Titre : Le Combat social : organe officiel de l'agglomération socialiste de Nîmes ["puis" organe hebdomadaire de la Fédération socialiste du Gard et des groupes socialistes de l'Hérault, de la Lozère, de l'Ardèche, des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse "puis" organe hebdomadaire socialiste SFIO...]
Auteur : Fédération socialiste du Gard. Auteur du texte
Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Nîmes)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Nîmes)
Date d'édition : 1934-11-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327446129
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 novembre 1934 17 novembre 1934
Description : 1934/11/17 (A35). 1934/11/17 (A35).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG30 Collection numérique : BIPFPIG30
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51052537x
Source : Bibliothèque Carré d'art / Nîmes, 37868
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
1
m
99
TRENTE-CINQUIEME ANNEEE
LE NUMERO: TRENTE CENTIMES
SAMEDI 17 NOVEMBRE 1934.
Organe iLeLdemaJaire Mcftaliate S. F.I.O. placé sous le contrôle Jet réJérati
ORS
Adresser toul ce qui concerne la Rédaction et l'Administration
au « COMBAT SOCIAL », 39, rue Emile-Jamais — NIMES
SERVICE PARISIENS et PUBLICITE Extra régionale
, Rue SL-Augustin - PARIS (2*) - Richelieu f,9.00 - Trois ligues groupées
REDACTEUR EN CHEF
Louis BIEAU
Secrétaire de la Fédération Socialiste du Gard
ABONNEMENTS
UN AN . .
SIX MOIS
i 5 francs
8 francs
Quelques aspects de la Politique ...
internationale
Nationale
Connue des ciecnoiis partielles ré-
cem.es ie laissaient prévoir, îa cou-
yaaiauoii eiectoraie ,en Angleterre,
s est trauuite par une importante vie-
loue au Lunour Jparty, une défaite
e.ouiiiiant a la déroute des conserva-
Leurs, un écrasement sans espoir de
retour ues libéraux.
une dissolution du Parlement au
cours de i'aimee procnaine, suivie ue
nouvelles élections, ie retour au pou-
voir des Travaillistes sèmnlent de-
voir être la conséquence logique d'un
tel événement.
Ainsi donc, le Labour-Party, que
certains intéresses feignaient ue croi-
re disquaiitié après son dernier pas-
sage a la direction des affaires et la
trahison de Mac-Donald, retrouve la
laveur des masses.
La presse bien pensante de notre
pays, quelque peu genée par le succès
ne nos amis d'outre-Manche, a essajé
île persuader ses lecteurs que tes Tra-
vaiinstes ne sont pas des socialistes.
Malice cousue de iil blanc, nul n'igno-
rant que le programme du Labour-
Party comporte la nationalisation des
usines, des transports, des banques.
La vérité — et toutes les arguties
des plumitifs conservateurs ou radi-
eaux à la Paul Baslid ne pourront
rien contre elle — c'est que la gran-
de majorité, des électeurs britanni-
ques en a assez de la politique rétro-
grade du Gouvernement d'Union Na-
i ionale Baldwin-Maç Donald, politi-
que qui ne résoud rien et qui man-
que d'audace.
L'Angleterre souffre encore du ma-
rasme des affaires. Par leur dernier
vole, les masses populaires ont ma-
ni testé clairement leur intention d a-
voir à la tête du pays des hommes
décidés enfin à combattre la crise,
et à prendre des mesures susceptibles
d'en atténuer les rigueurs.
Même volonté aux Etats-Unis. La
majeure partie des suffrages est al-
lée, non pas à proprement parler, au
parti démocrate — la tourmente éeo-
nomiqué dans laquelle se débat depuis
plusieurs années la grande répubii-
que américaine a en effet tait per-
tire aux, étiquettes politiques beau-
coup de leur valeur — mais à une
personnalité, celle du Président Roo-
sevelt et surtout à la politique qu'il
poursuit;
Cette politique n'a peut-être pas
donné des résultats mirobolants, mais
elle est parvenue, sans conteste au-
cun, à empêcher l'aggravation de la
crise et à résorber partiellement le
chômage.
Les électeurs américain^ put, ayant
tout, à manifester leur reconnaissan-
ce à un homme qui n'est pas resté
inactif' devant la catastrophe et qui
s'est efforcé, avec beaucoup de bonne
volonté, de corriger les méfaits du
système économique actuel.
