Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1949-12-06
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 décembre 1949 06 décembre 1949
Description : 1949/12/06 (A4,N1140). 1949/12/06 (A4,N1140).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599293c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
Mi
'ICY
L RoyerI
M - Lionel
(23 '>-
* llla nq Uen .
avera nettà
f u Paradox^
,er > dont o"
1 tlé Jà ave.
S ikzak H
lr le Pc ,
Salière et «■
Par un bul
T * son cam j
fis à contrï
e I e gardiêi3
-eux cTévitei
arrêtant jf
e départ tj»
es avant il
e nivgûu ri.
«ement suns
>ur se terni
ta,. Metz g]
l’avance al
a sauver oa
ïonçoit, dan
aotball prati
a médiocriti
. Wahl, Guth
in — Follmaii
«'Ski. Gennetj
rtwikzak, Pi e J
Nunge - Juil
*tto!lier, DelaJ
•OIN -
hau;
VOUKHOr
i état, quolq
: aible arbitrai.
0») ; pour $]
re sorti de
i nul concé
eux se tera
•rticulier Dé
contre Mon!
ienne et l’a
Lquement,
rarement )
conditions.!
eux au pos
i, brillant
tait d’impa
•tant, après !
c avait eu'
conclure, nd
ux 16* et lï
eux tirs puij
e, l’autre
oroff à effecj
parades. Mf
de paille
e jeu fut
aillé de nod
le la part j
iux indulgenl
JVA
[OUR<
jy PAGE :
Ltomobile
if L HIVER
! trois grands principes de
I rotection contre le froid
■ f par Charles FAROUX
MARDI 6
DECEMBRE 194 9
10, Fg Montmartre
PARIS (9 )
TAItbout 70-80
et la suite
Petites Annonces :
TAI ; 73-40, 41, 42
Vente : PRO : 37-18
Cte PostafT - 4*237-93
9ir.
4 e ANNEE
No 1140
Afr. du Nord: 10 fr.
Les fredaines du couvent
j
il
II
e
TER (Lille), QUENOI/LE (Ra
eing), LECHANTRE (Lille).
L’équipe classique qui s’en
dégage est Ta suivante :
Igunier, secrétaire administratif de la FFF, a commun!-
(en fin d'après-midi la liste des joueurs appelés à former
|i)e France qui rencontrera dimanche la Yougoslavie
du match qualificatif pour la Coupe du Monde),
ici : gardien de but : IBRIR (Toulouse), YTGNAL
l i; arrières : FREY (Toulouse), HON (Stade) ou GRE-
Utade), MARCHE (Reims), GUERIN (Rennes) ; demis:
U (St-Etienne), LUCIANO (Nice); inters : BARATTE
I ME A N O (Reims), LABORDE (Stade) ; avants : WAL-
Ibr-ir
Frey H on Marche
Cuissard Luciano
Baratte Meano
Walter Quenolle Lechantre
Remplaçants : Yignal, Guérin,
Laborde.
L.O.S C. DEFAIT 5 - 3 .
plie, contre Cannes, n'a pas
lépaysé à l’Intérieur droit
|m£, BRILLANT ; WALTER, RESERVE
pe notre envoyé spéc. Jacques de RYSWICK)
i. — La victoire de Nice sur Lille .a, bien entendu, fait, grand
Côte d’Azur et, ce matin, autour de la place Masséna, l’on
B que de ce succès local.
I:*? animateurs du club niçois, maître Capponi. disait en sou-
1 le fond, nos amis lillois nous devaient bien ces deux points
L'avaient que faire, tandis que nous autres en avons un sérieux
lit puis, nous avons l'im-
Au cas où Louis Hon. actuelle
ment au repos par suite d’une bles
sure à la cheville serait Indisponi
ble. Jean Gréqoire serait du voyage
en Italie.
Mais l’arrière central titulaire du
Lire en 6* page l'article
consacré à Francis Meano
Stade nous a affirmé hier que sa
cheville tiendrait.
Nous 'e ve.niohs su cours du
match d’entraînement qui aura lieu
jeudi à St-Ouen.
Quatre anciens à leur poste
Si Louis Hon tient sa place à Flo
rence. et c’est vraisemblable il de
meurerait. de l’ancienne équipe de
France qui battit la Tchécoslovaquie
René COTTE AUX.
(Lire la suite page 5, rub. Football)
Défense « conforme », attaque nouvelle pour l'éq uipe de France qui affronte la Yougoslav ie
ANCIS MEANO, 18 ANS 112
aval intemalianal I
| lier, le Lillois, fera lui aussi ses débuts en
ipe nationale. — Quenolle rentre et chasse
Baratte à l’intérieur
I Bon, encore incertain
n’expliquent pas tout
D0P avoue
“ Nous ne jouons pas au rugby’
Et c'est la grande faute des entraîneurs du ieu
à XIII à qui nous disons ;
«PERSEVERARE DIABOLICUM»
(D’un de nos envoyés spéciaux Pierre ABOUT)
BORDEAUX. — Fautes, fautes, fautes... que d'erreurs accu-
i ulées à l'occasion de ce lamentable France-Angleterre (5-13) !
Lss partisans du rugby XIII considèrent la journée de dimanche
comme une catastrophe, les quinzistes se frottent les mains,
parce que le CA Réglais a battu le SU Agen (11-6) devant une
bonne chambrée, malgré la concurrence et les thuriféraires du
football fêtent les Girondins considérés comme valeureux, parce
qu’ils n’ont pas encaissé le moindre but à Roubaix. En somme,
la victime de la bataille que se livrent trois sports pour le
public est celle qui partait avec
tous le avantages de la journée
et qui a réussi à décevoir les
plus farouches supporters.
On cherchait encore aujourd'hui
l’explication à tant de disgrâce et
l'on continuait à mêler étroitement
la technique, le psychologique et le
physiologique.
Ecartons résolument le côté psy
chologique qui n’est pas en cause
(tir* la suite p, 4, rub. Rugby X!U)
Un tenu sans résultat
Barris (w 8) et, Marson se sont
relevés après un tenu profita
ble au XIII de France. Mais
Bartholetti n’en tirera aucun
profit, car sa ligne d’attaque
était mal déployée et un nou
veau tenu sera, imposé : aux
Français qui perdront ainsi un
temps précieux. De g. à d. :
Barris cachant Marson, Higgins
s’apprêtant à plaquer Bartho
letti fn’ 10).
l'a gagnant ce match, d'a-
Ttravaillé pour la commu-
pndant un peu d’intérêt
Dionnat qui menaçait de
feaotone... »
|i(wno rend hommage
nu L.O.S.C.
