Les Classiques de la littérature : les Académiciennes des Ricovrati

Fondée à Padoue en 1599, l’Académie des Ricovrati (l’Académie des Abrités) a reçu en son sein aux XVIIe et XVIIIe siècles vingt-cinq femmes, dont vingt-et-une Françaises. Ainsi Antoinette Des Houlières est-elle devenue la première femme académicienne de France.

Liste des femmes de lettres françaises élues à l'Académie des Ricovrati de Padoue

Marie-Catherine d'Aulnoy, dite « L’Éloquente », associée à la muse Terpsichore
Catherine Bernard, dite « L’Invincible », associée à la muse Calliopé
Henriette-Julie de Castelnau, Comtesse de Murat, associée à la muse Thalie
Charlotte-Rose Caumont de La Force, dite « L’Engageante », associée à la muse Clio
Anne Dacier, dite « La Savante »
Anne-Marie du Bocage
Madame la Présidente de Bretonvilliers, née Marie Acarie (1600?-1653), dite « L’Admirable », associée à la muse Melpomène
Elisabeth Sophie Chéron, associée à la muse Erato
Antoinette des Houlières, dite « La Parfaite »
Antoinette-Thérèse des Houlières, associée à la muse Polymnie
Marie-Jeanne L'Héritier de Villandon
Henriette de La Suze, dite « L’Immortelle »
Anne de La Vigne (1634-1684)  portrait
Charlotte Le Camus de Melsons (?-1702), associée à la muse Uranie
Charlotte-Catherine Patin (1666-1744), dite « La Rare » portrait
Gabrielle-Charlotte Patin (1665-1751), dite « La Diserte » portrait
Madeleine Patin, née Hommetz (1642-1722), dite « La Modeste » portrait
Antoinette de Salvan de Saliès, dite « La Spirituelle », associée à la muse Euterpe
Madeleine de Scudéry, dite « l’Universelle »
Louise-Anastasie Serment (1642-1692)
Marie-Catherine-Hortense de Villedieu, dite « L’Inépuisable »
Catherine de Vivonne, Marquise de Rambouillet portrait

Le Mercure Galant évoque les dames élues à l'Académie des Ricovrati dans plusieurs numéros dont ceux de janvier 1689, janvier 1698 et janvier 1701.

Nombre d'entre elles sont citées dans le Dictionnaire historique bibliographique et littéraire des françaises et des étrangères naturalisées en France connues par leurs écrits, ou par la protection qu’elles ont accordée aux Gens de Lettres de Fortunée Briquet (1804)