' Ses efforts, dans cette voie, pnt-
ils été suffisants ? Il ne le semble pus
pt tout porte à croire que l'empirique
qq'est Je Président Rp,p,seyejt sera
p'ontraint, sous la pression des événe-
ments et sur l'insistance d'honnnes
politiques avances, de franphir pn
pas plus important dans la direction
des réformes sociales, sous peine de
dlcevoir l'enthousiasme qu'il a dér.
chaîné.
Nous n'apportons ni critique systé-,
inafique,- ni adhésion ineqn^idérée à
l'Expérience Rooseyejt.
Nous en sqivons loqtefois ayeç ip-
térêt les péripéties et reconnaissons
que cette expérience ne manque ni
d'audace, ni d'allure. Popr le reste,
attendons.
Mais Je capitalisme étranger s'en
inquiète et la voit d'un fort mauvais
œil.
C'est ainsi que la Journée Indus-
trielle souligne qu'au cours du der-
nier trimestre les bénéfices des 165
principales compagnies industrielles
américaines sont en diminution de
25,5 p. cent sur ceux du trimestre cor-
Voici donc éloigne du pouvoir ic
vieux lilcgaioiilaiie ciilclc qui y sevis-
sait ueputs iieui mois. Un la lenuu a
jl oui ijlcaeunie et uux travaux peu
minus, mais grassement payés au
e.uiisen u'Auiiiiiiistfaiioii nu uanai ue
buez.
u, Historien de notre époque s'éton-
nera sans uoute qu'un politicien aussi
meuiocre au pu, penuunt neuf mois,
trouver quelque crédit auprès de la
majorité des représentants du peuple
et auprès d'une partie de l'opinion
publique de ce pays. Ni talent, ni
conscience. Aucun sens de la graviiè
ne l'heure où la coalition de la peur
l'avait tiré d'une retraite dans taquet-
te i oisiveté et les regrets des tastes
passes avaient lait naître en lui la
moins légitime des ambitions. Aucu-
ne intelligence des causes profondes
(lu malaise politique où le pays at-
teint par la crise se débat et cherche
sa voie. Rien de plus que la boursou-
llure d'une vanité prétentieuse et que
la hargneuse obstination à poursuivre
de médiocres desseins.
Sa chute a été la suite d'un sur-
saut de pudeur des républicains du
parti radical. Après son refus de chan-
ger quoi que ce soit à ses projets sur
la procédure de dissolution de la
Chambre, après ce dernier discours
radiodiffusé où s'étalait avec tant de
cynisme la volonté de restaurer en
rràhce un régime de pouvoir person-
nel, après le dépôt d'un projet de trois
douzièmes provisoires dont le vote eût
permis au Gouvernement de se pas-
ser pendant cinq mois du contrôle
parlementaire, les radicaux enfin ont
vu clair. Ils ont enfin compris de
quel attentat conlre les libertés publi-
ques et les conquêtes de la démocra-
tie on voulait les faire complices. Ils
ont enfin entendu les mises en garde
que les socialistes, depuis, les événe-
ments de Février, ne cessaient d'à-
dresser à tous les démocrates et à
tous les vrais républicains.
Aussi peut-on dire sans redouter
un démenti que si le débarquement
du sire de Tournefeuille a eu pour
cause immédiate la démission des
ministres radicaux et les décisions du
Groupe radical, sa caqse plus loin-
laine et plus efficace doit être çheiv
chée dans l'action du Parti Soeialis-
le, dans la çampagne qu'il a menée
conlre les projets criminels du Gou-
vernement dit de trêve,
Dans la lutte sans merci que nous
menons, contre le péril fasciste sous
toutes ces formes, nous avons pré-
seulement Je droit de marquer un
point,, fia défaite infligée à t'hom-
me que }a violence des bandes f'ascis-
tes avait appelé au pouvoir est un
peu notre œuvre,
Notons-le avec satisfaction. Mais
n'allons pas maintenant nous endov-
mir, sur ces lauriers.
Disons-nous plutôt — car c'est
malheureusement la vérité -— que
nos sucçès, s'ils ont fait reculer la
réaction ne l'ont pas encore anéantie
ou seulement réduite à l'impulssan-
ce.
Tant que ne sera pas conjurée la
crise économique actuelle au moins
dans ses manifestations les plus gra-
ves, le capitalisme cherchera son salut
dii pôté où M. Doumergue a tenté
d'entraîner notre pays et où Musso-
fini et Hitler ouf réussi ù entraîner
les leurs. Gela MUS le savons hien.
El c'est pourquoi nous devons redou-
hier de vigilance et d'effort,
La bataille continue. J, B.
pondanf de l'année dernière.
Parmi les causes de cet état de
choses, l'organe de la grosse industrie
française note « l'accroissement des
salaires »,
Moins de profits pour les capita-
listes, augmentation des salaires, des
travailleurs, nous ne voyons là au-
cun motif de nous attrister.
Bien au contraire ! JAN-MARY.
Départementale
.1 n'y a pas dans ie Gard de « i>yn-
uicai ue uoiiuiuuaiues » uigne ue ce
nom. uii organisme ue ceue mutue
aurait cepenuaiii pu renure d unies
services, ne serait-ce que celui ue re-
tever, sur les xeuiiies u impôts, les
erreurs eL les ahus ou use, uont Tin-
laitimilitc 11 est certes pas ahsolue.
Mais su n'existe pas, a proprement
paner, u organisation ue contribua-
nies destinée a redresser les injusa-
ces, U est une oïlieme qui se pare du
utre de «Syndicat des Contribuables»,
uene officine est gérée, dirigée, ad-
mimstrée par une seule et mente pex-
sonne qui en est à la lois le sécrétai-
re, le président, le trésorier, le con-
sed d'administration et vraisembla-
blement l'assemblée générale. Malgré
le cumul de ces écrasantes fonctions,
« l'intéressé », c'est le cas de le dire,
n'en demeure pas moins un être fa-
lot, sans consistance, un personnage
d'opérette ou de bouffonnerie. Nous
ne nous occuperions pas autrement de
lui tant est insignifiante son action,
si de temps à autre, abandonnant les
délices du « bitter-curaçao » il ne des-
cendait dans l'arène politique.
Ce présideni-secrétaire-trésorier a
des opinions politiques. Membre de
l'U. R. D., il a contribué, pour une
large part à maintenir les derniers
vestiges de l'Alliance Démocratique
dans ce de vie végétative qui caracté-
ri se à Nimes et dans le Gard, le Parti
de M. Marib. Ne pouvant exprimer ses
idées (!) au sein d'un groupe lé-
thargique qui ne lui en donne que
rarement l'occasion, il n'a rien trou-
vé de mieux, pour se donner l'appa-
rence d'une activité, que de parler
au nom des «Contribuables du Gard».
Rien que ça ! De folles ambitions,
ruinèrent naguère le peu de crédit
dont il pouvait jouir. Certain lundi,
jour de marché à Nimes, il sonna le
rassemblement de tous les contribua-
blés possesseurs de voitures uutomo-
biles, leur enjoignant de se rendre au
boulevard de la République pour y
former un cortège qui défilerait en-
suite dans les rites de la ville en ma-
tière de protestation contre le gou-
vernement qui, parce que radical,
n'avait pas l'heur de lui plaire. A
l'heure dite, il se trouva seul au lieu
de rendez-vous, seul avec l'unique
agent de police figurant le service
d'ordre, A dater de ce jour, le tréso-
rier-secrétaire-président ne fut plus
pris au sérieux que par le journal
« l'Eclair " qui s'obsline à accueil-
lir ses communiqués et il l'ut sacré
Roi... des contribuables.
Le Roi des... contribuables vient de
partir en guerre contre le conseil gé-
néral auquel il reproche de n'avoir
pas voté une subvention pour la s,ta-
tue du Rqi Albert. Car ce farouche
économe, qui trouve toujours exces-
si ves les dépenses des assemblées dé- j
libérantes, n'hésite pas à reprocher
à ces mêmes assemblées d'avoir ser-
ré les cordons de la bourse lorsqu'il
s'agit de dépenses qui auraient flatté
ses opinions politiques. Des affiches
apposées sur les murs de Nimes et
sans doute d'autres villes du Gard,
clouent au pilori les conseillers gé-
néraux qui n'ont pas voté la subven-
(ion en faveur de la statue du Roi
Albert Ier. Ce sentiment pourrait ap-
paraître comme empreint de la plus
pure noblesse, si la dernière partie de
l'affiche n'était un appel de fonds non
déguisé aux contribuables du Gard,
sans doute insuffisamment présurés
par le fisc impitoyable !
Ce geste auguste du « tapeur »
montre le bout de l'oreille, ô Roi des...
Contribuables! Allez donc, sous d'au-
très cieux, remplir votre escarcelle.
La terre qui produit du vin, que les
viticulteurs désespèrent d'ailleurs de
vendre, est impropre à la culture des
poires, .
L'ANTIFASCISTE.
