Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 octobre 1917 04 octobre 1917
Description : 1917/10/04 (T7,N582). 1917/10/04 (T7,N582).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438175j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 582
STÈRES DE LA GUI~RRE
(E.-M.A., 2° Ba'l)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
-
Paris, 4 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
--
l'Est à OPERATIONS
1.. l'Ouesl. - Ce n'est que pru-
ence de simple bon sens d'agir comme si
magne allait, cet hiver, transférer au
30 ou 40 de ses divisions du front
oriental au front occidental; et si la situa-
en Russie ne s'améliore pas, elle en
transférer davantage. Le calcul
du temps nécessaire à ce transfert est ma-
laisé, car on manque des données indis-
pensables, telles que la capacité de trans-
port p et la quan-
lité du matériel roulant disponible à ce
Mais à ne compter que 5 voies fer-
rées, et en admettant qu'il faille 10 jours
amener une division ce l'Est à l'Ouest,
ne devons pas nous attendre à v m r
de 15 divisions par mois jetées sur
front.- (Repington) SL!f S SUr
Italien. - On avait toujours été
à considérer jusqu'ici, que les opé-
du front italien étaient d'impor-
secondaire et sans influence déci-
ou même marquée, sur le cours de
la guerre. Néanmoins, le général Cadorna,
tient, perseverant, modeste et silencieux,
pouvoir dire l'autre jour que, après
il aurait pris pied sur le plateau de Rain-
le résultat visé serait le plus grand
paris allàient £ annoncé aussi
que les Alliés allaient tenir une confé-
à Paris et qu'on S'J}ft":"
la situation militaire
automne
amener une révision cornplète des
plan militaires de l'Entente pour 1 automne
et p ur l'hiver. Il serait impossible de dire
nettement que les opérations contre
autriche, restées jusqu'ici au second plan
vont passer au premier. - (Ed.) New York
ORGANISATION
Etats-Unis. - Les Etats-Unis viennent
établir un record merveilleux par la cons-
ction rapide des 16 camps pour l'armée
onale et des 12 camps pour la milice.
Chacun des 16 oarnps de l'armée nationale
avec la population civile qui s'est
pée autour des baraquements, une
grande cité. En 1910, onze Eta% de l' union
comptaient pas de vHonze autres n'en possédaient qu'une ;
d'" Etats seulement en comprenaient
us de trois. Les conditions sanitaires de
ces camps sont merveilleuses. Et tou-
cette œvre s'est accomplie pendant
qu'au delà de IloCéan 1 en France, on fa i-
ait des DrépJÉa c-r ~tifg dont la censure nous
qu-i De ut ain, si l'ampleur. Une d(%rno-
qui Po'1t ainsi « improviser la gUer-
d,st Oi incapab, ni lente. On peul
qu'elle 'ttt la Victoire
- D'un discours prononcé par M. Roose-
à la Colombia Country Fair: « De temps
tre, , ri voyons dans les journaux des
articles enthousiastes sur les crédits que
nous avons votés, le nombre d'hommes qui
ont été inscrits sur les tableaux de recense-
ment, les merveilleux projets que nous
avons l'intention de réaliser pour la cons-
truction d'une flotte aérienne, les transports
et les canons lourds que nous avons l'inten-
tion de construire. Tout cela serait parfait
si nous voulions nous préparer à faire la
guerre dans trois ans ; mais ce n'est que
ce que nous aurions dû commencer à faire
il y a trois ans, ou du moins il y a deux ans
et demi, après le torpillage du Lusitania.
Sept mois se sont passés depuis la note al-
lemande du 31 janvier, qui était en fait une
déclaration de guerre, et quand vous voyez
les journaux vanter ce que nous avons fait
durant ces sept mois, rappelez-vous ce que
nous avons réellement accompli, non sous
forme d'une préparation tardive à la guerre,
mais sous forme de réalisations dès main-
tenant acquises. Nous avons envoyé en Eu-
rope quelques navires chargés de combattre
les sous-marins, sous les ordres de l'amiral
Sims. Nous avons, dans des camps d'ins-
truction en France, le brave général Persh-
ing et ses belles divisions d'infanterie, ses
troupes du génie et ses régiments d'artil-
lerie sans canons. Nous avons plusieurs
centaines de gardes nationaux sur le point
de commencer leur instruction dans les
camps, et plusieurs centaines de milliers de
soldats, recrutés par conscription, se pré-
parent à entrer dans les camps d'instruc-
tion. Nous n avons pas encore pu envoyer
en France un seul canon lourd capable de
soutenir la lutte avec l'artillerie allemande.
Nous n'avons pas encore un seul aéroplane
qu'on puisse envoyer survoler les lignes al-
lemandes. Nous n'avons pas encore un seul
soldat dans les tranchées. Nous avons seu-
lement ce qui est, par rapport aux armées
aux prises, un petit contingent d'infanterie
sans artillerie, qui prendra sa place sur là
ligne de feu dans un avenir prochain. Pour
le reste, après sept mois, ce pays, le plus
riche du monde, capable de travailler sans
danger derrière l'abri que lui donnent la
flotte anglaise et les armées franco-anglai-
ses n'a ni assez de troupes, ni assez de ca-
nons, ni assez d'avions pour faire face
même à une seule armée allemande. Après
ces sept mois, nous sommes encore loin
d'être aussi redoutables que la Belgique ou
la Roumanie. » - New York Times, 6.9.
EFFECTIFS
Le concours de la Chine. - De San Fran-
cisco : D'après un télégramme reçu par le
Chinese World, la Chine se prépare à en-
voyer en Europe de 12.000 à 18.000 soldats
d'élite, pris dans les troupes de ses pro-
vinces SiCiptetntrjona:es. New York American,
MORAL DES TROUPES
Russie. - OPINION ALLEMANDE : L'armée
lions a, SlUJb5 de wlO.es pertes (déjà 9 mil-
lions d'hommes il y a un ai,, dont 2 mil-
lions de prisonniers), qu'il lui faudrait son-
ger à suppléer le nombre par la qualité.
Mais la chose paraît maintenant impossible.
Le caractère slave a un penchant a la ser-
vilité qui chez le soldat devient soumission
absolue et mépris complet de la mort. De
plus les Russes ne sont que très peu sensi-
bles à l'effet moral d'une défaite. Après les
désastres de Tannenberg et de Souwalki,
on les a vus reprendre très rapidement l'of-
fensive. Cela s'explique par une indiffé-
rence stupide aux événements extérieurs,
une profonde apathie, une paresse extra-
ordinaire de l'intelligence. Les révolution-
naires ont tout fait pour enlever toute v 0.-
leur à l'armée. Ils détruisirent la discipline,
ils humilièrent par tous les moyens les
officiers devant les hommes. A ceux-ci on
rendit l'alcool, et le Russe ivre est une bête
féroce. Des centaines d'officiers furent mas-
sacrés, souvent dans des circonstances
atroces. Les survivants furent tellement
effrayés qu'ils perdirent toute autorité ;
beaucoup s'enfuirent en Finlande ou es-
sayèrent, sous un déguisement, de passer
la frontière suédoise. Récemment encore,
3.500 ont demandé des passeports pour
l'étranger. — Berliner Tageblatt, 25.9
Autriche-Hongrie. — $ L'Entente veut faire
croire que les Slaves 'autrichiens ou hon-
grois du Sud ne combattent qu'à regret
pour la Monarchie, et elle répand dans ce
sens toutes sortes de calomnies. Ses jour-
naux ont annoncé par exemple que le 1er
régiment d'infanterie bosniaque s'était ren-
du en masse aux Roumains, coloned et of-
ficiers en tête et avait manifesté le désir
de combattre dans le corps des volontai-
res yougo-slaves formé par les Russes.
Ce régiment ne s'est jamais trouvé sur le
front roumain, mais au moment de l'offen-
sive russe de juillet, il a infligé près de
Koniouchy un échec sanglant à la 2e divi-
sion de tirailleurs finlandais. Dans cette
affaire, une partie du régiment fut cernée
et quelques hommes durent se rendre. Ce-
pendant le régiment arrêta l'avance des
Russes et leur causa de grandes pertes. -
Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 26.9.
———-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Italie. — Pour obvier au manque de com-
bustible, on a décidé d'électrifier les lignes
de chemins de fer d'intérêt général et de
remplacer le charbon par la lignite sur
les lignes d'intérêt secondaire. Avec le
temps ainsi, et tout au moins en ce qui
concerne les chemins de fer, nous pour-
rons nous passer de la coûteuse importa-
tion du charbon de terre. Il est à noter,
à ce sujet, que l'on procède à d'importantes
recherches de gisements de lignite ; on en
a déjà découvert un peu partout et par-
ticulièrement en Calabre et dans le Basili-
cate ; à Laino on a trouvé de la lignite
d'excellente qualité et qui possède presque
toutes les qualités du meilleur charbon de
terre. — Popolo d'Italia, 29.9.
STÈRES DE LA GUI~RRE
(E.-M.A., 2° Ba'l)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
-
Paris, 4 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
--
l'Est à OPERATIONS
1.. l'Ouesl. - Ce n'est que pru-
ence de simple bon sens d'agir comme si
magne allait, cet hiver, transférer au
30 ou 40 de ses divisions du front
oriental au front occidental; et si la situa-
en Russie ne s'améliore pas, elle en
transférer davantage. Le calcul
du temps nécessaire à ce transfert est ma-
laisé, car on manque des données indis-
pensables, telles que la capacité de trans-
port p et la quan-
lité du matériel roulant disponible à ce
Mais à ne compter que 5 voies fer-
rées, et en admettant qu'il faille 10 jours
amener une division ce l'Est à l'Ouest,
ne devons pas nous attendre à v m r
de 15 divisions par mois jetées sur
front.- (Repington) SL!f S SUr
Italien. - On avait toujours été
à considérer jusqu'ici, que les opé-
du front italien étaient d'impor-
secondaire et sans influence déci-
ou même marquée, sur le cours de
la guerre. Néanmoins, le général Cadorna,
tient, perseverant, modeste et silencieux,
pouvoir dire l'autre jour que, après
il aurait pris pied sur le plateau de Rain-
le résultat visé serait le plus grand
paris allàient £ annoncé aussi
que les Alliés allaient tenir une confé-
à Paris et qu'on S'J}ft":"
la situation militaire
automne
amener une révision cornplète des
plan militaires de l'Entente pour 1 automne
et p ur l'hiver. Il serait impossible de dire
nettement que les opérations contre
autriche, restées jusqu'ici au second plan
vont passer au premier. - (Ed.) New York
ORGANISATION
Etats-Unis. - Les Etats-Unis viennent
établir un record merveilleux par la cons-
ction rapide des 16 camps pour l'armée
onale et des 12 camps pour la milice.
Chacun des 16 oarnps de l'armée nationale
avec la population civile qui s'est
pée autour des baraquements, une
grande cité. En 1910, onze Eta% de l' union
comptaient pas de vH
d'" Etats seulement en comprenaient
us de trois. Les conditions sanitaires de
ces camps sont merveilleuses. Et tou-
cette œvre s'est accomplie pendant
qu'au delà de IloCéan 1 en France, on fa i-
ait des DrépJÉa c-r ~tifg dont la censure nous
qu-i De ut ain, si l'ampleur. Une d(%rno-
qui Po'1t ainsi « improviser la gUer-
d,st Oi incapab, ni lente. On peul
qu'elle 'ttt la Victoire
- D'un discours prononcé par M. Roose-
à la Colombia Country Fair: « De temps
tre, , ri voyons dans les journaux des
articles enthousiastes sur les crédits que
nous avons votés, le nombre d'hommes qui
ont été inscrits sur les tableaux de recense-
ment, les merveilleux projets que nous
avons l'intention de réaliser pour la cons-
truction d'une flotte aérienne, les transports
et les canons lourds que nous avons l'inten-
tion de construire. Tout cela serait parfait
si nous voulions nous préparer à faire la
guerre dans trois ans ; mais ce n'est que
ce que nous aurions dû commencer à faire
il y a trois ans, ou du moins il y a deux ans
et demi, après le torpillage du Lusitania.
Sept mois se sont passés depuis la note al-
lemande du 31 janvier, qui était en fait une
déclaration de guerre, et quand vous voyez
les journaux vanter ce que nous avons fait
durant ces sept mois, rappelez-vous ce que
nous avons réellement accompli, non sous
forme d'une préparation tardive à la guerre,
mais sous forme de réalisations dès main-
tenant acquises. Nous avons envoyé en Eu-
rope quelques navires chargés de combattre
les sous-marins, sous les ordres de l'amiral
Sims. Nous avons, dans des camps d'ins-
truction en France, le brave général Persh-
ing et ses belles divisions d'infanterie, ses
troupes du génie et ses régiments d'artil-
lerie sans canons. Nous avons plusieurs
centaines de gardes nationaux sur le point
de commencer leur instruction dans les
camps, et plusieurs centaines de milliers de
soldats, recrutés par conscription, se pré-
parent à entrer dans les camps d'instruc-
tion. Nous n avons pas encore pu envoyer
en France un seul canon lourd capable de
soutenir la lutte avec l'artillerie allemande.
Nous n'avons pas encore un seul aéroplane
qu'on puisse envoyer survoler les lignes al-
lemandes. Nous n'avons pas encore un seul
soldat dans les tranchées. Nous avons seu-
lement ce qui est, par rapport aux armées
aux prises, un petit contingent d'infanterie
sans artillerie, qui prendra sa place sur là
ligne de feu dans un avenir prochain. Pour
le reste, après sept mois, ce pays, le plus
riche du monde, capable de travailler sans
danger derrière l'abri que lui donnent la
flotte anglaise et les armées franco-anglai-
ses n'a ni assez de troupes, ni assez de ca-
nons, ni assez d'avions pour faire face
même à une seule armée allemande. Après
ces sept mois, nous sommes encore loin
d'être aussi redoutables que la Belgique ou
la Roumanie. » - New York Times, 6.9.
EFFECTIFS
Le concours de la Chine. - De San Fran-
cisco : D'après un télégramme reçu par le
Chinese World, la Chine se prépare à en-
voyer en Europe de 12.000 à 18.000 soldats
d'élite, pris dans les troupes de ses pro-
vinces SiCiptetntrjona:es. New York American,
MORAL DES TROUPES
Russie. - OPINION ALLEMANDE : L'armée
lions a, SlUJb5 de wlO.es pertes (déjà 9 mil-
lions d'hommes il y a un ai,, dont 2 mil-
lions de prisonniers), qu'il lui faudrait son-
ger à suppléer le nombre par la qualité.
Mais la chose paraît maintenant impossible.
Le caractère slave a un penchant a la ser-
vilité qui chez le soldat devient soumission
absolue et mépris complet de la mort. De
plus les Russes ne sont que très peu sensi-
bles à l'effet moral d'une défaite. Après les
désastres de Tannenberg et de Souwalki,
on les a vus reprendre très rapidement l'of-
fensive. Cela s'explique par une indiffé-
rence stupide aux événements extérieurs,
une profonde apathie, une paresse extra-
ordinaire de l'intelligence. Les révolution-
naires ont tout fait pour enlever toute v 0.-
leur à l'armée. Ils détruisirent la discipline,
ils humilièrent par tous les moyens les
officiers devant les hommes. A ceux-ci on
rendit l'alcool, et le Russe ivre est une bête
féroce. Des centaines d'officiers furent mas-
sacrés, souvent dans des circonstances
atroces. Les survivants furent tellement
effrayés qu'ils perdirent toute autorité ;
beaucoup s'enfuirent en Finlande ou es-
sayèrent, sous un déguisement, de passer
la frontière suédoise. Récemment encore,
3.500 ont demandé des passeports pour
l'étranger. — Berliner Tageblatt, 25.9
Autriche-Hongrie. — $ L'Entente veut faire
croire que les Slaves 'autrichiens ou hon-
grois du Sud ne combattent qu'à regret
pour la Monarchie, et elle répand dans ce
sens toutes sortes de calomnies. Ses jour-
naux ont annoncé par exemple que le 1er
régiment d'infanterie bosniaque s'était ren-
du en masse aux Roumains, coloned et of-
ficiers en tête et avait manifesté le désir
de combattre dans le corps des volontai-
res yougo-slaves formé par les Russes.
Ce régiment ne s'est jamais trouvé sur le
front roumain, mais au moment de l'offen-
sive russe de juillet, il a infligé près de
Koniouchy un échec sanglant à la 2e divi-
sion de tirailleurs finlandais. Dans cette
affaire, une partie du régiment fut cernée
et quelques hommes durent se rendre. Ce-
pendant le régiment arrêta l'avance des
Russes et leur causa de grandes pertes. -
Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 26.9.
———-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Italie. — Pour obvier au manque de com-
bustible, on a décidé d'électrifier les lignes
de chemins de fer d'intérêt général et de
remplacer le charbon par la lignite sur
les lignes d'intérêt secondaire. Avec le
temps ainsi, et tout au moins en ce qui
concerne les chemins de fer, nous pour-
rons nous passer de la coûteuse importa-
tion du charbon de terre. Il est à noter,
à ce sujet, que l'on procède à d'importantes
recherches de gisements de lignite ; on en
a déjà découvert un peu partout et par-
ticulièrement en Calabre et dans le Basili-
cate ; à Laino on a trouvé de la lignite
d'excellente qualité et qui possède presque
toutes les qualités du meilleur charbon de
terre. — Popolo d'Italia, 29.9.
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