Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 octobre 1917 05 octobre 1917
Description : 1917/10/05 (T7,N583). 1917/10/05 (T7,N583).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438176z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
\, , GUERRE
STÈRE DE LA GUERRE
(E.-M A. 2e Bau)
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
-
N° 5833
Paris, 5 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Italien. - Le chef de l'Etat-Major
chien von Arz a déclaré à un cor-
pondant du journal berlinois National
tung qui lui demandait si l'italie
nouveau ? de monter une of-
qu'il s'attendait, en effet, à une
nouvelle attaque italienne mais qu'il
comme de Précédents trouPes autni-
de l'Isonzo pour la faire échouer
les Pfécédentes. Interrogé sur les
russe v d'une ta
lités d'une réorgganisation du front
russe, von Arz déclara que cette guerre lui
avait appris à considérer toute chose com-
possible et il ajouta que la Russie ne
cause uait pas de chefs décidés à servir la
de la guerre. - Giornale d'Italia,
On apprend d'Innsbruck que, dans le
des dernières opérations les Autri-
chiens ont constaté des pertes exception-
ement graves en m7 Leur ar-
de l'Isonzo en possédait une très gran-
plusieurs bataillons d'infan-
terie avaient été transformés en bataillons
mitrailleurs. Plus de 50.000 mitrailleuses
étaient en action dans le seul secteur de
moitié de Le chiffre des pertes dépasse la
de mitrailleuses out, 'en effet été J'etées
les ravins par les soldats que
nous faisons PI'lsoriniers - Le feu de l'ar-
bre et un avait détruit u^'» i". n-
nos èlrand nmn-br ? encore est
en b{¡" dans nos mains. Quant aux perles
en hommes, elles dépasseraient, d'après des
rolat rue- - (Pio Man) Idea Na
ou disparus.-( Pio Mari) Idea NA-
Front russe du Nord.- D'après des nou-
l'Etat Maio source danoise l'action sur le
tront septentrional à été réservée piar
Major d aUemand à la flotte et aux
troupes de débarquement. Dès que Dvinsk
le secteur
seront poussées plus activement
ai. dIVISIons prélevées SUI' le front
(Pio Mari) Idea Nazionale,
ésopotamie.- Les forces turques UI
été (craSées Sur Euphrate étaient eVI-
damment importantes. Leur défaite dégage,
pour le e rnorlient@ l'ïtile gauche du génér,,1
Maude, et consolide dans les mêmes pro-
tions sa position générale. Il est plus
bable que les Tu l'cs porleran tien r. ef-
ou PC)JIR Io ~g de l'a 'v~111-~e du Tigre
ils pourront utiliser Mossoul, un des
militaires les plus im portants de
rait n t'. on e t a'e Point de Con-
ottoman, cOmme painl de con-
et base d'oprations. Une pres-
sion Pu ultanée le long de l'rltiphrale au-
pu gêner considérablement notre stra-
le c. fi son initiolive et fi son snr-
lès, le général Maude a ïs et à. s°n suc-
Chronicle, 2,10,
EFFECTIFS
Etats-Unis. — On a quelquefois traité
d' « embusqués » ceux qui cherchaient à
être exemptés du service militaire. C'était
à tort. Quiconque croyait devoir être
exempté, avait le devoir de le dire, confor-
mément aux principes mêmes de la sélec-
tion et de la meilleure utilisation des for-
ces, inscrits dans la loi. Et, au total, on peut
dire que le but visé a été atteint avec une
justice et une intelligence étonnantes. Il y
a eu quelques injustices, et c'était inévita-
ble. Certaines d'entre elles ont été signa-
lées à l'attention publique. La plupart ont
été acceptées en silence, et sans rancœur,
par des hommes et des familles qui ont
compris combien difficile était la situation
du pays, et patriotiquement accepté le far-
deau additionnel dont on chargeait leurs
épaules. Nulle part, on n'a songé à chica-
ner sur le prix précis du sacrifice. Au con-
traire, le désir patriotique de coopérer au
succès, de l'œuvre entreprise a prévalu par-
tout, et a rendu ce succès possible. Il y a
eu là une grande épreuve, dont la na-
tion est sortie meilleure, plus forte et plus
sûre d'elle-même et de son avenir. — (Ed.)
New York Tribune, 5.9.
LE STATUT DES ÉTRANGERS. — Pour avoir,
au moins sur le papier, une armée aussi
forte que possible, les Etats-Unis ont dé-
cidé de soumettre les étrangers résidant
sur leur territoire, au service militaire.
Ceux appartenant aux nations neutres ou
ennemies seront incorporés sans plus am-
ple formalité ; les Allemands, les Autri-
chiens et les Hongrois seront employés
derrière le front, aux travaux de terras-
sement. D'après le recensement de 1900,
il y avait 5 million et demi d'étrangers,
de sexe mâle dont 2.700.000 Allemands.
Cette mesure est absolument contraire an
droit des gens, mais Wilson, comme Lloyd
George, fait passer avant tout les nécessi-
tés militaires. L'Allemagne réactionnaire
n'a jamais songé à faire violence aux su-
jets ennemis et à Les contraindre à servir
contre leur pays. Cette honte était, réservée
à la patrie du capitalisme, de la corrup-
tion et du lynchage. George Washington,
voile-toi la face ! - Kreuzzeitung, 25.9.
MORAL DES TROUPES
Armée britannique. — OPINION ALLEMANDE:
Des délarations significatives ont été faites
par de nombreux officiers, sous-officiers et
soldats anglais faits prisonniers, en août,
dans les Flandres. La plupart sont partis à
la bataille pleins de confiance, se croyant
complètement abrités derrière leur barrage
d'artitiene. Cette confiance se transforma
soudain en panique, par l'intervention inat-
tendue de nos mitrailleuses, dont le tir pa-
raît avoir fait des ravages terribles dans le<'
rangs des troupes d'attaque. Les officiers an-
glais parlent avec la plus grande admira-
tion des mitrailleuses allemandes. L'effet
produit par les mitrailleuses sur les colon-
nes d assaut est littéralement démoralisant
.—
Les sous-officiers et soldats anglais attri-
buent l'échec complet de l'attaque à un
mauvais commandement de leurs officiers,
lesquels en rendent responsables leurs offi-
ciers d'état-major qu'ils désignent sous la
dénomination de « Brassheads n (têtes du
métal), à cause des broderies d'or qu'ils por-
tent à leurs casquettes. Sans qu'on les in-
terroge, les prisonniers déclarent qu'il n'y a
rien à faire contre les mitrailleuses alle-
mandes ni contre leurs servants, et qu'ils ne
croient plus à la possibilité de l'écrasement
de l'Allemagne par les armes. Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 26.9.
1 PERTES
Flottes de l'Entente. — Les pertes de nos
ennemis en vaisseaux de guerre au cours
des trois premières années se décomposent
comme suit :
ANGLETERRE : Total général, environ
661.000 tonnes :
13 vaisseaux de ligne d'un total
d'environ. 215.200
17 croiseurs cuirassés d'un total
d'environ 253. «(o
26 croiseurs protégés, et croiseurs
contre-sous-marins 107.800
6 grandes canonnières 3.400
74 torpilleurs 60.000
29 sous-marins 21.30a
plus 33 croiseurs auxiliaires et plusieurs
petites canonnières. 1
FRANCE : Total général, environ 101.000
tonnes:
4 vaisseaux de ligne, d'un total
d'environ 54. JOO
3 croiseurs cuirassés 25.100
1 croiseur contre-sous-marin. 1.800
2 canonnières 1.300
25 torpilleurs. 12.000
12 sous-marins 6.000
plus 12 croiseurs auxiliaires.
RUSSIE : Total général, environ 71.810
tonnes :
2 vaisseaux de ligne, d'un total
d'environ. 35.300
1 croiseur cuirassé 8. om
4 canonnières 3.180
13 torpilleurs -1.380
6 sous-marins.,.,. 9.700
2 poseurs de mines. 8.000
ITALIE : Total général, environ 76.450 ton-
nes :
3 vaisseaux de ligne, d'un total
d'environ 49.30')
2 croiseurs cuirassés. 17.750
11 torpilleurs,.,. 5.900
9 sons-marins 3.500
plus 3 croiseurs auxiliaires.
