèves, npn rapalraables,
est convoquée et nous sommes certains que ces
nouv&a'ux élèves recueilleront les mêmes béné-
fices que las anciens.
Veuillez, agréer, Messieurs, l'assurance do
notre reconnaissance et nos salutations les plus
distingœcs.
Paul CODET.
R. DUMOND.
Ce n'est pas sans fier.tt, et une fierté légitime,
que MM. Codet et Dumond, au moment rlc quit-
Ici- la Suisse et leur école, peuvent publier l'état
financier de l'école. Voici cette situation :
Fonds déposés en banque Fr. 8.409 95
Espèces en caisse » 864 20 •
Soit au total Fr, 9.274 15
argent suisse. 1 ■
. Et argent français, chèques envoyés
à rencaissement .,."Fr. 3.000 >\
Voilà des chiffres qui valent une longue apo-
logie* ' 1
Nouvelles des Nôtres
Nous donnons ici, succinctement, les nou-
velles que nous recevons au jour le jour des
sportifs mobilisés, en. mentionnant simplement
tous des rubriques générales s'ils se trouvent en
bonne santé, sur le front ou dans leur dépôt,
s'ils furent blessés ou tués, s'ils sont prison-
niers ou portés comme disparus. Nous signa-
lons toujours avec le plus vif plaisir, avec uns
foie grandissante, ceux des nôtres, champions
Ou simples sportsmen, qui sont l'objet de dis*
tinctions, promotions ou citations ;
CITATION
NOS COLLABORATEURS
Nous avons appris avec un réel plaisir l'altri- j
hut.icn 30 la, Croix de guerre à notre camarade
Rol/crt Desmareis (pour fait de gueitre alors
qu'il faisait partie du 269* de ligne). A IfR'urc
actuelle, il appartient a-u 43" bataillon sénéga-
lais et il est au front.
L'Auto lui envoie ses compliments les plus
amicaux.
EN CONVALESCENCE
COURSE A PIED
| Louis Leroux, coureur lL pied. ga.gnanc du
j Prix 11NJrl Prévôt et de plusieurs épreuves pro-
fessionnelles, champion des A.rdcnnes 1911-12,
deux fois cité il l'crdu'e du régiment et. trois
fois blessé, est, actuellement en convalescence de.
vingt-Mnq jours. Il appartient, cr), qualité de
caporal, au 30" d'infanterie.
SERVICE AUTOMOBILE
ATHLETISME
Le llculcnant. Marins EUnord, était de pas-
sage à Paris ces jours-ci en très bonne santé et
toujours vnLHa.nt. On sait que l'excellent athlète
est actuellement chef du service automobile Üe
la. 10° armée où il a rendu les plus signalés ser-
vices.
INCORPORATIONS
FOOTBALL ASSOCIATION
:Rmi1e Lncarricrc (classe 19, folballeur du
Club Ffainçaj.s, est. en bonne sar^é au 13'4' d'in-
. fanterie, à Maçon.
Jean 'Chastan (classe 19), footballeur du Club
Fra.nçai.s, est en bonne santé t au 131* d.'ml'a.nt-c-
rie, a Romorantin.
EN BONNE SANTE
CYCLISME
Le coureur Lllcien. Du clair nous envoie de
ses nouvelles qui sont bonnes, malgré un a.c- j
cident qui lui est arrivé la semaine dernière :
il fut traîné par une auto pendant une quin-
zaine de mètres. Il s'en tira avec quelques écor-
ehures et le vélo écrasé i.itt.eJ-alpni.ent. Et, pour
comble de 'm::t.1dlé:ulCi', lors d'une récente in-
cursion d'avions boches sur la. cupuak\ une
grosse bombe a détruit tout son matériel de
w LLI -se. Malgré toutes ces péripéties, il ne veut
pas alDa.ndon.ner le veio. Lucien Duclair est
cycliste au 142* d'infanterie.
COURSE A PIED
Raoul Huiler, sergent mitrailleur Ù la C.'M. 2 '
du 5" d'infanterie. ancien secrétaire général du
Sporling Club Français. est toujours solide au
poste et en excellente SClIll,". (2 citations.)