PAROLES DE JUSTICE
Nul en France ne se lèvera pour rétablir M. DOUMERGUE an
gouvernement. Il n'a rien fait parce qu'il étaiil inégal au râle où l'avait
juché un caprice de l'histoire. Il n'excellait que dans le « truc » politi-
que. Il savait se tirer avec justesse, astuce et sang-frpid d'un pas dif-
ficile. Mais il n'avait rien de ce qui permet la vraie décision et assure
la vraie autorité, ni l'ascendant du caractère, ni la supériorité de la
compétence, ni la domination de l'esprit.
Léon BLUM, dans « Le Populaire ».
ARMISTICE
11 Novembre 1918 ! Sur les fronts
de combat, à l'arrière, dans les villes
et les villages, dans les camps de con-
centration, en f iance, en Allemagne,
en Angleterre dans le monde entier,
un mente cri d'allégresse un même
; soupir de délivrance sor t de millions
de poitrines : « Enfin, la Paix ! »
Pendant 51 mois, courbée sous le
joug de la guerre, l'Humanité avait
.paru sombrer avec la raison des hom-
mes.
Ceux qui revinrent de là-bas n'a-
vaient même plus le courage de s»
réjouir d'avoir échappé à l'épouvan-
taule massacre. Leurs nerfs sùrnie-
nés, leur corps endoloris, leur pensée
obscurcie par les fatigues surhu-
maines leur laissaient à peine assez
de force pour gémir et se lamenter en
maudissant leurs bourreaux. Le spec-
tacle qu'ils trouvaient à l'arrière n'a-
vail rien de particulièrement réjouis-
sant. La guerre « génératrice » que
le$ chantres officiels avaient mise en
prose, en vers et en musique pendant
plus de quatre ans, leur apparaissait
sous son véritable aspect de sinistre
duperie. N'avait-elle pas marqué par-
tout son horrible empreinte ? Deuils,
souffrances, misères, immoralité, tout
le cortège de maux était là, sous leurs
yeux, rappelant ce que fut l'œuvre vé-
ritable du Moloch déchaîné.
Pour si affaiblis qu'ils fussent, les
poilus n'étaient plus dupes. Ils avaient
compris que la guerre se soldait par
la misère sordide du plus grand nom-
lire et par la richesse insolente de
quelques-u ns.
Du fond de son àme, le rescapé du
front maudissait la guerre et en sai-
sissait l'effarante imbécilité. Car rien
n'est plus propre à en faire compren-
dre tout le sens, que d'être appelé
soi-même à faire les frais d'une slu-
pidité majeure.
Aussi le poilu se promettait bien
de ne pas tomber dans les panneaux
des profiteurs de guerre. En quoi il
se vantait quelque peu. Car c'est au
moment précis où il se défiait le plus
qu'il fut victime d'une première
mystification, dont pas mal d'autres
devaient logiquement découler.
Pour offrir au poilu quelque
chose en pâture, pour trouver un exé-
cutoire à sa fureur d'homme dupé,
berné, crucifié, la grande presse lui
fit don d'une magnifique campagne
anti-parlementaire. ,
On connait l'antienne « Poilu,
mon ami, tu as souffert, tu as versé
ton sang. Mais pendant que tu peinais
pour libérer le pays, ton député, à
l'abri des obus attendait sans impa-
tience ton retour. Que ne le chasses-
tu du Palais-Bourbon ! »
Et le Poilu, si souvent dupé par les
autres pendant la guerre se dupa lui-
même après l'armistice en se don-
nant la Chambre bleu-horizon, la
Chambre des ducs et des marquis, la
Chambre de Bloc National, la Gham-
bre des généraux, des profiteurs de
guerre et de réaction militariste.
C'est de ce Parlement qu'a découlé,
depuis 1919, la politique de la Fran-
ce et celle de l'Europe entière. C'est
parce que la Chambre de 1919 n'a pas
voulu faire rendre gorge aux profi-
teurs de guerre que l'état de nos fi-
nances est allé chaque jour s'aggra-
vant, que les forces capitalistes ont
repris les leviers de commande et
qu'un esprit de dictature souffle sur
tous les pays.
Telles sont les réflexions que je me
faisais en ce jour de commémoration
du 11 Novembre 1918 qui marque en
même temps qu'une date de libéra-
lion, une date d'asservissement.
Ah ! si les Poilus avaient su vou-
loir !
Louis BIEAU.
Militants Socialistes,
renseignez
"LE COMBAT SOCIAL"
comme il vous renseigne
dans l'intérêt
du Parti
et de la Démocratie.
