Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 avril 1918 10 avril 1918
Description : 1918/04/10 (T8,N770). 1918/04/10 (T8,N770).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338464j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N" 770
Dp * ,LA GUERRE
¡lIts l'II.ANGÈRES
Paris, 10 avril 1918.
"ulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
5 u ESTIONS MILITAIRES
Pres L'Ol'PENSIVE ALLEMANDE
1e l, se an 1
10 erlnel11" 9 aISe. - L'objectif stratégique
61îiême\ Les Allemands
8 de 16 kilomètres d'Amiens.
est qu'à trente-doux kilomètres
Nd! Ie et „ à la mer il n'y a
Sn* P°nt sur i 7111 e à la mer 11 n'y a
de pont SU" le large estuaire de la
s s conc but des Allemands, en ce qui
^dd^cer^g A/®1 d'abord de nous séparer
S[?.„ ^Çais, £ eP°Uâser ces derniers vers
Ni» c°ntrp domine comme un front
1els ¡ ré i 1 e nous et de nous parquer
iimtA qui se trouve au nord
JKS8^rïle 'n de tranche es par l'ennemi. Nous
SiVent 8Ur séparés de nos bases qui se
eine. Il faudrait que nous
'^it ,une no, ceequelque part, et ce
h ? ltfJciie p
° blemellt nous pour-
S è/e tenue en respect par une force
1 el pu ou serlOns séparés des Fran-
V* ?*Us ce derniers se retireraient,
'l'%S! Nam Serion« lS fePar6s deux. Le point
%et °us aft ^a e est encore à venir.
':t&/ tous aUendre à ce que l'ennemi
meS .qil jl pOlJrra se pro-
ce qu il tente une fois de plus
Nh^raser Sur nos anciennes posi-
%d 21 rtlarsn
,"r <1::. 1\- as dVlOfiS la liberté de
'v Il fctuellement la situation est
, H fam
PérUe r°US combattions où
Vf i tr^vHoP n< et nous ne pouvons
pet ettre de reculer bea ucou p. Mais
se sontl REP°sées ; leurs défen-
ru s travaOSolHiées pendant cette semaine
Vt&r V«UX diefras'seme!:i't; le matériel
la ieillent, remPlacé et les réser-
6ti"e ap! K Vees maintenant. Nous
IOns- et si l'attaque en-
contre Ami o ®ns échoue, la ligne des
1(llllll eOn 1 'e une menace contre le
ennemi qui se retirerait de l'Avre.
colonel Repington) Mornirig Post, 6. 4
e n
Pt' llo!,v'
:Ilo,ltl% 8t elne. - La poussée du
.qolll QI' Irlgee contre la partie du
-
Nttlellt IQ filee britannique et française
V«I So & et mal'i1- Un tel point, où ]a
la
°ns'abi 111é sont parta-
Ai N i'e est i h !lffpfir-cil1e'
irlite un dIfficile, pour les Alliés,
le Il rie, C?mplèt{) unité dans la
'ii^w8 on(5r.,tftlohs, forme naturelle-
rJelIOPOrt attaque avantageux, et les
états jPî| Port. que les Allemands v
'l que les Allemands y
trtell fort Peu de temps, démon-
wV ]Jai' cnm„ avaient bien calculé
le. COhf",-
:i,"g. s s C' CI e, s, n'ont Pas réussi à
Vh^' n-fl" les i?«es formant coin entre
Anglais et les Français. La « soudure
"îll|éît" sous le fléchissement que
«Si e' • Les Français ont
■ S 'i'i l l,. de l'arm • réserves - peut-être
"it iSï6-4 réserve de Foch
; Ill' la lion e, des contre-attaques
+
Noyon-Lassigny-Montdidier, sans que tou-
tefois ils aient obtenu jusqu'ici des avanta-
ges dignes d'être enregistrés. Quand on
pense que le front que les Allemands sont
parvenus à établir de la Fère à Montdidier
est devenu maintenant si large qu'il peut
former une base pour une offensive directe
sur Paris, on comprend la raison pour
laquelle les Français opposent à l'ennemi de
si grandes forces en cet endroit. Cette ré-
gion est devenue en tout cas pour le mo-
ment le point brûlant de toute la grande
bataille et l'issue de celle-ci pourra au plus
haut degré dépendre du développement ulté-
rieur de l'action sur cette partie du front.
- (Capitaine B. W. Nörregaard) Morgen-
bladet, 30.3.
Presse espagnole. — 3.000 kilomètres car-
rés de terrain conquis, Cambrai, Saint-
Quentin et La Fère décongestionnés, l'An-
cre et les cours moyens de la Somme et de
l'Oise dominés, Amiens approché de 20 kilo-
mètres, l'impossibilité devenue évidente où
sont les troupes alliées de résister à l'élan de
leurs adversaires, telles sont les conséquen-
ces militaires de l'offensive allemande.
L'armée allemande, œuvre patiente et réflé-
chie d'un pays laborieux, est pratiquement
invincible. Après elle, en ce qui concerne
la valeur technique — car nous négligerons
le niais lieu commun de la « Furia » attri-
buée à une race -- se place l'armée fran-
çaise. Elle vient de faire honneur à ses ar-
mes, comme elle le fit à Verdun et sur la
Marne, par une résistance digne de son
histoire, mais qui se montre incapable de
reprendre Montdidier ou même d'arriver à
Noyon. Le diamant raye la topaze, sans que
celle-ci puisse entamer la plus dure des pier-
res précieuses. Quant aux troupes britanni-
ques. ces formations improvises ont laissé
clairement apparaître ce qui leur manque
pour une guerre de manœuvre, bien qu'une
telle constatation ne ternisse pas la réputa-
tion d'un peuple, qui paye aujourd'hui l'er-
reur d'avoir cru que sa flotte lui suffirait
pour dominer le monde. Les dernières illu-
sions de Lloyd George et dé Clemenceau se
sont écroulées et quand Amiens sera pris,
la réalité imposera ce que n'a pu obtenir lai
réflexion. Des flots de sang ont été répan-
dus dans ces derniers onze jours ; des mil-
liers de soldats héroïques ont été immolés à
l'orgueil de quelques hommes obstinés à re-
tarder, coûte que coûte. la liquidation de
leurs erreurs. Mais la situation ne saurait
se prolonger, alors qu'un des partis a dû se
convaincre qu'il lui est impossible de rem-
porter la victoire. D'autres dirigeants plus re-
fléchis mettront fin à une boucherie inutile.
L'Angleterre et la France comprendront
qu'il n'y a pas d'humiliation à reconnaître
qu'elles sont incapables de combattre leur
ennemi et qu'il y a place ici-bas. pour
tout le monde. —Correspondencia Militar,
4-4
Presse allemande. - « DIX JOI RS DE cmol
BATS DE PERCÉE » [soins ce titre] : Ce sont des
Pâques sanglantes que 1918 nous apporte.
La grande décision de la guerre universelle
est imminente. Nous pouvons espérer que
c'est le commencement de la fin. Si l'armée
britannique est battue, l'Angleterre plantera
là ses alliés. Comme elle la toujours fait
au cours de sa longue histoire militaire
elle conclura la paix qui servira le mieux
ses intérêts. La triste vassale, la mercenaire
de l'Angleterre, la France détruite et rava-
gée, abandonnée de Dieu et des hommes,
restera toute seule et elle n'aura d'autre res-
source que de pleurer sur sa ruine. Jamais
l'antique adage : Quem Deus vult perdere
dementat ! ne se sera mieux appliqué qu'à
la France et aux fanatiques qui la dirigent:
Poincaré. Clemenceau et consorts. Puissent
les Allemands, pendant les fêtes de Pàqlues,
continuer leurs progrès vers l'Ouest en al-
lant de succès en succès ! Enfin ils pénètrent
dans de nouvelles contrées
qu'ici par la guerre et ils pourront y vivre
« comme le bon Dieu en France Il. Ils l'ont
bien mérité après leurs marches et leurs
combats héroïques. Nous ne sommes encore
qu'à la veille de ce jour décisif. - (General
von Liebert) TÜgliche Rundschau, 2.4.
LES CONSÉQUENCES LOINTAINES de l'offensive
allemande commencent, elles aussi, à se
manifester. Des divisions françaises et an-
glaises ont été retirées du front italien en
dépit de toutes les protestations de l'Italie
inquiète de l'imminente offensive austro
hongroise. Et cette inquiétude de Italie se
comprend, car la monarchie danubienne ne
laissera pas passer cette occasion favorable
d'asséner à l'adversaire un nouveau corin
décisif, susceptible non seulement d'exercer
une très heureuse influence sur la situation
générale, mais de renforcer particulière-
ment la position de l'Autriche autour de
l'Adriatique. Aussi ces intentions sont-elles
expressément indiquées par le chef du
grand Etat-Major autrichien, le général Arl.
von Strassenburg : « Une formidable expli-
cation militaire avec l'Italie ne saurait man
quer. » Si, d'autre part, on tient compte que
la force militaire de l'Allemagne est loin
d'être épuisee, qu'elle dispose pnpnre rla M
tingents suffisants pour passer à l'offensive
dans d autres secteurs, on voit que le com-
bat actuel, malgré ses imposantes propor-
tions, ne représente toujours qu'une par?;
de la grande lutte mondiale. Il y a de nom-
breuses possibilités stratégiques permettant
encore de vastes perspectives. - (Max Von
Schreibershofen) Hamburger Nachrichten
2.4.
« AU MILIEL DU FRONT DE PERCÉE » [sors
ce titre]. — Sur le champ de bataille, 26
mars : Nos soldats du front occidental ont
toujours été convaincus qu'ils réussiraient
la percée du front que des esprits pusilla-
nimes considéraient comme impossible. Ils
ont eu raison de toutes les défenses enne-
mies, véritable toile d'araignée bondée de
troupes et hérissée de mitrailleuses. Des
fantassins, qui ont pris part à l'assaut
nous ont raconté, qu'ils n'avaient pas v i
un seul Anglais armé d'un fusil d'infan-
Dp * ,LA GUERRE
¡lIts l'II.ANGÈRES
Paris, 10 avril 1918.
"ulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
5 u ESTIONS MILITAIRES
Pres L'Ol'PENSIVE ALLEMANDE
1e l, se an 1
10 erlnel11" 9 aISe. - L'objectif stratégique
61îiême\ Les Allemands
8 de 16 kilomètres d'Amiens.
est qu'à trente-doux kilomètres
Nd! Ie et „ à la mer il n'y a
Sn* P°nt sur i 7111 e à la mer 11 n'y a
de pont SU" le large estuaire de la
s s conc but des Allemands, en ce qui
^dd^cer^g A/®1 d'abord de nous séparer
S[?.„ ^Çais, £ eP°Uâser ces derniers vers
Ni» c°ntrp domine comme un front
1els ¡ ré i 1 e nous et de nous parquer
iimtA qui se trouve au nord
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'^it ,une no, ceequelque part, et ce
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1 el pu ou serlOns séparés des Fran-
V* ?*Us ce derniers se retireraient,
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se sontl REP°sées ; leurs défen-
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colonel Repington) Mornirig Post, 6. 4
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.qolll QI' Irlgee contre la partie du
-
Nttlellt IQ filee britannique et française
V«I So & et mal'i1- Un tel point, où ]a
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wV ]Jai' cnm„ avaient bien calculé
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Vh^' n-fl" les i?«es formant coin entre
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+
Noyon-Lassigny-Montdidier, sans que tou-
tefois ils aient obtenu jusqu'ici des avanta-
ges dignes d'être enregistrés. Quand on
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former une base pour une offensive directe
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laquelle les Français opposent à l'ennemi de
si grandes forces en cet endroit. Cette ré-
gion est devenue en tout cas pour le mo-
ment le point brûlant de toute la grande
bataille et l'issue de celle-ci pourra au plus
haut degré dépendre du développement ulté-
rieur de l'action sur cette partie du front.
- (Capitaine B. W. Nörregaard) Morgen-
bladet, 30.3.
Presse espagnole. — 3.000 kilomètres car-
rés de terrain conquis, Cambrai, Saint-
Quentin et La Fère décongestionnés, l'An-
cre et les cours moyens de la Somme et de
l'Oise dominés, Amiens approché de 20 kilo-
mètres, l'impossibilité devenue évidente où
sont les troupes alliées de résister à l'élan de
leurs adversaires, telles sont les conséquen-
ces militaires de l'offensive allemande.
L'armée allemande, œuvre patiente et réflé-
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invincible. Après elle, en ce qui concerne
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çaise. Elle vient de faire honneur à ses ar-
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Marne, par une résistance digne de son
histoire, mais qui se montre incapable de
reprendre Montdidier ou même d'arriver à
Noyon. Le diamant raye la topaze, sans que
celle-ci puisse entamer la plus dure des pier-
res précieuses. Quant aux troupes britanni-
ques. ces formations improvises ont laissé
clairement apparaître ce qui leur manque
pour une guerre de manœuvre, bien qu'une
telle constatation ne ternisse pas la réputa-
tion d'un peuple, qui paye aujourd'hui l'er-
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pour dominer le monde. Les dernières illu-
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sont écroulées et quand Amiens sera pris,
la réalité imposera ce que n'a pu obtenir lai
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liers de soldats héroïques ont été immolés à
l'orgueil de quelques hommes obstinés à re-
tarder, coûte que coûte. la liquidation de
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L'Angleterre et la France comprendront
qu'il n'y a pas d'humiliation à reconnaître
qu'elles sont incapables de combattre leur
ennemi et qu'il y a place ici-bas. pour
tout le monde. —Correspondencia Militar,
4-4
Presse allemande. - « DIX JOI RS DE cmol
BATS DE PERCÉE » [soins ce titre] : Ce sont des
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restera toute seule et elle n'aura d'autre res-
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dépit de toutes les protestations de l'Italie
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hongroise. Et cette inquiétude de Italie se
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d'asséner à l'adversaire un nouveau corin
décisif, susceptible non seulement d'exercer
une très heureuse influence sur la situation
générale, mais de renforcer particulière-
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l'Adriatique. Aussi ces intentions sont-elles
expressément indiquées par le chef du
grand Etat-Major autrichien, le général Arl.
von Strassenburg : « Une formidable expli-
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la force militaire de l'Allemagne est loin
d'être épuisee, qu'elle dispose pnpnre rla M
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dans d autres secteurs, on voit que le com-
bat actuel, malgré ses imposantes propor-
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de la grande lutte mondiale. Il y a de nom-
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encore de vastes perspectives. - (Max Von
Schreibershofen) Hamburger Nachrichten
2.4.
« AU MILIEL DU FRONT DE PERCÉE » [sors
ce titre]. — Sur le champ de bataille, 26
mars : Nos soldats du front occidental ont
toujours été convaincus qu'ils réussiraient
la percée du front que des esprits pusilla-
nimes considéraient comme impossible. Ils
ont eu raison de toutes les défenses enne-
mies, véritable toile d'araignée bondée de
troupes et hérissée de mitrailleuses. Des
fantassins, qui ont pris part à l'assaut
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