FOOTBALL ASSOCIATION
Lerra.uJ, d n Havre Atbletic Club, est sergent-
fourrier au y cuirassiers à pied, lu" compa-
gnie. Avec lui. se trouvent également ' : Dur.al, 1
du Havre Athletic Club ; Jesteau, du Club Atiilé- |
tique de Vitry ; Dciler. de l'Etoile Sportive du
13', TOLLe; trois envoient leur meilleur souvenir
ù leurs camarades de club.
EN VUE DES CRITÉRIUMS MILITAIRES
dont la grande journée finale est fixée à
dimanche prochain, à Colombes.
En tout petit comité, en une réunion plus
amicalement sportive que journalistique. se sont
trouvés groupes, hier, à l'occasion de Ja grande
journée finale des Critériums M'ilit.a.ij'es. les
promoteurs de ce meeting monstre et les re-
prés'entanLs de la presse parisienne.
Présidée par le capitaine Schiller, de la direc-
tion de l'infanterie, et par notre ami Edmond
Etling, de la Commission Militaire de l'U.S.F.
S.A., cette réunion fut .l'occasion d'un fort in-
téressant échange de vues entre les dirigeants
du sport dans l'année et la presse parisienne,
en même temps qu'un agréable liaison entre
l'atlUétisme civil et l'athlétisme militaire.
Très habilement, en une causerie des plus
intéressantes, le capitaine Schiller exposa le
rôle prépondérant que l'armée se proposait de
tenir dans l'éducation physique du jeune sol-
dat, et il montra chaleureusement que le mi-
nistre de la guerre, et ses dévoués coMabora-
teurs. sauraient prendre la belle pJace d'éduca-
teurs sportifs que beaucoup attribuaient à son
collègue de l'Instruction Publique.
Et, somme toute, qu'importent les moyens,
si le grand résultaI. est acquis !
_Faisons donc confiance au général Cotiez, au
commandant Rovet et au capitaine Schiller.
Entre leurs mains, l'éducation physique du
soldat est, aclilllÍr:lblrment. placée, et 'nous n'a-
vons pas à craindre, avec eux, d'assister quel-
que jour à kl résurrection fâcheuse d.e la trop
célèbre P.M.O...
ELLLieni, présents ù. cette amicale réunion, pré-
cédée d'un déjeuner ajmab)o. nos confrères :
MM. G. de La frété, H, vuenn, G. Bénac, Es-
trade, D. Cousin, V. Breyer, A- Glarner, R. Ma-
gnanou et notre collaborateur L. Macrlens.
MOTOCULTURE
LES ESSAIS DE MONTPELLIER
Nous avons dit que des essais de culture
mécanique avaient eu dieu sur le domaine de
Hoehct, à 4 kilomètres de Montpellier, dans
une partie de vignoble.
Ln seul tracteur 'français [l pris part à l'ex-
périence: il est pourvu d un moteur quatre cy-
lindres à essence, type voiture automobile de
10 HP avec radiateur à l'avant, allumage par
magnéto haute tension, changement de Vitesse
(trois vitesses : 1 kil. 800 /3 kil., 5 kil. à
d'heure) et marche arrière. La vitesse du. mo-
teur pouvant varier de 400 Ù 1.600 tom's, on
peut obtenir toute vitesse jntermediaire. Le
châssis est porte par deux roues motrices à
l'arriére, et. à l'avant par une roue directrice
double à écartinents variables, pouvant tour-
ner complètement sous le clJÚssis. L'appareil
mesure 90 centimètres sans les corniere.s,
1 m. 05 avec les cornières et, 2 m. 70 de Jon-
gueur. Son poids est de 1.050 kilogrammes. Il
est suspendu sur ressorts, disposition avanta-
geuse pour les déplacements sur route. Les
cornières d'adhérence roue motrice sont rivées
sur des bandes mobiles (trois par roue) qui se
montent rapidement sur la jante et y sont
fixées par des clavettes.
P'o'uJr les foirniéo's, on peu bloquer à volonté
l'une ou. l'autre des roues motrices, et la roue
diireclri'cc tournant à 90° lies virages se font
sur prince, avec des fourrières n'excédant, pas
3 m. 50. Une caisse, mérîagée derrière le mo-
teur, peut loger tonus les accessoires utiles au
(travail et. à la r<.''para.tion. A l'arrière d'u. trac-
te'ur. mie' barre d'-a ttelage reçoit le croehei des
instruments aratoires.
Bien que n'étant pas encore " au point, cet
instrument improvisé JJ ',a, pas mal fonctionné. 11
n fallu cependant retirer tes deux versoirs du
bll'ttoir" qui provoquaient uni bonurrage de la;
Verre contre les versoirs di(' S premiers "corps de
euamie hl t,"lrnlux . ICi. les remplacer par deux
simiples a'i')es coupantes. Le gouvernail, ma-
nœuvré par un ouvrier qui suivait l'appareil,
se'st montré (;ffjcaô'. L'ide<" est. â retentir, bien-
que. en principe, l'o.utit doive suivre le tracteur
sans le » .-cours d'un
Les premiers jours des essais ont, été consa-
crés à diverses 'opérations de culture et de
réglage, avec les trois outils ci-dessus, en prl"
sence de nombreux vis.iLeu'rs. Le tracteur a pan'-
faitement marché sans causer à la vigne aucun j
ûcc'ide.n.t. ni dommage. La dernière journée Q, i
été utilisée à. des expériences clynamcJIlldriqlles
et â des .essais de consommation.
— Depuis que les Américains s'occupent, en
France, de. la ]'ec-o.nsn*'utLon des régions libérées,
des résultats importants on t été acquis. Trente
tracteurs d'caitre-Atlantique ont tété mis en ser-
vice. L'itectarc travaillé revenait â environ 5.000
-francs tout compris : lobours, semailles >"t tra-
vaux d.ive'rs, et le rendement était de 35 quin-
taux de grains : 7.900 arbres fruitiers ont été
plantes. Les ministères de L\grjcnltulre et du
Havitaitioment. ont apporte leur concours avec
les sociétés coopératives agricoles françaises.
Ces travaux de mise on culture des terres aban-
données ont, permis d'ee'onornis.er une grande
partie dm tannage nécessaire au transport des
produits de ravitaillement et de familiariser les j
cultivateurs français avec des méthodes do cul-
ture mécanique et à grand rendement. —
(Eclair, 25 juin.)
LES AUDAX NAGEURS
Organisé le 7 juillet, par l'Auto avec le concours
de la Ligue Nationale de Natation.
Du pont de Neuilly-Plaisance au viaduc de
Mulhouse.
Les engagements seront clos vendredi soir
En raison de la Fêle Nationale américaine, qui
tombe jeudi. 4 juillet, nous avons décidé de
clôturer notre liste d'engagements un jour plus
tu.rd.
Les retardataires {il y en aura toujours), au-
ront donc la faculté de pouvoir se faire ins-
crire à la caisse de l'Auto, jusqu'à vendredi,
5 juillet, à G h. du soir-
Passé ce cldai, il ne sera plus tenu compte des
engagements, à moins que ceux qui nous par'
viendraient encore par corresponchu'icc, ne por-
tent la date timbrée du 15 juillet-
Le prix d'cns'ap'emcnt est de 5 fr. (plus 0.15
si on s'engage par lettre).
Un certificat médical
Nous rappelons instamment à. nos futurs Au.
dax de ¡llC pas oublier le certificat médical lé-
g31ist> par le commissaire de police de leur
quartier, et qui sera exigé au départ. ..
Retenez votre bateau
Nous croyons devoir insister auprès de nos
jeunes gens pour qu'ils ne négligent pas de
s'assurer, dès aujourd'hui, de la location du
bateau suiveur absolument indispensable pour
la régularité de 1 épreuve de chaque concm*'
rent.
lVI. Scylrr, 1, quai du Halage, Le Perreux
(au viaduc) possède une flottille pouvant ré-
pondre à tous les besoins.
DANS LES PAYS ENVAHIS
Que deviennent les enfants qui se trouvaient »
dans les régions envahies lors de la ruée bar-
bare et qui, aujourd'hui, sont Ides jeunes gens
et, demain, seront des hommes ? 11 est. bien
ditficile de le du'e,, bien difficile de savoir la.
vérité sur ce qui se passe dans notre pauvre
France actuellement foulée par les pieds des
, Huns.
j Ccpendan.t, voici an document qui ■ nous a.
élé apporté et qui est assez singulier. Il repro-
duit les traits des membres d'une-équipe de
football au Stade Ar,donnais 1915-1916.
Tous nos docteurs. et principalement ceux des
Ardennes, ne verront. pas sans émotion le vi-
sage de ces jeunes Français qui songent pro-
babloruent à l'avenir en pratiquant le .sport et
qui ont dû connaître aussi bien des tristesses
et bien des amertumes.
D'UNE GUERRE A L'AUTRE
Notez soigneusement ceci...
Voûtiez-vous comprendre quelque chose à
l'effarante _ question russe, et cela sans vous
plonger dans la lecture de bouquins épais.?
Lisez ce qui va suivre.
^Cest une coupure d'article; elle m'est tom-
bée sous les yeux par hasard sans tête ni
queue ; je veux dire sans son contexte.
Celui de nos confrères qui l'a citée telle
quelle a eu vraiment une heureuse idée :
il a lancé dans la circulation une formule
de vulgarisation qui est parfaite..Quiconque
a étudié la Russie de près criera bravo à
l'auteur de ces réflexions, M. de Chessin.
C le,st, paraît-il, dans l'Information que
M. de Chessin a publié une série d'articles
sur la Russie. Je regrette de ne pas les
j avoir lus ; on ne saurait acheter vingt jour-
I n aux chaque jour, même pendant la guerre.
i Si M. de Chessin veut reconnaître le témoi-
I gnage que je lui donne ici en toute sincérité,
t qu'il me fasse parvenir ces articles; ils se-
ront en bonnes mains.
Ce préambule établi, je reproduis la 'cita-
tion en question. Lisez ; elle est lumineuse ;
tout y tient en quelques phrases :
« A ■la majorité du peuple russe, la. notion
de VEt-at est toujours restée étrangère.
COMME A TOUS LES SLAVES.
« La. conception de l'unité politique n'a.
pas dépassé, en Russie, LES LIMITES DE
LA COMMUNE, avec laquelle se confond
L'IDEE D'UNE PATRIE LOCALE.
« De VLtat, on ne connaissait que les pou-
voirs mystérieux, les contraintes, les . coer-
1 citions, les coups de knout et la Sibérie. Le
pouvoir central s'estompait dans le vague,
avec limage d'un Petrograd glacial et loin-
tain.
<< Aussi, le succès des doctrines rél!OZution-
naires a-t-il varié suivant le degré avec le-
quel elles favorisaient les courants de disso-
ciation sociale et d'arbitraire individuel.
« Et c' est pourquoi, avant de verser dans
l'inévitable réaction, la Russie donnera Peut-
être ait monde lin spectacle inédit de plus :
L'ANARCHIE ERIGEE EN SYSTEME
DE GOUVERNEMENT. )j
Voilà qui est compris !
L'homme qui a si bien résumé la tragédie
russe connaît sa Russie. Notez ce qui pré-
cède sur un bout de papier, pour retrouver
au besoin cette rapide synthèse ; elle est
criante d'exactitude.
J y_ ajouterai une observation personnelle,
que j'ai faite depuis bien longtemps :
conception l'unité .politique -se
rétrécit à mesure qu'on avance vers 1 est °
dans l'Europe occidentale et 'L(#trak, c'est
1 Etat ; en Russie, le village; en Chine, la
famille. C'est pourquoi l'a Chine et la Rus-
sie seront de longtemps incapables de de-
venir autre chose qu'une lamentable éten-
due de terres sans gouvernement. »
Il faut nous persuader de ces ventes et
les retenir, avant de partir pour une croisade
de replâtrage au pays de l'ineffable Ke-
rensky.
Ail#ns-yj mais l'es mains libres! Tout
Cbt 1 à.
Pierre GIFFARD.
