Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1938-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1938 01 janvier 1938
Description : 1938/01/01 (N133)-1938/01/31. 1938/01/01 (N133)-1938/01/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827718
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/06/2015
Il
12 me Année. — N° 133.
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
r
L
Janvier 1938.
2
*Cesv
'«wep***
à côté du Printemps
LE MIEUX AMORTI =
enMOMTREl ET BIJOUX
ï^cmijc 10 °/o t) nos Soc/clui/’cs
Publicité: NI. CANDELLIER
5. Rue des Etoupières - LE HAVRE
S. A. O. IV» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction : M. PIMONT Tél. : 54.02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
i ,
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Xélêi>li033.e 46.38
Tél. 76-80 Chèqc-aes Postaux Souen 62.34
Rue des Etoupières • LE HAVRE
oooooooooooooooooooooooooooooooooo
r^ûfl ^3 FÉVIRQIEIR* ai dll Iheuires Q
0 IME
0 Salle Lord-Kitchener 0
§ Grande Conférence sur la “ PAIX ” o
0 par Lucien LE FOYER jj
8 LES DEMOCRATIES jj
ÏFACE AUX DICTATURES
0
0
0
0 Entrée gratuite sur présentation d une lettre d’invitation. 0
Appel à tous les Laïques
o
AMIS, si vous êtes laïques, non seulement
en paroles, mais -surtout dans vos actes, ins
crivez-vous comme Membres honoraires de la
Fédération des Œuvres laïques. Cotisation :
10 fr., à adresser :
Pour la Région Havraise : à M. ROUSSEL,
34, rue de la République, à Sanvic, Chèque
postal Rouen 62-34.
DÉLÉCUÉS CANTONAUX, versez votre co
tisation à l’Union des Délégués de votre can
ton qui réclamera son adhésion à la Fédéra
tion des Œuvres Laïques de la Seine-Inférieu
re, Permanence, Ecole des Etoupières, Le Ha
vre.
INSTITUTEURS, INSTITUTRICES, nous vous
demandons instamment de faire inscrire i Ami
cale, la Caisse des Ecoles, la Section sportive,
la Coopérative, la Mutualité scolaire, la Fête
de la jeunesse, à la Fédération des Œuvres
Laïques affiliées à la Ligue de l’Enseignement.
SUBVENTION DES COMMUNES. — Enfin
à tous nos Amis, Maires ou Conseillers muni
cipaux, nous demandons de faire inscrire au
Budget communal une subvention municipale
en faveur de la Fédération des Œuvres Laï
ques de la Seine-Inférieure. Cotisation : 500
h., 10 fr. ; 500 à 1.000 h., 20 fr. ; 1.000 à
10.000 h., 50 fr. ; 10.000 à 100.000 h.,
100 fr. ; plus de 100.000 h., 1.000 fr.
Mandat à envoyer au nom du Trésorier gé
néral de la Fédération, Chèque postal Rouen
19-808, ou à la Permanence, Ecole des Etou
pières, Le Havre.
XXX
LIBÉRALITÉS
Plus que pais, Front Laïque!
par Albert BAYET
Que l’on tende la main aux catholiques,
rien de mieux, si c’est pour les amener à
l’idéal laïque. C’est à un public de croyants
que se sont adressés Voltaire, Auguste Com
te, Michelet, Hugo, Anatole France, Zola :
mais ils ne s’adressaient à lui que pour
l’amener à une foi plus haute, cette foi dans
la raison et dans la fraternité qui est l’âme
même de nos conceptions.
Ce dont, par contre, il ne saurait être ques
tion, ce serait de laisser s’affaiblir en Fran
ce, l’action laïque, l’ardeur laïque.
D’abord, ce serait une capitulation ; car
nos adversaires, eux, ne désarment pas. J’ai
cité, au Congrès radical de Lille, quelques
chiffres qui montrent bien l’aeharntment de
la lutte dirigée dans nos départements de
l’Ouest contre l’école de la République. Je
me permets de rappeler ici quelques-uns des
plus significatifs. Si l’on compare le nombre
de fillettes fréquentant l’école laïque au nom
bre de fillettes fréquentant l’école privée, on
est frappé pi
voici :
Ille-et-Vilaine .
Loire-Inférieure
Maine-et-Loire .
Mayenne
Morbihan
Vendée
les quelques
chiffres que
ECOLE laïque
ECOLE PRIVÉE
14.440
28.392
16.648
28.653
10.939
23.243
7.133
10.543
13.978
26.534
9.869
19.268
Amis, qui rédigez vos dernières volontés,
songez à notre Fédération ; par le bien qu’elle
pourra faire grâce à vos dons, c’est un peu
de vous-même qui survivra.
FORMULE A RETENIR. — Je lègue à la
Ligue de l’Enseignement, 3, rue Récamier,
Paris, pour sa filiale, la Fédération dépar
tementale des Œuvres scolaires, post-scolai
res et péri-scolaires de la Seine-Inférieure,
une somme de nette de tous
frais et droits.
APRES LES VACANCES!
Au cours de votre repos, vous avez pris
de nombreuses Photos D’après vos Films, la
Maison B. MELLET
112 1!4, Rue Marêchal-Joffre, au Havre
exécutera de très jolis Agrandissements qui
feront l’ornement de votre intérieur.
Puis, si vous avez besoin de GLACES,
de CADRES, à cette adresse vous trouverez
le plus Grand Choix de toute la Nor
mandie et les Meilleurs Prix.
Je voudrais bien que les républicains qui
s’en vont répétant que l’anti-cléricalisme a
fait son temps, n’a plus de raison d’être, mé
ditent ces chiffres. On se doute bien que si,
dans l’Ouest, les écoles laïques sont à ce
point battues par les écoles privées, ce ré
sultat n’est obtenu que grâce à une formida
ble propagande du parti clérical. Cette pro
pagande revêt surtout deux formes : la cam
pagne de calomnies contre la laïcité, la pres
sion économique exercée par le patronat
réactionnaire.
La campagne de calomnies, on la connaît.
Elle consiste à dire ou à imprimer que les
instituteurs et les institutrices sont des « sa-
lisseurs » et des « salisseuses », des « gre
dins », des « fous », des filles perdues », qu’ils
fabriquent en série des voyous, des cambrio
leurs, des apaches, des prostituées, des assas
sins, que leurs écoles sont des « boucheries
d’âmes », que « à la laïque les élèves se li
vrent à des malpropretés », qu’ils seront tous
« crevés avant l’âge de vingt ans », etc., etc...
Assurément, toutes ces ignominies ne méri
tent qu’un haussement d’épaules ; mais il
faut songer qu’il y a des cantons livrés à la
domination cléricale et dans lesquels la ca
lomnie, si abjecte soit-elle, trouve forcément
des dupes.
La pression économique n’est pas moins
scandaleuse. Un métayer, un fermier se per
mettent-ils d’envoyer leurs enfants dans les
écoles de la Gueuse ? Le propriétaire prend
sa bonne plume et leur écrit : « Il m’est re
venu que vos enfants fréquentent l’école laï
que. Ce scandale doit cesser ». Du coup, l’a
griculteur est réduit, s’il veut voir renouve
ler son bail, à envoyer ses enfants à l’école
privée. Même sous le gouvernement de Front
populaire, on n’a pas trouvé le moyen de
punir ces actes intolérables. Quand j’ai cité,
à Lille, une de ces lettres de grand proprié
taire, l’indignation a été unanime. Je deman
de que ce qui a fait l’unanimité au sein du
parti radical fasse l’unanimité au sein des
gauches, et qu’on vote enfin un texte précis
punissant de prison ceux qui abusent de leur
richesse pour violenter la conscience des pau
vres.
Pour dire franchement toute ma pensée, il
me paraît plus nécessaire de voter prompte
ment ce texte que de décorer les évêques qui
mènent campagne contre l’école laïque, de
donner d’aimables interviews à des publica
tions cléricales, ou d’envoyer aux jocistes
des messages de congratulations. J’entends
bien que, lorsqu’on fait ainsi risette à l’Egli
se romaine, on obtient les éloges de la presse
de droite ; on se fait traiter d’esprit large,
d’homme distingué ; mais, à mon humble
avis, les ministres républicains ne doivent
pas briguer ces compliments de la réaction :
ils feraient mieux de rechercher et de méri
ter l’approbation des militants laïques qui,
d’un bout à l’autre du pays, luttent brave
ment pour défendre l’Ecole de la République.
Ce 4u un vient nous dire aüjourd'hui, pour
nous persuader que la laïcité a fait son
temps, c’est que nous devons unir toutes nos
forces contre le fascisme. Qu’il faille lutter
contre le fascisme, nul ne le sait mieux que
nous ; mais ce que je ne cesserai de dire et
de redire, c’est que. si l’on veut l’atteindre
en son principe, il n’y a qu’un moyen vrai
ment efficace : c’est de lui opposer l’idéal laï
que. Le fascisme, en effet, c’est d’abord et
avant tout le conformisme, la mainmise du
pouvoir sur la pensée et la conscience indi
viduelle ; la laïcité, au contraire, c’est le droit
affirmé de tout individu à réfléchir et à ju
ger par lui-même. Cela étant, la lutte pour
la laïcité est la forme la plus haute de l’an-
tifascisme.
D’autres nous disent : « L’économique pri
me tout ; l’ouvrier catholique, l’employé ca
tholique sont opprimés et exploités au même
titre que l’ouvrier et l’employé laïques ; donc,
ils doivent marcher la main dans la main ».
Que, sur le terrain syndical, croyants et laï
ques agissent en plein accord, c’est tout sim
ple. Je note seulement que ce sont les catho
liques qui se refusent à cette action commu
ne quand ils font des syndicats confession
nels. Nous, républicains, demandons la jus
tice pour tous les travailleurs, sans faire au
cune distinction entre les catholiques ou les
autres. Mais, à côté de l’émancipation écono
mique, il y a l’émancipation intellectuelle.
Le peuple a droit à l’une et à l’autre.
Or, l’émancipation véritable commence avec
l’idée rationaliste qui unit tous les esprits
dans un même et unique respect de la vé
rité démontrée ; elle s’achève avec la morale
humaine qui appelle tous les cœurs à la fra
ternité universelle. Par conséquent, le seul
moyen d’affranchir réellement les hommes,
c’est d’opposer aux conceptions qui les asser
vissent en les divisant, l’idéal laïque qui les
NOTRE TOMBOLA 1938
“ Pouf l’Action üaïque
A MM. les Instituteurs,
A Mmes les Institutrices,
A MM. les Présidents et Mmes les Présidentes d’Amicales,
MM.
Au moment où nous devons profiter de la semaine de 40 heures pour organiser
les Loisirs à l’Ecole et dans la Post-Ecole, à la Ville et plus encore à la Campagne, il
nous faut créer des Terrains de Sports, équiper des Foyers Laïques, multiplier nos
Postes ambulants de Cinéma Educateur et récréatif, aider nos Ecoles et Œuvres Post
scolaires dans l’organisation des Loisirs, favoriser les Œuvres de Vacances et augmen
ter l’Action de nos Auberges de Jeunesse.
En résumé, intensifier notre Action laïque dans tous les domaines.
C’est pour faire face à cette Action laïque qui s’impose que nous organisons
cette Loterie pour donner à notre Fédération les moyens financiers qui lui font ac
tuellement défaut.
Cette Loterie sera dotée de très beaux Objets d’Art et le premier Lot sera une
Salle à manger, remboursée si l’on préfère, à sa valeur marchande.
Vous recevrez très prochainement un paquet de 10 carnets, soit 100 Billets. Dès
que vous les aurez vendus, en adresser le montant à Madame CHARRIERAS, Perma
nence, Ecole des Etoupières, et réclamer d’autres billets.
Nous comptons beaucoup sur vous. Amis laïques, pour nous aider à réaliser cette
tâche en plaçant et en faisant placer autour de vous notre Billet à 1 franc.
Il y a bien 25.000 Laïques dans notre Région havraise, cela fait exactement 1
Billet par Amicaliste.
Nous nous permettons en particulier de faire appel au concours de tous les Ins
tituteurs et Institutrices, de tous les Présidents et Présidentes de nos Œuvres laïques.
Nous vous en remercions chaleureusement à l’avance.
MICHEL,
Président
Commission des Fêtes.
CANDELLIER, LE SERCENT, MONCIS,
Secrétaire général. Président Secrétaire-Adjoint
Maison des Tireurs. Cinémathèque, Auberges.
BEAUVILLE,
Délégué U.F.O.L..E.P.
Mme CANDELLIER.
Déléguée U.F.O.L.E.A.
unit en les élevant. Plus que jamais à l’heu
re où la vague fasciste passe sur le monde,
nous devons défendre, faire connaître, faire
aimer cet idéal. Donc, que rien ne nous dé
tourne de cette tâche : au travail !
CONFERENCE
de M. Lucien LE FOYER
Président de la Société Internationale
pour la Paix
MERCREDI 23 FEVRIER 1938, à 21 heures
Salle Lord-Kitchener
SUJET :
La Paix - Les Démocraties face aux Dictatures
avec le concours :
de l’Orchestre de l’Association des Anciens
Elèves de l’E. P. S. de Garçons du Havre
(sous la direction de M. Meunier) ;
de la Chorale de l’Ecole Raspail (sous la di
rection de Mlle Lagnion) ;
de la Chorale de l’Ecole de l’Observatoire
(sous la direction de M Dehail) ;
de la Chorale de TE. P. S. de Jeunes Filles
du Havre (sous la direction de Mme Pi
geon) ;
de l’Association Sportive de l’E. P. S. de
Jeunes Filles du Havre (sous la direction
de M. Couchaux).
Réclamer des invitations dans toutes les
Ecoles et dans toutes les Amicales Laïques
de la Ville du Havre. .
Concours firLisLiques
O
NOS CONCOURS SCOLAIRES EN 1938
dans le 1 er et 2 m ® degré
Le programme des Concours fédéraux ar
tistiques en 1938, adressé dans toutes les Eco
les du Département fait une très large part
à nos Ecoliers et Ecolières, ce qui peut être
une excellente utilisation des Loisirs.
Dans les Ecoles du 1 er degré, il est envi
sagé :
Un Concours de Chorales scolaires.
Un Concours de Diction,
Un Concours de Chant,
Un Concours de Dessin,
Un Concours de Présentation de modèles
réduits.
Pour les Ecoles du 2™ degré, où les loisirs
sont déjà organisés et où les arts ont trouvé
leur place, le programme a prévu :
Un Concours Théâtral,
Un Concours de Chorales,
Un Concours de Chant,
Un Concours d’instruments,
Un Concours de Diction,
Un Concours de Dessin,
Un Concours de Photographie,
Un Concours de Ballets,
Un Concours de Modèles réduits.
Réclamer le règlement des Concours, soit
dans chaque Ecole, soit près de Mme Candel-
; lier, Déléguée de l’U.F.O.L.E.A., Ecole des
Etoupières, Le Havre.
■ar-i
Horlogerie
GALIBERT
CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
10 °| 0 aux Sociétaires
IR 16jl. de l’Hôtel-de-Ville -1, rue J.-Slejfrled
Succursale : 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
24, Place de VHôtel-de-Ville L.E HAVRE
o
*
Une Maison de Confiance Remise aux Amicalistes
j
I
12 me Année. — N° 133.
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
r
L
Janvier 1938.
2
*Cesv
'«wep***
à côté du Printemps
LE MIEUX AMORTI =
enMOMTREl ET BIJOUX
ï^cmijc 10 °/o t) nos Soc/clui/’cs
Publicité: NI. CANDELLIER
5. Rue des Etoupières - LE HAVRE
S. A. O. IV» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction : M. PIMONT Tél. : 54.02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
i ,
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Xélêi>li033.e 46.38
Tél. 76-80 Chèqc-aes Postaux Souen 62.34
Rue des Etoupières • LE HAVRE
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0 IME
0 Salle Lord-Kitchener 0
§ Grande Conférence sur la “ PAIX ” o
0 par Lucien LE FOYER jj
8 LES DEMOCRATIES jj
ÏFACE AUX DICTATURES
0
0
0
0 Entrée gratuite sur présentation d une lettre d’invitation. 0
Appel à tous les Laïques
o
AMIS, si vous êtes laïques, non seulement
en paroles, mais -surtout dans vos actes, ins
crivez-vous comme Membres honoraires de la
Fédération des Œuvres laïques. Cotisation :
10 fr., à adresser :
Pour la Région Havraise : à M. ROUSSEL,
34, rue de la République, à Sanvic, Chèque
postal Rouen 62-34.
DÉLÉCUÉS CANTONAUX, versez votre co
tisation à l’Union des Délégués de votre can
ton qui réclamera son adhésion à la Fédéra
tion des Œuvres Laïques de la Seine-Inférieu
re, Permanence, Ecole des Etoupières, Le Ha
vre.
INSTITUTEURS, INSTITUTRICES, nous vous
demandons instamment de faire inscrire i Ami
cale, la Caisse des Ecoles, la Section sportive,
la Coopérative, la Mutualité scolaire, la Fête
de la jeunesse, à la Fédération des Œuvres
Laïques affiliées à la Ligue de l’Enseignement.
SUBVENTION DES COMMUNES. — Enfin
à tous nos Amis, Maires ou Conseillers muni
cipaux, nous demandons de faire inscrire au
Budget communal une subvention municipale
en faveur de la Fédération des Œuvres Laï
ques de la Seine-Inférieure. Cotisation : 500
h., 10 fr. ; 500 à 1.000 h., 20 fr. ; 1.000 à
10.000 h., 50 fr. ; 10.000 à 100.000 h.,
100 fr. ; plus de 100.000 h., 1.000 fr.
Mandat à envoyer au nom du Trésorier gé
néral de la Fédération, Chèque postal Rouen
19-808, ou à la Permanence, Ecole des Etou
pières, Le Havre.
XXX
LIBÉRALITÉS
Plus que pais, Front Laïque!
par Albert BAYET
Que l’on tende la main aux catholiques,
rien de mieux, si c’est pour les amener à
l’idéal laïque. C’est à un public de croyants
que se sont adressés Voltaire, Auguste Com
te, Michelet, Hugo, Anatole France, Zola :
mais ils ne s’adressaient à lui que pour
l’amener à une foi plus haute, cette foi dans
la raison et dans la fraternité qui est l’âme
même de nos conceptions.
Ce dont, par contre, il ne saurait être ques
tion, ce serait de laisser s’affaiblir en Fran
ce, l’action laïque, l’ardeur laïque.
D’abord, ce serait une capitulation ; car
nos adversaires, eux, ne désarment pas. J’ai
cité, au Congrès radical de Lille, quelques
chiffres qui montrent bien l’aeharntment de
la lutte dirigée dans nos départements de
l’Ouest contre l’école de la République. Je
me permets de rappeler ici quelques-uns des
plus significatifs. Si l’on compare le nombre
de fillettes fréquentant l’école laïque au nom
bre de fillettes fréquentant l’école privée, on
est frappé pi
voici :
Ille-et-Vilaine .
Loire-Inférieure
Maine-et-Loire .
Mayenne
Morbihan
Vendée
les quelques
chiffres que
ECOLE laïque
ECOLE PRIVÉE
14.440
28.392
16.648
28.653
10.939
23.243
7.133
10.543
13.978
26.534
9.869
19.268
Amis, qui rédigez vos dernières volontés,
songez à notre Fédération ; par le bien qu’elle
pourra faire grâce à vos dons, c’est un peu
de vous-même qui survivra.
FORMULE A RETENIR. — Je lègue à la
Ligue de l’Enseignement, 3, rue Récamier,
Paris, pour sa filiale, la Fédération dépar
tementale des Œuvres scolaires, post-scolai
res et péri-scolaires de la Seine-Inférieure,
une somme de nette de tous
frais et droits.
APRES LES VACANCES!
Au cours de votre repos, vous avez pris
de nombreuses Photos D’après vos Films, la
Maison B. MELLET
112 1!4, Rue Marêchal-Joffre, au Havre
exécutera de très jolis Agrandissements qui
feront l’ornement de votre intérieur.
Puis, si vous avez besoin de GLACES,
de CADRES, à cette adresse vous trouverez
le plus Grand Choix de toute la Nor
mandie et les Meilleurs Prix.
Je voudrais bien que les républicains qui
s’en vont répétant que l’anti-cléricalisme a
fait son temps, n’a plus de raison d’être, mé
ditent ces chiffres. On se doute bien que si,
dans l’Ouest, les écoles laïques sont à ce
point battues par les écoles privées, ce ré
sultat n’est obtenu que grâce à une formida
ble propagande du parti clérical. Cette pro
pagande revêt surtout deux formes : la cam
pagne de calomnies contre la laïcité, la pres
sion économique exercée par le patronat
réactionnaire.
La campagne de calomnies, on la connaît.
Elle consiste à dire ou à imprimer que les
instituteurs et les institutrices sont des « sa-
lisseurs » et des « salisseuses », des « gre
dins », des « fous », des filles perdues », qu’ils
fabriquent en série des voyous, des cambrio
leurs, des apaches, des prostituées, des assas
sins, que leurs écoles sont des « boucheries
d’âmes », que « à la laïque les élèves se li
vrent à des malpropretés », qu’ils seront tous
« crevés avant l’âge de vingt ans », etc., etc...
Assurément, toutes ces ignominies ne méri
tent qu’un haussement d’épaules ; mais il
faut songer qu’il y a des cantons livrés à la
domination cléricale et dans lesquels la ca
lomnie, si abjecte soit-elle, trouve forcément
des dupes.
La pression économique n’est pas moins
scandaleuse. Un métayer, un fermier se per
mettent-ils d’envoyer leurs enfants dans les
écoles de la Gueuse ? Le propriétaire prend
sa bonne plume et leur écrit : « Il m’est re
venu que vos enfants fréquentent l’école laï
que. Ce scandale doit cesser ». Du coup, l’a
griculteur est réduit, s’il veut voir renouve
ler son bail, à envoyer ses enfants à l’école
privée. Même sous le gouvernement de Front
populaire, on n’a pas trouvé le moyen de
punir ces actes intolérables. Quand j’ai cité,
à Lille, une de ces lettres de grand proprié
taire, l’indignation a été unanime. Je deman
de que ce qui a fait l’unanimité au sein du
parti radical fasse l’unanimité au sein des
gauches, et qu’on vote enfin un texte précis
punissant de prison ceux qui abusent de leur
richesse pour violenter la conscience des pau
vres.
Pour dire franchement toute ma pensée, il
me paraît plus nécessaire de voter prompte
ment ce texte que de décorer les évêques qui
mènent campagne contre l’école laïque, de
donner d’aimables interviews à des publica
tions cléricales, ou d’envoyer aux jocistes
des messages de congratulations. J’entends
bien que, lorsqu’on fait ainsi risette à l’Egli
se romaine, on obtient les éloges de la presse
de droite ; on se fait traiter d’esprit large,
d’homme distingué ; mais, à mon humble
avis, les ministres républicains ne doivent
pas briguer ces compliments de la réaction :
ils feraient mieux de rechercher et de méri
ter l’approbation des militants laïques qui,
d’un bout à l’autre du pays, luttent brave
ment pour défendre l’Ecole de la République.
Ce 4u un vient nous dire aüjourd'hui, pour
nous persuader que la laïcité a fait son
temps, c’est que nous devons unir toutes nos
forces contre le fascisme. Qu’il faille lutter
contre le fascisme, nul ne le sait mieux que
nous ; mais ce que je ne cesserai de dire et
de redire, c’est que. si l’on veut l’atteindre
en son principe, il n’y a qu’un moyen vrai
ment efficace : c’est de lui opposer l’idéal laï
que. Le fascisme, en effet, c’est d’abord et
avant tout le conformisme, la mainmise du
pouvoir sur la pensée et la conscience indi
viduelle ; la laïcité, au contraire, c’est le droit
affirmé de tout individu à réfléchir et à ju
ger par lui-même. Cela étant, la lutte pour
la laïcité est la forme la plus haute de l’an-
tifascisme.
D’autres nous disent : « L’économique pri
me tout ; l’ouvrier catholique, l’employé ca
tholique sont opprimés et exploités au même
titre que l’ouvrier et l’employé laïques ; donc,
ils doivent marcher la main dans la main ».
Que, sur le terrain syndical, croyants et laï
ques agissent en plein accord, c’est tout sim
ple. Je note seulement que ce sont les catho
liques qui se refusent à cette action commu
ne quand ils font des syndicats confession
nels. Nous, républicains, demandons la jus
tice pour tous les travailleurs, sans faire au
cune distinction entre les catholiques ou les
autres. Mais, à côté de l’émancipation écono
mique, il y a l’émancipation intellectuelle.
Le peuple a droit à l’une et à l’autre.
Or, l’émancipation véritable commence avec
l’idée rationaliste qui unit tous les esprits
dans un même et unique respect de la vé
rité démontrée ; elle s’achève avec la morale
humaine qui appelle tous les cœurs à la fra
ternité universelle. Par conséquent, le seul
moyen d’affranchir réellement les hommes,
c’est d’opposer aux conceptions qui les asser
vissent en les divisant, l’idéal laïque qui les
NOTRE TOMBOLA 1938
“ Pouf l’Action üaïque
A MM. les Instituteurs,
A Mmes les Institutrices,
A MM. les Présidents et Mmes les Présidentes d’Amicales,
MM.
Au moment où nous devons profiter de la semaine de 40 heures pour organiser
les Loisirs à l’Ecole et dans la Post-Ecole, à la Ville et plus encore à la Campagne, il
nous faut créer des Terrains de Sports, équiper des Foyers Laïques, multiplier nos
Postes ambulants de Cinéma Educateur et récréatif, aider nos Ecoles et Œuvres Post
scolaires dans l’organisation des Loisirs, favoriser les Œuvres de Vacances et augmen
ter l’Action de nos Auberges de Jeunesse.
En résumé, intensifier notre Action laïque dans tous les domaines.
C’est pour faire face à cette Action laïque qui s’impose que nous organisons
cette Loterie pour donner à notre Fédération les moyens financiers qui lui font ac
tuellement défaut.
Cette Loterie sera dotée de très beaux Objets d’Art et le premier Lot sera une
Salle à manger, remboursée si l’on préfère, à sa valeur marchande.
Vous recevrez très prochainement un paquet de 10 carnets, soit 100 Billets. Dès
que vous les aurez vendus, en adresser le montant à Madame CHARRIERAS, Perma
nence, Ecole des Etoupières, et réclamer d’autres billets.
Nous comptons beaucoup sur vous. Amis laïques, pour nous aider à réaliser cette
tâche en plaçant et en faisant placer autour de vous notre Billet à 1 franc.
Il y a bien 25.000 Laïques dans notre Région havraise, cela fait exactement 1
Billet par Amicaliste.
Nous nous permettons en particulier de faire appel au concours de tous les Ins
tituteurs et Institutrices, de tous les Présidents et Présidentes de nos Œuvres laïques.
Nous vous en remercions chaleureusement à l’avance.
MICHEL,
Président
Commission des Fêtes.
CANDELLIER, LE SERCENT, MONCIS,
Secrétaire général. Président Secrétaire-Adjoint
Maison des Tireurs. Cinémathèque, Auberges.
BEAUVILLE,
Délégué U.F.O.L..E.P.
Mme CANDELLIER.
Déléguée U.F.O.L.E.A.
unit en les élevant. Plus que jamais à l’heu
re où la vague fasciste passe sur le monde,
nous devons défendre, faire connaître, faire
aimer cet idéal. Donc, que rien ne nous dé
tourne de cette tâche : au travail !
CONFERENCE
de M. Lucien LE FOYER
Président de la Société Internationale
pour la Paix
MERCREDI 23 FEVRIER 1938, à 21 heures
Salle Lord-Kitchener
SUJET :
La Paix - Les Démocraties face aux Dictatures
avec le concours :
de l’Orchestre de l’Association des Anciens
Elèves de l’E. P. S. de Garçons du Havre
(sous la direction de M. Meunier) ;
de la Chorale de l’Ecole Raspail (sous la di
rection de Mlle Lagnion) ;
de la Chorale de l’Ecole de l’Observatoire
(sous la direction de M Dehail) ;
de la Chorale de TE. P. S. de Jeunes Filles
du Havre (sous la direction de Mme Pi
geon) ;
de l’Association Sportive de l’E. P. S. de
Jeunes Filles du Havre (sous la direction
de M. Couchaux).
Réclamer des invitations dans toutes les
Ecoles et dans toutes les Amicales Laïques
de la Ville du Havre. .
Concours firLisLiques
O
NOS CONCOURS SCOLAIRES EN 1938
dans le 1 er et 2 m ® degré
Le programme des Concours fédéraux ar
tistiques en 1938, adressé dans toutes les Eco
les du Département fait une très large part
à nos Ecoliers et Ecolières, ce qui peut être
une excellente utilisation des Loisirs.
Dans les Ecoles du 1 er degré, il est envi
sagé :
Un Concours de Chorales scolaires.
Un Concours de Diction,
Un Concours de Chant,
Un Concours de Dessin,
Un Concours de Présentation de modèles
réduits.
Pour les Ecoles du 2™ degré, où les loisirs
sont déjà organisés et où les arts ont trouvé
leur place, le programme a prévu :
Un Concours Théâtral,
Un Concours de Chorales,
Un Concours de Chant,
Un Concours d’instruments,
Un Concours de Diction,
Un Concours de Dessin,
Un Concours de Photographie,
Un Concours de Ballets,
Un Concours de Modèles réduits.
Réclamer le règlement des Concours, soit
dans chaque Ecole, soit près de Mme Candel-
; lier, Déléguée de l’U.F.O.L.E.A., Ecole des
Etoupières, Le Havre.
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CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
10 °| 0 aux Sociétaires
IR 16jl. de l’Hôtel-de-Ville -1, rue J.-Slejfrled
Succursale : 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
24, Place de VHôtel-de-Ville L.E HAVRE
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Une Maison de Confiance Remise aux Amicalistes
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