Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-11-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 novembre 1922 07 novembre 1922
Description : 1922/11/07 (T22,N2198). 1922/11/07 (T22,N2198).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252496z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
"'NlSTÈRE
DES
A~p ~~ES ETRANGERES
N° 2198
Mardi 7 novembre 1922.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE AL1ANDE" - (( La suppression du
llliIitarisme » (Vossische Zeitung). — La
Chute du mark (Georg Bernhard dans
V OSsische Zeitung). — La réaction ba-
vc. roise a•. n', nscher Kurier).
PP.ESSE ANGI.AISE. - La situation en Rhéna-
l nie (Spectator ation, Outlook). - Sul-
1 tallat et Calltat (Lett,re de sir Valentine
t-oraîe 0 La campagne élec-
îejjg (Daily News, Westminster Ga-
::'ette, Daüy Mail). — Achat de journaux
esPan0ls P1311, le propriétaire de l'A B C
u
(Times).
Pl\tSSE W»U.ALFT,
blad, D. \Vinkoop dans Tribune).
T 't
f>j.„ SSE BELGE. — La sauvegarde des étran-
gers en Turquie (Libre Belgique).
■
PRESSE ITALIENNE - L'anniversaire de l'ar-
mistice (Mondo). — Les violences contre
la nr (CoTTiere della Sera). - Une
lettre de Gabriele d'Annunzio (Secolo).
lettre d ^a^r^ele d'Annunzio 1 )
- EXIJulsion de socialistes (Tribuna).
~—~~————~
POLITIQUE GENERALE
ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
« ET L'ALLEMAGNE
» PP-ESSION DU MILITA
» ^u 00 titre]. — De Londres,
ce titre]. - De Londres,
Ve*\ avant ^m^assadeur de France a
n 'avant de se rendre à Paris, un
Au COUr l'ehen aVec le Premier Bonar Law.
~M s de<
îoxiH >s de rpt entretien on s'est occupé à
Ce du })roblè-me des réparations.
torté br'
^ttl H rève inf°nila^on prend une grande
vftlle s* on h
no,j rapoproche d'une autre nou-
~ent S et selon laquelle le
ÎSJ^ent franeais attend que son am-
bassadeur à Londres lui fasse part de ]-a
Parie ^hanop , S1 eterre à accepter un
.:riEj SÛr tf>uteq ? vues entre Londres et
~s p? ori les questions en suspens
Olls et 'r ne () r ienta 1 question des répara-
~ot,~ et glement d'es dettes. Il est évident
qu'en Angleterre on attache une importance
aussi considérable à un échange de vues
de ce genre, car le ministre- des Affaires
étrangères lord Curzon, qui devait exposer
originairement son programme de politi-
que étrangère mercredi dernier, a ajourné
cet exposé à huitaine.
Entre temps, un certain nombre d'évé-
nements ont contribué à jeter une lumière
intéressante sur cet entretien anglo-fran-
çais. Le nouveau chancelier de l'Echiquier
Balwin — dont Mc Kenna a déclaré qu'il
jouissait de la confiance de tout le monde
financier anglais — a exposé dans un dis-
cours électoral que l'Angleterre était déci-
dée à éteindre sa dette envers l'Amérique,
mais qu'elle attachait la plus grande impor-
tance au règlement prompt du problème
des réparations d'accord avec l'Amérique,
car de cette solution dépend la reconstruc-
tion de l'économie européenne et par consé-
quent le rétablissement du commerce extér
rieur anglais. Un homme de confiance du
président Harding a exposé avec précision
les conditions que doit remplir l'Entente
pour que l'Amérique se résolve à prendre
une part active à une conférence économi-
que internationale. Ces conditions sont : un
règlement économiquement supportable de
la question des réparations et un assainis-
sement de tous les budgets européens par
la destruction du militarisme qui ruine le
crédit et menace la sécurité économique.
