Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 mars 1917 06 mars 1917
Description : 1917/03/06 (T5,N370). 1917/03/06 (T5,N370).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65033115
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
ij8'tÈP,ES DE LA GUERRE
2* Bau)
k'r I) E S
ilpAII\ES ÉTRANGRES
N° 370
Paris, 6 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
W ESTIONS MILITAIRES
l'tont ;, OPERATIONS
pt0 CC^erita^- — De Rotterdam, 1.3 :
qll y trois mois que j'ai entendu dire ce
l11e je vai rapporter; mais, bien que cela
Pas vmt "une source sérieuse, je n'avais
rs crii >
a moment devoir y attacher
<•er d^rtance- 11 ne' faudrait pas cher-
vér-itarns le besoin de main-d'œuvre la
r %blA cause des déportations de Bel-
pit e erait une mesure purement mi-
qUel eshé'e à déblayer le terrain, en
r;ba.ici: n en vue des opérations pro-
C^es a > suite de la bataille de la
n ta- ,
FC!S e -, J.Hlloenburg aurait décidé de ne
I] eXnnaûerJ; - i s armées allemandes à subir
- WVP^ Qj^3- ,aussi' terribles pertes. Il se
0Posera
poserait donc de changer le caractère
l ptIons, et de substituer à la guerre
P°sitirm a* une -guerre de mouvement.
P;f *r.iui Permettre d'arriver à ses fins, les
lernandes se retireraient sur dt.
'Ps 'Point® Puis, quand les conditions de
lutte se raient modifiées et laisseraient
relativement plus de jeu. aux adversaires,
kJfrahri serait frappé, plusieurs
--cou P. serait frappé, plusieurs
aSe re. Je ne Prétends pas que ce qui se
e su r
e c sUr la Somme prouve le bien fondé
ft é prQPüs , mais il est certain qu'ils
été tnus comme je-- les rapporte, à
DQily l' 3 comme je les rapporte, à
t1 lVews -"03
— (Corresp. spécial)
t.r I( Or. Ottoman. - La vieille querelle en-
W. de lentmlx » 'et Occidentaux » par-
fois-ci, nouveau les Anglais ; mais, cette
ce sont les premiers qui ne veulent
V erUerui^i6 Parler de l'Orient, alors que
1 t'qUie s prQPOs,ent une attaque contre la
e ])ar' JVL^E&ypte, et les écrivains, mili-
alw
%fVette (i0 r; ,s sont d accord pour dire
er'efi'0e 1| i?re opinion à prévalu à la
i d Home. On n'a pas su élimi-
^ithi OIÏlë' <-)n n1a pas su élimi-
j%. ; on espère mieux réussir à
tfrpe et iup9uifi- Les Anglais poussant
'm,er à travers la Palestine.
tiOlte et lles Bet les Italiens par l'Asie Mi-
et les r pa,r l'Arménie, la situa-
^Ses Par l'Arménie, la situa-
î% Si 'es T ur-r-fo' serait grave au milieu de ce
4ts q~ 1 quelque excellents com-
el r rt à Il o hSOient Un succès de ce côté
la base les rêves du germanisme
^a1 Wr-iim ^erait ses, prétentions à la victoire.
piés feront v11 l'œil ouvert. Mais les
bien de mieux coordonner
gtleld R.-fue dans l'affaire de Salonique.
j, (W^Wfcan, 4. 2.
criinQ"E DES OPERATIONS
^es riCî'e a - La retraite allemande
Ialls doute été dictée - par de
!'OQ\> le Sa ratIons militaires. EUe s'est
1) l'babilllS ,Pertes -graves, ce qui
habileté de rEtat-Maj&r ennemi. Il
le e supPOSer que ce mouve-
q Ils Ùl1 prélllde d'une offensive réso-
(! a]UnT+ r1>® secteur. Mais si l'opti-
Q4 nettes rosés i) est injustifié,
la tristesse provoquée chez les hommes de
peu de foi par les événements récents est
également sans fondement. — (Ed.) Daily
Express, 3.3. -
— Les Allemands suppriment un sail-
lant, mais en créent un autre, et des plus
gênants, entre Arras et Gommécourt. Il
est donc assez probable que leur retraite
s'étendra à ce nouveau saillant. Il semble
qu'ils songent à modifier le système des
fortifications de çampagne continues, afin
de recouvrer la faculté de manœuvrer. Ils
se déclarent plus habiles que nous dans
la guerre de mouvement. Quoi qu'il en
soit, l'avantage qu'ils possédaient au dé-
but, dans la guerre de tranchées, est passé
de notre côté.— (Student of War) Manchest.
Guard., id.
Mésopotamie. — L'armée turque se trou-
ve dans de telles conditions d'infériorité
vis-à-vis de l'armée anglaise, dont l'effectif
et les moyens ont été augmentés considé-
rablement, qu'elle pourra échapper diffi-
cilement à la. ruine complète sur le front
asiatique. Pour éviter le désastre, il lui
faudrait un chiffre d'hommes et des canons
qu'elle est loin de posséder. Egaliserait-elle
les forces anglo-hindoues qu'elle ne réussi-
rait qu'avec peine à arrêter la. marche en
avant de nos alliés. Il ne faut pas oublier,
en effet, que les Anglais ne sont pas seu-
lement victorieux en Mésopotamie, mais
qu'ils le sont aussi en Perse où les troupes
de Sir Percy Sykes sont arrivées à Ispahan
et à Téhéran, et paraissent en état d'avan-
cer sous peu depuis Chiraz. Et ce n'est pas
tout : les Russes continuent à menacer
l'Anatolie depuis le lac de Van jusqu'à la
mer Noire, ce qui constitue un péril grave
et irrémédiable pour la sûreté de Constan--
tinople. Pour échapper à la menace, la
Turquie ne peut que concentrer une bonne
partie de son armée en Asie ; mais elle af-
faiblit ainsi son action en Europe et celle
des Empires centraux dans les Balkans.
— Corr. d'Italia, 28.2.
— La ville ae Kut-el-Amara est, d après
une nouvelle qui n'est pas encore confirmée
par les Turcs, de nouveau tombée aux
mains des Anglais. Le général Townshend
s'est rendu au printemps dernier ; les An-
glais ont donc dû attendre près d'un an
avant de reprendre cette, position, et les
troupes turques ont pu durant plus d'un
mois résister aux troupes anglaises. Celles-
ci ont opéré une manœuvre d'enveloppe-
ment, les positions établies au défilé de Fel-
lahié entre les marais et le Tigre étant im-
prenables de front ; l'opération fut con-
duite avec toute la prudence nécessaire, en
prévoyant la marche ultérieure sur Bag-
dad et l'établissement de relations avec la
Perse. Bien qu'une position importante soit
ainsi tombée aux mains des ennemis, il
est caractéristique que ceux-ci se défendent
eux-mêmes d'éveiller des espérances exa-
gérées. A vol d'oiseau, il y a encore 150 km.
de Kut-el-Amara à Bagdad et nou-s savons
que Townshend, parvenu jusqu'à Ctésiphon,
dut revenir sur ses pas, parce que le. dé-
sert et le cours irrégulier du Tigre oppo-
saient au ravitaillemènt dès difficultés in-
surmontables.— Hamb. Fremdenbl., 28.2.
Considérations d'ensemble.- Deux grands
principes ont été, dans cette guerre, mis en
lumière. L'un est le principe de l'extrême
concentration dés forces, tendant à amener
la décision sur un seul théâtre d'opérations ;
l'autre est le principe de la décentralisation
essayant-de porter la. guerre sur des théâ-
tres d'opérations aussi nombreux et aussi
éloignés les uns des autres que possible.
Longtemps Français et Anglais ont incliné
vers ce deuxième principe pour avoir des
territoires ennemis en leur possession au
moment des négociations de paix. Dans ce -
sens, ils ont remporté certains succès, et
nos colonies sont presque complètement
perdues, mais pour nous, les théâtres d'opé-
rations excentriques sont secondaires. Avec
Hindenburg, commandant en chef, le prin-
cipe ile la concentration extrême apparaît
nettement : tous les mouvements Wnt or-
ganisés dans le but d'obtenir une dœii().n
au printemps. Nos adversaires méconnais-
sent trop facilement que la guerre, telle-
qu'elle s'est imposée à nous depuis l'au-
tomne 1914, n'est qu'une caricature et une
déformation de la conception de la guerre
telle que tout le monde la comprenait jus-
qu'alors. Seule, la guerre de mouvement
peut amener la décision. La grande ques-
tion est la suivante : Quand commencera la
grande bataille ? Les deux adversaires sont
prêts. — (E. von Salzmann) Vossische Ztg.,,
28.2.
