Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1950-05-25
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 mai 1950 25 mai 1950
Description : 1950/05/25 (A124,N1775). 1950/05/25 (A124,N1775).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t569121m
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2021
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0 L’ÉLYSÉE A 1/ERSüILLES
jq)E VERSAILLES A L’CMPÉRA
'affectueuse ovation
du peuple parisien
suivi le couple royal
Aujourd'hui, la reine Juliana
le prince Bernhard se rendront, en vedette
à l'Hôtel de Ville
, c j e { ^encombrait, hier
J «afin, de nuages mena
ient s qui faisaient fron-
E sourcil aux responsa-
J du protocole.
Irrrsr allait-elle gâcher
1 traditionnelle visite a
Tilles qui constitue, com-
ÿipromenade sur la Seine,
jLffs moments les plus goû-
n0S hôtes illustres ?
L le soleil finit par l’em-
tr et la grâce de la cité
Lux put s'épanouir sans
Lile... et sans para-
Jei, Cette journée devait,
Kpius, apporter à la reine
T a et au prince Bern-
m ieux que les acclama-
d’une foule exaltée par
L m pe$ militaires. Ils se
g, à coup sur , sentis ^ chez
1> dans cette ville, au mi-
Ide ce peuple qui les
adoptés. Et la char-
» timidité de la souve-
| a dû y trouver un grand
Entent.
des Parisiens souhai
tons doute que la garde
lu! et les motocyclistes
leicorie ne fussent pas là
pour refréner un élan de cor-
ditlilé ans détour. On peut
^HiWiarfîir à penser que
fi reine le souhaitait elle aussi.
Du moins a-t-elle pu se
persuader que cet impression-
ut sercice d’ordre n’ambi-
mnait que de la protéger
titre les excès d’une sym-
khie trop enthousiaste.
C ’EST par un geste de pieux recueillement que la reine Juliana de
Hollande a inauguré la seconde journée de son voyage à Paris :
accompagnée du prince Bernhard, la souveraine, à 10 h. 30, est allée
fleurir, place de l’Etoile, la tombe du Soldat Inconnu.
Longtemps avant l’heure officielle, la foule s’était immobilisée sur
les terre-pleins et plus particuliè
rement au coin de l’avenue des
Champs-Elysées, là où deux écha
faudages avaient été dressés, que
décoraient, outre des pavillons des
provinces françaises, une multitu
de de flammes aux couleurs hollan
daises et françaises. On remarquait
dans les rangs du public de nom
breux rubans orange, tant aux bou
tonnières qu’aux corsages.
Les honneurs étaient rendus par
un escadron à pied de la garde ré
publicaine avec fanfare et étendard.
A sa descente de voiture, la sou
veraine, qu’accompagnaient M. Re
né Pleven, ministre de la Défense
nationale, et le général de Lattre
de Tassigny, et qui, pour cette belle
matinée ensoleillée avait choisi une
robe bleu pastel cloutée de losan
ges argentés et un chapeau de
paille blanche, fut accueillie par les
généraux Koenig, président du Co
mité de la Flamme, et Chouteau,
gouverneur militaire de Paris.
Après la sonnerie « Aux Champs »,
la musique de la garde exécuta
le « Wilhelmus van Nassauwen »,
chant national d’une émouvante am
pleur, composé pour Guillaume
d’Orange dont il porte le nom,
puis la Lentement, la reine Juliana, s’ap
procha de la dalle et avec l’aide de
son mari — le prince Bernhard
avait revêtu la tenue de campagne
de général de l’armée de l’air hol
landaise— coucha sur la dalle une
énorme couronne de roses cramoi
sies, d’œillets blancs et de lis, cra
vatée d’un large ruban aux cou
leurs de la Hollande.
Puis, après que furent montées
sous la voûte les notes poignantes
de la sonnerie « Aux Morts », ce
fut la minute de silence. Guidée par -
IRISE DE CONTACT
par Raymond ARON
U moment où les ministres
des Affaires étrangères,
représentant les pays du
[Pacte de l’Atlantique, se
dent à Londres, deux
aires internationaux, M.
Lie, secrétaire général des
Unies, et M. Myrdal, se-
ie général de la Commission
ique pour l’Europe, fai-
|le voyage de Moscou.
et l’autre sont adversaires
iés de « la division du
en deux blocs » (comme
stres le sont dans leurs
p dominicaux). Au temps
(occupait en Suède des fonc-
louvernementales, M. Myr-
signé un accord écono
mique avec l’Union soviétique,
qui ne fut d’ailleurs appliqué que
pour une faible part. Socialiste,
il incline à voir dans là tension
actuelle entre Est et Ouest un ma
lentendu déplorable qui gêne les
échanges commerciaux profitables
aux deux parties et susceptibles
d’atténuer le conflit politique.
Quant à M. Trygve Lie, en de
hors du désir de paix qui lui est
commun avec tous les hommes de
bonne volonté, il a un intérêt pro
fessionnel, pour ainsi dire, à met
tre fin à la crise qui paralyse l’or
ganisation internationale depuis
que les représentants soviétiques
refusent de siéger à côté des re
présentants de la Chine nationa
liste.
DIALOGUE POLITIQUE
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13 c
2 0 C
RIO"-*,
T.
B.?2
.1*1
a opposé les tentatives de
P , ces deux missionnaires
".préparatifs de guerre » des *
| es réunis à Londres. Une *
Jtithèse est proprement ri-
■ Le renforcement du camp
B tal > _ s ’il dépassait la phase
BjMés, contribuerait à la
V ®°ins autant que des né-
JP ns , av ec le Kremlin, tant
H? stériles. Il n’y a pas de
fiction entre l’effort pour
K r 1 alliance atlantique et
T Se éventuelle du dialogue
l Scou - Toute la question es'
11 oe que l’on peut en at
[Négociations porteraient,
Pttediat, sur la représen
te à l’O.N.U. On con-
i en . e Tet, des solutions,
, “Noms subtiles, qui pér
ir. d’accueillir la Chine
r te . à l’O.N.U., sans que
J^aissance de Mao Tse
L\ T imposée P° ur autant
L' Unis - Un jour ou l’au-
l i 1 uier bastion, le gouver
na'; f ait établi à Pékin
Nég a i PC l U f. tous le gouverne-
lio , lon sortira de l’im-
^it ré 4 ’ Les > . fait s ne pa-
Ndcôtér,;^ d’impatience ni
J e 1 autre. La Grande-
NiIon A/r econn u de jure, sans
f nv ersati 0 vr 0 ,. Tse Toung : les
t, C ° te «bout- lp i° ma iiùues n’ont
H se Pa 1 a aucun résultat.
|jétiq U! . ® comme si l’Union
^ des avantages
i>, £ les «w entre la
■ Mle « le monde occi-
1 "^gve t •
Bs ce tt' e \ dit -° n « n ’ a P as
^■s° n( j a démarche sans
s , P. rea lable. Mos-
îft A dme t aite renouer le
hy Poth ns qu ’ n en soit
H. ypotheses sont à en-
! accor d limité à la
question chinoise ou un accord
plus général.
