Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-11-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 novembre 1922 06 novembre 1922
Description : 1922/11/06 (T22,N2197). 1922/11/06 (T22,N2197).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252495j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
"INISTt:RE --
Ifp.. Des
R|^TRANGÈRES
N° 2197
Lundi 6 novembre 1922.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
----- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^SE lutin,,
5r°P°sitions - Les .éparatwns : les
Proposition allemandes (FrankFurter
teitunn Vorwarts) ; la hausse des
valeurs industrielles allemandes (Zeit) ;
B Projet r, em^ss'0n des bans-or (G.
! ernhar'd dans Vossische Zeitung).
PRESSE A Ë Vossische Zeitung).
)„. '- L'information sur
étranger: Une initiative du Public Led-
2er Dublin Ledger). — Les élections du
novembre (New York Evening Post).
Esse AXq (New l'ork Evening Posi).
* r La situation en Rhéna-
>1 Guarclian). - Les con-
dition des Turcs (Daily Chronicle). -
Grande Bretagne, la France et le
agne' la Franse et le
prohJè,me turc (Daily Telegraph). -
La. Belgique et la conférence de Lau-
®aHne (n,, leyraPh). - Les Etats-
lS et les capitulations (Daily Tele-
k araph).
Malienne - T gouveŒ'nemen as
Le gouvernement fas-
a Presse iv , - Les violences contre
~'essp (Secolo, Corricre d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
C LES RÉpARATlONS
O'MMISS'G'N DES REPARATIONS
W e-flin 9 n„S PRopOSITIONS ALLEMANDES.
ÙQ.r¡s e.rhn, 2 nov,enlbr,e: Le gouvernement,
st attachera une im-
Porta^ TP^rticnr0rf à Emprunt extérieur
destiné à permettre à l'éco-
nomie allemande r nainteIlir le cours de sa
lies Qf'f f de Emprunt, les garan,
ties ectÁt:>.N Ile - pas seulement
es Jf- Ctôee ne r^ndent pas seulement
de vrait de fonds étranaers mais aUSSI
des bailleurs de fond étrangers, mais qui
q4 mISSion des réparations qui
qUe lUi ~USP'endre le droit de gage général
en fa.", onIle l'art. 248 du traité de pau:
prunt. t de» on traité de paix
r&nà affectées à l'em-
Prêt? de savoir si le capital
à un emprunt de ce
f%nt Kpni CouP de la façon dont les
^igarl0^^s ^d e'vt .r,1?1** de l'Allemagne
Sa^^esures in+<. de l'Allemagne
seront "églée oe, ttMPs-,ci. A côté de cer-
^t u Ps"c'' A côté de cer-
t- 0. faction h erieures, le point capital
Ss. ^ici ue la charge des répara-
,?0uvernernent du Reich
îa î?Siï?is îadémon l8 farmellement un mo-
tions fo,rrnellement un ma-
, etendant aux années à venir,
peut se ^duire maintenant, car
rn Ilr rV, T^'hrer i
•««Ci S1 et stabiliser le
Qtfr
Íi!lehis d 1lldlispensUJbl!e que nous soyons
< e,s n éf léments en argent et que
les prestations en nature soient réduites au
niveau strictement indispensable pour la re-
construction. Le fond des propositions alle-
mandes doit donc consister en un emprunt
extérieur de stabilisation et un large mora-
torium. On ne sait pas encore en détail ce
que le gouvernement du Reich proposera
demain à la commission des réparations.
Le cabinet rédigera ses décisions définitives
dans une séance de la matinée de demain.
FRANKFURTER ZEITUNG, 3.11, 2e matin.
— Le Sozialdemocratische Parlaments-
dienst écrit :
Les négociations entre le gouvernement
du Reich et la commission des réparations
ont pris un vif intérêt jeudi. Les représen-
tants des Etats alliés sont maintenant in-
formés dans le moindre détail de la situa-
tion économique et financière de l'Allema-
gne. Au cours des entretiens qui ont eu lieu
à ce sujet, ils ont appris les raisons
qui motivent une aide de l'extérieur et la
conception du gouvernement touchant les
projets encore possibles de stabilisation du
mark. Ils désirent maintenant que l'Alle-
magne présente un projet écrit sur :
1° Les mesures destinées à stabiliser le
mark ;
2° La suppression de la dette flottante ;
3° L'équilibre de notre budget.