Sgü, enchaînait Luciano :
t LOSC d'avoir chaque
i affronter un rival
fente à Lille ?
| Une excellente am-
Ih cessé d* régner au
f déplacement du LOSC
ICéte d'Azur entre le*
[liais et leurs accompa-
7 MM. Lemaire, Yermaele,
Jit Boutry.
('{juge-t-il une détente
Iwiit financier qui sépare
Vit les footballeurs lillois
dirigeants ?
l'MUe, Et précisons qu'une
(aura lieu à ce sujet,
I 1 Lille, dès le retour de
|*Woc » comme l'était hier
TW- Pour espérer battre
Dut jouer un match de
p 1 te que nous avons fait,
■tonnale qu’il nous serait
; M oluer chaque semaine
4 p t dans ces dispositions,
■même, ajoutait le capi-
£■. n otre équipe a prouvé
, 11 non seulement « bé-
. 1 Nmme en seconde mi-
I ; Jls aussi faire du bon
l wtnme en première) »
h"* Page s, rub. Football)
■ ’Wïê
n ' : .. .« '
1 smmi: X: .*• • -a
Pour le
15 décembre
en nocturne
CHARLES fOLY DEVOILE UN GRAND SECRET
La direction du Vél’ d’Hiv’ a réussi
UN TOUR DE FORCE.
Coppi, Van Steenbergen, Schulte
Kubler et Carrara
A NEW-YORK. AUJOURD’HUI
LES CINQ « PHENOMENES » DE VEPOQUE
EN MATCH OMNIUM !
Nous nous trouvions dans le bureau de Charles Joly quand la
sonnerie du téléphone se fit. entendre.
Le directeur du VéV d’Hiv’ parisien était en communication
avec Bruxelles .
« Voulez-vous me laisser seul un instant », nous demanda-t-il.
Quelques instants plus tard , Charles Joly venait nous chercher
dans Vantichambre. Une lueur de triomphe illuminait ses yeux et
un sourire satisfait faisait comprendre sa foie intérieure.
« Monsieur Joly , vous avez une nouvelle importante à nous
annoncer »... lui fîmes-nous remarquer sans quitter son. regard.
Le sourire du « Régent » se i coppi, recordman de. l’heure, vain,
transforma alors en rire franc. j queur du Tour de France et du Tour
« Fexact dit-H. Le 15 décembre,] d’Italie, sans compter les classiques
. ’ / > y-n «?*»•» \ italiennes,
en nocturne , le rel aniv . P rp - j y an Steenberaen, ruban iaune de
sentera en omnium : Coppi, f an j a route, chanson du monde sur
Steenbergen, SchuUe, Kubler... et g~».
Carrara ! » Bruxelles
Volontairement, Charles Joly avait Kubler, champion de Suisse, vain-
marqué un temps entre chaque nom, queur du Grapad Prix de Suisse con-
s'amusant de notre surprise. tre la montre, pistard éclcctioue.
On, incontestables chant,,ion, ÿS^SiJ^-gSSSj,
Car il s’agissait bien d’une sur- deuxième et troisième du Champion-
prise. ' . nat. du monde !
Non seulement le secret avait ete Schulte, ex-champion du monde de
bien gardé, var l’organisateur comme poursuite et roi incontesté des Six
par les managers et coureurs inter es- jours.
sés (bien que Charles Joly se soit at■ Carrara, enfin, notre plus brillant
télé à la réalisation de ce projet... de- pistard, notre pistard le plus com
ptas septembre dernier), mais encore
nous ne pensions vas qu’il était pos
sible de réunir actuellement, dans
une même épreuve, les cinq plus
qrands phénomènes du moment.
Pensons simplement à leurs titres
de gloire.
On doit à Charles Joly
d'avoir provoqué, ces dernières an
nées :
■— La première revanche du
Championnat du monde de poursuite
1948 entre Schulte et Cappi, bien
que Schulte, champion du monde, ait
longtemps refusé de rencontrer
Fausto.
•— En grande partie, le* Cham
pionnats d'Europe de vitesse, de de-
mi-fond et à l'américaine.
-— Aujourd'hui, le match omnium
de l'époque avec Coppi, Schulte, Van
Steenjjergen, Kubler et Carrara.
plet, le plus rapide, dont il est inu
tile dé retracer le palmarès.
C’était assez pour que les uns et
les autres soient, depuis longtemps,
retenus par de multiples contrats.
Un officieux Championnat
du monde
' Ce qiti explique, d’ailleurs, la. date
venant d’être arrêtée pour ce match
omnium devant assurément consti
tuer l’event de la -saison, la rencon
tre la plus sensationnelle mise sur
■pied depuis longtemps :
le jeudi 15 décembre, en nocturne.
« La seule qui soit autorisée, nous
dit Charles Joly. Un dimanche, il ne
fallait pas y songer. En janvier, pas
plus, Coppi et Carrara seront au
repos... Or, le directeur du'Vél’ d’Hiv’
— cela se conçoit — tenait à les
avoir à son « affiche ».
Albert de WETTER.
(Lire la suite page 3, rub. Cyclisme)
Robert Villemain
et Jake la Motta
ATTENDENT
l’heure de la pesée
André BARRAUT
cherche des combatspeur
L. DAUTHUILLÉ
(De notre envoyé spéc. permanent
Jean KROUTCHTEIN)
NEW-YORK. — Dans quelques
heures, la commission de boxe de
l’Etat de New-York procédera, à la
pesée de Jake La Motta et de Robert
Villemain qui doivent se rencontrer
vendredi (dans la nuit, pour vous
en France) au Madison Square Gar-
den. On sait que le titre mondial de
La Motta ne sera pas mis en jeu.
Pour accomplir cette formalité,
Robert Villemain a quitté Atlantic-
City par la route pour New-York
emmenant avec lui ses deux camara
des d’entrainement, contre lesquels il
s’entraînera cet après-midi au gym
nase des organisations catholiques,
endroit de travail préféré de Marcel
Cerdan quand il s’entraînait à New-
York.
(Lin* la suite page 3, en rub. Boxe)
CHAMPIONNAT DE FRANCE
CE SOIR, A AMIENS
FRANCIS BONNARDEL
encore
inexpérimenté
pour l'habile
GEORGES MOUSSE!
(Lire en rubrique. Boxe
l’article de Robert COLOMBES l)
j ’ACJROBATF nice - — Quel saut curieux
GERMAIN xj nv.ilvuri i il vient d’effectuer Germain,
le portier niçois, pour ‘détourner en corner un centre de Walter
(invisible siî.r la photo) ! Baratte et Lechantre avaient merveilleu
sement suivi : le premier est à terre, au fond des filets. Le. second,
emporté lui aussi par son élan, est sorti du terrain et fait déjà demi-
tour. C’est une phase de Nice-Lille (3-2).
