Titre : Le Combat social : organe officiel de l'agglomération socialiste de Nîmes ["puis" organe hebdomadaire de la Fédération socialiste du Gard et des groupes socialistes de l'Hérault, de la Lozère, de l'Ardèche, des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse "puis" organe hebdomadaire socialiste SFIO...]
Auteur : Fédération socialiste du Gard. Auteur du texte
Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Nîmes)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Nîmes)
Date d'édition : 1934-11-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327446129
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 novembre 1934 10 novembre 1934
Description : 1934/11/10 (A35). 1934/11/10 (A35).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG30 Collection numérique : BIPFPIG30
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51052536h
Source : Bibliothèque Carré d'art / Nîmes, 37868
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
Vf 89®
TRENTE-CINQUIEME ANNEEE
LE NUMERO: TRENTE CENTIMES
SAMEDI 10 NOVEMBRE 1934
Organe LelJomaçlafre sodalftsle S. F. l.O. placé sous le contrôle des Fédération
s
Adresser tout ce qui concerne la Rédaction et l'Administration
au « COMBAT SOCIAL », 39, rue Emile-Jamais — NIMES
SERVICE PARISIENS et PUBLICITE Extra régionale
, Rue St-Augustin - PARIS (2e) - Richelieu 69-00 - Trois lignes groupées
REDACTEUR EN CHEF
Louis BIEAU
Secrétaire de la Fédération Socialiste du Gard
ABONNEMENTS
UN AN . .
SIX MOIS
15 Iran es
8 francs
Quelques aspects
lllIllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllllllllllHÎIIIIIIIIlIllIlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllIlHIIIIIIIIIIlllllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllll:
Internationale
de la Politique . . .
Militariste
Die il mon au Ministère
Gaston loumërgue
Nationale Départementale
Quand une détection se produit
dans nos rangs, les adversaires chan-
tent victoire ! Ils devraient cependant
savoir par expérience qu'une défec-
lion — voire une trahison ne sau-
rait briser l'élan du Parti, qu'elle est
tout au plus de nature, si la trahison
est assez retentissante, à ralenir ino
menlanément sa marche.
L'exemple anglais et les résultats
récents des élections municipales dé-
montrent une l'ois de plus cette éter-
nelle vérité.
Qui ne se souvient des cris de joie
que poussèrent les réacteurs de tous
poils lorsque Ramsay Mac Donald lea-
der du travaillisme anglais, lacha ses
amis politiques pour prendre la tête
d'une coalition composée de conser-
vateurs, de libéraux et de quelques
socialistes... qui cessaient de l'être ?
Le nouvel évangile selon Mac Do-
nald se chantait sur un air déjà an-
cien. Il fallait « sauver le pays —
faire l'union de toutes les bonnes vo-
lontés ». dans la vieille Angleterre ;
» assez de politique, etc...» Cette der-
nièrè formule est celle que l'on em-
.ploie bien volontiers lorsqu'on veut
faire de la politique réactionnaire.
La formule Mac Donald aura fait
long feu.
Elle vient d'être mise en échec, et
de retentissante façon aux dernières
élections municipales.
On en connaît les résultats :
Le « Labour Party », le socialisme
anglais gagne 741 siège et les conser-
valeurs en perdent 594. Les pertes des
libéraux, 150 sièges environ, ne sont
pas moins significatives. A Londres
comme en Province, c'est un succès
total, complet pour nos camarades
travaillistes anglais. Ce succès sera
confirmé avec éclat au prochain servi-
tin législatif ou la coalition de con-
servaLeurs, de libéraux et de renégats
du « Labour Party1 » sera chassée du
pouvoir. Gageons que nos adversaires
ne donneront pas à ce scrutin munici -
pal sa véritable signification.
Ah ! Si nos amis avaient été battus,
le fait, certes, eut été d'importance.
Mais la grande presse nous a habitués,
depuis fort longtemps, à ses métho-
des d'analyse. Seuls valent d'être mis
en évidence les événements qui vont à
Tencontre du socialisme. Un échec
socialiste, .si petit soit-il, voilà qui mé-
rite d'être monté en épingle. Mais un
succès socialiste, même lorsqu'il at-
teint des proportions triomphales,
comme en Angleterre présentement,
voilà qui ne compte guère pour les
plumitifs de la grande presse et du
capitalisme ! I B
Pour la défense
de la République
Motion votée à l'unanimité par la
Commission administrative perma-
nente du Parti.
La C. A. P. remercie le Groupe par-
lsmentaire de sa communication. Elle
est résolue, non seulement à suivre
la situation avec la vigilance qu'elle
exige, mais à répondre à des événe-
ment» d'une gravité exceptionnelle par
îles décisions de caractère exception-
nel.
Si devant le péril couru par les li-
liertés publiques et les libertés onvriè-
res, devant le,s ravages de plus en
plus douloureux,, exercés par le cbô-
mage et la détresse paysanne, les ré-
publicains, sentant à leur tour le en-
racstère exceptionnel des circonstances
se déterminent à opposer à la violence
fasciste la force républicaine et rnns
I i lue ni un Gouvernement de eombal
pour la sauvegarde des libertés démo-
pratiques et contre la crise, la G. A. P.
déclare ne poser d'avance aucune' limi-
te au concours que leur apposerait I"
Pa ri i.
Elle charge le Bureau de se tenir en
contact permanent avec la délégation
exécutive du Groupe parlementaire.
M. Douniergue a pris le pouvoir le
» février dernier, bon gouvernement
de irève, au cours Ue ces neui mois ue
pouvoir, a largement eu le temps si-
non de résoudre la crise, tout au
moins d'amorcer une série ne mesures
qui eussent nonne au pays la perspec-
uve de ta voir s'actenuer.
Or, la crise est plus critique que
jamais, ses elieis se niant Les .en l ue
plus en pius sous un aspect tragique.
Pour «calmer l'opinion», pour plaire
a sa clientèle réactionnaire, M. Gaston
Douniergue a supprime des classes
a enseignement puniie.
Dans le seul uepartement du Gard,
ô'z classes ont eie lermecs.
i-our « rassurer ie eapnai », il a
îui^nu uans> xtîb ^naigreb allocations
uo.iiiees aux assistes : vieiliarus, mm-
mes, mcuraoïes, leinmes eu cou eues,
soutiens ue îanilUe sous les urapeaux.
iviais ces uiininuLions, sur tes pau-
vres iiougres, si eues sont cruellement
ressenties par ceux qui en sont tes vie-
unies, n'apportent aucun allégement
aux charges nudgétaires écrasantes,
des impôts ne sont pas moins lourds
aujourd'hui qu'avani le li février. Au
contraire !
Les paysans ne vendent pas leur iilé
les viticulteurs ne vendent pas leur
vin, les jeunes gens retour du service
militaire, ne trouvent pas de travail.
Aux jeunes qui nantis de dipiô-
mes cherchent vainement un emploi,
M. Gaston Douniergue sert pour tout
potage des discours radioditfusés. Ils
n'ont d'autres ressources que de se li-
vrer au petit jeu —amusant mais qui
ne nourrit pas son homme — qui con-
siste à rechercher dans les palabres
ministérielles, l'injuste sort que M. de
Tournefeuille fait subir à la syntaxe.
Les jours du Cabinet Douniergue
sont-ils comptés, ?
Nous voudrions l'espérer. Car pour
si mal que ça aille, demain, ne sera
pas plus mauvais que les jours que
nous vivons sous la dictature feutrée
et caoutchoutée de « l'homme au mi-
cro entre les dents ».
Si M. Douniergue, en protégeant les
gros, en morigérant et en accablant les
petits n'a rien modifié à la situation
économique et sociale, il n'a pas da-
yantâge redressé, ni tenté de redres-
ser la situation politique. Il le faudrait
cependant. Car s'il n'est pas au pou-
voir d'un homme de faire vendre
le blé ou le vin, il était loisible à
M. de Tourneveste de désarmer les li-
gués fascistes.
S'il ne l'a pas fait, c'est qu'il ne
l'a pas voulu. S'il ne l'a pas voulu,
c'est qu'il est l'homme du fascisme.
Les origines radicales et paysannes
de M. Douniergue auraient pu lui per-
mettre de ne pas oublier que la
France des Jacqueries, des Révolu-
tions de 48 et de 89 n'était pas mûre
pour la dictature.
Et il n'était pas besoin d'aller à
Versailles pour désarmer les factieux.
Voilà donc le Parti radical divi-
sé en deux tractions. 11 y aura désor-
mais uans le Gard — eu a IN mies en
particulier — neux partis radicaux :
ie parti radical ne droite et le parti
radical «de gauche.
L événement ne fait que se renuu-
veier. u se produisit déjà il y a près
de trente ans lorsque Mivi, Beauregard
Dujoias, Devilias, ixiiory eie... forme-
ienu a iNimes ie oomne ue la Pos.e
doiiL la devise empruntée a uamnie
jfeiietan était : « ras a ennemis a
gauene ».
C'est avec ceae traction radicaie
de gauene que se iirent ues élections
municipales de iodé, i-ujoias, n.uury,
Deviilas etc... siegerem a i rlotei-uc-
Ville aux cotes de nuneii-iumger, ivia-
nus \ aieite, Pieyre, etc.
H y a trois, le Parti radical se trou-
va a nouveau a la croisée des eue-
mins. Ne présentant pas de candidat
contre. no.re ami Bieau, dans le se-
coud canton de Nimes, les radicaux
avaient à opter entre le candidat so-
cialiste et royaliste Latzapis.
Les radicaux de gauche MM. Ber-
nard, Angeiras, Monlredon, Mouret,
etc. etc... n'hésitèrent pas un instant,
ils proclamèrent hautement leur in-
teniion — en l'absence de candidat
radical — de voter pour Louis Bieau.
L'autre fraction radicale prêchait
l'abs-tention et certains de ses meni-
bres le vote pour le royaliste Latza-
rus. Celà n'empêcha nullement Bieau
d'être élu au premier tour ; mais il
y eut du grabuge au sein du Parti
radical. Les radicaux de gauche créé-
rent un nouveau groupe : « L'Avant-
ciarde ». Puis le Parti retrouva son
unité.
Cette unité vient de se rompre à
nouveau à l'occasion des élections can-
tonales dernières.
Le Fédération radicale et certains
radicaux nimois y ont adopté une at-
titude plus qu'équivoque :
1. -— en ne présentant pas de can-
didat dans le troisième canton contre
le royaliste Blanchard;
2. — En retirant M. Justet au se-
cond tour avec interdiction de faire la
discipline républicaine en faveur du
socialiste Barbier qui l'avait cepen-
dant distancé de plus de 600 voix dans
le second canton ;
3. — En opposant un nouveau can-
didat radical à Albert Astier, dans le
premier canton, au deuxième tour,
alors que le candidat radical du pre-
mier tour, Pierre Montredon se désis-
tait loyalement pour le candidat so-
cialiste.
Les résultats ont été négatifs dans
les 1er et 2'me cantons où les socialis-
tes ont été réélus. Mais la manœuvre
a fait réélire le colonel Blanchard
dans le troisième canton de Nimes.
On comprend dès lors que les radi-
eaux qui veulent rester républicains
se séparent de la Fédération radicale
et forment un nouveau groupe qui a
déjà reçu plus de 40 adhésions.
x L'ANTIFASCISTE.
liiilillllllIlIllillilIlIlIlllllIlIllIllllliÉllIlllplllllIlllîlJllIIIIIHIIIIIIIIIIItÉ
ipipi
Retraités qui voyez se réduire le
morceau de pain ue vos vieux jours,
petits commerçants accablés d'impôts,
vieillards à qui les nouvelles commis-
sions cantonales doumerguistes re-
fusent d'assurer une existence même
chétive, nières de soldais, qui se voient
refuser l'allocation que l'on donnait
naguère aux soutiens indispensables
de familles, vous tous les brimes, les
exploités, les asservis, réjouissez-vous.
Votre argent ne sera pas perdu pour
tout le monde.
M. le Maréchal Pélain fait annon-
cer par la grande presse que les éco-
nomies que M. Gaston Douniergue a
réalisées sur votre dos seront judi-
cieusement employées. Les crédits
supplémentaires que va demander le
brave Maréchal, minisire de la Guer-
re, ne s'élèveront qu'à 800 millions.
C'est beaucoup dites-vous ? Mais que
ne ferait-on pas pour défendre le
pays !
N'allez pas croire, bonnes gens,
que cette nouvelle dépense militaire
arrive à point pour le plus grand bien
de l'industrie de la guerre, la seule qui
ne connaît pas le chômage !
C'est pour votre bien, qu'on uous
dit !
Laissez donc faire nos vaillants gé-
néraux. Ils s'y connaissent mieux que
vous, que diable : fis ont appris l'art
de tuer et surtout l'art de faire tuer
les autres.
Ne dites pas que la guerre de de-
main sera une guerre de gaz et d'à-
vion, que quand les Allemands boni-
barderont Paris nous n'aurons d'au-
1res ressources, pour user de repré-
saiiles, que de bombarder Berlin. Ne
dites pas que cela étant, les fortifica-
tions de l'Est n'auront servi qu'à enri-
chir les l'abricanis de béton armé, les
marchands de canons et de plaques
blindées.
Faites laire vos critiques, mettez
votre esprit en veilleuse. Sinon vous
passerez pour un esj)rit subversif, pour
un socialiste, pour un pacifiste.
Et bien non. Nous ne nous tairons
pas !
Nous dénoncerons la tragique dupe-
rie des « marchands de gloire ». qui
exploitent le nationalisme dans cha-
que pays, pour des fins de destruc-
tion, de meurtre, de brigandage et de
profits.
Nous dénoncerons le militarisme as-
sassin et ses généraux. Ces mêmes
généraux qui, en 1914, envoyaient nos
pères à l'abattoir en culotte rouge;
parce que la culotte rouge, ça, c'était
bien Français !
Nous dénoncerons la guerre, la
guerre qui vient parce que ni notre
diplomatie ni notre Etat-Major n'ont
eu le désir d'appliquer cette clause du
Traité de Versailles qui disait : le dé-
sarmement de l'Allemagne est le pré-
lude du désarmement général.
Et nous dirons qu'à une époque où
l'Allemagne fut désarmée la France,
elle, a armé à outrance pour justifier
les armements que l'on prépare Outre-
Rhin.
J. B.
.Militants socialiste».
<;ardcz
LE COMBAT SOCIAL
Le Raeing de Paris bat Ant'bes pars buts à 1.
J '
Ci
»
qui chaque semaine
vous arme
Nous dénoncions lu jo-rmalion gou-
vernementale dite de iiçve comme un
acheminement vers Ie gouvernement
personnel. Nous signalions le danger
du gouvernement personnel qui nous
aurait infailliblement conduits au fus-
cisme. l\ous disions que tôt ou tard,
les radicaux, prisonniers tlje la poli-
tique de m. Douniergue seraient ap-
pelés, s'ils voulaient rester républi-
cuins aux yeux du pays, à s'en dé-
gager avec éclat.
Ce jour est venu après neuf mois
jour par jour de laborieuse gestation.
Neuf mois, ont été nécessaires aux
ministres radicaux pour voir clair
uans les sinistres desseins de l'homme
de Tournefeuille.
Mieux vaut tard que jamais. •
Il est dans le destin du Parti socia-
liste de prévoir les événements, d'être
prescient du danger. C'est pourquoi
Douniergue fut par nous dénoncé dès
son arrivée, au pouvoir. Il est dans le
destin de certains hommes politiques
de ne se rendre à l'évidence qu'après
avoir coiloyé l'abime. A la dernière
heure, MM. Herriot, Queille, Berthod
et Bertrand ont i\ejeté la chappe de
plomb que le vieillard de Suez faisait
peser sur leurs épaules. Nous som-
mes tout les premiers à nous en ré-
jouir. Ce geste les libère et libère leur
parti.
Tant pis s'il met mal à l'aise les
radicaux départementaux qui fuyant .
le débat lors de la dernière session
du Conseil général, se sont refusés à
condamner les projets de révision
constitutionnelle proposés par M.
Doumergue. S'ils voulaient, pour une
fois, être logiques, ils désapprouve-
raient Herriot, diont la lettre de dé-
mission s'apparente si intimement à
la forte argumentation que Georges
Bruguier développait il g a quinze
jours, à l'assemblée départementale.
devant les fauteuils vides des radi-
eaux volatilisés.
On a vu dans la presse la lettre de
démission des ministres radicaux qui
devait entraîner celte du ministère.
C'est du Herriot de derrière les fa-
gots, du Herriot que nous aimons !
Jamais président du conseil ne reçut
pareille volée de bois veri. Je voudrais
rcv'nir sur une phrase de celte lettre.
S'adressant à M. Doumergue, M. Jler-
riot dit : « ...Nous nous sommes as-
sociés à des responsabilités lourdes.
Nous avons défendu votre politique
lors des élections canionales ».
Si je comprends bien ce que parler
veut dire cette phrase signifie que M.
Herriot ne fait pas sienne la politique
de dénonciation du socialisme clamée
par M. Doumergue dans les postes de
T. S. F. Cela signifie que la politique
de M. Herriot, de ses collègues, mi-
nistres et du Parti Radical n'était pas
une politique de combat contre l'uni-
té d'action des socialistes, des coin-
munistes et des démocrates. Celà si-
gnifie enfin qu'ils eurent raison les
radicaux, qui ne voulant pas obéir aux
décisions insensées de la Fédération
radicale du Gard, firent leur devoir de
démocrates en observant la discipline
républicaine, vis à vis des candidats
socialistes contre qui M. de Tourne-
feuille partait en croisade.
L'expérience doumerguiste s'inscri-
ra, dans l'histoire de ce pays, à côté
des menées boulangistes. Elle restera
comme une des tentatives les plus
osées contre la République et par la
même contre le socialisme. Car, nous
ne le répéterons jamais assez : « Nous
sommes républicains, nous, socialistes
français, parce que la République,
pour si imparfaite qu'elle soit, nous
|iriiH!!!||||]ililll!!!i:il|:,llll!l!l!lll!!'lllll!ITW IIIII!!!!'III'III!! li! li! ! ' ! ' !"T:T!J!I.
