Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 juillet 1917 07 juillet 1917
Description : 1917/07/07 (T6,N493). 1917/07/07 (T6,N493).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484991j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
'ftilts DE LA GUERRE
E..M I
, Er DEs )
^J^RANGÈUES
N° 493
Paris, 7 juillet 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
considentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questions militaires
r CIUTIQUE DES OPERATIONS
tuelle d'. orientaI. - L'offensive russe ac-
f'iis ! eclenchép sur 30 km- de front n'est
tfié'^C nn^Parer avlec c®1Ie de J'uin 1916 qui
étendit sur 45o 1916 qUJ
e des Sm- toute la masse
êti» difficlie dfV m ï?88 russes, il n'a pas
!jUes d' .Ificlle de trouver de-ci de-là quel-
K 'sions mie^ iiYHdiscipliné-es pour con-
mieux disciplinées pour con-
%iti,. à aUaqnpr J^Ur offensive a échoué
!':l1\)sit ïîi11116 offensive qui ne
ri,, pas du premier coup est manquée.
4 qui Sait si lft
nSlVe contre l'extérieur
III,' l'il e Changer en une offensive con-
va T Se chanof en une offensive con-
l'intérieur, atinn ceux qui veulent
— la guerre; déjà on
rJllt ref que, des divisions russ £ s entières
t lieu sé d'attaquer et que des combats
04t Ji8 derrière le front russe. Cet état
l~ ne Pourra être que renforcé par
t 1, tPr- plus pour la paix que
Q la p,"f^rence rip f pour la Paix que
qui fera Pjus pour a paix que
Guerr_ e SJ» tockholm. Reichspost,
\Sàl^ Se rén»nH^ 4® journaux anglais
trJ de ragse repandent en injures, explo-
e attaqUe e t .menaces à l'occasion de no-
atta„aérienï contre la ville forti-
t res. Ce 1
lell Porté es. C'est la Preuve que le coup
a bien fe^ - Quand î ? presse ennemie con-
attaque ai Presse ennemie con-
de»
eli falsifle ait eu aucun succès mi-
lit Qlre il elle f alsiti" "es fait8. Nous savons
thS|• Hs ? om i été incenH
rie °'ns ori^ combien de ma-
¡\t tériel de té Incendiés, quelle quantité de
et inflifti anéantie, quels dé-
Ci Vi S et a ès aux ar~~aux, aux
n' a
? —es< par la
Séqu d fernhlatIon de oontaines d'hom-
civi^«te»M?u ét^aif lnipossible d'éviter-
d'éviter.
®'n'a qà éloigner tsa population
sinage - éloigner ba population
rfe du vI ateliers^ H guerre- Folkestone,
Dr¡vet de ses a telie entre-
et guerre. Folkestone,
D1J.t¡s s et Londres sont des en-
s souro# de force militaire.
^etn^fao ?n de fair
Iû.dll de faire la guerre, la Grande-
ep\JisOll civile Jamais épargné la Grande-
lle ? Nous n'oublions pas que
puis deux ans Pt "'--' -- pas que
4 C% f.- -
- | ët Ull eJle essaye d'affa-
! dJS ni 8 et nos oofants. Nous n'ou-
ements de Fribourg
If. 13 Il dimanche sanglant. Il
S hleterrp 11 s'a^ia sanglant »
Slt pourtant de vil-
fiu erte« Sajl» imÇr ^^a^ce militaire. Que
^nte t Que
SK% >1<11 0U | e}le v0 trompe., fulmine et me-
„ Le marteau dans
QUe pa. les us abattra impitoyablement et
les s. batotù ra Ji/6 forge Bes armes-
iî^ V^fi» !^lSotînupLP'en do^mte ! ,- Parole,
Rbec ërQtion en d ! - Parole, 1.7.
