Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 mars 1917 05 mars 1917
Description : 1917/03/05 (T5,N369). 1917/03/05 (T5,N369).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503310r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
;
I\rtUES DE LA GUERRE
(E.- I.-A., 2- Dau)
Er DES
rAInES £TRANGÈBES
N° 369
Paris, 5 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Gu OPERA TIONS
e aérienne. - On annonce de Fles-
niïé le rai!fMiVe Rotl. Courant, 18.2., que,
J1 avions sur Bruges a occa-
¡!llIes la mort de 70 personnes, parmi les-
:\fIliln beau,cot, P de soldats et d'ouvriers
e e
.Ué tïavaillant dans une usine de la
,brique' el 1 sine Sainte-Croix, — où l'on
des crosses de fusil.
v°nt haiTt *ni(ïue- - Le 27.2, les Italiens
nouveau de s'emparer de la
dot la Presse italienne a déjà
tès u a dlyerses reprises la conquête.
Vs Unp VIolente préparation d'artille-
Une lorts dé-tachements s'avancèrent
teur de 2 kil. vers le sommet
avoisinantes. Là où les as-
'lrentParvmrent jusqu'à nos tranchées,
rent r:ssé's à l'aide de grenades;
jÇ Purent .A- f. -
1 eaeirer que dans une petite
V 11 dp Qrichée, d'où ils furent d'ail-
tra "ellée d'où Ils furent d'ail-
Natr si.s bIentôt par une contre-atta-
]s eIr, atteignant les fuyards, dou-
St6s Pert assaillants. La position
W^tière r +es assaillants. La position
^aQbl en no^re possession. —
¡errtllt :1tJE DES OPERATIONS
T fJ.lte élJfldental. - Il est évident que la
;I¡i e lallel-nande sur l'Ancre fait partie
Ili établi à l'avance puisque tout ce
¡jQtl{¡ prr: oné est détruit et qu'on fait
'Je s les l'onrers. Qu'arrive-t-il donc?
errlte ceRlffeentes hypothèses, écartons
''t'uite Celle id Un grand journal français,
'Sa^urtrw^ §rand journal obus as-
des nouveaux obus as-
;"etVls (je Anglais. L'expérience de la
ÍJrqt¡ Il tech. appris qu'il n'y a pas d'in-
;tio\!e te -ehiliq,je qui puisse avoir un effet
nlat sur la marche des opé-
rie es gaz aVons vu avec les fameux
alité Phyyiants, les « tanks ». mê-
'lé on
I 'It'p a" l'èvi^'est iï parle presque plus. En
Wre p cation h encore possible de don-
,IIfJ. 'Con) n. de ce qui se passe sur
il s'agit de l'abandon d'un
1,1 ava^ n
'5 Æ enfilade 1 entouré de trois côtés,
:; Dre&¡s, o Par les batteries latérales
W yi<^r on peut le concevoir comme
^s une rectification du
rl\ V? e c;sée tlpfnndant à transformer une
VVre à dnnJ16 Plus ou moins
'\11 Da\! un c onnra toute liberté de ma-
teUrs uil êrtaln nombre de régiments
Iis ett Il faut e employés plus utilement
er*tW-fau€t mnnûiPendant reconnaître que
ent pour la première
une nouvelle méthode la seule la
-.: '- 4est
iMz permettra de ju-
carlino, 1.3.
li te" qlle le laconisme des com-
• sur les événements du
Va i,1S(îu,à ne pas nommer
i s d'armées. La réorga-
nisation des fronts allemands de l'Est et de
l'Ouest, commencée dès la nomination de
Hindenburg comme chef suprême, tend à
l'unification des commandements et des for-
ces ; déjà réalisée à l'Est, elle a amené une
importante simplification et, par suite, une
consolidation de la défense. Par contre, à
l'Ouest, jusqu'à ces derniers jours, les do-
maines des différents groupes d'armées se
distinguaient nettement les uns des autres
et révélaient l'attitude de défensive, et l'or-
ganisation des communications, telle qu'elle
s'était développée presque d'elle-même au
cours de la formation des fronts fortifiés. A
Charleville, un quartier général qui n'avait
plus de raison d'être « depuis que le centre
de gravité s'est rapproché du centre géogra-
phique de cette guerre à deux et trois
fronts » ; de La mer du Nord à Belfort, trois
ou quatre grands secteurs qui se suffisaient
à eux-mêmes sauf en cas d'attaque trop
puissante, tout' ce système était approprié à
une défensive qui observe, mais non à une
reprise de l'initiative, ou à une défensive
unifiée capable de parer à un investissement
permanent et organisé lui-même avec unité.
L'omission dans les communiqués alle-
mands du nom des chefs d'armées et le fait
qu'on n'y parle plus que de « front occi-
dental » semblent indiquer, à mon avis, que
de profonds changements se sont produits
sur le front allemand de l'Ouest : organisa-
tion nouvelle et unification du front. Les
hauts commandements français et anglais
se sont habitués à l'idée que les Allemands
se borneraient à la défensive sur leurs posi-
tions actuelles et qu'il suffirait d'accroître le
matériel de guerre pour les en chasser,
faire la trouée, et démolir ainsi d'un seul coup
tout le système défensif allemand. Qu'arri-
vera-t-il si les Allemands veulent s'attribuer
l'initiative, et, abandonnant la méthode em-
ployée depuis deux ans, remanier, par une
vaste manœuvre stratégique, les lignes et
positions nées de l'improvisation et de la
brusque interruption de la guerre de mouve-
ment ? Le problème n'est pas nouveau; je
l'ai effleuré ici même, le 18.2 [Cf. Bull. n° 356,
p. 1 col. 21. Quand on considère la méthode
qui a présidé au repli allemand, les change-
ments que présume la nouvelle rédaction
des communiqués allemands, le fait que Hin-
denburg a vu venir l'offensive de l'Entente
et qu'il a cessé sa campagne de Roumanie
sans attaquer Sarrail, on conclut que de
grands événements se préparent, dans les-
quels l'Allemagne ne jouera plus forcément
le rôle d'enclume et l'Entente celui de mar-
teau mais où les deux partis lutteront pour
l'initiative Le commandement- franco-an-
glais a devant lui de nouvelles perspectives ;
peut-être attaquera-t-il rapidement, ou com-
mencera-t-il par faire avancer son artille-
rie ; en tout cas, ses plans sont dérangés. —
(Stegemann) Bund, 1.3.
— Le communiqué du 1er mars nous in-
forme d'une mesure stratégique prise par le
haut commandement allemand et en exécu-
tion depuis quelques jours. Aucun combat
important n'a eu lieu ces derniers jours
dans la région de l'Ancre ; il s'agit de l'exé-
cution d'un plan très soigneusement éla-
boré, plan, qui, d'ailleurs, a été communi-
qué dès le 20.2 à des représentants de la
presse, de sorte qu'il nous fut possible d'ob-
server, avec un plaisir particulier, l'attitude
de l'ennemi devant cette opération, qui, visi-
blement le surprit au plus haut point. Les
Anglais ne remarquèrent pas tout d'abord
le mouvement de nos troupes — ce qui nous
est une preuve de la brillante exécution de
ce mouvement — et lorsque peu à peu ils