Dans le premier cas, d’ici quel
ques semaines ou quelques mois,
les divers comités de l’O.N.U. re
commenceraient à fonctionner.
Les fonctionnaires internationaux
y verraient un progrès considé
rable. Les observateurs détachés
se borneront à dire que mieux
vaut conserver un lieu de ren
contres (voire de luttes verbales)
entre les deux mondes. Pour l’es
sentiel, rien ne sera changé.
L’O.N.U. était fondée sur le prin
cipe d’une entente entre les
grands. Elle ne saurait ni se pas
ser de cette entente ni la faire
surgir par l’action miraculeuse
d’une bureaucratie.
La deuxième hypothèse ouvri
rait d’autres perspectives. Mais
sur quoi porterait le fameux « rè
glement général » ? L’Union so
viétique, qui, dans l’Asie du Sud-
Est, ne rencontre pour ainsi dire
aucune résistance organisée, ne va
pas sacrifier cette occasion ines
pérée. En Europe, le traité au
trichien demeure inachevé et les
diplomates soviétiques ont, pen
dant des mois, bloqué les négocia
tions sur une clause dérisoire (le
remboursement des vivres four
nis par l’Union soviétique au dé
but de l’occupation, clause dite
des pois cassés). Après avoir ob
tenu les concessions les plus lar
ges des puissances occidentales
(compagnies de navigation, pé
trole, etc.), le Kremlin veut se
faire payer encore un prix sup
plémentaire ou bien, tout simple
ment, veut maintenir l’occupa
tion et conserver la gestion des
biens dits allemands, qui com
prennent nombre des entreprises
les plus importantes du pays.
Raymond ARON.
(Suite page 6, colonnes 6 et 7.)
le général Koenig, la reine alla si
gner le Livre d’Or du Comité de
la Flamme et, repassant devant sa
garde d’honneur, elle regagna la
somptueuse voiture découverte qui
allait la conduire rue de Rivoli,
jusqu’à l’église réformée de l’Ora
toire.
La visite de la Reine Juliana
à l'Eglise réformée
de l'Oratoire
Là, accompagnée du prince Ber
nhard elle fut reçue à la grande
porte de l’Oratoire par le pasteur
Boegner, président de la Fédéra
tion protestante de France, ~ et le
refuse
de participer
à la construction
des hôpitaux
Le Parlement doit définir
à qui incombe le finance
ment du plan hospitalier.
(Lire notre information en p. 7.)
SOIXANTE PENICHES
BLOQUEES SUR L'ELBE
Une protestation
du commandant britannique
de Berlin
auprès du général Kotikov
Berlin, 24 mai (A.F.P.). — Le géné
ral Bourne, commandant britannique à
Berlin, a envoyé au général Kotikov,
commandant soviétique, une protesta
tion contre les restrictions imposées
par les autorités soviétiques à la na
vigation fluviale intërzonale.
Le commandant britannique a souli
gné que plus de soixante péniches
étaient retenues à Wittenberg, sur
l’Elbe, à la frontière de la zone
soviétique et dé la zone britan
nique, certaines d’entre elles de
puis plus de quinze jours. Le général
a demandé que ces péniches puissent
poursuivre leur route sans délai.
L’AMNISTIE DEVANT LA COMMISSION DE LA JUSTICE
La libération conditionnelle
pourrait être accordée
aux détenus politiques...
L
...quelles que soient la nature
et la durée de leur peine
A commission de la Justice à l’Assemblée a adopté, hier, l’ensemble
du rapport présenté par M, Joannès Charpin (M.R.P.), par 21 voix
contre 13 (communistes). Les socialistes se sont abstenus. MM.
Badié, de Moro-Giafferri et Viollette n’ont pas pris part au vote.
Nous avons déjà analysé, le 12 mai dernier, les huit premiers
articles du projet et nous avons alors tiré la conclusion que « l’amnistie
ne libérerait qu’un nombre insignifiant de prisonniers politiques ».
Fort heureusement, au cours de sa séance d’hier, sur la proposition
de M. Charpin, la commission a
ajouté au projet de M. René Mayer
une disposition très importante qui
vise ni plus ni moins à la libération
anticipée. Autrement dit, la libéra
tion conditionnelle pourra être ac
cordée, quelles que soient la nature
et la durée de la peine qui reste à
accomplir.
Jusqu’ici, certains détenus ^ pou
vaient en bénéficier sous réserve
d’avoir effectué la moitié de la
peine. Désormais, les conditions du
délai d’épreuve sont supprimées,
c’est-à-dire que la libération condi
tionnelle est applicable non seule
ment aux peines de prison et de
réclusion, mais encore aux condam
nations aux travaux forcés à temps
ou à perpétuité. Mais il va de soi
que les actes graves ne jouiront
pas de cette faveur.
La demande de libération condi
tionnelle doit être adressée au
garde des Sceaux. Elle peut être
présentée, soit d’office sur l’initia
tive de l’administration péniten-
tiairç, soit sur la requête de l’in
téressé, de sa famille ou de son
avocat. L’intéressé aura à justifier
des conditions normales de vie,
aussi bien en ce qui concerne le
lieu de résidence que les activi
tés professionnelles. Précisons que
la libération conditionnelle n’efface
pas le casier judiciaire comme l’am
nistie.
La dégradation nationale
non amnistiée
La commission a, d’autre part,
atténué les conséquences de la dé
gradation nationale qui ne serait
pas amnistiée. Elle devient une
peine correctionnelle au lieu d’une
peine criminelle.
Georges Verpraet.
(Suite page 7, colonnes 4 et 5.)
BREF CONSEIL DES MINISTRES
M. ROBERT SCHUMAN
rend compte
des entretiens
de Londres
(Lire notre information en p. 7.)