MATERIEL
Un correspondant de guerre décrit le re-
tour au port d'attache de deux avions en-
voyés en patrouille sur la mer du Nord. Les
aviateurs, rendant compte de leur mission,
déclarent que, jusqu'au Pas de Calais, au-
cun navire n'est en vue, et que la mer sem-
ble entièrement balayée par la guerre sous-
marine. Au sujet de l'action des hydravions
le correspondant écrit qu'il est impossible
à un aviateur quelconque d'atteindre avec
une bombe un but aussi petit qu'un vais-
seau perdu au milieu de l'Océan ; d'ailieuïs
les sous-marins allemands, en cas d'atta-
que, peuvent fort bien se défendre avec
leurs mitrailleuses et leurs canons. Il y a -
peu de pertes parmi les avions de mer alle-
mands : un appareil en détresse n'a qu'à
attendre -patiemment sur les flots l'arrivée
d'un vaisseau envoyé par la base maritime
Les hydravions anglais font cependant leur
-possible pour détruire les appareils enne-
mis ; ils utilisent les balles explosives et les
balles incendiaires, ainsi que les projectiles
lumineux et ceux qui laissent un sillage de
fumée; ils envoient également des baSfes
ordinaires ; un aviateur anglais abattu
avait avec lui 360 cartouches de sept espè-
-ces différent. - (E. Kalksehmidt) Frankl.
Ztg., 1.8.
2* Bau)
k'r I) E S
ilpAII\ES ÉTRANGRES
N° 370
Paris, 6 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
W ESTIONS MILITAIRES
l'tont ;, OPERATIONS
pt0 CC^erita^- — De Rotterdam, 1.3 :
qll y trois mois que j'ai entendu dire ce
l11e je vai rapporter; mais, bien que cela
Pas vmt "une source sérieuse, je n'avais
rs crii >
a moment devoir y attacher
<•er d^rtance- 11 ne' faudrait pas cher-
vér-itarns le besoin de main-d'œuvre la
r %blA cause des déportations de Bel-
pit e erait une mesure purement mi-
qUel eshé'e à déblayer le terrain, en
r;ba.ici: n en vue des opérations pro-
C^es a > suite de la bataille de la
n ta- ,
FC!S e -, J.Hlloenburg aurait décidé de ne
I] eXnnaûerJ; - i s armées allemandes à subir
- WVP^ Qj^3- ,aussi' terribles pertes. Il se
0Posera
poserait donc de changer le caractère
l ptIons, et de substituer à la guerre
P°sitirm a* une -guerre de mouvement.
P;f *r.iui Permettre d'arriver à ses fins, les
lernandes se retireraient sur dt.
'Ps 'Point® Puis, quand les conditions de
lutte se raient modifiées et laisseraient
relativement plus de jeu. aux adversaires,
kJfrahri serait frappé, plusieurs
--cou P. serait frappé, plusieurs
aSe re. Je ne Prétends pas que ce qui se
e su r
e c sUr la Somme prouve le bien fondé
ft é prQPüs , mais il est certain qu'ils
été tnus comme je-- les rapporte, à
DQily l' 3 comme je les rapporte, à
t1 lVews -"03
— (Corresp. spécial)
t.r I( Or. Ottoman. - La vieille querelle en-
W. de lentmlx » 'et Occidentaux » par-
fois-ci, nouveau les Anglais ; mais, cette
ce sont les premiers qui ne veulent
V erUerui^i6 Parler de l'Orient, alors que
1 t'qUie s prQPOs,ent une attaque contre la
e ])ar' JVL^E&ypte, et les écrivains, mili-
alw
%fVette (i0 r; ,s sont d accord pour dire
er'efi'0e 1| i?re opinion à prévalu à la
i d Home. On n'a pas su élimi-
^ithi OIÏlë' <-)n n1a pas su élimi-
j%. ; on espère mieux réussir à
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'm,er à travers la Palestine.
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et les r pa,r l'Arménie, la situa-
^Ses Par l'Arménie, la situa-
î% Si 'es T ur-r-fo' serait grave au milieu de ce
4ts q~ 1 quelque excellents com-
el r rt à Il o hSOient Un succès de ce côté
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^a1 Wr-iim ^erait ses, prétentions à la victoire.
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gtleld R.-fue dans l'affaire de Salonique.
j, (W^Wfcan, 4. 2.
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^es riCî'e a - La retraite allemande
Ialls doute été dictée - par de
!'OQ\> le Sa ratIons militaires. EUe s'est
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le e supPOSer que ce mouve-
q Ils Ùl1 prélllde d'une offensive réso-
(! a]UnT+ r1>® secteur. Mais si l'opti-
Q4 nettes rosés i) est injustifié,
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peu de foi par les événements récents est
également sans fondement. — (Ed.) Daily
Express, 3.3. -
— Les Allemands suppriment un sail-
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gênants, entre Arras et Gommécourt. Il
est donc assez probable que leur retraite
s'étendra à ce nouveau saillant. Il semble
qu'ils songent à modifier le système des
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de recouvrer la faculté de manœuvrer. Ils
se déclarent plus habiles que nous dans
la guerre de mouvement. Quoi qu'il en
soit, l'avantage qu'ils possédaient au dé-
but, dans la guerre de tranchées, est passé
de notre côté.— (Student of War) Manchest.
Guard., id.
Mésopotamie. — L'armée turque se trou-
ve dans de telles conditions d'infériorité
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rablement, qu'elle pourra échapper diffi-
cilement à la. ruine complète sur le front
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faudrait un chiffre d'hommes et des canons
qu'elle est loin de posséder. Egaliserait-elle
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rait qu'avec peine à arrêter la. marche en
avant de nos alliés. Il ne faut pas oublier,
en effet, que les Anglais ne sont pas seu-
lement victorieux en Mésopotamie, mais
qu'ils le sont aussi en Perse où les troupes
de Sir Percy Sykes sont arrivées à Ispahan
et à Téhéran, et paraissent en état d'avan-
cer sous peu depuis Chiraz. Et ce n'est pas
tout : les Russes continuent à menacer
l'Anatolie depuis le lac de Van jusqu'à la
mer Noire, ce qui constitue un péril grave
et irrémédiable pour la sûreté de Constan--
tinople. Pour échapper à la menace, la
Turquie ne peut que concentrer une bonne
partie de son armée en Asie ; mais elle af-
faiblit ainsi son action en Europe et celle
des Empires centraux dans les Balkans.
— Corr. d'Italia, 28.2.
— La ville ae Kut-el-Amara est, d après
une nouvelle qui n'est pas encore confirmée
par les Turcs, de nouveau tombée aux
mains des Anglais. Le général Townshend
s'est rendu au printemps dernier ; les An-
glais ont donc dû attendre près d'un an
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troupes turques ont pu durant plus d'un
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ci ont opéré une manœuvre d'enveloppe-
ment, les positions établies au défilé de Fel-
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prenables de front ; l'opération fut con-
duite avec toute la prudence nécessaire, en
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dad et l'établissement de relations avec la
Perse. Bien qu'une position importante soit
ainsi tombée aux mains des ennemis, il
est caractéristique que ceux-ci se défendent
eux-mêmes d'éveiller des espérances exa-
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de Kut-el-Amara à Bagdad et nou-s savons
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dut revenir sur ses pas, parce que le. dé-
sert et le cours irrégulier du Tigre oppo-
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surmontables.— Hamb. Fremdenbl., 28.2.
Considérations d'ensemble.- Deux grands
principes ont été, dans cette guerre, mis en
lumière. L'un est le principe de l'extrême
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la décision sur un seul théâtre d'opérations ;
l'autre est le principe de la décentralisation
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tres d'opérations aussi nombreux et aussi
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Longtemps Français et Anglais ont incliné
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territoires ennemis en leur possession au
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sens, ils ont remporté certains succès, et
nos colonies sont presque complètement
perdues, mais pour nous, les théâtres d'opé-
rations excentriques sont secondaires. Avec
Hindenburg, commandant en chef, le prin-
cipe ile la concentration extrême apparaît
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qu'elle s'est imposée à nous depuis l'au-
tomne 1914, n'est qu'une caricature et une
déformation de la conception de la guerre
telle que tout le monde la comprenait jus-
qu'alors. Seule, la guerre de mouvement
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grande bataille ? Les deux adversaires sont
prêts. — (E. von Salzmann) Vossische Ztg.,,
28.2.
MATERIEL
Un correspondant de guerre décrit le re-
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déclarent que, jusqu'au Pas de Calais, au-
cun navire n'est en vue, et que la mer sem-
ble entièrement balayée par la guerre sous-
marine. Au sujet de l'action des hydravions
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à un aviateur quelconque d'atteindre avec
une bombe un but aussi petit qu'un vais-
seau perdu au milieu de l'Océan ; d'ailieuïs
les sous-marins allemands, en cas d'atta-
que, peuvent fort bien se défendre avec
leurs mitrailleuses et leurs canons. Il y a -
peu de pertes parmi les avions de mer alle-
mands : un appareil en détresse n'a qu'à
attendre -patiemment sur les flots l'arrivée
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Les hydravions anglais font cependant leur
-possible pour détruire les appareils enne-
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balles incendiaires, ainsi que les projectiles
lumineux et ceux qui laissent un sillage de
fumée; ils envoient également des baSfes
ordinaires ; un aviateur anglais abattu
avait avec lui 360 cartouches de sept espè-
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