Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 mars 1917 04 mars 1917
Description : 1917/03/04 (T5,N368). 1917/03/04 (T5,N368).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65033093
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
r~'s 1) ,
I|%'ES DUhp < LA GUERRE
1 (I, A
tT 2" D.,u )
Er DES
.\ffAlItES ÉTRANGÈRES
N° 368
Paris, 4 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pr OPERATIONS
;lbi)r:t OcCdental. - Du front, 1.3 : Aux
troupes Llgny, le terrain occupé par nos
ilUr'ons rtn lne Bapaume : dès que nous
] r°ns Dn faire avancer notre artillerie,
ritrn. intenable pour l'en-
fCpin-"C1 a endommagé la route d'Al-
rle se niii S Possible et la tient sous le feu
d Ses ni^ pour entraver les travaux
»l•i! 'nisp J ? P°ur entraver des travaux
sent a ? etat. Les Allemands ne dé-
ils opérât d'activité pendant le jour :
111 retraite de nuit pour se
soustraire aux observations de nos avia-
■•lrs. Le ♦l®mps, fort brumeux ces derniers
JIJQt's' Le temps, fort brumeux ces derniers
"t Je tst de Iluuveau clair. Si le vent d'est
>ir¡ smps Sec continuent, l'état du ter-
, lri s'amUf Irr,'ni rapidement et nous
•'"lr''s s n°us attendre à des événe-
Prn dramitiques. — Times, 2.3.
Frttnt w 'la'vlen- — L'Agence S t e f a n i
i'nt d J Pu"Jier des nouvelles fantastiques
lr les succès des troupes italiennes dans
^6Sion
':Itr'eprn de Goritz. En réalité, les actions
Prises par les troupes austro-hon-
::I': en cette région du milieu de jan-
'i-l au milieu de février, d'après un plan
Ont atteint le but qu'elles s'étaient
élpv- nous ont procuré un nombre
lve prisonniers et un butin
tirant tt ,détachement réussit, le 10.2,
r è,,, de la gare de Goritz, des
hIOS n enemles gênantes et à ramener
nos nes 300 prisonniers. Des pa-
(~ ill es ét, également avec succès
t,QrlS les oPoelèent également avec succès
t?flQ\izz POSItIOns ennemies près de Cas-
b] de ano et San Pietro. Les per-
bL IVrlJr?.e^ni furent toujoura considéra-
- NOrdd. Allg. Ztg., 28.2.
nier. -. Le 13.2, le ministère de la
e"Çais annonça qu'un sous-ma-
l' Ji^erni AI'a aPrès.m-
s- idi prés de l'embouchure de
litts la d aVait tiré six coups de canon
!it) dire
Je Gr(l a\retion de la côte. Les canons du
'Ir ieilt aussitôt ouvert le feu sur
Vr* "^nt
\\IJ el', C()u nnem!,. qui, atteint par le pre-
lÍrQlt coup tIré Par les artilleurs français,
t'iQh 1 vite m i011^- Le sous-marin en ques-
ttn^ rpv
Le 19 en bon état à son port
d'attache. Le 12, il a abondamment bom-
Si de l'i\ ands établissements des « For-
^Adon r - Il près de Bayonne, et plu-
Ili, eSt qd Incendies ont été constatés.
e n Q un temps assez long
batterie côtière dirigea, sans succès,
ir SU r' e navire. Le sous-marin en
IQg tio et n tre submersible ont coulé
i1 Nvani^UlX 3 et 2 bateaux de pêche,
a9bl oot0ut 37.500 tonneaux. —
1 28-2.
t1 DES OPERATIONS
î' 1\ h "\,;clde
tO\1Sée tl. - Il Au commencement
IntéresSé rltannine sur la Somme, le
ressé Mesurait environ 45 kil. ;
il est maintenant de 58. C'est-à-dire qu'en
repoussant l'ennemi, nous l'avons contraint
à allonger sa ligne de 13 kil. Plus il se
retire vers le chemin de fer Albert-Arras,
plus il a besoin de troupes pour tenir. Lors-
que sa retraite aura atteint la ligne Lille-
Douai-Cambrai-La Fère, il raccourcira son
iront et gagnera alors les avantages que
pourra lui offrir un pareil repli s'il est
bien exploité. » Les Allemands ont profi-
té du brouillard et du mauvais temps pour
aller occuper des positions qui leur offrent
certains avantages défensifs ; ils ne défen-
dront pas Bapaume jusqu'au dernier hom-
me, mais ils s'opposeront certainement de
toutes leurs forces à la marche des Anglais
sur Cambrai. S'il est vrai qu'ils soient en
train d'évacuer Bapaume, ils devraient
alors abandonner leur saillant d'Arras à
Hébuterne, dont la pointe se trouve entre
Hébuterne et Gommécourt, et qui serait
encore accentué par la perte de Bapaume.