Treize mille francs de baisse
sur le krlo d’or fin
La chute des matières d’or se pré
cipite.
C’est ainsi que sous la pression de
ventes plus importantes encore que ces
derniers jours, le lingot d’or de 1 kilo
se retrouve à 429.000 francs contre
442.000.
Disparition d’un avion
en Colombie
21 personnes étaient à bord
Bogota, 24 mai. — Un avion D.C.-3
de la compagnie colombienne Lansa,
à bord duquel se trouvaient 21 per
sonnes, a disparu entre Popayan et
Ipialès. Il devait arriver à 11 heures
(heure locale), dans cette dernière
ville.
Le pilote a envoyé son dernier mes
sage à 10 h. 37; il signalait alors sa
position au-dessus de Dos Bios, à mi-
chemin entre Popayan et Ipiales.
Le maréchal
WAVELL
est mort
(Lire notre information page 3)
Pourchassé pour ie meurtre d’un agent à Salon-de-Provence
Ytier, le complice de Grlmald!
force un barrage à Berfoire
tue uu gendarme, en blesse un autre
et de nouveau prend la fuite
c
(Suite page 2, colonnes 3 et 4.)
La reine Juliana, accompagnée de
M. Vincent Auriol, écoute attentive
ment les explications du conser
vateur du château de Versailles.
pasteur Vergara, président, du Con
seil presbytéral de l’Eglise réfor
mée de l’Oratoire du Louvre.
Le pasteur Boegner adressa à la
reine quelques pàroles de bienve
nue, tandis que les grandes orgues
et la maîtrise faisaient entendre
le psaume 138.
La reine et sa suite traversèrent
lentement le temple, autrefois cha
pelle des rois de France, où le car
dinal de Richelieu disait sa messe
et où Bossuet prononça ses orai
sons funèbres.
Il fut affecté au culte protestant
par Napoléon 1 er .
Robert Bruyez.
(Suite page 10)
DEMAIN DANS «LE FIGARO»
LE JAPON MAC ARTHUR
une grande enquête
de notre envoyé spécial
en Extrême-Orient
James de COQUET
I. - Week-end à Hiroshima
future cité de la paix universelle
EN COURANT
iik m fÊk
Le Président de la Répuhüaue, la
reine Juliana, Mme Vincent Auriol et le prince Bernhard. A l’Opéra.
La dernière arche
T ANDIS que la circulation dans
la capitale pulvérisait ses re
cords de lenteur, grâce à
l’adroite conjugaison de la Foire
de Paris, des revendications poli
cières et de la visite royale, un
nouveau miracle de rapidité s’ins
crivait à l’actif de cette aviation
commerciale française dont on sou
ligne trop les difficultés et trop
peu les réussites.
Les gens qui ne disposeront pas
d’assez de loisirs pour pousser jus
qu’à Fontainebleau sur les routes
encombrées, auront désormais la
consolation de faire un saut jus
qu’à Milan. C’est l’affaire d’une
heure quarante-cinq minutes avec
bon vent, et, partant au début de
l’après-midi, on est de retour, le
soir, pour l’apéritif.
Le premier voyage-éclair m’a
laissé stupéfait. Le Constellation
d’Air France vous emporte d’un
bond à quelque 6.000 mètres d’al
titude. Dès que l’appareil a pris sa
marche en palier, l’hôtesse com
mence à servir les hors-d’œuvre.
Au fromage, les Alpes apparais
sent, posées sur un coussin de
brume.
Déjà vous survolez les cimes et
M. Perrichon, renversant sa fa
meuse formule (M. Perrichon prend
aujourd’hui l’avion ), constate com
bien la Mer de Glace est petite, vue
d’un confortable quadrimoteur.
Mais la descente s’amorce.
On touche la sol milanais, tan
dis que l’hôtesse se désole :
— Excusez-nous, Mesdames et
Messieurs, de n’avoir pas eu le
temps de vous verser les liqueurs.
Mais les passagers qui le désirent
peuvent rester dans l’appareil, on
leur servira le cognac.
Deux Américains le désiraient,
en effet. Car la nouvelle liaison Pa
ris-Milan a pour objet essentiel de
reporter plus loin en Europe le
terminus de la ligne de New-York.
Elle constitue, en fait, la dernière
arche du pont transatlantique.
L’intérêt n’est pas mince, ni ma
tériellement ni symboliquement,
que cette dernière arche soit fran-
Georges Ravon.
CHRONIQUE
(Correspondance « Figaro »)
Marseille, 24 mai.
'ETAIT, à l’origine, une bande d’écumeurs, de voleurs que celle de
Paul Grimaldi, qui se composait de Marcel Ytier, 26 ans, repris de
justice, condamné aux travaux forcés à perpétuité, évadé de la pri
son d’Auxerre en mars dernier ; de Dominique Liguori, etc. Mais depuis
deux jours, et alors que Grimaldi et Liguori sont sous les verrous, Ytier
est maintenant devenu tueur. Traqué de toutes parts, pensant bien
que d’un moment à l’autre il sera ,
pris, le gangster tire sans hésiter |
sür les représentants de l’ordre.
Pour couvrir sa fuite, l’avant-
dernière nuit, à Salon-de-Provence,
alors qu’il venait de cambrioler
avec Grimaldi et Liguori le garage
Castcllan, Ytier avait fait feu sur
un gardien de la paix qui, lancé
à sa poursuite, s’apprêtait à le re
joindre.
Grièvement blessé, l’agent, M.
Hippolyte Amiel, 30 ans, marié,
père de trois enfants, devait suc
comber quelques heures après.
Et Ytier, pendant l’agonie du gar
dien de la paix, se cachait. On le
crut sur le toit d’un immeuble, puis
on cerna un quartier, des fermes.
Rien n’y fit et le tueur avait réussi
à filer une dizaine de kilomètres
plus loin, à Lambesc (Bouches-du-
Rhône).
Et ce devait être le deuxième
drame. Ce matin, vers 7 h. 30, un
motocycliste allant de Coudoux à
Lambesc aperçut près de Bertoire
un jeune homme qui tentait de se
dissimuler derrière un bouquet
d’arbres. Il continua sa route et
alerta la gendarmerie.
"PRIME
de résidence
aux cheminots”
propose la S. N.C. F.
