Presse et revues
6 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1949-12-05
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 décembre 1949 05 décembre 1949
Description : 1949/12/05 (A4,N1139). 1949/12/05 (A4,N1139).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5992921
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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Bigot conduit LE HAVRE
victoire contre ROUEN
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Les Lillois ont subi, hier à Nice, leur deuxième défaite de la
saison, la première ayant eu ‘ lieu à Paris, le 2 octobre, devant le
Racing. L’on en déduira peut-être que le onze nordiste accuse un
déclin de forme que semblent par ailleurs justifier les deux victoires
de justesse remportées, il y a quinze jours, sur Roubaix et, il y a
huit jours, sur Metz.
ISous ne pensons pas qu’il faille en juger ainsi. Malgré leur
défaite qui, personnellement, ne nous surprend pas autrement, puis
que nous avions prévu un match nul, l’équipe lilloise n’est pas
diminuée dans l’ensemble. Rares sont les équipes dans le monde
qui peuvent se flatter de gagner un Championnat sans enregistrer
une ou plusieurs défaites. L’on perd parfois de son assurance
lorsqu’on est amené à disputer chaque dimanche la victoire à
des adversaires qui la désirent de façon toute particulière. Etre ainsi
constamment obligé de donner son
maximum conduit fatalement un
jour ou l’autre à accuser une dé
faillance.
Les Niçois ont vouLu ardemment
cette victoire. Et lorsqu’ils eurent
conscience qu’elle allait peut-être
leur sourire, ils se sont acharnés à
conserver Vavantage acquis au dé
but.
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite p. 6, en rub. Football)
lESURRECTlONS AU VEL’ D’HIV’
pion national d’hiver de vitesse
tleben-le-rontteraretrouvé
coup de reins et...
chemin du succès...
Mis que CHAILLOT se qualifiait pour la
p du Championnat d’hiver de demi-fond
IESUEUR, CLAVERIE, CODEAU et SERES
l®. à la sortie du Vel’ d’Hiv’, nous voyant monter dans la voi-
TOJIPE, un spectateur nous tirait discrètement par la manche
P glisser à l’oreille avec un regard amusé :
Noue, quand j’aurai besoin d’établir un pronostic... eh bien I
flous trouver ! »
N pouvions absolument rien répliquer.
[iatis la dernière épreuve qualificative du Championnat d’hiver
" J — remportée par Lesueur devant Godeau — tous nos favo
ris avaient été tenus en échec.
Claverie et Sérès s’étaient inclinés
devant Chaillot et Béthery.
Lognay, en vitesse, avait cédé le
pas à racoponelli en demi-finale.
Mieux, Senfftleben, à qui nous
n’accordions que des chances très li
mitées pour être, à l’heure actuelle,
plus routier (dans sa préparation)
Battu (5-13) par des Anglais qui avaient peur üe se livrer...
Le Nil de France était-il piqué par la mouche tsé-tsé ?
Calixte, Dop, Maso, Puig-Aubert, endormis
subissent la loi de Traill, Word, Hilton, Ryan
Le match le plus pauvre de rugby XIIIfrançais appelle une réaction
énergique contre le virus du jeu négatif
Lespès et Cantoni, seuls, peuvent
plaider non coupables
(D’un de nos envoyés spéciaux Pierre ABOUT)
BORDEAUX. — Ton sur ton. Ciel gris et jeu terne. Brouil
lard visqueux et balle fuyante. Tiédasse et hommes mous. Foule
mécontente et acteurs peu fiers d’eux-mêmes jusque dans le
camp des vainqueurs. Match manqué à tous points de vue, car
la défaite est sans gloire et la victoire sans panache.
Depuis le dernier coup de sifflet de l’arbitre jusqu’aux
heures avancées de la soirée, l’on a rencontré dans les rues de
Bordeaux des hommes qui s’in-
N ET
CANADA
fervent du
F ii„ . Va lois ne craint
Liftier i a hache et la
p, au Palais des
l- 'frison sera peut-
ini “*//»cile à manier.
Catch
L de René MOYSET)
Arthur Pasquier ne sera pas resté
longtemps sans coureur. Hier II ti
rait... Henri Lemoine. Un remariage
fait, parait-il, pour durer.
que eprinter, avait reçu du prési
dent Joinart l’écharpe tricolore des
tinée au premier champion national
d’hiver 1
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. 3, en rub. Cyclisme)
. les membres, à l’exception (peut-
terrogeaient, des femmes qui être) des deux ailiers Lespès et Can-
faisaient la moue. toni, furent non pas inférieurs à
Marcel de Laborderie tentera eux-mêmes, mais inexistants. Il est
d’analyser les données du mystère de fait que les maladresses lmpres-
qui plane encore, collectera les sionnantes d un Puig-Aubert et d un
pourquoi, les comment... Je devrais Dop, habituellement indissolubie-
peut-être moi-même accorder une ment maries au ballon, le manque
place importante à l’étude physio- de ressort et le refus de combattre
logique d’un cas vraiment curieux, d un Calixte, qu on hésitait a îden-
celui du XIII de France dont tous tifier avec le grand homme que
nous avons connu, relèvent du me-
’decin plus que du critique.
Il est de fait aussi que les meil
leurs spécialistes d’un sport ne sau
raient fournir une partie convena
ble s’ils manquent totalement d’in
flux nerveux, mais... cela n’explique
pas tout !
Coïncidence navrante, la Ligue de
rugby XIII venait de confronter des
opinions britanniques et françaises
WALTER LE N° 1 LILLOIS
Hier, à Nice, l’ailier
droit lillois Walter fut
le meilleur de son équipe. Il marqua deux buts et affirma ses pré
tentions à l’équipe de France. Son adversaire direct, l’international
Luciano, eut beaucoup de mal à maîtriser ses efforts.
ARCACHON
GRAND COUPABLE ?
BORDEAUX. — Comment expliquer
le manque de ressort des joueurs
français ?
Après avoir posé la question aux
uns et aux autres et avoir enregistré
leurs réponses évasives, nous nous
sommes adressé au Dr Bonpunt, pré
sident d'AIbi XIII, pour lui demander
si l'atmosphère du bassin d'Arcachon
et plus spécialement l'influence de
l'air marin n'avait pas pu agir sur
le tempérament des joueurs qui, com
me on le sait, s'y sont réunis depuis
jeudi dernier.
Sans être affirmatif, le Dr Bonpunt
croit que le séjour à Arcachon a pu
être nuisible aux joueurs.
« En altitude, nous dit-il, on peut
admettre que l'organisme humain,
non habitué, ait besoin d'une dizaine
à une quinzaine de jours pour retrou
ver son parfait équilibre. IJ est possi
ble que l'atmosphère saturée d'air
marin très fort du bassin d'Arcachon
ait provoqué chez les joueurs non ha
bitués à ce climat un malaise général
et cette mollesse que nous avons
constatée à notre grand regret au
jourd'hui, sur le terrain. »
La Faculté va pouvoir étudier ce
cas tout à fait spécial, mais, dès à
présent, les dirigeants de la Ligue
pourraient se demander s'il ne serait
pas préférable de supprimer purement
et simplement la période de « recueil
lement » qui précède maintenant,
d'une façon classique, tous les mat-
ches internationaux.
Si chacun quittait son chez sol la
veille du match, comme chaque fois
qu'il va jouer en Championnat, tout
se passerait peut-être beaucoup mieux
et cela coûterait moins cher.
FIN MOUVEMENTEE DES MATCHES ALLER DE RUGBY XV
L'U. S. A. LIMOGES TOMBE CASTRES OL...
et le Stade Toulousain l’emporte à Sapiac !
Match nul heureux du Racing C.F. devant
le L.O.U., grande défaite du Stade Montois
à Tarbes et victoire-surprise de Marmande
contre l’A.S. Béziers
Le cycle des matches aller est terminé et à l’issue des cinq
premiers tours des poules de six du Championnat fédéral les
situations se sont précisées d’une manière telle que déjà certains
clubs aperçoivent le spectre des deux dernières places fatidiques
alors que l’espoir de participer aux 16 a ‘ de finale est partagé par
des clubs qui ont su mener à
bonne fin leur affaire.
Evidemment il faut toujours
compter avec les surprises iné
vitables et on se réjouit que
celles-ci n’aient pas été, hier,
très nombreuses. On est ainsi
tenté d’avancer que les valeurs
des équipes sont bien établies
Louis FERDINAND.
(Lire la suite p. 4, rub. Rugby XV)
Ryswick,
Urbini.
Gabriel Hanot et Max
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Préparation des
1 Pour" u ^- Ue du match de
5ar atinn °j Upe du Monde...
ft ‘~ ^ es Français, par
Dsciql ix Jacques de
• RUGBY : Le match le plus popu
laire de l'année en Angleterre :
Oxford-Cambridge sera jugé et
commenté par Georges Duthen.
• ESCRIME : A Bordeaux (mardi) et à
Montpellier (vendredi) confrontation
.des meilleures escrimes du monde :
Italie et France, par nos envoyés
spéciaux Pierre About et Armand
Lafitte.
• AUTOMOBILE : Demain mardi une
page entière consacrée à « l'auto
mobile l'hiver », sous la direction
de Charles FAROUX.
Une grande enquête :
O A TRAVERS LE SPORT
ALLEMAND.
par Maurice MAUREL
O LES CR.4NDS CLUBS AMA
TEURS DE FOOTBALL.
par Fernand ALBARET
• Vingt-quatre heures avec Gaston
Reiff, par Marcel Hansenne.
Et chaque jour « A moi de jouer »
et le « Regard stir la vie... », de
Charles FAROUX.
DU NOUVEAU EN SELECTION
LASSÈGUE
RAPPELÉ
Soro et Moga
en équipe B
(Lire les commentaires
de Georges DUTHEX, page 4
en rubrique Rugby XV)
bur arriver à la conclusion qu’il
était nécessaire d’orienter le jeu vers
des conceptions délibérément of
fensives, et voici que le match
France-Angleterre (5-13) allait se
dérouler sous le signe d’une totale reusement encore, l’équipe d’Angle-
impuissance dans ce domaine. Ja- terre tout entière donna, de temps
mais, sans doute, je n’avais vu de à autre, des aperçus de ce que l’on
la part des nôtres match si pauvre, appelle du jeu d’équipe, avec un
si totalement dénué d’imagination, marquage organisé et un bon sou-
si résolument négatif. La carence tien dans l’attaque du porteur du
fut telle que leurs adversaires an- ballon. Il est certain que si les
glais n’y purent croire et refusèrent treize joueurs de France avaient
constamment le combat, comme si , .. _ . _ .
un danger quelconque les menaçait ! ( L| Te la suite p. 5, rub. Rugby XIII)
Ainsi les vit-on, maîtres du ballon
en deuxième mi-temps, s’acharner
à repiquer au centre, tomber à tout
coup dans les tenus qui étaient la
seule ressource (hélas !) des Fran
çais et manquer l’occasion d’une
démonstration dont ils étaient pour
tant tout à fait capables. Nullité
des uns, peur de perdre des autres
ont composé un bien triste spec
tacle
Quelques lueurs
Heureusement, il y eut quelques
lueurs dans le gris jaune de cet
après-midi bien bordelais : la vo
lonté offensive de l’arrière Ryan qui,
outre quelques déboulés de grande
classe, pointa un essai digne d’un
ailier ; le travail forcené du 3' ligne
Traill, à l’origine de presque tous
les mouvements de qualité et en
particulier du 3* essai ; la prestesse
du petit Bradshaw, évitant les coups
de boutoir à la manière d’un toréa
dor ; là puissance et la vitesse de
l’ailier Hilton ; le sobre travail
constructif du capitaine Ward. HeU'
STADE JEAN-BOUIN.
POMATHIOS UNE FOIS... — Les ailiers du Ra
cing et du LOU (3-3) n e furent presque jamais lancés à la main.
Le duel Cazenave - Pomathios n’eut donc pas lieu. Dommage !
Pomathios, cependant, fut une fois servi ‘dans d’excellentes conditions
et, dérobant la hanche, repoussant son adversaire de la main gau
che, il réussit à prendre Cazenave en défaut.
DOUBLE DEFAITE FRANÇAISE EN BASKET A BRUXELLES
Terrain difficile, erreurs nombreuses
des Français qui s’inclinent : 53-44
Les deux « géants » CONTER et PEYRAT
éléments prépondérants de ce match
(D’un de nos envoyés spéciaux Louis LAPEYRE
BRUXELLES. — Il est évident que l’on épiloguera longtemps sur
les deux parties jouées samedi soir au Palais des Sports bruxellois,
Et l’on aura raison, car jamais, depuis que nous suivons les ren
contres internationales, les représentants français ne se sont trouvés
dans des conditions techniques aussi déplorables.
Le terrain de jeu transformé rapidement en patinoire — la conden
sation apportant sur le ciment une humidité visqueuse — joueuses et
joueurs, décontenancés, ne pouvant
jamais conserver leur équilibre,
réalisèrent des parties qui ne furent
pas à la mesure de leur réelle
valeur.
Allais, allez-vous penser, nos ad
versaires se trouvaient placés dans
les mêmes conditions ?... Pas tout
à fait, malheureusement pour nous.
En effet, alors que les nôtres por
taient des chaussures à semelle
crêpe, les Belges portaient des
chaussures à semelle caoutchouc
avec ventouses, ce qui, sans être
parfait, s’avéra plus efficace.
Mais n’accablons pas... les chaus
sures, puisque la vraie faute incom
be aux organisateurs — eu% aussi
surpris puisque c’est la première
fois qu’un tel « pépin » leur arrive
—■ qui auraient dû songer qu’au-
jourd’hui le basket 'tel qu’il est
conçu exige d’être pratiqué sur un
plancher.
C’est là certainement une leçon
qui ne sera pas perdue.
Des féminines...
De là à penser que nous aurions
dû revenir doublement victorieux,
il y a un pas... qu’il ne faut pas
franchir.
(Lire la suite p. 3, en rub. Basket)
DE BRUXELLES
HOMMES
Belgique b, France .. 53—44 (24-22)
FEMMES
Belgique b. France .. 48—37 ( 27-17)
LA DEFENSE FRANÇAISE SUR LES
BRUXELLES.
« ABOIS »
Peyrat est là, menaçant. Mais,
— Instant critique pour les Français, car le « géant
ici, c’est Hermans qui va contrôler la balle. De gauche à droite : Buffières, Peyrat, qui cache en partie
Thiolon, Hermans (7) et Derency (6) qui va s’interposer pour gêner l’action belge.
(Cliché < Sports > de Bruxelles)
Marcel Cerdan
chevalier de la
Légion d’honneur
La suggestion de L’EQUIPE a
trouvé écho parmi les sphères offi
cielles : par décret en date du
1" décembre 1949, pris sur le rap
port du président du Conseil des
ministres et du ministre de l’Edu
cation Nationale, Marcel Cerdan,
champion de boxe, cité à l’ordre
de la Nation, est nommé chevalier
de la Légion d’honneur. (A titre
posthume.)
Le même décret nomme Ginette
Neveu, violoniste, au grade de
chevalier de la Légion d’honneur,
également à titre posthume.
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Bigot conduit LE HAVRE
victoire contre ROUEN
a
lo
Les Lillois ont subi, hier à Nice, leur deuxième défaite de la
saison, la première ayant eu ‘ lieu à Paris, le 2 octobre, devant le
Racing. L’on en déduira peut-être que le onze nordiste accuse un
déclin de forme que semblent par ailleurs justifier les deux victoires
de justesse remportées, il y a quinze jours, sur Roubaix et, il y a
huit jours, sur Metz.
ISous ne pensons pas qu’il faille en juger ainsi. Malgré leur
défaite qui, personnellement, ne nous surprend pas autrement, puis
que nous avions prévu un match nul, l’équipe lilloise n’est pas
diminuée dans l’ensemble. Rares sont les équipes dans le monde
qui peuvent se flatter de gagner un Championnat sans enregistrer
une ou plusieurs défaites. L’on perd parfois de son assurance
lorsqu’on est amené à disputer chaque dimanche la victoire à
des adversaires qui la désirent de façon toute particulière. Etre ainsi
constamment obligé de donner son
maximum conduit fatalement un
jour ou l’autre à accuser une dé
faillance.
Les Niçois ont vouLu ardemment
cette victoire. Et lorsqu’ils eurent
conscience qu’elle allait peut-être
leur sourire, ils se sont acharnés à
conserver Vavantage acquis au dé
but.
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite p. 6, en rub. Football)
lESURRECTlONS AU VEL’ D’HIV’
pion national d’hiver de vitesse
tleben-le-rontteraretrouvé
coup de reins et...
chemin du succès...
Mis que CHAILLOT se qualifiait pour la
p du Championnat d’hiver de demi-fond
IESUEUR, CLAVERIE, CODEAU et SERES
l®. à la sortie du Vel’ d’Hiv’, nous voyant monter dans la voi-
TOJIPE, un spectateur nous tirait discrètement par la manche
P glisser à l’oreille avec un regard amusé :
Noue, quand j’aurai besoin d’établir un pronostic... eh bien I
flous trouver ! »
N pouvions absolument rien répliquer.
[iatis la dernière épreuve qualificative du Championnat d’hiver
" J — remportée par Lesueur devant Godeau — tous nos favo
ris avaient été tenus en échec.
Claverie et Sérès s’étaient inclinés
devant Chaillot et Béthery.
Lognay, en vitesse, avait cédé le
pas à racoponelli en demi-finale.
Mieux, Senfftleben, à qui nous
n’accordions que des chances très li
mitées pour être, à l’heure actuelle,
plus routier (dans sa préparation)
Battu (5-13) par des Anglais qui avaient peur üe se livrer...
Le Nil de France était-il piqué par la mouche tsé-tsé ?
Calixte, Dop, Maso, Puig-Aubert, endormis
subissent la loi de Traill, Word, Hilton, Ryan
Le match le plus pauvre de rugby XIIIfrançais appelle une réaction
énergique contre le virus du jeu négatif
Lespès et Cantoni, seuls, peuvent
plaider non coupables
(D’un de nos envoyés spéciaux Pierre ABOUT)
BORDEAUX. — Ton sur ton. Ciel gris et jeu terne. Brouil
lard visqueux et balle fuyante. Tiédasse et hommes mous. Foule
mécontente et acteurs peu fiers d’eux-mêmes jusque dans le
camp des vainqueurs. Match manqué à tous points de vue, car
la défaite est sans gloire et la victoire sans panache.
Depuis le dernier coup de sifflet de l’arbitre jusqu’aux
heures avancées de la soirée, l’on a rencontré dans les rues de
Bordeaux des hommes qui s’in-
N ET
CANADA
fervent du
F ii„ . Va lois ne craint
Liftier i a hache et la
p, au Palais des
l- 'frison sera peut-
ini “*//»cile à manier.
Catch
L de René MOYSET)
Arthur Pasquier ne sera pas resté
longtemps sans coureur. Hier II ti
rait... Henri Lemoine. Un remariage
fait, parait-il, pour durer.
que eprinter, avait reçu du prési
dent Joinart l’écharpe tricolore des
tinée au premier champion national
d’hiver 1
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. 3, en rub. Cyclisme)
. les membres, à l’exception (peut-
terrogeaient, des femmes qui être) des deux ailiers Lespès et Can-
faisaient la moue. toni, furent non pas inférieurs à
Marcel de Laborderie tentera eux-mêmes, mais inexistants. Il est
d’analyser les données du mystère de fait que les maladresses lmpres-
qui plane encore, collectera les sionnantes d un Puig-Aubert et d un
pourquoi, les comment... Je devrais Dop, habituellement indissolubie-
peut-être moi-même accorder une ment maries au ballon, le manque
place importante à l’étude physio- de ressort et le refus de combattre
logique d’un cas vraiment curieux, d un Calixte, qu on hésitait a îden-
celui du XIII de France dont tous tifier avec le grand homme que
nous avons connu, relèvent du me-
’decin plus que du critique.
Il est de fait aussi que les meil
leurs spécialistes d’un sport ne sau
raient fournir une partie convena
ble s’ils manquent totalement d’in
flux nerveux, mais... cela n’explique
pas tout !
Coïncidence navrante, la Ligue de
rugby XIII venait de confronter des
opinions britanniques et françaises
WALTER LE N° 1 LILLOIS
Hier, à Nice, l’ailier
droit lillois Walter fut
le meilleur de son équipe. Il marqua deux buts et affirma ses pré
tentions à l’équipe de France. Son adversaire direct, l’international
Luciano, eut beaucoup de mal à maîtriser ses efforts.
ARCACHON
GRAND COUPABLE ?
BORDEAUX. — Comment expliquer
le manque de ressort des joueurs
français ?
Après avoir posé la question aux
uns et aux autres et avoir enregistré
leurs réponses évasives, nous nous
sommes adressé au Dr Bonpunt, pré
sident d'AIbi XIII, pour lui demander
si l'atmosphère du bassin d'Arcachon
et plus spécialement l'influence de
l'air marin n'avait pas pu agir sur
le tempérament des joueurs qui, com
me on le sait, s'y sont réunis depuis
jeudi dernier.
Sans être affirmatif, le Dr Bonpunt
croit que le séjour à Arcachon a pu
être nuisible aux joueurs.
« En altitude, nous dit-il, on peut
admettre que l'organisme humain,
non habitué, ait besoin d'une dizaine
à une quinzaine de jours pour retrou
ver son parfait équilibre. IJ est possi
ble que l'atmosphère saturée d'air
marin très fort du bassin d'Arcachon
ait provoqué chez les joueurs non ha
bitués à ce climat un malaise général
et cette mollesse que nous avons
constatée à notre grand regret au
jourd'hui, sur le terrain. »
La Faculté va pouvoir étudier ce
cas tout à fait spécial, mais, dès à
présent, les dirigeants de la Ligue
pourraient se demander s'il ne serait
pas préférable de supprimer purement
et simplement la période de « recueil
lement » qui précède maintenant,
d'une façon classique, tous les mat-
ches internationaux.
Si chacun quittait son chez sol la
veille du match, comme chaque fois
qu'il va jouer en Championnat, tout
se passerait peut-être beaucoup mieux
et cela coûterait moins cher.
FIN MOUVEMENTEE DES MATCHES ALLER DE RUGBY XV
L'U. S. A. LIMOGES TOMBE CASTRES OL...
et le Stade Toulousain l’emporte à Sapiac !
Match nul heureux du Racing C.F. devant
le L.O.U., grande défaite du Stade Montois
à Tarbes et victoire-surprise de Marmande
contre l’A.S. Béziers
Le cycle des matches aller est terminé et à l’issue des cinq
premiers tours des poules de six du Championnat fédéral les
situations se sont précisées d’une manière telle que déjà certains
clubs aperçoivent le spectre des deux dernières places fatidiques
alors que l’espoir de participer aux 16 a ‘ de finale est partagé par
des clubs qui ont su mener à
bonne fin leur affaire.
Evidemment il faut toujours
compter avec les surprises iné
vitables et on se réjouit que
celles-ci n’aient pas été, hier,
très nombreuses. On est ainsi
tenté d’avancer que les valeurs
des équipes sont bien établies
Louis FERDINAND.
(Lire la suite p. 4, rub. Rugby XV)
Ryswick,
Urbini.
Gabriel Hanot et Max
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Préparation des
1 Pour" u ^- Ue du match de
5ar atinn °j Upe du Monde...
ft ‘~ ^ es Français, par
Dsciql ix Jacques de
• RUGBY : Le match le plus popu
laire de l'année en Angleterre :
Oxford-Cambridge sera jugé et
commenté par Georges Duthen.
• ESCRIME : A Bordeaux (mardi) et à
Montpellier (vendredi) confrontation
.des meilleures escrimes du monde :
Italie et France, par nos envoyés
spéciaux Pierre About et Armand
Lafitte.
• AUTOMOBILE : Demain mardi une
page entière consacrée à « l'auto
mobile l'hiver », sous la direction
de Charles FAROUX.
Une grande enquête :
O A TRAVERS LE SPORT
ALLEMAND.
par Maurice MAUREL
O LES CR.4NDS CLUBS AMA
TEURS DE FOOTBALL.
par Fernand ALBARET
• Vingt-quatre heures avec Gaston
Reiff, par Marcel Hansenne.
Et chaque jour « A moi de jouer »
et le « Regard stir la vie... », de
Charles FAROUX.
DU NOUVEAU EN SELECTION
LASSÈGUE
RAPPELÉ
Soro et Moga
en équipe B
(Lire les commentaires
de Georges DUTHEX, page 4
en rubrique Rugby XV)
bur arriver à la conclusion qu’il
était nécessaire d’orienter le jeu vers
des conceptions délibérément of
fensives, et voici que le match
France-Angleterre (5-13) allait se
dérouler sous le signe d’une totale reusement encore, l’équipe d’Angle-
impuissance dans ce domaine. Ja- terre tout entière donna, de temps
mais, sans doute, je n’avais vu de à autre, des aperçus de ce que l’on
la part des nôtres match si pauvre, appelle du jeu d’équipe, avec un
si totalement dénué d’imagination, marquage organisé et un bon sou-
si résolument négatif. La carence tien dans l’attaque du porteur du
fut telle que leurs adversaires an- ballon. Il est certain que si les
glais n’y purent croire et refusèrent treize joueurs de France avaient
constamment le combat, comme si , .. _ . _ .
un danger quelconque les menaçait ! ( L| Te la suite p. 5, rub. Rugby XIII)
Ainsi les vit-on, maîtres du ballon
en deuxième mi-temps, s’acharner
à repiquer au centre, tomber à tout
coup dans les tenus qui étaient la
seule ressource (hélas !) des Fran
çais et manquer l’occasion d’une
démonstration dont ils étaient pour
tant tout à fait capables. Nullité
des uns, peur de perdre des autres
ont composé un bien triste spec
tacle
Quelques lueurs
Heureusement, il y eut quelques
lueurs dans le gris jaune de cet
après-midi bien bordelais : la vo
lonté offensive de l’arrière Ryan qui,
outre quelques déboulés de grande
classe, pointa un essai digne d’un
ailier ; le travail forcené du 3' ligne
Traill, à l’origine de presque tous
les mouvements de qualité et en
particulier du 3* essai ; la prestesse
du petit Bradshaw, évitant les coups
de boutoir à la manière d’un toréa
dor ; là puissance et la vitesse de
l’ailier Hilton ; le sobre travail
constructif du capitaine Ward. HeU'
STADE JEAN-BOUIN.
POMATHIOS UNE FOIS... — Les ailiers du Ra
cing et du LOU (3-3) n e furent presque jamais lancés à la main.
Le duel Cazenave - Pomathios n’eut donc pas lieu. Dommage !
Pomathios, cependant, fut une fois servi ‘dans d’excellentes conditions
et, dérobant la hanche, repoussant son adversaire de la main gau
che, il réussit à prendre Cazenave en défaut.
DOUBLE DEFAITE FRANÇAISE EN BASKET A BRUXELLES
Terrain difficile, erreurs nombreuses
des Français qui s’inclinent : 53-44
Les deux « géants » CONTER et PEYRAT
éléments prépondérants de ce match
(D’un de nos envoyés spéciaux Louis LAPEYRE
BRUXELLES. — Il est évident que l’on épiloguera longtemps sur
les deux parties jouées samedi soir au Palais des Sports bruxellois,
Et l’on aura raison, car jamais, depuis que nous suivons les ren
contres internationales, les représentants français ne se sont trouvés
dans des conditions techniques aussi déplorables.
Le terrain de jeu transformé rapidement en patinoire — la conden
sation apportant sur le ciment une humidité visqueuse — joueuses et
joueurs, décontenancés, ne pouvant
jamais conserver leur équilibre,
réalisèrent des parties qui ne furent
pas à la mesure de leur réelle
valeur.
Allais, allez-vous penser, nos ad
versaires se trouvaient placés dans
les mêmes conditions ?... Pas tout
à fait, malheureusement pour nous.
En effet, alors que les nôtres por
taient des chaussures à semelle
crêpe, les Belges portaient des
chaussures à semelle caoutchouc
avec ventouses, ce qui, sans être
parfait, s’avéra plus efficace.
Mais n’accablons pas... les chaus
sures, puisque la vraie faute incom
be aux organisateurs — eu% aussi
surpris puisque c’est la première
fois qu’un tel « pépin » leur arrive
—■ qui auraient dû songer qu’au-
jourd’hui le basket 'tel qu’il est
conçu exige d’être pratiqué sur un
plancher.
C’est là certainement une leçon
qui ne sera pas perdue.
Des féminines...
De là à penser que nous aurions
dû revenir doublement victorieux,
il y a un pas... qu’il ne faut pas
franchir.
(Lire la suite p. 3, en rub. Basket)
DE BRUXELLES
HOMMES
Belgique b, France .. 53—44 (24-22)
FEMMES
Belgique b. France .. 48—37 ( 27-17)
LA DEFENSE FRANÇAISE SUR LES
BRUXELLES.
« ABOIS »
Peyrat est là, menaçant. Mais,
— Instant critique pour les Français, car le « géant
ici, c’est Hermans qui va contrôler la balle. De gauche à droite : Buffières, Peyrat, qui cache en partie
Thiolon, Hermans (7) et Derency (6) qui va s’interposer pour gêner l’action belge.
(Cliché < Sports > de Bruxelles)
Marcel Cerdan
chevalier de la
Légion d’honneur
La suggestion de L’EQUIPE a
trouvé écho parmi les sphères offi
cielles : par décret en date du
1" décembre 1949, pris sur le rap
port du président du Conseil des
ministres et du ministre de l’Edu
cation Nationale, Marcel Cerdan,
champion de boxe, cité à l’ordre
de la Nation, est nommé chevalier
de la Légion d’honneur. (A titre
posthume.)
Le même décret nomme Ginette
Neveu, violoniste, au grade de
chevalier de la Légion d’honneur,
également à titre posthume.
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