Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-08-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 août 1922 29 août 1922
Description : 1922/08/29 (T21,N2139). 1922/08/29 (T21,N2139).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6217106z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
J, MINISTÈRE
5 DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
i
4
No 2139
Mardi 29 août 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
.-
PRESSE ALLEMANDE. - Les gages productifs
(Frankfurter Zeitung, Germania, Leip-
ziger Neueste Nachrichlen). — Le re-
tour à Paris des délégués de la com-
mission des réparations (Hannovers cher
Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les dettes et le dé-
sarmement (New York Tribune). —
La question Tacna-Arica : l'attitude du
Sénat chilien (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — Les réparations : les
divergences franco-britanniques (Satur-
jday Review). — France et Allemagne :
les mesures de rétorsion (Sunday Ti-
mes). — Les Etats-Unis et l'Europe :
un message du gouverneur Cox à l'Amé-
rique (Sunday Express).
PRESSE - L'Italie et l'Autriche
(Corriere della Sera, Epoca, Mondo,
Tribuna, Messaggero, Idea Nazionale,
Popolo d'Italia).
-,
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
LES GAGES PRODUCTIFS. — PRESSE
ALLEMANDE. — La Frankfurter Zeitung, la
Germania et les Leipziger Neueste Nach-
richten se forcent de montrer qu'en ré-
clamant le contrôle des mines et des forêts,
la France cherche non à assurer le paie-
ment des réparations, mais à affermir son
action politique :
Il faut d'abord constater ce fait remar-
quable : la France exige en partie quelque
chose qui n'existe pas. Il n'y a plus de mi-
ftes d'Etat, en pays occupé. Les anciennes
mines d'Etat, du pays rhénan et du Palati-
ft^t se trouvent sur la Sarre et ont passé à
ïKtat français. De quoi s'agit-il donc ? La
France veut-elle disposer d'un titre juridi-
que qui lui permette, en cas d'occupation du
bassin de la Ruhr, de réclamer les mines ?
Ln notion de « pays occupé » a-t-elle un
sens élastique ? Ou bien veut-on ce titre
Pour mieux s'assurer des forêts ?
La question des forêts est claire : fixons
d'abotl'd un point, grâce à nos expériences
en pays occupé : l'administration ou seule-
ment la surveillance des forêts d'Etat par la
commission signifierait l'action de l'in-
uence. française. Les représentants de
l'Angleterre à la commission rhénane n'ont
pas su jusqu'ici s'opposer efficacement à
l'annexionnisme voilé des Français. On a
su, en faisant de cette commission une
grande administration, en créant les délé-
gués de district et de localités, non prévus
par le traité — et pour la plupart anciens
officiers français, introduire dans le pays
rhénan un appareil administratif étranger.
Que tirerait la France d'une simple sur-
veillance des forêts d'Etat ?
Les forêts d'Etat sont très nombreuses en
pays rhénan. Dans l'Empire d'autrefois ce
pays, on le sait, était morcelé : les forêts
passèrent ensuite à la Prusse. Tout le
Hunsrück est une forêt d'Etat de grande
valeur ; sur l'Eifel il y en a beaucoup, éga-
lement dans le Taunus (district de Wiesba-
den) et sur le bas-Rhin. La plus grande par-
tie des forêts rhénanes appartient à l'Etat.
Le premier résultat serait de jeter le désor-
dre dans l'administration forestière ; le pro-
fit serait infime : il en serait là comme dans
la Sarre dont le charbon ne convient pas à
l'industrie française, niais où la possession
des mines permet aux Français d'agir sur
la population. De même, ici, tout le person-
nel forestier passerait sous la surveillance
française : les marchands de bois, les fa-
bricants de papier, les villages ayant des
droits d'usage, devraient être en bons ter-
mes avec les délégués ; le moindre paysan
qui va chercher du bois dépendrait d'eux.
Le plan a été diaboliquement bien imaginé.
On ne peut concevoir rien de plus propre à
exercer une pression sur la population ru-
rale rhénane.
Il y aurait en outre pour le Reich des ac-
cords à conclure — les Anglais l'ont fait re-
marquer — avec la Prusse, la Bavière et
la Hesse. Ces accords devraient être ap-
prouvés par les Parlements de ces pays.
Ou bien M. Poincaré envisage-t-il des me-
sures d'expropriation prises par le Reich ?
Dans les-deux cas il y aurait des conflits,
souhaités peut-être par une politique qui
vise à la dislocation de l'Allemagne.
FRANKFURTER ZEITUNG, 25.8, 1re éd.
— Dans le langage courant, expose l'organe
du chancelier \\ïrth, on entend par' « gages, pro-
ductifs » la saisie d'un objet et son exploitation
rationnelle. Lorsque M. Poincaré a lancé dans le
débat de Londres le mot. de gages productifs il
ne pensait nullement, à obtenir un meilleur ren-
dement par l'application de meilleures mé-
thodes de travail. Son but était tout d'abord
la saisie des entreprises d'Etat, puis vraisem-
blablement une extension de cette mainmise
aux dépens de la propriété privée.
Le traité de Versailles ne donne nulle-
ment le droit à un Etat de d'Entente de
s'emparer de son propre chef de la pro-
priété allemande. Le président du Conseil
français se trouve donc en pleine contra-
diction avec le droit, et l'ayant bien senti
comme juriste, il s'est réfugié derrière le
concept des gages. Là encore il a élaboré
des constructions juridiques remarquables.
Il voulait nous accorder un moratorium al-
lant jusqu'à la fin de l'année, mais les ga-
ges qu'il réclamait, de l'Allemagne auraient
été conservés vingt ou trente ans.
On put se demander avec étonnement
comment il se fait que la France dont la
puissance a été extraordinairement accrue
par la guerre ait un tel appétit de la pro-
priété allemande. Le président du conseil
français n'estas un économiste ; il veut
être, en premier lieu, un homme politique,
et il l'est avec toutes les passions qui peu-
vent occuper le cœur d'un homme. Son
idée favorite est l'anéantissement complet
de l'économie allemande. Mais son attitude
dans la question des gages a une raison
plus immédiate. La France se trouve dans
la plus grande détresse financière. Le dé-
ficit dans les caisses de l'Etat est devenu
chronique et le président du Conseil fran-
çais a besoin de beaucoup d'argent pour
son enfant, chéri le militarisme. Le marché
Interne de l'emprunt auquel le gouverne-
ment français a toujours pu s'adresser en
toute certitude est devenu extrêmement ré-
servé. Si les mines et les forêts alleman-
des étaient prises en gage par la France,
cela constituerait un nouvel attrait pour
la souscription aux emprunts français et le
chauvinisme aurait de nouveaux moyens
pour réaliser ses rêves favoris.
Etant donné que la détresse financière
de la France est extrême, on pourrait pen-
ser que toute offre allemande assurant des
prestations serait agréée. L'Allemagne a
indiqué une solution de ce genre en offrant
que les livraisons de charbon et de bois
fussent garanties par un fonds de devises.
Il se fût agi là, en fait, de garanties réel-
les. Les livraisons de charbon et de bois
eussent été ainsi assurées de toutes façons
à l'Entente. Nous ne doutons pas que cette
proposition n'ait coûté beaucoup au gou-
vernement allemand. En effet, la charge
qui en résultait pour nous était considéra-
ble, et si l'on prend garde au tolle d'indi-
gnation que soulève toute concession à
l'Entente dans une grande partie du peu-
ple, cette proposition allait, même du point
de vue intérieur, jusqu'à la limite du pos-
sible. On ne peut naturellement rendre
les deux négociateurs de la commission
des réparations responsables au sujet de
ces propositions, bien qu'ils fussent inves-
tis de pleins pouvoirs, car ces derniers
jours, le télégraphe entre Paris et Berlin
a fonctionné avec une activité particulière
et ce n'est personne autre que Poincaré qui
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AFFAIRES ÉTRANGÈRES
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Mardi 29 août 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
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PRESSE ALLEMANDE. - Les gages productifs
(Frankfurter Zeitung, Germania, Leip-
ziger Neueste Nachrichlen). — Le re-
tour à Paris des délégués de la com-
mission des réparations (Hannovers cher
Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les dettes et le dé-
sarmement (New York Tribune). —
La question Tacna-Arica : l'attitude du
Sénat chilien (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — Les réparations : les
divergences franco-britanniques (Satur-
jday Review). — France et Allemagne :
les mesures de rétorsion (Sunday Ti-
mes). — Les Etats-Unis et l'Europe :
un message du gouverneur Cox à l'Amé-
rique (Sunday Express).
PRESSE - L'Italie et l'Autriche
(Corriere della Sera, Epoca, Mondo,
Tribuna, Messaggero, Idea Nazionale,
Popolo d'Italia).
-,
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
LES GAGES PRODUCTIFS. — PRESSE
ALLEMANDE. — La Frankfurter Zeitung, la
Germania et les Leipziger Neueste Nach-
richten se forcent de montrer qu'en ré-
clamant le contrôle des mines et des forêts,
la France cherche non à assurer le paie-
ment des réparations, mais à affermir son
action politique :
Il faut d'abord constater ce fait remar-
quable : la France exige en partie quelque
chose qui n'existe pas. Il n'y a plus de mi-
ftes d'Etat, en pays occupé. Les anciennes
mines d'Etat, du pays rhénan et du Palati-
ft^t se trouvent sur la Sarre et ont passé à
ïKtat français. De quoi s'agit-il donc ? La
France veut-elle disposer d'un titre juridi-
que qui lui permette, en cas d'occupation du
bassin de la Ruhr, de réclamer les mines ?
Ln notion de « pays occupé » a-t-elle un
sens élastique ? Ou bien veut-on ce titre
Pour mieux s'assurer des forêts ?
La question des forêts est claire : fixons
d'abotl'd un point, grâce à nos expériences
en pays occupé : l'administration ou seule-
ment la surveillance des forêts d'Etat par la
commission signifierait l'action de l'in-
uence. française. Les représentants de
l'Angleterre à la commission rhénane n'ont
pas su jusqu'ici s'opposer efficacement à
l'annexionnisme voilé des Français. On a
su, en faisant de cette commission une
grande administration, en créant les délé-
gués de district et de localités, non prévus
par le traité — et pour la plupart anciens
officiers français, introduire dans le pays
rhénan un appareil administratif étranger.
Que tirerait la France d'une simple sur-
veillance des forêts d'Etat ?
Les forêts d'Etat sont très nombreuses en
pays rhénan. Dans l'Empire d'autrefois ce
pays, on le sait, était morcelé : les forêts
passèrent ensuite à la Prusse. Tout le
Hunsrück est une forêt d'Etat de grande
valeur ; sur l'Eifel il y en a beaucoup, éga-
lement dans le Taunus (district de Wiesba-
den) et sur le bas-Rhin. La plus grande par-
tie des forêts rhénanes appartient à l'Etat.
Le premier résultat serait de jeter le désor-
dre dans l'administration forestière ; le pro-
fit serait infime : il en serait là comme dans
la Sarre dont le charbon ne convient pas à
l'industrie française, niais où la possession
des mines permet aux Français d'agir sur
la population. De même, ici, tout le person-
nel forestier passerait sous la surveillance
française : les marchands de bois, les fa-
bricants de papier, les villages ayant des
droits d'usage, devraient être en bons ter-
mes avec les délégués ; le moindre paysan
qui va chercher du bois dépendrait d'eux.
Le plan a été diaboliquement bien imaginé.
On ne peut concevoir rien de plus propre à
exercer une pression sur la population ru-
rale rhénane.
Il y aurait en outre pour le Reich des ac-
cords à conclure — les Anglais l'ont fait re-
marquer — avec la Prusse, la Bavière et
la Hesse. Ces accords devraient être ap-
prouvés par les Parlements de ces pays.
Ou bien M. Poincaré envisage-t-il des me-
sures d'expropriation prises par le Reich ?
Dans les-deux cas il y aurait des conflits,
souhaités peut-être par une politique qui
vise à la dislocation de l'Allemagne.
FRANKFURTER ZEITUNG, 25.8, 1re éd.
— Dans le langage courant, expose l'organe
du chancelier \\ïrth, on entend par' « gages, pro-
ductifs » la saisie d'un objet et son exploitation
rationnelle. Lorsque M. Poincaré a lancé dans le
débat de Londres le mot. de gages productifs il
ne pensait nullement, à obtenir un meilleur ren-
dement par l'application de meilleures mé-
thodes de travail. Son but était tout d'abord
la saisie des entreprises d'Etat, puis vraisem-
blablement une extension de cette mainmise
aux dépens de la propriété privée.
Le traité de Versailles ne donne nulle-
ment le droit à un Etat de d'Entente de
s'emparer de son propre chef de la pro-
priété allemande. Le président du Conseil
français se trouve donc en pleine contra-
diction avec le droit, et l'ayant bien senti
comme juriste, il s'est réfugié derrière le
concept des gages. Là encore il a élaboré
des constructions juridiques remarquables.
Il voulait nous accorder un moratorium al-
lant jusqu'à la fin de l'année, mais les ga-
ges qu'il réclamait, de l'Allemagne auraient
été conservés vingt ou trente ans.
On put se demander avec étonnement
comment il se fait que la France dont la
puissance a été extraordinairement accrue
par la guerre ait un tel appétit de la pro-
priété allemande. Le président du conseil
français n'estas un économiste ; il veut
être, en premier lieu, un homme politique,
et il l'est avec toutes les passions qui peu-
vent occuper le cœur d'un homme. Son
idée favorite est l'anéantissement complet
de l'économie allemande. Mais son attitude
dans la question des gages a une raison
plus immédiate. La France se trouve dans
la plus grande détresse financière. Le dé-
ficit dans les caisses de l'Etat est devenu
chronique et le président du Conseil fran-
çais a besoin de beaucoup d'argent pour
son enfant, chéri le militarisme. Le marché
Interne de l'emprunt auquel le gouverne-
ment français a toujours pu s'adresser en
toute certitude est devenu extrêmement ré-
servé. Si les mines et les forêts alleman-
des étaient prises en gage par la France,
cela constituerait un nouvel attrait pour
la souscription aux emprunts français et le
chauvinisme aurait de nouveaux moyens
pour réaliser ses rêves favoris.
Etant donné que la détresse financière
de la France est extrême, on pourrait pen-
ser que toute offre allemande assurant des
prestations serait agréée. L'Allemagne a
indiqué une solution de ce genre en offrant
que les livraisons de charbon et de bois
fussent garanties par un fonds de devises.
Il se fût agi là, en fait, de garanties réel-
les. Les livraisons de charbon et de bois
eussent été ainsi assurées de toutes façons
à l'Entente. Nous ne doutons pas que cette
proposition n'ait coûté beaucoup au gou-
vernement allemand. En effet, la charge
qui en résultait pour nous était considéra-
ble, et si l'on prend garde au tolle d'indi-
gnation que soulève toute concession à
l'Entente dans une grande partie du peu-
ple, cette proposition allait, même du point
de vue intérieur, jusqu'à la limite du pos-
sible. On ne peut naturellement rendre
les deux négociateurs de la commission
des réparations responsables au sujet de
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jours, le télégraphe entre Paris et Berlin
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