Ce projet doit être présenté par les négo-
ciateurs allemands dans la séance de mardi
et il constituera une base pour la pour-
suite des entretiens.
Le gouvernement du Reich projette de
fixer définitivement ce projet. Déjà, avant
l'arrivée de la commission des réparations
à Berlin, les bureaux compétents avaient
élaboré de nombreux ,projets devant consti-
tuer éventuellement les propositions de l'Al-
lemagne sur la stabilisation du mark. C'est
à l'aide de ces travaux, qui ont déjà consti-
tué la base des déclarations orales faites
par le ministre des Finances du Reich à la
commission des réparations, que le cabinet
va formuler le projet demandé.
D'après l'état des affaires en Allemagne,
sans aucun doute nos propositions, en expo-
sant notre détresse, démontreront la né-
cessité d'un emprunt extérieur. Sans em-
prunt extérieur — la commission des ré-
parations a pu s'en rendre clairement
compte pendant son séjour à Berlin —
toutes les mesures intérieures destinées à
parer à la catastrophe de notre crédit de-
meureront vaines. D'après les estimations
provisoires d'éminents spécialistes, l'Alle-
magne a besoin pour maintenir le mark
d'un emprunt montant au moins à 500 mil-
iions de marks-or. Le gouvernement du
Reich a dû se rendre compte dès le début
qu'un emprunt de ce genre ne peut être
obtenu qu'en donnant des garanties. Il fera
donc bien d'offrir les garantes qui sont dans
la mesure de nos forces.
Il faut de même proposer des mesures à
l'intérieur du Reich. Jusqu'ici, la Socialde-
mocratie fut le seul parti allemand qui en
même temps qu'il demandait un emprunt
extérieur, réclamait des mesures positives
à l'intérieur. Elle attend du gouvernement
du Reich qu'il fasse siennes ses demandas
dans les propositions adressées à la com-
mission des réparations.
VORWAERTS, 3.11, matin.
LA HAUSSE DES VALEURS INDUS-
TRIELLES ALLEMANDES. — Le mouve-
ment a commencé il y a deux semaines à
peine lorsque la spéculation sur les devises
commença de se ralentir. Il s'est manifesté
dans les principales valeurs industrielles et
particulièrement dans les actions minières
de premier ordre. La principale cause de la
hausse réside dans les achats de l'étranger.
On peut se demander pourquoi subite-
ment l'étranger s'intéresse tant à nos va-
leurs industrielles, alors que depuis assez
longtemps déjà le ,cours élevé des devises
lui permettait de se procurer des valeurs
industrielles allemandes de première caté-
gorie.La réponse est donnée par les négocia-
tions actuellement en cours entre le gou-
vernement et les experts de la commission
des réparations au sujet de la stabilisation
du mark.
Si paradoxale que puisse paraître cette
idée à première vue, puisqu'une stabilisation
et une amélioration de notre devise de-
vraient avoir pour effet de faire baisser les
cours, elle est cependant vraie, car per-
sonne, ni à la Bourse ni à l'étranger, ne
croit à cette amélioration, mais on y croit
bien plutôt à une entente économique plus
large.
Les premiers ponts du rapprochement
économique avec l'étranger ont été jetés
par l'accord Stinnes-Lubersac.
Depuis lors, l'étranger a témoigné d'un
vif intérêt notamment pour les valeurs de
consortium Stinnes et l'on peut remarquer
que les valeurs les plus Recherchées par la
spéculation étrangère sont les grandes va-
leurs minières intéressées dans les presta-
tions de réparation et le trafic international.
Il semble donc que l'on raisonne ainsi : le
résultat des négociations sur les répara-
tions aboutira au moins à une entente éco-
nomique plus large avec les Etats alliés, et
l'industrie allemande sera garante des en-
gagements pris. Il est donc naturel que
l'étranger s'intéresse à ces garanties. Cette
infusion de capital étranger dans nos indus-
tries ne peut être que bien accueillie dans
notre détresse actuelle, même s'il doit en
résulter une certaine dissémination de la
propriété allemande à l'étranger.
ZEIT, 3.11.
Ifp.. Des
R|^TRANGÈRES
N° 2197
Lundi 6 novembre 1922.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
----- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^SE lutin,,
5r°P°sitions - Les .éparatwns : les
Proposition allemandes (FrankFurter
teitunn Vorwarts) ; la hausse des
valeurs industrielles allemandes (Zeit) ;
B Projet r, em^ss'0n des bans-or (G.
! ernhar'd dans Vossische Zeitung).
PRESSE A Ë Vossische Zeitung).
)„. '- L'information sur
étranger: Une initiative du Public Led-
2er Dublin Ledger). — Les élections du
novembre (New York Evening Post).
Esse AXq (New l'ork Evening Posi).
* r La situation en Rhéna-
>1 Guarclian). - Les con-
dition des Turcs (Daily Chronicle). -
Grande Bretagne, la France et le
agne' la Franse et le
prohJè,me turc (Daily Telegraph). -
La. Belgique et la conférence de Lau-
®aHne (n,, leyraPh). - Les Etats-
lS et les capitulations (Daily Tele-
k araph).
Malienne - T gouveŒ'nemen as
Le gouvernement fas-
a Presse iv , - Les violences contre
~'essp (Secolo, Corricre d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
C LES RÉpARATlONS
O'MMISS'G'N DES REPARATIONS
W e-flin 9 n„S PRopOSITIONS ALLEMANDES.
ÙQ.r¡s e.rhn, 2 nov,enlbr,e: Le gouvernement,
st attachera une im-
Porta^ TP^rticnr0rf à Emprunt extérieur
destiné à permettre à l'éco-
nomie allemande r nainteIlir le cours de sa
lies Qf'f f de Emprunt, les garan,
ties ectÁt:>.N Ile - pas seulement
es Jf- Ctôee ne r^ndent pas seulement
de vrait de fonds étranaers mais aUSSI
des bailleurs de fond étrangers, mais qui
q4 mISSion des réparations qui
qUe lUi ~USP'endre le droit de gage général
en fa.", onIle l'art. 248 du traité de pau:
prunt. t de» on traité de paix
r&nà affectées à l'em-
Prêt? de savoir si le capital
à un emprunt de ce
f%nt Kpni CouP de la façon dont les
^igarl0^^s ^d e'vt .r,1?1** de l'Allemagne
Sa^^esures in+<. de l'Allemagne
seront "églée oe, ttMPs-,ci. A côté de cer-
^t u Ps"c'' A côté de cer-
t- 0. faction h erieures, le point capital
Ss. ^ici ue la charge des répara-
,?0uvernernent du Reich
îa î?Siï?is îadémon l8 farmellement un mo-
tions fo,rrnellement un ma-
, etendant aux années à venir,
peut se ^duire maintenant, car
rn Ilr rV, T^'hrer i
•««Ci S1 et stabiliser le
Qtfr
Íi!lehis d 1lldlispensUJbl!e que nous soyons
< e,s n éf léments en argent et que
les prestations en nature soient réduites au
niveau strictement indispensable pour la re-
construction. Le fond des propositions alle-
mandes doit donc consister en un emprunt
extérieur de stabilisation et un large mora-
torium. On ne sait pas encore en détail ce
que le gouvernement du Reich proposera
demain à la commission des réparations.
Le cabinet rédigera ses décisions définitives
dans une séance de la matinée de demain.
FRANKFURTER ZEITUNG, 3.11, 2e matin.
— Le Sozialdemocratische Parlaments-
dienst écrit :
Les négociations entre le gouvernement
du Reich et la commission des réparations
ont pris un vif intérêt jeudi. Les représen-
tants des Etats alliés sont maintenant in-
formés dans le moindre détail de la situa-
tion économique et financière de l'Allema-
gne. Au cours des entretiens qui ont eu lieu
à ce sujet, ils ont appris les raisons
qui motivent une aide de l'extérieur et la
conception du gouvernement touchant les
projets encore possibles de stabilisation du
mark. Ils désirent maintenant que l'Alle-
magne présente un projet écrit sur :
1° Les mesures destinées à stabiliser le
mark ;
2° La suppression de la dette flottante ;
3° L'équilibre de notre budget.
Ce projet doit être présenté par les négo-
ciateurs allemands dans la séance de mardi
et il constituera une base pour la pour-
suite des entretiens.
Le gouvernement du Reich projette de
fixer définitivement ce projet. Déjà, avant
l'arrivée de la commission des réparations
à Berlin, les bureaux compétents avaient
élaboré de nombreux ,projets devant consti-
tuer éventuellement les propositions de l'Al-
lemagne sur la stabilisation du mark. C'est
à l'aide de ces travaux, qui ont déjà consti-
tué la base des déclarations orales faites
par le ministre des Finances du Reich à la
commission des réparations, que le cabinet
va formuler le projet demandé.
D'après l'état des affaires en Allemagne,
sans aucun doute nos propositions, en expo-
sant notre détresse, démontreront la né-
cessité d'un emprunt extérieur. Sans em-
prunt extérieur — la commission des ré-
parations a pu s'en rendre clairement
compte pendant son séjour à Berlin —
toutes les mesures intérieures destinées à
parer à la catastrophe de notre crédit de-
meureront vaines. D'après les estimations
provisoires d'éminents spécialistes, l'Alle-
magne a besoin pour maintenir le mark
d'un emprunt montant au moins à 500 mil-
iions de marks-or. Le gouvernement du
Reich a dû se rendre compte dès le début
qu'un emprunt de ce genre ne peut être
obtenu qu'en donnant des garanties. Il fera
donc bien d'offrir les garantes qui sont dans
la mesure de nos forces.
Il faut de même proposer des mesures à
l'intérieur du Reich. Jusqu'ici, la Socialde-
mocratie fut le seul parti allemand qui en
même temps qu'il demandait un emprunt
extérieur, réclamait des mesures positives
à l'intérieur. Elle attend du gouvernement
du Reich qu'il fasse siennes ses demandas
dans les propositions adressées à la com-
mission des réparations.
VORWAERTS, 3.11, matin.
LA HAUSSE DES VALEURS INDUS-
TRIELLES ALLEMANDES. — Le mouve-
ment a commencé il y a deux semaines à
peine lorsque la spéculation sur les devises
commença de se ralentir. Il s'est manifesté
dans les principales valeurs industrielles et
particulièrement dans les actions minières
de premier ordre. La principale cause de la
hausse réside dans les achats de l'étranger.
On peut se demander pourquoi subite-
ment l'étranger s'intéresse tant à nos va-
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longtemps déjà le ,cours élevé des devises
lui permettait de se procurer des valeurs
industrielles allemandes de première caté-
gorie.La réponse est donnée par les négocia-
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vernement et les experts de la commission
des réparations au sujet de la stabilisation
du mark.
Si paradoxale que puisse paraître cette
idée à première vue, puisqu'une stabilisation
et une amélioration de notre devise de-
vraient avoir pour effet de faire baisser les
cours, elle est cependant vraie, car per-
sonne, ni à la Bourse ni à l'étranger, ne
croit à cette amélioration, mais on y croit
bien plutôt à une entente économique plus
large.
Les premiers ponts du rapprochement
économique avec l'étranger ont été jetés
par l'accord Stinnes-Lubersac.
Depuis lors, l'étranger a témoigné d'un
vif intérêt notamment pour les valeurs de
consortium Stinnes et l'on peut remarquer
que les valeurs les plus Recherchées par la
spéculation étrangère sont les grandes va-
leurs minières intéressées dans les presta-
tions de réparation et le trafic international.
Il semble donc que l'on raisonne ainsi : le
résultat des négociations sur les répara-
tions aboutira au moins à une entente éco-
nomique plus large avec les Etats alliés, et
l'industrie allemande sera garante des en-
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l'étranger s'intéresse à ces garanties. Cette
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tries ne peut être que bien accueillie dans
notre détresse actuelle, même s'il doit en
résulter une certaine dissémination de la
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