Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-03-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 mars 1922 21 mars 1922
Description : 1922/03/21 (T20,N2009). 1922/03/21 (T20,N2009).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62533780
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
9 - -
Is-rÈ Ji F
"H DES
S ^ANGÈBES
------
N° 2009
Mardi 21 mars 1922
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ginot hlnïï" Le discours de M. Ma-
gill-ot il -]a. Chambre des Députés, le 16
?ars tpr T (tUrter Zeitung ; Georg
eriWd ans Vossische Zeitung).
contMERICAINE. - Les Etats-Unis et la
ost.
V ANGLA E' La Conférence de Gê-
aip. la nquestion des pétroles (Daily
1.}.
~SSE
PRESSE ESPAGNOLE.- Les dettes interalliées
k Daw611 de 1AIle,magne (A B C).
, - Les conditions de l'ac-
àell entnpT' Les conditions de l'ac-
a Sera).
1 POLITIQUE GENERALE
-
l" CONFERENCE DE GÊNES
l.f\ : DES PETROLES. - De
4,1 K aUl de Paris de la Bed-
k" qui représente
p lar, la S talidard Oil Company, on
déclaré aujoursd'hui n'avoir reçu du
,:e\),1,¥ O(:lal de cette dernière société a
*k. aucun et information relative à
Ml 'a Ir e représentants de la Standard Oil
fnfér ên,m.
et 1 f ment< de Gênes, une
'Q .t 1 n sniva.nt laqnelle la Standard
Y"" E)ut--h avaient l'une et
autre l'intention de faire défendre, à la
* cn 06' leur® •
^oip ?erne îVv? êîs respectifs en ce
dation des mines de
.U e'l&Rnc. ®81e méridionale.
>rise H
h •
relations commerciales
à déterre et la Russie a permis,
lS à * ,a Hovai Jn ï de bien se poser
L aUprès du gouvernement des
CVtm St.andard Oil cherchera pro-
la Cornbattre cette rivale en se
1'- lIa Sur lesconcessions accordées
kSlth lle'rre'
les Et fi. 3ft SllœursaJe de RUSSIe.
~el1tés 01tîcieiio *^ms ne seront pas re-
î?> èn^mcX la
q«rd oil Chercherait en ce moment à
s'assurer l'appui de la Franoo, en arguant
knlli à un monopole
Dtv Ussie serait nuisible à la
France.
la française réprouve
l idée que le capital organisé vienne s'im-
miscer, à la Conférence de Gênes, entre les
gouvernements et les peuples.
DAILY MAIL, 18.3.
L'ATTITUDE DES ETATS-UNIS. —
« WASHINGTON ET GÊNES : UN CONTRASTE ». —
Les événements qui précèdent la Confé-
rence de Gênes font un contraste frappant
avec les événements qui précédèrent la
Conférence de Washington, et l'horizon de
Gênes est aussi sombre que celui de Wash-
ington était clair. Le Sénat vient de rati-
fier la première série des traités élaborés à
Washington. Quand donc les nations rati-
fieront-elles les décisions de Gênes ? La
Conférence de Washington ne rassemblait
que quelques puissances qui concentraient
leur attention sur certaines questions, par-
ticulièrement importantes mais peu nom-
breuses. La Conférence de Gênes réunira,
au contraire, plus de vingt nations et
quinze cents experts au moins, et toutes
les questions qui ont une importance vi-
tale pour chacune de ces nations y seront
examinées. S'il est vrai que cette réunion a
pour objet propre de rétablir l'équilibre
économique de l'Europe, on pourra cepen-
dant lui soumettre toutes les questions
mondiales, en déclarant qu'elles intéressent
l'Europe. Les obstacles matériels que cons-
tituent le nombre des participants et
l'abondance des sujets menacent de faire
échouer la Conférence, avant même qu'elle
ait pu se réunir. Mais nous voyons encore
d'autres éléments destructifs qui n'appa-
raissaient pas à Washington. La Confé-
rence de Gênes a été proposée par
M. Lloyd George, en vue d'exploiter la
Russie, ainsi que l'indique le texte de l'ap-
pel publié à Cannes par le Conseil Su-
prême. Or, M. Lloyd George est sur le
point d'abandonner son portefeuille, parce
qu'il n'est plus soutenu et parce que 'a
Coalition se désagrège. Sa situation est ex-
trêmement précaire. Il sera peut-être en-
core au pourvoir, quand la Conférence se
réunira. Mais déjà un doute affaiblit son
influence, et, ainsi que la chute de
M. Briand bouleversa les plans du Con-
seil Suprême, la démission de M. Lloyd
George - paralyserait certainement son ac-
tivité. M. Lloyd George fut en réalité « l'es-
prit agissant » à Cannes et à Boulogne, et
s'il venait à disparaître, le projet d'accord
avec la Russie rouge succomberait proba-
blement sous les coups qu'il recevrait de
différents côtés. Mais, en supposant que
M. Lloyd George demeure au pouvoir pour
le moment, la Conférence lui fournira l'oc-
casion d'exercer son souple génie. Les
petites nations de l'Europe orientale s'unis-
sent pour participer à la Conférence, et
déjà elles déclarent qu'elles ne seront Pd&
les satellites des grandes puissances. La
Finlande, la Lettonie, l'Esthonie, la Polo-
gne, la Roumanie, la Yougoslavie et la
Tchéco-Slovaquie se préparent à agir, en
commun et isolément, pour défendre leurs-
droits contre le projet d'accord avec les
Bolcheviks.
Ces nations redoutent à la fois l'Allema-
gne et la Russie. Elles redoutent surtout
une union germano-russe. Or, si le plan
de Lloyd George est appliqué, cette union
est inévitable.
On nous annonce de Moscou que les Rou-
ges n'accepteront jamais un plan qui com-
porte une période d'épreuve. .C'est là en-
core un obstacle qui menace de détruire le
plan Lloyd George d'exploitation indus-
trielle russo-allemande. Les commentai-
res allemands relativement au programme
de Gênes sont variés, mais dans l'ensem-
ble, ils défendent l'idée qui a été répandue
par ordre de M. Lloyd George, à savoir,
l'exploitation des ressources de la Russie
par des organisations allemandes et des
capitaux alliés. Un journal allemand va
jusqu'à déclarer que la Conférence de Gê-
nes n'aurait pas à redouter un échec, si
M. Hugo Stinnes êtaii, membre de la délé-
gation allemande. La presse française, par
contre, est sceptique et tourne le projet en
dérision. Tous les Français sont à peu
près d'accord pour exiger que la question
des réparations soit laissée & l'écart, et
M. Poincaré a voulu régler ce point avant
la Conférence. Alors que les Allemands
seraient heureux de jeter les réparations
dans le débat, dans l'espoir d'obtenir des
concessions, les Français, au contraire,
craignent qu'un examen de cette question
ne provoque une revision du Traité de
Versailles.
Bref, l'Europe n'est pas d'accord. En
supposant même que les Etats-Unis
eussent eu l'intention de participer à ia
Conférence, il leur serait difficile de con-
naître exactement le but où elle tend. Rien
ne justifierait donc leur participation à un
débat qui suscitera peut-être de nombreu-
ses complications politiques. — (Ed.)
WASHINGTON POST, 2.3.
———
LES REPARATIONS
LES DETTES INTERALLIEES ET LES
PAIEMENTS DE L'ALLEMAGNE. — OPI-
NION ESPAGNOLE. — Nous avons indiqué précé-
demment le curieux changement de ton qui se
manifeste dans des organes aussi importants
que le Temps et le Petit Parisien. Il faut ajouter
à la liste le Matin, où le député Paul Reynaud
examine les possibilités d'une entente entre la
France et l'Allemagne (14 mars). On ne peut que
Is-rÈ Ji F
"H DES
S ^ANGÈBES
------
N° 2009
Mardi 21 mars 1922
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ginot hlnïï" Le discours de M. Ma-
gill-ot il -]a. Chambre des Députés, le 16
?ars tpr T (tUrter Zeitung ; Georg
eriWd ans Vossische Zeitung).
contMERICAINE. - Les Etats-Unis et la
ost.
V ANGLA E' La Conférence de Gê-
aip. la nquestion des pétroles (Daily
1.}.
~SSE
PRESSE ESPAGNOLE.- Les dettes interalliées
k Daw611 de 1AIle,magne (A B C).
, - Les conditions de l'ac-
àell entnpT' Les conditions de l'ac-
a Sera).
1 POLITIQUE GENERALE
-
l" CONFERENCE DE GÊNES
l.f\ : DES PETROLES. - De
4,1 K aUl de Paris de la Bed-
k" qui représente
p lar, la S talidard Oil Company, on
déclaré aujoursd'hui n'avoir reçu du
,:e\),1,¥ O(:lal de cette dernière société a
*k. aucun et information relative à
Ml 'a Ir e représentants de la Standard Oil
fnfér ên,m.
et 1 f ment< de Gênes, une
'Q .t 1 n sniva.nt laqnelle la Standard
Y"" E)ut--h avaient l'une et
autre l'intention de faire défendre, à la
* cn 06' leur® •
^oip ?erne îVv? êîs respectifs en ce
dation des mines de
.U e'l&Rnc. ®81e méridionale.
>rise H
h •
relations commerciales
à déterre et la Russie a permis,
lS à * ,a Hovai Jn ï de bien se poser
L aUprès du gouvernement des
CVtm St.andard Oil cherchera pro-
la Cornbattre cette rivale en se
1'- lIa Sur lesconcessions accordées
kSlth lle'rre'
les Et fi. 3ft SllœursaJe de RUSSIe.
~el1tés 01tîcieiio *^ms ne seront pas re-
î?> èn^mcX la
q«rd oil Chercherait en ce moment à
s'assurer l'appui de la Franoo, en arguant
knlli à un monopole
Dtv Ussie serait nuisible à la
France.
la française réprouve
l idée que le capital organisé vienne s'im-
miscer, à la Conférence de Gênes, entre les
gouvernements et les peuples.
DAILY MAIL, 18.3.
L'ATTITUDE DES ETATS-UNIS. —
« WASHINGTON ET GÊNES : UN CONTRASTE ». —
Les événements qui précèdent la Confé-
rence de Gênes font un contraste frappant
avec les événements qui précédèrent la
Conférence de Washington, et l'horizon de
Gênes est aussi sombre que celui de Wash-
ington était clair. Le Sénat vient de rati-
fier la première série des traités élaborés à
Washington. Quand donc les nations rati-
fieront-elles les décisions de Gênes ? La
Conférence de Washington ne rassemblait
que quelques puissances qui concentraient
leur attention sur certaines questions, par-
ticulièrement importantes mais peu nom-
breuses. La Conférence de Gênes réunira,
au contraire, plus de vingt nations et
quinze cents experts au moins, et toutes
les questions qui ont une importance vi-
tale pour chacune de ces nations y seront
examinées. S'il est vrai que cette réunion a
pour objet propre de rétablir l'équilibre
économique de l'Europe, on pourra cepen-
dant lui soumettre toutes les questions
mondiales, en déclarant qu'elles intéressent
l'Europe. Les obstacles matériels que cons-
tituent le nombre des participants et
l'abondance des sujets menacent de faire
échouer la Conférence, avant même qu'elle
ait pu se réunir. Mais nous voyons encore
d'autres éléments destructifs qui n'appa-
raissaient pas à Washington. La Confé-
rence de Gênes a été proposée par
M. Lloyd George, en vue d'exploiter la
Russie, ainsi que l'indique le texte de l'ap-
pel publié à Cannes par le Conseil Su-
prême. Or, M. Lloyd George est sur le
point d'abandonner son portefeuille, parce
qu'il n'est plus soutenu et parce que 'a
Coalition se désagrège. Sa situation est ex-
trêmement précaire. Il sera peut-être en-
core au pourvoir, quand la Conférence se
réunira. Mais déjà un doute affaiblit son
influence, et, ainsi que la chute de
M. Briand bouleversa les plans du Con-
seil Suprême, la démission de M. Lloyd
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tivité. M. Lloyd George fut en réalité « l'es-
prit agissant » à Cannes et à Boulogne, et
s'il venait à disparaître, le projet d'accord
avec la Russie rouge succomberait proba-
blement sous les coups qu'il recevrait de
différents côtés. Mais, en supposant que
M. Lloyd George demeure au pouvoir pour
le moment, la Conférence lui fournira l'oc-
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petites nations de l'Europe orientale s'unis-
sent pour participer à la Conférence, et
déjà elles déclarent qu'elles ne seront Pd&
les satellites des grandes puissances. La
Finlande, la Lettonie, l'Esthonie, la Polo-
gne, la Roumanie, la Yougoslavie et la
Tchéco-Slovaquie se préparent à agir, en
commun et isolément, pour défendre leurs-
droits contre le projet d'accord avec les
Bolcheviks.
Ces nations redoutent à la fois l'Allema-
gne et la Russie. Elles redoutent surtout
une union germano-russe. Or, si le plan
de Lloyd George est appliqué, cette union
est inévitable.
On nous annonce de Moscou que les Rou-
ges n'accepteront jamais un plan qui com-
porte une période d'épreuve. .C'est là en-
core un obstacle qui menace de détruire le
plan Lloyd George d'exploitation indus-
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de Gênes sont variés, mais dans l'ensem-
ble, ils défendent l'idée qui a été répandue
par ordre de M. Lloyd George, à savoir,
l'exploitation des ressources de la Russie
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capitaux alliés. Un journal allemand va
jusqu'à déclarer que la Conférence de Gê-
nes n'aurait pas à redouter un échec, si
M. Hugo Stinnes êtaii, membre de la délé-
gation allemande. La presse française, par
contre, est sceptique et tourne le projet en
dérision. Tous les Français sont à peu
près d'accord pour exiger que la question
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M. Poincaré a voulu régler ce point avant
la Conférence. Alors que les Allemands
seraient heureux de jeter les réparations
dans le débat, dans l'espoir d'obtenir des
concessions, les Français, au contraire,
craignent qu'un examen de cette question
ne provoque une revision du Traité de
Versailles.
Bref, l'Europe n'est pas d'accord. En
supposant même que les Etats-Unis
eussent eu l'intention de participer à ia
Conférence, il leur serait difficile de con-
naître exactement le but où elle tend. Rien
ne justifierait donc leur participation à un
débat qui suscitera peut-être de nombreu-
ses complications politiques. — (Ed.)
WASHINGTON POST, 2.3.
———
LES REPARATIONS
LES DETTES INTERALLIEES ET LES
PAIEMENTS DE L'ALLEMAGNE. — OPI-
NION ESPAGNOLE. — Nous avons indiqué précé-
demment le curieux changement de ton qui se
manifeste dans des organes aussi importants
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