(Photo Nocenti)
L°' acer Léo Véron, délégué
L“ l,t Qu Groupement pro,
t Poux directeurs sportifs
>. s d'accord sur Antonin
l-ï u ' lui succéder.
0 ° u secrétaire de l'Ami-
k,. Maurice Evrard, le soin
I sus!'l. cor ! voca h° n V Celui-ci
1 T °t à l'ouvrage en des
k. j. T ants qu'il fut élu à
e tanin.
de boxe M. Prémont
*eile, ne ' et he à un confrère
i i. s P our lui préciser que
c l ares de Delannoit sont
: m^'aux coups que celui-ci
s - s a ses convictions re-
, e lui en aurait fait un
c °nvictions de M Pré-
'•« er ne on aimerai) les
; ., c ® r uxelles.
' cuses étaient à l’dffi-
W S f H ne Qui soit Belge, fit
'«ren-sent un journalis-
^err $ ravisé.
Qu Près tout même une
! C? d Al 9 er -
h l 0 Dre cisons que le pré-
' don, M Ctl . on d'athlétisme est
5 1 aviation.
Fis C D l eur Parisien avait reçu
C c op U euv IX ' huit dé i euners
eu * », lui avait-on
L* uT: iv r douze convives
' h u , , e s engloutirent ra-
? Wt 65 D ' ats Préparés
^'Snt.,| ce Que vous avez ? »
5 ensuite, l'air in-
/ olors dix-huit au-
5$ n . disparurent aussi
">t 0 C', n,ers - Sidéré le pa-
Fh s c Que ses clients
|%er n cheu rs qui fêtaient
I. Qn m versai re dans le
i Robert Charron
DQ s Partie.
e, .oir i MATCHES F R A N C O -1T A LIE N S :
Bordeaux j Buhan-Spalino, Rommel-Pellini, Parent-Dare
ET LA BATAILLE LA PLUS ACHARNEE
René Bougnol-Dario Mangiarotti
L'escrime française devrait sortir à son honneur
de cette confrontation
Les Bordelais vont décidément se régaler : le match Buhan-Spalino
n’est pas le seul inscrit au programme du gala qui sera donné ce soir
dans la salle du Théâtre Municipal de Bordeaux.
Trois autres grands matches franco-italiens passionneront encore la
foule girondine. Tout d’abord, le combat à lepée entre Dario Mangiarotti,
champion du' monde, et René Bougnol, son trop loyal adversaire du Caire.
On se rappelle en effet dans quelles conditions Dario Mangiarotti
enleva son titre mondial au Caire : , ~fZXT, ~Z on répertoire les coups effica-
à peine en garde contre René B °w-| ces contre les fameuses attaques en
gnol qui avait obtenu de magnifx -1 contre-temps de Dario.
ques performances et dont beaucoup 1 _
pronostiquaient la victoire finale. Au sabre, rarent contre Liare
Dario Mangiarotti s’écroula, victime Par ailleurs, le jeune Parent af-
d'une crampe intéressant les muscles frantera, à l’arme tranchante, l’ex-
de la jambe gauche. cellent Italien Daré, encore un cham-
Dario Mangiarotti quitta donc le . , . afittf
combat et reçut des soins pendant Armand uatii il.
une demi-heure. L'épéiste italien re- ( Lj re j a SU jt e page 5, rub. Eserime)
prit enfin le combat et. au bout de
. c atch
s »nt
, orgamsa-
1 4 tr ® s intéressés par
Vf 0Vi| m r ce à d
_ -ire en
, eu î arracher aisé-
doids d'une tonne.
Un
"J ^ e Qccord erQ '° rSqU ' il
stT 1 ,,ANs E^NE.
suit*
nage 6)
quelques minutes, la même mésa
venture se produisit : re-crampe, re
arrêt du combat, re-soins pendant
20 minutes. Dario Mangiarotti, qui
compte tant de sympathies en Fran
ce reprit encore une fois la lutte
devant un Bougnol assez désorienté
par ce combat peu orthodoxe, et par
l’effervescence que les ennuis de
Dario avaient suscitée dans la colo
nie italienne. Le gaucher montpel-
liérain fut surpris par la soudaineté
des attaques de Dario qu’il croyait
très souffrant et ne put réagir à
temps. Il fut donc battu.
Ce match est, en somme, une
consolation. Mais René Bougnol tient
sans aucun doute à prouver qu'il
aurait pu enlever le titre contre un
adversaire tirant dans des conditions
normales.
Les deux adversaires ont une
grande expérience : Dario est cer
tainement plus épéiste, mais Bou
gnol, qui est gaucher, saura trouver
UN MILLION DE PRIX
POUR LA TRAVERSEE
DE LA MANCHE
A LA NAGE !
LONDRES. — Le « Daily Mail »
de Londres organise pour la fin
de Télé 1950 une épreuve de na
tation, Ip Marathon de la Mer, sur
le parcours du cap Griz-Nei à
Douvres.
! Le journal organisateur annonce j
que l’épreuve sera ouverte aux '
hommes P i aux femmes spécialis- j
tes du grand fond, dans le monde
entier. Elle ser a dotée. He 9SO.OOO
francs de prix.
LE MATCH DE L’ANNEE. A T WICKENHAM
AttfRGtioi I d'Oxford-Gaibidge:
le duel dlyn Davles-Van Ryneveld
Ligne d'attaque sensationnelle
chez les rugbymen d 9 Oxford , favoris
(De notre envoyé spécial Georges DUTHEN)
LONDRES. — 60.000 fidèles britanniques vont nrendre, cet après-
midi, le chemin de Twickenham. Est-ce la présence des fameux Sud-
Africains ou des Néo-Zélandais, précédés par une séduisante renommée
dans le temple du rugby, qui provoque cette ferveur insolite ? Est-ce
la perspective d’assister à quelques rencontres passionnantes du Tour
noi des cinq nations ? Non. 60.000 Britanniques ont réservé, depuis des
mois, leur après-midi du 6 décembre pour voir un simple match entre
clubs, qui n'appartient même pas
« UNE EXPLICATION ATOMIQUE
* FORCEMENT, C’EST L'UROMNIUM DU SIECLE
à un quelconque Championnat
Oxford-Cambridge !
Quel intérêt attachent-ils donc à
cette rencontre, la soixante-huitîè-
Oambridge et ctu Pays de Galles,
contre Van Ryneveld. demi à Oxford
èt trois-quarts centre, avec le XV
d’Angleterre. Qui l’emportera ?
