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Aidez-nous à donner une bonne correction à Gallica !

12
22 septembre 2021

Gallica lance une campagne de correction collaborative de documents et nous avons besoin de vous.
Il s’agit de corriger les légendes du quotidien illustré l’Excelsior. Contribuez ainsi à améliorer les services numériques de Gallica.

Les outils et services qu’offre Gallica sont de plus en plus nombreux et sophistiqués. Certains projets reposent sur un traitement particulier des données, comme la géolocalisation des documents avec le projet Gallicarte et sa plateforme collaborative l’Arpenteur où les utilisateurs peuvent participer à la localisation des documents. 

Ici, les données seront des extraits de textes issus d’un document grâce à un logiciel de reconnaissance optique de caractères (OCR). C’est ce logiciel qui produit le texte disponible dans l'onglet Version texte (OCR) des documents textuels disponibles sur Gallica. Hélas, ce traitement automatique n'est pas infaillible et c’est pourquoi nous sollicitons votre aide au travers de cette campagne de correction, qui se déroulera sur la plateforme ORCA.


Un exemple d’illustration et de sa légende
Ce projet portera sur les légendes des illustrations du fameux quotidien l’Excelsior. Fondé en 1910 par Pierre Lafitte, ce titre fait la part belle aux reportages illustrés. Ce ne sont pas moins de 10 407 fascicules, soit environ 200 000 illustrations et légendes qui seront à votre disposition pour être corrigées. L'objectif de cette campagne est une meilleure indexation du quotidien et ses documents dans Gallica et de ses illustrations dans GallicaPix.
 
Vous pouvez vous inscrire à cette campagne jusqu'au 8 octobre 2021 en remplissant ce formulaire. Des informations plus précises concernant l'utilisation de la plateforme de correction ORCA vous seront transmises par la suite. Retrouvez ici de la documentation sur l’utilisation de la plateforme.

Pour toute question concernant votre inscription ou l’utilisation de la plateforme, écrivez-nous à gallica@bnf.fr.

Commentaires

Soumis par Elisa Tanco le 03/10/2021

Madame, Monsieur,

Je suis une passionnée de la langue et grande lectrice, étudiante en Histoire et collaboratrice à l'Université de Neuchâtel en Suisse. Je suis également rédactrice et correctrice indépendante, et serais honorée de participer à ce magnifique projet.

Je suis à votre disposition pour la suite.
Je vous remercie vivement pour cette opportunité de collaboration passionnante!

Bien cordialement,
Elisa T.

Soumis par JEAN CATHERINE le 07/10/2021

bonjour, je trouve cette initiative étonnante vu la politique de non correction des fiches existantes concernant des auteurs décédés. Il y a donc deux poids , deux mesures: on fait appel au volontariat quand l'initiative est interne et l'on rejette les corrections spontanées d'erreurs présentes depuis des années et qui le resteront longtemps.
Amicalement
J.C Montpellier

Soumis par Guillaume MICHEZ le 18/10/2021

Bonjour,
Votre remarque est compréhensible, néanmoins cette initiative n’a pas de lien avec les corrections dont vous parlez, qui portent sur le catalogue. Nous parlons ici avant tout d'une expérimentation consacrée à l’OCR et à ses inévitables erreurs quand il est appliqué à des documents patrimoniaux, il s'agit de corriger des coquilles de l'OCR, non de faire de une relecture ortho-typographique d’un texte.
Cordialement
L'Équipe de Gallica

Soumis par Emmanuel Faidy le 08/10/2021

Bonjour,
Et pourquoi ne pas confier cette tâche à des lecteurs-correcteurs professionnels ?
C'est leur métier.
Bien à vous,
E. F.

Soumis par Guillaume MICHEZ le 18/10/2021

Bonjour,
Nous comprenons votre remarque et il est légitime de se poser cette question.
Avant tout, il faut considérer le volume massif des collections qui ne permet pas d'envisager une correction totale (par un travail de professionnels comme par la voie participative).
De plus, depuis 2009, la BnF a mis en place différentes initiatives concernant la correction collaborative de documents. Cette action, en plus de prolonger les missions déjà engagées, s’inscrit dans une volonté de faire participer les publics aux activités de la bibliothèque, au même titre qu’un outil participatif tel que l’Arpenteur. Nous souhaitons également mieux cerner nos usagers et leurs pratiques, avoir une telle communauté nous permettra de mettre en place par la suite des enquêtes d'usage.
De plus, cette campagne se situe plus du côté de l'expérimentation de par son cadre restreint et des liens du corpus traité avec les outils internes des équipes qui organisent cette campagne, en particulier GallicaPix. L'approche collaborative permet des actions de correction ponctuelles et limitées pour des besoins internes, mais aussi ceux d’usagers comme les équipes de recherche du Datalab BnF. Pour conclure, une prestation de correction ne permettrait ni la souplesse d'un tel outil ni la création d'une communauté d'usagers centrée autour d'un corpus.
Cordialement
L'Équipe de Gallica