Ils raccourciraient ainsi leur front de 14 kil.
et retrouveraient le terrain qu'ils viennent
de perdre, si nous comptons comme une
perte de terrain l'extension de leur front.
Il me semble cependant que les Allemands
ont attendu trop longtemps pour rectifier
leur ligne ; ils auraient dû profiter des lon-
gues nuits pluvieuses de l'hiver. Car notre
emprise devient de plus en plus tenace ;
et si l'ennemi ne se retire pas bientôt, sur
le front Albert-Arras, « c'est parce qu'il
ne le pourra pas ». (Edg. Wallace) Birmingh.
,)Il¡[Y Post, 27.2.
— La retraite allemande n'est pas en
elle-même un grand succès pour nous. C'est
plutôt une victoire rétrospective, qui prou-
ve combien pénible est depuis longtemps,
pour l'ennemi, notre pression. Nos succès
de l'automne dernier n'avaient pas reçu leur
couronnement : ils le possèdent mainte-
nant. Les Allemands ont reculé parce qu'ils
savaient que, s'ils attendaient notro'atta-
que ils souffriraient beaucoup plus cruel-
lement. Ils ont préféré restreindre, leurs
pertes matérielles et aggraver leurs pertes
morales, et cela, pour la première fois de-
puis le début de la guerre. Leur retraite
nous oblige à recommencer nos préparatifs
d'attaque générale. Il est, d'ailleurs, pro-
bable que l'ennemi ne se bornera pas à ce
recul limité : le saillant au sud d'Arras dis-
paraîtra sans doute aussi, et les armées al-
lemandes resteront entre Arras et Péronne
« comme la corde détendue d'un arc dont
les extrémités s'appuiraient sur ces deux
points. » — (Ed.) Manchest. Guard., 28.2.
— Maintenant comme toujours, l'issue de
la guerre dépend de la grande bataille en-
gagée sur le front occidental depuis août
1914. Quand elle sera gagnée, la guerre se-
ra gagnée : peu importe l'endroit où l'on se
bat pourvu que l'ennemi soit vaincu déci-
sivement Le sort de Napoléon fut fixé A
Waterloo, en Belgique, et les opérations
qui suivront la bataille de la Somme et de
l'Ancre n'auront peut-être guère plus d'in-
térêt et d'importance que celles qui sui-
virent Waterloo. Waterloo consista princi-
palement en attaques exécutées par les
troupes de Napoléon contre les forces de
Wellington, qui restaient sur la défensive.
De même, la bataille actuelle a consisté sur-
tout en offensives allemandes, et nous at-
tendons encore le moment où retentira la
contre-partie du cri légendaire de Welling-
ton : « Debout, la Garde, et sus à eux ! »
Hindenburg lancera peut-être encore une
attaque, plutôt contre Verdun, par le nord
et le sud-est, que contre Belfort. Ce mou-
vement pourrait bien déclencher une offen-
sive britannique soudaine, en comparaison
de laquelle notre « grignotage Ii actuel sem-
blerait une « morsure de puce p. - (A. F.
Pollard) Liverp. Post, 28.2.
Considérations d'ensemble. - Tous les
belligérants préparent un effort décisif. La
Russie a formé des corps d'attaque dont
la valeur n'atteint pas celle de l'armée de
Broussilov, mais qui doivent prononcer
une vaste offensive, au moment où l'En-
tente lancera son attaque générale. Sar-
rait est renforcé, surtout par des Italiens,
car la France est obligée de rappeler sur le
front occidental des troupes d'assaut. L'ar-
mée italienne de Valona est augmentée et
parait avoir rétabli ses communications
avec le groupe de Monastir. — Les Anglais
ont repris Kut-el-Amara en poursuivant un
mouvement enveloppant par la rive sud
du fleuve et en exerçant une forte pression
sur la position de Sannya sur la rive nord.