Lire en deuxième page
" I.cs f.rhos du Combat "
pour les batailles futures
Les Coulisses Parlement nires
fin
TRENTE-CINQUIEME ANNEEE
LE NUMERO: TRENTE CENTIMES
SAMEDI 10 NOVEMBRE 1934
Organe LelJomaçlafre sodalftsle S. F. l.O. placé sous le contrôle des Fédération
s
Adresser tout ce qui concerne la Rédaction et l'Administration
au « COMBAT SOCIAL », 39, rue Emile-Jamais — NIMES
SERVICE PARISIENS et PUBLICITE Extra régionale
, Rue St-Augustin - PARIS (2e) - Richelieu 69-00 - Trois lignes groupées
REDACTEUR EN CHEF
Louis BIEAU
Secrétaire de la Fédération Socialiste du Gard
ABONNEMENTS
UN AN . .
SIX MOIS
15 Iran es
8 francs
Quelques aspects
lllIllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllllllllllHÎIIIIIIIIlIllIlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllIlHIIIIIIIIIIlllllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllll:
Internationale
de la Politique . . .
Militariste
Die il mon au Ministère
Gaston loumërgue
Nationale Départementale
Quand une détection se produit
dans nos rangs, les adversaires chan-
tent victoire ! Ils devraient cependant
savoir par expérience qu'une défec-
lion — voire une trahison ne sau-
rait briser l'élan du Parti, qu'elle est
tout au plus de nature, si la trahison
est assez retentissante, à ralenir ino
menlanément sa marche.
L'exemple anglais et les résultats
récents des élections municipales dé-
montrent une l'ois de plus cette éter-
nelle vérité.
Qui ne se souvient des cris de joie
que poussèrent les réacteurs de tous
poils lorsque Ramsay Mac Donald lea-
der du travaillisme anglais, lacha ses
amis politiques pour prendre la tête
d'une coalition composée de conser-
vateurs, de libéraux et de quelques
socialistes... qui cessaient de l'être ?
Le nouvel évangile selon Mac Do-
nald se chantait sur un air déjà an-
cien. Il fallait « sauver le pays —
faire l'union de toutes les bonnes vo-
lontés ». dans la vieille Angleterre ;
» assez de politique, etc...» Cette der-
nièrè formule est celle que l'on em-
.ploie bien volontiers lorsqu'on veut
faire de la politique réactionnaire.
La formule Mac Donald aura fait
long feu.
Elle vient d'être mise en échec, et
de retentissante façon aux dernières
élections municipales.
On en connaît les résultats :
Le « Labour Party », le socialisme
anglais gagne 741 siège et les conser-
valeurs en perdent 594. Les pertes des
libéraux, 150 sièges environ, ne sont
pas moins significatives. A Londres
comme en Province, c'est un succès
total, complet pour nos camarades
travaillistes anglais. Ce succès sera
confirmé avec éclat au prochain servi-
tin législatif ou la coalition de con-
servaLeurs, de libéraux et de renégats
du « Labour Party1 » sera chassée du
pouvoir. Gageons que nos adversaires
ne donneront pas à ce scrutin munici -
pal sa véritable signification.
Ah ! Si nos amis avaient été battus,
le fait, certes, eut été d'importance.
Mais la grande presse nous a habitués,
depuis fort longtemps, à ses métho-
des d'analyse. Seuls valent d'être mis
en évidence les événements qui vont à
Tencontre du socialisme. Un échec
socialiste, .si petit soit-il, voilà qui mé-
rite d'être monté en épingle. Mais un
succès socialiste, même lorsqu'il at-
teint des proportions triomphales,
comme en Angleterre présentement,
voilà qui ne compte guère pour les
plumitifs de la grande presse et du
capitalisme ! I B
Pour la défense
de la République
Motion votée à l'unanimité par la
Commission administrative perma-
nente du Parti.
La C. A. P. remercie le Groupe par-
lsmentaire de sa communication. Elle
est résolue, non seulement à suivre
la situation avec la vigilance qu'elle
exige, mais à répondre à des événe-
ment» d'une gravité exceptionnelle par
îles décisions de caractère exception-
nel.
Si devant le péril couru par les li-
liertés publiques et les libertés onvriè-
res, devant le,s ravages de plus en
plus douloureux,, exercés par le cbô-
mage et la détresse paysanne, les ré-
publicains, sentant à leur tour le en-
racstère exceptionnel des circonstances
se déterminent à opposer à la violence
fasciste la force républicaine et rnns
I i lue ni un Gouvernement de eombal
pour la sauvegarde des libertés démo-
pratiques et contre la crise, la G. A. P.
déclare ne poser d'avance aucune' limi-
te au concours que leur apposerait I"
Pa ri i.
Elle charge le Bureau de se tenir en
contact permanent avec la délégation
exécutive du Groupe parlementaire.
M. Douniergue a pris le pouvoir le
» février dernier, bon gouvernement
de irève, au cours Ue ces neui mois ue
pouvoir, a largement eu le temps si-
non de résoudre la crise, tout au
moins d'amorcer une série ne mesures
qui eussent nonne au pays la perspec-
uve de ta voir s'actenuer.
Or, la crise est plus critique que
jamais, ses elieis se niant Les .en l ue
plus en pius sous un aspect tragique.
Pour «calmer l'opinion», pour plaire
a sa clientèle réactionnaire, M. Gaston
Douniergue a supprime des classes
a enseignement puniie.
Dans le seul uepartement du Gard,
ô'z classes ont eie lermecs.
i-our « rassurer ie eapnai », il a
îui^nu uans> xtîb ^naigreb allocations
uo.iiiees aux assistes : vieiliarus, mm-
mes, mcuraoïes, leinmes eu cou eues,
soutiens ue îanilUe sous les urapeaux.
iviais ces uiininuLions, sur tes pau-
vres iiougres, si eues sont cruellement
ressenties par ceux qui en sont tes vie-
unies, n'apportent aucun allégement
aux charges nudgétaires écrasantes,
des impôts ne sont pas moins lourds
aujourd'hui qu'avani le li février. Au
contraire !
Les paysans ne vendent pas leur iilé
les viticulteurs ne vendent pas leur
vin, les jeunes gens retour du service
militaire, ne trouvent pas de travail.
Aux jeunes qui nantis de dipiô-
mes cherchent vainement un emploi,
M. Gaston Douniergue sert pour tout
potage des discours radioditfusés. Ils
n'ont d'autres ressources que de se li-
vrer au petit jeu —amusant mais qui
ne nourrit pas son homme — qui con-
siste à rechercher dans les palabres
ministérielles, l'injuste sort que M. de
Tournefeuille fait subir à la syntaxe.
Les jours du Cabinet Douniergue
sont-ils comptés, ?
Nous voudrions l'espérer. Car pour
si mal que ça aille, demain, ne sera
pas plus mauvais que les jours que
nous vivons sous la dictature feutrée
et caoutchoutée de « l'homme au mi-
cro entre les dents ».
Si M. Douniergue, en protégeant les
gros, en morigérant et en accablant les
petits n'a rien modifié à la situation
économique et sociale, il n'a pas da-
yantâge redressé, ni tenté de redres-
ser la situation politique. Il le faudrait
cependant. Car s'il n'est pas au pou-
voir d'un homme de faire vendre
le blé ou le vin, il était loisible à
M. de Tourneveste de désarmer les li-
gués fascistes.
S'il ne l'a pas fait, c'est qu'il ne
l'a pas voulu. S'il ne l'a pas voulu,
c'est qu'il est l'homme du fascisme.
Les origines radicales et paysannes
de M. Douniergue auraient pu lui per-
mettre de ne pas oublier que la
France des Jacqueries, des Révolu-
tions de 48 et de 89 n'était pas mûre
pour la dictature.
Et il n'était pas besoin d'aller à
Versailles pour désarmer les factieux.
Voilà donc le Parti radical divi-
sé en deux tractions. 11 y aura désor-
mais uans le Gard — eu a IN mies en
particulier — neux partis radicaux :
ie parti radical ne droite et le parti
radical «de gauche.
L événement ne fait que se renuu-
veier. u se produisit déjà il y a près
de trente ans lorsque Mivi, Beauregard
Dujoias, Devilias, ixiiory eie... forme-
ienu a iNimes ie oomne ue la Pos.e
doiiL la devise empruntée a uamnie
jfeiietan était : « ras a ennemis a
gauene ».
C'est avec ceae traction radicaie
de gauene que se iirent ues élections
municipales de iodé, i-ujoias, n.uury,
Deviilas etc... siegerem a i rlotei-uc-
Ville aux cotes de nuneii-iumger, ivia-
nus \ aieite, Pieyre, etc.
H y a trois, le Parti radical se trou-
va a nouveau a la croisée des eue-
mins. Ne présentant pas de candidat
contre. no.re ami Bieau, dans le se-
coud canton de Nimes, les radicaux
avaient à opter entre le candidat so-
cialiste et royaliste Latzapis.
Les radicaux de gauche MM. Ber-
nard, Angeiras, Monlredon, Mouret,
etc. etc... n'hésitèrent pas un instant,
ils proclamèrent hautement leur in-
teniion — en l'absence de candidat
radical — de voter pour Louis Bieau.
L'autre fraction radicale prêchait
l'abs-tention et certains de ses meni-
bres le vote pour le royaliste Latza-
rus. Celà n'empêcha nullement Bieau
d'être élu au premier tour ; mais il
y eut du grabuge au sein du Parti
radical. Les radicaux de gauche créé-
rent un nouveau groupe : « L'Avant-
ciarde ». Puis le Parti retrouva son
unité.
Cette unité vient de se rompre à
nouveau à l'occasion des élections can-
tonales dernières.
Le Fédération radicale et certains
radicaux nimois y ont adopté une at-
titude plus qu'équivoque :
1. -— en ne présentant pas de can-
didat dans le troisième canton contre
le royaliste Blanchard;
2. — En retirant M. Justet au se-
cond tour avec interdiction de faire la
discipline républicaine en faveur du
socialiste Barbier qui l'avait cepen-
dant distancé de plus de 600 voix dans
le second canton ;
3. — En opposant un nouveau can-
didat radical à Albert Astier, dans le
premier canton, au deuxième tour,
alors que le candidat radical du pre-
mier tour, Pierre Montredon se désis-
tait loyalement pour le candidat so-
cialiste.
Les résultats ont été négatifs dans
les 1er et 2'me cantons où les socialis-
tes ont été réélus. Mais la manœuvre
a fait réélire le colonel Blanchard
dans le troisième canton de Nimes.
On comprend dès lors que les radi-
eaux qui veulent rester républicains
se séparent de la Fédération radicale
et forment un nouveau groupe qui a
déjà reçu plus de 40 adhésions.
x L'ANTIFASCISTE.
liiilillllllIlIllillilIlIlIlllllIlIllIllllliÉllIlllplllllIlllîlJllIIIIIHIIIIIIIIIIItÉ
ipipi
Retraités qui voyez se réduire le
morceau de pain ue vos vieux jours,
petits commerçants accablés d'impôts,
vieillards à qui les nouvelles commis-
sions cantonales doumerguistes re-
fusent d'assurer une existence même
chétive, nières de soldais, qui se voient
refuser l'allocation que l'on donnait
naguère aux soutiens indispensables
de familles, vous tous les brimes, les
exploités, les asservis, réjouissez-vous.
Votre argent ne sera pas perdu pour
tout le monde.
M. le Maréchal Pélain fait annon-
cer par la grande presse que les éco-
nomies que M. Gaston Douniergue a
réalisées sur votre dos seront judi-
cieusement employées. Les crédits
supplémentaires que va demander le
brave Maréchal, minisire de la Guer-
re, ne s'élèveront qu'à 800 millions.
C'est beaucoup dites-vous ? Mais que
ne ferait-on pas pour défendre le
pays !
N'allez pas croire, bonnes gens,
que cette nouvelle dépense militaire
arrive à point pour le plus grand bien
de l'industrie de la guerre, la seule qui
ne connaît pas le chômage !
C'est pour votre bien, qu'on uous
dit !
Laissez donc faire nos vaillants gé-
néraux. Ils s'y connaissent mieux que
vous, que diable : fis ont appris l'art
de tuer et surtout l'art de faire tuer
les autres.
Ne dites pas que la guerre de de-
main sera une guerre de gaz et d'à-
vion, que quand les Allemands boni-
barderont Paris nous n'aurons d'au-
1res ressources, pour user de repré-
saiiles, que de bombarder Berlin. Ne
dites pas que cela étant, les fortifica-
tions de l'Est n'auront servi qu'à enri-
chir les l'abricanis de béton armé, les
marchands de canons et de plaques
blindées.
Faites laire vos critiques, mettez
votre esprit en veilleuse. Sinon vous
passerez pour un esj)rit subversif, pour
un socialiste, pour un pacifiste.
Et bien non. Nous ne nous tairons
pas !
Nous dénoncerons la tragique dupe-
rie des « marchands de gloire ». qui
exploitent le nationalisme dans cha-
que pays, pour des fins de destruc-
tion, de meurtre, de brigandage et de
profits.
Nous dénoncerons le militarisme as-
sassin et ses généraux. Ces mêmes
généraux qui, en 1914, envoyaient nos
pères à l'abattoir en culotte rouge;
parce que la culotte rouge, ça, c'était
bien Français !