Qui remportera ? Glyn Davies
Depuis 1869, Oxford a remporté 30
victoires sur Cambridge ; 11 matches
furent nuis ; Cambridge a remporte
26 victoires.
„ , . ’ . que certains critiques de Grande-
serie . qui commença en Bretagne n'ont pas hésité à qualifier
1869 . Pourquoi ce consul de Gran- d e génial. Glyn Davies, aux fuigu-
de-Bretagne revenait-il chaque an- rants démarrages. Glyn Davies, aux
née d’Arabie, comme raconte l’his- crochets propres à méduser le dé-
toire, dans le seul dessein d’assis- tenseur le plus intraitable. Glyn Da
ter à cette amicale partie ? Parce vie « enfin - <î ui s’entend merveilleu-
que Oxford-Cambridge, pour tout
Britannique, c’est le MATCH.
C’est le match qu’il ne faut pas
rater, c’est le match événement de
la saison c’est le match où le jeu
du rugby se manifeste dans’ toute „ .. ■ .
la pureté originelle qu’avec un soin sement avec son capitaine Dorward
religieux, avec une sorte de mÿsci- a , construire les combinaisons les
cisme, lès deux célèbres universités Plus variées, passe pour être un de-
ont su lui conserver intacte. J*
Celui que l’on joue en France Ryneveld Celui-ci capitaine ûOx-
est-il donc impur, peut-être en voie po \ u
de dégénérescence ? Je le saurai f.Y, e „ rt ^ re
bientôt. C’est pour fair e cette com- occupe ce poste pour lancer 1 atta-
paraison que je prendrai aussi le 9, ur ,' I L ’ e JA 1 T, f mr"! pÜ,
chemin de Twickenham avec les £ J ^ ^i° n Æ
() Dvi+ftnnimioct t- QUI 6 l6S U r01S"-Q U13.1 US SOTÎL 16S 1X1611""
30.000 Britanniques qui porteront J* atouts de son éouiDe
les couleurs bleu marin e d’Oxford, leu - s ajouts ae son equm
TROIS-QUARTS CENTRE... PAR NECESSITE
Jean LASSÈGUE : “J’accepte de jouer
à l’aile mais je gagnerai ma place
EN 3 e LIGNE EN 1951 ”
Il ajoute : « Les propositions de la Ligue et du
T,O. sont permanentes ... comme le cinéma »
et 30.000 autres, fiers d’arborer la
cravate bleue ciel de Cambridge.
de**joueurs & quf^urent ^nternatiormux S* -nsjlèrent que les
Une ligne internationale.
Nombreux, en effet, sont les Bri-
la saison dernière et quelques autres
six Oxonians, de Van Ryneveld à
mil if. seront neut-étr» 1p mois nro- Hosmeyer, l’arrière, ont leur place
?hain seront P eut etr e le mois P ro " dans n’importe quelle formation na-
cna u ’ tionale (celle de France y compris)
Glyn Davies contre Van Ryneveld L’ailier Botting est un international
„ . néo-zélandais, il sera lancé par le
Deux grandes vedettes du Cham- cen tre d’Angleterre Cannell qui, as-
pionnat international 1948-49 seront socié à v ^ an R y n eveld, battit la
cet après-midi, face a face. Le duel France la saison passée ; Bocbbier
sensationnel qui promet de se livrer, Langiey qui forment l’autre aile,
vaudrait, a lui seul, le déplacement:
Glyn. _ Davies, demi d’ouvertui’e ôe (Lire la suite p, 4, rub. Rugby XV)
• (De notre envoyé spécial Roger BASTIDE)
TOULOLSE. — Nous avions quitté Jean Lassègue et André
Broual, dimanche soir, dans les vestiaires du Stade de Monlauban.
Vêtus de « probité candide » et d’une serviette éponge, ils s’es
suyaient machinalement au sortir de la douche , tout en commentant,
à grand renfort de gestes , la partie qu’ils venaient de vivre. Nous
les avons retrouves aujourd'hui à Toulouse, devant le comptoir
du café tenu par le populaire Marcel Volot, talonneur du Tou.
louse Olympique XIII , rue Saint-Jérôme. La tenue avait changé,
la serviette ayant fait place au complet veston, mais le sujet de
conversation était resté le même. s , écrie . t . iL NoU s pouvions battre
Il faut voir Jean Lassègue dans \ Montauban avec la ligne de trois-
, , , , -, , : quarts que nous alignions, A quoi
d^ tels moments, il faut lenten-i ^ on f er gi verser ^ ern p 0r i ser ? Perdre
dre disséquer les différentes phases son temps dans une période d’ob-
d’une partie, sur un ton de pas- servation ? Ce qu il faut, c’est irnpo-
. . . ’ . ... ser le plus rapidement possible sa
sion a peine contenue, pour corn eadence à l’adversaire. C’est ce que
prendre combien ce garçon volon- nous avons fait d’entrée. Dans de
taire veut aimer le ieu de ballon telles conditions, jouer trois-quarts
, ... , .. centre est passionnant... surtout aux
ovale avant tout pour le jeu. côtés d’un * Dédé » Drouat. P en-,
g Voilà une partie qui m’a plu, sez-vous que nos ailiers se soient 1
amusés autant que nous ? Compa
rez les parties de Crayssaç et de La
badie : le jeu s'orienta le plus sou
vent vers la gauche, c’est-à-dire vers
Crayssaç, et celui-ci fut servi dans
les meilleures conditions, mais ce
malheureux Labadie n’a eu pour se
distraire... qu’une tâche strictement)
défensive et négative, donc particu
lièrement ingrate ! Non, croyez-moi,
vive le jeu de trois-quarts centre...
(Lire la suite p. 4, rub. Rugby XV)
Le Tour du... monde
à Derny !
C’est le projet
de l’ex-champion Lorgeou
Lionel Brans a des émules.
Dont l’ex-Olympien Lorgeou qu’une
grave blessure de guerre, reçue a
Dunkerque, éloigna du sport actif.
Lorgeou, en effet, rêve d’accom
plir... le tour du . monde.
A Derny s'entend.
Son raid durerait six mois, selon
ses prévisions. Il partirait de Paris
pour joindre V Afrique du Nord, le
Moyen-Orient, le$ Indes, la Birmanie,
la Chine, etc.
Le départ est prévu pour le 15 jan
vier. Mais il se pourrait qu’il soit
sérieusement retardé, car Lorgeou a
encore à obtenir... tous les visas' né
cessaires /
'ICY
L RoyerI
M - Lionel
(23 '>-
* llla nq Uen .
avera nettà
f u Paradox^
,er > dont o"
1 tlé Jà ave.