s'aperçurent de ce qui se passait, ils n'y
comprirent rien. Des phrases embarrassées
de leurs communiqués, il ressort nettement
que les Anglais vont à l'aveuglette. Il nous
est donc impossible de parler du but que
se propose la mesure allemande. Les com-
muniqués indiquaient récemment qu'il
s'agit d'un terrain marécageux et le der-
nier communiqué parle d'une bande de ter-
rain bouleversé par les obus. Le mouve-
ment allemand a lieu dans la région de
l'Ancre. Les Anglais prétendent avoir oc-
cupé Grandcourt, Miraumont, Pys, Serre
Puisieux et Gommécourt. Tout ce terrain
formait un saillant de notre front dans le
secteur à l'ouest de Bapaume. Les commu-
niqués anglais disent que le mouvement
a eu lieu sur un front de 18 kilomètres
d'étendue, jusque dans la région au sud de
Bapaume, et que les troupes anglaises ont
occupé quelques petites localités (Ligny et
Thilloy) proches de Bapaume. Après avoir
manifesté d'abord avec joie leur surprise
de ce signe précurseur de l'effondrement du
front allemand, les journaux de l'Entente
se sont vite calmés. Car les Anglais ont
été dans leurs informations extrêmement
prudents, et ils eurent l'intelligence de ne
pas chercher à enfler cette affaire. On com-
prit que, là où il n'y avait pas combat, il
était difficile de parler de victoire, et le
fait que l'ennemi' ne pouvait pas annoncer
le moindre butin fit également réfléchir. Nos
vaillantes troupes ont évacué avec soin les
positions si longtemps fidèlement tenues et
se sont retirées avec une habileté remarqua-
ble sur les lignes qui leur avaient été assi-
gnées. L'Agence R e u t e r en qui, cette
fois, on peut avoir confiance, reconnaît que
tout a été détruit ; les approvisionnements
brûlés, les tranchées bouleversées et les
munitions anéanties, et la même agence
trouve tout naturel que « les Allemands
se soient retirés sur une position bien pré-
parée ». Le Manchest. Guard. déclare avec
quelque étonnement que « la ligne fortifiée,
à laquelle on s'était peu à peu habitué » se
trouve réduite en « formations élastiques n..
Si pleines d'intérêt que soient toutes, ces
questions, nous devons sur ce sujet nous
imposer le silence. Le plus important est ce-
ci : Hindenburg est de la partie, et, jusqu'à
présent, tout s'est passé ainsi qu'il l'a vou-
lu. — Franki. Ztg., 2.3.
I\rtUES DE LA GUERRE
(E.- I.-A., 2- Dau)
Er DES
rAInES £TRANGÈBES
N° 369
Paris, 5 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Gu OPERA TIONS
e aérienne. - On annonce de Fles-
niïé le rai!fMiVe Rotl. Courant, 18.2., que,
J1 avions sur Bruges a occa-
¡!llIes la mort de 70 personnes, parmi les-
:\fIliln beau,cot, P de soldats et d'ouvriers
e e
.Ué tïavaillant dans une usine de la
,brique' el 1 sine Sainte-Croix, — où l'on
des crosses de fusil.
v°nt haiTt *ni(ïue- - Le 27.2, les Italiens
nouveau de s'emparer de la
dot la Presse italienne a déjà
tès u a dlyerses reprises la conquête.
Vs Unp VIolente préparation d'artille-
Une lorts dé-tachements s'avancèrent
teur de 2 kil. vers le sommet
avoisinantes. Là où les as-
'lrentParvmrent jusqu'à nos tranchées,
rent r:ssé's à l'aide de grenades;
jÇ Purent .A- f. -
1 eaeirer que dans une petite
V 11 dp Qrichée, d'où ils furent d'ail-
tra "ellée d'où Ils furent d'ail-
Natr si.s bIentôt par une contre-atta-
]s eIr, atteignant les fuyards, dou-
St6s Pert assaillants. La position
W^tière r +es assaillants. La position
^aQbl en no^re possession. —
¡errtllt :1tJE DES OPERATIONS
T fJ.lte élJfldental. - Il est évident que la
;I¡i e lallel-nande sur l'Ancre fait partie
Ili établi à l'avance puisque tout ce
¡jQtl{¡ prr: oné est détruit et qu'on fait
'Je s les l'onrers. Qu'arrive-t-il donc?