La conclusion logique de cette guerre, J
e'OSt la dislocation de l'empire allemand
LA GVERRE AÉRIENNE
COMMUNIQUE FRANÇAIS
23 heures. — Dans la journée du 3° juin,
21 avions allemands ont été abattus ou mis
hors de combat. En outre, six ballons captifs
ont été incendiés par nos équiPages.
Dans la nuit sui'-¿'mlte, nos bombardiers ont
lancé 'Z'ingt-dezo: tonnes de i>ojectiles sur les
terrains d'aviation de Picardie, la gare de
Roye, les dépôts de munitions de Villers-Car-
bonnel, où une violente explosion a été cons-
tatée.
Nos Poilus demandent...
ministère de la Guerre ayant demandé à
t'Auto de. supprimer ta aésignalion du secteur,
ceux dè nos généreux amis qui voudront bien 1
iffùtisiçi'ïf, une detnande exprimée ici n'auront
qu'à' faire paroifri;,' leur envoi par l'intermd-
.^iàirè du dépôt du régiment; on trouve l'indi-
■ àâiiaft prêche de la ville du dépôt daiys tous les \
<;puy'e(iUx de, Z)0Ste,iChei les marchands. de tabaa,
etç.î
Une marraine. — Albert Berne, 11" génie, j
comp. 21/4; Marcel Finet, opérateur cinémato- j
gniptuqut', Bouilly (Aube); Henri Rolland, 73" !
inf.4 4' cump., C.I.D.; Aimé Jeannin, breveté
électricien, 1" section, 3° dépôt, Lcrienl; Géo
Deinay, 85' R.A.L., 70' batterie, baraque 29, I
camp dru Tremblay, par Yinconnes; Jean Dmjué,
aviateur mih'ailleur, division de tir aérien G.D.B.
Jailans, par Cbak'audun ; (Charles Gücts (pelo-
tun des élèves caporaux) et Paul Schmitt, 21*
coioniat, 26° comp., Mai&se (S>el-O.); Hermaint
et Ernest GosllluncJ, matelot brm'ete, 4' sedion,
calmement 3, arsenal maTitime, Cherbourg ;
Bouissou et Bea'uvais, Ii" bataillon de chasseurs
atpijis, 11* CUlllj)., 2' groupe, 4' section, Se-n-
necey-le-Grand (S.-et-L.) ; Maurice Es torde, té-
léphoniste, 244* d'artillerie, 29* batterie, 3°
groupe ; René BaiJ,lcul. 59' d'artiUprie, 70' bat-
terie, 8' pièce, S:)jnt.-Gp.rmain'<'n-Layc ; René
Jourry et Gorges Lelè. :)50' d'infanterie, 23°
compagnie ; Baron, Maurer et Gincstc, 23" sec-
tion de C.O.A., en subsistance au 37" d'infan-
terie. 27' eornp., caserne Bcurnouvitle, Troyes;
Desohampsch, 101 * de digne. 9' comp., 5" ba-
taillon ; Triboulet, 90' d'urtiHeric, 3° pièce, l'r
groupe. V R.A.T. ; CJm, section aviation du
'D.P.T.A., 7' comp., par Charh'e.s ; Hugon (l'r
groupe: et n. Giraudet (i' groupe), 31' d'infan-
terie, 26' comp., Melun : Maxeau, 85' R.A.L.,
70' batterie, baraque 29, camp du Tremblay, par
Vincennes.
Une pompe pour ballon d'association. — Jean
Ducourt, compagnie de marche du 102* inf.,
1" section, Villabon, par Baugy (Cher).
Une blague il ta/wc. — Charles Simon, sa-
peur, 4' génie, l" groupe, 3' section oomp. b;23,
Grenoble.
Un stijl ographe -- Maurice Perroudon, SÜ.
peur, 4e génie, 1" groupe, 3' section, comp. D/23,
Grenoble Désiré Lautar, sergent. 5' tirailleurs,
14' bataillon, 53' comp.; Paul Schmitt, 21' colo-
nial, 26' comp., Maisse (S.-et-O.) ; Paul Bécha-
riat, maître ¡x)inteur 1 290' R.A.L., lçlr groupe,
C.O.A.L., 21' batterie ; Alfred Basquin. 8' corr
O.A., bureau de ln. Ho section.
Un rasoir mécanique. _.. C.ha.rics Goetz,
colonial, 26* comp., peloton des élèves caporal :•
Maisse (S.-et-O.) ; Jean Dugué, aviateur r-
traiteur, division de tir aérien O.D.E., J allai
par Chateaudun.
Une paire de lunettes pour avion et un pas. -
mon/aune. — Richebez, maréchal des logis, éc< .
de tu- a'''rien, l'c groupe d'aviation, Cazaux.
Un appareil. photographique Kodak. — rier,.r
Mord, 31Lf R.A.L., l'r groupe. 1" batterie "
Georges LJlm. section aviation du D.P.T.A.,
comp., par Chartres.
Un élastique de saut. — Maurice Didert, ,
B.C.P., 3' comp.
Une trousse de toilette 'ou un sae de royar.•
— M'au.rice casseur, élève pilote, division Cie
dron, aviation, Istres.
Des ,)ournQ!n', revues et livres sportifs v •;
fois lus. — Paul Gilbert, 2* groupe d'aviativ,-;:.
C.I.A.D., centre de Sommesson.s (Marne).
Un jeu de cartes. —, Pierre tlusson 63* d',.
M.Hc-ric D.C.A., 303* -batterie, 323' section •' >
nouville-le's-Goncsse, 1
x
Nous remercions les personnes qui P°lt/'t{
et voudront bien aider à la réalisation c'.
désirs de nos combattants.
COMITE
d'Education Physique
DE LA RÉGION DE PARIS
Bureaux à Paris : 10, rue du
Faubourg-Montmartre
(Téléph. : 228-12)
DIMANCHE PROCHAIN
12e épreuve du Challenge d'athlétisme
Natation.
L'fpre'uve de naw.ÜOil , obligatoire pour .
Challenge', est fixéje à dimanche prochain, 7 ji"1
lot. Elle se disputera à la piscine Hébert. >
des -Fillettes, à la CJ13.pclle, à 9 lJ. du matin
Etant donnée l'afthienea qui se trouve a .
N¡¡hlis5J0menl ' le dimanche, h" C.E.P. a déc-.
que seuls seraient admis à disputer l'éprei
l'es qiutlâfiés ctu Challenge. Rappelons qu'il s /
git d'une épreuve die 50 piètres'nago libre. 1
part. à volonté, soit en plongeant, soit, d,v
l"eau.
U va sans djre que tous nos copistes sw ;
défrayés du droit tr
Les engagements sont reçus au C E.IÎ. [
qu'à samedi midi.
AU VELODROME D'HIVER
Chaque semaine, les mardis et vendredis SO',;-,
3 h. 1/2 B, 9 h. 45, le Vélodrome d'Hiver
cueille gratuitement les élèves du ComjM.
Ouverture des portes du vélodrome à 8 h. 1
Entraînement pédestre autorisé de 8 h. 1/3 ~', -
8 h. 45.
A 8 h. 45, leçon de culture physique.
POUR LA COTISATION DE JUILLET
Chaque mois, à partir du 25 et chaque je.. -
dans nos bureaux, le matin, de 10 heures
midi, l'après-midi, de 3 h. 1/2 à 6 h. 1/2,
cotisation du C.E.P. pour le mois suivant eè
reçue.
Cette cotisation eGt de 0 fr. 50. Elle peut in-
différemment mous être apportée ou nous êî. /
envoyée par la poste. Dans ce dernier cas, V;)
faut joindre à la lettre la carte bleue d'aill
rent, plus un timbre de 0 fr. 15 pour le reto; t
Chaque adhérent peut apporter ou envoyer ave.
un seul timbre de retour la carte de tous se
amis.
A partir du 4, chaque mois, tous ceux c .-
n'ont pas régularisé leur cotisation du mois
cours se voient interdire l'entrée de tous Iw
Cours gratuits du Comité.