S ikzak H
lr le Pc ,
Salière et «■
Par un bul
T * son cam j
fis à contrï
e I e gardiêi3
-eux cTévitei
arrêtant jf
e départ tj»
es avant il
e nivgûu ri.
«ement suns
>ur se terni
ta,. Metz g]
l’avance al
a sauver oa
ïonçoit, dan
aotball prati
a médiocriti
. Wahl, Guth
in — Follmaii
«'Ski. Gennetj
rtwikzak, Pi e J
Nunge - Juil
*tto!lier, DelaJ
•OIN -
hau;
VOUKHOr
i état, quolq
: aible arbitrai.
0») ; pour $]
re sorti de
i nul concé
eux se tera
•rticulier Dé
contre Mon!
ienne et l’a
Lquement,
rarement )
conditions.!
eux au pos
i, brillant
tait d’impa
•tant, après !
c avait eu'
conclure, nd
ux 16* et lï
eux tirs puij
e, l’autre
oroff à effecj
parades. Mf
de paille
e jeu fut
aillé de nod
le la part j
iux indulgenl
JVA
[OUR<
jy PAGE :
Ltomobile
if L HIVER
! trois grands principes de
I rotection contre le froid
■ f par Charles FAROUX
MARDI 6
DECEMBRE 194 9
10, Fg Montmartre
PARIS (9 )
TAItbout 70-80
et la suite
Petites Annonces :
TAI ; 73-40, 41, 42
Vente : PRO : 37-18
Cte PostafT - 4*237-93
9ir.
4 e ANNEE
No 1140
Afr. du Nord: 10 fr.
Les fredaines du couvent
j
il
II
e
TER (Lille), QUENOI/LE (Ra
eing), LECHANTRE (Lille).
L’équipe classique qui s’en
dégage est Ta suivante :
Igunier, secrétaire administratif de la FFF, a commun!-
(en fin d'après-midi la liste des joueurs appelés à former
|i)e France qui rencontrera dimanche la Yougoslavie
du match qualificatif pour la Coupe du Monde),
ici : gardien de but : IBRIR (Toulouse), YTGNAL
l i; arrières : FREY (Toulouse), HON (Stade) ou GRE-
Utade), MARCHE (Reims), GUERIN (Rennes) ; demis:
U (St-Etienne), LUCIANO (Nice); inters : BARATTE
I ME A N O (Reims), LABORDE (Stade) ; avants : WAL-
Ibr-ir
Frey H on Marche
Cuissard Luciano
Baratte Meano
Walter Quenolle Lechantre
Remplaçants : Yignal, Guérin,
Laborde.
L.O.S C. DEFAIT 5 - 3 .
plie, contre Cannes, n'a pas
lépaysé à l’Intérieur droit
|m£, BRILLANT ; WALTER, RESERVE
pe notre envoyé spéc. Jacques de RYSWICK)
i. — La victoire de Nice sur Lille .a, bien entendu, fait, grand
Côte d’Azur et, ce matin, autour de la place Masséna, l’on
B que de ce succès local.
I:*? animateurs du club niçois, maître Capponi. disait en sou-
1 le fond, nos amis lillois nous devaient bien ces deux points
L'avaient que faire, tandis que nous autres en avons un sérieux
lit puis, nous avons l'im-
Au cas où Louis Hon. actuelle
ment au repos par suite d’une bles
sure à la cheville serait Indisponi
ble. Jean Gréqoire serait du voyage
en Italie.
Mais l’arrière central titulaire du
Lire en 6* page l'article
consacré à Francis Meano
Stade nous a affirmé hier que sa
cheville tiendrait.
Nous 'e ve.niohs su cours du
match d’entraînement qui aura lieu
jeudi à St-Ouen.
Quatre anciens à leur poste
Si Louis Hon tient sa place à Flo
rence. et c’est vraisemblable il de
meurerait. de l’ancienne équipe de
France qui battit la Tchécoslovaquie
René COTTE AUX.
(Lire la suite page 5, rub. Football)
Défense « conforme », attaque nouvelle pour l'éq uipe de France qui affronte la Yougoslav ie
ANCIS MEANO, 18 ANS 112
aval intemalianal I
| lier, le Lillois, fera lui aussi ses débuts en
ipe nationale. — Quenolle rentre et chasse
Baratte à l’intérieur
I Bon, encore incertain
n’expliquent pas tout
D0P avoue
“ Nous ne jouons pas au rugby’
Et c'est la grande faute des entraîneurs du ieu
à XIII à qui nous disons ;
«PERSEVERARE DIABOLICUM»
(D’un de nos envoyés spéciaux Pierre ABOUT)
BORDEAUX. — Fautes, fautes, fautes... que d'erreurs accu-
i ulées à l'occasion de ce lamentable France-Angleterre (5-13) !
Lss partisans du rugby XIII considèrent la journée de dimanche
comme une catastrophe, les quinzistes se frottent les mains,
parce que le CA Réglais a battu le SU Agen (11-6) devant une
bonne chambrée, malgré la concurrence et les thuriféraires du
football fêtent les Girondins considérés comme valeureux, parce
qu’ils n’ont pas encaissé le moindre but à Roubaix. En somme,
la victime de la bataille que se livrent trois sports pour le
public est celle qui partait avec
tous le avantages de la journée
et qui a réussi à décevoir les
plus farouches supporters.
On cherchait encore aujourd'hui
l’explication à tant de disgrâce et
l'on continuait à mêler étroitement
la technique, le psychologique et le
physiologique.
Ecartons résolument le côté psy
chologique qui n’est pas en cause
(tir* la suite p, 4, rub. Rugby X!U)
Un tenu sans résultat
Barris (w 8) et, Marson se sont
relevés après un tenu profita
ble au XIII de France. Mais
Bartholetti n’en tirera aucun
profit, car sa ligne d’attaque
était mal déployée et un nou
veau tenu sera, imposé : aux
Français qui perdront ainsi un
temps précieux. De g. à d. :
Barris cachant Marson, Higgins
s’apprêtant à plaquer Bartho
letti fn’ 10).
l'a gagnant ce match, d'a-
Ttravaillé pour la commu-
pndant un peu d’intérêt
Dionnat qui menaçait de
feaotone... »
|i(wno rend hommage
nu L.O.S.C.
Sgü, enchaînait Luciano :
t LOSC d'avoir chaque
i affronter un rival
fente à Lille ?
| Une excellente am-
Ih cessé d* régner au
f déplacement du LOSC
ICéte d'Azur entre le*
[liais et leurs accompa-
7 MM. Lemaire, Yermaele,
Jit Boutry.
('{juge-t-il une détente
Iwiit financier qui sépare
Vit les footballeurs lillois
dirigeants ?
l'MUe, Et précisons qu'une
(aura lieu à ce sujet,
I 1 Lille, dès le retour de
|*Woc » comme l'était hier
TW- Pour espérer battre
Dut jouer un match de
p 1 te que nous avons fait,
■tonnale qu’il nous serait
; M oluer chaque semaine
4 p t dans ces dispositions,
■même, ajoutait le capi-
£■. n otre équipe a prouvé
, 11 non seulement « bé-
. 1 Nmme en seconde mi-
I ; Jls aussi faire du bon
l wtnme en première) »
h"* Page s, rub. Football)
■ ’Wïê
n ' : .. .« '
1 smmi: X: .*• • -a
Pour le
15 décembre
en nocturne
CHARLES fOLY DEVOILE UN GRAND SECRET
La direction du Vél’ d’Hiv’ a réussi
UN TOUR DE FORCE.
Coppi, Van Steenbergen, Schulte
Kubler et Carrara
A NEW-YORK. AUJOURD’HUI
LES CINQ « PHENOMENES » DE VEPOQUE
EN MATCH OMNIUM !
Nous nous trouvions dans le bureau de Charles Joly quand la
sonnerie du téléphone se fit. entendre.
Le directeur du VéV d’Hiv’ parisien était en communication
avec Bruxelles .
« Voulez-vous me laisser seul un instant », nous demanda-t-il.
Quelques instants plus tard , Charles Joly venait nous chercher
dans Vantichambre. Une lueur de triomphe illuminait ses yeux et
un sourire satisfait faisait comprendre sa foie intérieure.
« Monsieur Joly , vous avez une nouvelle importante à nous
annoncer »... lui fîmes-nous remarquer sans quitter son. regard.
Le sourire du « Régent » se i coppi, recordman de. l’heure, vain,
transforma alors en rire franc. j queur du Tour de France et du Tour
« Fexact dit-H. Le 15 décembre,] d’Italie, sans compter les classiques
. ’ / > y-n «?*»•» \ italiennes,
en nocturne , le rel aniv . P rp - j y an Steenberaen, ruban iaune de
sentera en omnium : Coppi, f an j a route, chanson du monde sur
Steenbergen, SchuUe, Kubler... et g~».
Carrara ! » Bruxelles
Volontairement, Charles Joly avait Kubler, champion de Suisse, vain-
marqué un temps entre chaque nom, queur du Grapad Prix de Suisse con-
s'amusant de notre surprise. tre la montre, pistard éclcctioue.
On, incontestables chant,,ion, ÿS^SiJ^-gSSSj,
Car il s’agissait bien d’une sur- deuxième et troisième du Champion-
prise. ' . nat. du monde !
Non seulement le secret avait ete Schulte, ex-champion du monde de
bien gardé, var l’organisateur comme poursuite et roi incontesté des Six
par les managers et coureurs inter es- jours.
sés (bien que Charles Joly se soit at■ Carrara, enfin, notre plus brillant
télé à la réalisation de ce projet... de- pistard, notre pistard le plus com
ptas septembre dernier), mais encore
nous ne pensions vas qu’il était pos
sible de réunir actuellement, dans
une même épreuve, les cinq plus
qrands phénomènes du moment.
Pensons simplement à leurs titres
de gloire.
On doit à Charles Joly
d'avoir provoqué, ces dernières an
nées :
■— La première revanche du
Championnat du monde de poursuite
1948 entre Schulte et Cappi, bien
que Schulte, champion du monde, ait
longtemps refusé de rencontrer
Fausto.
•— En grande partie, le* Cham
pionnats d'Europe de vitesse, de de-
mi-fond et à l'américaine.
-— Aujourd'hui, le match omnium
de l'époque avec Coppi, Schulte, Van
Steenjjergen, Kubler et Carrara.
plet, le plus rapide, dont il est inu
tile dé retracer le palmarès.
C’était assez pour que les uns et
les autres soient, depuis longtemps,
retenus par de multiples contrats.
Un officieux Championnat
du monde
' Ce qiti explique, d’ailleurs, la. date
venant d’être arrêtée pour ce match
omnium devant assurément consti
tuer l’event de la -saison, la rencon
tre la plus sensationnelle mise sur
■pied depuis longtemps :
le jeudi 15 décembre, en nocturne.
« La seule qui soit autorisée, nous
dit Charles Joly. Un dimanche, il ne
fallait pas y songer. En janvier, pas
plus, Coppi et Carrara seront au
repos... Or, le directeur du'Vél’ d’Hiv’
— cela se conçoit — tenait à les
avoir à son « affiche ».
Albert de WETTER.
(Lire la suite page 3, rub. Cyclisme)
Robert Villemain
et Jake la Motta
ATTENDENT
l’heure de la pesée
André BARRAUT
cherche des combatspeur
L. DAUTHUILLÉ
(De notre envoyé spéc. permanent
Jean KROUTCHTEIN)
NEW-YORK. — Dans quelques
heures, la commission de boxe de
l’Etat de New-York procédera, à la
pesée de Jake La Motta et de Robert
Villemain qui doivent se rencontrer
vendredi (dans la nuit, pour vous
en France) au Madison Square Gar-
den. On sait que le titre mondial de
La Motta ne sera pas mis en jeu.
Pour accomplir cette formalité,
Robert Villemain a quitté Atlantic-
City par la route pour New-York
emmenant avec lui ses deux camara
des d’entrainement, contre lesquels il
s’entraînera cet après-midi au gym
nase des organisations catholiques,
endroit de travail préféré de Marcel
Cerdan quand il s’entraînait à New-
York.
(Lin* la suite page 3, en rub. Boxe)
CHAMPIONNAT DE FRANCE
CE SOIR, A AMIENS
FRANCIS BONNARDEL
encore
inexpérimenté
pour l'habile
GEORGES MOUSSE!
(Lire en rubrique. Boxe
l’article de Robert COLOMBES l)
j ’ACJROBATF nice - — Quel saut curieux
GERMAIN xj nv.ilvuri i il vient d’effectuer Germain,
le portier niçois, pour ‘détourner en corner un centre de Walter
(invisible siî.r la photo) ! Baratte et Lechantre avaient merveilleu
sement suivi : le premier est à terre, au fond des filets. Le. second,
emporté lui aussi par son élan, est sorti du terrain et fait déjà demi-
tour. C’est une phase de Nice-Lille (3-2).
(Photo Nocenti)
L°' acer Léo Véron, délégué
L“ l,t Qu Groupement pro,
t Poux directeurs sportifs
>. s d'accord sur Antonin
l-ï u ' lui succéder.