Le gouvernement de Bonar Law a fait
répéter par ses représentants les plus di-
vers qu'il est décidé à liquider dans le mon-
de entier « les aventures militaires et les
engagements militaristes ». Le milieu
des hommes d'affaires anglais qui soutient
le nouveau cabinet a déjà engagé vainement,
depuis des années, le cabinet Lloyd George
à assurer le repos de l'Europe au moyen de
deux mesures : suppression du contrôle mi-
litariste sur l'Allemagne et conclusion d'un
pacte international de garantie sur la base
la plus large possible. Le nouveau gouver-
nement anglais n'a pas encore pris d'en-
gagement touchant ces deux demandes,
mais on peut être sûr que, dans cette ques-
tion comme dans les autres grands problè-
mes, il se conformera aux vœux des milieux
qui financent en première ligne sa campagne
électorale.
En ce sens, il est très significatif que, sur
une initiative anglaise, on ait repris les
pourparlers engagés entre la conférence des
ambassadeurs et le gouvernement allemand
au sujet de la suppression des missions mi-
litaires interalliées. Sans nourrir d'espoirs
prématurés l'issue de ces négociations, on
peut trouver dans leur reprise la preuve que
le gouvernement anglais est disposé à sa-
tisfaire aux demandes américaines en fai-
sant des propositions concrètes de désarme-
ment.
Dans la Cité de Londres on considère le
régime d'occupation non seulement comme
une charge insupportable pour le budget al-
lemand et rendant impossible le paiement
des intérêts d'un emprunt international,
mais encore comme une tête de pont des-
tinée à servir les plans militaristes et na-
tionalistes de l'expansion française dans le
territoire rhénan et le bassin industriel.
Dans l'intérêt de l'équilibre économique du
monde, la Cité ne verrait qu'avec appréhen-
sion un contrôle direct ou indirect de la
France sur l'industrie allemande.
VOSSISCHE ZEITUNG, 3.11, soir.
LA CHUTE DU MARK. — Sous le titre :
« LA POLITIQUE DES PRÉTEXTES ». — Bien plus
que la politique et l'économie nationale, ce
sont les spéculateurs qui font le sort de
l'Allemagne. On peut répéter sans cesse
que la panique du dollar cessera dès qu'en
Allemagne on aura obtenu un répit dans
les paiements de réparation. Il est peut-
être exact que les livraisons de charbon
dérivant des réparations provoquent dans
l'approvisionnement allemand un déficit
qu'il faut combler par des achats de char-
bon anglais payé en devises. Mais l'Alle-
magne reçoit, après comme avant, de
grands crédits privés de l'étranger qui in-
fluent plutôt favorablement sur sa balance
des comptes.
Les paiements des réparations sont plutôt
le prétexte de la chute du mark que sa
raison véritable. Que reste-t-il alors ? Un
fait qui n'est pas nouveau et que l'on a
pu observer depuis des dizaines d'années en
Argentine, au Paraguay, en Uruguay et
autres Etats de l'Amérique du Sud et du
Centre., De tout temps, dans les crises de
change, il y eut deux partis. L'un combat
dans l'intérêt du maintien de la devise,
pour la sécurité de la bourgeoisie et le
repos du prolétariat, en essayant d'amélio-
rer le change ; l'autre dans l'intérêt des
débiteurs, des spéculateurs et d'une partie
du commerce. C'est ce que l'on, voit au-
jourd'hui en Allemagne. Avec cette seule
différence que le travail des inflationnistes
qui cherchent à abuser le peuple, est fa-
cilité par l'étranger. En effet, le couperet
suspendu par le traité de Versatiles sur
l'Allemagne favorise la spéculation à la
baisse sur le mark.
Il n'y a point d'intérêt à dissimuler com-
ment il en va en Allemagne. Il est faux
de prétendre comme fait l'Entente que le
gouvernement allemand favorise La baisse
du mark pour se soustraire aux paiements
DES
A~p ~~ES ETRANGERES
N° 2198
Mardi 7 novembre 1922.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE AL1ANDE" - (( La suppression du
llliIitarisme » (Vossische Zeitung). — La
Chute du mark (Georg Bernhard dans
V OSsische Zeitung). — La réaction ba-
vc. roise a•. n', nscher Kurier).