Nous dénoncerons la guerre, la
guerre qui vient parce que ni notre
diplomatie ni notre Etat-Major n'ont
eu le désir d'appliquer cette clause du
Traité de Versailles qui disait : le dé-
sarmement de l'Allemagne est le pré-
lude du désarmement général.
Et nous dirons qu'à une époque où
l'Allemagne fut désarmée la France,
elle, a armé à outrance pour justifier
les armements que l'on prépare Outre-
Rhin.
J. B.
.Militants socialiste».
<;ardcz
LE COMBAT SOCIAL
Le Raeing de Paris bat Ant'bes pars buts à 1.
J '
Ci
»
qui chaque semaine
vous arme
Nous dénoncions lu jo-rmalion gou-
vernementale dite de iiçve comme un
acheminement vers Ie gouvernement
personnel. Nous signalions le danger
du gouvernement personnel qui nous
aurait infailliblement conduits au fus-
cisme. l\ous disions que tôt ou tard,
les radicaux, prisonniers tlje la poli-
tique de m. Douniergue seraient ap-
pelés, s'ils voulaient rester républi-
cuins aux yeux du pays, à s'en dé-
gager avec éclat.
Ce jour est venu après neuf mois
jour par jour de laborieuse gestation.
Neuf mois, ont été nécessaires aux
ministres radicaux pour voir clair
uans les sinistres desseins de l'homme
de Tournefeuille.
Mieux vaut tard que jamais. •
Il est dans le destin du Parti socia-
liste de prévoir les événements, d'être
prescient du danger. C'est pourquoi
Douniergue fut par nous dénoncé dès
son arrivée, au pouvoir. Il est dans le
destin de certains hommes politiques
de ne se rendre à l'évidence qu'après
avoir coiloyé l'abime. A la dernière
heure, MM. Herriot, Queille, Berthod
et Bertrand ont i\ejeté la chappe de
plomb que le vieillard de Suez faisait
peser sur leurs épaules. Nous som-
mes tout les premiers à nous en ré-
jouir. Ce geste les libère et libère leur
parti.
Tant pis s'il met mal à l'aise les
radicaux départementaux qui fuyant .
le débat lors de la dernière session
du Conseil général, se sont refusés à
condamner les projets de révision
constitutionnelle proposés par M.
Doumergue. S'ils voulaient, pour une
fois, être logiques, ils désapprouve-
raient Herriot, diont la lettre de dé-
mission s'apparente si intimement à
la forte argumentation que Georges
Bruguier développait il g a quinze
jours, à l'assemblée départementale.
devant les fauteuils vides des radi-
eaux volatilisés.
On a vu dans la presse la lettre de
démission des ministres radicaux qui
devait entraîner celte du ministère.
C'est du Herriot de derrière les fa-
gots, du Herriot que nous aimons !
Jamais président du conseil ne reçut
pareille volée de bois veri. Je voudrais
rcv'nir sur une phrase de celte lettre.
S'adressant à M. Doumergue, M. Jler-
riot dit : « ...Nous nous sommes as-
sociés à des responsabilités lourdes.
Nous avons défendu votre politique
lors des élections canionales ».
Si je comprends bien ce que parler
veut dire cette phrase signifie que M.
Herriot ne fait pas sienne la politique
de dénonciation du socialisme clamée
par M. Doumergue dans les postes de
T. S. F. Cela signifie que la politique
de M. Herriot, de ses collègues, mi-
nistres et du Parti Radical n'était pas
une politique de combat contre l'uni-
té d'action des socialistes, des coin-
munistes et des démocrates. Celà si-
gnifie enfin qu'ils eurent raison les
radicaux, qui ne voulant pas obéir aux
décisions insensées de la Fédération
radicale du Gard, firent leur devoir de
démocrates en observant la discipline
républicaine, vis à vis des candidats
socialistes contre qui M. de Tourne-
feuille partait en croisade.
L'expérience doumerguiste s'inscri-
ra, dans l'histoire de ce pays, à côté
des menées boulangistes. Elle restera
comme une des tentatives les plus
osées contre la République et par la
même contre le socialisme. Car, nous
ne le répéterons jamais assez : « Nous
sommes républicains, nous, socialistes
français, parce que la République,
pour si imparfaite qu'elle soit, nous
|iriiH!!!||||]ililll!!!i:il|:,llll!l!l!lll!!'lllll!ITW IIIII!!!!'III'III!! li! li! ! ' ! ' !"T:T!J!I.
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" I.cs f.rhos du Combat "
pour les batailles futures
Les Coulisses Parlement nires
fin
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