0 ° u secrétaire de l'Ami-
k,. Maurice Evrard, le soin
I sus!'l. cor ! voca h° n V Celui-ci
1 T °t à l'ouvrage en des
k. j. T ants qu'il fut élu à
e tanin.
de boxe M. Prémont
*eile, ne ' et he à un confrère
i i. s P our lui préciser que
c l ares de Delannoit sont
: m^'aux coups que celui-ci
s - s a ses convictions re-
, e lui en aurait fait un
c °nvictions de M Pré-
'•« er ne on aimerai) les
; ., c ® r uxelles.
' cuses étaient à l’dffi-
W S f H ne Qui soit Belge, fit
'«ren-sent un journalis-
^err $ ravisé.
Qu Près tout même une
! C? d Al 9 er -
h l 0 Dre cisons que le pré-
' don, M Ctl . on d'athlétisme est
5 1 aviation.
Fis C D l eur Parisien avait reçu
C c op U euv IX ' huit dé i euners
eu * », lui avait-on
L* uT: iv r douze convives
' h u , , e s engloutirent ra-
? Wt 65 D ' ats Préparés
^'Snt.,| ce Que vous avez ? »
5 ensuite, l'air in-
/ olors dix-huit au-
5$ n . disparurent aussi
">t 0 C', n,ers - Sidéré le pa-
Fh s c Que ses clients
|%er n cheu rs qui fêtaient
I. Qn m versai re dans le
i Robert Charron
DQ s Partie.
e, .oir i MATCHES F R A N C O -1T A LIE N S :
Bordeaux j Buhan-Spalino, Rommel-Pellini, Parent-Dare
ET LA BATAILLE LA PLUS ACHARNEE
René Bougnol-Dario Mangiarotti
L'escrime française devrait sortir à son honneur
de cette confrontation
Les Bordelais vont décidément se régaler : le match Buhan-Spalino
n’est pas le seul inscrit au programme du gala qui sera donné ce soir
dans la salle du Théâtre Municipal de Bordeaux.
Trois autres grands matches franco-italiens passionneront encore la
foule girondine. Tout d’abord, le combat à lepée entre Dario Mangiarotti,
champion du' monde, et René Bougnol, son trop loyal adversaire du Caire.
On se rappelle en effet dans quelles conditions Dario Mangiarotti
enleva son titre mondial au Caire : , ~fZXT, ~Z on répertoire les coups effica-
à peine en garde contre René B °w-| ces contre les fameuses attaques en
gnol qui avait obtenu de magnifx -1 contre-temps de Dario.
ques performances et dont beaucoup 1 _
pronostiquaient la victoire finale. Au sabre, rarent contre Liare
Dario Mangiarotti s’écroula, victime Par ailleurs, le jeune Parent af-
d'une crampe intéressant les muscles frantera, à l’arme tranchante, l’ex-
de la jambe gauche. cellent Italien Daré, encore un cham-
Dario Mangiarotti quitta donc le . , . afittf
combat et reçut des soins pendant Armand uatii il.
une demi-heure. L'épéiste italien re- ( Lj re j a SU jt e page 5, rub. Eserime)
prit enfin le combat et. au bout de
. c atch
s »nt
, orgamsa-
1 4 tr ® s intéressés par
Vf 0Vi| m r ce à d
_ -ire en
, eu î arracher aisé-
doids d'une tonne.
Un
"J ^ e Qccord erQ '° rSqU ' il
stT 1 ,,ANs E^NE.
suit*
nage 6)
quelques minutes, la même mésa
venture se produisit : re-crampe, re
arrêt du combat, re-soins pendant
20 minutes. Dario Mangiarotti, qui
compte tant de sympathies en Fran
ce reprit encore une fois la lutte
devant un Bougnol assez désorienté
par ce combat peu orthodoxe, et par
l’effervescence que les ennuis de
Dario avaient suscitée dans la colo
nie italienne. Le gaucher montpel-
liérain fut surpris par la soudaineté
des attaques de Dario qu’il croyait
très souffrant et ne put réagir à
temps. Il fut donc battu.
Ce match est, en somme, une
consolation. Mais René Bougnol tient
sans aucun doute à prouver qu'il
aurait pu enlever le titre contre un
adversaire tirant dans des conditions
normales.
Les deux adversaires ont une
grande expérience : Dario est cer
tainement plus épéiste, mais Bou
gnol, qui est gaucher, saura trouver
UN MILLION DE PRIX
POUR LA TRAVERSEE
DE LA MANCHE
A LA NAGE !
LONDRES. — Le « Daily Mail »
de Londres organise pour la fin
de Télé 1950 une épreuve de na
tation, Ip Marathon de la Mer, sur
le parcours du cap Griz-Nei à
Douvres.
! Le journal organisateur annonce j
que l’épreuve sera ouverte aux '
hommes P i aux femmes spécialis- j
tes du grand fond, dans le monde
entier. Elle ser a dotée. He 9SO.OOO
francs de prix.
LE MATCH DE L’ANNEE. A T WICKENHAM
AttfRGtioi I d'Oxford-Gaibidge:
le duel dlyn Davles-Van Ryneveld
Ligne d'attaque sensationnelle
chez les rugbymen d 9 Oxford , favoris
(De notre envoyé spécial Georges DUTHEN)
LONDRES. — 60.000 fidèles britanniques vont nrendre, cet après-
midi, le chemin de Twickenham. Est-ce la présence des fameux Sud-
Africains ou des Néo-Zélandais, précédés par une séduisante renommée
dans le temple du rugby, qui provoque cette ferveur insolite ? Est-ce
la perspective d’assister à quelques rencontres passionnantes du Tour
noi des cinq nations ? Non. 60.000 Britanniques ont réservé, depuis des
mois, leur après-midi du 6 décembre pour voir un simple match entre
clubs, qui n'appartient même pas
« UNE EXPLICATION ATOMIQUE
* FORCEMENT, C’EST L'UROMNIUM DU SIECLE
à un quelconque Championnat
Oxford-Cambridge !
Quel intérêt attachent-ils donc à
cette rencontre, la soixante-huitîè-
Oambridge et ctu Pays de Galles,
contre Van Ryneveld. demi à Oxford
èt trois-quarts centre, avec le XV
d’Angleterre. Qui l’emportera ?
Qui remportera ? Glyn Davies
Depuis 1869, Oxford a remporté 30
victoires sur Cambridge ; 11 matches
furent nuis ; Cambridge a remporte
26 victoires.
„ , . ’ . que certains critiques de Grande-
serie . qui commença en Bretagne n'ont pas hésité à qualifier
1869 . Pourquoi ce consul de Gran- d e génial. Glyn Davies, aux fuigu-
de-Bretagne revenait-il chaque an- rants démarrages. Glyn Davies, aux
née d’Arabie, comme raconte l’his- crochets propres à méduser le dé-
toire, dans le seul dessein d’assis- tenseur le plus intraitable. Glyn Da
ter à cette amicale partie ? Parce vie « enfin - <î ui s’entend merveilleu-
que Oxford-Cambridge, pour tout
Britannique, c’est le MATCH.
C’est le match qu’il ne faut pas
rater, c’est le match événement de
la saison c’est le match où le jeu
du rugby se manifeste dans’ toute „ .. ■ .
la pureté originelle qu’avec un soin sement avec son capitaine Dorward
religieux, avec une sorte de mÿsci- a , construire les combinaisons les
cisme, lès deux célèbres universités Plus variées, passe pour être un de-
ont su lui conserver intacte. J*
Celui que l’on joue en France Ryneveld Celui-ci capitaine ûOx-
est-il donc impur, peut-être en voie po \ u
de dégénérescence ? Je le saurai f.Y, e „ rt ^ re
bientôt. C’est pour fair e cette com- occupe ce poste pour lancer 1 atta-
paraison que je prendrai aussi le 9, ur ,' I L ’ e JA 1 T, f mr"! pÜ,
chemin de Twickenham avec les £ J ^ ^i° n Æ
() Dvi+ftnnimioct t- QUI 6 l6S U r01S"-Q U13.1 US SOTÎL 16S 1X1611""
30.000 Britanniques qui porteront J* atouts de son éouiDe
les couleurs bleu marin e d’Oxford, leu - s ajouts ae son equm
TROIS-QUARTS CENTRE... PAR NECESSITE
Jean LASSÈGUE : “J’accepte de jouer
à l’aile mais je gagnerai ma place
EN 3 e LIGNE EN 1951 ”
Il ajoute : « Les propositions de la Ligue et du
T,O. sont permanentes ... comme le cinéma »
et 30.000 autres, fiers d’arborer la
cravate bleue ciel de Cambridge.
de**joueurs & quf^urent ^nternatiormux S* -nsjlèrent que les
Une ligne internationale.
Nombreux, en effet, sont les Bri-
la saison dernière et quelques autres
six Oxonians, de Van Ryneveld à
mil if. seront neut-étr» 1p mois nro- Hosmeyer, l’arrière, ont leur place
?hain seront P eut etr e le mois P ro " dans n’importe quelle formation na-
cna u ’ tionale (celle de France y compris)
Glyn Davies contre Van Ryneveld L’ailier Botting est un international
„ . néo-zélandais, il sera lancé par le
Deux grandes vedettes du Cham- cen tre d’Angleterre Cannell qui, as-
pionnat international 1948-49 seront socié à v ^ an R y n eveld, battit la
cet après-midi, face a face. Le duel France la saison passée ; Bocbbier
sensationnel qui promet de se livrer, Langiey qui forment l’autre aile,
vaudrait, a lui seul, le déplacement:
Glyn. _ Davies, demi d’ouvertui’e ôe (Lire la suite p, 4, rub. Rugby XV)
• (De notre envoyé spécial Roger BASTIDE)
TOULOLSE. — Nous avions quitté Jean Lassègue et André
Broual, dimanche soir, dans les vestiaires du Stade de Monlauban.
Vêtus de « probité candide » et d’une serviette éponge, ils s’es
suyaient machinalement au sortir de la douche , tout en commentant,
à grand renfort de gestes , la partie qu’ils venaient de vivre. Nous
les avons retrouves aujourd'hui à Toulouse, devant le comptoir
du café tenu par le populaire Marcel Volot, talonneur du Tou.
louse Olympique XIII , rue Saint-Jérôme. La tenue avait changé,
la serviette ayant fait place au complet veston, mais le sujet de
conversation était resté le même. s , écrie . t . iL NoU s pouvions battre
Il faut voir Jean Lassègue dans \ Montauban avec la ligne de trois-
, , , , -, , : quarts que nous alignions, A quoi
d^ tels moments, il faut lenten-i ^ on f er gi verser ^ ern p 0r i ser ? Perdre
dre disséquer les différentes phases son temps dans une période d’ob-
d’une partie, sur un ton de pas- servation ? Ce qu il faut, c’est irnpo-
. . . ’ . ... ser le plus rapidement possible sa
sion a peine contenue, pour corn eadence à l’adversaire. C’est ce que
prendre combien ce garçon volon- nous avons fait d’entrée. Dans de
taire veut aimer le ieu de ballon telles conditions, jouer trois-quarts
, ... , .. centre est passionnant... surtout aux
ovale avant tout pour le jeu. côtés d’un * Dédé » Drouat. P en-,
g Voilà une partie qui m’a plu, sez-vous que nos ailiers se soient 1
amusés autant que nous ? Compa
rez les parties de Crayssaç et de La
badie : le jeu s'orienta le plus sou
vent vers la gauche, c’est-à-dire vers
Crayssaç, et celui-ci fut servi dans
les meilleures conditions, mais ce
malheureux Labadie n’a eu pour se
distraire... qu’une tâche strictement)
défensive et négative, donc particu
lièrement ingrate ! Non, croyez-moi,
vive le jeu de trois-quarts centre...
(Lire la suite p. 4, rub. Rugby XV)
Le Tour du... monde
à Derny !
C’est le projet
de l’ex-champion Lorgeou
Lionel Brans a des émules.
Dont l’ex-Olympien Lorgeou qu’une
grave blessure de guerre, reçue a
Dunkerque, éloigna du sport actif.
Lorgeou, en effet, rêve d’accom
plir... le tour du . monde.
A Derny s'entend.
Son raid durerait six mois, selon
ses prévisions. Il partirait de Paris
pour joindre V Afrique du Nord, le
Moyen-Orient, le$ Indes, la Birmanie,
la Chine, etc.
Le départ est prévu pour le 15 jan
vier. Mais il se pourrait qu’il soit
sérieusement retardé, car Lorgeou a
encore à obtenir... tous les visas' né
cessaires /
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.11%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.11%.
- Collections numériques similaires Bénédictins Bénédictins /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Bénédictins "Correspondance Correspondance /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Correspondance " Lettres Lettres /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Lettres " Della Torre Filippo évêque d'Adria Della Torre Filippo évêque d'Adria /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Della Torre Filippo évêque d'Adria "
- Auteurs similaires Bénédictins Bénédictins /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Bénédictins "Correspondance Correspondance /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Correspondance " Lettres Lettres /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Lettres " Della Torre Filippo évêque d'Adria Della Torre Filippo évêque d'Adria /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Della Torre Filippo évêque d'Adria "
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t599293c/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t599293c/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t599293c/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t599293c/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t599293c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t599293c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t599293c/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest