Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1939-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1939 01 janvier 1939
Description : 1939/01/01 (N143)-1939/01/31. 1939/01/01 (N143)-1939/01/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982781m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
13 me Année. - N° 143.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utiltfé publique)
eonr
4
MimUDFili
le Bijoutier delà Place Thiers
à côte du Printemps
LE MIEUX AfIORTt =
en MONTRE! ET BIJOUX
lyC/nijc 10 % a nos Sociétaires
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiènes - LE HAVRE
c.^ A^rWWvO^v «tv€/
l’utilise
Janvier 1939.
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J
s
y
8. A. O. JV» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction : K PlfttON) Tél. : 54.02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
Tél. 76-80 Cïiècuxes Postaux Rouen 62.34
Rue des Etoupières - LE HAVRE
FÉDÉRATION HAVRAISE DES PETITES “ A
99
•OUSCRBPTDOINI
en faveur des Femmes et Enfants Espagnols
dans la Région Havraise
JVL
m
Nous recevons de Monsieur le Recteur, par l’intermédiaire de Monsieur l’Inspec
teur d’Académie, la note suivante :
#
« L’arrivée sur notre territoire de réfugiés Espagnols a suscité de nombreuses
initiatives en vue de soulager leur misère.
« Je pense que, dans l’enseignement Public, les Fédérations des Œuvres Scolai
res et Postscolaires Laïques sont les organismes les plus qualifiés pour de telles mis
sions.
« Je vous prie de vouloir bien prendre contact avec Messieurs les Présidents des
Fédérations de vos Départements, pour préciser l’attitude et les mesures qu’ils jugent
bon de prendre. Les Secrétariats de ces Œuvres pourraient ssurer un rôle de coordi
nation, de réception et de distribution des dons en espèces ou en nature destinés aux
réfugiés ».
La Fédération Havraise a décidé de répondre favorablement à l’appel de Mon
sieur le Recteur.
Elle recevra volontiers les dons qui lui seront envoyés par les Amicales et les
Ecoles : dons en nature ou dons en espèces seront convertis par ses soins en nature
au mieux des besoins des intéressés.
Ces dons sont reçus dès maintenant à la Permanence des Petites « A » (An
cienne Caisse d’Epargne), chaque jour de 14 heures à 18 heures.
Pour les dons en espèces, il y a lieu de les remettre soit à Madame CHARRIE
RAS, à la Permanence ou de les adresser à Monsieur ROUSSEL, Trésorier, Compte
chèques postaux Rouen 62-34, avec la mention « SECOURS AUX FEMMES ET
ENFANTS ESPAGNOLS ».
La Fédération se chargera elle-même de répartir les objets entre les différents
Centres de la Région Havraise : Le Havre, Yvetot, Fécamp, etc...
Le Bureau de la Fédération fait appel à la générosité de tous, pour que les Se
cours parviennent rapidement et en grand nombre à la Permanence.
Avec tous nos remerciements.
Nous vous prions de croire, M , à nos sentiments tout dévoués.
Le Président : L. ARNAUDTIZON.
ŒU9RE OU TROUSSEAU
Enfants Espagnols réfugiés en Francs
50 ou 60.000 enfants sous-alimentés, dans
le dénuement, effarés d’horreur, épuisés de
fatigue et de souffrance, viennent chercher
refuge sur la terre de France. Aucun Fran
çais, digne de ce nom, ne saurait leur dé
nier droit à l’accueil et à l’aide.
En fait, la France les accueille avec une
sollicitude atetndrie. Il n’est pas besoin de
faire d’appel en leur faveur. Le cœur géné
reux du peuple français s’est ému pour eux ;
il les consolera dans leur douleur et les ai
dera dans leur détresse. Mais ce qui est né-
cessaire c’est d’organiser les secours, de coor
donner les efforts. Et cela de toute urgence.
Le Syndicat des Instituteurs a pris une
initiative à ce sujet. Il organise 1’ « Œuvre
du Trousseau des Enfants Espagnols réfu
giés ».
Pour alimenter l’Œuvre, il ouvre une sous
cription dont le produit sera uniquement
destiné à pourvoir de linge et de vêtements
les enfants espagnols évacués.
D’autre part, il fait appel aux personnes
qui disposeraient d’effets propres et immé
diatement utilisables : linge, chaussures, vê
tements.
Cet appel s’adresse à tous : aux maîtres
comme à leurs élèves, aux anciens élèves,
aux familles, aux amis de l’école laïque. Qui,
mieux que nos amicalistes, pourrait l’enten
dre ?
Samedi 4 Février, je l’ai lancé durant une
séance de cinéma de l’Amicale Massillon. La
collecte produisit séance tenante 138 francs.
Dpuis, dons en argent et en nature affluent.
Les secours, en raison de la rapidité des
évènements, doivent parvenir sans délai. Il
n’y a pas de protocole, il n’y a pas de com
pétition. Pour cette œuvre d’humanité et de
solidarité, l’union du Syndicat des Institu
teurs et de la Ligue de l’Enseignement ne
peut être que complète, totale, absolue, mê
me en dehors de tout accord préalable.
Mongis
105, rue Massillon, Le Havre.
Amicalistes du Havre
souscrivez tous
pour les Réfugiés Espagnols
CONCIUS NATIONAL DE 1939
Questions mises à l’étude
Le 59 mc Congrès National de la Confédéra
tion Générale des Œuvres Laïques (Ligue Fran
çaise de l’Enseignement) aura lieu à la Pen
tecôte 1939, à Nice. Les deux grandes ques
tions mises à l’étude pour ce Congrès sont les
suivantes :
I. - Pour l’enseignement postscolaire obli
gatoire.
Rapporteur : M. BARRIER, Inspecteur gé
néral de l’Instruction Publique, Membre du
Conseil Général de la Ligue.
II. - Le service social de l’école à la na
tion.
Rapporteurs : M. G. LAPIERRE, Secrétaire
adjoint du Syndicat National des Instituteurs ;
M mfi MASCART, Présidente de l’Hygiène par
l’Exemple, Administrateur de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement.
Nous publions en un fascicule les question
naires introductifs relatifs à ces deux problè
mes. Cette brochure sera envoyée sur deman
de, en autant d’exemplaires qu’il est néces
saire, pour permettre à toutes les sociétés
confédérées de participer à notre étude.
Nous rappelons que les Fédérations dépar
tementales doivent répartir elles-mêmes les
questionnaires entre leurs groupements adhé
rents. Les sociétés rédigeront leurs réponses
et le Congrès cantonal ou départemental en
sera saisi. Les rapports fédéraux établis, grâce
à la documentation ainsi réunie et à cet échan
ge de vues, seront alors adressés au Secréta
riat Confédéral Administratif, 3, rue Réca-
mier, Paris 7 e , avant le 1 er Mars 1939.
Le vœux à soumettre au Congrès, ainsi que
les propositions des candidatures au Conseil
Général, doivent être par ailleurs adressés au
Secrétariat deux mois à l’avance, soit, au plus
tard, le 28 Mars 1939.
N.-B. — Pour faciliter le travail des rap
porteurs, tous les textes devront être écrits
uniquement sur le recto des feuilles.
A) POUR L’ENSEIGNEMENT
POSTSCOLAIRE OBLIGATOIRE
Qu’on ne soit pas sceptique sur l’importance
de- cette étude. Nous savons certes que les
Congrès de la Ligue ont déjà étudié la ques
tion à Strasbourg en 1927, à Clermont-Fer
rand en 1930, à Paris en 1931.
La Ligue a obtenu de beaux résultats en ce
qui concerne l’éducation postscolaire. Mais
l’enseignement postscolaire obligatoire est en
core à créer. Les circonstances semblent favo
rables : crise et chômage, lois sociales et loi
sirs, prolongation de la scolarité, transforma
tion de la Direction de l’Enseignement pri
maire en Direction de l’Enseignement du pre
mier degré et de l’éducation postscolaire, dé
cret-loi du 24 Mai 1938 précisant certains
points de la loi Asffer ^décret-loi du Ministre
de l’Agriculture du 17 juin 1938.
Pour ne pas épuiser cette année l’intérêt
du sujet, remettant à l’an prochain ce qui
pourra être, on se bornera à établir ce qui est.
L’enquête des Fédérations pourrait porter
utilement sur les points suivants :
a) Cours postscolaires, dits cours d’adultes;
b) Cours postscolaires agricoles ou ména
gers ;
c) Cours professionnels ;
d) Cours d’éducation sociale ;
e) Cours par correspondance.
Il serait utile de joindre à chaque rapport
fédéral deux ou trois monographies.
A) LE SERVICE SOCIAL DE L’ECOLE
A LA NATION
1) L’assistance sociale dans l’Ecole
et les Œuvres Laïques
QUESTIONNAIRE
En application de la résolution présentée
plus haut, et qui peut constituer une déclara
tion de principe, ie crois nécessaire de poser
aux membres de la Ligue les questions sui
vantes :
1 ) Tenant compte des expériences locales,
concevez-vous qu’un enseignement postsco
laire systématique puisse être dès maintenant
organisé, en connexion avec l’enseignement du
premier degré et la formation professionnelle ?
(Voir le questionnaire de M. P. Barrier.)
2) Concevez-vous que les œuvres diverses
d’éducation gravitant autour de cet enseigne
ment, et s’adressant aux adolescents ou aux
adultes (groupes récréatifs, groupes sportifs,
sociétés d’anciens élèves, cercles d’éducation
populaire, etc.), gardent une existence indé
pendante ou soient organisées en liaison avec
l’enseignement postscolaire ?
Si vous admettez une liaison, quelle place
faites-vous, dans leur gestion, aux représen
tants des pouvoirs publics P
3) Comment concevez-vous une organisa
tion des services annexes de l’école ayant
pour but d’assurer le bien-être matériel et de
préserver la santé des enfants (cantines sco
laires, contrôle médical, colonies de vacan
ces) ?
Pensez-vous qu’il faille modifier les attri-
Nationale, des municipalités, des Caisses des
butions actuelles des services de l’Education
Ecoles, de la Santé Publique ?
Concevez-vous un personnel spécialisé as
surant totalement le service des cantines et
en libérant l’instituteur ?
Jugez-vous opportun d’incorporer les assis
tantes scolaires à l’Education Nationale, en
exigeant d’elles la formation générale et pro
fessionnelle des institutrices et la possession
d’un diplôme de spécialisation ?
4) Ne pensez-vous que, s’il convient de ne
faire aucune distinction entre les enfants qui
fréquentent les écoles publiques et ceux qui
fréquentent les écoles libres, en tout ce qui
concerne la santé et le bien-être matériel, les
pouvoirs publics ont néanmoins le devoir de
n’accorder de subsides aux écoles libres et à
leurs œuvres que dans la mesure où ils contrô
leront l’installation de ces œuvres et la bonne
utilisation des sommes accordées ?
5) Ne pensez-vous pas que le caractère
social et l’intérêt national des œuvres qui
gravitent autour de l’école rendent plus ur
gente que jamais la nationalisation de l’en
seignement ?
2) Le service social dans une démocratie
QUESTIONNAIRE
Quels sont, dans votre département, les
Services sociaux, publics ou privés qui fonc
tionnent d’une manière régulière, sans se
limiter à l’application pure et simple des ba-
AVRIL
011
au
Concours irtislipes
Régionaux
U. F. O. L. E
• A.
JUIN
Kermesse i® Petites I
au
Palais des Expositions
rêmes de secours fixés par les lois, qu’ils
soient municipaux, départementaux, patro
naux, corporatifs, politiques, etc...
Ont-ils un lien entr’eux ? Comité de coordi
nation (combien de fois s’est-il réuni cette
année ?), Office départemental d’hygiène,
Centres de santé, etc... ?
Ce lien a-t-il permis d’organiser un plan
de travail rationnel, ou chaque service a-t-il
gardé sa liberté d’action ?
Observe-t-on le chevauchement des divers
services, et y a-t-il, par ailleurs, des familles
qui échappent à toute forme d’assistance ?
Dans quelles écoles sont formées les infir
mières et les assistantes sociales ? Combien,
parmi ces écoles, donnent une garantie tech
nique, une garantie de neutralité politique et
religieuse P
Le personnel observe-t-il d’une façon géné
rale, dans ses délicates fonctions, cette neu
tralité que nous réclamons ?
Comment sont assurés l’inspection médicale
et les soins physiques et moraux à l’écolier et
à sa famille ?
Y a-t-il dans votre département des Cen
tres sociaux urbains ou ruraux où, sans ar
rière-pensée de propagande, les familles trou
vent des dispensaires, des lieux de réunion,
des consultations pour les problèmes écono
miques et sociaux en face desquels elles peu
vent se trouver, et auxquels soient attachées
des infirmières et des assistantes bien prépa
rées à leur tâche ?
Comment envisageriez-vous, sans tenir
compte de ce qui existe, la formation d’un
personnel comme celui que nous estimons né
cessaire ?
Comment envisageriez-vous sa répartition,
sa direction, son action ?
Serait-ce dans le cadre national, départe
mental, communal ? Ou, pour le faire échap
per aux influences politiques locales, verriez-
vous l’intérêt de créer un Office National ce
Service Social, qui jouirait d’une indépendance
souhaitable, tout en restant dans le cadre de
l’Etat ?
AVRIL
30
FÊTE FEDERALE
au
Grond-Théâtre
JUILLET
La Ligue Française de rEoseigoemeDl
fêtera dans le pays entier
le Cent Cinquantenaire de 1789
o
Dès le mois de Mars 1938, la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement a décidé, sur la pro
position de Maurice Chevais, Commissaire
général adjoint de l’U.F.O.L.E.A. (Union
Française des Œuvres Laïques d’Education
Artistique), de consacrer, en 1939, les Fêtes
de la Jeunesse, qu’elle organise chaque an
née, au 150 me Anniversaire de la Révolution
\e 1789.
La série des manifestations qui auront lieu
en province sera heureusement complétée
par une Fête Nationale, le 18 Juin 1939, au
Stade Pershing, à Vincennes, pour laquelle
on peut envisager le concours d’environ
vingt mille jeunes sportifs de l’U.F.O.L.E.P.
et jeunes adhérents des sections laïques" ar
tistiques.
Rappelons que les Fêtes de la Jeunesse or
ganisées par la Ligue étaient, en 1936, au
nombre de 77 ; 95.450 enfants et jeunes gens
-y ont pris part. En* 1937, leur nombre s’éle
vait à 117, avec 170.000 exécutants.
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TT ne JVLaisom. cie Confiance — Remise aux _A. micsilist.es
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LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
13 me Année. - N° 143.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utiltfé publique)
eonr
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le Bijoutier delà Place Thiers
à côte du Printemps
LE MIEUX AfIORTt =
en MONTRE! ET BIJOUX
lyC/nijc 10 % a nos Sociétaires
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiènes - LE HAVRE
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8. A. O. JV» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction : K PlfttON) Tél. : 54.02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
Tél. 76-80 Cïiècuxes Postaux Rouen 62.34
Rue des Etoupières - LE HAVRE
FÉDÉRATION HAVRAISE DES PETITES “ A
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•OUSCRBPTDOINI
en faveur des Femmes et Enfants Espagnols
dans la Région Havraise
JVL
m
Nous recevons de Monsieur le Recteur, par l’intermédiaire de Monsieur l’Inspec
teur d’Académie, la note suivante :
#
« L’arrivée sur notre territoire de réfugiés Espagnols a suscité de nombreuses
initiatives en vue de soulager leur misère.
« Je pense que, dans l’enseignement Public, les Fédérations des Œuvres Scolai
res et Postscolaires Laïques sont les organismes les plus qualifiés pour de telles mis
sions.
« Je vous prie de vouloir bien prendre contact avec Messieurs les Présidents des
Fédérations de vos Départements, pour préciser l’attitude et les mesures qu’ils jugent
bon de prendre. Les Secrétariats de ces Œuvres pourraient ssurer un rôle de coordi
nation, de réception et de distribution des dons en espèces ou en nature destinés aux
réfugiés ».
La Fédération Havraise a décidé de répondre favorablement à l’appel de Mon
sieur le Recteur.
Elle recevra volontiers les dons qui lui seront envoyés par les Amicales et les
Ecoles : dons en nature ou dons en espèces seront convertis par ses soins en nature
au mieux des besoins des intéressés.
Ces dons sont reçus dès maintenant à la Permanence des Petites « A » (An
cienne Caisse d’Epargne), chaque jour de 14 heures à 18 heures.
Pour les dons en espèces, il y a lieu de les remettre soit à Madame CHARRIE
RAS, à la Permanence ou de les adresser à Monsieur ROUSSEL, Trésorier, Compte
chèques postaux Rouen 62-34, avec la mention « SECOURS AUX FEMMES ET
ENFANTS ESPAGNOLS ».
La Fédération se chargera elle-même de répartir les objets entre les différents
Centres de la Région Havraise : Le Havre, Yvetot, Fécamp, etc...
Le Bureau de la Fédération fait appel à la générosité de tous, pour que les Se
cours parviennent rapidement et en grand nombre à la Permanence.
Avec tous nos remerciements.
Nous vous prions de croire, M , à nos sentiments tout dévoués.
Le Président : L. ARNAUDTIZON.
ŒU9RE OU TROUSSEAU
Enfants Espagnols réfugiés en Francs
50 ou 60.000 enfants sous-alimentés, dans
le dénuement, effarés d’horreur, épuisés de
fatigue et de souffrance, viennent chercher
refuge sur la terre de France. Aucun Fran
çais, digne de ce nom, ne saurait leur dé
nier droit à l’accueil et à l’aide.
En fait, la France les accueille avec une
sollicitude atetndrie. Il n’est pas besoin de
faire d’appel en leur faveur. Le cœur géné
reux du peuple français s’est ému pour eux ;
il les consolera dans leur douleur et les ai
dera dans leur détresse. Mais ce qui est né-
cessaire c’est d’organiser les secours, de coor
donner les efforts. Et cela de toute urgence.
Le Syndicat des Instituteurs a pris une
initiative à ce sujet. Il organise 1’ « Œuvre
du Trousseau des Enfants Espagnols réfu
giés ».
Pour alimenter l’Œuvre, il ouvre une sous
cription dont le produit sera uniquement
destiné à pourvoir de linge et de vêtements
les enfants espagnols évacués.
D’autre part, il fait appel aux personnes
qui disposeraient d’effets propres et immé
diatement utilisables : linge, chaussures, vê
tements.
Cet appel s’adresse à tous : aux maîtres
comme à leurs élèves, aux anciens élèves,
aux familles, aux amis de l’école laïque. Qui,
mieux que nos amicalistes, pourrait l’enten
dre ?
Samedi 4 Février, je l’ai lancé durant une
séance de cinéma de l’Amicale Massillon. La
collecte produisit séance tenante 138 francs.
Dpuis, dons en argent et en nature affluent.
Les secours, en raison de la rapidité des
évènements, doivent parvenir sans délai. Il
n’y a pas de protocole, il n’y a pas de com
pétition. Pour cette œuvre d’humanité et de
solidarité, l’union du Syndicat des Institu
teurs et de la Ligue de l’Enseignement ne
peut être que complète, totale, absolue, mê
me en dehors de tout accord préalable.
Mongis
105, rue Massillon, Le Havre.
Amicalistes du Havre
souscrivez tous
pour les Réfugiés Espagnols
CONCIUS NATIONAL DE 1939
Questions mises à l’étude
Le 59 mc Congrès National de la Confédéra
tion Générale des Œuvres Laïques (Ligue Fran
çaise de l’Enseignement) aura lieu à la Pen
tecôte 1939, à Nice. Les deux grandes ques
tions mises à l’étude pour ce Congrès sont les
suivantes :
I. - Pour l’enseignement postscolaire obli
gatoire.
Rapporteur : M. BARRIER, Inspecteur gé
néral de l’Instruction Publique, Membre du
Conseil Général de la Ligue.
II. - Le service social de l’école à la na
tion.
Rapporteurs : M. G. LAPIERRE, Secrétaire
adjoint du Syndicat National des Instituteurs ;
M mfi MASCART, Présidente de l’Hygiène par
l’Exemple, Administrateur de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement.
Nous publions en un fascicule les question
naires introductifs relatifs à ces deux problè
mes. Cette brochure sera envoyée sur deman
de, en autant d’exemplaires qu’il est néces
saire, pour permettre à toutes les sociétés
confédérées de participer à notre étude.
Nous rappelons que les Fédérations dépar
tementales doivent répartir elles-mêmes les
questionnaires entre leurs groupements adhé
rents. Les sociétés rédigeront leurs réponses
et le Congrès cantonal ou départemental en
sera saisi. Les rapports fédéraux établis, grâce
à la documentation ainsi réunie et à cet échan
ge de vues, seront alors adressés au Secréta
riat Confédéral Administratif, 3, rue Réca-
mier, Paris 7 e , avant le 1 er Mars 1939.
Le vœux à soumettre au Congrès, ainsi que
les propositions des candidatures au Conseil
Général, doivent être par ailleurs adressés au
Secrétariat deux mois à l’avance, soit, au plus
tard, le 28 Mars 1939.
N.-B. — Pour faciliter le travail des rap
porteurs, tous les textes devront être écrits
uniquement sur le recto des feuilles.
A) POUR L’ENSEIGNEMENT
POSTSCOLAIRE OBLIGATOIRE
Qu’on ne soit pas sceptique sur l’importance
de- cette étude. Nous savons certes que les
Congrès de la Ligue ont déjà étudié la ques
tion à Strasbourg en 1927, à Clermont-Fer
rand en 1930, à Paris en 1931.
La Ligue a obtenu de beaux résultats en ce
qui concerne l’éducation postscolaire. Mais
l’enseignement postscolaire obligatoire est en
core à créer. Les circonstances semblent favo
rables : crise et chômage, lois sociales et loi
sirs, prolongation de la scolarité, transforma
tion de la Direction de l’Enseignement pri
maire en Direction de l’Enseignement du pre
mier degré et de l’éducation postscolaire, dé
cret-loi du 24 Mai 1938 précisant certains
points de la loi Asffer ^décret-loi du Ministre
de l’Agriculture du 17 juin 1938.
Pour ne pas épuiser cette année l’intérêt
du sujet, remettant à l’an prochain ce qui
pourra être, on se bornera à établir ce qui est.
L’enquête des Fédérations pourrait porter
utilement sur les points suivants :
a) Cours postscolaires, dits cours d’adultes;
b) Cours postscolaires agricoles ou ména
gers ;
c) Cours professionnels ;
d) Cours d’éducation sociale ;
e) Cours par correspondance.
Il serait utile de joindre à chaque rapport
fédéral deux ou trois monographies.
A) LE SERVICE SOCIAL DE L’ECOLE
A LA NATION
1) L’assistance sociale dans l’Ecole
et les Œuvres Laïques
QUESTIONNAIRE
En application de la résolution présentée
plus haut, et qui peut constituer une déclara
tion de principe, ie crois nécessaire de poser
aux membres de la Ligue les questions sui
vantes :
1 ) Tenant compte des expériences locales,
concevez-vous qu’un enseignement postsco
laire systématique puisse être dès maintenant
organisé, en connexion avec l’enseignement du
premier degré et la formation professionnelle ?
(Voir le questionnaire de M. P. Barrier.)
2) Concevez-vous que les œuvres diverses
d’éducation gravitant autour de cet enseigne
ment, et s’adressant aux adolescents ou aux
adultes (groupes récréatifs, groupes sportifs,
sociétés d’anciens élèves, cercles d’éducation
populaire, etc.), gardent une existence indé
pendante ou soient organisées en liaison avec
l’enseignement postscolaire ?
Si vous admettez une liaison, quelle place
faites-vous, dans leur gestion, aux représen
tants des pouvoirs publics P
3) Comment concevez-vous une organisa
tion des services annexes de l’école ayant
pour but d’assurer le bien-être matériel et de
préserver la santé des enfants (cantines sco
laires, contrôle médical, colonies de vacan
ces) ?
Pensez-vous qu’il faille modifier les attri-
Nationale, des municipalités, des Caisses des
butions actuelles des services de l’Education
Ecoles, de la Santé Publique ?
Concevez-vous un personnel spécialisé as
surant totalement le service des cantines et
en libérant l’instituteur ?
Jugez-vous opportun d’incorporer les assis
tantes scolaires à l’Education Nationale, en
exigeant d’elles la formation générale et pro
fessionnelle des institutrices et la possession
d’un diplôme de spécialisation ?
4) Ne pensez-vous que, s’il convient de ne
faire aucune distinction entre les enfants qui
fréquentent les écoles publiques et ceux qui
fréquentent les écoles libres, en tout ce qui
concerne la santé et le bien-être matériel, les
pouvoirs publics ont néanmoins le devoir de
n’accorder de subsides aux écoles libres et à
leurs œuvres que dans la mesure où ils contrô
leront l’installation de ces œuvres et la bonne
utilisation des sommes accordées ?
5) Ne pensez-vous pas que le caractère
social et l’intérêt national des œuvres qui
gravitent autour de l’école rendent plus ur
gente que jamais la nationalisation de l’en
seignement ?
2) Le service social dans une démocratie
QUESTIONNAIRE
Quels sont, dans votre département, les
Services sociaux, publics ou privés qui fonc
tionnent d’une manière régulière, sans se
limiter à l’application pure et simple des ba-
AVRIL
011
au
Concours irtislipes
Régionaux
U. F. O. L. E
• A.
JUIN
Kermesse i® Petites I
au
Palais des Expositions
rêmes de secours fixés par les lois, qu’ils
soient municipaux, départementaux, patro
naux, corporatifs, politiques, etc...
Ont-ils un lien entr’eux ? Comité de coordi
nation (combien de fois s’est-il réuni cette
année ?), Office départemental d’hygiène,
Centres de santé, etc... ?
Ce lien a-t-il permis d’organiser un plan
de travail rationnel, ou chaque service a-t-il
gardé sa liberté d’action ?
Observe-t-on le chevauchement des divers
services, et y a-t-il, par ailleurs, des familles
qui échappent à toute forme d’assistance ?
Dans quelles écoles sont formées les infir
mières et les assistantes sociales ? Combien,
parmi ces écoles, donnent une garantie tech
nique, une garantie de neutralité politique et
religieuse P
Le personnel observe-t-il d’une façon géné
rale, dans ses délicates fonctions, cette neu
tralité que nous réclamons ?
Comment sont assurés l’inspection médicale
et les soins physiques et moraux à l’écolier et
à sa famille ?
Y a-t-il dans votre département des Cen
tres sociaux urbains ou ruraux où, sans ar
rière-pensée de propagande, les familles trou
vent des dispensaires, des lieux de réunion,
des consultations pour les problèmes écono
miques et sociaux en face desquels elles peu
vent se trouver, et auxquels soient attachées
des infirmières et des assistantes bien prépa
rées à leur tâche ?
Comment envisageriez-vous, sans tenir
compte de ce qui existe, la formation d’un
personnel comme celui que nous estimons né
cessaire ?
Comment envisageriez-vous sa répartition,
sa direction, son action ?
Serait-ce dans le cadre national, départe
mental, communal ? Ou, pour le faire échap
per aux influences politiques locales, verriez-
vous l’intérêt de créer un Office National ce
Service Social, qui jouirait d’une indépendance
souhaitable, tout en restant dans le cadre de
l’Etat ?
AVRIL
30
FÊTE FEDERALE
au
Grond-Théâtre
JUILLET
La Ligue Française de rEoseigoemeDl
fêtera dans le pays entier
le Cent Cinquantenaire de 1789
o
Dès le mois de Mars 1938, la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement a décidé, sur la pro
position de Maurice Chevais, Commissaire
général adjoint de l’U.F.O.L.E.A. (Union
Française des Œuvres Laïques d’Education
Artistique), de consacrer, en 1939, les Fêtes
de la Jeunesse, qu’elle organise chaque an
née, au 150 me Anniversaire de la Révolution
\e 1789.
La série des manifestations qui auront lieu
en province sera heureusement complétée
par une Fête Nationale, le 18 Juin 1939, au
Stade Pershing, à Vincennes, pour laquelle
on peut envisager le concours d’environ
vingt mille jeunes sportifs de l’U.F.O.L.E.P.
et jeunes adhérents des sections laïques" ar
tistiques.
Rappelons que les Fêtes de la Jeunesse or
ganisées par la Ligue étaient, en 1936, au
nombre de 77 ; 95.450 enfants et jeunes gens
-y ont pris part. En* 1937, leur nombre s’éle
vait à 117, avec 170.000 exécutants.
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