PP.ESSE ANGI.AISE. - La situation en Rhéna-
l nie (Spectator ation, Outlook). - Sul-
1 tallat et Calltat (Lett,re de sir Valentine
t-oraîe 0 La campagne élec-
îejjg (Daily News, Westminster Ga-
::'ette, Daüy Mail). — Achat de journaux
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T 't
f>j.„ SSE BELGE. — La sauvegarde des étran-
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■
PRESSE ITALIENNE - L'anniversaire de l'ar-
mistice (Mondo). — Les violences contre
la nr (CoTTiere della Sera). - Une
lettre de Gabriele d'Annunzio (Secolo).
lettre d ^a^r^ele d'Annunzio 1 )
- EXIJulsion de socialistes (Tribuna).
~—~~————~
POLITIQUE GENERALE
ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
« ET L'ALLEMAGNE
» PP-ESSION DU MILITA
» ^u 00 titre]. — De Londres,
ce titre]. - De Londres,
Ve*\ avant ^m^assadeur de France a
n 'avant de se rendre à Paris, un
Au COUr l'ehen aVec le Premier Bonar Law.
~M s de<
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Ce du })roblè-me des réparations.
torté br'
^ttl H rève inf°nila^on prend une grande
vftlle s* on h
no,j rapoproche d'une autre nou-
~ent S et selon laquelle le
ÎSJ^ent franeais attend que son am-
bassadeur à Londres lui fasse part de ]-a
Parie ^hanop , S1 eterre à accepter un
.:riEj SÛr tf>uteq ? vues entre Londres et
~s p? ori les questions en suspens
Olls et 'r ne () r ienta 1 question des répara-
~ot,~ et glement d'es dettes. Il est évident
qu'en Angleterre on attache une importance
aussi considérable à un échange de vues
de ce genre, car le ministre- des Affaires
étrangères lord Curzon, qui devait exposer
originairement son programme de politi-
que étrangère mercredi dernier, a ajourné
cet exposé à huitaine.
Entre temps, un certain nombre d'évé-
nements ont contribué à jeter une lumière
intéressante sur cet entretien anglo-fran-
çais. Le nouveau chancelier de l'Echiquier
Balwin — dont Mc Kenna a déclaré qu'il
jouissait de la confiance de tout le monde
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mais qu'elle attachait la plus grande impor-
tance au règlement prompt du problème
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car de cette solution dépend la reconstruc-
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quent le rétablissement du commerce extér
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président Harding a exposé avec précision
les conditions que doit remplir l'Entente
pour que l'Amérique se résolve à prendre
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la question des réparations et un assainis-
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Le gouvernement de Bonar Law a fait
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vers qu'il est décidé à liquider dans le mon-
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le nouveau cabinet a déjà engagé vainement,
depuis des années, le cabinet Lloyd George
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mais on peut être sûr que, dans cette ques-
tion comme dans les autres grands problè-
mes, il se conformera aux vœux des milieux
qui financent en première ligne sa campagne
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En ce sens, il est très significatif que, sur
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ambassadeurs et le gouvernement allemand
au sujet de la suppression des missions mi-
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Dans la Cité de Londres on considère le
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mais encore comme une tête de pont des-
tinée à servir les plans militaristes et na-
tionalistes de l'expansion française dans le
territoire rhénan et le bassin industriel.
Dans l'intérêt de l'équilibre économique du
monde, la Cité ne verrait qu'avec appréhen-
sion un contrôle direct ou indirect de la
France sur l'industrie allemande.
VOSSISCHE ZEITUNG, 3.11, soir.
LA CHUTE DU MARK. — Sous le titre :
« LA POLITIQUE DES PRÉTEXTES ». — Bien plus
que la politique et l'économie nationale, ce
sont les spéculateurs qui font le sort de
l'Allemagne. On peut répéter sans cesse
que la panique du dollar cessera dès qu'en
Allemagne on aura obtenu un répit dans
les paiements de réparation. Il est peut-
être exact que les livraisons de charbon
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Les paiements des réparations sont plutôt
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raison véritable. Que reste-t-il alors ? Un
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pu observer depuis des dizaines d'années en
Argentine, au Paraguay, en Uruguay et
autres Etats de l'Amérique du Sud et du
Centre., De tout temps, dans les crises de
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débiteurs, des spéculateurs et d'une partie
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cilité par l'étranger. En effet, le couperet
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