PAROLES DE BON SENS
Même lancé au Front Commun, l'anathème est toujours l'ana-
thème. Il est difficile de le prendre pour l'expression de la trêve. En
se Reprenant à parler le langage des partis, qu'il semblait avoir oublié,
le président DOUMERGUE est redescendu sur leur plan. De la très
vieille politique de l Union Nationaler dirigée contre une partie des
Français,, contredisant par conséquent son principe, remplaçant un
cartel pai\ un autre. Il ne s'agit pas de savoir à qui faire la guerre,
à l'intérieur, mais de ne pas la faire du tout.
Henry de JOUVENEL, dans cLa République».
m
99
TRENTE-CINQUIEME ANNEEE
LE NUMERO: TRENTE CENTIMES
SAMEDI 17 NOVEMBRE 1934.
Organe iLeLdemaJaire Mcftaliate S. F.I.O. placé sous le contrôle Jet réJérati
ORS
Adresser toul ce qui concerne la Rédaction et l'Administration
au « COMBAT SOCIAL », 39, rue Emile-Jamais — NIMES
SERVICE PARISIENS et PUBLICITE Extra régionale
, Rue SL-Augustin - PARIS (2*) - Richelieu f,9.00 - Trois ligues groupées
REDACTEUR EN CHEF
Louis BIEAU
Secrétaire de la Fédération Socialiste du Gard
ABONNEMENTS
UN AN . .
SIX MOIS
i 5 francs
8 francs
Quelques aspects de la Politique ...
internationale
Nationale
Connue des ciecnoiis partielles ré-
cem.es ie laissaient prévoir, îa cou-
yaaiauoii eiectoraie ,en Angleterre,
s est trauuite par une importante vie-
loue au Lunour Jparty, une défaite
e.ouiiiiant a la déroute des conserva-
Leurs, un écrasement sans espoir de
retour ues libéraux.
une dissolution du Parlement au
cours de i'aimee procnaine, suivie ue
nouvelles élections, ie retour au pou-
voir des Travaillistes sèmnlent de-
voir être la conséquence logique d'un
tel événement.
Ainsi donc, le Labour-Party, que
certains intéresses feignaient ue croi-
re disquaiitié après son dernier pas-
sage a la direction des affaires et la
trahison de Mac-Donald, retrouve la
laveur des masses.
La presse bien pensante de notre
pays, quelque peu genée par le succès
ne nos amis d'outre-Manche, a essajé
île persuader ses lecteurs que tes Tra-
vaiinstes ne sont pas des socialistes.
Malice cousue de iil blanc, nul n'igno-
rant que le programme du Labour-
Party comporte la nationalisation des
usines, des transports, des banques.
La vérité — et toutes les arguties
des plumitifs conservateurs ou radi-
eaux à la Paul Baslid ne pourront
rien contre elle — c'est que la gran-
de majorité, des électeurs britanni-
ques en a assez de la politique rétro-
grade du Gouvernement d'Union Na-
i ionale Baldwin-Maç Donald, politi-
que qui ne résoud rien et qui man-
que d'audace.
L'Angleterre souffre encore du ma-
rasme des affaires. Par leur dernier
vole, les masses populaires ont ma-
ni testé clairement leur intention d a-
voir à la tête du pays des hommes
décidés enfin à combattre la crise,
et à prendre des mesures susceptibles
d'en atténuer les rigueurs.
Même volonté aux Etats-Unis. La
majeure partie des suffrages est al-
lée, non pas à proprement parler, au
parti démocrate — la tourmente éeo-
nomiqué dans laquelle se débat depuis
plusieurs années la grande répubii-
que américaine a en effet tait per-
tire aux, étiquettes politiques beau-
coup de leur valeur — mais à une
personnalité, celle du Président Roo-
sevelt et surtout à la politique qu'il
poursuit;
Cette politique n'a peut-être pas
donné des résultats mirobolants, mais
elle est parvenue, sans conteste au-
cun, à empêcher l'aggravation de la
crise et à résorber partiellement le
chômage.
Les électeurs américain^ put, ayant
tout, à manifester leur reconnaissan-
ce à un homme qui n'est pas resté
inactif' devant la catastrophe et qui
s'est efforcé, avec beaucoup de bonne
volonté, de corriger les méfaits du
système économique actuel.
' Ses efforts, dans cette voie, pnt-
ils été suffisants ? Il ne le semble pus
pt tout porte à croire que l'empirique
qq'est Je Président Rp,p,seyejt sera
p'ontraint, sous la pression des événe-
ments et sur l'insistance d'honnnes
politiques avances, de franphir pn
pas plus important dans la direction
des réformes sociales, sous peine de
dlcevoir l'enthousiasme qu'il a dér.
chaîné.
Nous n'apportons ni critique systé-,
inafique,- ni adhésion ineqn^idérée à
l'Expérience Rooseyejt.
