Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1893-06-12
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 juin 1893 12 juin 1893
Description : 1893/06/12 (Numéro 163). 1893/06/12 (Numéro 163).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO - LUNDI 12 JUIN 1893
3
Obsèques. - Les funérailles de M. le comte
de . Tréveneuc auront lieu mardi, à dix heures
précises, en l'église Saint-Philippe-du-Roule.
On se réunira à l'église.
L'inhumation aura lieu à Tréveneuc, dans
les Côtes-du-Nord.
Les Publications. - Avec quelques pages
d'une fine psychologie, signées Gyp, la Vie
parisienne contiént cette semaine le second
chapitre de la « Lutte pour la vie » où défilent,
cruellement peints,: les types mondains.
Plus loin, l'énumération Curieuse et joli-
ment noté» de tous les propos qui s'entre-
croisent sur les champs de courses et le com-
mencement d'une, série qui promet : « Ceux
qui nous apportent quelque chose. »
Achats de l'Etat. - L'Etat a acquis, aux
'Champs-Elysées, le tableau de Maurice Bom-
pard, la Prière du soir, et qui constitue dans
l'oeuvre sincère de ce peintre l'une de ses pa-
ges les plus magistrales. Sa place est tout in-
diquée au Luxembourg.
TELEGRAMMES & CORRESPONDANCES
Du 11 juin
Les discours d'hier
C'était la journée des discours : on a
lu plus haut le discours d'Albi. Pendant
que M. Dupuy parlait aux Albigeois, M.
Terrier parlait à Dreux, M. Spuller à
Bordeaux, M. Viger à Arras, M. Viette
à Verneuil-l'Etang- et à Chaumes, et M.
Guérin à Chambéry... sans compter M.
Poincaré, qui inaugurait, à Paris, la
statue de François Arago, et qui faisait,
à cette occasion, l'historique de la Révo-
lution de 89.
Voici, au sujet d^cette débauche d'élo-
quence officielle, les télégrammes forcé-
ment succincts de nos correspondants :
Voutlers
M. Guérin, ministre de la justice, a inau-
guré aujourd'hui la ligne d'Albertville à
Moutiers par La Bathie, Cevins et Briançon.
Partout réception des autorités.-
A la sous-préfecture de Moutiers, l'évêque,
Mgr Bouvier, a présenté son clergé. Il a dé-
claré accepter la République comme gouver-
nement et a dit que le drapeau de la France
était assez large pour abriter tous les gens
de bonne volonté et les patriote!.
Le garde des sceaux, très froidement, a dé-
claré qu'il prenait acte de ces bonnes paroles
et que la conciliation était seulement possi-
ble sur le terrain de la République.
Le ministre s'est ensuite rendu au banquet.
Là, il a solennellement déclaré que « le gou-
vernement de la Réupblique comptait sur le
dévouement de la Tarentaise », et, à ce sujet,
il a longuement parlé des Allobroges !
Aucun incident.
Dreux
Au banquet qui lui a été offert, M. Terrier
a dit que ce n'était qu'à sa sincérité qu'il de-
vait d'avoir été appelé aux affaires par le
chef de l'Etat.
La France, a-t-îl dit ensuite, n'a jamais été si
grande, si puissante et si noble ; je ne puise pas
ce sentiment dans la vanité, mais dans un juste
sentiment de la vitalité nationale et j'ai la per-
suasion que, quelles que doivent être nos luttes,
c'est encore en France qu'il fait le meilleur vivre
et qu'il y a le plus de liberté.
Arras
A Arras, M. Viger a fait l'éloge de la raca
flamande ; il était au concours agricole ; -
après un éloge des protectionnistes, il a salué
en terminant les fils des campagnes, qui sont
la force et l'honneur de la patrie.
Chaumes
M. Viette a inauguré la ligne de Verneuil-
l'Etang à Maries, par Chaumes ; il a été reçu
au son de la Marseillaise et de l'hymne
russe.
M. le comte Greffulhe, député du départe-
ment, a salué le ministre.
Gomme député de Meïun, a-t-il dit, je souhaite
la bienvenue au ministre. Nos populations n'ou-
blieront pas que c'est à la République qu'elles
doivent la nouvelle voie. Cette ligne resserrera
encore les liens qui les attachent au gouverne-
ment républicain, gouvernement qu'elles ont
contribué à fonder et qu'elles n'ont cessé d'affer-
mir par leurs suffrages.
Je suis heureux de l'occasion qui m'est offerte
de saluer un des membres les plus distingués du
gouvernement et je lève mon verre à la Répu-
blique.
Le ministre des travaux publics a prononcé
vn discours non politique.
Discours de SI. SpulSeï*
Bordeaux. - M. Spuller a présidé
aujourd'hui, à Bordeaux, un grand banquet
offert parle cercle Gambetta. L'honorable sé-
nateur de la Côte-d'Or a prononcé, au des-
sert, un discours dans lequel il a surtout
recommandé, comme M. Constans, l'union et
l'apaisement.
Vous ne pouvez pas me demander, a-t-il dit,
si je suis pour les ralliés ou contre eux, si je
prétends les admettre ou les exclure. 11 ne doit
y avoir en France que des Français et dans la
République que des républicains. La seule, la
vraie politique aujourd'hui, est de faire l'union
dans ce pays pour faire sa grandeur, pour con-
solider ses libertés, pour lui rendre ce qu'elle a
perdu et ce que nous avons le devoir d« lui ren-
dre.
Mais ce ç[ue nous demandons tous, c'est qu'on
cesse de faire de la théorie pour faire de la bonne
pratique: c'est qu'on cesse do se diviser pour ne
l'aire qu'une chose, mais pour la faire tous en-
semble, c'est que l'on fasse une majorité com-
pacte pour constituer un gouvernement.
Ce que nous demandons, c'est que tous les ré-
publicains, vieux, jeunes, ralliés ou résignés, ail-
lent dumêmepas vers un même but, le relève-
ment de la France, son rayonnement sur le
monde, la République hors de toute contestation,
la démocratie sans sauveur, que celui-là soit un
militaire ou un civil. Simples citoyens, nous vou-
lons être les maîtres de nos destinées, car nous
avons la prétention d'être des hommes, c'est-à-
dire des consciences qui se donnent et se règlent,
c'est là l'esprit do la France, c'est l'esprit de la
Révolution française.
M. Trarieux, s'associant à ce langage, a dit :
« Nous acceptons dans nos rangs tous ceux
qui nous apportent un concours sincère et
honorable.»
la Grève do Salnte-FIorlne
Le Puy. - Si les femmes s'en mê-
lent, disait-on ces jours derniers, nous n'en
avons pas fini do sitôt avec cette grève, qui
n'a que trop duré. Or, les femmes -qui plus
est, des jeunes filles- se sont immiscées dans
la lutte des ouvriers contre les patrons et voilà
une des raisons pour lesquelles tout paraît
devoir recommencer.
La citoyenne Ferrier, de la communo de
Frugières, ne compte pas encore dix-huit
printemps, mais chez elle comme chez les hé-
ros de Corneille, la valeur, tout au moins la
vaillance démocratique, n'a pas attendu le
nombre des années. Mieux encore que les Cro-
zier, les Thivrier et les Dufour, elle sait se
faire écouter, et c'est au milieu d'enthousias-
tes applaudissements qu'elle a fait de nouveau
voter la grève à outrance, après avoir déclaré
que l'indemnité de 200 francs offerte aux deux
ouvrier» dont le renvoi a été le prétexte de
la grève n'était que le prix d'un cochon (sic).
M. de Bécherel, ingénieur des mines et M.
le sous-préfet de Brioude ont pris possession
de la mine de la Taupe. Des machinistes, des
chauffeurs, des receveurs et autres ouvriers
ont été requis en remplacement des grévistes,
afin de veiller à l'entretien de la concession.
Dragons et gendarmes continuent à veiller
aux abords des puits.
Etant donné l'état des esprits, des désor-
dres sont à redouter, d'autant que deux des
principaux meneurs, nommés Jaunart et Du-
rand, ce dernier secrétaire de la section du
syndicat de Brassac, viennent d'être arrêtés
par les ordres du sous-préfet.
Un second délégué de la Bourse du Travail
4e Pariâ est arrivé hier.
L'Epidémie eholôi-lfoi'mo
~.T~»Alais. - L'épidémie cholériforme est
moins intense depuis hier ; mais mardi la pa-
nique était très grande, paree qu'il y a eu
17 décès quand nous en avons 5 a 6 au maxi-
mum en temps normal. Mereredi, il y a eu
10 décès, jeudi 8, vendredi 6. *...-.
Aujourd'hui, à l'heure où je vous écris, on
compte 6 décès,
U est à remarquer que l'épidémie est peu
contagieuse, puisqu'il n'y a pas eu 2 décès
-dans la môme maison.
Les décès sont survenus surtout chez les?
gens malades d'autres maladies ou chez les
alcooliques.
On blâme le docteur Mosny, envoyé par le
ministère, qui est venu ici avec les pouvoirs
les plus étendus- pouvoirs civils et mili-
taires, d'avoir f?it distribuer, sous forme' de
circulaires, des indications sur les mesures
préventives contre le choléra, à l'arrivée des
voyageurs à la gare. Cette mesure a jeté une
panique très grande chez les étrangers, et
la ville d'Alais au moment du grand marché
de cocons - le plus important du monde -
en souffre beaucoup.
Les cocons ont baissé de 1 franc, ils sont
aujourd'hui à 5 francs le kilog. Il "y a une
grande animation parmi les paysans. Us de-
mandent la suppression de la prime à la fila-
ture, qui est de 400 ffanes par bassine.
Montpellier. - Deux décès cholé-
riques ont été constatés hier. On signale, en
outre, plusieurs cas de typhus.
Orléans. - Cette après-midi, à la
gare des Aubrais, les voyageurs et le person-
nel ont été péniblement impressionnés par
un horrible accident.
En traversant la voie pour son service, un
contrôleur, M. Ragot, a été écrasé par un
train qu'il entendit venir trop tard.'Le méca-
nicien n'eut pas le temps de serrer le frein :
le corps de la victime a été complètement dé-
chiqueté ; il n'en est resté que des débris in-
formes. M. Ragot était spécialement chargé
du contrôle de la gare des Aubrais.
Vannes. - Ce soir, M. Miaux, pro-
priétaire, qui avait été à bicyclette voir un
record couru entre Ponsal et Ploeren, est
mort à une lieue delà ville : le décès est attri-
bué à la rupture d'un anévrisme.
Argus.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
ROMANS. - La bibliothèque des romans
historiques entreprise par M. Armand Colin
ne chôme pas ; voici encore aujourd'hui quatre
intéressants volumes : une très belle étude
sur Ximènes, le grand homme politique es-
pagnol, par Jean Bertheroy ; Minine et Po-
jarski, récit fort curieux écrit par M. Adol-
phe Badin, et Rose d'Hatra, roman de Mme
Dieulafoy, emprunté à l'histoire de la Perse.
C'est en même temps qu'une fable très inté-
ressante la restitution d'un milieu disparu que
le talent de l'auteur a su faire revivre. Signalons
aussi : Fleurs d'Orient, un volume de nouvel-
les pleines de lumière et de couleur dues à ce
délicieux écrivain qui a nom Judith Gautier.
- Nos lecteurs se rappellent la suite char-
mante d'observations et de scènes mondaines
que M. Henri Lavedan a publiées dans le
Figaro sous ce titre : Une cour. A ce petit
roman il a ajouté une suite de nouvelles, les
unes gaies, les autres tristes, tantôt légères,
tantôt philosophiques, et-il en fait un volume
très attrayant paru chez Kolb.
HISTOIRE. - Les chroniques et légendes des
rues de Paris, l'ouvrage si intéressant
d'Edouard Fournier, dont l'édition était épui-
sée depuis très longtemps, viennent de repa-
raître en un volume ; les amis du Paris disparu
y retrouveront de curieux renseignements sur
les quartiers importants de la capitale, les pe-
tites maisons, les châteaux, sur des personna-
ges historiques de tous les mondes.
- Sous forme de notes humoristiques, M.
Paul Belon publie une plaquette intitulée :
En suivant Monsieur Carnot, qui est la revue
de toutes les scènes qui se produisent réguliè-
rement à chaque voyage du Président de la
République ; 50 dessins d'après nature, de
M. José Belon, agrémentent cet amusant'
itinéraire.
ALT. - Charlet et son oeuvre, c'est le
titre du livre-album que M. Armand Dayot
vient de publier chez May et Motteroz; inté-
ressante étude sur l'artiste, plus de cent com-
positions. lithographiques, peintures à l'huile,
aquarelles, sépias et dessins înedits agi-
lement reproduits, en voilà plus qu'il ne faut
pour attirer l'attention des amateurs et des
artistes.
- Depuis longtemps, le public réclame un
catalogue commode et raisonné des richesses
artistiques du Louvre. C'est pour répondre â
ce voeu, du moins en ce qui concerne la pein-
ture, que MM. Georges Lafenestre et Eugène
Richtenberger viennent de publier un vo-
lume : Le Musée national du Louvre, qui, avec
des indications pratiques et dans un format
portatif, permet aux profanes de se retrouver
facilement au milieu de cet admirable labyrin-
the de chefs-d'oeuvre. Les initiés y trouveront,
de leur côté, un ensemble de renseignements
et d'indications qui-ne leur seront pas inutiles.
Le Musée national du Louvre (Imprimeries
réunies, 7, rue Saint-Benoît) est le commen-
cement d'une série de catalogues artistiques
qui embrassera non seulement les musées
mais toutes les grandes collections d'Europe.
LITTÉRATURE. - Anthologie féminine, tel
est le titre sous lequel Mme Louise d'Alcq a
réuni en un volume paru au Bureau des cause-
ries familières une suite de morceaux de lit-
térature empruntés aux oeuvres des femmes
écrivains, poètes et prosateurs, depuis l'origine
de la langue française jusqu'à nos jours, de-
puis Marie de France jusqu'à Mme. Alphonse
Daudet.Une courte notice, très complète dans
sa concision, précède chaque citation et ajoute
à l'intérêt de ce livre aussi agréable qu'utile.
POÉSIE. - Un de nos poètes les plus déli-
cats, M. Auguste Dorchain, vient de faire pa-
raître chez Lemerre une nouvelle édition de
la Jeunesse pensive, revue, corrigée et aug-
mentée ; nous n'avons pas d'éloge nouveau à
faire de ce livre plein de choses exquises,
dédié à Coppée et patronné par Sully-Pru-
dhomme. Nous regrettons de ne pouvoir don-
ner ici place à l'une de ces pièces faites de
véritable poésie,. c'est-à-dire d'inspiration et
de jeunesse.
Ph. G.
COURRIER DES THEATRES
Ce soir, au Théâtre Libre, premières repré-
sentations (série A) :
La Belle ait Bois rêvant, comédie en vers,
de M. Fernand Mazade :
Magali Mlles Clem
Sylvaïs M.-L. Miramon
Petrus MM. Pons-Arlès
Le Lieutenant . Amyot
Mariage d'argent, pièce en un acte, en
prose, de M. Eugène Bourgeois :
Le père Baudruc MM. Arquillière
Pierre Gémier
Marie Mlle Irma Perrot
Ahasvère, drame en un acte, en prose, de
M. Herman Heyermans :
Karalyk MM. Antoine
Piotr le fils Depas
Le Pope Gémier
Un Paysan Michelez
Le Chef des Cosaques Arquillière
La Mère M mes Barny
La Grand'mère Zapolska
Kasja, servante Vinet
Rideau à 9 heures.
La répétition générale aura lieu aujour-
d'hui, à deux heures de l'après-midi.
Nous avons reçu des nouvelles de Londres :
la Comédie-Française est arrivée à bon port ;
malgré une mer un peu houleuse, tout paraît
s'être assez bien passé. -
Les concours publics du Conservatoire au-
ront lieu, suivant l'usage, à la fin de juillet.
Les séances s'ouvriront le mardi 19, à dix
heures, par les concours de Contrebasse et de
Violoncelle.
Le 20, .à une heure, Chant (hommes) ; le 21,
à la même heure, Chant (femmes) ; le 23, a
dix heures, Harpe, Piano (nommes); le lundi
24, à midi, Piano (femmes) ; le 25, à une
heure, Opéra-Comique; le 26, à dix heures,
Tragédie, Comédie ; le 27, à midi, Violon ; le
28, à une heure, Opéra; enfin le 29, à neuf
heures, les Instruments à vent.
Les séances seront présidées par M. Ami
broise Thomas.
1 m,
Sales, le mariage du baron André Caccamisi
avec la baronne Blanche Popper de Podhrâgy,
fille du marquis do La Rajata de Cas trône ei
de la marquise de Castrone (Mme Marchesi)..
Les témoins du marié seront le comte Ga-
briel Castelli de Gagliano et le comte Godefroid
Galli ; ceux de la mariée ; MM. Charles Gou-
nod et le. comte Ferdinand Lucchesi Palli.
MM. Vergnet, Douailler, Brun, de l'Opéra, et
Hasselmans se feront entendre pendant la
cérémonie religieuse.
M. Ch. Esquier quitte le Gymnase pour en-
trer à l'Odéon.
La charmante collection del'Almanach des
Spectacles, dont l'Académie française vient
de couronner les derniers volumes, était
épuisée et devenue presque introuvable, M.
Albert Soubies commence aujourd'hui, à la
librairie Flammarion, une nouvelle série
(année 1892 avec frontispice de Lalauze), in-
dépendante de la première, mais analogue, et
dont le succès ne sera pas moins vif.
De l'actualité, ou nous ne nous y connais-
sons pas !
A sept heures moins vingt-cinq du soir,
nous recevions hier, de M. Georges Charton,
Ragotsky, galop brillant pour piano, souve-
nu- du Grand Prix de 1893.
Le morceau est orné d'un portrait du vain-
queur.
Ni l'auteur, ni le graveur n'ont perdu de
temps.
Georges Boyer.
PETITE GAZETTE
Un Monsieur offre gratuitement de faire
connaître â tous ceux qui sont atteints d'une
maladie de peau : dartres, eczémas, boutons,
démangeaisons, bronchites chroniques, ma-
ladies de la poitrine et de l'estomac, de rhu-
matismes et de hernies, un moyen infaillible
de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a été
radicalement lui-même après avoir souffert et
essayé en vain tous les remèdes préconisés.
Cette offre, dont on appréciera le but humani-
taire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou par carte, postale à M.
Vincent, 8, place Victor-Hugo, à Grenoble, qui
répondra, gratis et franco par courrier et en-
verra les indications demandées.
Pain grillé Jacquet,93, ru e Richelieu, Paris.
Recolorez à sec vos cheveux blancs avec la
Poudre Capillus. Envoyer échanton cheveux.
Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre.
- ?
SPORTS ATHLÉTIQUES
Le Touring-Club de France, une associa-
tion très prospère au sein de laquelle on ne
distingue ni professionnels ni amateurs plus
ou moins purs, reçoit sans cesse de nombreu-
ses adhésions. Parmi les membres de la der-
nière promotion, on comptait six dames;
c'est un signe des temps.
La cause vélocipédique avait assurément
fait de grands et rapides progrès ; mais du
moment que les femmes sont avec nous, nous
avons cause gagnée. La femme, en effet, qui
fut le premier et le plus dangereux, ennemi du
cycliste, surtout parce que la bicyclette éloi-
gnait le mari du foyer conjugal, en acceptant
le fait acquis et en partageant dorénavant
cette salutaire distraction, a fait tomber le
dernier obstacle, a renversé la dernière bas-
tille.
Nos plus éminents professeurs et chirur-
giens, je veux parler des docteurs Labbé,
Poirier, Championniéro, Péan, ont donné des
avis favorables; seul, peut-être, le docteur
Péan ferait-il quelques réticences, et encore
les raisons qu'il donne sont-elles platoniques :
« Le sport vélocipédique, dit-il, sans s'enga- j
ger davantage, n'est pas fait pour les fem- |
mes. »
Il est certain que les grands voyages,.les
excursions de longue haleine, les records et
les courses ne sont pas pour le sexe qualifié
faible ; mais la promenade dans les allées du
Bois, les visites de château à château sont
bien faites pour elles.
Restons donc sur la route, en aussi bonne
compagnie, et-constatons que, malgré les fa-
roachca TU J. Çila -gélnrij-
pédistes dans le bois de Boulogne, le nombre
des vélocewomeii augmente chaque matin |
dans l'allée des Acacias, où elles font assaut
à la fois d'agilité et d'élégance. Car la ques-
tion du costume féminin n'est pas encore
complètement résolue; les tailleurs l'étudient,
la discutent, ils auront le dernier mot, c'est
certain, mais ils feront bien auparavant de
commenter les conseils ci-dessous qui nous
sont donnés par le docteur Just Champion-
nière, dont j'ai déjà eu l'occasion de citer ici
même les sages avis.
Dans le costume de la femme, il y a des par-
ties qui méritent une attention sérieuse. Tout
d'abord il faut que ce costume soit gracieux, ou
bien l'usage de la bicyclette ne se répandra pas,
La femme n'en voudrait pas et le public ne s'y
habituerait pas. La jupe longue est disgracieuse
et dangereuse par-dessus le marché. La blouse
de gymnastique courte avec la longue culotte
est plus commode, mais tout aussi disgracieuse.
Il y a un costume qui se présente tout naturelle-
ment, c'est le costume dit de « chasse », la cu-
lotte courte et les guêtres, avec la jupe courte.
Nous connaissons tous des dames qui ne chas-
sent absolument que pour le- porter, parce qu'il
est très seyant. C'est donc un costume analogue
qu'il faut adopter. Avec ce costume, sur une bi-
cyclette de bonnes proportions, la femme sera
très agréable à voir quand on aura pris l'habi-
tude de ce spectacle.
Les corsages non ajustés sont les plus prati-
ques et les plus satisfaisants. Ce sont ceux qui ,
Ïiermettent le mieux les dessous indispensables,
a laine ou les tricots légers, et surtout la sup-
pression du corset ou la réduction à sa plus
simple expression. Or, cette suppression du eorset
est une nécessité de premier ordre. Tout d'a-
bord le corset ordinaire des femmes ne permet
pas les mouvements complets qu'on doit exécuter
surlabicyclette.il ne permet pas non plus les
grandes ampliations de la poitrine qui sont né-
cessaires avec la marche rapide ou avec l'effort.