errlte ceRlffeentes hypothèses, écartons
''t'uite Celle id Un grand journal français,
'Sa^urtrw^ §rand journal obus as-
des nouveaux obus as-
;"etVls (je Anglais. L'expérience de la
ÍJrqt¡ Il tech. appris qu'il n'y a pas d'in-
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nlat sur la marche des opé-
rie es gaz aVons vu avec les fameux
alité Phyyiants, les « tanks ». mê-
'lé on
I 'It'p a" l'èvi^'est iï parle presque plus. En
Wre p cation h encore possible de don-
,IIfJ. 'Con) n. de ce qui se passe sur
il s'agit de l'abandon d'un
1,1 ava^ n
'5 Æ enfilade 1 entouré de trois côtés,
:; Dre&¡s, o Par les batteries latérales
W yi<^r on peut le concevoir comme
^s une rectification du
rl\ V? e c;sée tlpfnndant à transformer une
VVre à dnnJ16 Plus ou moins
'\11 Da\! un c onnra toute liberté de ma-
teUrs uil êrtaln nombre de régiments
Iis ett Il faut e employés plus utilement
er*tW-fau€t mnnûiPendant reconnaître que
ent pour la première
une nouvelle méthode la seule la
-.: '- 4est
iMz permettra de ju-
carlino, 1.3.
li te" qlle le laconisme des com-
• sur les événements du
Va i,1S(îu,à ne pas nommer
i s d'armées. La réorga-
nisation des fronts allemands de l'Est et de
l'Ouest, commencée dès la nomination de
Hindenburg comme chef suprême, tend à
l'unification des commandements et des for-
ces ; déjà réalisée à l'Est, elle a amené une
importante simplification et, par suite, une
consolidation de la défense. Par contre, à
l'Ouest, jusqu'à ces derniers jours, les do-
maines des différents groupes d'armées se
distinguaient nettement les uns des autres
et révélaient l'attitude de défensive, et l'or-
ganisation des communications, telle qu'elle
s'était développée presque d'elle-même au
cours de la formation des fronts fortifiés. A
Charleville, un quartier général qui n'avait
plus de raison d'être « depuis que le centre
de gravité s'est rapproché du centre géogra-
phique de cette guerre à deux et trois
fronts » ; de La mer du Nord à Belfort, trois
ou quatre grands secteurs qui se suffisaient
à eux-mêmes sauf en cas d'attaque trop
puissante, tout' ce système était approprié à
une défensive qui observe, mais non à une
reprise de l'initiative, ou à une défensive
unifiée capable de parer à un investissement
permanent et organisé lui-même avec unité.
L'omission dans les communiqués alle-
mands du nom des chefs d'armées et le fait
qu'on n'y parle plus que de « front occi-
dental » semblent indiquer, à mon avis, que
de profonds changements se sont produits
sur le front allemand de l'Ouest : organisa-
tion nouvelle et unification du front. Les
hauts commandements français et anglais
se sont habitués à l'idée que les Allemands
se borneraient à la défensive sur leurs posi-
tions actuelles et qu'il suffirait d'accroître le
matériel de guerre pour les en chasser,
faire la trouée, et démolir ainsi d'un seul coup
tout le système défensif allemand. Qu'arri-
vera-t-il si les Allemands veulent s'attribuer
l'initiative, et, abandonnant la méthode em-
ployée depuis deux ans, remanier, par une
vaste manœuvre stratégique, les lignes et
positions nées de l'improvisation et de la
brusque interruption de la guerre de mouve-
ment ? Le problème n'est pas nouveau; je
l'ai effleuré ici même, le 18.2 [Cf. Bull. n° 356,
p. 1 col. 21. Quand on considère la méthode
qui a présidé au repli allemand, les change-
ments que présume la nouvelle rédaction
des communiqués allemands, le fait que Hin-
denburg a vu venir l'offensive de l'Entente
et qu'il a cessé sa campagne de Roumanie
sans attaquer Sarrail, on conclut que de
grands événements se préparent, dans les-
quels l'Allemagne ne jouera plus forcément
le rôle d'enclume et l'Entente celui de mar-
teau mais où les deux partis lutteront pour
l'initiative Le commandement- franco-an-
glais a devant lui de nouvelles perspectives ;
peut-être attaquera-t-il rapidement, ou com-
mencera-t-il par faire avancer son artille-
rie ; en tout cas, ses plans sont dérangés. —
(Stegemann) Bund, 1.3.
— Le communiqué du 1er mars nous in-
forme d'une mesure stratégique prise par le
haut commandement allemand et en exécu-
tion depuis quelques jours. Aucun combat
important n'a eu lieu ces derniers jours
dans la région de l'Ancre ; il s'agit de l'exé-
cution d'un plan très soigneusement éla-
boré, plan, qui, d'ailleurs, a été communi-
qué dès le 20.2 à des représentants de la
presse, de sorte qu'il nous fut possible d'ob-
server, avec un plaisir particulier, l'attitude
de l'ennemi devant cette opération, qui, visi-
blement le surprit au plus haut point. Les
Anglais ne remarquèrent pas tout d'abord
le mouvement de nos troupes — ce qui nous
est une preuve de la brillante exécution de
ce mouvement — et lorsque peu à peu ils
s'aperçurent de ce qui se passait, ils n'y
comprirent rien. Des phrases embarrassées
de leurs communiqués, il ressort nettement
que les Anglais vont à l'aveuglette. Il nous
est donc impossible de parler du but que
se propose la mesure allemande. Les com-
muniqués indiquaient récemment qu'il
s'agit d'un terrain marécageux et le der-
nier communiqué parle d'une bande de ter-
rain bouleversé par les obus. Le mouve-
ment allemand a lieu dans la région de
l'Ancre. Les Anglais prétendent avoir oc-
cupé Grandcourt, Miraumont, Pys, Serre
Puisieux et Gommécourt. Tout ce terrain
formait un saillant de notre front dans le
secteur à l'ouest de Bapaume. Les commu-
niqués anglais disent que le mouvement
a eu lieu sur un front de 18 kilomètres
d'étendue, jusque dans la région au sud de
Bapaume, et que les troupes anglaises ont
occupé quelques petites localités (Ligny et
Thilloy) proches de Bapaume. Après avoir
manifesté d'abord avec joie leur surprise
de ce signe précurseur de l'effondrement du
front allemand, les journaux de l'Entente
se sont vite calmés. Car les Anglais ont
été dans leurs informations extrêmement
prudents, et ils eurent l'intelligence de ne
pas chercher à enfler cette affaire. On com-
prit que, là où il n'y avait pas combat, il
était difficile de parler de victoire, et le
fait que l'ennemi' ne pouvait pas annoncer
le moindre butin fit également réfléchir. Nos
vaillantes troupes ont évacué avec soin les
positions si longtemps fidèlement tenues et
se sont retirées avec une habileté remarqua-
ble sur les lignes qui leur avaient été assi-
gnées. L'Agence R e u t e r en qui, cette
fois, on peut avoir confiance, reconnaît que
tout a été détruit ; les approvisionnements
brûlés, les tranchées bouleversées et les
munitions anéanties, et la même agence
trouve tout naturel que « les Allemands
se soient retirés sur une position bien pré-
parée ». Le Manchest. Guard. déclare avec
quelque étonnement que « la ligne fortifiée,
à laquelle on s'était peu à peu habitué » se
trouve réduite en « formations élastiques n..
Si pleines d'intérêt que soient toutes, ces
questions, nous devons sur ce sujet nous
imposer le silence. Le plus important est ce-
ci : Hindenburg est de la partie, et, jusqu'à
présent, tout s'est passé ainsi qu'il l'a vou-
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