Nous en sqivons loqtefois ayeç ip-
térêt les péripéties et reconnaissons
que cette expérience ne manque ni
d'audace, ni d'allure. Popr le reste,
attendons.
Mais Je capitalisme étranger s'en
inquiète et la voit d'un fort mauvais
œil.
C'est ainsi que la Journée Indus-
trielle souligne qu'au cours du der-
nier trimestre les bénéfices des 165
principales compagnies industrielles
américaines sont en diminution de
25,5 p. cent sur ceux du trimestre cor-
Voici donc éloigne du pouvoir ic
vieux lilcgaioiilaiie ciilclc qui y sevis-
sait ueputs iieui mois. Un la lenuu a
jl oui ijlcaeunie et uux travaux peu
minus, mais grassement payés au
e.uiisen u'Auiiiiiiistfaiioii nu uanai ue
buez.
u, Historien de notre époque s'éton-
nera sans uoute qu'un politicien aussi
meuiocre au pu, penuunt neuf mois,
trouver quelque crédit auprès de la
majorité des représentants du peuple
et auprès d'une partie de l'opinion
publique de ce pays. Ni talent, ni
conscience. Aucun sens de la graviiè
ne l'heure où la coalition de la peur
l'avait tiré d'une retraite dans taquet-
te i oisiveté et les regrets des tastes
passes avaient lait naître en lui la
moins légitime des ambitions. Aucu-
ne intelligence des causes profondes
(lu malaise politique où le pays at-
teint par la crise se débat et cherche
sa voie. Rien de plus que la boursou-
llure d'une vanité prétentieuse et que
la hargneuse obstination à poursuivre
de médiocres desseins.
Sa chute a été la suite d'un sur-
saut de pudeur des républicains du
parti radical. Après son refus de chan-
ger quoi que ce soit à ses projets sur
la procédure de dissolution de la
Chambre, après ce dernier discours
radiodiffusé où s'étalait avec tant de
cynisme la volonté de restaurer en
rràhce un régime de pouvoir person-
nel, après le dépôt d'un projet de trois
douzièmes provisoires dont le vote eût
permis au Gouvernement de se pas-
ser pendant cinq mois du contrôle
parlementaire, les radicaux enfin ont
vu clair. Ils ont enfin compris de
quel attentat conlre les libertés publi-
ques et les conquêtes de la démocra-
tie on voulait les faire complices. Ils
ont enfin entendu les mises en garde
que les socialistes, depuis, les événe-
ments de Février, ne cessaient d'à-
dresser à tous les démocrates et à
tous les vrais républicains.
Aussi peut-on dire sans redouter
un démenti que si le débarquement
du sire de Tournefeuille a eu pour
cause immédiate la démission des
ministres radicaux et les décisions du
Groupe radical, sa caqse plus loin-
laine et plus efficace doit être çheiv
chée dans l'action du Parti Soeialis-
le, dans la çampagne qu'il a menée
conlre les projets criminels du Gou-
vernement dit de trêve,
Dans la lutte sans merci que nous
menons, contre le péril fasciste sous
toutes ces formes, nous avons pré-
seulement Je droit de marquer un
point,, fia défaite infligée à t'hom-
me que }a violence des bandes f'ascis-
tes avait appelé au pouvoir est un
peu notre œuvre,
Notons-le avec satisfaction. Mais
n'allons pas maintenant nous endov-
mir, sur ces lauriers.
Disons-nous plutôt — car c'est
malheureusement la vérité -— que
nos sucçès, s'ils ont fait reculer la
réaction ne l'ont pas encore anéantie
ou seulement réduite à l'impulssan-
ce.
Tant que ne sera pas conjurée la
crise économique actuelle au moins
dans ses manifestations les plus gra-
ves, le capitalisme cherchera son salut
dii pôté où M. Doumergue a tenté
d'entraîner notre pays et où Musso-
fini et Hitler ouf réussi ù entraîner
les leurs. Gela MUS le savons hien.
El c'est pourquoi nous devons redou-
hier de vigilance et d'effort,
La bataille continue. J, B.
pondanf de l'année dernière.
Parmi les causes de cet état de
choses, l'organe de la grosse industrie
française note « l'accroissement des
salaires »,
Moins de profits pour les capita-
listes, augmentation des salaires, des
travailleurs, nous ne voyons là au-
cun motif de nous attrister.
Bien au contraire ! JAN-MARY.