Mais la décision relève
du Gouvernement
N OUS avons indiqué hier que
le gouvernement venait de
transmettre au Conseil
d’Etat les conclusions de la com
mission Touté, tendant à la réor
ganisation générale de la S.N.C.F.
Cette nouvelle n’a pas satisfait
les cheminots, et les syndicats en
visagent d’organiser des mouve
ments de protestation.
Le gouvernement va-t-il s’obsti
ner dans son attitude et laisser la
tension s’accroître ?
Le Conseil d’administration de
la S.N.C.F. s’est réuni hier matin
pour examiner la situation.
Nous croyons savoir qu’il a été
unanime pour confirmer de nou
veau son désir de voir parachever,
dans le délai le plus rapproché,
l’harmonisation du pouvoir d’a
chat des cheminots et des salariés
des autres entreprises industrielles
du secteur public ou privé, notam
ment par un aménagement du ré
gime des suppléments résidentiels.
Il s’agit d’une prime payable à la
fin du mois de juin et dont le mon
tant n’est pas encore déterminé.
Bertrand Philippon.
(Suite page 7, colonne 6.)
Les cbeminois vont-ils
pression sur ie gouvernement
en « appliquant le règle
ment » ?
Le comité d’entente des cheminots
C.F.T.C.-F.O.-Cadres avait, mardi, dé
cidé de consulter les syndicats de base
sur le conflit qui l’oppose au gouver
nement. Il a fait connaître, hier, les
termes de cette consultation.
La circulaire envoyée par les fédé
rations non communistes demande aux
travailleurs de dire « s’ils sont déci
dés à appliquer le règlement avec
zèle ».
Les choses sont telles dans notre
bon pays que le douanier, le facteur,
l’agent dé police ou le cheminot qui
respecte le règlement et ses innombra
bles articles, provoque aussitôt le dé
sordre.
UN REQUISITOIRE
CONTRE LE CINÉMA
L
par Pierre GAXOTTE
'EDITEUR de M. Jules Romains publie une revue sans périodicité.
Les Cahiers des Hommes de bonne volonté, dont chaque fasci
cule s’ordonne autour d’un thème central emprunté au célèbre
roman-fleuve. Le-dernier paru est consacré au crime et il contient,
entre autres études, un article de trois pages, signé A. L., qui est un
réquisitoire en forme contre le cinéma. Il s’intitule Cinéma et criminalité
enfantine. Contre son accusé, M. A. L. articule deux griefs principaux.
Primo, l’enfant est imitateur, d’abord par jeu, ensuite sans s’en
rendre compte, dans la vie réelle. Ses premiers actes délictueux sont
presque toujours le prolongement d’un jeu. Il « passe, toujours jouant,
du sabre de bois au revolver à bouchon, puis à la mitraillette bien imitée.
Une vraie mitraillette tombe entre ses mains, la partie continue. » Or le
cinéma est aujourd’hui, beaucoup plus que la lecture, le grand fournis
seur de héros et d’aventures. Son action est profonde, rapide et directe
parce qu’il montre, avec toutes les apparences de l’authenticité, les péripé
ties de l’action, au lieu de les raconter comme le roman. Pour se
convaincre que le meurtre joue un rôle capital au cinéma, il suffit de
regarder les affiches illustrées à la porte des salles : combien de mitrail
lettes et de pistolets braqués dans la direction du passant ! M. A. L., qui
aime les précisions, cite ce dénombrement. « En 1936, sur 400 films
projetés en France, on relevait 310 exemples de meurtre, 104 de vol à
main armée, 74 délits de chantage, 43 incendies volontaires, 14 délits
d’escroquerie, 642 de filouterie, 182 de faux témoignage, 84 détour
nements de mineur, 192 cas d’adultère féminin, 213 d’adultère mascu
lin. » Soit 1.858 crimes ou délits, une moyenne de quatre ou cinq par
bande. Et M. A. L. de conclure : * La fatale mécanique de l’imitation
entre en action. » Le passage du jeu au réel s’effectue chez le petit nom
bre des individus mal défendus, soit par manque de discipline intérieure
ou familiale, soit par faiblesse de caractère, détraquement dé la sensibilité
ou dispositions vicieuses.
Second grief. Le cinéma donne de la vie une représentation trop
souvent absurde. Les héros y vivent de l’air du temps. L’illustre ténor
est-il malade, il est remplacé au pied levé par le marchand de saucisses,
dont la belle voix, entendue au passage, a bouleversé la commanditaire
du théâtre. Du jour au lendemain, sans la moindre préparation, le voilà
reconnu vedette internationale. Jamais au cinéma on ne soupçonne que la
réussite est le fruit d’un travail opiniâtre accompagné de nombreux
déboires. Ce monde truqué enchante les jeunes. Quand ils découvrent
le monde réel, ils le refusent. D’où le grand nombre d’adolescents détra
qués qui ne peuvent vivre sans voiture, sans bar, sans alcool, sans jeu de
hasard et qui finissent par tuer pour se procurer ce qui leur manque.
Tel est le réquisitoire.
Quand on habite un quartier tranquille où les rues sont larges et peu
fréquentées, il est assez agréable de réfléchir en marchant et sans trop
regarder autour de soi. Je réfléchissais donc aux arguments de M. A. L.,
j’en reconnaissais le fort, j’en cherchais le faible en me remémorant les
films à succès qui ne rentrent dans aucune des catégories incriminées,
quand je faillis buter dans un groupe de galopins assemblés autour d’un
petit bonhomme décidé, qui semblait être le chef. Je ralentis le pas et je
prêtai l’oreille. On préparait un jeu compliqué, à nombreux personnages.
Le chef distribuait les emplois. J’entendis la fin de sa harangue. « Toi,
disait-il, tu es le prisonnier et c’est' moi qui te torture. » Il y eut des
protestations. Les petits rôles trouvaient que l’imprésario s’était trop bien
servi.
Cette petite scène m’avait fourni une conclusion provisoire. Il n’est
guère possible d’isoler le cinéma d’un certain état social. S’il y a malaise
de la jeunesse et si le film égare certains, au lieu de rester simplement
du « cinéma », n’est-ce pas parce que bien des causes ont créé ce malaise?
Au premier rang de celles-ci. ne faut-il pas inscrire le trouble jeté dans
les consciences par des gouvernements et par une justice qui, comme des
boussoles affolées, désignent tour à tour le bien pour le mal, le mal pour
le bien? le permis pour le défendu, les traîtres pour des héros, les héros
pour des traîtres, sans se préoccuper de savoir où le
désormais son devoir ?
citoyen placera
Pierre GAXOTTE.