Prime aux nouveaux adhérents
Tout nouvel adhérent s'inscrivant au Comi.
recevra, à titre absolument gratuit, un écume
fil drap, portant les initiales du C.E.P,
Cet ecussoa sera délivré par la maison ElitYt,
Pierre, dont les magasins sont à Paris, dAlJY;
notre oour, 10, rue au Faubourg-Montmartre.
A cet effet. tous les nouveaux adhérents rece-
wont à notre caisse un bon dûment signé av<&<
lequel ils n'auront qu'à se présenter chez Elin 5
Pierre pour recevoir gracieusement répéVxufr-î •
t'écusson en question.
NOUVEAUX ADHERENTS
13443, Vilbœuf, 134-34. Za-hnd, 13445. Caere
mynch:, 13446. Bizien, 13447. Presie, .«44S. N ■
13449. Beauvois, 13450. Robin, 13451. 1\10.
délec, 13452. Brière, 13453. Lefort, 13454. ],Z., -
tel,
moine.
AVIS PERMANENTS
lo Le siège du Comité est à Parts, 10, rue c
Faubourg-AJontmartre. Les bureaux sont ouver .
le matin, de 10 h. à midi, et l'après-midi,
S h. 1/2 à 6 h. 1/2. Pour faire partie du Comil.,
il suffit de payer la cotisation mensuelle d.-
50 centimes, qu'on peut même envoyer par ta
poste en y joignant un timbre pour le retour ci.
la carte. Les cours ne sont ouverts qu'à ceux qnî
sont en règle sur ce point ; une carte est dél
urée à chaque adhérent au dos de laquelle
doit coller sa photographie ;
2° La cotisation du mois (0 Ir. 50) qui va corr.
mencer se paye dès les cinq derniers jours d
mois précédent et pendant toute la durée d
7nois en cours. Chaque mois, à partir du 4, u
cours du C.E.P. ne sont plus ouverts à ceux qi.
ne sont pas en règle et tant qu'ils ne s'y S01
pas mis. La cotisation peut éire envoyée auï
la carte par la poste IY joindre un timbre à
0 fr. 15 pour le retour de la carte) ;
30 A la première séance de chaque mois, i
soir,-au Vélodrome d'Hiver, chaque adhérent vi
nant suivre le cours pourra faire entrer avec It
et en même temps deux personnes lamis au pi
rents), qui devront se tenir au rez-de-chaussée c
dans les enceintes du public ;
4° Le jeudi soir, de 8 h. 1/2 à 9 h. f/%, a
siège, 10, rue du Faubourg-Montmartre, établit
sentent des fiches physiologiques. Aucun-
épreuve athlétique n'est inscrite sur ces fiche
tant que les mensurations de l'adhèrent n'on
pas été prises ;
Aucune performance athlétique n'est inscrit,
sur les fiches tant que la précédente perfor
mance pour le môme exercice n'a pas au moin
lin mois de date ;
5° Prière de faire connaître au Comité le.•
salles de sport disponibles, ainsi que les prof es
seurs ;
60 Il est répondu gratuitement à tcuU de
mande de renseignements ou de recherche!
adressée au Comité par ses membres adhérente
en règle avec la caisse 4 la seule condition etc
joindre un timbre pourra réponse ;
7° L'insigne du C.E.P. est en vente au siège,
i chaque jour sauf le dimanche. au prix de 0 Ir. 4;
î (0 Ir. 25 pour ceux qui auront acquitté six mois
d'avance de cotisation, et gratuit pour ceux qui.
auront payé une année d'avance). Pour recevoir
l'insigne par leL poste, joindre aux 0 Ir. 4l.
C Ir. 10 pour un simple envoi ou 0 fr. ;!5 pour un
envoi recommandé. La poste interdit de joindri
un insigne à une lettre.
LE PROGRAMME JOUR PAR JOUR
dvis. — Apportor toujour» op,,, '0' un ",¡¡:'Hçr ttgtrt
Mm petits euiett» court,. vtt mcirit* tt, ti pçïïfolêt
éi» chavtsure* Ugire....
MARDI
Après-midi. — De 2 h. 1/2 à 3 b. 1/2 : Terrain de lx
f.ChS.F.F., r-,w Benvtt-Mftloa, à Gcatilly. — Cuitur*
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