Seble- - Après
.C:¡det¡ les]] de leur offen;ive d'été, 1rs
les s Us érninen ts des Puissances
entales se sOn t rencon t rés à S*»1-
oiS ti lerille
Tî«0?L»été nïtnrr®^Hement tenues dé-
^^lle li Presop
SAe\Jt"e ais Ii!. été naturellement tenues se-
de l' qUe la pregse de l'Entente qui, à
enchérrir sur , Se prolonge, ne ces-
sur ses propres indiscné-
tions annonce qu'on projette des opérations
communes des Français et des Italiens en
Asie-Mineure, en Syrie et en Palestine. En
outre, elle dit qu'on doit prendre d'éner-
giques dispositions dans les Balkans et
forger un plan général d'opérations en vue
d'une nouvelle grande offensive. Il n'est
pas douteux que, dès avant la guerre, la
propagande menée en Syrie et en Palesti-
ne par la France et l'Italie surtout sous
le couvert de la religion ait pu y enregis-
trer quelques succès. Les territoires en
question se sentaient, en partie du moins,
attirés vers la France. Mais actuellement
les choses ont changé. Des correspondants
dignes de foi rapportent que l'administra-
tion excellente et intelligente de Djemal Pa-
cha y a obtenu, non sans les conseils de
l'Allemagne, des résultats merveilleux. Ces
pays déserts sont devenus des provinces
florissantes et, chose décisive, ont été re-
liés par de nombreuses voies de commu-
nication, avec l'hinterland turc. Les An-
glais ont pénétré jusqu'à l'Ouest de Gaza
et s'y sont convaincus, au cours de deux
combats sanglants, que par cette route qui
longe la côte, ils n'arriveraient jamais ni
à Jaffa, ni à Jérusalem. On a évalué leurs
pertes à 30.000 hommes. Ils ont construit,
il est vrai, de Port-Saïd jusqu'à l'ouest de
Gaza une voie ferrée qui assure leur ra-
vitaillement, mais ils ne peuvent pas s'éloi-
gner beaucoup de la côte. Si les Anglais de-
vaient, là-bas aussi, abandonner les soins
d'une offensive à leurs alliés, cela prou-
verait qu'ils leur cèdent volontiers les tâ-
ches les plus ingrates. Les exhortations de
la presse ententiste au général Sarrail pour
qu'il soutienne de son côté la grande of-
fensive par une attaque énergique, pren-
nent de folles proportions. L'échec lamen-
table des espérances fondées sur l'aide rus-
so-roumaine, la fatigue des troupes françai-
ses qui réclament des permissions, les mu-
tineries des contingents russes qu'on a été
obligé de retirer du front, les mutineries
des Serbes dont la discorde semble s'être
emparée et qui se sont livrés entre eux de
véritables combats, le raccourcissement du
front anglais, qui décèle nettement que les
Anglais ne tiennent pas à prendre leur part
d'une offensive aventureuse — toutes ces
constatations n'empêchent cependant pas
l'Entente de faire croire qu'elle espère, au
moyen de 300.000 soldats grecs, combler
les vides de ses phalanges macédoniennes.
Or ces vides sont énormes, car suivant les
rapports bulgares, pendant les seuls mois
de mars, avril et mai, 80.000 blessés sont
revenus du front à Salonique. Quant à l'ar-
mée russe, elle recommence à éveiller des
espérances chez nos adversaires ; ceux-ci
croient à une prochaine offensive de leur
allié moscovite. Mais la Constituante qui
n'est pas encore élue et doit se réunir le
13 octobre, aura tout d'abord à se pronon-
cer sur les questions de la guerre et de
la paix. Il n'est pas impossible cependant
que quelques généraux russes, impatients
d'agir, arrivent à entraîner leurs troupes
en une offensive partielle. Des Informations
suisses prétendent même que l'Etat-Major
russe songe à reprendre l'offensive dans
un très bref délai ; nous avons fait remar-
quer ici-même à plusieurs reprises que
cette résolution ne sera pas secondée par
une force capable de la réaliser. - lGé-
néral von Ardenne) Berlin. Tagbl., 30.6.
MATERIEL
Allemagne. — Depuis le 1er janvier der-
nier nous avons repéré tout prèr, de 5 «vn
batteries allemandes ; nous avons observé
des coups directs sur plus de 4.000 niS
nous avons fait sauter des dépôts de mu
nitions près de mille fois La proportion
de canons détruits par rapports aux canons
touchés étant d'environ 32 %, nous avons
détruit à peu près 1.280 canons allemands
en 23 semaine. - Ces chiffres ne com-
prennent pas les résultats français bien
entendu. — Morning Post, 3.7
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — T *
du ministère de la Guerre a été attirée
sur la nouvelle que le Gouvernement fran-
çais avait nommé le maréchal Joffre pour
instruire le général Pershing dans les mé-
thodes de guerre sur le front occidental.
Le ministère déclare nettement que l'ex
pédiction du général Pershing est absolument
indépendante, qu'il ne se placera sous la
tutelle d'aucun autre officier, et qu'il n'en
acceptera pas d'instruction, à moins qu'il
n'en sente la nécessité. Cela, 6ans - vouloir
déprécier le maréchal Joffre pour qui le
ministère a la plus grande admiration.
- Christian Science Monitor 6.6.
OPINION ALLEMANDE. - Une dépêche R e u-
ter annonce le premier débarquement des
troupes américaines en France. Il TCnt des
tant des semaines que la presse française
annonçait déjà l'arrivée, de deux divisions
et que nous faisions observer l'invraim-
blance de cette nouvelle tendancieuse. Le
but de ces informalîions est clair: on Veut
relever le moral des population anglaise.
et française, montrer à l'Amérique qu'on
fait de la réclame à
fait de la réclame à ses capacités militaires.
taù-es,
mais surtout abattre la confiance en as-
surée du peuple allemand. La presse enne-
mie travaille de concert et méthodiquement
à nous suggérer que nous ne pourrons rien
à la longue. contre « l'union du monde civi-
lisé D, que la guerre sous-marine est un faux
lisé .que la guerre sous m ~nne c,vi"
calcul, et que nous devons nous soumettre
au plus tôt, sans quoi notre châtiment sera
d'autant plus terrible. Ces racontars et ces
bluffs nous laissent comp té e~ mp n s es
plutôt confirment notre opinion sur la va-
leur militaire du cSonuc?ou~ r? ,a va-
tes ces nouvelles tous ces grands mots ne
seraient pas nécessaires, ne seraient pas
employés s'ils correspondaient aux faits.
En ce cas on tiendrait à se taire le plus
possible, à agir par surprise, en engageant
tout à coup de grandes masses américaines
sur le front occidental Les grands mots
prouvent donc tout le contraire de ce qu'ils
dit Hindenburg
veulent suggérer. Rappelons-nous ce qu'a
l'Amérique ne
E..M I
, Er DEs )
^J^RANGÈUES
N° 493
Paris, 7 juillet 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
considentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questions militaires
r CIUTIQUE DES OPERATIONS
tuelle d'. orientaI. - L'offensive russe ac-
f'iis ! eclenchép sur 30 km- de front n'est
tfié'^C nn^Parer avlec c®1Ie de J'uin 1916 qui
étendit sur 45o 1916 qUJ
e des Sm- toute la masse
êti» difficlie dfV m ï?88 russes, il n'a pas
!jUes d' .Ificlle de trouver de-ci de-là quel-
K 'sions mie^ iiYHdiscipliné-es pour con-
mieux disciplinées pour con-
%iti,. à aUaqnpr J^Ur offensive a échoué
!':l1\)sit ïîi11116 offensive qui ne
ri,, pas du premier coup est manquée.
4 qui Sait si lft
nSlVe contre l'extérieur
III,' l'il e Changer en une offensive con-
va T Se chanof en une offensive con-
l'intérieur, atinn ceux qui veulent
— la guerre; déjà on
rJllt ref que, des divisions russ £ s entières
t lieu sé d'attaquer et que des combats
04t Ji8 derrière le front russe. Cet état
l~ ne Pourra être que renforcé par
t 1, tPr- plus pour la paix que
Q la p,"f^rence rip f pour la Paix que
qui fera Pjus pour a paix que
Guerr_ e SJ» tockholm. Reichspost,
\Sàl^ Se rén»nH^ 4® journaux anglais
trJ de ragse repandent en injures, explo-
e attaqUe e t .menaces à l'occasion de no-
atta„aérienï contre la ville forti-
t res. Ce 1
lell Porté es. C'est la Preuve que le coup
a bien fe^ - Quand î ? presse ennemie con-
attaque ai Presse ennemie con-
de»
eli falsifle ait eu aucun succès mi-
lit Qlre il elle f alsiti" "es fait8. Nous savons
thS|• Hs ? om i été incenH
rie °'ns ori^ combien de ma-
¡\t tériel de té Incendiés, quelle quantité de
et inflifti anéantie, quels dé-
Ci Vi S et a ès aux ar~~aux, aux
n' a
? —es< par la
Séqu d fernhlatIon de oontaines d'hom-
civi^«te»M?u ét^aif lnipossible d'éviter-
d'éviter.