Départementale
.1 n'y a pas dans ie Gard de « i>yn-
uicai ue uoiiuiuuaiues » uigne ue ce
nom. uii organisme ue ceue mutue
aurait cepenuaiii pu renure d unies
services, ne serait-ce que celui ue re-
tever, sur les xeuiiies u impôts, les
erreurs eL les ahus ou use, uont Tin-
laitimilitc 11 est certes pas ahsolue.
Mais su n'existe pas, a proprement
paner, u organisation ue contribua-
nies destinée a redresser les injusa-
ces, U est une oïlieme qui se pare du
utre de «Syndicat des Contribuables»,
uene officine est gérée, dirigée, ad-
mimstrée par une seule et mente pex-
sonne qui en est à la lois le sécrétai-
re, le président, le trésorier, le con-
sed d'administration et vraisembla-
blement l'assemblée générale. Malgré
le cumul de ces écrasantes fonctions,
« l'intéressé », c'est le cas de le dire,
n'en demeure pas moins un être fa-
lot, sans consistance, un personnage
d'opérette ou de bouffonnerie. Nous
ne nous occuperions pas autrement de
lui tant est insignifiante son action,
si de temps à autre, abandonnant les
délices du « bitter-curaçao » il ne des-
cendait dans l'arène politique.
Ce présideni-secrétaire-trésorier a
des opinions politiques. Membre de
l'U. R. D., il a contribué, pour une
large part à maintenir les derniers
vestiges de l'Alliance Démocratique
dans ce de vie végétative qui caracté-
ri se à Nimes et dans le Gard, le Parti
de M. Marib. Ne pouvant exprimer ses
idées (!) au sein d'un groupe lé-
thargique qui ne lui en donne que
rarement l'occasion, il n'a rien trou-
vé de mieux, pour se donner l'appa-
rence d'une activité, que de parler
au nom des «Contribuables du Gard».
Rien que ça ! De folles ambitions,
ruinèrent naguère le peu de crédit
dont il pouvait jouir. Certain lundi,
jour de marché à Nimes, il sonna le
rassemblement de tous les contribua-
blés possesseurs de voitures uutomo-
biles, leur enjoignant de se rendre au
boulevard de la République pour y
former un cortège qui défilerait en-
suite dans les rites de la ville en ma-
tière de protestation contre le gou-
vernement qui, parce que radical,
n'avait pas l'heur de lui plaire. A
l'heure dite, il se trouva seul au lieu
de rendez-vous, seul avec l'unique
agent de police figurant le service
d'ordre, A dater de ce jour, le tréso-
rier-secrétaire-président ne fut plus
pris au sérieux que par le journal
« l'Eclair " qui s'obsline à accueil-
lir ses communiqués et il l'ut sacré
Roi... des contribuables.
Le Roi des... contribuables vient de
partir en guerre contre le conseil gé-
néral auquel il reproche de n'avoir
pas voté une subvention pour la s,ta-
tue du Rqi Albert. Car ce farouche
économe, qui trouve toujours exces-
si ves les dépenses des assemblées dé- j
libérantes, n'hésite pas à reprocher
à ces mêmes assemblées d'avoir ser-
ré les cordons de la bourse lorsqu'il
s'agit de dépenses qui auraient flatté
ses opinions politiques. Des affiches
apposées sur les murs de Nimes et
sans doute d'autres villes du Gard,
clouent au pilori les conseillers gé-
néraux qui n'ont pas voté la subven-
(ion en faveur de la statue du Roi
Albert Ier. Ce sentiment pourrait ap-
paraître comme empreint de la plus
pure noblesse, si la dernière partie de
l'affiche n'était un appel de fonds non
déguisé aux contribuables du Gard,
sans doute insuffisamment présurés
par le fisc impitoyable !
Ce geste auguste du « tapeur »
montre le bout de l'oreille, ô Roi des...
Contribuables! Allez donc, sous d'au-
très cieux, remplir votre escarcelle.
La terre qui produit du vin, que les
viticulteurs désespèrent d'ailleurs de
vendre, est impropre à la culture des
poires, .
L'ANTIFASCISTE.
PAROLES DE JUSTICE
Nul en France ne se lèvera pour rétablir M. DOUMERGUE an
gouvernement. Il n'a rien fait parce qu'il étaiil inégal au râle où l'avait
juché un caprice de l'histoire. Il n'excellait que dans le « truc » politi-
que. Il savait se tirer avec justesse, astuce et sang-frpid d'un pas dif-
ficile. Mais il n'avait rien de ce qui permet la vraie décision et assure
la vraie autorité, ni l'ascendant du caractère, ni la supériorité de la
compétence, ni la domination de l'esprit.
Léon BLUM, dans « Le Populaire ».
ARMISTICE
11 Novembre 1918 ! Sur les fronts
de combat, à l'arrière, dans les villes
et les villages, dans les camps de con-
centration, en f iance, en Allemagne,
en Angleterre dans le monde entier,
un mente cri d'allégresse un même
; soupir de délivrance sor t de millions
de poitrines : « Enfin, la Paix ! »
Pendant 51 mois, courbée sous le
joug de la guerre, l'Humanité avait
.paru sombrer avec la raison des hom-
mes.
Ceux qui revinrent de là-bas n'a-
vaient même plus le courage de s»
réjouir d'avoir échappé à l'épouvan-
taule massacre. Leurs nerfs sùrnie-
nés, leur corps endoloris, leur pensée
obscurcie par les fatigues surhu-
maines leur laissaient à peine assez
de force pour gémir et se lamenter en
maudissant leurs bourreaux. Le spec-
tacle qu'ils trouvaient à l'arrière n'a-
vail rien de particulièrement réjouis-
sant. La guerre « génératrice » que
le$ chantres officiels avaient mise en
prose, en vers et en musique pendant
plus de quatre ans, leur apparaissait
sous son véritable aspect de sinistre
duperie. N'avait-elle pas marqué par-
tout son horrible empreinte ? Deuils,
souffrances, misères, immoralité, tout
le cortège de maux était là, sous leurs
yeux, rappelant ce que fut l'œuvre vé-
ritable du Moloch déchaîné.
Pour si affaiblis qu'ils fussent, les
poilus n'étaient plus dupes. Ils avaient
compris que la guerre se soldait par
la misère sordide du plus grand nom-
lire et par la richesse insolente de
quelques-u ns.
Du fond de son àme, le rescapé du
front maudissait la guerre et en sai-
sissait l'effarante imbécilité. Car rien
n'est plus propre à en faire compren-
dre tout le sens, que d'être appelé
soi-même à faire les frais d'une slu-
pidité majeure.
Aussi le poilu se promettait bien
de ne pas tomber dans les panneaux
des profiteurs de guerre. En quoi il
se vantait quelque peu. Car c'est au
moment précis où il se défiait le plus
qu'il fut victime d'une première
mystification, dont pas mal d'autres
devaient logiquement découler.
Pour offrir au poilu quelque
chose en pâture, pour trouver un exé-
cutoire à sa fureur d'homme dupé,
berné, crucifié, la grande presse lui
fit don d'une magnifique campagne
anti-parlementaire. ,
On connait l'antienne « Poilu,
mon ami, tu as souffert, tu as versé
ton sang. Mais pendant que tu peinais
pour libérer le pays, ton député, à
l'abri des obus attendait sans impa-
tience ton retour. Que ne le chasses-
tu du Palais-Bourbon ! »
Et le Poilu, si souvent dupé par les
autres pendant la guerre se dupa lui-
même après l'armistice en se don-
nant la Chambre bleu-horizon, la
Chambre des ducs et des marquis, la
Chambre de Bloc National, la Gham-
bre des généraux, des profiteurs de
guerre et de réaction militariste.
C'est de ce Parlement qu'a découlé,
depuis 1919, la politique de la Fran-
ce et celle de l'Europe entière. C'est
parce que la Chambre de 1919 n'a pas
voulu faire rendre gorge aux profi-
teurs de guerre que l'état de nos fi-
nances est allé chaque jour s'aggra-
vant, que les forces capitalistes ont
repris les leviers de commande et
qu'un esprit de dictature souffle sur
tous les pays.
Telles sont les réflexions que je me
faisais en ce jour de commémoration
du 11 Novembre 1918 qui marque en
même temps qu'une date de libéra-
lion, une date d'asservissement.
Ah ! si les Poilus avaient su vou-
loir !
Louis BIEAU.
Militants Socialistes,
renseignez
"LE COMBAT SOCIAL"
comme il vous renseigne
dans l'intérêt
du Parti
et de la Démocratie.
PAROLES DE BON SENS
Même lancé au Front Commun, l'anathème est toujours l'ana-
thème. Il est difficile de le prendre pour l'expression de la trêve. En
se Reprenant à parler le langage des partis, qu'il semblait avoir oublié,
le président DOUMERGUE est redescendu sur leur plan. De la très
vieille politique de l Union Nationaler dirigée contre une partie des
Français,, contredisant par conséquent son principe, remplaçant un
cartel pai\ un autre. Il ne s'agit pas de savoir à qui faire la guerre,
à l'intérieur, mais de ne pas la faire du tout.
Henry de JOUVENEL, dans cLa République».
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