Soumis par Martine Rousseau le 08/10/2021

Bonjour à l'équipe du merveilleux site Gallica,
Oui, votre site est une merveille,
mais ce qui me le semble moins, c'est ce projet de "correction collaborative", car vous n'êtes pas sans savoir qu'il existe des correcteurs professionnels qui seraient fort heureux d'exercer leur métier. Or, si je comprends bien, ces corrections seront portées à titre bénévole, ce qui m'apparaît bien regrettable. Pourquoi ne pas utiliser les compétences de professionnels rémunérés, car corriger est un travail, non un passe-temps ?
Bien à vous
Martine Rousseau, co-animatrice du blog "Langue sauce piquante"
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/
marti16.rousseau@orange.fr

Soumis par Guillaume MICHEZ le 18/10/2021

Bonjour,
Dans d’autres contextes, la BnF fait bel et bien appel à des prestataires professionnels pour des corrections.
Dans ce cas, le volume massif des collections ne permet pas d'envisager une correction totale (par un travail de professionnels comme par la voie participative). On peut également souligner les différentes initiatives précédant celle-ci, puisqu’il ne s’agit ni du premier projet collaboratif (par exemple l’Arpenteur), ni de la première campagne collaborative proposée par la BnF. Ce projet s’inscrit dans la continuité, il a pour but de faire participer les usagers de Gallica aux activités de la bibliothèque en plus de mieux connaître leurs pratiques en réalisant des enquêtes d’usages. Cette approche permet donc de constituer une communauté centrée autour d’un corpus pour des actions de corrections ponctuelles et limitées. Ces critères ne seraient pas réunis dans le cadre d’une prestation de correction.
Cordialement
L'Équipe de Gallica

Soumis par Muriel Ruffault le 08/10/2021

Bonjour Gallica, votre demande de corrections gratuites est assez étonnante. En effet, quoi de mieux que de faire faire un travail de professionnel à des correcteurs glanés sur le Net ? Donc j'encourage mes collègues correctrices-correcteurs à ne PAS répondre à votre demande de bénévolat.

Soumis par Guillaume MICHEZ le 18/10/2021

Bonjour,
Nous comprenons votre étonnement, cette campagne est effectivement collaborative et se base sur la participation bénévole de nos usagers. Le fait de ne pas recourir à une prestation professionnelle repose dans un premier temps sur le volume bien trop important des collections. Dans un second temps, la dimension collaborative, au-delà de la correction, cherche à constituer une communauté d’usagers volontaires pour qu’ils prennent part aux activités de la bibliothèque, et à terme de mieux cerner leurs pratiques en réalisant des enquêtes d’usages (d’autres projet comme l’Arpenteur suivent cette logique collaborative). Cette approche participative permet donc de mettre en place des actions de correction ponctuelles et limitées, répondant à des besoins internes ou à ceux de publics spécifiques, comme les équipes de recherche du Datalab BnF.
Cordialement
L'Équipe de Gallica

Soumis par Catherine Heitzmann le 08/10/2021

Bonjour,
Je suis correctrice et je suis quelque peu étonnée par votre "campagne".
En effet, vous ne faites aucune mention du salaire des correcteurs et correctrices qui participeront.
Je remplirai votre questionnaire quand j'aurai une information claire à ce sujet. Je serais choquée que la BNF recrute des bénévoles.
Cordialement

Soumis par Guillaume MICHEZ le 18/10/2021

Bonjour,
Effectivement aucun salaire ne sera versé aux contributeurs. Cette campagne est collaborative, il s’agit bien de bénévoles, et ce pour plusieurs raisons. Si le projet se dit collaboratif, c’est du fait de l’inclusion des usagers dans les activités de la bibliothèque, qui est une volonté de l’établissement (d’autres initiatives comme l’Arpenteur amènent les Gallicanautes à contribuer bénévolement). Enfin la constitution d’une communauté d’usagers autour d’un corpus et l’utilisation de cet outil nous permet de réaliser des corrections ponctuelles et limitées pour des besoins internes, mais aussi pour d’autres usagers, tels les équipes de recherche du Datalab Bnf.
Cordialement
L'Équipe de Gallica

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