Les Turcs ont pu se replier avec peu de
pertes, et seront encore en état d'opposer
une grande résistance aux Anglais dans
leur marche vers Bagdad. Ceux-ci doivent
leur succès à leur ténacité et à leur pos-
session des lignes de communications. Les
Turcs peuvent organiser la résistance d'a-
bord à Asisijeh et à Djesireh, puis, tout
près de Bagdad, sur l'antique champ de
bataille de Ctésiphon. Les Anglais ont
passé sept mois à préparer la reprise de
Kut-el-Amara et trois mois à l'exécuter ;
la seconde expédition vers Bagdad parait
aussi bien préparée que la première sem-
blait laissée à l'improvisation. Il est très
difficile de refouler une armée qui se rap-
proche chaque jour de sa base ; les An-
glais en font l'expérience, malgré leur
nombreuse cavalerie et leurs continuelles
tentatives pour déborder les Turcs en re-
traite. — Le repli des Allemands, dans la
vallée de l'Ancre a été prépare depuis des
semaines, surtout par des travaux de nuit,
et s'est opéré à l'insu de l'adversaire. C'est
la première fois que, dans la guerre mo-
derne de positions, on a pu évacuer métho-
diquement une assez grande portion de
terrain, déplacer tout le système d'artille-
rie et tromper l'adversaire sur la prépara-
tion et l'exécution de cette mesure. Les
rapports anglais laissent entrevoir que l'on
s'est aperçu trop tard du repli, mais
qu'on a aussitôt cherché à en exploiter les
I|%'ES DUhp < LA GUERRE
1 (I, A
tT 2" D.,u )
Er DES
.\ffAlItES ÉTRANGÈRES
N° 368
Paris, 4 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pr OPERATIONS
;lbi)r:t OcCdental. - Du front, 1.3 : Aux
troupes Llgny, le terrain occupé par nos
ilUr'ons rtn lne Bapaume : dès que nous
] r°ns Dn faire avancer notre artillerie,
ritrn. intenable pour l'en-
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rle se niii S Possible et la tient sous le feu
d Ses ni^ pour entraver les travaux
»l•i! 'nisp J ? P°ur entraver des travaux
sent a ? etat. Les Allemands ne dé-
ils opérât d'activité pendant le jour :
111 retraite de nuit pour se
soustraire aux observations de nos avia-
■•lrs. Le ♦l®mps, fort brumeux ces derniers
JIJQt's' Le temps, fort brumeux ces derniers
"t Je tst de Iluuveau clair. Si le vent d'est
>ir¡ smps Sec continuent, l'état du ter-
, lri s'amUf Irr,'ni rapidement et nous
•'"lr''s s n°us attendre à des événe-
Prn dramitiques. — Times, 2.3.
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i'nt d J Pu"Jier des nouvelles fantastiques
lr les succès des troupes italiennes dans
^6Sion
':Itr'eprn de Goritz. En réalité, les actions
Prises par les troupes austro-hon-
::I': en cette région du milieu de jan-
'i-l au milieu de février, d'après un plan
Ont atteint le but qu'elles s'étaient
élpv- nous ont procuré un nombre
lve prisonniers et un butin
tirant tt ,détachement réussit, le 10.2,
r è,,, de la gare de Goritz, des
hIOS n enemles gênantes et à ramener
nos nes 300 prisonniers. Des pa-
(~ ill es ét, également avec succès
t,QrlS les oPoelèent également avec succès
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b] de ano et San Pietro. Les per-
bL IVrlJr?.e^ni furent toujoura considéra-
- NOrdd. Allg. Ztg., 28.2.
nier. -. Le 13.2, le ministère de la
e"Çais annonça qu'un sous-ma-
l' Ji^erni A
s- idi prés de l'embouchure de
litts la d aVait tiré six coups de canon
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Vr* "^nt
\\IJ el', C()u nnem!,. qui, atteint par le pre-
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Le 19 en bon état à son port
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^Adon r - Il près de Bayonne, et plu-
Ili, eSt qd Incendies ont été constatés.
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i1 Nvani^UlX 3 et 2 bateaux de pêche,
a9bl oot0ut 37.500 tonneaux. —
1 28-2.
t1 DES OPERATIONS
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IntéresSé rltannine sur la Somme, le
ressé Mesurait environ 45 kil. ;
il est maintenant de 58. C'est-à-dire qu'en
repoussant l'ennemi, nous l'avons contraint
à allonger sa ligne de 13 kil. Plus il se
retire vers le chemin de fer Albert-Arras,
plus il a besoin de troupes pour tenir. Lors-
que sa retraite aura atteint la ligne Lille-
Douai-Cambrai-La Fère, il raccourcira son
iront et gagnera alors les avantages que
pourra lui offrir un pareil repli s'il est
bien exploité. » Les Allemands ont profi-
té du brouillard et du mauvais temps pour
aller occuper des positions qui leur offrent
certains avantages défensifs ; ils ne défen-
dront pas Bapaume jusqu'au dernier hom-
me, mais ils s'opposeront certainement de
toutes leurs forces à la marche des Anglais
sur Cambrai. S'il est vrai qu'ils soient en
train d'évacuer Bapaume, ils devraient
alors abandonner leur saillant d'Arras à
Hébuterne, dont la pointe se trouve entre
Hébuterne et Gommécourt, et qui serait
encore accentué par la perte de Bapaume.
Ils raccourciraient ainsi leur front de 14 kil.
et retrouveraient le terrain qu'ils viennent
de perdre, si nous comptons comme une
perte de terrain l'extension de leur front.
Il me semble cependant que les Allemands
ont attendu trop longtemps pour rectifier
leur ligne ; ils auraient dû profiter des lon-
gues nuits pluvieuses de l'hiver. Car notre
emprise devient de plus en plus tenace ;
et si l'ennemi ne se retire pas bientôt, sur
le front Albert-Arras, « c'est parce qu'il
ne le pourra pas ». (Edg. Wallace) Birmingh.
,)Il¡[Y Post, 27.2.
— La retraite allemande n'est pas en
elle-même un grand succès pour nous. C'est
plutôt une victoire rétrospective, qui prou-
ve combien pénible est depuis longtemps,
pour l'ennemi, notre pression. Nos succès
de l'automne dernier n'avaient pas reçu leur
couronnement : ils le possèdent mainte-
nant. Les Allemands ont reculé parce qu'ils
savaient que, s'ils attendaient notro'atta-
que ils souffriraient beaucoup plus cruel-
lement. Ils ont préféré restreindre, leurs
pertes matérielles et aggraver leurs pertes
morales, et cela, pour la première fois de-
puis le début de la guerre. Leur retraite
nous oblige à recommencer nos préparatifs
d'attaque générale. Il est, d'ailleurs, pro-
bable que l'ennemi ne se bornera pas à ce
recul limité : le saillant au sud d'Arras dis-
paraîtra sans doute aussi, et les armées al-
lemandes resteront entre Arras et Péronne
« comme la corde détendue d'un arc dont
les extrémités s'appuiraient sur ces deux
points. » — (Ed.) Manchest. Guard., 28.2.
— Maintenant comme toujours, l'issue de
la guerre dépend de la grande bataille en-
gagée sur le front occidental depuis août
1914. Quand elle sera gagnée, la guerre se-
ra gagnée : peu importe l'endroit où l'on se
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sivement Le sort de Napoléon fut fixé A
Waterloo, en Belgique, et les opérations
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l'Ancre n'auront peut-être guère plus d'in-
térêt et d'importance que celles qui sui-
virent Waterloo. Waterloo consista princi-
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troupes de Napoléon contre les forces de
Wellington, qui restaient sur la défensive.
De même, la bataille actuelle a consisté sur-
tout en offensives allemandes, et nous at-
tendons encore le moment où retentira la
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Broussilov, mais qui doivent prononcer
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avec le groupe de Monastir. — Les Anglais
ont repris Kut-el-Amara en poursuivant un
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du fleuve et en exerçant une forte pression
sur la position de Sannya sur la rive nord.
Les Turcs ont pu se replier avec peu de
pertes, et seront encore en état d'opposer
une grande résistance aux Anglais dans
leur marche vers Bagdad. Ceux-ci doivent
leur succès à leur ténacité et à leur pos-
session des lignes de communications. Les
Turcs peuvent organiser la résistance d'a-
bord à Asisijeh et à Djesireh, puis, tout
près de Bagdad, sur l'antique champ de
bataille de Ctésiphon. Les Anglais ont
passé sept mois à préparer la reprise de
Kut-el-Amara et trois mois à l'exécuter ;
la seconde expédition vers Bagdad parait
aussi bien préparée que la première sem-
blait laissée à l'improvisation. Il est très
difficile de refouler une armée qui se rap-
proche chaque jour de sa base ; les An-
glais en font l'expérience, malgré leur
nombreuse cavalerie et leurs continuelles
tentatives pour déborder les Turcs en re-
traite. — Le repli des Allemands, dans la
vallée de l'Ancre a été prépare depuis des
semaines, surtout par des travaux de nuit,
et s'est opéré à l'insu de l'adversaire. C'est
la première fois que, dans la guerre mo-
derne de positions, on a pu évacuer métho-
diquement une assez grande portion de
terrain, déplacer tout le système d'artille-
rie et tromper l'adversaire sur la prépara-
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