Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 avril 1918 11 avril 1918
Description : 1918/04/11 (T8,N771). 1918/04/11 (T8,N771).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338465z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
w
ttaES DE LA GUERRE
ET DES
ÉTRANGÈRES
1 N° 771
Paris, 11 avril 1918
1
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'aveo une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
t' offens' OPERATIONS
eîye allemande. - PRESSE HOLLAN-
bals - PRESSE HOLLAN-
à cPas plus que qui bavardent. S'il
Certifie e 1 P-8 généraux qui bavardent. S'il
reuvent U Amiens est à l'abri, les Alliés
es Pre se fier à ses paroles. En attendant,
alénueesà des belligérants exagèrent ou
0 e défn 1 excès l'importance de la der-
f6 débit • aPiée. Retenons cependant ce
,rQtik[llrt IndIgeste la déclaration de ia
iïQnkfurt0 Zeilung qui prétend que Pa-
ils n'esf pas l'enjeu de l'offensive. Les
bataille x ds coalisés soutiennent que cette
Iis: Ose livre exclusivement contre les An-
■ On semble espérer que, les troupes
ra'ent battues, les Français ne pour-
b r'lannioi • battues, les Français ne pour-
ve de pas toUt seuls tenir le coup.Une preu-
a.l1ds ete, affirmation serait que les Alle-
1 Oise. on fait aucun effort pour passer
Oise. Nieuwe Courant, 2. 4
C' Nteuwe Courant, 2.4.
nlqu es srtout le gouvernement britan-
nafv; auJourd'hui se sent inquiet. N'en-
Pas à droite et à gauche, des télé-
Iliés es Pour obtenir du secours ? Les
esl Hi Ont pas seulement besoin d'hom-
ils n 11 t besoin de tonnage. Si, à côté
'AfVin^'e. du Sud et. des Dominions, le
lapo ri VOJlai t donner un coup de main avec
v gQer ,000 soldats ! Mais le ministre de
laSierra "du j Mikado s'est contenté d'en-
I'\)'¡éeelques mots d'admiration pour les
tA^ées iPntente. Le Japon vend des ba-
ba x aux t ats-Unis, mais il n'aggrave pas
Da Nu ude envers les Empires centraux,
libérien S il ne se jette dans l'aventure
re en t Il laisse les Occidentaux se bat-
J eti endant l'heure où il pourra « se
etldus ! n)er lui-mêrne pour les services
Q - Tti d, 2. h
nelrienne. - Sous le titre : « L'AC-
18 tenis AVlATEl»Rs ALLEMANDS » : Le rnau-
des derniers jours du mois de
r ?rs a dirni nué l'activité des forces aérien-
"le des reconnaissances au-dessus du
lie mandes. Elles se sont bornées à
Ce a
! rec9nnaissances au-dessus du
; dp ataIIle et à attaquer des objec-
¡ lte Ii a lIgne de combat ou en arrière de
i eeès ne, Elles se sont acquittées avec
io, dp cette double tâche. A certains
•: 1) 3, de cette doubla tâche. A certains
j on, bien que le vent eût une vitesse de
tres à la seconde, nos ballons
it régl.elll la marche des opérations et ils
I fcir^glé i f notre artillerie. Des gares
i iC?0l*tariiis' Compiègne surtout et Lon-
j btN pr„ ainsi que des em-
f ( 9 de routes et des rassemble-
I s de t de routes et des rassemble-
1 a;. °llt :roupes, en arrière du front enne-
i bèS éChti fficacement bombardés, pendant
: les Nous avons jeté des bom-
• Q gle plus fort calibre. sur Boulogne, port
r1rA.
il. aPes, dans la nuit du 1er au
CNs lmps favorable du ler avril nous
entrePrendre de lointaines re-
de nces aériennes. Nos aviateurs ont
e de nOTllbreux combats : 22 appareils
ennemis et 5 ballons ont été descendus. Les
pertes totales de nos adversaires, depuis le
commencement de la bataille de percée.
s'élèvent à 192 appareils et 11 ballons. Nos
batteries contre avions ont pris une part
considérable à ce succès en descendant
46 appareils. Le lieutenant Bongartz a rem-
porté sa 33e, le lieutenant Kroll sa 236 vic-
toire. Nous avons perdu 32 appareils, dont
10 de ce côté-ci des lignes et quatre ballons.
—- Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 4.4.
Le bombardement de Paris. — « Je ne
cesse de songer à mes amis parisiens. Le
canon géant, invisible, abrité derrière les
millions de soldats de l'armée du Kaiser,
fait éclater toutes les 20 minutes un obus
sur la capitale. Ce bombardement, dans sa
lenteur régulière, fait penser à une torture
du moyen âge. Je me représente cette popu-
lation chevaleresque, douée d'une finesse
spontanée et naturellement artiste, éprou-
vant les émotions de l'heure avec son
héroïsme traditionnel. Elle voudrait aller a
l'assaut du monstre. Et pendant ce temps,
hors de danger, à 120 kil., l'Allemand lance
ses bombes n'importe où. Ah ! l'immonde
jeu de massacre. Le peuple hollandais -
v a-t-il quelqu'un aux Pays-Bas qui ne soit
pas de cet avis ? - honore le peuple si
éprouvé de la France. Des dizaines de mil-
liers de mains se tendent vers lui, avec
sympathie. » — Charles Boissevain, direc-
teur honoraire du Allgemeen Handelsblad
[d'Amsterdam], 27.3.
Les Allemands à l'Est. - Depuis qu'elle a
cpt(.Tnimmeei ncA , la grande bataille de 1 Oue. t
concentre tout l'intérêt îinieiei/. Il n'y il pas eu
d'opérations secondaires sur le front nr-
cidental Bien IIP fait prévoir en un autre
point du front une diversion des Français.
Ils ont a~,7.,-ez à faire pour endiguer notre
percée de Cambrai-Saint-Quentin Dans
l'intervalle le front oriental a cessé d'exis
ter dans l'ensemble. Nous apprenOlh3 que
le désarmement est terminé. général
von Arz a annoncé qu'il n'y avait plus de
tranchées entre la mer Baltique et la mer
Noire. Nous continuons à occuper les terri-
toires conquis jusqu'après la signature des
traités de paix. Nous resterons en Estho-
nie et en Livonie, tant que ces pays ne se-
ront pas organisés En Grande-Russie, il
se pas restions pius long-
temps de l'autre côté de la grande ligne
de démarcation. Il n'y a pas encore de dé-
cision prise pour la pologne, la Courlande
et la Lithuanie. Mais il ne s'agit plus dans
et la Lithuame. Nos
ces pays de P'rogress;er militairement. Nos
forces militaires n'agissent plus que dans
nouvel Etat et pour consolider peu à peu
sa puissance. Au"^P fnr £ ieide nouvelles, nous
apprenons l'occupation du Gouvernement
de Kherson avec les trois ports d'Odessa,
Nikolaiev et Kherson. Poltava et Tcherni-
gov aussi semblent pacifiés. Il n'y aurait
plus aussi s™a[^-nos|av et Kharkov et le
sud de la Tauride à occuper. Une dépê-
che Havas annonce que ce dernier pays au-
rait proclamé son indépendance. La nou-
-
velle n'est pas confirmée. En Finlande la
garde rouge a subi à la fin de mars, à Tam-
merfors, une sanglante défaite. Au cours
de sa retraite, elle a perdu 10.000 prison-
niers. L'expédition de secours allemande a
débarqué le 3 avril sur le sol finlandais à
Hangö. Les troupes allemandes ne se sont
pas jointes à la garde blanche. Elles opè-
rent pour leur propre compte, sur les der-
rières des forces principales de la garde rou-
ge en s'avançant vers Helsingfors, son prin-
cipal point d'appui. La défaite de la garde
rouge est certaine. Il est hors de doute
qu'elle exigera de sérieux combats, et qu'il
faudra beaucoup de temps avant que l'or-
dre ne soit rétabli dans ces territoires au
trefois russes. — Strassburger Post, 5.4.
LA FLOTTE RUSSE DE LA MER NOIRE. — C'est
un bon exemple de la confusion qui règne
en Russie. Cette flotte, comme celle de la
Baltique, était intensément bolcheviste d'es-
prit; en 1905, elle avait eu le record pour la
violence de ses sentiments révolutionnaires.
On croirait qu'elle dût, depuis le traité
de paix germano-russe, cesser toutes opé-
rations belliqueuses, et en particulier s'abs-
tenir de toutes hositilités envers le Gou-
vernement de l'Ukraine avec lequel la paix
a été conclue. Mais tous les renseignements
la montrent au contraire coopérant en quel-
que manière avec l'armée rouge, représen-
tant les Soviets d'Ukraine, pour la reprise
d'Odessa aux troupes autrichiennes et
ukraniennes. Si les difficultés des Puis-
sances centrales augmentent ici, l'action
des marins de la mer Noire sera à ajouter
à la liste des griefs allemands contre les
bolcheviki. Ce sont même des navires rus-
ses à Batum, qui résistent aux efforts
faits par les Turcs pour s'emparer de lat
nouvelle province que le traité du 10 février
a enlevée à la Russie. — Manchester Guar-
dian, 6.4.
COMMANDEMENT
Le général Foch a le même âge que Jof-
fre, mais il a l'air plus jeune. Il est très
ponctuel et exige de tous ses subordonnés
qu'ils le soient autant que lui. Il marche vite,
parle vite, pense et agit vite. Dans ses ou-
vrages militaires, le général Foch n'a pas
tenu compte de la possibilité d'une invasion
par la Belgique. Mais il a bien prévu le con-
flit actuel qui éclaterait avec la vitesse
d'un éclair, qui serait riche en événements
tragiques et prendrait des proportions gi-
gantesques. La victoire française de la Mar-
ne est due certainement, en grande par-
tie, à l'opiniâtre persistance avec laquelle
le général Foch recommençait ses attaques
un jour après l'autre, jusqu'à ce qu'il pût
assaillir le flanc de ses adversaires et les
repousser ainsi. Selon Foch. les chances
d'une victoire décisive ont été perdues par
les Allemands le jour de leur défaite sur
la Marne.— Standaard, [d'Amsterdam] 3.4.
ttaES DE LA GUERRE
ET DES
ÉTRANGÈRES
1 N° 771
Paris, 11 avril 1918
1
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'aveo une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
t' offens' OPERATIONS
eîye allemande. - PRESSE HOLLAN-
bals - PRESSE HOLLAN-
à cPas plus que qui bavardent. S'il
Certifie e 1 P-8 généraux qui bavardent. S'il
reuvent U Amiens est à l'abri, les Alliés
es Pre se fier à ses paroles. En attendant,
alénueesà des belligérants exagèrent ou
0 e défn 1 excès l'importance de la der-
f6 débit • aPiée. Retenons cependant ce
,rQtik[llrt IndIgeste la déclaration de ia
iïQnkfurt0 Zeilung qui prétend que Pa-
ils n'esf pas l'enjeu de l'offensive. Les
bataille x ds coalisés soutiennent que cette
Iis: Ose livre exclusivement contre les An-
■ On semble espérer que, les troupes
ra'ent battues, les Français ne pour-
b r'lannioi • battues, les Français ne pour-
ve de pas toUt seuls tenir le coup.Une preu-
a.l1ds ete, affirmation serait que les Alle-
1 Oise. on fait aucun effort pour passer
Oise. Nieuwe Courant, 2. 4
C' Nteuwe Courant, 2.4.
nlqu es srtout le gouvernement britan-
nafv; auJourd'hui se sent inquiet. N'en-
Pas à droite et à gauche, des télé-
Iliés es Pour obtenir du secours ? Les
esl Hi Ont pas seulement besoin d'hom-
ils n 11 t besoin de tonnage. Si, à côté
'AfVin^'e. du Sud et. des Dominions, le
lapo ri VOJlai t donner un coup de main avec
v gQer ,000 soldats ! Mais le ministre de
laSierra "du j Mikado s'est contenté d'en-
I'\)'¡éeelques mots d'admiration pour les
tA^ées iPntente. Le Japon vend des ba-
ba x aux t ats-Unis, mais il n'aggrave pas
Da Nu ude envers les Empires centraux,
libérien S il ne se jette dans l'aventure
re en t Il laisse les Occidentaux se bat-
J eti endant l'heure où il pourra « se
etldus ! n)er lui-mêrne pour les services
Q - Tti d, 2. h
nelrienne. - Sous le titre : « L'AC-
18 tenis AVlATEl»Rs ALLEMANDS » : Le rnau-
des derniers jours du mois de
r ?rs a dirni nué l'activité des forces aérien-
"le des reconnaissances au-dessus du
lie mandes. Elles se sont bornées à
Ce a
! rec9nnaissances au-dessus du
; dp ataIIle et à attaquer des objec-
¡ lte Ii a lIgne de combat ou en arrière de
i eeès ne, Elles se sont acquittées avec
io, dp cette double tâche. A certains
•: 1) 3, de cette doubla tâche. A certains
j on, bien que le vent eût une vitesse de
tres à la seconde, nos ballons
it régl.elll la marche des opérations et ils
I fcir^glé i f notre artillerie. Des gares
i iC?0l*tariiis' Compiègne surtout et Lon-
j btN pr„ ainsi que des em-
f ( 9 de routes et des rassemble-
I s de t de routes et des rassemble-
1 a;. °llt :roupes, en arrière du front enne-
i bèS éChti fficacement bombardés, pendant
: les Nous avons jeté des bom-
• Q gle plus fort calibre. sur Boulogne, port
r1rA.
il. aPes, dans la nuit du 1er au
CNs lmps favorable du ler avril nous
entrePrendre de lointaines re-
de nces aériennes. Nos aviateurs ont
e de nOTllbreux combats : 22 appareils
ennemis et 5 ballons ont été descendus. Les
pertes totales de nos adversaires, depuis le
commencement de la bataille de percée.
s'élèvent à 192 appareils et 11 ballons. Nos
batteries contre avions ont pris une part
considérable à ce succès en descendant
46 appareils. Le lieutenant Bongartz a rem-
porté sa 33e, le lieutenant Kroll sa 236 vic-
toire. Nous avons perdu 32 appareils, dont
10 de ce côté-ci des lignes et quatre ballons.
—- Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 4.4.
Le bombardement de Paris. — « Je ne
cesse de songer à mes amis parisiens. Le
canon géant, invisible, abrité derrière les
millions de soldats de l'armée du Kaiser,
fait éclater toutes les 20 minutes un obus
sur la capitale. Ce bombardement, dans sa
lenteur régulière, fait penser à une torture
du moyen âge. Je me représente cette popu-
lation chevaleresque, douée d'une finesse
spontanée et naturellement artiste, éprou-
vant les émotions de l'heure avec son
héroïsme traditionnel. Elle voudrait aller a
l'assaut du monstre. Et pendant ce temps,
hors de danger, à 120 kil., l'Allemand lance
ses bombes n'importe où. Ah ! l'immonde
jeu de massacre. Le peuple hollandais -
v a-t-il quelqu'un aux Pays-Bas qui ne soit
pas de cet avis ? - honore le peuple si
éprouvé de la France. Des dizaines de mil-
liers de mains se tendent vers lui, avec
sympathie. » — Charles Boissevain, direc-
teur honoraire du Allgemeen Handelsblad
[d'Amsterdam], 27.3.
Les Allemands à l'Est. - Depuis qu'elle a
cpt(.Tnimmeei ncA , la grande bataille de 1 Oue. t
concentre tout l'intérêt îinieiei/. Il n'y il pas eu
d'opérations secondaires sur le front nr-
cidental Bien IIP fait prévoir en un autre
point du front une diversion des Français.