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jq)E VERSAILLES A L’CMPÉRA
'affectueuse ovation
du peuple parisien
suivi le couple royal
Aujourd'hui, la reine Juliana
le prince Bernhard se rendront, en vedette
à l'Hôtel de Ville
, c j e { ^encombrait, hier
J «afin, de nuages mena
ient s qui faisaient fron-
E sourcil aux responsa-
J du protocole.
Irrrsr allait-elle gâcher
1 traditionnelle visite a
Tilles qui constitue, com-
ÿipromenade sur la Seine,
jLffs moments les plus goû-
n0S hôtes illustres ?
L le soleil finit par l’em-
tr et la grâce de la cité
Lux put s'épanouir sans
Lile... et sans para-
Jei, Cette journée devait,
Kpius, apporter à la reine
T a et au prince Bern-
m ieux que les acclama-
d’une foule exaltée par
L m pe$ militaires. Ils se
g, à coup sur , sentis ^ chez
1> dans cette ville, au mi-
Ide ce peuple qui les
adoptés. Et la char-
» timidité de la souve-
| a dû y trouver un grand
Entent.
des Parisiens souhai
tons doute que la garde
lu! et les motocyclistes
leicorie ne fussent pas là
pour refréner un élan de cor-
ditlilé ans détour. On peut
^HiWiarfîir à penser que
fi reine le souhaitait elle aussi.
Du moins a-t-elle pu se
persuader que cet impression-
ut sercice d’ordre n’ambi-
mnait que de la protéger
titre les excès d’une sym-
khie trop enthousiaste.
C ’EST par un geste de pieux recueillement que la reine Juliana de
Hollande a inauguré la seconde journée de son voyage à Paris :
accompagnée du prince Bernhard, la souveraine, à 10 h. 30, est allée
fleurir, place de l’Etoile, la tombe du Soldat Inconnu.
Longtemps avant l’heure officielle, la foule s’était immobilisée sur
les terre-pleins et plus particuliè
rement au coin de l’avenue des
Champs-Elysées, là où deux écha
faudages avaient été dressés, que
décoraient, outre des pavillons des
provinces françaises, une multitu
de de flammes aux couleurs hollan
daises et françaises. On remarquait
dans les rangs du public de nom
breux rubans orange, tant aux bou
tonnières qu’aux corsages.
Les honneurs étaient rendus par
un escadron à pied de la garde ré
publicaine avec fanfare et étendard.
A sa descente de voiture, la sou
veraine, qu’accompagnaient M. Re
né Pleven, ministre de la Défense
nationale, et le général de Lattre
de Tassigny, et qui, pour cette belle
matinée ensoleillée avait choisi une
robe bleu pastel cloutée de losan
ges argentés et un chapeau de
paille blanche, fut accueillie par les
généraux Koenig, président du Co
mité de la Flamme, et Chouteau,
gouverneur militaire de Paris.
Après la sonnerie « Aux Champs »,
la musique de la garde exécuta
le « Wilhelmus van Nassauwen »,
chant national d’une émouvante am
pleur, composé pour Guillaume
d’Orange dont il porte le nom,
puis la
procha de la dalle et avec l’aide de
son mari — le prince Bernhard
avait revêtu la tenue de campagne
de général de l’armée de l’air hol
landaise— coucha sur la dalle une
énorme couronne de roses cramoi
sies, d’œillets blancs et de lis, cra
vatée d’un large ruban aux cou
leurs de la Hollande.
Puis, après que furent montées
sous la voûte les notes poignantes
de la sonnerie « Aux Morts », ce
fut la minute de silence. Guidée par -
IRISE DE CONTACT
par Raymond ARON
U moment où les ministres
des Affaires étrangères,
représentant les pays du
[Pacte de l’Atlantique, se
dent à Londres, deux
aires internationaux, M.
Lie, secrétaire général des
Unies, et M. Myrdal, se-
ie général de la Commission
ique pour l’Europe, fai-
|le voyage de Moscou.
et l’autre sont adversaires
iés de « la division du
en deux blocs » (comme
stres le sont dans leurs
p dominicaux). Au temps
(occupait en Suède des fonc-
louvernementales, M. Myr-
signé un accord écono
mique avec l’Union soviétique,
qui ne fut d’ailleurs appliqué que
pour une faible part. Socialiste,
il incline à voir dans là tension
actuelle entre Est et Ouest un ma
lentendu déplorable qui gêne les
échanges commerciaux profitables
aux deux parties et susceptibles
d’atténuer le conflit politique.
Quant à M. Trygve Lie, en de
hors du désir de paix qui lui est
commun avec tous les hommes de
bonne volonté, il a un intérêt pro
fessionnel, pour ainsi dire, à met
tre fin à la crise qui paralyse l’or
ganisation internationale depuis
que les représentants soviétiques
refusent de siéger à côté des re
présentants de la Chine nationa
liste.
DIALOGUE POLITIQUE
i/iceî ■
13 c
2 0 C
RIO"-*,
T.
B.?2
.1*1
a opposé les tentatives de
P , ces deux missionnaires
".préparatifs de guerre » des *
| es réunis à Londres. Une *
Jtithèse est proprement ri-
■ Le renforcement du camp
B tal > _ s ’il dépassait la phase
BjMés, contribuerait à la
V ®°ins autant que des né-
JP ns , av ec le Kremlin, tant
H? stériles. Il n’y a pas de
fiction entre l’effort pour
K r 1 alliance atlantique et
T Se éventuelle du dialogue
l Scou - Toute la question es'
11 oe que l’on peut en at
[Négociations porteraient,
Pttediat, sur la représen
te à l’O.N.U. On con-
i en . e Tet, des solutions,
, “Noms subtiles, qui pér
ir. d’accueillir la Chine
r te . à l’O.N.U., sans que
J^aissance de Mao Tse
L\ T imposée P° ur autant
L' Unis - Un jour ou l’au-
l
na'; f ait établi à Pékin
Nég a i PC l U f. tous le gouverne-
lio , lon sortira de l’im-
^it ré 4 ’ Les > . fait s ne pa-
Ndcôtér,;^ d’impatience ni
J e 1 autre. La Grande-
NiIon A/r econn u de jure, sans
f nv ersati 0 vr 0 ,. Tse Toung : les
t, C ° te «bout- lp i° ma iiùues n’ont
H se Pa 1 a aucun résultat.
|jétiq U! . ® comme si l’Union
^ des avantages
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■ Mle « le monde occi-
1 "^gve t •
Bs ce tt' e \ dit -° n « n ’ a P as
^■s° n( j a démarche sans
s , P. rea lable. Mos-
îft A dme t aite renouer le
hy Poth ns qu ’ n en soit
H. ypotheses sont à en-
! accor d limité à la
question chinoise ou un accord
plus général.
Dans le premier cas, d’ici quel
ques semaines ou quelques mois,
les divers comités de l’O.N.U. re
commenceraient à fonctionner.
Les fonctionnaires internationaux
y verraient un progrès considé
rable. Les observateurs détachés
se borneront à dire que mieux
vaut conserver un lieu de ren
contres (voire de luttes verbales)
entre les deux mondes. Pour l’es
sentiel, rien ne sera changé.
L’O.N.U. était fondée sur le prin
cipe d’une entente entre les
grands. Elle ne saurait ni se pas
ser de cette entente ni la faire
surgir par l’action miraculeuse
d’une bureaucratie.
La deuxième hypothèse ouvri
rait d’autres perspectives. Mais
sur quoi porterait le fameux « rè
glement général » ? L’Union so
viétique, qui, dans l’Asie du Sud-
Est, ne rencontre pour ainsi dire
aucune résistance organisée, ne va
pas sacrifier cette occasion ines
pérée. En Europe, le traité au
trichien demeure inachevé et les
diplomates soviétiques ont, pen
dant des mois, bloqué les négocia
tions sur une clause dérisoire (le
remboursement des vivres four
nis par l’Union soviétique au dé
but de l’occupation, clause dite
des pois cassés). Après avoir ob
tenu les concessions les plus lar
ges des puissances occidentales
(compagnies de navigation, pé
trole, etc.), le Kremlin veut se
faire payer encore un prix sup
plémentaire ou bien, tout simple
ment, veut maintenir l’occupa
tion et conserver la gestion des
biens dits allemands, qui com
prennent nombre des entreprises
les plus importantes du pays.
Raymond ARON.
(Suite page 6, colonnes 6 et 7.)
le général Koenig, la reine alla si
gner le Livre d’Or du Comité de
la Flamme et, repassant devant sa
garde d’honneur, elle regagna la
somptueuse voiture découverte qui
allait la conduire rue de Rivoli,
jusqu’à l’église réformée de l’Ora
toire.
La visite de la Reine Juliana
à l'Eglise réformée
de l'Oratoire
Là, accompagnée du prince Ber
nhard elle fut reçue à la grande
porte de l’Oratoire par le pasteur
Boegner, président de la Fédéra
tion protestante de France, ~ et le
refuse
de participer
à la construction
des hôpitaux
Le Parlement doit définir
à qui incombe le finance
ment du plan hospitalier.
(Lire notre information en p. 7.)
SOIXANTE PENICHES
BLOQUEES SUR L'ELBE
Une protestation
du commandant britannique
de Berlin
auprès du général Kotikov
Berlin, 24 mai (A.F.P.). — Le géné
ral Bourne, commandant britannique à
Berlin, a envoyé au général Kotikov,
commandant soviétique, une protesta
tion contre les restrictions imposées
par les autorités soviétiques à la na
vigation fluviale intërzonale.
Le commandant britannique a souli
gné que plus de soixante péniches
étaient retenues à Wittenberg, sur
l’Elbe, à la frontière de la zone
soviétique et dé la zone britan
nique, certaines d’entre elles de
puis plus de quinze jours. Le général
a demandé que ces péniches puissent
poursuivre leur route sans délai.
L’AMNISTIE DEVANT LA COMMISSION DE LA JUSTICE
La libération conditionnelle
pourrait être accordée
aux détenus politiques...
L
...quelles que soient la nature
et la durée de leur peine
A commission de la Justice à l’Assemblée a adopté, hier, l’ensemble
du rapport présenté par M, Joannès Charpin (M.R.P.), par 21 voix
contre 13 (communistes). Les socialistes se sont abstenus. MM.
Badié, de Moro-Giafferri et Viollette n’ont pas pris part au vote.
Nous avons déjà analysé, le 12 mai dernier, les huit premiers
articles du projet et nous avons alors tiré la conclusion que « l’amnistie
ne libérerait qu’un nombre insignifiant de prisonniers politiques ».
Fort heureusement, au cours de sa séance d’hier, sur la proposition
de M. Charpin, la commission a
ajouté au projet de M. René Mayer
une disposition très importante qui
vise ni plus ni moins à la libération
anticipée. Autrement dit, la libéra
tion conditionnelle pourra être ac
cordée, quelles que soient la nature
et la durée de la peine qui reste à
accomplir.
Jusqu’ici, certains détenus ^ pou
vaient en bénéficier sous réserve
d’avoir effectué la moitié de la
peine. Désormais, les conditions du
délai d’épreuve sont supprimées,
c’est-à-dire que la libération condi
tionnelle est applicable non seule
ment aux peines de prison et de
réclusion, mais encore aux condam
nations aux travaux forcés à temps
ou à perpétuité. Mais il va de soi
que les actes graves ne jouiront
pas de cette faveur.
La demande de libération condi
tionnelle doit être adressée au
garde des Sceaux. Elle peut être
présentée, soit d’office sur l’initia
tive de l’administration péniten-
tiairç, soit sur la requête de l’in
téressé, de sa famille ou de son
avocat. L’intéressé aura à justifier
des conditions normales de vie,
aussi bien en ce qui concerne le
lieu de résidence que les activi
tés professionnelles. Précisons que
la libération conditionnelle n’efface
pas le casier judiciaire comme l’am
nistie.
La dégradation nationale
non amnistiée
La commission a, d’autre part,
atténué les conséquences de la dé
gradation nationale qui ne serait
pas amnistiée. Elle devient une
peine correctionnelle au lieu d’une
peine criminelle.
Georges Verpraet.
(Suite page 7, colonnes 4 et 5.)
BREF CONSEIL DES MINISTRES
M. ROBERT SCHUMAN
rend compte
des entretiens
de Londres
(Lire notre information en p. 7.)
Treize mille francs de baisse
sur le krlo d’or fin
La chute des matières d’or se pré
cipite.
C’est ainsi que sous la pression de
ventes plus importantes encore que ces
derniers jours, le lingot d’or de 1 kilo
se retrouve à 429.000 francs contre
442.000.
Disparition d’un avion
en Colombie
21 personnes étaient à bord
Bogota, 24 mai. — Un avion D.C.-3
de la compagnie colombienne Lansa,
à bord duquel se trouvaient 21 per
sonnes, a disparu entre Popayan et
Ipialès. Il devait arriver à 11 heures
(heure locale), dans cette dernière
ville.
Le pilote a envoyé son dernier mes
sage à 10 h. 37; il signalait alors sa
position au-dessus de Dos Bios, à mi-
chemin entre Popayan et Ipiales.
Le maréchal
WAVELL
est mort
(Lire notre information page 3)
Pourchassé pour ie meurtre d’un agent à Salon-de-Provence
Ytier, le complice de Grlmald!
force un barrage à Berfoire
tue uu gendarme, en blesse un autre
et de nouveau prend la fuite
c
(Suite page 2, colonnes 3 et 4.)
La reine Juliana, accompagnée de
M. Vincent Auriol, écoute attentive
ment les explications du conser
vateur du château de Versailles.
pasteur Vergara, président, du Con
seil presbytéral de l’Eglise réfor
mée de l’Oratoire du Louvre.
Le pasteur Boegner adressa à la
reine quelques pàroles de bienve
nue, tandis que les grandes orgues
et la maîtrise faisaient entendre
le psaume 138.
La reine et sa suite traversèrent
lentement le temple, autrefois cha
pelle des rois de France, où le car
dinal de Richelieu disait sa messe
et où Bossuet prononça ses orai
sons funèbres.
Il fut affecté au culte protestant
par Napoléon 1 er .
Robert Bruyez.
(Suite page 10)
DEMAIN DANS «LE FIGARO»
LE JAPON MAC ARTHUR
une grande enquête
de notre envoyé spécial
en Extrême-Orient
James de COQUET
I. - Week-end à Hiroshima
future cité de la paix universelle
EN COURANT
iik m fÊk
Le Président de la Répuhüaue, la
reine Juliana, Mme Vincent Auriol et le prince Bernhard. A l’Opéra.
La dernière arche
T ANDIS que la circulation dans
la capitale pulvérisait ses re
cords de lenteur, grâce à
l’adroite conjugaison de la Foire
de Paris, des revendications poli
cières et de la visite royale, un
nouveau miracle de rapidité s’ins
crivait à l’actif de cette aviation
commerciale française dont on sou
ligne trop les difficultés et trop
peu les réussites.
Les gens qui ne disposeront pas
d’assez de loisirs pour pousser jus
qu’à Fontainebleau sur les routes
encombrées, auront désormais la
consolation de faire un saut jus
qu’à Milan. C’est l’affaire d’une
heure quarante-cinq minutes avec
bon vent, et, partant au début de
l’après-midi, on est de retour, le
soir, pour l’apéritif.
Le premier voyage-éclair m’a
laissé stupéfait. Le Constellation
d’Air France vous emporte d’un
bond à quelque 6.000 mètres d’al
titude. Dès que l’appareil a pris sa
marche en palier, l’hôtesse com
mence à servir les hors-d’œuvre.
Au fromage, les Alpes apparais
sent, posées sur un coussin de
brume.
Déjà vous survolez les cimes et
M. Perrichon, renversant sa fa
meuse formule (M. Perrichon prend
aujourd’hui l’avion ), constate com
bien la Mer de Glace est petite, vue
d’un confortable quadrimoteur.
Mais la descente s’amorce.
On touche la sol milanais, tan
dis que l’hôtesse se désole :
— Excusez-nous, Mesdames et
Messieurs, de n’avoir pas eu le
temps de vous verser les liqueurs.
Mais les passagers qui le désirent
peuvent rester dans l’appareil, on
leur servira le cognac.
Deux Américains le désiraient,
en effet. Car la nouvelle liaison Pa
ris-Milan a pour objet essentiel de
reporter plus loin en Europe le
terminus de la ligne de New-York.
Elle constitue, en fait, la dernière
arche du pont transatlantique.
L’intérêt n’est pas mince, ni ma
tériellement ni symboliquement,
que cette dernière arche soit fran-
Georges Ravon.
CHRONIQUE
(Correspondance « Figaro »)
Marseille, 24 mai.
'ETAIT, à l’origine, une bande d’écumeurs, de voleurs que celle de
Paul Grimaldi, qui se composait de Marcel Ytier, 26 ans, repris de
justice, condamné aux travaux forcés à perpétuité, évadé de la pri
son d’Auxerre en mars dernier ; de Dominique Liguori, etc. Mais depuis
deux jours, et alors que Grimaldi et Liguori sont sous les verrous, Ytier
est maintenant devenu tueur. Traqué de toutes parts, pensant bien
que d’un moment à l’autre il sera ,
pris, le gangster tire sans hésiter |
sür les représentants de l’ordre.
Pour couvrir sa fuite, l’avant-
dernière nuit, à Salon-de-Provence,
alors qu’il venait de cambrioler
avec Grimaldi et Liguori le garage
Castcllan, Ytier avait fait feu sur
un gardien de la paix qui, lancé
à sa poursuite, s’apprêtait à le re
joindre.
Grièvement blessé, l’agent, M.
Hippolyte Amiel, 30 ans, marié,
père de trois enfants, devait suc
comber quelques heures après.
Et Ytier, pendant l’agonie du gar
dien de la paix, se cachait. On le
crut sur le toit d’un immeuble, puis
on cerna un quartier, des fermes.
Rien n’y fit et le tueur avait réussi
à filer une dizaine de kilomètres
plus loin, à Lambesc (Bouches-du-
Rhône).
Et ce devait être le deuxième
drame. Ce matin, vers 7 h. 30, un
motocycliste allant de Coudoux à
Lambesc aperçut près de Bertoire
un jeune homme qui tentait de se
dissimuler derrière un bouquet
d’arbres. Il continua sa route et
alerta la gendarmerie.
"PRIME
de résidence
aux cheminots”
propose la S. N.C. F.
Mais la décision relève
du Gouvernement
N OUS avons indiqué hier que
le gouvernement venait de
transmettre au Conseil
d’Etat les conclusions de la com
mission Touté, tendant à la réor
ganisation générale de la S.N.C.F.
Cette nouvelle n’a pas satisfait
les cheminots, et les syndicats en
visagent d’organiser des mouve
ments de protestation.
Le gouvernement va-t-il s’obsti
ner dans son attitude et laisser la
tension s’accroître ?
Le Conseil d’administration de
la S.N.C.F. s’est réuni hier matin
pour examiner la situation.
Nous croyons savoir qu’il a été
unanime pour confirmer de nou
veau son désir de voir parachever,
dans le délai le plus rapproché,
l’harmonisation du pouvoir d’a
chat des cheminots et des salariés
des autres entreprises industrielles
du secteur public ou privé, notam
ment par un aménagement du ré
gime des suppléments résidentiels.
Il s’agit d’une prime payable à la
fin du mois de juin et dont le mon
tant n’est pas encore déterminé.
Bertrand Philippon.
(Suite page 7, colonne 6.)
Les cbeminois vont-ils
pression sur ie gouvernement
en « appliquant le règle
ment » ?
Le comité d’entente des cheminots
C.F.T.C.-F.O.-Cadres avait, mardi, dé
cidé de consulter les syndicats de base
sur le conflit qui l’oppose au gouver
nement. Il a fait connaître, hier, les
termes de cette consultation.
La circulaire envoyée par les fédé
rations non communistes demande aux
travailleurs de dire « s’ils sont déci
dés à appliquer le règlement avec
zèle ».
Les choses sont telles dans notre
bon pays que le douanier, le facteur,
l’agent dé police ou le cheminot qui
respecte le règlement et ses innombra
bles articles, provoque aussitôt le dé
sordre.
UN REQUISITOIRE
CONTRE LE CINÉMA
L
par Pierre GAXOTTE
'EDITEUR de M. Jules Romains publie une revue sans périodicité.
Les Cahiers des Hommes de bonne volonté, dont chaque fasci
cule s’ordonne autour d’un thème central emprunté au célèbre
roman-fleuve. Le-dernier paru est consacré au crime et il contient,
entre autres études, un article de trois pages, signé A. L., qui est un
réquisitoire en forme contre le cinéma. Il s’intitule Cinéma et criminalité
enfantine. Contre son accusé, M. A. L. articule deux griefs principaux.
Primo, l’enfant est imitateur, d’abord par jeu, ensuite sans s’en
rendre compte, dans la vie réelle. Ses premiers actes délictueux sont
presque toujours le prolongement d’un jeu. Il « passe, toujours jouant,
du sabre de bois au revolver à bouchon, puis à la mitraillette bien imitée.
Une vraie mitraillette tombe entre ses mains, la partie continue. » Or le
cinéma est aujourd’hui, beaucoup plus que la lecture, le grand fournis
seur de héros et d’aventures. Son action est profonde, rapide et directe
parce qu’il montre, avec toutes les apparences de l’authenticité, les péripé
ties de l’action, au lieu de les raconter comme le roman. Pour se
convaincre que le meurtre joue un rôle capital au cinéma, il suffit de
regarder les affiches illustrées à la porte des salles : combien de mitrail
lettes et de pistolets braqués dans la direction du passant ! M. A. L., qui
aime les précisions, cite ce dénombrement. « En 1936, sur 400 films
projetés en France, on relevait 310 exemples de meurtre, 104 de vol à
main armée, 74 délits de chantage, 43 incendies volontaires, 14 délits
d’escroquerie, 642 de filouterie, 182 de faux témoignage, 84 détour
nements de mineur, 192 cas d’adultère féminin, 213 d’adultère mascu
lin. » Soit 1.858 crimes ou délits, une moyenne de quatre ou cinq par
bande. Et M. A. L. de conclure : * La fatale mécanique de l’imitation
entre en action. » Le passage du jeu au réel s’effectue chez le petit nom
bre des individus mal défendus, soit par manque de discipline intérieure
ou familiale, soit par faiblesse de caractère, détraquement dé la sensibilité
ou dispositions vicieuses.
Second grief. Le cinéma donne de la vie une représentation trop
souvent absurde. Les héros y vivent de l’air du temps. L’illustre ténor
est-il malade, il est remplacé au pied levé par le marchand de saucisses,
dont la belle voix, entendue au passage, a bouleversé la commanditaire
du théâtre. Du jour au lendemain, sans la moindre préparation, le voilà
reconnu vedette internationale. Jamais au cinéma on ne soupçonne que la
réussite est le fruit d’un travail opiniâtre accompagné de nombreux
déboires. Ce monde truqué enchante les jeunes. Quand ils découvrent
le monde réel, ils le refusent. D’où le grand nombre d’adolescents détra
qués qui ne peuvent vivre sans voiture, sans bar, sans alcool, sans jeu de
hasard et qui finissent par tuer pour se procurer ce qui leur manque.
Tel est le réquisitoire.
Quand on habite un quartier tranquille où les rues sont larges et peu
fréquentées, il est assez agréable de réfléchir en marchant et sans trop
regarder autour de soi. Je réfléchissais donc aux arguments de M. A. L.,
j’en reconnaissais le fort, j’en cherchais le faible en me remémorant les
films à succès qui ne rentrent dans aucune des catégories incriminées,
quand je faillis buter dans un groupe de galopins assemblés autour d’un
petit bonhomme décidé, qui semblait être le chef. Je ralentis le pas et je
prêtai l’oreille. On préparait un jeu compliqué, à nombreux personnages.
Le chef distribuait les emplois. J’entendis la fin de sa harangue. « Toi,
disait-il, tu es le prisonnier et c’est' moi qui te torture. » Il y eut des
protestations. Les petits rôles trouvaient que l’imprésario s’était trop bien
servi.
Cette petite scène m’avait fourni une conclusion provisoire. Il n’est
guère possible d’isoler le cinéma d’un certain état social. S’il y a malaise
de la jeunesse et si le film égare certains, au lieu de rester simplement
du « cinéma », n’est-ce pas parce que bien des causes ont créé ce malaise?
Au premier rang de celles-ci. ne faut-il pas inscrire le trouble jeté dans
les consciences par des gouvernements et par une justice qui, comme des
boussoles affolées, désignent tour à tour le bien pour le mal, le mal pour
le bien? le permis pour le défendu, les traîtres pour des héros, les héros
pour des traîtres, sans se préoccuper de savoir où le
désormais son devoir ?
citoyen placera
Pierre GAXOTTE.
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