JAPON : Total général, environ 23.825 ton-
nes
1 croiseur cuirassé 14.000
2 croiseurs protégés d'un total
d'environ 8.600
3 torpilleurs 1.100
1 sous-marin. 12s
STÈRE DE LA GUERRE
(E.-M A. 2e Bau)
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
-
N° 5833
Paris, 5 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Italien. - Le chef de l'Etat-Major
chien von Arz a déclaré à un cor-
pondant du journal berlinois National
tung qui lui demandait si l'italie
nouveau ? de monter une of-
qu'il s'attendait, en effet, à une
nouvelle attaque italienne mais qu'il
comme de Précédents trouPes autni-
de l'Isonzo pour la faire échouer
les Pfécédentes. Interrogé sur les
russe v d'une ta
lités d'une réorgganisation du front
russe, von Arz déclara que cette guerre lui
avait appris à considérer toute chose com-
possible et il ajouta que la Russie ne
cause uait pas de chefs décidés à servir la
de la guerre. - Giornale d'Italia,
On apprend d'Innsbruck que, dans le
des dernières opérations les Autri-
chiens ont constaté des pertes exception-
ement graves en m7 Leur ar-
de l'Isonzo en possédait une très gran-
plusieurs bataillons d'infan-
terie avaient été transformés en bataillons
mitrailleurs. Plus de 50.000 mitrailleuses
étaient en action dans le seul secteur de
moitié de Le chiffre des pertes dépasse la
de mitrailleuses out, 'en effet été J'etées
les ravins par les soldats que
nous faisons PI'lsoriniers - Le feu de l'ar-
bre et un avait détruit u^'» i". n-
nos èlrand nmn-br ? encore est
en b{¡" dans nos mains. Quant aux perles
en hommes, elles dépasseraient, d'après des
rolat rue- - (Pio Man) Idea Na
ou disparus.-( Pio Mari) Idea NA-
Front russe du Nord.- D'après des nou-
l'Etat Maio source danoise l'action sur le
tront septentrional à été réservée piar
Major d aUemand à la flotte et aux
troupes de débarquement. Dès que Dvinsk
le secteur
seront poussées plus activement
ai. dIVISIons prélevées SUI' le front
(Pio Mari) Idea Nazionale,
ésopotamie.- Les forces turques UI
été (craSées Sur Euphrate étaient eVI-
damment importantes. Leur défaite dégage,
pour le e rnorlient@ l'ïtile gauche du génér,,1
Maude, et consolide dans les mêmes pro-
tions sa position générale. Il est plus
bable que les Tu l'cs porleran tien r. ef-
ou PC)JIR Io ~g de l'a 'v~111-~e du Tigre
ils pourront utiliser Mossoul, un des
militaires les plus im portants de
rait n t'. on e t a'e Point de Con-
ottoman, cOmme painl de con-
et base d'oprations. Une pres-
sion Pu ultanée le long de l'rltiphrale au-
pu gêner considérablement notre stra-
le c. fi son initiolive et fi son snr-
lès, le général Maude a ïs et à. s°n suc-
Chronicle, 2,10,
EFFECTIFS
Etats-Unis. — On a quelquefois traité
d' « embusqués » ceux qui cherchaient à
être exemptés du service militaire. C'était
à tort. Quiconque croyait devoir être
exempté, avait le devoir de le dire, confor-
mément aux principes mêmes de la sélec-
tion et de la meilleure utilisation des for-
ces, inscrits dans la loi. Et, au total, on peut
dire que le but visé a été atteint avec une
justice et une intelligence étonnantes. Il y
a eu quelques injustices, et c'était inévita-
ble. Certaines d'entre elles ont été signa-
lées à l'attention publique. La plupart ont
été acceptées en silence, et sans rancœur,
par des hommes et des familles qui ont
compris combien difficile était la situation
du pays, et patriotiquement accepté le far-
deau additionnel dont on chargeait leurs
épaules. Nulle part, on n'a songé à chica-
ner sur le prix précis du sacrifice. Au con-
traire, le désir patriotique de coopérer au
succès, de l'œuvre entreprise a prévalu par-
tout, et a rendu ce succès possible. Il y a
eu là une grande épreuve, dont la na-
tion est sortie meilleure, plus forte et plus
sûre d'elle-même et de son avenir. — (Ed.)
New York Tribune, 5.9.
LE STATUT DES ÉTRANGERS. — Pour avoir,
au moins sur le papier, une armée aussi
forte que possible, les Etats-Unis ont dé-
cidé de soumettre les étrangers résidant
sur leur territoire, au service militaire.
Ceux appartenant aux nations neutres ou
ennemies seront incorporés sans plus am-
ple formalité ; les Allemands, les Autri-
chiens et les Hongrois seront employés
derrière le front, aux travaux de terras-
sement. D'après le recensement de 1900,
il y avait 5 million et demi d'étrangers,
de sexe mâle dont 2.700.000 Allemands.
Cette mesure est absolument contraire an
droit des gens, mais Wilson, comme Lloyd
George, fait passer avant tout les nécessi-
tés militaires. L'Allemagne réactionnaire
n'a jamais songé à faire violence aux su-
jets ennemis et à Les contraindre à servir
contre leur pays. Cette honte était, réservée
à la patrie du capitalisme, de la corrup-
tion et du lynchage. George Washington,
voile-toi la face ! - Kreuzzeitung, 25.9.
MORAL DES TROUPES
Armée britannique. — OPINION ALLEMANDE:
Des délarations significatives ont été faites
par de nombreux officiers, sous-officiers et
soldats anglais faits prisonniers, en août,
dans les Flandres. La plupart sont partis à
la bataille pleins de confiance, se croyant
complètement abrités derrière leur barrage
d'artitiene. Cette confiance se transforma
soudain en panique, par l'intervention inat-
tendue de nos mitrailleuses, dont le tir pa-
raît avoir fait des ravages terribles dans le<'
rangs des troupes d'attaque. Les officiers an-
glais parlent avec la plus grande admira-
tion des mitrailleuses allemandes. L'effet
produit par les mitrailleuses sur les colon-
nes d assaut est littéralement démoralisant
.—
Les sous-officiers et soldats anglais attri-
buent l'échec complet de l'attaque à un
mauvais commandement de leurs officiers,
lesquels en rendent responsables leurs offi-
ciers d'état-major qu'ils désignent sous la
dénomination de « Brassheads n (têtes du
métal), à cause des broderies d'or qu'ils por-
tent à leurs casquettes. Sans qu'on les in-
terroge, les prisonniers déclarent qu'il n'y a
rien à faire contre les mitrailleuses alle-
mandes ni contre leurs servants, et qu'ils ne
croient plus à la possibilité de l'écrasement
de l'Allemagne par les armes. Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 26.9.
1 PERTES
Flottes de l'Entente. — Les pertes de nos
ennemis en vaisseaux de guerre au cours
des trois premières années se décomposent
comme suit :
ANGLETERRE : Total général, environ
661.000 tonnes :
13 vaisseaux de ligne d'un total
d'environ. 215.200
17 croiseurs cuirassés d'un total
d'environ 253. «(o
26 croiseurs protégés, et croiseurs
contre-sous-marins 107.800
6 grandes canonnières 3.400
74 torpilleurs 60.000
29 sous-marins 21.30a
plus 33 croiseurs auxiliaires et plusieurs
petites canonnières. 1
FRANCE : Total général, environ 101.000
tonnes:
4 vaisseaux de ligne, d'un total
d'environ 54. JOO
3 croiseurs cuirassés 25.100
1 croiseur contre-sous-marin. 1.800
2 canonnières 1.300
25 torpilleurs. 12.000
12 sous-marins 6.000
plus 12 croiseurs auxiliaires.
RUSSIE : Total général, environ 71.810
tonnes :
2 vaisseaux de ligne, d'un total
d'environ. 35.300
1 croiseur cuirassé 8. om
4 canonnières 3.180
13 torpilleurs -1.380
6 sous-marins.,.,. 9.700
2 poseurs de mines. 8.000
ITALIE : Total général, environ 76.450 ton-
nes :
3 vaisseaux de ligne, d'un total
d'environ 49.30')
2 croiseurs cuirassés. 17.750
11 torpilleurs,.,. 5.900
9 sons-marins 3.500
plus 3 croiseurs auxiliaires.
JAPON : Total général, environ 23.825 ton-
nes
1 croiseur cuirassé 14.000
2 croiseurs protégés d'un total
d'environ 8.600
3 torpilleurs 1.100
1 sous-marin. 12s
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