Ils ont a~,7.,-ez à faire pour endiguer notre
percée de Cambrai-Saint-Quentin Dans
l'intervalle le front oriental a cessé d'exis
ter dans l'ensemble. Nous apprenOlh3 que
le désarmement est terminé. général
von Arz a annoncé qu'il n'y avait plus de
tranchées entre la mer Baltique et la mer
Noire. Nous continuons à occuper les terri-
toires conquis jusqu'après la signature des
traités de paix. Nous resterons en Estho-
nie et en Livonie, tant que ces pays ne se-
ront pas organisés En Grande-Russie, il
se pas restions pius long-
temps de l'autre côté de la grande ligne
de démarcation. Il n'y a pas encore de dé-
cision prise pour la pologne, la Courlande
et la Lithuanie. Mais il ne s'agit plus dans
et la Lithuame. Nos
ces pays de P'rogress;er militairement. Nos
forces militaires n'agissent plus que dans
nouvel Etat et pour consolider peu à peu
sa puissance. Au"^P fnr £ ieide nouvelles, nous
apprenons l'occupation du Gouvernement
de Kherson avec les trois ports d'Odessa,
Nikolaiev et Kherson. Poltava et Tcherni-
gov aussi semblent pacifiés. Il n'y aurait
plus aussi s™a[^-nos|av et Kharkov et le
sud de la Tauride à occuper. Une dépê-
che Havas annonce que ce dernier pays au-
rait proclamé son indépendance. La nou-
-
velle n'est pas confirmée. En Finlande la
garde rouge a subi à la fin de mars, à Tam-
merfors, une sanglante défaite. Au cours
de sa retraite, elle a perdu 10.000 prison-
niers. L'expédition de secours allemande a
débarqué le 3 avril sur le sol finlandais à
Hangö. Les troupes allemandes ne se sont
pas jointes à la garde blanche. Elles opè-
rent pour leur propre compte, sur les der-
rières des forces principales de la garde rou-
ge en s'avançant vers Helsingfors, son prin-
cipal point d'appui. La défaite de la garde
rouge est certaine. Il est hors de doute
qu'elle exigera de sérieux combats, et qu'il
faudra beaucoup de temps avant que l'or-
dre ne soit rétabli dans ces territoires au
trefois russes. — Strassburger Post, 5.4.
LA FLOTTE RUSSE DE LA MER NOIRE. — C'est
un bon exemple de la confusion qui règne
en Russie. Cette flotte, comme celle de la
Baltique, était intensément bolcheviste d'es-
prit; en 1905, elle avait eu le record pour la
violence de ses sentiments révolutionnaires.
On croirait qu'elle dût, depuis le traité
de paix germano-russe, cesser toutes opé-
rations belliqueuses, et en particulier s'abs-
tenir de toutes hositilités envers le Gou-
vernement de l'Ukraine avec lequel la paix
a été conclue. Mais tous les renseignements
la montrent au contraire coopérant en quel-
que manière avec l'armée rouge, représen-
tant les Soviets d'Ukraine, pour la reprise
d'Odessa aux troupes autrichiennes et
ukraniennes. Si les difficultés des Puis-
sances centrales augmentent ici, l'action
des marins de la mer Noire sera à ajouter
à la liste des griefs allemands contre les
bolcheviki. Ce sont même des navires rus-
ses à Batum, qui résistent aux efforts
faits par les Turcs pour s'emparer de lat
nouvelle province que le traité du 10 février
a enlevée à la Russie. — Manchester Guar-
dian, 6.4.
COMMANDEMENT
Le général Foch a le même âge que Jof-
fre, mais il a l'air plus jeune. Il est très
ponctuel et exige de tous ses subordonnés
qu'ils le soient autant que lui. Il marche vite,
parle vite, pense et agit vite. Dans ses ou-
vrages militaires, le général Foch n'a pas
tenu compte de la possibilité d'une invasion
par la Belgique. Mais il a bien prévu le con-
flit actuel qui éclaterait avec la vitesse
d'un éclair, qui serait riche en événements
tragiques et prendrait des proportions gi-
gantesques. La victoire française de la Mar-
ne est due certainement, en grande par-
tie, à l'opiniâtre persistance avec laquelle
le général Foch recommençait ses attaques
un jour après l'autre, jusqu'à ce qu'il pût
assaillir le flanc de ses adversaires et les
repousser ainsi. Selon Foch. les chances
d'une victoire décisive ont été perdues par
les Allemands le jour de leur défaite sur
la Marne.— Standaard, [d'Amsterdam] 3.4.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Nostredame César de Nostredame César de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Nostredame César de" or dc.contributor adj "Nostredame César de")Rimes provensalles de Louys de La Bellaudiere, gentil-homme provensal : Mises en lumiere par le Sieur Pierre Paul Escuyer de Marseille /ark:/12148/bpt6k53992562.highres Discours sur les arcs triomphaux dressés en la ville d'Aix à l'heureuse arrivée de tres-Chrestien, tres-Grand et tres-Juste Monarque Louys XIII, Roy de France et de Navarre par J. de Chasteuil-Gallaup /ark:/12148/bpt6k5340246h.highres
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6338465z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6338465z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6338465z/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6338465z/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6338465z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6338465z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6338465z/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest