Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 octobre 1917 03 octobre 1917
Description : 1917/10/03 (T7,N581). 1917/10/03 (T7,N581).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381744
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 581
'",JÈRES Er, ~ERRE
(tl\ S DE LA GUERRE
(E-M.a •' o. Bau)
RT fiES
^«R^Es^NGÈRES
1 - -
Paris, 3 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
-
-
Salaiu OPERATIONS
u* d'Ypres. - -~,
l'orten ,e d'Ypres. - PRES SE ANGLAISE :
fOIldélijve de cette semaine intéresse pro-
guerre 'e8 prohi^
Uerre rt ls problèmes tactiques de la
et qUe dis que toute cette année-ci, a
f t dis que nous pouvions briser
tions les plus PUlssantes à con-.
ri11
Ingtelij "Otr pu les étudier pendant assez
lk ?ngteiïin nous avions beaucoup moins de
CCès Cfm,tre le nOUveau système de for-
tincat l- oi, S. ut, livre en du général von
Sfiiï- ^^ghoven sous-chef de l'Etat-
! f NN°e r lg?Leral aïkm ,
1 t6®» «n A^^ance nu 'i montre clairement
i • que les milieux militai-
t em&gne atthaient au nouveau
sv défena?' sous Hinden-
1116 de «i t
e CQYSèzne de Véritables fortifications
t It- ar bâti sur le modèle préconisé
par les experts spécialistes anglais de la
tel T
, - - Les
V^fcrea - Les
i- ^oH n attaques menées à l'est
''I,J¡ Sont Presaq le les premiers succès
e n°Us
^ne, et H obtenUlS contre ce nou-
veau système, et la valeur de ces succès eèst
somiqu'ilfi se suivirent
tOllclu l'res. i'\ous sommes donc justles à
S0^06 n°tre tar't Ue est en train de
bb C?r cette diffinq. est en train de
&s « cette dIfficulté. Mails il ne faut
S® Ly trornp er, Nous- n'avons pas len-
torttt l'a"' s session incontestée» 'd e la
fe oh V t d'Y
dans nPJn^Ves\ qui constitue
i% ,f as dans ces °Pérations.-Nous
45 |>iètref«Huée à lVvt a • a courbe de
S Mu^ekt»Soit à nous nor<^ vers
UUePelIe et Paschenfia ; et« bien que
Plus f nom
Plu, 1 eke SOit à nous; Gheluvelt, lill nom
b ^er^rr!" Manche*/? er Gardian, 29.9.
]■ LiEMA^NDE r 29.9.
ns - Le mréchal Haig a
^^J^et/'Pour la
poiir la oua-
'es a OIS, et ¡POur la quatrième fois
148 Rrrnée8 ont été repoussées avec
dAa i,>rtes. sansla ntes .bix divisions an-
s«î5i)) Srtles «^.«visions an-
t Jeteren ? ?lrs dc Iancien
d.tlaga d pres, jetèrent leurs bataillons
i e Un front h
UiS le de LLI6 douze kllomè-
eu SVlron lâoSî?g!i1?m,mamrcek s jusqu'à
Orrnés ee, environ 100.000 hommes étaient
¡t t'uas n Vagues, éChelonnés en colonnes
de réserve contre nos troupes de
dét N uis b eauc()Up inférieures en norn-
bre. de beaucoup infLnos trouPes de
Ures en nom-
:hbrels .PIUSleurs jours le feu de tous
-?evenu plus intense. L'An-
b" ProieiiISlblement réglé son tir avec
elt réglé son tir av,,,,
tj°iec»' 68 non spmel ment de tout caH-
¡, 1ltlbe:core de toute nature. Ensuite il
B?t Î6' ^taig p îc°re de ton etu^-Ensuite il
et Sur rllsquement unp Pluie de pro-
s'a an secteur rédUIt, changea sou
K en rrêta Pendant quelques heures,
bu. et de fin des milliers et des heures,
b 19. le ciel sur l. terrain défoncé.
5 heures 40 e lu Matin tous et le 20 'à
I' et Ioa d malin tons les canons an,
al8 et tou es .lance-bombes entrèrent
en action de Langemarck à la
Lys. Des obus fumigènes, à gaz et incen-
diaires, s'y ajoutaient, et mettaient un
voile de barrage derrière notre première li-
gne. Au point du jour les aviateurs anglais
partirent en reconnaissance en escadrilles
serrées et, à peu près en même temps, les
premières vagues d'assaut s'ébranlèrent
sur un large front. On leur avàit donné
l'assurance qu'aucun être humain ne pou-
vait survivre dans cet enfer. Derrière elles,
des milliers d'hommes étaient prêts à pous-
ser l'attaque, et là où il restait des routes
praticables les tanks se disposaient à les
soutenir. Quiconque partait à l'assaut le fai-
sait avec le sentiment de la supériorité du
nombre permettant à l'assaillant d'avoir
un fusil pour 2 ou 3 mètres, de terrain.
L'objectif principal de la première journée
était les collines près de Zonnebeke, Ghelu-
velt, Zandvoorde. C'était un objectif - tacti-
que très modeste au regard des forces co-
lossales mises en œuvre dans un espace
aussi restreint. Il est réjouissant que les
Anglais soient devenus aussi modestes,
mais la récompense de cette modestie se
fait encore attendre ; car les hauteurs con-
voitées sont encore aujourd'hui, au troisiè-
me jour d'un rude combat, fortement en
notre possession. Nous avons perdu der-
rière nos postes avancés qui ont payé de la
mort ou de la captivité, leur fidélité au de-
voir, un champ d'entonnoirs d'une profon-
deur d'environ un kilomètre, dans lequel on
voit l'eau sourdre du sol, en flaques trou-
bles, où se mêlent les débris des blocs de
béton détruits par le bombardement. Ouel-
ques canons de tranchée surgissent peut-
être encore çà et là. Et c'est tout. L'ennemi
ne peut annoncer la capture d'aucun maté-
riel important, digne d'être cité, car nos
impétueuses contre-attaques le rejetèrent
si rapidement des positions où il avait pu
pénétrer plus Profondément (comme devant
Paschendaele ou Gheluvelt), qu'il n'eut la
possibilité de faire aucun butin. La
deuxième journée, celle d'hier, présenta la
physicmomie habituelle de cette phase de la
bataille. Quelques divisions, qui ont conservé
le gros de leurs effectifs et une cohésion suf-
fisante repartent à l'assaut, pendant que les
autres, affaiblies par leurs pertes et le dé-
sordre du combat, ramassent leurs morts
et blessés et cherchent à s'abriter dans
les entonnoirs. Les aviateurs anglais qui,
avant l'attaque s'étaient imposé une re-
serve prudente, volèrent, le jour de la
grande bataille, en si grand nombre au-
dessus de nos lignes qu'il nous fut tout
d'abord difficile de lutter contre cette supe-
riorité. Mais bientôt, des renforts nous
étant parvenus, nos avions de combat
chassèrent l'ennemi dans ses lignes et
maintinrent le service de renseignement
aérien qui eut à lutter pendant des heures
contre un feu roulant, qu'on aurait cru au-
tomatique. L ennemi a perdu aujourd'hui
17 appareils dont 13 tombés dans nos li-
gnes, ainsi qtie 2 aallons. L'un des tanks
qui avaient pu avancer se trouve à l'inté-
rieur de nos lignes sur la route de Lange-
marck-Poelscapelle. On peut affirmer sans
optimisme excessif que dans son ensemble,
la quatrième attaque des Anglais a été un
coup d'épée dans l'air. Les prisonniers par-
lent, avec des visages blancs de terreur,
des sacritices subis, dont la part la plus
lourde a été supportée par deux divisions
australiennes et des régiments écossais. (:es
hommes déclarent : « Il faut que la déci-
sion intervienne maintenant ou jamais, car
nous ne pouvons plus attendre les Améri-
cains ».(Kalkschmidt) Frankfurter Zeitung,
24.9.
Guerre sous-marine : MÉTHODES DE DÉ-
FENSE. — Bien que la guerre sous-marine
ait marqué récemment un certain ralen-
tissement, les milieux maritimes améri-
cains continuent à penser qu'elle constitue
une sérieuse menace. Des hommes bien pla-
cés pour connaître les chiffres font valoir
que les pertes brutes de la première an-
née de guerre sous-marine à outrance
seront en moyenne de 500.000 tonnes
par mois pour les navires anglais, et
de 250.000 tonnes pour les navires alliés,
et neutres. Cela fera une perte annuelle
dé 9 millions de tonnes. Comme les cons-
tructions nouvelles ne peuvent représen-
ter, au maximum, que 5 millions de tonnes
par an, il y aura au bout d'un an un dé-
ficit de 4 millions de tonnes. Il est évident,
par conséquent, qu'il est nécessaire de dé-
couvrir de meilleures méthodes pour com-
battre les sous-marins. Celles de l'Amirau-
té anglaise sont vivement critiquées en
Angleterre, et on propose à Washington
d'envoyer en Europe une commission char-
gée de les étudier. Même si cette commis-
sion était incapable de suggérer des amé-
liorations., elle fournirait au moins au peu-
ple américain l'assurance que sa marine
n'adopte pas sans examen une stratégie
qui jusqu'ici n'a pas été couronnée de suc-
cès.- (William Bullitt) Public Ledger, 30.8.
———- ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis ; L'UTILISATION DES NAVIRES
NEUTRES. — D'après des nouvelles reçues
par notre Gouvernement, il est fort pro-
bable que les flottes marchandes alliées
s'augmenteront bientôt d'un nombre con-
sidérable de navires neutres qui, depuis
longtemps, se trouvaient à l'ancre dans les
ports américains. Ainsi, après l'utilisation
des navires allemands internés aux Etats-
Unis et au BrésiT, le Gouvernement amé-
ricain pourra disposer bientôt d'un demi-
million de tonnes de navires neutres. Jus-
qu'ici, la plus grande partie de ces na-
vires étaient au service de pays neutres
qui s'en servaient pour le transport de vi-
vres destinés à l'Allemagne. Le Gouverne-
ment américain mit un frein à ce trafic,
en empêchant ces navires de prendre le
'",JÈRES Er, ~ERRE
(tl\ S DE LA GUERRE
(E-M.a •' o. Bau)
RT fiES
^«R^Es^NGÈRES
1 - -
Paris, 3 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
-
-
Salaiu OPERATIONS
u* d'Ypres. - -~,
l'orten ,e d'Ypres. - PRES SE ANGLAISE :
fOIldélijve de cette semaine intéresse pro-
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Uerre rt ls problèmes tactiques de la
et qUe dis que toute cette année-ci, a
f t dis que nous pouvions briser
tions les plus PUlssantes à con-.
ri11
Ingtelij "Otr pu les étudier pendant assez
lk ?ngteiïin nous avions beaucoup moins de
CCès Cfm,tre le nOUveau système de for-
tincat l- oi, S. ut, livre en du général von
Sfiiï- ^^ghoven sous-chef de l'Etat-
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i • que les milieux militai-
t em&gne atthaient au nouveau
sv défena?' sous Hinden-
1116 de «i t
e CQYSèzne de Véritables fortifications
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par les experts spécialistes anglais de la
tel T
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V^fcrea - Les
i- ^oH n attaques menées à l'est
''I,J¡ Sont Presaq le les premiers succès
e n°Us
^ne, et H obtenUlS contre ce nou-
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somiqu'ilfi se suivirent
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poiir la oua-
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148 Rrrnée8 ont été repoussées avec
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t Jeteren ? ?lrs dc Iancien
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UiS le de LLI6 douze kllomè-
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b" ProieiiISlblement réglé son tir avec
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¡, 1ltlbe:core de toute nature. Ensuite il
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bu. et de fin des milliers et des heures,
b 19. le ciel sur l. terrain défoncé.
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I' et Ioa d malin tons les canons an,
al8 et tou es .lance-bombes entrèrent
en action de Langemarck à la
Lys. Des obus fumigènes, à gaz et incen-
diaires, s'y ajoutaient, et mettaient un
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gne. Au point du jour les aviateurs anglais
partirent en reconnaissance en escadrilles
serrées et, à peu près en même temps, les
premières vagues d'assaut s'ébranlèrent
sur un large front. On leur avàit donné
l'assurance qu'aucun être humain ne pou-
vait survivre dans cet enfer. Derrière elles,
des milliers d'hommes étaient prêts à pous-
ser l'attaque, et là où il restait des routes
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soutenir. Quiconque partait à l'assaut le fai-
sait avec le sentiment de la supériorité du
nombre permettant à l'assaillant d'avoir
un fusil pour 2 ou 3 mètres, de terrain.
L'objectif principal de la première journée
était les collines près de Zonnebeke, Ghelu-
velt, Zandvoorde. C'était un objectif - tacti-
que très modeste au regard des forces co-
lossales mises en œuvre dans un espace
aussi restreint. Il est réjouissant que les
Anglais soient devenus aussi modestes,
mais la récompense de cette modestie se
fait encore attendre ; car les hauteurs con-
voitées sont encore aujourd'hui, au troisiè-
me jour d'un rude combat, fortement en
notre possession. Nous avons perdu der-
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mort ou de la captivité, leur fidélité au de-
voir, un champ d'entonnoirs d'une profon-
deur d'environ un kilomètre, dans lequel on
voit l'eau sourdre du sol, en flaques trou-
bles, où se mêlent les débris des blocs de
béton détruits par le bombardement. Ouel-
ques canons de tranchée surgissent peut-
être encore çà et là. Et c'est tout. L'ennemi
ne peut annoncer la capture d'aucun maté-
riel important, digne d'être cité, car nos
impétueuses contre-attaques le rejetèrent
si rapidement des positions où il avait pu
pénétrer plus Profondément (comme devant
Paschendaele ou Gheluvelt), qu'il n'eut la
possibilité de faire aucun butin. La
deuxième journée, celle d'hier, présenta la
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le gros de leurs effectifs et une cohésion suf-
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autres, affaiblies par leurs pertes et le dé-
sordre du combat, ramassent leurs morts
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les entonnoirs. Les aviateurs anglais qui,
avant l'attaque s'étaient imposé une re-
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grande bataille, en si grand nombre au-
dessus de nos lignes qu'il nous fut tout
d'abord difficile de lutter contre cette supe-
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17 appareils dont 13 tombés dans nos li-
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la quatrième attaque des Anglais a été un
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nous ne pouvons plus attendre les Améri-
cains ».(Kalkschmidt) Frankfurter Zeitung,
24.9.
Guerre sous-marine : MÉTHODES DE DÉ-
FENSE. — Bien que la guerre sous-marine
ait marqué récemment un certain ralen-
tissement, les milieux maritimes améri-
cains continuent à penser qu'elle constitue
une sérieuse menace. Des hommes bien pla-
cés pour connaître les chiffres font valoir
que les pertes brutes de la première an-
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seront en moyenne de 500.000 tonnes
par mois pour les navires anglais, et
de 250.000 tonnes pour les navires alliés,
et neutres. Cela fera une perte annuelle
dé 9 millions de tonnes. Comme les cons-
tructions nouvelles ne peuvent représen-
ter, au maximum, que 5 millions de tonnes
par an, il y aura au bout d'un an un dé-
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par conséquent, qu'il est nécessaire de dé-
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battre les sous-marins. Celles de l'Amirau-
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Angleterre, et on propose à Washington
d'envoyer en Europe une commission char-
gée de les étudier. Même si cette commis-
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liorations., elle fournirait au moins au peu-
ple américain l'assurance que sa marine
n'adopte pas sans examen une stratégie
qui jusqu'ici n'a pas été couronnée de suc-
cès.- (William Bullitt) Public Ledger, 30.8.
———- ———
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MARINE MARCHANDE
Etats-Unis ; L'UTILISATION DES NAVIRES
NEUTRES. — D'après des nouvelles reçues
par notre Gouvernement, il est fort pro-
bable que les flottes marchandes alliées
s'augmenteront bientôt d'un nombre con-
sidérable de navires neutres qui, depuis
longtemps, se trouvaient à l'ancre dans les
ports américains. Ainsi, après l'utilisation
des navires allemands internés aux Etats-
Unis et au BrésiT, le Gouvernement amé-
ricain pourra disposer bientôt d'un demi-
million de tonnes de navires neutres. Jus-
qu'ici, la plus grande partie de ces na-
vires étaient au service de pays neutres
qui s'en servaient pour le transport de vi-
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