Enfin, par-dessus tout, il gêne beaucoup la circu-
lation des membres inférieurs, et le gonflement
des veines des membres inférieurs peut ètie la
conséquence de la constriction de la taille. Il
faut donc ou supprimer le corset ou le réduire à
si peu de chose qu'il ne ressemble en rien à ce-
lui que les femmes ont coutume de porter.
Sur les épaules et sur les bras les entournures
des vêtements doivent être très larges. Les en-
gourdissements, les crampes et même l'impuis-
sance à tenir le guidon longtemps de suite ré-
sulteraient d'une disposition mal comprise des
corsages trop ajustés.
Le bas ne doit pas être tenu par une jarretière.
Les veines de la jambe de la femme sont beau-
coup plus disposées à gonfler que les veines de la
jambe de l'homme, et il faut prendre des précau-
tions pour éviter les constrictions du mollet.
Par-dessus le bas, une guêtre d'étoffe de jersey,
peu serrée, assure la protection du mollet et doit
être recommandée.
Le soulier découvert peut être porté. Cepen-
dant la protection du pied est mieux assurée par
un soulier haut ou par une bottine avec guêtre
très peu élevée et peu serrée.
Sur la peau, la femme comme l'homme devrait
toujours porter une flanelle ou des tricots très
souples.
Voilà, certes, plus qu'il n'en faut pour per-
mettre aux tailleurs de combiner un costume
qui, tout élégant qu'il sera, répondra aux
règles de l'hygiène édictées par l'êminent
chirurgien.
Mercredi prochain, une occasion va s'offrir
pour eux d'exhiber leurs derniers et plus co-
quets modèles : une course réservée aux ac-
trices de nos théâtres parisiens aura lieu
entre la Cascade et Saint-Cloud. Je ne con-
nais pas encore le nombre des concurrentes,
mais je suis sûr que celui des spectateurs
sera considérable. Que le ciel leur soit clé-
ment !
Qu'il continue aussi à tenir ses écluses fer-
mées pour les épreuves de dimanche pro-
chain. Une d'entre elles, organisée par l'Union
Vélocipédique d'amateurs, se court pour la
première fois sur une distance de 120 kilo-
mètres que l'on doit parcourir en moins de
six heures pour obtenir un diplôme spécial ;
cette épreuve a déjà réuni 56 inscriptions.
Les associations athlétiques continuent
leurs réunions annuelles de championnats.
Jeudi dernier, c'était le tour du lycée Condor-
cet qui a, une fois de plus, donné le mauvais
exemple en ouvrant son programme à des
épreuves où se trouvaient mélangés les cou-
. reurs scolaires et les coureurs de clubs. Une
de ces épreuves, le 2,000 mètres, a fourni au
jeune Mein, de la Société athlétique française,
l'occasîon d'établir le record sur cette dis-
tance en 6' 4". "
ii'toter N«3 a feU courir hier ses cham-
fionnats sur le terrain du Racing-Club au
ois de Boulogne. Tabbit a gagné le 100 et le
400mètres plat; Bellon le 110 et le400 mètres
haies et le 800 mètres plat ; enfin Gaudin s'of-
frait le 1,500 mètres plat.
Georges Bell.
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voque, et Jean Mayeux, escamoteur en plein a ADJr sr 1 ench., ch. des not.de Paris, 4 juillet 93.
vent dont le nom annonce la difformité. Sur- S'ad.à Me G. MOREL D'ARLEUX,not.,82, r. Rivoli,
vient Jeanne, fuyant toujours. Alphonse et la , .
Chenille font mine de la protéger alors, qu'au PROPRIETE A PARIS, RUE DES ACACIAS, 46.
contraire, ils songent à l'entraîner chez eux. | Cont<*350m. Rev. 4,000 fr. Mise à prix : 70,000 fr.
En extase devant la belle demoiselle, Mayeux AADJrspl ench^ch.des not.de Paris,20 juin 1893.
. veut faire montre de ses talents. Mais elle a S'ad.à Me BAUDRIER, not, Chaussée-d Antin, 68.
VaCTE. - Le Galetas »e l. CEEmM 11 Sur£i>%5S'ff. SKTprlx WOO ,r.
C'est là que vit Jeanne, dépouillée, séquestrée, s'adr. à M' DUFOUR, not., 15, bd Poissonnière.
n'avant pour défenseur que le pauvre bossu r ; T '
qui l'aime. La Chenille amène le beau Léon, ft MAISONS à Paris : av.Breteml,67.C«364^env.
plus pressant encore. Jeanne se révolte. Aussi L Re v. b r. env -8,000 f. M. a p r. 112,0 OOf. ; 2 r. L a cr ° i x,
la Chenille, furieuse, la frappe et court après 47.Rev.br. 10,230 f.M.àp.140,000 f. Prêt.Cred. tonc.
Léon, qui a fui devant une telle résistance. , ADJB s'1 ench.en la ch. des not.de Pans,20 juin9^,
Mayeux soigne et ranime Jeanne. Nouveau ; S'adr. à M" VIAN, notaire, rue de Turbigo, 3.
, danger, plus terrible que l'autre. C'est Al- ..AISOn A PARIS, 8, rue du CONSERVATOIRE,
plionse, ivre-moi t. Jeanne semblo perdue ? H çoe gggm Revenu 26,440 f. Mise à pr. 250,000 f.
quand un coup de theatre imprévu sauve la (Calvados). HERBAGES. C'» 67 h. 15 a. 40 c.
pauvrette et vient châtier les misérables. || Bâtiments. Rev.net 10,680 fr.Mise à pr.150,000 f.
3° ACTE. - Au CHATEAU DE LA LILLIÈRE AADJrsrlench.ch. desnot.de Paris, 4 juillet 1S93.
Dans le parc, après dîner. Jeanne a retrouvé sa S'ad. à M° CHATELAIN, not-, 37, r. Poissonnière.
famille et nous la revoyons rayonnante de iDJon, même sur une enchère, en la chambre des
joie, avec le fidèle Mayeux qui est devenu son » notaires de- Paris, le mardi 20 juin 1893, d'un
vrai terre-neuve. Bientôt arrive Robert Tissot, W HOTEL SIS A PARIS (16">c arrond»), 5, RUE
un élégant officier, fiancé de Jeanne. Alors la l> LEONARD-DE-VINCI. Mise à prix : 300,000 fr.
jalousie et la douleur s'emparent de Mayeux. s'adresser à M« DELORME, notaire, rue Auber, 11.
Il épie les amoureux, les suit dans 1 ombre, se --
dresse devant Jeanne, lui avoue sa passion, rrERRAIN, de 1,000 mèt., RUE DES BELLES-
et, comme elle en rit, lui plante son couteau £ FEUILLES, 24. Mise à prix : 180,000 francs,
dans la gorge. On accourt Aux cris de Jeanne, AADJr,srl ench.,ch.des.not.deParis,ie27juin93.
on s'empresse auprès d'e Mais le docteur S'adr. à M0 MASSION, not., bd Haussmann, 58.
affirme qu'elle vivra...'et Jean Mayeux, n'ayant -
plus rien à attendre ici-bas, se jette dans un Environs de Paris
torrent dont les eaux troublées ensevelissent -<
à jamais son amour malheureux et le souve- /iHATEAU DE MAISON-ROUGE, A GAGNY
nir de ses misères passées. |j (S-et-O). C" 8 hect. 51 a. Mise à prix : 180,000 f.
- ' A ADJr sr 1 ench., ch.des not.de Paris,20 juin 1893.
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T. :-. VENTE au Palais de Justice, le 1er juillet 1893.
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de Lorge, comte Bernard de Durfort, proprié- Havre; ^^er'^vouet' 68' ^ruedeVUlersexeT
taire, et Mlle Berthe-Ghislaine de Wignacourt ; d Antin, et Donon, notaire, 9, rue ae vuiersexei.
M. Auguste Revollat, capitaine en retraite, et Etude de Mc DENORMANDIE, avoué
Mlle Marie-Françoise Gauthier ; -«r boulevard Malesherbes, 42
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propriétaire, et Mlle Marthe-Alice-Marie Bocher; * 1393 ^s Belle
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Grammont, propriétaire, et Mlle Marguerite- mandie, avoue, et Duplan, notaire.
Constance-Louise-Marie, princesse de Croy ; Etude de M° ENGRAND, avoué à Paris
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que, et Mlle Marie Baraton ; ïTENTE au Palais, le 28 juin 1893, à 2 heures,
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3
Obsèques. - Les funérailles de M. le comte
de . Tréveneuc auront lieu mardi, à dix heures
précises, en l'église Saint-Philippe-du-Roule.
On se réunira à l'église.
L'inhumation aura lieu à Tréveneuc, dans
les Côtes-du-Nord.
Les Publications. - Avec quelques pages
d'une fine psychologie, signées Gyp, la Vie
parisienne contiént cette semaine le second
chapitre de la « Lutte pour la vie » où défilent,
cruellement peints,: les types mondains.
Plus loin, l'énumération Curieuse et joli-
ment noté» de tous les propos qui s'entre-
croisent sur les champs de courses et le com-
mencement d'une, série qui promet : « Ceux
qui nous apportent quelque chose. »
Achats de l'Etat. - L'Etat a acquis, aux
'Champs-Elysées, le tableau de Maurice Bom-
pard, la Prière du soir, et qui constitue dans
l'oeuvre sincère de ce peintre l'une de ses pa-
ges les plus magistrales. Sa place est tout in-
diquée au Luxembourg.
TELEGRAMMES & CORRESPONDANCES
Du 11 juin
Les discours d'hier
C'était la journée des discours : on a
lu plus haut le discours d'Albi. Pendant
que M. Dupuy parlait aux Albigeois, M.
Terrier parlait à Dreux, M. Spuller à
Bordeaux, M. Viger à Arras, M. Viette
à Verneuil-l'Etang- et à Chaumes, et M.
Guérin à Chambéry... sans compter M.
Poincaré, qui inaugurait, à Paris, la
statue de François Arago, et qui faisait,
à cette occasion, l'historique de la Révo-
lution de 89.
Voici, au sujet d^cette débauche d'élo-
quence officielle, les télégrammes forcé-
ment succincts de nos correspondants :
Voutlers
M. Guérin, ministre de la justice, a inau-
guré aujourd'hui la ligne d'Albertville à
Moutiers par La Bathie, Cevins et Briançon.
Partout réception des autorités.-
A la sous-préfecture de Moutiers, l'évêque,
Mgr Bouvier, a présenté son clergé. Il a dé-
claré accepter la République comme gouver-
nement et a dit que le drapeau de la France
était assez large pour abriter tous les gens
de bonne volonté et les patriote!.
Le garde des sceaux, très froidement, a dé-
claré qu'il prenait acte de ces bonnes paroles
et que la conciliation était seulement possi-
ble sur le terrain de la République.
Le ministre s'est ensuite rendu au banquet.
Là, il a solennellement déclaré que « le gou-
vernement de la Réupblique comptait sur le
dévouement de la Tarentaise », et, à ce sujet,
il a longuement parlé des Allobroges !
Aucun incident.
Dreux
Au banquet qui lui a été offert, M. Terrier
a dit que ce n'était qu'à sa sincérité qu'il de-
vait d'avoir été appelé aux affaires par le
chef de l'Etat.
La France, a-t-îl dit ensuite, n'a jamais été si
grande, si puissante et si noble ; je ne puise pas
ce sentiment dans la vanité, mais dans un juste
sentiment de la vitalité nationale et j'ai la per-
suasion que, quelles que doivent être nos luttes,
c'est encore en France qu'il fait le meilleur vivre
et qu'il y a le plus de liberté.
Arras
A Arras, M. Viger a fait l'éloge de la raca
flamande ; il était au concours agricole ; -
après un éloge des protectionnistes, il a salué
en terminant les fils des campagnes, qui sont
la force et l'honneur de la patrie.
Chaumes
M. Viette a inauguré la ligne de Verneuil-
l'Etang à Maries, par Chaumes ; il a été reçu
au son de la Marseillaise et de l'hymne
russe.
M. le comte Greffulhe, député du départe-
ment, a salué le ministre.
Gomme député de Meïun, a-t-il dit, je souhaite
la bienvenue au ministre. Nos populations n'ou-
blieront pas que c'est à la République qu'elles
doivent la nouvelle voie. Cette ligne resserrera
encore les liens qui les attachent au gouverne-
ment républicain, gouvernement qu'elles ont
contribué à fonder et qu'elles n'ont cessé d'affer-
mir par leurs suffrages.
Je suis heureux de l'occasion qui m'est offerte
de saluer un des membres les plus distingués du
gouvernement et je lève mon verre à la Répu-
blique.
Le ministre des travaux publics a prononcé
vn discours non politique.
Discours de SI. SpulSeï*
Bordeaux. - M. Spuller a présidé
aujourd'hui, à Bordeaux, un grand banquet
offert parle cercle Gambetta. L'honorable sé-
nateur de la Côte-d'Or a prononcé, au des-
sert, un discours dans lequel il a surtout
recommandé, comme M. Constans, l'union et
l'apaisement.
Vous ne pouvez pas me demander, a-t-il dit,
si je suis pour les ralliés ou contre eux, si je
prétends les admettre ou les exclure. 11 ne doit
y avoir en France que des Français et dans la
République que des républicains. La seule, la
vraie politique aujourd'hui, est de faire l'union
dans ce pays pour faire sa grandeur, pour con-
solider ses libertés, pour lui rendre ce qu'elle a
perdu et ce que nous avons le devoir d« lui ren-
dre.
Mais ce ç[ue nous demandons tous, c'est qu'on
cesse de faire de la théorie pour faire de la bonne
pratique: c'est qu'on cesse do se diviser pour ne
l'aire qu'une chose, mais pour la faire tous en-
semble, c'est que l'on fasse une majorité com-
pacte pour constituer un gouvernement.
Ce que nous demandons, c'est que tous les ré-
publicains, vieux, jeunes, ralliés ou résignés, ail-
lent dumêmepas vers un même but, le relève-
ment de la France, son rayonnement sur le
monde, la République hors de toute contestation,
la démocratie sans sauveur, que celui-là soit un
militaire ou un civil. Simples citoyens, nous vou-
lons être les maîtres de nos destinées, car nous
avons la prétention d'être des hommes, c'est-à-
dire des consciences qui se donnent et se règlent,
c'est là l'esprit do la France, c'est l'esprit de la
Révolution française.
M. Trarieux, s'associant à ce langage, a dit :
« Nous acceptons dans nos rangs tous ceux
qui nous apportent un concours sincère et
honorable.»
la Grève do Salnte-FIorlne
Le Puy. - Si les femmes s'en mê-
lent, disait-on ces jours derniers, nous n'en
avons pas fini do sitôt avec cette grève, qui
n'a que trop duré. Or, les femmes -qui plus
est, des jeunes filles- se sont immiscées dans
la lutte des ouvriers contre les patrons et voilà
une des raisons pour lesquelles tout paraît
devoir recommencer.
La citoyenne Ferrier, de la communo de
Frugières, ne compte pas encore dix-huit
printemps, mais chez elle comme chez les hé-
ros de Corneille, la valeur, tout au moins la
vaillance démocratique, n'a pas attendu le
nombre des années. Mieux encore que les Cro-
zier, les Thivrier et les Dufour, elle sait se
faire écouter, et c'est au milieu d'enthousias-
tes applaudissements qu'elle a fait de nouveau
voter la grève à outrance, après avoir déclaré
que l'indemnité de 200 francs offerte aux deux
ouvrier» dont le renvoi a été le prétexte de
la grève n'était que le prix d'un cochon (sic).
M. de Bécherel, ingénieur des mines et M.
le sous-préfet de Brioude ont pris possession
de la mine de la Taupe. Des machinistes, des
chauffeurs, des receveurs et autres ouvriers
ont été requis en remplacement des grévistes,
afin de veiller à l'entretien de la concession.
Dragons et gendarmes continuent à veiller
aux abords des puits.
Etant donné l'état des esprits, des désor-
dres sont à redouter, d'autant que deux des
principaux meneurs, nommés Jaunart et Du-
rand, ce dernier secrétaire de la section du
syndicat de Brassac, viennent d'être arrêtés
par les ordres du sous-préfet.
Un second délégué de la Bourse du Travail
4e Pariâ est arrivé hier.
L'Epidémie eholôi-lfoi'mo
~.T~»Alais. - L'épidémie cholériforme est
moins intense depuis hier ; mais mardi la pa-
nique était très grande, paree qu'il y a eu
17 décès quand nous en avons 5 a 6 au maxi-
mum en temps normal. Mereredi, il y a eu
10 décès, jeudi 8, vendredi 6. *...-.
Aujourd'hui, à l'heure où je vous écris, on
compte 6 décès,
U est à remarquer que l'épidémie est peu
contagieuse, puisqu'il n'y a pas eu 2 décès
-dans la môme maison.
Les décès sont survenus surtout chez les?
gens malades d'autres maladies ou chez les
alcooliques.
On blâme le docteur Mosny, envoyé par le
ministère, qui est venu ici avec les pouvoirs
les plus étendus- pouvoirs civils et mili-
taires, d'avoir f?it distribuer, sous forme' de
circulaires, des indications sur les mesures
préventives contre le choléra, à l'arrivée des
voyageurs à la gare. Cette mesure a jeté une
panique très grande chez les étrangers, et
la ville d'Alais au moment du grand marché
de cocons - le plus important du monde -
en souffre beaucoup.
Les cocons ont baissé de 1 franc, ils sont
aujourd'hui à 5 francs le kilog. Il "y a une
grande animation parmi les paysans. Us de-
mandent la suppression de la prime à la fila-
ture, qui est de 400 ffanes par bassine.
Montpellier. - Deux décès cholé-
riques ont été constatés hier. On signale, en
outre, plusieurs cas de typhus.
Orléans. - Cette après-midi, à la
gare des Aubrais, les voyageurs et le person-
nel ont été péniblement impressionnés par
un horrible accident.
En traversant la voie pour son service, un
contrôleur, M. Ragot, a été écrasé par un
train qu'il entendit venir trop tard.'Le méca-
nicien n'eut pas le temps de serrer le frein :
le corps de la victime a été complètement dé-
chiqueté ; il n'en est resté que des débris in-
formes. M. Ragot était spécialement chargé
du contrôle de la gare des Aubrais.
Vannes. - Ce soir, M. Miaux, pro-
priétaire, qui avait été à bicyclette voir un
record couru entre Ponsal et Ploeren, est
mort à une lieue delà ville : le décès est attri-
bué à la rupture d'un anévrisme.
Argus.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
ROMANS. - La bibliothèque des romans
historiques entreprise par M. Armand Colin
ne chôme pas ; voici encore aujourd'hui quatre
intéressants volumes : une très belle étude
sur Ximènes, le grand homme politique es-
pagnol, par Jean Bertheroy ; Minine et Po-
jarski, récit fort curieux écrit par M. Adol-
phe Badin, et Rose d'Hatra, roman de Mme
Dieulafoy, emprunté à l'histoire de la Perse.
C'est en même temps qu'une fable très inté-
ressante la restitution d'un milieu disparu que
le talent de l'auteur a su faire revivre. Signalons
aussi : Fleurs d'Orient, un volume de nouvel-
les pleines de lumière et de couleur dues à ce
délicieux écrivain qui a nom Judith Gautier.
- Nos lecteurs se rappellent la suite char-
mante d'observations et de scènes mondaines
que M. Henri Lavedan a publiées dans le
Figaro sous ce titre : Une cour. A ce petit
roman il a ajouté une suite de nouvelles, les
unes gaies, les autres tristes, tantôt légères,
tantôt philosophiques, et-il en fait un volume
très attrayant paru chez Kolb.
HISTOIRE. - Les chroniques et légendes des
rues de Paris, l'ouvrage si intéressant
d'Edouard Fournier, dont l'édition était épui-
sée depuis très longtemps, viennent de repa-
raître en un volume ; les amis du Paris disparu
y retrouveront de curieux renseignements sur
les quartiers importants de la capitale, les pe-
tites maisons, les châteaux, sur des personna-
ges historiques de tous les mondes.
- Sous forme de notes humoristiques, M.
Paul Belon publie une plaquette intitulée :
En suivant Monsieur Carnot, qui est la revue
de toutes les scènes qui se produisent réguliè-
rement à chaque voyage du Président de la
République ; 50 dessins d'après nature, de
M. José Belon, agrémentent cet amusant'
itinéraire.
ALT. - Charlet et son oeuvre, c'est le
titre du livre-album que M. Armand Dayot
vient de publier chez May et Motteroz; inté-
ressante étude sur l'artiste, plus de cent com-
positions. lithographiques, peintures à l'huile,
aquarelles, sépias et dessins înedits agi-
lement reproduits, en voilà plus qu'il ne faut
pour attirer l'attention des amateurs et des
artistes.
- Depuis longtemps, le public réclame un
catalogue commode et raisonné des richesses
artistiques du Louvre. C'est pour répondre â
ce voeu, du moins en ce qui concerne la pein-
ture, que MM. Georges Lafenestre et Eugène
Richtenberger viennent de publier un vo-
lume : Le Musée national du Louvre, qui, avec
des indications pratiques et dans un format
portatif, permet aux profanes de se retrouver
facilement au milieu de cet admirable labyrin-
the de chefs-d'oeuvre. Les initiés y trouveront,
de leur côté, un ensemble de renseignements
et d'indications qui-ne leur seront pas inutiles.
Le Musée national du Louvre (Imprimeries
réunies, 7, rue Saint-Benoît) est le commen-
cement d'une série de catalogues artistiques
qui embrassera non seulement les musées
mais toutes les grandes collections d'Europe.
LITTÉRATURE. - Anthologie féminine, tel
est le titre sous lequel Mme Louise d'Alcq a
réuni en un volume paru au Bureau des cause-
ries familières une suite de morceaux de lit-
térature empruntés aux oeuvres des femmes
écrivains, poètes et prosateurs, depuis l'origine
de la langue française jusqu'à nos jours, de-
puis Marie de France jusqu'à Mme. Alphonse
Daudet.Une courte notice, très complète dans
sa concision, précède chaque citation et ajoute
à l'intérêt de ce livre aussi agréable qu'utile.
POÉSIE. - Un de nos poètes les plus déli-
cats, M. Auguste Dorchain, vient de faire pa-
raître chez Lemerre une nouvelle édition de
la Jeunesse pensive, revue, corrigée et aug-
mentée ; nous n'avons pas d'éloge nouveau à
faire de ce livre plein de choses exquises,
dédié à Coppée et patronné par Sully-Pru-
dhomme. Nous regrettons de ne pouvoir don-
ner ici place à l'une de ces pièces faites de
véritable poésie,. c'est-à-dire d'inspiration et
de jeunesse.
Ph. G.
COURRIER DES THEATRES
Ce soir, au Théâtre Libre, premières repré-
sentations (série A) :
La Belle ait Bois rêvant, comédie en vers,
de M. Fernand Mazade :
Magali Mlles Clem
Sylvaïs M.-L. Miramon
Petrus MM. Pons-Arlès
Le Lieutenant . Amyot
Mariage d'argent, pièce en un acte, en
prose, de M. Eugène Bourgeois :
Le père Baudruc MM. Arquillière
Pierre Gémier
Marie Mlle Irma Perrot
Ahasvère, drame en un acte, en prose, de
M. Herman Heyermans :
Karalyk MM. Antoine
Piotr le fils Depas
Le Pope Gémier
Un Paysan Michelez
Le Chef des Cosaques Arquillière
La Mère M mes Barny
La Grand'mère Zapolska
Kasja, servante Vinet
Rideau à 9 heures.
La répétition générale aura lieu aujour-
d'hui, à deux heures de l'après-midi.
Nous avons reçu des nouvelles de Londres :
la Comédie-Française est arrivée à bon port ;
malgré une mer un peu houleuse, tout paraît
s'être assez bien passé. -
Les concours publics du Conservatoire au-
ront lieu, suivant l'usage, à la fin de juillet.
Les séances s'ouvriront le mardi 19, à dix
heures, par les concours de Contrebasse et de
Violoncelle.
Le 20, .à une heure, Chant (hommes) ; le 21,
à la même heure, Chant (femmes) ; le 23, a
dix heures, Harpe, Piano (nommes); le lundi
24, à midi, Piano (femmes) ; le 25, à une
heure, Opéra-Comique; le 26, à dix heures,
Tragédie, Comédie ; le 27, à midi, Violon ; le
28, à une heure, Opéra; enfin le 29, à neuf
heures, les Instruments à vent.
Les séances seront présidées par M. Ami
broise Thomas.
1 m,
Sales, le mariage du baron André Caccamisi
avec la baronne Blanche Popper de Podhrâgy,
fille du marquis do La Rajata de Cas trône ei
de la marquise de Castrone (Mme Marchesi)..
Les témoins du marié seront le comte Ga-
briel Castelli de Gagliano et le comte Godefroid
Galli ; ceux de la mariée ; MM. Charles Gou-
nod et le. comte Ferdinand Lucchesi Palli.
MM. Vergnet, Douailler, Brun, de l'Opéra, et
Hasselmans se feront entendre pendant la
cérémonie religieuse.
M. Ch. Esquier quitte le Gymnase pour en-
trer à l'Odéon.
La charmante collection del'Almanach des
Spectacles, dont l'Académie française vient
de couronner les derniers volumes, était
épuisée et devenue presque introuvable, M.
Albert Soubies commence aujourd'hui, à la
librairie Flammarion, une nouvelle série
(année 1892 avec frontispice de Lalauze), in-
dépendante de la première, mais analogue, et
dont le succès ne sera pas moins vif.
De l'actualité, ou nous ne nous y connais-
sons pas !
A sept heures moins vingt-cinq du soir,
nous recevions hier, de M. Georges Charton,
Ragotsky, galop brillant pour piano, souve-
nu- du Grand Prix de 1893.
Le morceau est orné d'un portrait du vain-
queur.
Ni l'auteur, ni le graveur n'ont perdu de
temps.
Georges Boyer.
PETITE GAZETTE
Un Monsieur offre gratuitement de faire
connaître â tous ceux qui sont atteints d'une
maladie de peau : dartres, eczémas, boutons,
démangeaisons, bronchites chroniques, ma-
ladies de la poitrine et de l'estomac, de rhu-
matismes et de hernies, un moyen infaillible
de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a été
radicalement lui-même après avoir souffert et
essayé en vain tous les remèdes préconisés.
Cette offre, dont on appréciera le but humani-
taire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou par carte, postale à M.
Vincent, 8, place Victor-Hugo, à Grenoble, qui
répondra, gratis et franco par courrier et en-
verra les indications demandées.
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Recolorez à sec vos cheveux blancs avec la
Poudre Capillus. Envoyer échanton cheveux.
Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre.
- ?
SPORTS ATHLÉTIQUES
Le Touring-Club de France, une associa-
tion très prospère au sein de laquelle on ne
distingue ni professionnels ni amateurs plus
ou moins purs, reçoit sans cesse de nombreu-
ses adhésions. Parmi les membres de la der-
nière promotion, on comptait six dames;
c'est un signe des temps.
La cause vélocipédique avait assurément
fait de grands et rapides progrès ; mais du
moment que les femmes sont avec nous, nous
avons cause gagnée. La femme, en effet, qui
fut le premier et le plus dangereux, ennemi du
cycliste, surtout parce que la bicyclette éloi-
gnait le mari du foyer conjugal, en acceptant
le fait acquis et en partageant dorénavant
cette salutaire distraction, a fait tomber le
dernier obstacle, a renversé la dernière bas-
tille.
Nos plus éminents professeurs et chirur-
giens, je veux parler des docteurs Labbé,
Poirier, Championniéro, Péan, ont donné des
avis favorables; seul, peut-être, le docteur
Péan ferait-il quelques réticences, et encore
les raisons qu'il donne sont-elles platoniques :
« Le sport vélocipédique, dit-il, sans s'enga- j
ger davantage, n'est pas fait pour les fem- |
mes. »
Il est certain que les grands voyages,.les
excursions de longue haleine, les records et
les courses ne sont pas pour le sexe qualifié
faible ; mais la promenade dans les allées du
Bois, les visites de château à château sont
bien faites pour elles.
Restons donc sur la route, en aussi bonne
compagnie, et-constatons que, malgré les fa-
roachca TU J. Çila -gélnrij-
pédistes dans le bois de Boulogne, le nombre
des vélocewomeii augmente chaque matin |
dans l'allée des Acacias, où elles font assaut
à la fois d'agilité et d'élégance. Car la ques-
tion du costume féminin n'est pas encore
complètement résolue; les tailleurs l'étudient,
la discutent, ils auront le dernier mot, c'est
certain, mais ils feront bien auparavant de
commenter les conseils ci-dessous qui nous
sont donnés par le docteur Just Champion-
nière, dont j'ai déjà eu l'occasion de citer ici
même les sages avis.
Dans le costume de la femme, il y a des par-
ties qui méritent une attention sérieuse. Tout
d'abord il faut que ce costume soit gracieux, ou
bien l'usage de la bicyclette ne se répandra pas,
La femme n'en voudrait pas et le public ne s'y
habituerait pas. La jupe longue est disgracieuse
et dangereuse par-dessus le marché. La blouse
de gymnastique courte avec la longue culotte
est plus commode, mais tout aussi disgracieuse.
Il y a un costume qui se présente tout naturelle-
ment, c'est le costume dit de « chasse », la cu-
lotte courte et les guêtres, avec la jupe courte.
Nous connaissons tous des dames qui ne chas-
sent absolument que pour le- porter, parce qu'il
est très seyant. C'est donc un costume analogue
qu'il faut adopter. Avec ce costume, sur une bi-
cyclette de bonnes proportions, la femme sera
très agréable à voir quand on aura pris l'habi-
tude de ce spectacle.
Les corsages non ajustés sont les plus prati-
ques et les plus satisfaisants. Ce sont ceux qui ,
Ïiermettent le mieux les dessous indispensables,
a laine ou les tricots légers, et surtout la sup-
pression du corset ou la réduction à sa plus
simple expression. Or, cette suppression du eorset
est une nécessité de premier ordre. Tout d'a-
bord le corset ordinaire des femmes ne permet
pas les mouvements complets qu'on doit exécuter
surlabicyclette.il ne permet pas non plus les
grandes ampliations de la poitrine qui sont né-
cessaires avec la marche rapide ou avec l'effort.
Enfin, par-dessus tout, il gêne beaucoup la circu-
lation des membres inférieurs, et le gonflement
des veines des membres inférieurs peut ètie la
conséquence de la constriction de la taille. Il
faut donc ou supprimer le corset ou le réduire à
si peu de chose qu'il ne ressemble en rien à ce-
lui que les femmes ont coutume de porter.
Sur les épaules et sur les bras les entournures
des vêtements doivent être très larges. Les en-
gourdissements, les crampes et même l'impuis-
sance à tenir le guidon longtemps de suite ré-
sulteraient d'une disposition mal comprise des
corsages trop ajustés.
Le bas ne doit pas être tenu par une jarretière.
Les veines de la jambe de la femme sont beau-
coup plus disposées à gonfler que les veines de la
jambe de l'homme, et il faut prendre des précau-
tions pour éviter les constrictions du mollet.
Par-dessus le bas, une guêtre d'étoffe de jersey,
peu serrée, assure la protection du mollet et doit
être recommandée.
Le soulier découvert peut être porté. Cepen-
dant la protection du pied est mieux assurée par
un soulier haut ou par une bottine avec guêtre
très peu élevée et peu serrée.
Sur la peau, la femme comme l'homme devrait
toujours porter une flanelle ou des tricots très
souples.
Voilà, certes, plus qu'il n'en faut pour per-
mettre aux tailleurs de combiner un costume
qui, tout élégant qu'il sera, répondra aux
règles de l'hygiène édictées par l'êminent
chirurgien.
Mercredi prochain, une occasion va s'offrir
pour eux d'exhiber leurs derniers et plus co-
quets modèles : une course réservée aux ac-
trices de nos théâtres parisiens aura lieu
entre la Cascade et Saint-Cloud. Je ne con-
nais pas encore le nombre des concurrentes,
mais je suis sûr que celui des spectateurs
sera considérable. Que le ciel leur soit clé-
ment !
Qu'il continue aussi à tenir ses écluses fer-
mées pour les épreuves de dimanche pro-
chain. Une d'entre elles, organisée par l'Union
Vélocipédique d'amateurs, se court pour la
première fois sur une distance de 120 kilo-
mètres que l'on doit parcourir en moins de
six heures pour obtenir un diplôme spécial ;
cette épreuve a déjà réuni 56 inscriptions.
Les associations athlétiques continuent
leurs réunions annuelles de championnats.
Jeudi dernier, c'était le tour du lycée Condor-
cet qui a, une fois de plus, donné le mauvais
exemple en ouvrant son programme à des
épreuves où se trouvaient mélangés les cou-
. reurs scolaires et les coureurs de clubs. Une
de ces épreuves, le 2,000 mètres, a fourni au
jeune Mein, de la Société athlétique française,
l'occasîon d'établir le record sur cette dis-
tance en 6' 4". "
ii'toter N«3 a feU courir hier ses cham-
fionnats sur le terrain du Racing-Club au
ois de Boulogne. Tabbit a gagné le 100 et le
400mètres plat; Bellon le 110 et le400 mètres
haies et le 800 mètres plat ; enfin Gaudin s'of-
frait le 1,500 mètres plat.
Georges Bell.
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Bons de Six francs, simplifiant l'envoi des in-
sertions.
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FIGARO reçoit les Réponses aux Annonces,
comme la poste restante. Ces Réponses ne peu-
vent être retirées que sur la présentation du
Reçu de VAnnonce.
OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOI. - Bans
le numéro du Mercredi, exceptionnellement pour
les Annonces ayant trait aux « Institutions,
Cours et Leçons, Offres et Demandes d'emploi,
Gens de Maison, » le prix de la ligne
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vnvTl m suTetes't ailTbofi^au'îieu^'de l'ai- ADJ"", sr 1 ench.,ch. des not..de Paris,20 juin 1893.
y°y£f- s^j^aifvîie «e trouvé seule'bien- MAISON A PARIS, RUE D'ARGENTEUIL, 15.
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vient Jeanne, fuyant toujours. Alphonse et la , .
Chenille font mine de la protéger alors, qu'au PROPRIETE A PARIS, RUE DES ACACIAS, 46.
contraire, ils songent à l'entraîner chez eux. | Cont<*350m. Rev. 4,000 fr. Mise à prix : 70,000 fr.
En extase devant la belle demoiselle, Mayeux AADJrspl ench^ch.des not.de Paris,20 juin 1893.
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VaCTE. - Le Galetas »e l. CEEmM 11 Sur£i>%5S'ff. SKTprlx WOO ,r.
C'est là que vit Jeanne, dépouillée, séquestrée, s'adr. à M' DUFOUR, not., 15, bd Poissonnière.
n'avant pour défenseur que le pauvre bossu r ; T '
qui l'aime. La Chenille amène le beau Léon, ft MAISONS à Paris : av.Breteml,67.C«364^env.
plus pressant encore. Jeanne se révolte. Aussi L Re v. b r. env -8,000 f. M. a p r. 112,0 OOf. ; 2 r. L a cr ° i x,
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3° ACTE. - Au CHATEAU DE LA LILLIÈRE AADJrsrlench.ch. desnot.de Paris, 4 juillet 1S93.
Dans le parc, après dîner. Jeanne a retrouvé sa S'ad. à M° CHATELAIN, not-, 37, r. Poissonnière.
famille et nous la revoyons rayonnante de iDJon, même sur une enchère, en la chambre des
joie, avec le fidèle Mayeux qui est devenu son » notaires de- Paris, le mardi 20 juin 1893, d'un
vrai terre-neuve. Bientôt arrive Robert Tissot, W HOTEL SIS A PARIS (16">c arrond»), 5, RUE
un élégant officier, fiancé de Jeanne. Alors la l> LEONARD-DE-VINCI. Mise à prix : 300,000 fr.
jalousie et la douleur s'emparent de Mayeux. s'adresser à M« DELORME, notaire, rue Auber, 11.
Il épie les amoureux, les suit dans 1 ombre, se --
dresse devant Jeanne, lui avoue sa passion, rrERRAIN, de 1,000 mèt., RUE DES BELLES-
et, comme elle en rit, lui plante son couteau £ FEUILLES, 24. Mise à prix : 180,000 francs,
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torrent dont les eaux troublées ensevelissent -<
à jamais son amour malheureux et le souve- /iHATEAU DE MAISON-ROUGE, A GAGNY
nir de ses misères passées. |j (S-et-O). C" 8 hect. 51 a. Mise à prix : 180,000 f.
- ' A ADJr sr 1 ench., ch.des not.de Paris,20 juin 1893.
AVIS fflOliDAlHS S'ad.aux not.àParis,M°Panhard,2,F»Poissonnière
-----1-- etMe HUILLIER, 83,b
Avis de Mariages - --
T. :-. VENTE au Palais de Justice, le 1er juillet 1893.
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de Lorge, comte Bernard de Durfort, proprié- Havre; ^^er'^vouet' 68' ^ruedeVUlersexeT
taire, et Mlle Berthe-Ghislaine de Wignacourt ; d Antin, et Donon, notaire, 9, rue ae vuiersexei.
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