®'n'a qà éloigner tsa population
sinage - éloigner ba population
rfe du vI ateliers^ H guerre- Folkestone,
Dr¡vet de ses a telie entre-
et guerre. Folkestone,
D1J.t¡s s et Londres sont des en-
s souro# de force militaire.
^etn^fao ?n de fair
Iû.dll de faire la guerre, la Grande-
ep\JisOll civile Jamais épargné la Grande-
lle ? Nous n'oublions pas que
puis deux ans Pt "'--' -- pas que
4 C% f.- -
- | ët Ull eJle essaye d'affa-
! dJS ni 8 et nos oofants. Nous n'ou-
ements de Fribourg
If. 13 Il dimanche sanglant. Il
S hleterrp 11 s'a^ia sanglant »
Slt pourtant de vil-
fiu erte« Sajl» imÇr ^^a^ce militaire. Que
^nte t Que
SK% >1<11 0U | e}le v0 trompe., fulmine et me-
„ Le marteau dans
QUe pa. les us abattra impitoyablement et
les s. batotù ra Ji/6 forge Bes armes-
iî^ V^fi» !^lSotînupLP'en do^mte ! ,- Parole,
Rbec ërQtion en d ! - Parole, 1.7.
Seble- - Après
.C:¡det¡ les]] de leur offen;ive d'été, 1rs
les s Us érninen ts des Puissances
entales se sOn t rencon t rés à S*»1-
oiS ti lerille
Tî«0?L»été nïtnrr®^Hement tenues dé-
^^lle li Presop
SAe\Jt"e ais Ii!. été naturellement tenues se-
de l' qUe la pregse de l'Entente qui, à
enchérrir sur , Se prolonge, ne ces-
sur ses propres indiscné-
tions annonce qu'on projette des opérations
communes des Français et des Italiens en
Asie-Mineure, en Syrie et en Palestine. En
outre, elle dit qu'on doit prendre d'éner-
giques dispositions dans les Balkans et
forger un plan général d'opérations en vue
d'une nouvelle grande offensive. Il n'est
pas douteux que, dès avant la guerre, la
propagande menée en Syrie et en Palesti-
ne par la France et l'Italie surtout sous
le couvert de la religion ait pu y enregis-
trer quelques succès. Les territoires en
question se sentaient, en partie du moins,
attirés vers la France. Mais actuellement
les choses ont changé. Des correspondants
dignes de foi rapportent que l'administra-
tion excellente et intelligente de Djemal Pa-
cha y a obtenu, non sans les conseils de
l'Allemagne, des résultats merveilleux. Ces
pays déserts sont devenus des provinces
florissantes et, chose décisive, ont été re-
liés par de nombreuses voies de commu-
nication, avec l'hinterland turc. Les An-
glais ont pénétré jusqu'à l'Ouest de Gaza
et s'y sont convaincus, au cours de deux
combats sanglants, que par cette route qui
longe la côte, ils n'arriveraient jamais ni
à Jaffa, ni à Jérusalem. On a évalué leurs
pertes à 30.000 hommes. Ils ont construit,
il est vrai, de Port-Saïd jusqu'à l'ouest de
Gaza une voie ferrée qui assure leur ra-
vitaillement, mais ils ne peuvent pas s'éloi-
gner beaucoup de la côte. Si les Anglais de-
vaient, là-bas aussi, abandonner les soins
d'une offensive à leurs alliés, cela prou-
verait qu'ils leur cèdent volontiers les tâ-
ches les plus ingrates. Les exhortations de
la presse ententiste au général Sarrail pour
qu'il soutienne de son côté la grande of-
fensive par une attaque énergique, pren-
nent de folles proportions. L'échec lamen-
table des espérances fondées sur l'aide rus-
so-roumaine, la fatigue des troupes françai-
ses qui réclament des permissions, les mu-
tineries des contingents russes qu'on a été
obligé de retirer du front, les mutineries
des Serbes dont la discorde semble s'être
emparée et qui se sont livrés entre eux de
véritables combats, le raccourcissement du
front anglais, qui décèle nettement que les
Anglais ne tiennent pas à prendre leur part
d'une offensive aventureuse — toutes ces
constatations n'empêchent cependant pas
l'Entente de faire croire qu'elle espère, au
moyen de 300.000 soldats grecs, combler
les vides de ses phalanges macédoniennes.
Or ces vides sont énormes, car suivant les
rapports bulgares, pendant les seuls mois
de mars, avril et mai, 80.000 blessés sont
revenus du front à Salonique. Quant à l'ar-
mée russe, elle recommence à éveiller des
espérances chez nos adversaires ; ceux-ci
croient à une prochaine offensive de leur
allié moscovite. Mais la Constituante qui
n'est pas encore élue et doit se réunir le
13 octobre, aura tout d'abord à se pronon-
cer sur les questions de la guerre et de
la paix. Il n'est pas impossible cependant
que quelques généraux russes, impatients
d'agir, arrivent à entraîner leurs troupes
en une offensive partielle. Des Informations
suisses prétendent même que l'Etat-Major
russe songe à reprendre l'offensive dans
un très bref délai ; nous avons fait remar-
quer ici-même à plusieurs reprises que
cette résolution ne sera pas secondée par
une force capable de la réaliser. - lGé-
néral von Ardenne) Berlin. Tagbl., 30.6.
MATERIEL
Allemagne. — Depuis le 1er janvier der-
nier nous avons repéré tout prèr, de 5 «vn
batteries allemandes ; nous avons observé
des coups directs sur plus de 4.000 niS
nous avons fait sauter des dépôts de mu
nitions près de mille fois La proportion
de canons détruits par rapports aux canons
touchés étant d'environ 32 %, nous avons
détruit à peu près 1.280 canons allemands
en 23 semaine. - Ces chiffres ne com-
prennent pas les résultats français bien
entendu. — Morning Post, 3.7
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — T *
du ministère de la Guerre a été attirée
sur la nouvelle que le Gouvernement fran-
çais avait nommé le maréchal Joffre pour
instruire le général Pershing dans les mé-
thodes de guerre sur le front occidental.
Le ministère déclare nettement que l'ex
pédiction du général Pershing est absolument
indépendante, qu'il ne se placera sous la
tutelle d'aucun autre officier, et qu'il n'en
acceptera pas d'instruction, à moins qu'il
n'en sente la nécessité. Cela, 6ans - vouloir
déprécier le maréchal Joffre pour qui le
ministère a la plus grande admiration.
- Christian Science Monitor 6.6.
OPINION ALLEMANDE. - Une dépêche R e u-
ter annonce le premier débarquement des
troupes américaines en France. Il TCnt des
tant des semaines que la presse française
annonçait déjà l'arrivée, de deux divisions
et que nous faisions observer l'invraim-
blance de cette nouvelle tendancieuse. Le
but de ces informalîions est clair: on Veut
relever le moral des population anglaise.
et française, montrer à l'Amérique qu'on
fait de la réclame à
fait de la réclame à ses capacités militaires.
taù-es,
mais surtout abattre la confiance en as-
surée du peuple allemand. La presse enne-
mie travaille de concert et méthodiquement
à nous suggérer que nous ne pourrons rien
à la longue. contre « l'union du monde civi-
lisé D, que la guerre sous-marine est un faux
lisé .que la guerre sous m ~nne c,vi"
calcul, et que nous devons nous soumettre
au plus tôt, sans quoi notre châtiment sera
d'autant plus terrible. Ces racontars et ces
bluffs nous laissent comp té e~ mp n s es
plutôt confirment notre opinion sur la va-
leur militaire du cSonuc?ou~ r? ,a va-
tes ces nouvelles tous ces grands mots ne
seraient pas nécessaires, ne seraient pas
employés s'ils correspondaient aux faits.
En ce cas on tiendrait à se taire le plus
possible, à agir par surprise, en engageant
tout à coup de grandes masses américaines
sur le front occidental Les grands mots
prouvent donc tout le contraire de ce qu'ils
dit Hindenburg
veulent suggérer. Rappelons-nous ce qu'a
l'Amérique ne
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6484991j/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6484991j/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6484991j/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6484991j/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6484991j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6484991j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6484991j/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest